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Consultations internationales menes ce jour
En mai 2011, anticipant le prochain dbat sur la suite donner aux
Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement (OMD), lOrganisation
mondiale de la Sant (OMS) et lUNICEF ont organis une runion
mondiale des parties prenantes pour envisager les cibles et les
indicateurs qui conviendraient pour leau potable, lassainissement
et lhygine (WASH) aprs 2015. Le Programme commun OMS/UNICEF de
surveillance de leau et de lassainissement a accept dorganiser les
consultations techniques et a cr quatre groupes de travail (Eau,
Assainissement, Hygine, et quit et non-discrimination) composs
dexperts du monde entier. ce jour, le processus de consultation a
impliqu plus de 70 grandes organisations du secteur et les
propositions ont t rvises afin de les adapter au dbat en cours. Des
experts ainsi que les tats membres impliqus dans llaboration du
programme pour laprs 2015 ont transmis leurs commentaires. Ce
document rsume les dernires propositions de cibles pour laprs-2015
dgages par les acteurs du secteur WASH travers le monde. Le
programme commun de surveillance mnera de nouvelles consultations
techniques afin daffiner les dfinitions et les indicateurs
correspondants aux fins de la surveillance globale.
Une vision commune Laccs universel leau potable, lassainissement
et lhygine est depuis longtemps un objectif de dveloppement, et les
liens entre lamlioration en matire de WASH et la ralisation des
cibles lies la pauvret, la sant, la nutrition, lducation, lgalit
des sexes et la croissance conomique durable sont
Photo : Banque mondiale
WASH POUR LAPRS-2015 :Propositions de cibles et dindicateurs
pour leau potable, lassainissement et lhygine
bien tablis. Il existe galement entre les tats membres de lONU
un soutien massif et croissant pour le droit humain leau et
lassainissement. Les consultations internationales ont permis de
raffirmer la vision long terme de laccs universel et de souligner
un certain nombre de questions traiter en priorit afin den
promouvoir la ralisation progressive aprs 2015.
Sappuyer sur lexprience Il est largement admis que les cibles en
matire de WASH pour laprs-2015 doivent sappuyer sur les OMD et se
concentrer sur les questions inacheves, notamment le manque de
progrs concernant lassainissement. Elles doivent galement viser
combler les lacunes des cibles existantes tout en maintenant un
juste quilibre entre lambition, la faisabilit et la mesurabilit.
Les aspects suivants ont t identifis comme des lments importants
pour la formulation des objectifs :
Inclure lhygineMme si les avantages lis lamlioration de lhygine
sont bien connus, cet aspect na pas t inclus dans les OMD. Les
cibles pour laprs-2015 doivent adopter une approche intgre de leau
potable, de lassainissement et de lhygine (WASH) afin de maximiser
les effets positifs sur la sant, le bien-tre et la productivit des
populations.
liminer les ingalitsLes moyennes nationales ne tiennent pas
compte des ingalits concernant laccs parmi la population. Les
futures cibles doivent viser liminer progressivement les ingalits
qui existent entre les sous-groupes de la population. Les ingalits
qui existent lintrieur des groupes et qui sont lies la situation
personnelle (sexe, handicap, ge et maladie chronique) doivent
galement tre limines.
Laccs universel leau, lassainissement et lhygine de base est
porte de main
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Amliorer les niveaux de serviceEn plus daugmenter le nombre de
personnes bnficiant dun accs et dliminer les ingalits, les futures
cibles doivent favoriser lamlioration progressive de la qualit des
services sur la base des critres normatifs du droit humain leau et
lassainissement, savoir laccessibilit, la quantit, la qualit et
laccessibilit financire.
Au-del du mnage Laccs des mnages reste la principale
proccupation, mais les futures cibles doivent galement accorder la
priorit aux structures se situant hors des mnages o le manque daccs
WASH a des effets considrables sur la sant, le bien-tre et la
productivit des populations.
Tenir compte de la prennit des services En plus dtendre laccs
aux populations qui nen bnficient pas, les cibles doivent relever
le dfi du maintien des services afin de garantir des rsultats
durables. Ainsi, les cibles doivent relever les dfis grandissants
lis la fourniture dun approvisionnement fiable en eau potable et la
gestion sre des dchets humains.
