Université Charles de Gaulle Lille III UFR des Langues étrangères appliquées Master 2 Projets touristiques : promotion des territoires et développement international Année 2013-2014 Le conflit Turco-Chypriote Géopolitique, sociétés, comportements ÉTUDIANTE: Indré MICKUTÉ SUPERVISEUR: Fouad NOHRA
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Université Charles de Gaulle Lille III
UFR des Langues étrangères appliquées
Master 2 Projets touristiques : promotion des territoires et développement international
Année 2013-2014
Le conflit Turco-Chypriote
Géopolitique, sociétés, comportements
ÉTUDIANTE: Indré MICKUTÉ
SUPERVISEUR: Fouad NOHRA
Sommaire
INTRODUCTION 3
1 CONTEXTE GEOPOLITIQUE INTERNATIONAL 41.1 DEMOGRAPHIE 41.2 ÉCONOMIE 41.3 RAPPORT DES FORCES POLITIQUES 51.4 RAPPORT DES FORCES MILITAIRES 6
2 CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS 6
3 CONTEXTE INSTITUTIONNEL 113.1 LES ACTEURS POLITIQUES 113.1.1 LES ACTEURS DIRECTS 113.1.2 LES ACTEURS INDIRECTS 12
4 LES RELATIONS CAUSALES 13
CONCLUSION 15
SOURCES 16
3
IntroductionLe choix d’analyser le sujet du conflit Turco-Chypriote a été fait car j’avais la
possibilité de vivre au Chypre en tant qu’une étudiante d’échange pendant 6 mois. J’ai pu
voir la ce conflit de proche. L’analyse au niveau géopolitique me permettra d’approfondir
mes connaissances sur ce pays et répondre aux plusieurs questions que je me suis posé en
habitant sur cette île.
L’objet de cette étude – le conflit turco-chypriote qui s’est passé il y a une vingtaine
d’années sur l’île de Chypre. Les conséquences de conflit sont toujours visibles dans ce
pays et sont présents dans la vie quotidienne de toutes les deux côtés de Chypre
d’aujourd’hui. Ce travail va analyser les détails de conflit, son déroulement, ces acteurs et
les relations entre eux.
Le conflit chypriote mondialement connu comme « Question Chypriote »
représente le conflit qui entoure les axes différents: territorial, politique (sur le partage de
souveraineté), identitaire, régional et européen. . C’est un conflit qui n’est pas toujours
résolu est dure un moitié de siècle, donne à Chypre un image d’un île de discorde.
La partie Nord de l’île de Chypre était occupée par les turques en 1974. Les conflits
parmi les grecques chypriotes et turques chypriotes était présents sur ces terres depuis
1960, la date où le Chypre a obtenu la liberté de Royaume Uni. En 1963, après un combat
habituel, la capitale de pays était divisée en deux parties. Elle reste toujours divisée
jusqu’aujourd’hui.
La question principale qui se pose concernant le conflit Turco-Chypriote est la
suivante: qui est-ce-qu’a provoqué le lancement de ce conflit?
Le Chypre est le dernier pays dont la capitale était divisée en deux.
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1. Contexte géopolitique international L’île de Chypre est un véritable enjeu géopolitique. Malgré sa situation
géographique très proche au bassin de la mer Méditerranée, le pourcentage des habitants
dans l’île reste majoritairement grecque et la met en place en Europe.
La situation géopolitique dans le pays est assez déstabilisée, issue par l’existence des
deux républiques : de la République de Chypre au Sud (qui est reconnue par la
communauté internationale) et République turque de Chypre de Nord (qui est reconnu
seulement par la Turquie même).
La situation de l’île de Chypre reste fortement absurde: République de Chypre, en
étant un état membre de l’Union Européenne, est partiellement occupée par un pays
membre associé de l’UE, La Turquie. La présence des militaires de l’ONU qui sont censés
de maintenir la paix dans le pays, montre que Chypre est un élément important de
stabilisation de cette partie de la région méditerranéenne.
1.1 Démographie La majorité de la population d’île de Chypre font les grecques (82%), pourtant que
les turques font la minorité (18%). En 1960 les turcs, habitants dans le côté chypriote l’ont
quitté, également la même chose s’est passé avec les grecques habitants dans la partie
turque.
