Conférence sur les méthodes d’analyses sensorielles. Christian Escriva – Association Hélichryse – www.helichryse.com Les photos suivantes présentent le Myrte commun tel qu’il se révèle à nous à différents moments de l’année. Ces photos sont prises en Corse où il est spontanément présent. Du point de vue de la botanique systématique il s’agit de Myrtus communis L., représentant caractéristique de la Famille des Myrtacées, vaste famille botanique regroupant plus de 3000 espèces parmi lesquelles plusieurs centaines d’espèces du genre Eucalyptus, plus de 200 espèces du genre Melaleuca, les espèces des genres Backhousia, Baeckea, Sygygium, Callistemon, Leptospermum, Pimenta… Il est ainsi classé à partir de la description de son appareil floral : ses fleurs blanches solitaires à l’aisselle des feuilles, odorantes…., son calice à tube soudé à l’ovaire, à 5 lobes étalés ; sa corolle à 5 pétales, ses étamines nombreuses ; son ovaire infère, ses baies ovoïdes d’un noir bleuâtre, couronnées par le calice…. Certaines considérations botaniques plus fines (phytosociologie) concernent les associations végétales au sein desquelles cette espèce peut se trouver : il s’agit d’une espèce caractéristique de l’étage thermoméditerranéen. Du point de vue de l’évolution des espèces végétales on peut aussi remarquer que Myrtus communis est le seul représentant de la famille des Myrtacées présent spontanément en région méditerranéenne ; cette famille est répandue sur tous les continents et particulièrement en Australie. Un ancêtre commun à toutes les espèces de Myrtacées était donc présent sur le Continent originel. Les feuilles et les différents organes floraux portent une essence qui peut être recueillie par distillation à la vapeur d’eau à l’alambic, des sommités fleuries prélevées au moment de la floraison qui a lieu en juin. Parfois les producteurs d’huile essentielle prélèvent le myrte commun avant la période de floraison, mai ou début juin par exemple, ou après celle-ci, pendant l’été. Nous présentons à chaque participant l’huile essentielle de ce myrte corse (distillé en juin) déposé sur une touche de parfumerie. Dans ce cadre l’olfaction ne peut être que superficielle ; une olfaction approfondie requière un temps suffisant et un état de concentration particulier sans doute plus ‘fin’ que la simple concentration intellectuelle. On obtient une huile essentielle dont la composition peut être précisée par les méthodes classiques d’analyses, telles la CPG et la SM. Cette analyse est reproduite après celle de la série de photos de myrte commun.
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Conférence sur les méthodes d’analyses sensorielles.
Christian Escriva – Association Hélichryse – www.helichryse.com
Les photos suivantes présentent le Myrte commun tel qu’il se révèle à nous à différents
moments de l’année. Ces photos sont prises en Corse où il est spontanément présent.
Du point de vue de la botanique systématique il s’agit de Myrtus communis L., représentant
caractéristique de la Famille des Myrtacées, vaste famille botanique regroupant plus de 3000
espèces parmi lesquelles plusieurs centaines d’espèces du genre Eucalyptus, plus de 200
espèces du genre Melaleuca, les espèces des genres Backhousia, Baeckea, Sygygium,
Callistemon, Leptospermum, Pimenta…
Il est ainsi classé à partir de la description de son appareil floral : ses fleurs blanches
solitaires à l’aisselle des feuilles, odorantes…., son calice à tube soudé à l’ovaire, à 5 lobes
étalés ; sa corolle à 5 pétales, ses étamines nombreuses ; son ovaire infère, ses baies ovoïdes
d’un noir bleuâtre, couronnées par le calice….
Certaines considérations botaniques plus fines (phytosociologie) concernent les associations
végétales au sein desquelles cette espèce peut se trouver : il s’agit d’une espèce
caractéristique de l’étage thermoméditerranéen.
Du point de vue de l’évolution des espèces végétales on peut aussi remarquer que Myrtus
communis est le seul représentant de la famille des Myrtacées présent spontanément en
région méditerranéenne ; cette famille est répandue sur tous les continents et
particulièrement en Australie. Un ancêtre commun à toutes les espèces de Myrtacées était
donc présent sur le Continent originel.