Proposition de cibleLes quatre groupes de travail ont men de
larges consultations et ont labor une srie de cibles squentielles
concernant leau potable, lassainissement, lhygine et llimination
des ingalits. Elles ont ensuite t consolides pour former une seule
cible composite.
lhorizon 2030 : liminer la dfcation lair libre ; parvenir un
accs universel leau potable,
lassainissement et lhygine de base pour les mnages, les coles et
les tablissements de sant ;
rduire de moiti le pourcentage de la population qui na pas accs,
la maison, une eau potable gre de manire sre et des services
dassainissement ; et
liminer progressivement les ingalits dans laccs ces
services.
Aspects de la cibleDfcation lair libre 1 milliard de personnes
dfquent encore lair libre, ce qui prsente des risques en termes de
scurit des personnes et de sant publique. Ce problme touche de
manire disproportionne les populations pauvres et marginalises. Il
est en outre troitement li lextrme pauvret. En 2013, le
Vice-Secrtaire gnral des Nations Unies a lanc un appel laction en
faveur de lassainissement qui privilgie llimination de la dfcation
lair libre lhorizon 2025.
Accs universel de base on saccorde de plus en plus reconnatre
que laccs universel leau, lassainissement et lhygine de base est
porte de main, mais lhistoire montre quil est probable que les 3 5
derniers pour cent soient difficiles atteindre. Laccs universel
lassainissement de base constituera un dfi majeur, car il accuse
un
1 milliard de personnes dfquent encore lair libre
Photo : Katherine Anderson/WSSCC Lorsque les latrines de base de
la famille ont t dtruites par un cyclone, le pre de Fazia les a
remplaces par une latrine amliore.
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les structures les plus viables pour assurer une surveillance
globale, mme si les lieux de travail, les marchs, les centres de
transit et dautres contextes doivent galement tre pris en compte
lavenir mesure que les sources de donnes apparaissent.
Des services grs de manire sre en plus dassurer un accs de base,
il est ncessaire damliorer les niveaux de service et den garantir
la prennit. Le terme gr de manire sre est propos pour dcrire un
niveau de service plus lev. Pour lassainissement, cela comprend des
mesures en faveur dune gestion sre des excrments, en particulier
pour les populations pauvres vivant en milieu urbain dans des
bidonvilles densment peupls, tandis que pour leau cela inclut des
mesures visant protger les approvisionnements et garantir la
potabilit de leau. Cette cible sapplique tous les pays pour
laprs-2015.
limination des ingalits afin de mesurer llimination progressive
des ingalits, tous les indicateurs doivent tre ventils par zones
rurales et urbaines, par quintiles de richesse, par bidonvilles et
quartiers urbains formels et par groupes dfavoriss et population
globale. Les groupes dfavoriss doivent tre identifis au moyen de
processus participatifs nationaux qui tiennent compte des motifs de
discrimination interdits.
retard par rapport laccs leau potable lchelle mondiale et la
cible existante des OMD ne sera pas atteinte au rythme de
progression actuel.
Hygine parmi les comportements hyginiques que lon considre
importants pour la sant, le lavage des mains au savon constitue une
priorit absolue dans tous les contextes. Il est difficile de
surveiller le comportement effectif, mais il est possible de
mesurer la prsence deau et de savon un endroit dsign au moyen
denqutes ralises auprs des mnages. Il a t dmontr quil sagit dun
indicateur indirect robuste. Laccs aux installations de base pour
la gestion de lhygine menstruelle est trs important pour la sant,
la scurit et la dignit des femmes et il est possible de le contrler
dans des structures institutionnelles.
coles et tablissements de sant un large ventail de contextes ont
t pris en considration, notamment des sites trs utiliss (coles,
lieux de travail, marchs, centres de transit), des structures
prsentant un risque lev (tablissements de sant, centres de
dtention) et des cas particuliers (rassemblements de masse,
plerinages, camps de rfugis). Il a t convenu que la priorit absolue
devait tre accorde aux coles et aux tablissements de sant sur la
base des avantages pour la sant et les autres domaines et que ces
sites constituent aussi actuellement
Photo : Banque mondiale
lhorizon 2030 :liminer la dfcation lair libre ; parvenir un accs
universel leau potable, lassainissement et lhygine de base pour les
mnages, les coles et les tablissements de sant ;
rduire de moiti le pourcentage de la population qui na pas accs,
la maison, une eau potable gre de manire sre et des services
dassainissement ; et
liminer progressivement les ingalits dans laccs ces
services.
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Pourcentage des mnages bnficiant deau et de savon dans une
installation de lavage des mains situe dans lespace de prparation
des aliments ou proximit.