Selon les données de recensement de 2011 de la République de Chypre, en cette
année-ci dans le pays il y avait 840,407 habitants, dont les 667,398 était les chypriotes,
170,383 les non-chypriotes et 2,626 des habitants non déterminés. Parmi des minorités
étrangères habitants dans la République de Chypre, la majorité font les grecques (29,321),
puis les anglais (24,046) et les roumains (23,706).
1.2 Économie L’économie de Chypre est une économie transparente et libre, basée principalement
sur le secteur de service. Le développement économique de Chypre était suivi par
l’adhésion à l’Union Européenne qui a eu lieu le 1er mai 2004. Depuis plusieurs années, le
taux de croissance du PIB reste stagnant, avec une croissance de 0,5% en 2011 et une
année 2012 qui s'est soldée par un recul du PIB de l'ordre de -1,2%.
Les habitants de Chypre sont considérés comme un des peuples les plus prospères
dans la région méditerranéenne avec un PNB par habitant de 27,900 USD en 2012 (contre
29.450 en 2011), malgré la crise grecque qui a affecté profondément le pays depuis 2011 et
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a apporté les freins qui avaient l’influence de développement du pays en 2012. Les agences
de notation ont dégradé la note de Chypre et le pays n'a plus d’accès depuis 2011 aux
marchés financiers et elle n’a plus de possibilité d’assurer son refinancement. Le puissant
secteur bancaire est fortement exposé au risque grec. D'une manière générale, Chypre reste
hautement dépendante de l'état d’économique de ses pays voisins. Son taux de chômage,
longtemps inférieur à 5%, est passé à 7,8% en 2011 et à 9,5% en 2012.
Afin de réduire son déficit budgétaire (7% du PIB selon le FMI), le gouvernement
s'est lancé depuis 2011 dans une politique de rigueur, en augmentant la TVA et
réorganisant les prestations sociales.
Une nouvelle opportunité pour la République de Chypre c’est la privatisation qui
peut même devenir un sauvetage financier en envisageant les augmentations des
procédures de privatisation qui vont être effectuées en 2016 et vont contenir environ de 1
milliard d’euros. Un des premiers qui vont être privatisés sera probablement la compagnie
nationale aérienne « Cyprus Airlines ». Les négociations se passent actuellement avec
« Middle East Airlines » qui montrent un grand intérêt d’acheter les actifs de compagnie
chypriote.
1.3 Rapport des forces politiques Le président actuel de Chypre est Nicos Anastasiades, élu pendant les élections
présidentielles qui se déroulait du 17 au 24 Février 2013 avec 57,48 % des voix. Son
opposant Stavros Malas, soutenu par le parti communiste, a obtenu 42,52% des voix.
Anastasiades a hérité une situation délicate après les difficultés apparues sous la
présidence de son prédécesseur Demetris Christofias
Ceci sont les suivants : l’explosion à l’été 2011 de munitions iraniennes placées sous
séquestre à Chypre, et surtout extension à Chypre de la crise grecque, en raison de le forte
exposition des banques chypriote à la dette grecque (40% de leurs engagements
extérieurs), ainsi que le déficit des comptes publics, qui a contraint Chypre à solliciter en
juin 2012 l’aide de l’UE et accepter en contrepartie un renforcement en 2013 de la politique
de rigueur engagée depuis deux ans, sur fond de récession dans l’île (adoption de budgets
d’austérité en 2012 puis à nouveau en 2013).
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1.4 Rapport des forces militaires L’île de Chypre est largement militarisée, plusieurs forces militaires sont présentes.
La sécurité de République turque de Chypre du Nord est assurée par 30,000 éléments des
forces militaires turques et les soldats chypriotes
turcs. Pourtant, la République de Chypre
dispose une garde nationale grecque avec 10,000
des soldats. Depuis la fondation de République de
Chypre, dans les bases britanniques (Akrotiri et
Dhekelia) stationnent autour de 4000 des soldats et
officiers accompagnés par 6000 des civils
britanniques. La force du maintien de paix des
nations unies (UNFICYP) surveille la zone du tampon entre les deux pays en conflit,
autrement appelé « no mans land ». Dans l’image à gauche nous pouvons observer la
répartition de territoire parmi les deux républiques, les deux bases britanniques Akrotiri et
Dhekelia (marquées en vert) et la zone tampon ou la ligne verte (sur cette image-ci
marquée en bleu clair).