Les feuilles et les différents organes floraux portent une essence qui peut être recueillie par
distillation à la vapeur d’eau à l’alambic, des sommités fleuries prélevées au moment de la
floraison qui a lieu en juin. Parfois les producteurs d’huile essentielle prélèvent le myrte
commun avant la période de floraison, mai ou début juin par exemple, ou après celle-ci,
pendant l’été.
Nous présentons à chaque participant l’huile essentielle de ce myrte corse (distillé en juin)
déposé sur une touche de parfumerie. Dans ce cadre l’olfaction ne peut être que
superficielle ; une olfaction approfondie requière un temps suffisant et un état de
concentration particulier sans doute plus ‘fin’ que la simple concentration intellectuelle.
On obtient une huile essentielle dont la composition peut être précisée par les méthodes
classiques d’analyses, telles la CPG et la SM. Cette analyse est reproduite après celle de la
série de photos de myrte commun.
Cette analyse de l’huile essentielle donne une sorte de ‘composition moyenne’, représentant
la composition de l’essence de l’ensemble des pieds de myrte qui ont été distillés. Ceci vaut
‘ aux artefacts près’… En effet, en toute rigueur l’huile essentielle n’a pas précisément la
même composition que l’essence : certaines hydrolyses par exemple se produisent en cours
de distillation. Cette composition varie d’un pied de myrte à l’autre et même d’un moment
de la journée à l’autre !
On peut remarquer que le composant dominant est le 1,8 cinéole (23,27%), oxyde fort
répandu dans les huiles essentielles et auquel ‘la relation structure/activité’ attribue des
propriétés mucolytiques, expectorantes, antivirales. Le limonène (4,96%), monoterpène très
courant aussi dans les huiles essentielles se voit attribuer dans le cadre de cette ‘relation
structure/activité’ des propriétés toniques générales, notamment au niveau de la muqueuse
bronchique. Quant au linalol (2,43%), qui vient en troisième position par son abondance, il
possède en tant qu’alcool à 10 carbones des propriétés anti-infectieuses et
immunostimulantes.
Dans l’ensemble la relation structure/activité permet de déduire que cette huile essentielle
est dotée de propriétés anti-infectieuses, notamment antivirales, et mucolytiques et
expectorantes.
L’on peut se questionner à propos de ‘la compréhension’ de cette espèce végétale apportée
par la botanique systématique, par la description de la composition de son arôme, par la
‘relation structure/activité’ qui justifie ses propriétés thérapeutiques.
Il peut sembler en effet que cette description n’est pas ‘complète’. Ne serait-ce (par
exemple) que parce que la ‘relation structure /activité’ ne prend en compte qu’un nombre
infime de composants biochimiques présents dans l’huile essentielle (114 composants sont
déterminés par l’analyse…). Ou bien, parce que la classification linnéenne se contente de lui
attribuer un nom d’espèce au sein d’un genre et d’une famille….
On peut avoir l’impression que ces approches analytiques ne peuvent appréhender ‘l’unité’
que la plante semble présenter à nos yeux….
Cette approche classificatoire de la plante, biochimique et selon la ‘la relation
structure/activité’ constitue pourtant le fondement de notre connaissance des plantes, selon
le paradigme actuellement en vigueur.
Une approche toute autre peut être essayée, le ‘prix à payer’ est un changement de
paradigme. Il est possible de franchir ce pas et de mettre à l’épreuve la fertilité ou non de ce
changement !
Il s’agit dans ce paradigme nouveau d’utiliser nos sens, notamment le sens de la vue et le
sens olfactif.
Ceci s’inscrit dans la perspective que Goethe a développé dans son ouvrage (1790) ‘La
Métamorphose des Plantes’.
Goethe observe une plante dans son déploiement temporel, depuis la graine jusqu’à la
floraison et la fructification. L’intention est de saisir ‘l’unité’ qui est à l’origine des formes
(variables dans le temps), des couleurs, des odeurs, des saveurs…
Appliquée aux odeurs c'est-à-dire en pratique à l’huile essentielle obtenue par distillation à
la vapeur d’eau, cette méthode permet avec un certain entraînement de saisir l’ensemble de
l’huile essentielle comme une unité. Ceci se fait en plusieurs étapes.
Lors d’une première étape l’on peut (ceci ressemble au travail des parfumeurs) décrire des
‘notes’ correspondant à des composants ou des ensembles de composants.
A un niveau plus profond d’observation peuvent s’imposer à nous des métaphores
particulières, convenables pour la description de l’odeur.