2.4 Pourcentage dlves inscrits dans les coles primaires et
secondaires fournissant de leau potable de base, un assainissement
de base, des installations de lavage des mains leau et au savon et
des installations de gestion de lhygine menstruelle
Pourcentage dcoles primaires et secondaires disposant dune
source amliore dans leurs locaux ou proximit et de points deau
auxquels tous les utilisateurs peuvent accder pendant les heures de
classe.
Pourcentage dcoles primaires et secondaires disposant
dinstallations sanitaires de base spares pour les garons et les
filles dans leurs locaux ou proximit (au moins une toilette pour 25
filles, au moins une toilette pour le personnel scolaire fminin, au
moins une toilette et un urinoir pour 50 garons et au moins une
toilette pour le personnel scolaire masculin).
Pourcentage dcoles primaires et secondaires disposant dune
installation de lavage des mains leau et au savon dans leurs
installations sanitaires ou proximit.
Pourcentage dcoles primaires et secondaires disposant dune
installation de lavage des mains leau et au savon proximit des
espaces de prparation des aliments.
Pourcentage dcoles primaires et secondaires bnficiant
dinstallations sanitaires de base qui prservent lintimit des filles
; disposant deau, de savon et dun espace pour le lavage des mains,
des parties intimes et des vtements; et proposant des lieux rservs
au changement et llimination des protections utilises pour la
gestion des menstruations.
2.5 Pourcentage de bnficiaires utilisant des tablissements de
sant fournissant de leau potable de base, un assainissement de
base, des installations de lavage des mains leau et au savon et des
installations de gestion de lhygine menstruelle
Pourcentage dtablissements de sant disposant dune source amliore
dans leurs locaux et de points deau auxquels tous les utilisateurs
peuvent accder tout moment.
Pourcentage dtablissements de sant disposant dinstallations
sanitaires de base spares pour les hommes et les femmes dans leurs
locaux ou proximit (au moins une toilette pour 20 utilisateurs dans
les hpitaux, au moins quatre toilettes - une pour le personnel, une
pour les femmes, une pour les hommes et une pour les enfants - dans
les centres de soins ambulatoires).
Pourcentage des tablissements de sant disposant dune
installation de lavage des mains leau et au savon dans leurs
installations
Indicateurs dappui1. liminer la dfcation lair libre ;
INDICATEUR
1.1 Pourcentage de la population pratiquant la dfcation lair
libre
Pourcentage de la population pratiquant la dfcation lair
libre.
Pourcentage des mnages au sein desquels personne ne pratique la
dfcation lair libre.
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans dont les selles sont
limines de manire hyginique.
2. Parvenir un accs universel leau potable, lassainissement et
lhygine de base pour les mnages, les coles et les tablissements de
sant ;
INDICATEURS
2.1 Pourcentage de la population utilisant de leau potable
Pourcentage de la population utilisant une source
amliore permettant un temps de collecte total nexcdant pas 30
minutes pour un aller-retour, y compris les files dattente.
2.2 Pourcentage de la population utilisant un assainissement de
base
Pourcentage de la population utilisant une installation
sanitaire que se partagent cinq familles au maximum.
Pourcentage des mnages dont tous les membres utilisent
linstallation sanitaire (y compris les hommes et les femmes, les
garons et les filles, les personnes ges, les personnes handicapes)
en cas de besoin.
2.3 Pourcentage de la population bnficiant dinstallations de
base de lavage des mains leau et au savon la maison
Pourcentage des mnages bnficiant dune installation de lavage des
mains leau et au savon que tous les membres de la famille
utilisent
Pourcentage des mnages bnficiant deau et de savon dans une
installation de lavage des mains situe dans une installation
sanitaire ou proximit.
Le lavage des mains au savon constitue une priorit absolue dans
tous les contextes
Photo : Katherine Anderson/WSSCC
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2030202520202015
Favoriss
Dfavoriss
Anne
Cou
vertu
re (%
)
sanitaires ou proximit, dans les espaces de prparation des
aliments et dans les secteurs de soins.
Pourcentage dtablissements de sant bnficiant dinstallations
sanitaires de base qui prservent lintimit des femmes, disposant
deau, de savon et dun espace pour le lavage des mains, des parties
intimes et des vtements, et proposant des lieux rservs au
changement et llimination des protections utilises pour la gestion
des menstruations.