2. Chronologie des événements Chypre est un pays qui a vécu une histoire pertinente. La description explicite des
événements les plus importants dans l’histoire de Chypre qui amène jusqu’à le conflit
chypriote, durant un mi- siècle, sera présentée ci-dessous :
Date Événement
1571 Chypre passe sous la domination Ottomane, qui dure pendant 30
siècles et qui résulte à l’installation de communauté des Turcs
musulmans d’Anatolie.
1878 L’île est occupée par les Britanniques qui ont la stratégie de
contrôler la route des indes alors qu’ils viennent d’ouvrir le canal
de Suez.
1931 L’occupation Britannique est contestée par la population grecque
orthodoxe qui demande de l’Enosis (union avec la Grèce),
pourtant la communauté des chypriotes turcs s'y oppose, prônant
la partition de l'île, Taksim.
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Date Événement
février 1959 Formalisation des accords de Zurich et de Londres concernant
l’indépendance de l’île de Chypre en échange de l’installation
définitive des bases britanniques.
16 août 1960 Proclamation de l'indépendance de la "République de Chypre". Le
président de nouvel état devient un archi évêque Makarios, qui est
d’origine grecque. Le vice-président de pays devient un turc, Fazil
Küçük. La République de Chypre obtient sa reconnaissance à
l’échelle internationale. Au moment de la proclamation de
l’indépendance, Chypre est composée de 500 000 chypriotes grecs
et de 120 000 chypriotes turcs.
30 novembre
1963
Suite à des propositions de modifications constitutionnelles du
président Makarios, qui sont perçues par la communauté turque
comme visant à abolir les règles essentielles du partage
communautaire du pouvoir et à restreindre les droits de la
minorité turque, des violences intercommunautaires se
déclenchent. Au mois de décembre, les affrontements font plus de
130 morts.
15 juillet 1974 Cette date est le point où la tragédie chypriote est arrivée à son
paradoxisme. Les colonels grecs, qui ont déjà tenté par deux fois
d'assassiner Mgr Makarios, renversent le président chypriote, qui
parvient cependant à quitter l'île. Proclamement de l'Enosis
(l’union à la Grèce) et un rattachement éventuel de Chypre au
continent. L’invasion des chypriotes tucs fait 200 morts chypriotes
grecs.
La majorité des chypriotes grecs ont supporté l’Enosis en le voyant
les amener vers le but final – union avec la Grèce.
1er novembre 1974 L’Assemblée générale de L’ONU vote pour l’enfoncement de
l’UNFICYP pour contrôler « la ligne verte » qui coupe l’île et la
capitale Nicosie (Lefkosia) en deux parties distinctes.
15 novembre 1983 La République turque de Chypre de nord (RTCN) est proclamé,
pourtant pas reconnu à l’échelle mondiale, unique pays qui la
reconnaisse, c’est la Turquie.
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Date Événement
juillet 1990 Le gouvernement de la République de Chypre demande son
adhésion à la Communauté Européenne.
10 avril 1992 Le Conseil de Sécurité de l'ONU approuve à l'unanimité une
résolution appelant les dirigeants grecs et turcs à mettre fin au
conflit chypriote.
30 juin 1993 Le Chypre signe un accord de défense commune avec la Grèce.
21 mars 1996 un accord concernant la coopération militaire a été signée entre la
Russie et la République de Chypre.
11 novembre
2002
Le secrétaire général de L’ONU Kofi Annan propose un plan
fédéral bicommunautaire, censé à réunir le Chypre en un seul pays
sous un gouvernement fédéral, composé des deux états égaux.
24 avril 2004 Référendum sur la réunification de l’île de Chypre. Les Chypriotes
grecs rejettent le plan Annan avec 75% des votes contre, pourtant
les Chypriotes turcs votent pour le plan bicommunautaire avec
65% de « oui ».
23 juin 2000 Les pourparlers intercommunautaires sur nouvelle période
diplomatique de Chypre commencent.
avril 2003 Ouverture des points des passages sur la zone tampon pour aller
aux empois, etc. Les Chypriotes de chacune des deux côtés de l’île
peuvent se rendre dans l’autre côté pour la durée d’une journée.
Cette ouverture a permis pour ces deux peuples de l’île de
renouveler relations entre les deux pays et créer les nœuds
sociales, économiques et politiques.
mai 2004 Le secrétaire général de l'ONU Annan a proposé un référendum
qui été rejeté par les Chypriotes grecs, pourtant les Chypriotes
turcs le plébiscitaient. La partition de Chypre a donc été
maintenue et, le 1er mai 2004, c'est la seule partie sud de l'île qui
intégré l'Union Européenne.
