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Consultation internationale sur le Consultation internationale sur le renforcement des capacitrenforcement des capacitéés nationales en s nationales en matimatièère de prre de prééparation et de rparation et de rééponse aux ponse aux
éépidpidéémies pour appuyer la mise en application mies pour appuyer la mise en application dans les pays du Rdans les pays du Rèèglement Sanitaire glement Sanitaire
International (RSI)International (RSI)
Howard Njoo, MD, MHSc, FRCPCCodirecteur du Centre de préparation et d’intervention
en cas d’urgencesAgence de Santé Publique du Canada
RenforcementRenforcement de la de la rrééponseponse aux aux éépidpidéémiesmies ––
• Contexte • Capacités essentielles• Cadre de Gestion des Urgences• Capacité de pointe• Collaboration Internationale• Communication du risque
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2003 - Annus Horribilis
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Contexte
• Les maladies infectieuses constituent une menace pour la sécurité des hommes– Les menaces “complexes” posées par les maladies
infectieuses peuvent affecter:-de multiples secteurs de la société (par exemple, les systèmes de santé publique et de soins, le commerce, le tourisme, la sécurité nationale)-l’intégrité même de la société (peur, affolement, discrimination)
– La menace mondiale des maladies infectieuses augmente à cause de la mondialisation, des voyages, des migrations, des interactions homme-animal
MMWR 28 mars2003
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Histoire de deuxvilles…Scène 1• Cadre: Depuis le 19 février 2003,état de vigilance accrue au Canada ence qui concerne une affection respiratoiregrave chez des voyageurs rentrant deChine (notamment de Hong-Kong) [alerte H5N1]
de Hong Kong, immédiatement transféré à l’hôpital– Réponse type: médecin astucieux, lutte immédiate
contre l’infection et isolement rapide du cas de SRAS– La chance sourit à ceux qui sont bien préparés
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Histoire de deuxvilles…Scène 2Toronto 7-13 mars• Situation atypique: un cas de SRAS importé décède à son
domicile, la première personne à se présenter à l’hôpital était un proche du voyageur (premier cas de SRAS contractélocalement)
• Réponse tardive: avant l’isolement du premier cas local, nombreuses occasions de transmission aux parents en visite (qui ont malheureusement contracté également la maladie), plusieurs transmissions manquées
• Plusieurs leçons ont été tirées de l’expérience de Toronto en matière d’épidémiologie et de lutte contre le SRAS
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Règlement SanitaireInternational (RSI)• Nouveau RSI adopté par l’Organisation
mondiale de la Santé en mai 2005• Objet et Portée:
– Prévenir la propagation internationale des maladies, s’en protéger, les combattre, et offrir une riposte par une action de santé publique proportionnée et limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique, moyennant un minimum d’entraves aux trafic et aux échanges internationaux
• Etablir un nouveau cadre légal pour étayer la stratégie de sécurité sanitaire mondiale de l’OMS: alerte et action en cas d’épidémies
• Exigences “centrales” pour la surveillance et la réponse au niveau de la communauté et du pays
• Utilisation d’instruments de décision pour évaluer les éventuelles urgences de santé publique de portée internationale (USPI)
• Mise en place de points focaux nationaux RSI pour tous les problèmes relevant du RSI
• Déclaration obligatoire à l’OMS de tout événement susceptible de constituer une USPI dans les 24 heures suivant l’évaluation des informations de santé publique
• Déclaration des événements de santé publique inattendus ou inhabituels
• Prise en compte par l’OMS de rapports émanant de sources autres que les déclarations ou les consultations
• Détermination des USPI, y compris sollicitation du Comité d’urgence• Evaluation des mesures sanitaires, possibilité d’une assistance de
l’OMS• Mesures prises aux points d’entrée
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Renforcement de la Réponse Nationale aux Epidémies: Eléments essentiels• Capacité « centrale » au niveau de la communauté et
du pays:– Soins– Santé publique
• Cadre de gestion des urgences– Défis propres aux états fédéraux– Coordination/collaboration essentielle entre les multiples
secteurs• Protocoles/Plans de réponse aux urgences
– Des protocoles bien conçus mentionnant les numéros de téléphones à contacter (disponibles 24h sur 24, 7 jours sur 7)
– Instrument de décision vs. listes des maladies• Capacité de pointe
– Accords d’assistance mutuelle• Collaboration Internationale
– Mesures aux points d’entrée• Communication sur les risques
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Capacité Centrale –Soins Médicaux
• Lutte contre l’infection– Bien mettre en place le principe de “Précautions
universelles” sous forme d’un ensemble de “mesures standards de bonne pratique” pour lutter contre les maladies infectieuses transmises par le sang
– Définir et soutenir la “Nouvelle façon de travailler” (the“New Normal”) dans le cadre de la lutte contre les infections en ce qui concerne les infections respiratoires