3. Rduire de moiti le pourcentage de la population qui na pas
accs, la maison, une eau potable gre de manire sre et des services
dassainissement ;
INDICATEURS
3.1 Pourcentage de la population utilisant un service deau
potable gr de manire sre
Pourcentage de la population utilisant une source amliore deau
potable dans ses locaux laquelle tous les membres du mnage peuvent
accder et qui dispose de suffisamment deau pour rpondre aux besoins
domestiques (non fonctionnelle 2 jours au cours des 2 dernires
semaines), qui rpond aux valeurs de rfrence de lOMS pour E. coli,
le fluorure et larsenic et qui est soumis un plan de gestion des
risques vrifi.
3.2 Pourcentage de la population utilisant un service
dassainissement gr de manire sre
Pourcentage de personnes qui (1) utilisent une installation
sanitaire adquate et (2) dont les excrments sont achemins de manire
sre vers un site dlimination / de traitement prvu cet effet ou
traits sur place avant dtre rutiliss ou rintgrs dans
lenvironnement.
4. liminer progressivement les ingalits dans laccs ces
services.
Les donnes seront ventiles en quatre catgories (populations
riches et pauvres, zones urbaines ou
rurales, bidonvilles et quartiers urbains formels,groupes
dfavoriss et population globale). En exploitant ces donnes
ventiles, il est possible de mesurer llimination progressive des
ingalits au moyen des tapes suivantes :
1. Dterminer le rythme de progression ncessaire pour les groupes
les plus aiss et les plus dmunis, afin datteindre chaque cible
lhorizon 2030 (voir la Figure 1 ci-dessus).
2. Comparer pour chaque cible le pourcentage de la population la
plus dmunie qui observe un certain type de comportement ou qui
utilise ou a accs certains services avec le pourcentage de la
population la plus aise afin de dterminer lcart en matire
dutilisation.
3. Si les progrs des groupes les plus dmunis et les plus aiss
suivent ou dpassent le rythme de progression fix et si lcart entre
les deux groupes de population se rduit en consquence, le pays est
considr comme tant sur la bonne voie . En mesurant le rythme de
progression pour les populations les plus dmunies et les plus aises
et en comparant ces donnes, il est possible dvaluer divers lments :
1) les progrs ncessaires pour atteindre la cible ; 2) la rduction
des ingalits ; et 3) le rythme de progression ncessaire pour
atteindre la cible. Ces trois conditions doivent tre runies pour
que lon puisse parler d limination progressive des ingalits . Cette
comparaison permettra aussi dindiquer si les ingalits
augmentent.
4. Un systme de feux tricolores peut tre utilis pour lvaluation
globale de llimination progressive des ingalits pour chaque cible,
en combinant les quatre comparaisons (quintile le plus pauvre par
rapport au plus riche, milieu rural par rapport au milieu urbain,
bidonvilles par rapport aux quartiers urbains formels et groupes
dfavoriss par rapport la population globale). La couleur verte
indiquerait que le pays est sur la bonne voie , orange indiquerait
que des progrs sont raliss mais quils restent insuffisants et rouge
indiquerait que le pays nest pas sur la bonne voie . Un indicateur
global de progression peut aussi tre mis au point de sorte que sur
les 4 groupes ventils, si 3 ou 4 groupes sont en bonne voie , le
classement global serait vert, si 2 le sont il serait orange et si
aucun ou un seul lest, il serait rouge.
Figure 1. Dtermine le rythme de progression ncessaire pour
rduire les ingalits
Rduction progressive des ingalits
Trois niveaux dvaluation sont essentiels : Progrs accomplis
pour atteindre la cible
Rythme de progression tel que dfini selon la cible pour chaque
groupe de population
Rduction des ingalits
Les groupes
dfavoriss doivent tre identifis
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sanitaires ou proximit ainsi que dans les espaces de prparation
et de consommation des aliments.
Service deau potable de base dans les tablissements de sant :
provenant dune source amliore (classification des OMD) qui est
situe dans les locaux et permet de fournir la quantit minimale deau
qui est ncessaire dans diverses situations dans le contexte des
soins de sant, tel que dfini par lOMS1. Des points deau potable
sont disponibles pour tous les utilisateurs, y compris les
personnes handicapes, tout au long du temps scolaire.
Service deau potable de base dans les tablissements de sant :
provenant dune source amliore (classification des OMD) qui est
situe dans les locaux et permet de fournir la quantit minimale deau
qui est ncessaire dans diverses situations dans le contexte des
soins de sant, tel que dfini par lOMS.1 Des points deau potable
sont disponibles pour tous les utilisateurs, y compris les
personnes handicapes, tout au long du temps scolaire.