1er mai 2004 République de Chypre entre à l’Union Européenne, le droit
communautaire ne s’applique pas à la partie nord de Chypre, car la
partition de l’île reste maintenue.
1er janvier 2008 La République de Chypre est intégré à la zone d’euro.
26 février 2008 Le nouveau président de la République de Chypre (élu le 24
9
Date Événement
Février), annonce son intention à relancer les discussions avec les
Chypriotes turcs.
3 avril 2008 Un nouveau point de passage dans la rue Ledra, traversant
Nicosie, divisée en deux parties, est ouvert, 35 ans après sa
fermeture, donnant lieu à des scènes de liesses populaires.
1er juillet 2008 Lors d'une réunion préparatoire, Demetris Christofias et Mehmet
Ali Talat acceptent le principe d'une « fédération bi-communale et
bizonale basée sur l'égalité politique ». Cette fédération
comprendrait un gouvernement fédéral ayant la personnalité
morale à l'international et deux Etats fédérés grec et turc
totalement égalitaires.
3 septembre
2008
Le président chypriote Demetris Christofias et le leader de
République turque de Chypre de Nord Mehmet Ali Talat ouvrent
les pourparlers directs dans la zone tampon de Nicosie placée sous
le contrôle de l'ONU. Les discussions directes sur réunification
sont également relancées après quatre ans d’impasse. Malgré des
rencontres régulières, des deux leaders (M. Talat était remplacé
par son successeur Dervis Eroglu) la situation n’avance pas vers la
résolution.
13 octobre 2008 Les dirigeants chypriotes grecs et turcs décident d'annuler leurs
exercices militaires annuels en signe de bonne volonté,
parallèlement à la poursuite des négociations.
février 2010
Rencontre entre le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, le
président de la République de Chypre, Dimitris Christofias et le
responsable chypriote turc Mehmet Ali Talat, à Nicosie.
18 avril 2010 Election "présidentielle" dans la partie turque de Chypre. Le
nationaliste Devis Eroglu l'emporte sur le "président" sortant
Mehmet Ali Talat. Le nouveau "président" connu comme un
tenant d'une ligne dure dans le dossier chypriote s'engage
néanmoins à faire avancer les négociations pour la réunification de
Chypre.
26 mai 2010 Reprise des négociations entre les dirigeants des deux
communautés.
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Date Événement
Janvier 2012 Le ministre de la défense chypriote Iliadis et un ministre israélien
équivalent, Ehud Barak ont signé deux accords de coopération: le
premier s’agit le domaine de la défense, le deuxième, les échanges
d'informations classifiées.
1er juillet 2012 La République de Chypre prend pour six mois la présidence
tournante de l'Union Européenne. Les Chypriotes-turcs
suspendent les négociations, déjà au ralenti. Les Chypriotes-grecs,
menacés par une crise financière, repoussent ensuite leur reprise.
30 mai 2013 Le président de République de Chypre, Nicos Anastasiades (qui
était élu en février) et M. Eroglu se retrouvent pour un dîner
organisé par l'ONU. Dans les mois suivants, les deux parties ont
des grandes difficultés à s'entendre sur une feuille de route pour
les négociations.
11 février 2014 Après un accord sur la feuille de route, les deux leaders, M.
Anastasiades et M. Eroglu relancent les négociations concernant la
zone sous contrôle des soldats de l’ONU.
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3. Contexte institutionnel
3.1 Les acteurs politiques
3.1.1 Les acteurs directs
Ce qui concerne les acteurs directs de conflit chypriote entre les grecs et les
turcs, un des acteurs le plus importants est tout d’abord la République de
Chypre qui a refusée d’accepter l’unification de pays avec le Chypre du
Nord, suite à proposition de référendum de l’ONU et a évoquée le droit de veto.
Participation des autres pays dans ce contexte institutionnel international est
également présente, surtout il s’agit des différents acteurs méditerranéens et
organisations mondiales.
L’Israël fait partie parmi de ces acteurs en coopérant pour
l’exploitation des ressources et protection.