En intensifiant l’observation (ceci requière un temps suffisant pour l’observation et un
certain entraînement, un état particulier de concentration), des observations peuvent être
faites concernant par exemple les effets de l’odeur sur le corps, certains organes, ou bien
des modifications particulières de notre état psychique.
A un niveau plus profond encore l’odeur peut être saisie dans son unité, sa cohérence. Cette
unité, les approches purement analytiques, classificatoires ou autres, ne peuvent
l’appréhender.
Des informations particulières concernant le soin apporté à la distillation, la qualité de l’huile
essentielle, l’environnement dans lequel a poussé la plante, ses vertus thérapeutiques y
compris son incidence sur la psyché, son originalité au sein de son genre, de sa famille etc…,
peuvent être saisies comme ‘des évidences’.
Ainsi pour le myrte commun que nous avons pris comme exemple, il est possible de
percevoir en considérant sa ‘métamorphose’ (au sens goethéen), les puissantes forces de
lignification –à l’œuvre chez toutes les Myrtacées-, ainsi que des aspects plus ‘fruits’, aspects
déclinés selon des modes divers chez les différentes espèces de cette Famille (une tendance
très ‘fruit’ existe, pensons par exemple au Goyavier…).
Chez le myrte commun ces deux tendances coexistent dans des proportions
particulièrement équilibrées.
Il est remarquable que ces deux ‘aspects’ puissent être très clairement perçus dans l’arôme
de l’huile essentielle, indépendamment de toute considération morphologique
(métamorphose). Ceci est compréhensible si l’on considère (nous l’avons dit ci-dessus)
qu’une ‘unité’ est à la source des formes, des odeurs…
Cette étude permet aussi de préciser (entre autres multiples observations…) les effets subtils
du myrte commun sur le système nerveux humain, ses vertus ‘calmantes’ particulières.
Nous avons bien conscience des grandes questions épistémologiques qui sont posées par ce
genre d’approche. La difficulté principale est bien l’implication du sujet lui-même dans le
processus de connaissance : l’objection première consiste à remarquer que ce travail ne
permettrait de dégager que des ‘projections’ personnelles, ce terme étant pris dans le sens
que la psychanalyse freudienne lui a attribué.
Or les innombrables expériences que nous avons pu répéter avec des sujets différents, de
cultures différentes, de formations différentes, attestent l’étonnante cohérence des
observations : il y a convergence vers une saisie de ce que nous avons appelé ‘unité’ de la
plante et que nous pourrions nommer aussi ‘archétype’, ‘génie de la plante’, ‘être de la
plante’…Cet ‘archétype’ peut être ‘saisi’ pour une espèce mais aussi pour un genre, pour une
famille…
Nous pouvons observer aussi que cette démarche n’est pas si facile, requière un certain
entraînement, un travail :’l’instrument d’observation’ que nous sommes s’affine au fur et à
mesure de la pratique. Nous faisons figure de ‘miroirs’ dans ce travail, ‘miroirs’ plus ou
moins déformants, capables de refléter ‘l’archétype’ avec plus ou moins de fidélité.
Nous avons utilisé le terme ‘paradigme’ dans le sens que lui a donné Thomas S. Kuhn dans
ses travaux, notamment dans ‘La Structure des Révolutions Scientifiques’. Kuhn parle de
‘paradigme dominant’ pour désigner le paradigme officiellement reconnu et pratiqué. Il
utilise aussi le terme ‘anomalie’ pour désigner un phénomène qui ne trouve pas
d’explication dans le paradigme dominant. Dans cette perspective l’extrême pauvreté de ce
qui peut être déduit par exemple de ‘la relation structure/activité’, pour la compréhension
des propriétés thérapeutiques, nous semble véritablement constituer ‘une anomalie’ au
sens de Kuhn…
Kuhn parle aussi du nécessaire effort de la part des chercheurs, qui doit accompagner un
changement de paradigme.
Dans la situation présente l’effort nous semble être particulièrement important, puisque
nous sommes impliqués ‘en tant qu’instrument’ : or les démarches analytiques ont
progressivement ‘évacué’ l’observateur qui n’intervient que lors de la lecture d’un appareil
de mesure… (La situation nouvelle créée par la mécanique quantique ne concerne que des
conditions expérimentales particulières, et les tentatives ‘d’importer’ hors du champ
d’application prescrit par la mécanique quantique, des concepts tels que ‘non séparabilité’,
‘implication de l’observateur dans le processus de mesure’, ‘interaction entre l’observateur
et l’appareil de mesure’…. nous semblent pour l’instant du moins plutôt discutables…).
Remarquons aussi l’étonnante convergence entre ce que nous pouvons dégager comme
‘représentation’ de la plante, par cette méthode, et ce que nous pouvons lire de chercheurs
tels que Paracelse (1493-1541) ou Hildegarde de Bingen (1098-1179). La différence est sans
aucun doute que ces chercheurs procédaient soit par ce que nous pouvons nommer une
‘vision fulgurante’ de l’archétype de la plante (Hildegarde de Bingen), soit par un travail
d’observation approfondi de la nature mais qui laissait sans doute une large part à
l’intuition, sinon à ‘la vision’ (Paracelse).
Et indiquons pour terminer qu’il peut être sécurisant d’un point de vue épistémologique et
philosophique, de trouver des fondements à cette démarche de connaissance dans les
conceptions de Spinoza (repris par Goethe), qui établit une distinction claire (par exemple,
dans son ‘Traité de la Réforme de l’Entendement’, ou bien dans son ‘Ethique’) entre ce qu’il
appelle la ‘Raison’ ou ‘connaissance du second Genre’, et ce qu’il nomme ‘la science
intuitive’ ou ‘connaissance du troisième Genre’…La connaissance ‘du second Genre’ nous
semble être en l’occurrence le ‘niveau analytique, classificatoire’ d’approche des plantes,
tandis que ‘la connaissance du troisième Genre’ qui permet une ‘approche globale’ de la
plante relève plutôt de notre intuition, d’une’ perception directe’ qui nécessite une sorte
‘d’accordage’ particulier de notre conscience…
Atelier sur les méthodes d’analyse sensorielle.
Nous avons pris un autre exemple, celui du Ciste ladanifère qui se trouve en certains
secteurs de la région méditerranéenne.
Nous reproduisons ci-joint la série de photos que nous avons présentées…ainsi que l’analyse
de l’huile essentielle.
Un échange sur les observations qui peuvent être faites sur cette plante a été proposé, ainsi
qu’une olfaction d’une vingtaine de minutes de l’huile essentielle, suivie d’un échange
d’observations...
La plante semble pour ainsi dire ‘embaumée’ par cette sécrétion particulière (labdanum)
visible sur les feuilles et les rameaux, et riche en essence. Le labdanum est d’autant plus
abondant que la chaleur est intense.
Le ciste est porteur d’un principe de ‘contraction’ particulier, semble pour ainsi dire ‘saisi’,
figé, du moins hors de la période de floraison. Celle-ci est surprenante, révèle un autre
‘principe’ à l’œuvre dans la plante…
La composition de l’huile essentielle est d’une complexité particulière (220 composants !).
A noter que dans ce cas, la ‘relation structure /activité’ ne peut prévoir les singulières
propriétés antihémorragiques, astringentes, de l’huile essentielle.
Elle était utilisée par les embaumeurs égyptiens, comme l’ont attesté les analyses réalisées
sur des bandelettes de momies.
Il y a émergence d’une propriété thérapeutique originale qui semble ‘portée’ par l’ensemble
des composants ; ceux-ci doivent être pensés dans ce cas notamment, en tant
‘qu’ensemble’ cohérent. Or, comment penser cet ensemble si l’on se limite à la description
analytique ?...
Nous avons aussi proposé une olfaction de l’absolue de ciste ladanifère obtenue par
extraction hexanique (concrète), évaporation de l’hexane puis lavage à l’alcool. Il est
intéressant de noter que d’un point de vue purement analytique l’absolue comporte un
nombre bien plus important encore de composants, que l’huile essentielle : en ce sens, elle
est plus ‘complète’.
Des documents reproduits en annexe donnent la composition de l’absolue de ciste
ladanifère : l’huile essentielle (= fraction volatile) représente moins de 25% de l’absolue ! La
‘partie fixe’ comprend toute une série d’acides, très complexes (certains sont reproduits
dans le document ‘parties fixe et volatile’… (Documents de la société Albert Vieille,
Vallauris).
L’olfaction attentive de l’absolue atteste que ‘la cohérence’ perceptible lors de l’olfaction de
l’huile essentielle, est ‘perdue’. Tout se passe comme si ‘l’unité’ préservée par la distillation à
la vapeur et perceptible olfactivement, était profondément altérée par cette méthode
d’extraction. Des observations du même genre peuvent être faites pour des méthodes plus
sophistiquées encore, telles la méthode d’extraction au CO2 supercritique. Ces méthodes
impressionnantes du point de vue analytique (capacité à extraire bien plus de composants
que la méthode traditionnelle d’extraction à la vapeur d’eau) peuvent être qualifiées
‘d’intrusives’.
Des considérations plus détaillées sur ces points peuvent être lues dans ‘Rencontrer les
Plantes… Lavandes, Thyms, Sauges, Romarins, Origans, Menthes….approchés par la méthode
de Goethe’, de Christian Escriva et Jean-Michel Florin, Editions Amyris 2011.
Belvis, le 28 juil. 09
FICHE D'ANALYSE Nom botanique : -- MYRTUS COMMUNIS Nom commun : ---- MYRTE VERT Numéro de lot : ---- 06 – 091 Origine :------------ Partie de la plante : SOMMITÉ FLEURIE Référence interne : --- 1898 Caractéristiques d’analyse :
CPG 5890 / MS 5970 - Colonne : HP INNOWAX polaire : 60 m 0,25 mm 0,5 µm CPG 5890 FID - Colonne : HP INNOWAX polaire : 60 m 0,25 mm 0,5 µm Programmation de température : 6 mn à 60 °C – 2 °C/mn250 °C - 20mn à 250 °C. Gaz vecteur He : 30 psis/FID, 23 psis/MS. Injecteur : split. Echantillon : 1 µl de 5% de solution dans l’Hexane. Gamme de masse : 30 à 350. Les composés des huiles essentielles sont identifiés par une recherche combinée des spectres de masse (bibliothèque NIST 75 KL et bibliothèque personnelle) et des temps de rétention. Les % sont calculés à partir des surfaces de pics donnés par le GC/FID sans l’utilisation de facteur de correction.
Profil CHROMATOGRAPHIQUE
m10 20 30 40 50 60 70 80 90
Norm.
0
25000
50000
75000
100000
125000
150000
175000
FID1 A, (LISTINCU\MC911898.D)
Client : Michelle PANTALACCI Distillerie LISTINCU EARL 19, cours Général De Gaulle 20 100 SARTÈNE RCS Ajaccio D 480 235 647
Tableau de résultats 1 : MYRTE VERT LOT N° 06 - 091
FICHE D'ANALYSE Nom botanique : -- CISTUS LADANIFERUS Nom commun : ---- CISTE Numéro de lot : ---- 7056 Origine :------------ ESPAGNE Partie de la plante : RAMEAU Référence interne : 5249
Caractéristiques d’analyse :
CPG 5890 / MS 5970 - Colonne : HP INNOWAX polaire : 60 m × 0,25 mm × 0,5 µm CPG 5890 FID - Colonne : HP INNOWAX polaire : 60 m × 0,25 mm × 0,5 µm Programmation de température : 6 mn à 60 °C – 2 °C/mn→250 °C - 20mn à 250 °C. Gaz vecteur He : 30 psis/FID, 23 psis/MS. Injecteur : split. Echantillon : 1 µl de 5% de solution dans l’Hexane. Gamme de masse : 30 à 350. Les composés des huiles essentielles sont identifiés par une recherche combinée des spectres de masse (bibliothèque NIST 75 KL et bibliothèque personnelle) et des temps de rétention. Les % sont calculés à partir des surfaces de pics donnés par le GC/FID sans l’utilisation de facteur de correction.
CISTE ESPAGNE LOT N° 7056 Minimum Maximum Densité à 20 °C 0.918 Densité à 15 °C 0.921 Indice de réfraction à 20°C 1.485 2 Pouvoir rotatoire à 20°C - 8,5 ° Miscibilité à l’éthanol à 85 % 4 volumes (gouttes en suspension) Point d’éclair : SETAFLASH 44,0 °C
Client : SARL TERRA PROVENCE Le Village 26170 St-Auban sur l’Ouveze tél. 04 75 28 62 13 fax : 04 75 28 60 07
Tableau de résultats 1 : CISTE ESPAGNE LOT N° 7056