Assainissement de base dans les coles et les installations de
sant : il sagit dinstallations permettant de prserver de manire
efficace les populations de tout contact avec les excrments humains
et de garantir que les excrments ne rintgrent pas lenvironnement
immdiat. Une installation sanitaire adquate dans une cole ou un
centre de sant :
est situe proximit de lcole ou du centre de sant ;
est disponible pour tous les utilisateurs, y compris les
adultes, les enfants, les personnes ges et les personnes atteintes
dun handicap physique ;
dispose dinstallations spares pour les hommes et les femmes
(pour les garons et les filles dans les coles) ainsi que pour les
adultes et les enfants ;
est quipe de stations de lavage des mains disposant deau et de
savon, situes dans linstallation sanitaire ou proximit ;
DfinitionsEau potable : il est considr que les mnages disposent
dun service deau potable de lorsquils utilisent de leau provenant
dune source amliore permettant un temps de collecte total nexcdant
pas 30 minutes pour un aller-retour, y compris les files
dattente.
Assainissement de base : les installations sanitaires de base
permettent de prserver de manire efficace les populations de tout
contact avec les excrments humains et de garantir que les excrments
ne rintgrent pas lenvironnement immdiat du mnage. Chacun des types
dinstallations sanitaires suivants est considr comme permettant
dassurer un assainissement de base pour le suivi des progrs par
rapport aux cibles en matire dassainissement au sein des mnages, si
5 familles ou 30 personnes, en retenant le chiffre le moins lev,
partagent linstallation et si les utilisateurs se connaissent :
Une latrine fosse dote dune superstructure et dune plateforme ou
dune dalle construite avec des matriaux durables. Divers types de
latrines peuvent relever de cette catgorie, notamment les latrines
compost et les latrines fosse avec ventilation amliore (LFVA).
Une toilette chasse raccorde une fosse septique ou un gout (de
petit diamtre ou conventionnel).
Laccs des mnages des installations sanitaires de base nest pas
suffisant en soi pour grer les excrments de manire sre. Les
installations mentionnes ci-dessus sont considres comme tant gres
de manire sre lorsque les excrments sont transports vers un site
dlimination / de traitement ou traits sur place avant dtre rutiliss
ou rintgrs dans lenvironnement.
Installations de lavage des mains de base : il sagit
dinstallations de lavage des mains leau et au savon qui sont
disponibles dans les installations
1. Les normes essentielles en matire de sant environnementale de
lOMS recommandent les quantits minimales suivantes deau par
personne dans chaque type de structure : Patients externes : 5
l/consultation ; Patients hospitaliss : 40 60 l/patient/jour ;
Salle dopration ou maternit : 100 l/intervention ; Centre
dalimentation complmentaire ou sche : 0,5 - 5 l/consultation (en
fonction du dlai dattente) ; Centre dalimentation complmentaire
liquide : 15 l/consultation ; Centre dalimentation thrapeutique
pour patients hospitaliss : 30 l/patient/jour ; Centre de
traitement du cholra : 60 l/patient/jour ; Centre disolement pour
les maladies respiratoires aigus svres : 100 l/patient/jour ;
Centre disolement pour les fivres hmorragiques virales : 300 400
l/patient/jour. Adams J et al., ds. Normes essentielles en matire
de sant environnementale dans les structures de soins. Genve.
Organisation mondiale de la sant, 2008.
Les coles et les tablissements de sant doivent avoir la priorit
absolue
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suffisante pour rpondre aux besoins domestiques et ne prsentant
aucun risque majeur pour la sant. Cela implique un systme qui
fournit de leau au mnage ou sur la parcelle et qui comprend des
mesures de prvention des risques consistant vrifier la qualit de
leau en surveillant sa conformit. Lindicateur propos pour la
surveillance globale de laccs des services deau potable grs de
manire sre est la suivante : utilisation dune source deau dans le
mnage ou sur la parcelle qui dispose de suffisamment deau pour
rpondre aux besoins domestiques, conformment aux valeurs de rfrence
de lOMS pour E. coli, le fluorure et larsenic, et qui est soumise
un plan de gestion des risques vrifi.
Une source deau amliore (eau courante, point deau ou fontaine
publique, puits tubulaire ou forage, puits protg, source protge,
eau de pluie) peut tre gre de manire sre. Les sources non amliores
(puits non protgs, source non protge, eau de surface) ne sont pas,
par dfinition, gres de manire sre. Leau livre (par exemple, par
camion, par charrette, en sachets ou en bouteilles) peut en
principe tre gre de manire sre. Mais sil sagit de la principale
source deau potable, dautres sources deau amliores doivent tre
disponibles au niveau du mnage ou de la parcelle pour les autres
usages domestiques (nettoyage, bain).