La Grèce y participe en défendant de la partie sud de terre Chypriote. Son
raisonnement serait probablement et le plus évidemment, la pression
contre la Turquie, dans le même temps tenant sa pression sur l’État chypriote, malgré le
fait qu’elle est plus autoritaire vers le Chypre. La Grèce, en étant un des membres de l’UE,
utilise sa position comme une arme contre la Turquie et surtout son droit au veto
concernant les aides financières européennes destinés à la Turquie. La Grèce a utilisé ses
pressions diplomatiques à l’UE pour la question de l’adhésion de Chypre dans la zone
européenne en menaçant de faire le blocage aux autres pays candidats en 2004, si le
Chypre n’était pas intégré.
Les opposants de ce conflit géopolitique sont la République turque de
Chypre du Nord (qui, contrairement à République de Chypre, a accepté
l’unification des deux parties auprès le référendum de l’ONU) et la
Turquie qui défend la partie nord de l’île de Chypre et est également
unique pays qui a reconnu la RTCN et qui refuse l’exploitation des
ressources de l’île.
Elle a une grande influence dans la vie politique, économique et sociale de République
turque de Chypre du Nord. C’est la Turquie qui a commencé son intervention militaire à
Chypre en 1974 et est le pays qui a causé l’apparition de « Question chypriote ».
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3.1.2 Les acteurs indirects
L’existence des acteurs indirects dans ce conflit n’est pas négligeable.
L’ONU, en étant un acteur indirect, mais pourtant dans le même temps un
acteur actif, à proposé le plan Annan (nommé auprès ancien président de
l’ONU Kofi Annan) qui a donné des espoirs d’unification des deux pays et entrance à
l’Union Européenne comme un pays – République chypriote unie. Malheureusement ce
plan était refusé et n’as pas apporté le paix, si attendu dans cette île de Méditerranée.
L’ONU était ainsi l’initiateur de l’installation de la « Ligne Verte », démarcation de 180
kilomètres, séparant les deux parties de l’île qui est occupé par une force de paix des
Nations unies (UNFICYP).
Le deuxième acteur – l’Union Européenne a accepté la candidature
de Chypre et l’annoncé comme un état membre en 2004 avec les autres
neuf nouveau états membres (République Chèque, Estonie, Hongrie,
Lettonie, Lituanie, Malta, Pologne, Slovaquie et Slovénie) en refusant la candidature de
Turquie. La communication entre la Turquie et L’UE est très dense depuis 1987 où la
Turquie a fait sa demande officielle pour être un membre de Communauté européenne. En
décembre 1997 l’Union Européenne a rejeté la Turquie de la liste des pays
candidats à l’UE.
La Russie - droit de veto lors du vote du « Plan Annan », proposé par
l’ONU au conseil des sécurité des Nations Unies. La raison de veto de Russie – raisons
religieuses. Sachant que la Russie est un pays orthodoxe, comme la République de Chypre,
ils sont soutenu bien évidemment le pays « frère » de religion et pas la RTCN. La Russie à
ainsi l’intérêt économique et militaire sur l’île. Il s’agit des renforcements
des liens entre Moscou et Nicosie (contre la Turquie).
Les États Unis est aussi considéré comme un des acteurs indirects et qui
sont les alliés de la Turquie, et qui a effectuée une pression exercée sur l’Union
Européenne.
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4. Les relations causales Chaque des acteurs a ses raisons de participation dans ce conflit. Il existe bien sûr
des raisons qui sont sous-jacents et moins affichées.
La République de Chypre a l’intérêt de disparation de conflit avec la raison de le
résoudre. Pourtant son intention de freiner le conflit serait probablement l’unification avec
la Grèce et la perte d’une partie de territoire chypriote.
L’Israël voit Chypre comme un partenaire régional important, ils considèrent le
pays chypriote comme étant un des acteurs, qui pourrait contrebalancer la Turquie. Ainsi
l’Israël considère le Chypre comme un pays géographiquement le plus proche d’eux que
tous les autres pays de l’UE et le voit également comme un point de l’accès vers l’Europe,
surtout ce qui concerne les questions énergétiques.
La Grèce comme un des acteurs directs a un intérêt avec la raison de résoudre le
conflit qui serait d’effectuer plus d’investissements dans la défense chypriote. La Grèce,
comme la République de Chypre a aussi les intentions qui freinent ce conflit géopolitique.
Le premier serait l’espoir de s’unifier de nouveau avec République de Chypre et la
deuxième, évidemment, son désagrément sur le fait que son ennemi (la Turquie) serait
accepté dans l’Union Européenne.