– Prendre des mesures pour changer les attitudes/comportements
– Identifier les points de lutte critiques• Environnements (par exemple, salles d’urgences vs
pavillons hospitaliers vs cabinets médicaux vs aéroports)
– Modifier les approches de lutte contre l’infection• Modifications de l’environnement (par exemple,
structure/flux des unités d’urgences) versus modification des comportements individuels
– Evaluer les “effets collatéraux” des mesures sanitaires contre les épidémies, par exemple, annulation des actes chirurgicaux
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Capacité Centrale –Soins Médicaux• Lutte contre les infections
– Difficile dans un système de soins “complexe”, notamment dans les environnements urbains
– Nombreux établissements spécialisés– Transferts des patients, personnel travaillant
dans différents établissements– Pressions imposées aux salles d’urgences
• Formation des professionnels de santé aux problèmes de santé publique et de migration
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Capacité Centrale –Santé PubliqueInfrastructure de santé publique• Moyens
– Expertise spécialisée, par exemple, épidémiologistes
– Gestion standardisée de la technologie d’information/des données
– Personnel affecté à la surveillance et à la mise en place des mesures sanitaires appropriées, à la fois dans les environnements de santé publique et de soins
• Politiques et législation pour appuyer les actions de santé publique à tous les niveaux
• Systèmes de communication bien établis
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Capacité Centrale-Santé Publique
• Elaboration et application des mesures sanitaires– Prise de décision basée sur des faits
– Mesures sanitaires au niveau local/national,y compris des interventions relatives aux voyages
– Importance primordiale de la communication àtemps des données/faits
– “Comparaisons” internationales
– Mise en quarantaine/isolement/recherche des contacts– Mesures plus ou moins bien acceptées selon les
pays
– Questions diverses, par exemple, sécurité
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Cadre de gestion des urgences (Canada)• Le Canada est un état fédéral
– Les provinces/territoires ont pour première responsabilité d’assurer les soins et la santé publique
– L’Agence de Santé Publique du Canada (gouvernement fédéral) constitue le point focal national RSI pour l’OMS
• Toute urgence constitue d’abord un événement local– Principe du YOYO sur 24 heures
• Le RSI constitue un élément directeur essentiel pour définir les rôles et responsabilités des provinces/territoires en ce qui concerne la gestion d’une urgence de santé publique de portée internationale– Notification, partage d’information
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Nœuds de collaboration (Canada)
Provinces & Territoires
Autorités locales
Gouvernement fédéral
Agence de Santé Publique du Canada(Point focal RSI)
Police et pompiersMesures d’urgenceGestionnaires des urgences de santé publiqueResponsables du secteur santé et hôpitauxServices sociaux
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Réponse simultanée(Canada)
MunicipaleSecteur privé
etONG
Internationale Provinciale/Territoriale
Fédérale
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ModModèèle de gouvernement le de gouvernement ffééddééralral
Premier ministre
Sous-comité
Centre gouvernemental de gestiondes opérations (CGO)
SMA à la sécurité publique/comité des opérations
Département/Agence
Centre des opérations
Comité aux affaires étrangères et à la sécurité nationale
Urgences à mandat uniqueUrgences multi mandatées
Ministre
Département
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Coordination F/P/T de la Coordination F/P/T de la gestiongestion des des urgencesurgences
Direction Et Conseil
Coordination stratégique
Coordinationopérationnelle
Gorupe régional de coordination
Centre provincial de gestion des opérations
Minsitres de province
Premier
SMA de province
Premier ministre
Sous-comité
SMA à la sécurité publique/comitédes opérations
Comité aux affaires étrangères et à la sécuriténationale
(Adapté en fonction de chaque incident)
Centre gouvernemental de gestion des opérations
(CGO)
Sous-comité de province
Bureauxrégionaux/moyens
fédéraux
Secteurs privés& ONGs
Centre municipal de gestion des opérations
Autres centres fédéraux des opérations
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Cadre de gestion des urgences par le gouvernement canadien
SécuritéPublique
& Préparationaux Urgences
DFAIT
Autresdépartements
DND
TC
CFIA
EC
Health Canada
CEPR
PHAC*
CEPR EOC
NML EOC
GoC EOC Lors d’une urgence “complexe” de santépublique, la coordination revient au PSEPC tandis que le PHAC s’occupe des problèmes médicaux
*PHAC est le point focal national RSI
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Protocoles/Plans de Réponse aux Urgences• Des protocoles de déclaration bien conçus mentionnant
les numéros de téléphones à contacter (disponibles 24h sur 24, 7 jours sur 7)
• Enseignement/Législation concernant l’instrument de décision RSI et la déclaration d’événements de santépublique inattendus ou inhabituels
• Communication à temps entre les autorités de santépublique de la communauté vers le niveau national (exigence RSI)
• Pratique, pratique, pratique…….
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Capacité de Pointe• Accords d’assistance mutuelle
– Principe de “mise en commun” des ressources pour faire face aux urgences dans la région touchée– A l’intérieur des frontières, par ex. entre provinces ou
entre états– Au niveau international
– S’occuper à l’avance des problèmes de règlement et d’autorisation d’exercer outre frontière
• Equipes de réponse aux urgences sanitaires– Nationales– Internationales (ex. GOARN)
• Réserves d’urgence– Réserves pré-positionnées en équipement/fournitures
essentiels, rapidement disponibles sur les sites d’urgence
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Système national de réserve d’urgence (Canada)• Entretien d’un inventaire
complexe et d’un programme de contrôle qualité
• Entretien d’une réserve de fournitures essentielles et de médicaments CBRN comprenant des antiviraux et des vaccins.
• Localisations stratégiques des entrepôts fédéraux dans le pays pour distribuer au plus vite les réserves d’urgence
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Unités de réponse aux urgences
Unités de rassemblement des victimes
Centres de traitementavancé Hôpitaux d’urgence
Unités d’alimentationitinérantes
Kits de première urgence Mini dispensaires Kits de réception Unités de quarantaine
Système national de réserve d’urgence (Canada)
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Collaboration Internationale• Surveillance
– Déclaration à temps à l’OMS selon le RSI– Utilisation d’autres sources d’information, par exemple
le RMISP
• Déclaration des USPI– Participent à cette détermination l’état touché par
l’USPI, l’OMS, éventuellement le Comité d’Urgence
• Evaluation/Mise en application des mesures sanitaires– Participation éventuelle du réseau mondial d’alerte et
d’action en cas d’épidémie (GOARN)
• Mesures aux points d’entrée (loi fédérale sur la quarantaine)– Dépistage (entrée/sortie)– Documents sanitaires
E édi / i
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Réseau mondial d’information en santépublique (RMISP)• Système multilingue d’alerte rapide en cas de menaces
éventuelles pour la santé publique dans le monde entier
• Surveille les sources médiatiques du monde entier en arabe, chinois (simplifié et traditionnel), anglais, farsi, français, russe et espagnol.
• Rassemble et produit des renseignements pertinents presque en temps réel, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
• Utilise le web– Mot de passe protégé– Accessible n’importe où dans le monde (Accès
Internet)
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Stopper la maladie infectieuse aux frontières?
1850
2003
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Communications sur les risques• Quatre “pistes” de communication associées
au RSI:– Interne (entre l’état et l’OMS, avec les provinces,
etc.)– Publique (communication avec ceux qui sont
porteurs du risque sanitaire ou qui se considèrent comme tels)
– Avec les parties concernées (organisations nationales, etc. qui ont un intérêt)
– Avec les média (au niveau local, national et international)
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Point de départ
• Les directives OMS relatives aux communications en cas d’épidémie offrent un point de départ en terme de principe directeurs pour les communications
• La réussite des communications passe par leur totale intégration dans le processus de gestion du risque
• Peu de pays disposent de la capacité àappliquer toutes les pistes de communication identifiées
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Capacités CentralesCommunication Interne• Réseaux de partage rapide de l’information et des principaux
messages avec:– L’OMS et les proches partenaires au plan international, i.e. le
Canada possède un réseau avec les USA pour signaler àl’avance les annonces du service public et partager les messages clés
– Les départements impliqués des gouvernements nationaux et provinciaux
• Les gouvernements provinciaux doivent veiller à ce que des réseaux de communication soient en place au niveau régional et local
• Planification à l’avance– Elaborer des plans de communication de crise– Définir les rôles et les responsabilités aux différents niveaux
du gouvernement– Fournir des modèles pour la planification à d’autres niveaux
du gouvernement– Etablir un processus de déclaration interne
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Capacités CentralesCommunication Publique• La communication en tant qu’action de santé publique
doit s’appuyer sur la recherche– Besoin d’outils simples pour comprendre ce que les
gens savent du risque, ce qu’il ne savent pas et ce qu’ils veulent savoir
• Intégration de la communication à la gestion du risque:– Compte tenu du manque de capacité en terme de
communications, le personnel technique sera appelé àeffectuer ce travail de communication
– Nécessité d’un programme de formation pour le personnel technique
• Les modèles et les outils requis au niveau national peuvent être partagés et adaptés à d’autres niveaux– Annonces du service public, etc.
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Capacités CentralesCommunication avec les parties concernées• Les personnes concernées par la situation doivent être
consultées et signalées– Les parties concernées doivent être identifiées à
l’avance– Des réseaux doivent être établis pour un partage
rapide de l’information avec les parties concernées en cas d’urgence
• Le Canada a créé un réseau d’organisations sanitaires non gouvernementales qui sont notifiées et mobilisées pour partager l’information quand c’est nécessaire
– Les parties concernées doivent également être intégrées au processus de planification des communications de crise, de façon à définir leurs rôles et responsabilités
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Capacités CentralesCommunication avec les média• Les média, comme les parties concernées, doivent
participer à la communication afin de comprendre comment ils peuvent être utiles en cas d’urgence de santé publique
• Les porte-parole doivent être identifiés et formés àl’avance
• Il faut des moyens permettant de développer des produits à destination des médias– Préparation de messages clés de façon à ce que les
porte-parole des différents niveaux administratifs donnent aux médias la même information
• Il faut établir des protocoles de relations suivies avec les médias
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Capacité de Pointe• Domaines essentiels:
– Etre préparé aux demandes des médias internationaux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7
– Faire face aux interrogations du public et des médias– Le Canada a mis en place une hotline 1-800 après le
SRAS, mais cela n’est pas toujours possible dans tous les pays
– Les pays qui ne sont pas habitués à traiter avec les médias internationaux et occidentaux doivent s’y préparer
– Rapide mobilisation sociale– Diffusion des messages
– Des messages peuvent être préparés à l’avance, àcondition d’être rapidement adaptables
– Réseaux de communicateurs au niveau national pour s’occuper des questions urgentes
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Capacité requise –Communications sur les risques
• Les directives de communication en cas d’épidémie doivent se traduire par une série d’étapes concrètes que les pays peuvent suivre– Par exemple, check-lists pour la déclaration, modèles pour les relations
avec les médias, outils simples pour la recherche, etc.• Il faut prévoir davantage de soutien pour les communications par
l’intermédiaire du Réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie (GOARN)– Il n’est pas indispensable d’avoir des communicateurs sur le terrain
avec l’équipe– Il peut apporter une assistance au sein du ministère de la santé
concerné– Il peut également s’agir d’un soutien “virtuel” en terme d’appui aux
ministères de la santé• Plusieurs projets internationaux sont en cours pour créer la capacité
dans ces domaines– Stratégie régionale Canada-Asie sur les maladies infectieuses
émergentes– USAID, etc.– Ceci doit être mis à profit pour se conformer aux exigences du RSI
• Réseaux de communicateurs pour assurer un soutien au niveau national
• Exigences “centrales” pour la surveillance et la réponse au niveau de la communauté et du pays
• Utilisation d’instruments de décision pour évaluer les éventuelles urgences de santé publique de portée internationale (USPI)
• Mise en place de points focaux nationaux RSI pour tous les problèmes relevant du RSI
• Déclaration obligatoire à l’OMS de tout événement susceptible de constituer une USPI dans les 24 heures suivant l’évaluation des informations de santépublique
• Déclaration des événements de santé publique inattendus ou inhabituels• Prise en compte par l’OMS de rapports émanant de sources autres que les
déclarations ou les consultations• Détermination des USPI, y compris sollicitation du Comité d’urgence• Evaluation des mesures sanitaires, possibilité d’une assistance de l’OMS• Mesures prises aux points d’entrée