Services dassainissement grs de manire sre : les services
dassainissement grs de manire sre comprennent lutilisation rgulire
dune installation sanitaire de base au niveau du mnage, ainsi que
la gestion sre des boues fcales au niveau du mnage, du quartier, de
la
dispose dinstallations de base de gestion des menstruations dans
les installations sanitaires frquentes par les femmes et les filles
en ge davoir leurs rgles ;
dans les coles, fournit au moins une toilette pour 25 filles et
au moins une toilette par membre du personnel scolaire fminin, au
moins une toilette et un urinoir (ou un urinoir mural de 50 cm)
pour 50 garons et au moins une toilette par membre du personnel
scolaire masculin ;
dans les hpitaux, fournit au moins une toilette pour 20
utilisateurs ;
dans les centres de soins ambulatoires, fournit au moins quatre
toilettes une pour le personnel, une pour les femmes, une pour les
hommes et une pour les enfants.
Installations de base pour le lavage des mains dans les coles et
les installations de sant : Installations de lavage des mains leau
et au savon, disponible dans les installations sanitaires ou
proximit, dans les espaces de prparation et de consommation des
aliments et dans les units de soins aux patients.
Installations de base pour la gestion de lhygine menstruelle
dans les coles et les centres de sant : Installations sanitaires de
base qui prservent lintimit des femmes, qui disposent deau, de
savon et dun espace pour le lavage des mains, des parties intimes
et des vtements, et qui proposent des lieux rservs au changement et
llimination des protections utilises pour la gestion des
menstruations.
Services deau potable grs de manire sre : les services deau
potable grs de manire sre fournissent de faon fiable de leau en
quantit
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des informations sur les types dinstallations sanitaires quils
utilisent et sur les traitements et la rutilisation des excrments.
Dans les communauts o les excrments sont transports lcart des
mnages, les informations sont demandes aux prestataires de services
et / ou aux organismes de rglementation concernant le transport, le
traitement et lvacuation des dchets dans lenvironnement .2
Dfcation lair libre : dfcation qui implique que les excrments
des adultes ou des enfants sont dposs (directement ou aprs avoir t
recouverts dune couche de terre) dans la brousse, un champ, une
plage ou tout autre espace ouvert, sont dverss dans une rigole
dvacuation, une rivire, la mer ou un autre plan deau, ou sont
envelopps dans un matriau temporaire avant dtre jets.
Eau potable : eau utilise, ou destine une utilisation, par
lhomme pour boire, cuisiner, prparer des aliments, assurer lhygine
personnelle et raliser dautres usages domestiques essentiels.
Assainissement : fourniture dinstallations et de services
destins grer et liminer de manire sre lurine et les matires fcales
de lhomme.3
Excrments : matires fcales et urine de lhomme.
Hygine : conditions et pratiques qui contribuent la prservation
de la sant et permettent dviter la propagation de maladies.4
Installation de lavage des mains : il sagit dun dispositif
visant contenir, transporter et rguler le dbit deau pour faciliter
le lavage des mains. Il peut tre fixe ou mobile.
Gestion de lhygine menstruelle : plusieurs lments sont jugs
essentiels la gestion de lhygine menstruelle. Le premier est que
les femmes et les adolescentes utilisent des matriaux propres pour
absorber ou recueillir le sang des menstruations et quelles peuvent
les changer en toute intimit aussi souvent que ncessaire pendant la
dure de leur cycle menstruel. Cela implique galement lutilisation
de leau et du savon pour le lavage du corps, selon les besoins, et
davoir accs des installations sres et pratiques pour liminer les
matriaux utiliss pour la gestion des menstruations.