La Turquie, de sa part souhaite que d’être accepté à l’Union Européenne, dans le
même temps dans la part de marché des ressources, telles comme le gas qui se trouvent
dans les terres chypriotes. L’acceptation à l’UE pourrait assurer l’obtention des
subventions européennes, ceci est donc la raison principale pourquoi la Turquie ne lâche
pas son envie d’intégrer la communauté européenne. République turque de Chypre du Nord à l’intension à soutenir la résolution de
conflit turco-grec chypriote, car elle souhaite d’être unie avec la République de Chypre
pour la raison de reconnaissance internationale et pour pouvoir profiter des ressources
éventuelles.
L’Union Européenne, de sa part souhaite d’avoir la meilleure relation avec la
Turquie et résoudre les existants tentions avec l’OTAN. Son intérêt au Chypre a commencé
avec l’adhésion de ce pays à la Communauté économique européenne, qui devrait le
protéger de probables invasions turques. Malgré le fait que l’acceptation de Chypre à
l’Union Européenne a cause plusieurs problèmes politiques et diplomatiques avec la Grèce
et la Turquie, l’UE a intégré la République de Chypre parmi les membres de communauté
européenne. Les membres de l’UE avait l’intérêt économique et diplomatique surtout de
rapprochement de l’UE vers Moyen Orient. Une autre hypothèse de l’intérêt de l’UE vers
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l’île chypriote c’est la possibilité d’utiliser les ressources de gaz chypriotes et enfin de s’en
sortir de dépendance de gaz russe.
La participation de Russie, qui était un acteur indirect dans la division de l’île, pose
la question de son vrai raisonnement. De sa présence constante au conflit. Le président
Makarios entretenait les relations avec le Moscou en faisant craindre les États-Unis et
l’OTAN de allégeance de l’île avec l ‘URSS. La présence d’une partie communiste sur l’île de
Chypre faisait, sans doute l’influence à cette relation politique. Un autre aspect assez
important est le fait que plusieurs russes habitent au Chypre en permanence depuis
plusieurs années et apportent un poids important sur l’économie et politique de Chypre.
Ces deux nations ont plusieurs traits communs, ils partagent la même religion, le
christianisme orthodoxe. La raison de présence de Russie sur Chypre pourrait être que ce
pays, un des plus puissants au monde, tente de déstabiliser de la Turquie.
Les Etats-Unis avait l’intention de bloquer l’intrusion soviétique en mer
Méditerrané, pourtant cette stratégie était gêné par le conflit chypriote, car cette zone
s’agissait comme un point de tension des deux pays opposants (Etats-Unis et Russie) qui
appartiennent toutes les deux au l’OTAN.
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Conclusion
On peut constater que le conflit chypriote est un des conflits les plus complexes et sa
résolution est difficile à prévoir et imaginer. Le poursuivi de conflit dépend de tous les
acteurs, autant les directs que les indirects. Il est difficile surtout de résoudre un problème
qui a touché autant des pays et a apporté un impact significatif sur la vie quotidienne des
chypriotes. Les résultats de conflit était catastrophiques pour les deux nations de l’île
habitants dans un pays bifurqué, habitants les vies complètement différents, en était
presque entièrement déconnecté d‘un autre. En marchant dans les rues de Nicosie on voit
ces conséquences, on observe les cicatrices restants dans ce terre et dans les yeux de ces
habitants. Le centre ville de Nicosie, en s’approchant de « zone verte » ressemble à
l’endroit abandonné, personne y vit…Le conflit n’est pas toujours résolu, mais les deux
communautés s’adaptent au situation telle quelle est.
Les Chypriotes grecs sont les principaux responsables de refus de plan Annan. Leur
intérêt principal s’agit de voir la suite des gestes auxquels la Turquie pourrait consentir ses
efforts sans trahison. Il faudrait retraire une partie des ses troupes, restituer les propriétés
à leurs propriétaires grecs, limiter la venue de colons anatoliens, mettre en place une
juridiction interdisant désormais l’installation dans des propriétés grecques. Ces actions
probables pourraient résulter à l’éloignement matériel et mental des deux nations de l’île,
permettant de soigner les sensibilités des deux populations qui pourraient également
annoncer un avenir commun des deux communautés distinctes.
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Sources 1. PRAEGER: Cyprus: A Place of Arms, Londres, 1966