En outre, les femmes et les filles doivent avoir accs des
informations de base sur le cycle menstruel et la faon de le grer
avec dignit, sans inconfort ou sans crainte.
communaut et de la ville par la vidange adquate des boues des
fosses des latrines ou des fosses septiques, le transport des boues
vers un site dlimination / de traitement prvu cet effet et / ou la
rutilisation des excrments en fonction des besoins du contexte
local. Le pourcentage de la population disposant de services
dassainissement grs de manire sre correspond la part des mnages qui
utilisent un service dassainissement de base dont les excrments
:
sont achemins au moyen dun rseau dgout vers un endroit prvu cet
effet (par exemple, une installation de traitement) ;
sont recueillis de manire hyginique dans les fosses septiques ou
les fosses des latrines laide dun camion de vidange (ou un
quipement similaire qui limite le contact avec lhomme) et
transports vers un endroit prvu cet effet (par exemple, une
installation de traitement ou un site de collecte des dchets
solides) ; ou
sont stocks sur place (par exemple, dans une fosse de latrines
tanche) jusqu ce quils puissent tre manipuls et rutiliss en toute
scurit (par exemple, comme intrant dans lagriculture).
La proposition dindicateur pour la surveillance globale de laccs
des services dassainissement grs de manire sre est la suivante : le
pourcentage des personnes qui (1) utilisent une installation
dassainissement de base et (2) dont les excrments sont transports
de manire sre vers un site dlimination / de traitement prvu cet
effet ou traits sur place avant dtre rutiliss ou rintgrs dans
lenvironnement. La surveillance globale de laccs des services
dassainissement grs de manire sre doit intervenir aussi bien au
niveau des mnages que de la communaut. Les mnages peuvent
fournir
2. La cible visant grer de manire sre les excrments humains
complte les cibles environnementales proposes pour rduire les eaux
uses domestiques, industrielles et agricoles non traites, pour
augmenter la rutilisation des eaux uses et pour rduire la pollution
par les nutriments. A Post-2015 Global Goal for Water: Synthesis of
key findings and recommendations from UN-Water. UN-Water. 20143.
Assainissement. Organisation mondiale de la sant
(http://www.who.int/topics/sanitation/fr/ accs en mars 2014).4.
Hygine. Organisation mondiale de la sant
(http://wwhttp://www.who.int/topics/hygiene/fr/ accs en mars
2014).
Photo : Katherine Anderson/WSSCC
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CIBLES ET INDICATEURS WASH POUR LAPRS-2015 : RECOMMANDATIONS
MANANT DE CONSULTATIONS INTERNATIONALESRECOMMANDATIONS GLOBALES -
MISE JOUR AVRIL 2014
POUR OBTENIR PLUS DINFORMATIONS, VEUILLEZ CONTACTER :
[email protected]
Installations de gestion de lhygine menstruelle : elles
prservent lintimit, elles disposent deau, de savon et dun espace
pour le lavage des mains, des parties intimes et des vtements, et
elles proposent des lieux rservs au changement et llimination des
protections utilises pour la gestion des menstruations.
coles : coles primaires et secondaires, internats et externats,
coles en milieu rural et urbain et coles publiques et prives5,
garderies, crches et coles maternelles.
Installations de sant : tous les lieux que lOMS dfinit comme
tant des centres de sant : hpitaux, cliniques, dispensaires,
cliniques dentaires, cabinets de mdecins gnralistes et soins
domicile.6
Groupes dfavoriss : les disparits les plus courantes existent
entre les populations riches et pauvres, entre les contextes
urbains et ruraux et entre les quartiers urbains formels et les
bidonvilles. Dautres groupes dfavoriss existent dans des contextes
spcifiques et doivent tre identifis dans le cadre dun processus
participatif national en tenant compte des motifs de discrimination
illicites lis un groupe : notamment en fonction du sexe, de
lappartenance ethnique, de la race, de la couleur, de la religion,
de la caste et de lorigine nationale ou sociale. Ce processus doit
tre inclusif et garantir la participation active, libre et
significative de tous les groupes de population concerns, en
particulier celle des groupes dfavoriss. Il doit impliquer les
institutions nationales de protection des droits de lhomme, la
socit civile et les organisations communautaires, les organisations
de protection des droits de lhomme et le monde universitaire.
limination progressive des ingalits : rduction systmatique et,
en dfinitive, limination des ingalits entre diffrents groupes de
population
5.Adams J et al., ds. Normes relatives leau, lassainissement et
lhygine en milieu scolaire dans les environnements pauvres en
ressources. Genve. Organisation mondiale de la sant, 2009.6. Adams
J et al., ds. Normes essentielles en matire de sant
environnementale dans les structures de soins. Genve. Organisation
mondiale de la sant, 2008.
Photo : Katherine Anderson/WSSCC
mesure quils progressent vers la ralisation de la cible spcifie.
Pour pouvoir parler dlimination progressive , les conditions
suivantes doivent tre runies simultanment : (1) il doit y avoir une
rduction de lcart entre les taux de couverture au sein des groupes
concerns ; (2) le rythme de progression de chaque groupe doit
atteindre ou dpasser le rythme de progression ncessaire pour que ce
groupe atteigne la cible dans le dlai indiqu ; et (3) la rduction
de lingalit ne doit pas tre attribuable une rduction du taux de
couverture pour lun des groupes. Les progrs raliss doivent tre
valus en fonction du quintile de richesse des populations les plus
riches par rapport celui des plus pauvres, du milieu rural par
rapport au milieu urbain, des bidonvilles par rapport aux quartiers
urbains formels et des groupes dfavoriss
Dfinition des OMD dune source deau potable amliore : il sagit
dune source ou dun point dapprovisionnement qui, par la nature de
sa construction ou par une intervention active, est protg de la
pollution extrieure, en particulier de la contamination par les
matires fcales.Il peut sagir dun approvisionnement en eau potable
courante dans des locaux, dun point deau ou dune fontaine publique,
dun puits tubulaire ou dun forage, dun puits protg, dune source
protge ou deau de pluie.
Dfinition des OMD dune installation sanitaire amliore : une
installation sanitaire amliore permet de prserver de manire
hyginique les populations de tout contact avec les excrments
humains. Il peut sagir de toilettes chasse manuelle ou chasse
conventionnelle raccordes un rseau dgout, dune fosse septique ou
dune latrine, de latrines fosse avec ventilation amliore (LFVA),
dune latrine fosse avec dalle ou de toilettes compost.
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Photo : Banque mondiale
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Les consultations internationales ont t organises par le
Programme commun OMS/UNICEF de surveillance de leau et de
lassainissement.
Gillings School of Global Public Health, University of North
Carolina at Chapel Hill, USA
GIZ, Burkina Faso GIZ, Kenya GIZ/SUSANA, Germany ICF
International ICF International, USA Institute of Nutrition
Research; US Navy
Medical
Inter-American Development Bank (AIDB), USA
International Water Association (IWA), The Netherlands
Japan International Cooperation Agency (JICA), Japan
LSHTM/SHARE Consortium, UK Mailman School of Public Health,
Columbia University
Mel & Enid Zuckerman College of Public Health,
Ministry of Drinking Water and Sanitation, India
Ministry of Foreign Affairs, Finland Ministry of Foreign
Affairs, The
Netherlands
Ministry of Public Health and Sanitation, Kenya
Ministry of Water and Sanitation, Madagascar
Ministry of Water and Sanitation, Mozambique
Ministry of Water Resources, Works & Housing, Ghana
National Statistical Office, Paraguay Netherlands Water
Partnership, The
Netherlands
Oxford University/London School of Hygiene and Tropical
Medicine, UK
Plan International, USA Research Unit, Peru Rural Water Supply
Department, Uganda Rural Water Supply Network, Switzerland
Sanitation and Water for All School of Law, New York University
Spanish Agency of International
Cooperation for Development (AECID), Spain
Stanford University, USA Stockholm International Water
Institute,
Sweden
U.S. Department of State UN Habitat, Kenya UN- Water Unilever,
UK United Nations Development
Programme, USA
United Nations Secretary Generals Advisory Board on Water and
Sanitation (UNSGAB), Canada
University of Arizona University of Leeds, UK USAID/WASHplus
Project Water and Sanitation for Africa, Burkina
Faso
Water and Sanitation Regulatory Council, Mozambique
Water For People, USA Water Institute, University of North
Carolina, USA
Water.Org World Bank WEDC, Loughborough University, UK
Dautres groupes ont particip la consultation :
African Development Bank, Tunisia African Ministers Council on
Water
(AMCOW)
Aga Khan University Aguaconsult, UK Amnesty International, UK
Asian Development Bank Association of Sanitary and
Environmental Engineering, Brazil
Bamako University, Mali Bill and Melinda Gates Foundation Center
for Economic and Social Rights,
USA
Centre for Food Safety, University of Georgia
Centres for Disease Control, USA CEPT University, India
Department for International
Development (DFID), UK
Dept. of Social and Preventive Medicine, University of
Buffalo
Durban Water/eThekwini Municipality, South Africa
EAWAG, Switzerland FANTA III Project, FHI 360, USA Federal
Ministry for Economic
Cooperation and Development, Germany
French Development Agency, France German Institute for Human
Rights German Institute of Human Rights,
Germany
Ghana Bureau of Statistics, Ghana
Les organisations suivantes ont dirig les groupes de travail
: