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1
Secrétariat Général
Direction générale des ressources humaines
Sous-direction du recrutement
Concours du second degré – Rapport de jury
Session 2008
CONCOURS D’ACCES AU CORPS DES PROFESSEURS DE LYCEE
PROFESSIONNEL
(CA – PLP)
INTERNE ET CAER
SCIENCES ET TECHNIQUES MEDICO - SOCIALES
Rapport de jury présenté par Madame Françoise GUILLET Présidente
de jury
Les rapports des jurys des concours sont établis sous la
responsabilité des présidents de jury
2008 Source DGRH
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2
SOMMAIRE
Pages Composition du jury
3
Concours interne public ° Renseignements statistiques
5
Concours d’accès à l’échelle de rémunération des professeurs de
lycée professionnel ° Renseignements statistiques
6
Epreuve d’admissibilité : ° Etude scientifique et technologique
* Sujet * Rapport de l’épreuve * Eléments de corrigé
7 7
17
19 Epreuve d’admission : ° Exploitation pédagogique d’un thème
technologique
* Sujet n°1 * Sujet n°2 * Rapport de l’épreuve * Eléments de
corrigé
23
24 25
26
28
Conclusion générale
29
Enseignements assurés par les professeurs STMS en LP
30
Bibliographie
31
Définition des épreuves du concours interne
33
Programme du concours interne
34
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3
COMPOSITION DU JURY
CA-PLP INTERNE
Mme Françoise GUILLET
Inspecteur Général de l’Éducation Nationale – Présidente
Mme Véronique MAILLET Inspectrice de l’Éducation Nationale –
Académie de REIMS – Vice-Présidente
Mme Marie-Paule BERTRAND
Professeur de lycée professionnel - Académie d’AMIENS
Mme Isabelle – Victor CHAVEYRIAT Professeur de lycée
professionnel – Académie de LILLE
Mme Michèle DEJOUANY Professeur de lycée professionnel –
Académie de POITIERS
Mme Béatrice ENDERLI Professeur de lycée professionnel –
Académie de STRASBOURG
M. Didier JOLY Professeur de lycée professionnel – Académie de
VERSAILLES
Mme Martine LANGLOIS Professeur de lycée professionnel –
Académie de ROUEN
Mme Marie-Christine LOSA
Professeur de lycée professionnel – Académie de DIJON
Mme Véronique PISANI ANDRE Professeur de lycée professionnel –
Académie de GRENOBLE
Mme Françoise ROUGER Professeur de lycée professionnel –
Académie de MONTPELLIER
-
4
M. Patrick SEBBAN Professeur de lycée professionnel – Académie
de CRETEIL
Mme Nathalie SZABO Professeur de lycée professionnel – Académie
de LILLE
M. Emmanuel WIRTH Professeur de lycée professionnel – Académie
de PARIS
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5
RENSEIGNEMENTS STATISTIQUES
CONCOURS INTERNE
Candidats inscrits : 371
Candidats présents à l’épreuve écrite d’admissibilité : 203
Candidats admissibles : 19
Candidats présents à l’épreuve orale d’admission : 19
Candidats proposés pour l’admission : 8
Epreuve d’admissibilité Note la meilleure 13,50 / 20 Moyenne
générale des candidats admissibles 10,66 / 20
Epreuve d’admission Note la meilleure 17,25 / 20 Moyenne
générale des candidats admis 14,56 / 20
Ensemble des épreuves ( admissibilité et admission)
Moyenne la meilleure 15,17 / 20 Moyenne générale des admis 13,40
/ 20
-
6
CONCOURS D’ACCÈS A L’ÉCHELLE DE RÉMUNÉRATION DES PROFESSEURS DE
LYCÉE PROFESSIONNEL (CAER)
Candidats inscrits : 67
Candidats présents à l’épreuve écrite d’admissibilité : 41
Candidats admissibles : 4
Candidats présents à l’épreuve orale d’admission : 3
Candidats proposés pour l’admission : 1
Epreuve d’admissibilité Note la meilleure 09,50 / 20 Moyenne
générale des candidats admissibles 09,31 / 20
Epreuve d’admission Note la meilleure 13,75 / 20 Moyenne
générale des candidats admis 13,75 /20
Ensemble des épreuves ( admissibilité et admission) Moyenne
générale des admis 12,25 /20
-
7
-
8
« L’arrivée des grands froids nous rappelle, comme chaque année,
la grande précarité dans laquelle survivent des milliers d’hommes,
de femmes et d’enfants. Disposant d’un revenu
bien inférieur au seuil de pauvreté, ils ne peuvent accéder à un
logement indépendant et vivent dans la rue ou dans des abris de
fortune. »
Croix Rouge française Samu-social « Venir en aide aux sans abris
2006 » 1- « Si l’homme est génétiquement bien adapté à la lutte
contre le chaud, il est en revanche, un endotherme très imparfait
dans la zone du froid. Il ne pourrait survivre hors des tropiques
sans les moyens technologiques appropriés : vêture, habitat,
chauffage, … L’appareil thermorégulateur cesse de lutter contre
l’abaissement de la température à 30°C. Vers 28°C, le myocarde
fibrille et le sujet meurt. » (Physiologie humaine - Médecine
Sciences - Flammarion 1983)
1. 1. Définir les termes : thermorégulation, hypothermie,
hyperthermie.
1. 2. Annoter les deux schémas du document 1(à rendre avec la
copie), puis encadrer, sur ces schémas, les éléments anatomiques
intervenant dans la thermorégulation.
1. 3. Présenter les signes d’une hypothermie.
1. 4. Expliquer l’ensemble des mécanismes mis en jeu lors d’une
exposition prolongée au froid en précisant la chronologie de leurs
interventions.
2- « La tuberculose est une maladie infectieuse de la
promiscuité, extrêmement liée au statut social». (Docteur
Henri-Pierre Mallet, Cellule tuberculose de la ville de Paris)
2. 1. Caractériser le germe responsable de la tuberculose.
Préciser la voie de contamination de cet agent. Lister, en les
justifiant, les personnes plus
particulièrement atteintes par cette pathologie.
2. 2. Présenter les moyens de prévention et de thérapie et de
cette pathologie. Expliciter en quoi la vaccination représente un
moyen préventif.
2. 3. Expliquer les principales phases d’une maladie
infectieuse. 3- Les sociétés occidentales sont de plus en plus
confrontées au problème des « sans domicile fixe », frange de la
population faisant partie des exclus. 3. 1. Définir l’exclusion
sociale en vous référant à la loi d’orientation relative à la lutte
contre les exclusions. 3. 2. Développer et argumenter cinq facteurs
favorisant l’exclusion sociale. 3. 3. Décrire quatre réponses
institutionnelles pour lutter contre les exclusions sociales.
Préciser, pour chacune d’elles : l'acteur responsable, la nature
de l’action, les objectifs retenus et les moyens mis en œuvre.
3. 4. Politique d’action sociale du secteur associatif.
Définir le terme “association”. Analyser trois types d’action
conçus par le secteur associatif français et dégager leurs
intérêts spécifiques dans la lutte contre l’exclusion. Documents
joints : - Document 1 : Schémas coupe de l’encéphale et coupe de la
peau – Anatomie et physiologie humaines – Marieb – Editions De
Boeck Université (1 page) - Document 2 : Annexe à la circulaire de
janvier 2007 (1 page) - Document 3 : Texte extrait de Médecine
d’urgence - JENKINS-LOSCALZO-BRAEN – Masson (1 page) - Document 4 :
La tuberculose - Institut Pasteur - Actualité, presse,
documentation Mars 2004 (1 page) - Document 5 : La tuberculose –
Article de presse - Roger-Luc Chayer Le National 2006 (1 page) -
Document 6 : Textes législatifs – et document 7 : L’exclusion, Le
Monde Marabout O.Mazel (1 page) - Document 8 : article sur
l’exclusion - R. GIORIA Editions FOUCHER et document 9 : Extrait du
rapport d’activité du CNLE (1 page)
- Document 10 : Samu social - Croix-Rouge Française Avril 2006
et document 11 : Loi d’orientation relative à la lutte contre les
exclusions - Article 1 et titres des principaux chapitres (1
page)
-
9
DOCUMENT 1
Coupe sagittale médiane de l’encéphale Anatomie et physiologie
humaines. Marieb Editions De Boeck Université
Structure de la peau
Anatomie et physiologie humaines. Marieb Editions De Boeck
Université
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10
DOCUMENT 2
Annexe à la circulaire interministérielle DGS N° 2007-31 du 14
janvier 2007 relative à la protection de la
population en cas de froid exceptionnel
IMPACT SANITAIRE D’UNE VAGUE DE FROID EXCEPTIONNEL
L’existence d’un surcroît de mortalité durant l’hiver est
imputable plus aux conséquences du froid qu’à la grippe, qui
représenterait seulement 2,4 % de causes de décès durant cette
période. Les décès par hypothermie sont heureusement peu nombreux.
L’ivresse alcoolique et les troubles mentaux sont des facteurs
reconnus de risque de l’hypothermie, en particulier la
détérioration des capacités cognitives qui peut conduire la
personne atteinte à sous-estimer le risque lié au froid. Mais
l’essentiel de la mortalité hivernale est représenté par les
accidents cardio-vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux
et les infections respiratoires. Lorsque la température ambiante
est suffisamment basse pour entraîner une diminution de la
température corporelle centrale en dessous de 37o, on observe une
vasoconstriction avec hypertension artérielle ; l’activité
cardiaque augmente ainsi que les besoins du cœur en oxygène ;
d’après les données de la littérature, une déshydratation ou une
augmentation des facteurs de coagulation peuvent également
augmenter la viscosité du sang et par suite entraîner une
hémoconcentration. En général, les individus sains s’adaptent à la
nouvelle température, mais, chez le sujet à risque, les spasmes
artériels entraînés par le froid, associés à une éventuelle
thrombose et à l’augmentation des besoins en oxygène, favorisent la
survenue d’un infarctus du myocarde. Approximativement, la moitié
de la mortalité hivernale est attribuable à la thrombose coronaire.
Ces mêmes mécanismes (hypertension artérielle, hyperviscosité du
sang et thrombose) sont à l’origine d’accidents vasculaires
cérébraux. Enfin, même si les causes en sont encore mal connues,
les maladies respiratoires augmentent en hiver, ne serait-ce qu’en
raison de la concentration de la population dans des espaces
confinés. Il semble exister une corrélation entre la baisse des
températures et la mortalité par grippe et bronchites aiguës. Par
ailleurs, d’autres pathologies telles que les otites, les
gastro-entérites, les pharyngites surviennent plus fréquemment en
hiver, notamment chez les nourrissons et les enfants jeunes, et
certaines ont été identifiées comme pouvant être influencées par le
froid : crises d’asthme, pathologies endocriniennes (hypothyroïdie
et dérèglement du diabète), anémie à hématies falciformes, syndrome
de Raynaud. D’autres effets sanitaires peuvent également être
indirectement liés au froid (fractures, intoxications au monoxyde
de carbone). Certains médicaments peuvent contribuer à aggraver une
hypothermie. L’action de certains autres peut être affectée par la
vasoconstriction survenant lors de l’exposition au froid. Dans tous
les cas, l’adaptation du traitement, si elle est nécessaire, ne
peut résulter que d’une réévaluation d’ensemble par le médecin
traitant. (…)
-
11
DOCUMENT 3
Exposition au froid
Hypothermie Les facteurs prédisposants sont l’âge avancé, les
troubles de la conscience ou de la mobilité, l’intoxication à
l’éthanol, aux barbituriques ou aux phénothiazines, les altérations
endocrines (l’hypoglycémie, l’hypothyroïdie, l’insuffisance
surrénalienne, l’insuffisance hypophysaire), la malnutrition,
l’urémie, le sep sis profond et l’exposition au froid (en
particulier en cas de grand vent, le corps inadéquatement ou
insuffisamment couvert et l’immersion dans l’eau froide).
L’hypothermie est classée comme légère (température rectale au
dessus de 32°C), modérée (température rectale à 26°C), ou grave
(température rectale inférieure à 26°C). 1- Anamnèse L’hypothermie
modérée est associée à une détérioration progressive de l’état de
conscience, des arythmies auriculaires et ventriculaires comprenant
la fibrillation ventriculaire, une diminution du rythme cardiaque
et respiratoire, des pupilles dilatées et aréflexiques, une absence
de mouvements volontaires et une perte des réflexes. L’hypothermie
grave se caractérise par le coma et l’hypotension. A la température
centrale de 19°C, l’EEG est plat et l’asystolie survient à la
température centrale de 15°C. 2- Examen physique Le patient est
pâle, froid et ses extrémités sont rigides. L’état de conscience va
de la confusion au coma en fonction du degré d’hypothermie. Il
existe habituellement une déshydratation. La température du corps
doit être surveillée à l’aide d’un thermomètre rectal situé à 5 cm
dans l’ampoule rectale. La température oesophagienne, qui peut être
contrôlée chez les patients intubés est un meilleur reflet de la
température centrale mais est plus difficile à obtenir.
3- Examens diagnostiques Les examens de laboratoire confirment
la déshydratation montrant une élévation de l’hématocrite et de
l’urée sanguine. La glycémie est habituellement élevée (sauf si
l’hypothermie est secondaire à une hypoglycémie) et est la
conséquence d’une altération de la sécrétion d’insuline, d’une
entrée cellulaire réduite et d’une diminution de l’efficacité de
l’insuline à basse température. On trouve typiquement une acidose
qui est à la fois métabolique (par augmentation de la production de
lactase et par diminution de la clairance hépatique) et
respiratoire. Les gaz sanguins doivent être corrigés selon la
température du patient. Typiquement, l’absence de correction montre
une PaO2 faussement élevée et un pH bas. Pour corriger le pH, il
faut ajouter 0,0147 à chaque pH mesuré pour chaque degré en dessous
de 37°C. L’effet de l’hypothermie sur la kaliémie et le chlore
sérique est variable. Cependant les amylases sériques sont souvent
élevées signant l’atteinte pancréatique. L’ECG peut montrer une
tachycardie, une bradycardie, un bloc auriculo-ventriculaire, ainsi
que diverses arythmies auriculaires et ventriculaires.
Médecine d’urgence JENKINS-LOSCALZO-BRAEN MASSON 1998
-
12
DOCUMENT 4
LA TUBERCULOSE La tuberculose tue 2 millions de personnes chaque
année dans le monde. L'épidémie de sida et l'émergence de bacilles
multirésistants aux antibiotiques contribuent à aggraver l'impact
de cette maladie, considérée par l'Organisation Mondiale de la
Santé comme responsable d'une épidémie mondiale de plus en plus
dangereuse et comme une urgence sanitaire au niveau planétaire.
L'O.M.S. estime qu'entre 2000 et 2020, près d'un milliard de
personnes seront nouvellement infectées et que 200 millions d'entre
elles développeront la maladie, dont 35 millions mourront de
tuberculose si aucune amélioration n'est apportée dans le contrôle
de cette infection. Epidémiologie Chaque seconde, une nouvelle
personne dans le monde est infectée par le bacille de Koch. Chaque
année, près de 1% de la population mondiale est nouvellement
infectée et environ 8 millions de personnes développent la maladie.
Globalement aujourd'hui, un tiers de la population mondiale est
infecté, et 22 pays totalisent à eux seuls 80% des cas mondiaux.
Plus de 2 millions des cas annuels de tuberculose surviennent en
Afrique sub-saharienne. Ce chiffre est en rapide augmentation, du
fait de l'épidémie de sida qui touche particulièrement cette région
du monde. Près de 3 millions des cas annuels de tuberculose sont
recensés dans le Sud-est Asiatique. Plus de 250 000 des cas annuels
surviennent en Europe de l'Est. En France, on compte quelques 6000
nouveaux cas par an et 700 décès chaque année. (…) La maladie
Toutes les personnes infectées par le bacille de Koch ne
développent pas la maladie : seules 5 à 10% d'entre elles feront
une tuberculose. Le bacille peut rester dans l'organisme à l'état
"dormant" pendant des années. Les personnes immunodéprimées ont
plus de risque de faire une tuberculose, une fois infectées et
particulièrement les malades du sida. Le virus VIH et le bacille de
Koch forment en effet une association mortelle, chacun de ces deux
agents infectieux aidant la progression de l'autre. La tuberculose
est d'ailleurs la cause principale des décès des malades du sida :
elle est responsable de la mort d'un tiers des malades du sida dans
le monde et de 40% de la mortalité des malades du sida en Afrique.
(…) Institut Pasteur Actualité, presse, documentation Mars 2004
-
13
DOCUMENT 5
TUBERCULOSE : La lente régression se poursuit en France PARIS
(AP) -- La journée mondiale de la tuberculose qui vient d'avoir
lieu a permis de rappeler que si la maladie touche en priorité les
pays pauvres qui comptent près de 90% des cas répertoriés dans le
monde, elle n'épargne pas les pays riches. En France, la lente
régression se poursuit. Selon le Comité National contre les
maladies respiratoires, 6028 cas ont été déclarés en 2001, contre
6.674 cas en 1999. Après la remontée d'incidence enregistrée au
début des années 90 qui était liée à la fois à l'altération des
conditions socio-économiques et à l'épidémie de SIDA, force est de
constater que la lente régression se poursuit en France, où l'on
compte environ 900 morts par an. Des disparités géographiques et
sociales sont toutefois à souligner : l'Ile de France reste la
région la plus touchée, avec une incidence trois fois supérieure à
la moyenne nationale. A Paris intra-muros, l'incidence est de 46
cas déclarés pour 100.000 habitants et parmi les populations de
SDF, elle culmine à 243 cas pour 100.000 habitants. Dans les autres
départements d'Ile-de-France, l'incidence observée chez les
populations venant de pays à forte endémie est préoccupante. Le
plus souvent, la tuberculose se manifeste par des signes peu
spécifiques : toux persistante, bronchite traînante, amaigrissement
inexpliqué, sueurs nocturnes, fièvre prolongée à 37,5-38,5. C'est
la persistance de ces symptômes au-delà de trois semaines qui doit
alerter. Plus rarement, la tuberculose se manifeste par des signes
inquiétants, notamment une fièvre à 40 degrés, des crachements de
sang, la présence de liquide dans le thorax. Parfois, la
tuberculose ne s'accompagne d'aucun de ces signes et c'est la
radiographie des poumons qui montrera des opacités pulmonaires
anormales. Le diagnostic formel repose sur la découverte de
bacilles tuberculeux soit à l'examen de crachats, soit à l'examen
des sécrétions aspirées dans les bronches lors d'une fibroscopie
bronchique. La tuberculose est une affection qui, lorsqu'elle n'est
pas traitée précocement, est contagieuse avec une morbidité lourde
voire une mortalité. On estime qu'une personne atteinte d'une
tuberculose active non traitée peut contaminer chaque année entre
dix et quinze personnes lorsqu'elle émet, lors de la toux ou des
éternuements, de grandes quantités de bacilles. La tuberculose est
une maladie curable : on en guérit si l'on est soigné dès les
premiers symptômes et que l'on poursuit le traitement jusqu'à
complète guérison. Le traitement dure le plus souvent six mois.
Actuellement, le régime de base pour le traitement de toutes les
formes de tuberculose consiste en une phase intensive de deux mois
associant trois antituberculeux, suivie d'une phase de
consolidation de quatre mois associant deux antituberculeux.
Roger-Luc Chayer LE NATIONAL 2006
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14
DOCUMENT 6
TEXTES LÉGISLATIFS ET RÈGLEMENTAIRES
(Livre III – Titre 1er du Code de la santé publique) Chapitre
premier- prophylaxie Art.L.215 (L.n°94-43 du 18 janvier 1994
art.1er-IV).-La vaccination par le vaccin antituberculeux B.C.G.
est obligatoire, sauf contre-indications médicales reconnues, à des
âges déterminés et en fonction des milieux de vie ou des risques
que font encourir certaines activités. Les personnes titulaires de
l’autorité parentale ou qui ont la charge de la tutelle de mineurs
sont tenues personnellement à l’exécution de cette obligation. Les
modalités d’application du présent article sont définies par décret
en Conseil d’Etat pris après avis du Conseil supérieur d’hygiène
publique de France. Décret n° 96-775 du 5 septembre 1996 relatif à
la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et modifiant le
code de la santé publique (deuxième partie : décrets en Conseil
d’Etat) Chapitre premier : prophylaxie Art.R 215-1- Sont soumis à
la vaccination obligatoire par le vaccin antituberculeux BCG : -
Les enfants de moins de 6 ans accueillis dans les établissements,
services et centres mentionnés à l’article L.180, dans les écoles
maternelles, chez les assistantes maternelles, dans les
pouponnières et maisons d’enfants à caractère sanitaire relevant de
l’article L.199, dans les établissements mentionnés aux 1°,2°,3° de
l’article 3 susmentionné de la loi n°756535 du 30 juin 1975
relative aux institutions sociales et médico-sociales. - Les
enfants de plus de 6 ans, les adolescents et les jeunes adultes qui
fréquentent les établissements d’enseignement du 1er et du 2nd
degré, les établissements mentionnés aux 1°,2°,3°,4° de l’article 3
susmentionné de la loi n°75-535 du 30 juin 1975. - Les étudiants en
médecine, en chirurgie dentaire et en pharmacie ainsi que les
élèves sages-femmes et les personnes qui sont inscrites dans les
écoles et établissements préparant aux professions de caractère
sanitaire et social (…). Art.R. 215-2 – Sont également soumis à la
vaccination obligatoire par le vaccin antituberculeux BCG : - Les
personnes qui exercent une activité professionnelle dans les
établissements ou les services mentionnés au 1° de l’article R.
215-1 ainsi que les assistantes maternelles - Les personnes qui
exercent une activité professionnelle dans les laboratoires
d’analyses de biologie médicales - Les personnels des
établissements pénitentiaires, des services de probation et des
établissement ou services de la protection judiciaire de la
jeunesse - Le personnel soignant des établissements, services ou
structures énumérées ci-après ainsi que les personnes qui, au sein
de ces établissements, services ou structures sont susceptibles
d’avoir des contacts répétés avec des malades tuberculeux (…).
DOCUMENT 7
L’exclusion
(…) pour l’Union Européenne « l’exclusion peut être analysée en
termes de dénégation ou de non respect des droits sociaux … Ces
derniers étant caractérisés comme le droit qui existe généralement
dans les pays de la Communauté à une certaine qualité de vie
minimale, ainsi que celui de participer aux principales
institutions sociales et professionnelles…, droits parfois, mais
pas toujours, exprimés en termes juridiques». Cette vision n’est
pas éloignée de celle formulée récemment par René Lenoir pour qui
l’exclusion est « le phénomène nouveau de rupture du lien social et
la difficulté d’accès à des droits sociaux élémentaires pour un
certain nombre de personnes ». Dans cette éventualité, l’exclusion
est « un processus où se cumulent dans le temps les ruptures avec
des formes essentielles du lien social : travail, habitat,
famille-couple, participation au mode de vie dominant. On peut
repérer des degrés parmi les populations concernées par ce
processus, qui n’est pas uniforme dans chaque cas, qui n’est pas de
même rythme, de même durée et qui, pour certains, peuvent
s’inverser ». Peut-on en conclure, pour autant, que l’exclusion
concerne tous ceux qui sont écartés (tenus à l’écart ou mis à
l’écart) de situations types : emploi stable sur CDI à plein temps,
logement confortable, niveau de formation correct, accès aux soins,
vie familiale équilibrée… ? L’opposition entre l’exclusion et la
non exclusion n’est pas aussi tranchée. Certaines situations
peuvent être analysées non comme des moments de rupture du lien
social, mais comme des moments de parcours d’insertion.
L’exclusion, Le Monde Marabout O.MAZEL p52-53
-
15
DOCUMENT 8 L’exclusion se réfère à l’impossibilité d’échapper à
la pauvreté. La pauvreté absolue se réfère au concept de « minimum
vital », statique par rapport à l’évolution de la société, évalué
en fonction de la satisfaction des besoins vitaux : nourriture,
logement, soins. La nouvelle pauvreté survient soudainement : elle
peut être due à la naissance d’un enfant pour une femme seule, d’un
enfant supplémentaire dans une famille nombreuse, à un accident de
santé, au chômage, à un divorce… Les « nouveaux pauvres » sont donc
souvent des « français moyens » qui pour l’une ou l’autre de ces
raisons basculent dans une situation de précarité qui se dégrade
ensuite rapidement. Notre société a engendré ces 20 dernières
années des besoins nouveaux, des modèles de consommation, des
normes d’existence et de comportement dont l’exclusion est
douloureusement ressentie par les personnes qui vivent cette «
nouvelle pauvreté », au départ discrète et dissimulée : car rien
n’y a préparé ceux qui la subissent. Le quart-monde est constitué
d’une population qui vit une pauvreté chronique, un groupe social
qui se caractérise par la transmission familiale et culturelle de
la pauvreté, à la fois destin et héritage. Les familles du
quart-monde sont en France caractérisées par une grande précarité
économique, sociale et culturelle, entraînant souvent une
incapacité à accéder à des conditions de logement, de ressources et
de soins corrects.
Préparation aux concours des établissements de formation du
secteur sanitaire et social R. GIORIA Editions FOUCHER
DOCUMENT 9 Extrait du rapport d’activité du Conseil National de
Lutte contre la pauvreté et l’Exclusion sociale(CNLE) - Juin
1999 – Décembre 2000 Fonctionnement du CNLE Créé dans le cadre
de la Loi n° 88–1088 du 1er décembre 1988 modifiée (relative au
revenu minimum d’insertion), le Conseil National des politiques de
Lutte contre la pauvreté et l’Exclusion sociale (CNLE) a vu ses
attributions renforcées par la Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998
d’orientation relative à la prévention et à la lutte contre les
exclusions. Lieu d’échange et de dialogue entre les pouvoirs
publics et les acteurs engagés dans la lutte contre les exclusions,
le Conseil a conformément aux dispositions du Décret n° 99–216 du
22 mars 1999, pour rôle :
• de conseiller le gouvernement pour toutes les questions de
portée générale qui concernent la lutte contre la pauvreté et
l’exclusion sociale,
• d’assurer une concertation entre les pouvoirs publics et les
associations, organisations et personnalités qualifiées qui
agissent dans le domaine de la pauvreté et de l’exclusion
sociale,
• de donner un avis, à la demande du Premier Ministre ou à celle
des membres du Gouvernement dans les domaines qui relèvent de leur
compétence, sur les textes de loi ou de règlement relatifs à la
lutte contre les exclusions,
• de faire, de sa propre initiative, des propositions sur les
problèmes posés par la pauvreté et l’exclusion. Le Conseil compte,
outre son Président désigné par le Premier Ministre, 38 membres
dont : les Ministres les plus directement concernés par la lutte
contre les exclusions, des élus, des représentants des associations
et organismes qui interviennent dans la lutte contre les
exclusions, des personnalités qualifiées, des représentants des
autres conseils et comités concernés par la pauvreté et
l’exclusion. Le Conseil s'est donné comme objectif central de faire
vivre les lois sur l'insertion pour mieux faire reculer
l'exclusion. Il a constitué 12 groupes de travail sur les thèmes
suivants : retour à l’emploi, création d’activités d’insertion,
emploi et publics en grande difficulté, partenariat, la rue,
revenus d’activité et revenus de solidarité, la question des cumuls
des revenus et de l’incitation à la reprise de d’activité, suivi de
la mise en place de la Couverture Maladie Universelle, formation
des travailleurs sociaux, accès au logement, insertion des jeunes,
création de micro entreprises, prison-exclusion. (…) Le CNLE
préconise le renforcement de la coordination des aides d’urgence et
des partenariats (condition de l’efficacité des politiques de lutte
contre l’exclusion sociale), une plus grande association des
personnes concernées à l'élaboration, la mise en œuvre et
l’évaluation de ces politiques, l’évolution de la formation et de
la qualification des professionnels.
-
16
DOCUMENT 10
Le SAMU social, dispositif mobile, pivot de l’action sociale
d’urgence
« Pour lutter contre l’exclusion, contre l’isolement, il est
indispensable d’aller à la rencontre des personnes et donc, de
placer les SAMU sociaux au cœur des réseaux d’intervention et de
coordination » (le délégué aux politiques sociales de la
Croix-Rouge) La loi du 29 juillet 1998 a prévu plusieurs volets
relatifs aux publics relevant de l’urgence sociale. Premier volet :
la mise en place d’un dispositif de veille sociale dans chaque
département reposant à la fois sur le 115 et une instance de
coordination regroupant les acteurs publics et associatifs. Ce
dispositif est conçu pour fonctionner 24h/24, 365 jours sur 365.
Deuxième volet : l’hébergement d’urgence n’excluant aucun type
d’hébergement (CHU , appartement en ALT, hôtels sociaux) et visant
la reconnaissance des Centres d’Hébergement et de Réinsertion
Sociale (CHRS) pour lesquels 1690 places nouvelles ont été créées
en 3 ans.
Site de la Croix-Rouge Française Avril 2006
DOCUMENT 11
LOI n° 98-657 du 29 juillet 1998 d’orientation relative à la
lutte contre les exclusions Article 1 et titres des principaux
chapitres
Article 1er
La lutte contre les exclusions est un impératif national fondé
sur le respect de l’égale dignité de tous les êtres humains et une
priorité de l’ensemble des politiques publiques de la nation. La
présente loi tend à garantir sur l’ensemble du territoire l’accès
effectif de tous aux droits fondamentaux dans les domaines de
l’emploi, du logement, de la protection de la santé, de la justice,
de l’éducation, de la formation et de la culture, de la protection
de la famille et de l’enfance. L’Etat, les collectivités
territoriales, les établissements publics dont les centres
communaux et intercommunaux d’action sociale, les organismes de
sécurité sociale ainsi que les institutions sociales et
médico-sociales participent à la mise en oeuvre de ces principes.
Ils poursuivent une politique destinée à connaître, à prévenir et à
supprimer toutes les situations pouvant engendrer des exclusions.
Ils prennent les dispositions nécessaires pour informer chacun de
la nature et de l’étendue de ses droits et pour l’aider,
éventuellement par un accompagnement personnalisé, à accomplir les
démarches administratives ou sociales nécessaires à leur mise en
oeuvre dans les délais les plus rapides. Les entreprises, les
organisations professionnelles ou interprofessionnelles, les
organisations syndicales de salariés représentatives, les
organismes de prévoyance, les groupements régis par le code de la
mutualité, les associations qui oeuvrent notamment dans le domaine
de l’insertion et de la lutte contre l’exclusion, les citoyens
ainsi que l’ensemble des acteurs de l’économie solidaire et de
l’économie sociale concourent à la réalisation de ces objectifs. En
ce qui concerne la lutte contre l’exclusion des Français établis
hors de France, les ministères compétents apportent leur concours
au ministère des affaires étrangères. ( …)
TITRE Ier DE L’ACCES AUX DROITS Chapitre Ier Accès à
l’emploi
(…)
TITRE II DE LA PREVENTION DES EXCLUSIONS Chapitre Ier Procédure
de traitement des situations de surendettement
(…) Chapitre III Mesures relatives au maintien dans le
logement
Section 1 Prévention des expulsions (…)
TITRE III DES INSTITUTIONS SOCIALES
Article 150 Dans l’avant-dernier alinéa de l’article 138 du code
de la famille et de l’aide sociale, après les mots : « doivent
figurer », sont insérés les mots : « un représentant des
associations qui oeuvrent dans le domaine de l’insertion et de la
lutte contre les exclusions, ».
Article 151 I. - L’article 29 de la loi no 75-535 du 30 juin
1975 précitée est ainsi rédigé : « Art. 29. - Les établissements
publics ou privés dispensant des formations sociales, initiales,
permanentes et supérieures contribuent à la qualification et à la
promotion des professionnels et des personnels salariés et non
salariés engagés dans la lutte contre l’exclusion, la prévention et
la réparation des handicaps ou inadaptations, la promotion du
développement social. Ils participent au service public de la
formation.
-
17
RAPPORT SUR L’ÉPREUVE : ÉTUDE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Rapport
établi par Mesdames BERTRAND, CHAVEYRIAT, DEJOUANY, ENDERLI,
LANGLOIS, LOSA, PISANI ANDRE, ROUGER, SZABO et Messieurs JOLY,
SEBBAN, WIRTH. 1 – RÉSULTATS CONCOURS INTERNE
- Moyenne générale de l’épreuve : 06,49/ 20 - Répartition des
notes :
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
40,00%
45,00%
Notes inférieures à 6 Notes comprisesentre 6 et 8
Notes comprisesentre 8 et 10
Notes comprisesentre 10 et 12
Notes comprisesentre 12 et 15
- Pourcentage des notes supérieures ou égales à 10 : 6,40 % -
Meilleure note de l’épreuve : 13,50 / 20
-
18
2 - OBSERVATIONS DU JURY 2-1 Constats sur la partie biologie et
microbiologie Le jury a apprécié les quelques copies mettant
clairement en évidence les interactions entre les différents
appareils impliqués dans le mécanisme de la thermorégulation et ses
troubles. Les conséquences de ces perturbations s’avéraient ainsi
décrites précisément. Pour de trop nombreuses copies, le jury a
constaté des connaissances trop partielles tant en anatomie
(annotation des schémas proposés) qu’en physiologie. La
superposition des éléments de symptomatologie, énoncés dans le
document, ne constitue aucunement une démarche scientifique
rigoureuse. 2-2 Constats sur la partie sciences médico-sociales Le
jury a apprécié les compositions mettant en évidence l'aspect
multifactoriel de l’exclusion. Ce concept devait être appréhendé
tant dans ses dimensions matérielles que socio-psychologiques. En
revanche, le jury a déploré, pour beaucoup de candidats : -
l’absence de lien, voire de cohérence, entre les différentes
actions menées dans le cadre de la lutte contre l’exclusion ; - une
maîtrise insuffisante de la terminologie médico-sociale susceptible
d’induire des réponses inadaptées, voire erronées ou hors sujet ; -
des conceptions très personnelles érigées au rang de constats
sociologiques ; - des réponses parfois évasives dont l’imprécision
suggère des difficultés à élaborer une synthèse ; - un défaut
d’analyse de l’action des différentes associations devant être
présentées.
2-3 Constats sur la forme Le jury a apprécié les copies
correctement structurées : introduction permettant de situer les
différents aspects abordés ultérieurement, conclusion ne se
limitant pas à la reprise d’arguments développés, phrases de
transition faisant état de liens de causalité. En revanche, le jury
a déploré dans certaines copies :
- l’usage d’un vocabulaire et d’expressions relevant d’un
registre de langage familier ; - une orthographe déficitaire et un
usage incorrect des éléments de ponctuation ; - l’emploi abusif des
abréviations.
3 - CONSEILS DONNÉS AUX CANDIDATS Le jury attire l’attention des
candidats sur :
- les caractéristiques du public auquel ils souhaitent
s’adresser, nécessitant une transmission structurée des savoirs,
laquelle doit leur permettre d’établir des liens de causalité
nécessaires à la compréhension des concepts, d’argumenter leur
pratique, tant au fil des périodes de formation en entreprise que
de leur exercice professionnel à venir.
- la prise de conscience du niveau universitaire du concours,
lequel requiert des aptitudes tant en sciences médico-sociales
qu’en biologie et microbiologie.
- l’organisation et la structuration du travail rendu : •
rédiger une introduction générale du devoir ainsi qu’une
conclusion. L'introduction
initie le sujet et fait état du plan, il ne s'agit pas de
développer les questions traitées en aval ;
• traiter les questions dans l'ordre dans lequel elles sont
soumises ; • établir des transitions entre les différentes parties
du devoir dans un souci de
cohérence. - l’apport d'une attention particulière à la forme de
la copie : lisibilité de l’écriture, syntaxe correcte,
orthographe, soin, numérotation des questions traitées … -
l’utilisation d’un vocabulaire sociologique, technique et
scientifique précis et adapté. - la gestion du temps de composition
entre les disciplines constituant l’épreuve pour rédiger
correctement l’ensemble, sans oublier la conclusion. - la
nécessité d’une relecture de l’ensemble du devoir pour vérifier
l’orthographe.
Le jury conseille au candidat d'identifier les mots clés
figurant dans les questions, puis de lister les termes relevant du
champ lexical de ceux-ci pour constituer une trame cohérente devant
caractériser la réponse fournie. Il ne s'agit cependant pas pour le
candidat de faire état d'un ensemble de connaissances mais de
cibler les éléments de réponse au regard des questions posées. Les
exemples relevant du fait divers sont à bannir, ils ne peuvent en
aucun cas argumenter un propos dans le cadre du concours.
-
19
4 - ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ PARTIE BIOLOGIE – MICROBIOLOGIE Question
1. 1 Définitions Thermorégulation : Mécanisme physiologique régulé
par l'hypothalamus ayant pour fonction le maintien de la
température centrale chez l'homme autour de 37°C. Notions
d’homéostasie, d’homéotherme développées. Equilibre entre la
thermolyse et la thermogenèse. Hypothermie : Abaissement anormal de
la température centrale du corps, en dessous de 35°C chez l'homme,
signe d'un dysfonctionnement ou d'un déséquilibre entre les pertes
et les gains thermiques. Ce déséquilibre se produit lorsque les
mécanismes de lutte contre le froid (vasoconstriction,
thermogenèse, frisson, comportement... ) ne sont pas capables de
compenser les pertes thermiques ou lorsque le système
thermorégulateur lui-même est altéré (anesthésie générale,
absorption d'alcool...). Hvperthermie : Augmentation anormale de la
température centrale du corps, au-dessus de 38°C chez l'homme et
37,8°C chez l'enfant. Ce phénomène se produit si les capacités de
thermolyse sont dépassées par une charge thermique importante ou si
les mécanismes thermorégulateurs sont altérés. Question 1-2
Annotation de schémas Encéphale Moelle épinière, bulbe rachidien ou
tronc cérébral, hypophyse, hypothalamus, trou de Monroe ou Foramen
interventriculaire ou commissure antérieure du cerveau, thalamus,
cervelet. Peau Capillaires sanguins, artérioles, veinules, racine
du poil ou bulbe pileux, muscle horripilateur ou muscle arecteur,
glande sébacée, terminaison nerveuse libre, tige du poil ou poil,
épiderme, derme, hypoderme, glande sudoripare ou sudorifère,
cellules adipeuses ou adipocytes ou tissu adipeux. Encadrer dans
les schémas les éléments intervenant dans la thermorégulation
Hypothalamus, hypophyse, glandes sudoripares, terminaisons
nerveuses, muscles horripilateurs ou poils, capillaires sanguins,
tissu adipeux. Question 1-3 Signes d'une hypothermie Détérioration
de l'état de conscience : perte de la vigilance, perte des repères
spatio-temporaux, confusion pouvant aller jusqu'au coma. Absence de
mouvements volontaires et perte des réflexes (somnolence). Aspect
de la personne : personne pâle, froide, aux extrémités rigides,
cyanose des extrémités. Signes extérieurs: déshydratation (présence
du pli cutané), dilatation des pupilles (amydriase), pupilles
aréflexiques, engelures, gelures. Signes cardiaques et vasculaires
: arythmies, troubles du rythme cardiaque (bradycardie :
ralentissement du rythme cardiaque < 60 battements/minute,
tachycardie :augmentation du rythme cardiaque >120
battements/minute), fibrillation ventriculaire, contractions
désorganisées et inefficaces), hypotension < 10mm Hg Signes
respiratoires : diminution de la fréquence respiratoire < à 15
mouvements respiratoires /minute (bradypnée). Signes biologiques :
élévation de l'hématocrite et de l'urée sanguine. Question 1-4
Mécanismes mis en jeu lors d'une exposition prolongée au froid
Lorsque la température environnante est froide, le centre
hypothalamique est activé. L'hypothalamus est le principal centre
d'intégration de la thermorégulation, il agit en tant que
thermostat de l'organisme. L'hypothalamus : - reçoit des influx
afférents de thermorécepteurs périphériques situés dans la peau et
de thermorécepteurs centraux (sensibles à la température du sang,)
situés plus profondément dans le corps ; - réagit à cet influx en
mettant en marche les mécanismes réflexes de thermogenèse par
l'intermédiaire de voies nerveuses ( système nerveux végétatif) ou
hormonales, provoquant ainsi une production de chaleur.
Les mécanismes de thermogenèse comprennent :
• la vasoconstriction des artérioles cutanées : - activation des
neurofibres du système sympathique ; - stimulation des muscles
lisses des artérioles de la peau provoquant une forte
constriction.
-
20
Le sang est ainsi restreint aux régions profondes du corps et
presque entièrement détourné des réseaux capillaires de la peau. En
raison de l'isolation de la peau par la couche de tissu adipeux de
l'hypoderme, la déperdition de chaleur est très réduite et limitée
à la surface.
• l'augmentation de la vitesse du métabolisme (grâce à la
libération de la noradrénaline) : - libération de noradrénaline par
les neurofibres du système nerveux sympathique, - accroissement de
la vitesse du métabolisme des cellules cibles, - augmentation de la
production de chaleur.
• le frisson :
- activation des centres de l'encéphale qui règlent le tonus
musculaire, - contractions involontaires de faible amplitude des
muscles squelettiques se succédant à la
vitesse d'une dizaine par seconde. Le frisson affecte
particulièrement les muscles du dos et des mâchoires. L'activité
musculaire produisant de grandes quantités de chaleur, le frisson
fait augmenter la température.
• l'augmentation de la libération de thyroxine : Si le froid
environnant persiste, la glande thyroïde est stimulée pour libérer
plus de thyroxine. Lorsque la température environnante diminue
graduellement, comme au moment de la transition d'une saison chaude
à une saison froide, l'hypothalamus libère la TRH (thyréolibérine).
Cela active l'adénohypophyse qui sécrète de la TSH
(thyréostimuline). Cette hormone stimule à son tour la glande
thyroïde, qui libère une plus grande quantité de thyroxine dans le
sang. En agissant sur ses cellules cibles, la thyroxine fait
augmenter la vitesse du métabolisme et par conséquent, la
production de chaleur corporelle et la capacité de maintenir une
température corporelle constante dans des températures
environnantes froides. PARTIE MICROBIOLOGIE Question 2.1
Caractériser le germe responsable de la tuberculose C'est une
bactérie pathogène, bacille de Koch ou Mycobactérium tuberculosis
ou mycobactérie. Forme de bâtonnet, légèrement incurvé. Bactérie
sans capsule, qui ne sporule pas. Bactérie aérobie, atoxinogène,
pas de coloration de Gram. Voie de contamination Le mode de
pénétration de cet agent est la voie aérienne (via des gouttelettes
provenant des malades, contaminées par la bactérie en suspension
dans l'air puis inhalées.) Personnes particulièrement atteintes par
cette pathologie Voyageurs dans les zones endémiques (pratiques mal
mises en œuvre et parfois dépassées dans certains pays,
détérioration des infrastructures de lutte contre la tuberculose).
Migrants (absence d'accès aux soins de santé). Sans domicile fixe
(pauvreté, malnutrition, abus d'alcool, toxicomanie, mauvais accès
aux soins de santé). Personnes incarcérées (promiscuité dans un
lieu clos, surpeuplement des prisons). Personnes exerçant une
profession à caractère sanitaire et social (contact proche et
fréquent avec les malades). Immunodéprimés ou personnes atteintes
de maladies chroniques : suite au sida, traitements
immunosuppresseurs, … Situations de vie à risque : promiscuité,…
Question 2.2 Moyens de prévention Prévention primaire : la
vaccination n'existe plus pour les enfants de moins de 6 ans dans
les structures collectives : crèches, haltes-garderies, écoles
maternelles mais reste fortement conseillée pour les populations à
risques. Lutte contre l'exclusion. Prévention secondaire : Tests
tuberculiniques : Intra dermo réaction : injection de tuberculine
et lecture du test. Radiosurveillance. Prélèvements de crachats
durant plusieurs jours. Dépistage chez les personnes proches des
malades. Isolement si hospitalisation. Maladie à déclaration
obligatoire.
-
21
Thérapie Le traitement comporte plusieurs antibiotiques,
traitement d'au moins 6 mois avec tri ou quadri-thérapie puis
bi-thérapie. Traitement régulier pour éviter les risques de
rechutes et la résistance du bacille. La vaccination représente un
moyen préventif Il y a mise en mémoire par les lymphocytes B de
l'antigène avec une réponse immédiate lors d'un contact ultérieur
et production plus importante et durable d'anticorps ou de
lymphocytes. L'immunité n'est pas permanente et nécessite la
réactivation des cellules mémoire par les rappels de vaccination.
Question 2.3 Principales phases d’une maladie infectieuse La
période d'incubation : elle se situe entre la contamination et les
premiers signes cliniques. Elle correspond au temps nécessaire à la
multiplication des bactéries et/ou à la sécrétion de leurs toxines
en quantité suffisante. Cette phase est asymptomatique. Le sujet
est contagieux dans un certain nombre de pathologies. La période
d'invasion : les premiers signes cliniques généraux apparaissent.
Ils ne sont généralement pas spécifiques de la maladie (fièvre,
courbatures ou douleurs diffuses) La période d'état : les signes
cliniques qui apparaissent sont souvent évocateurs de la maladie et
permettent le diagnostic (éruptions cutanées, hémorragies ... ). La
période de déclin : les signes cliniques de la maladie diminuent
(grâce au système immunitaire et au traitement administré). La
période de convalescence : elle correspond à la période nécessaire
à l'organisme pour se rétablir totalement. Remarques : certaines
maladies deviennent des pathologies chroniques, dans d'autres cas,
des rechutes, complications, séquelles sont possibles. PARTIE
SCIENCES MÉDICO-SOCIALES Question 3.1 Définition de l'exclusion
sociale Défaut d'intégration sociale, rupture progressive des
relations de l'individu avec les réseaux sociaux, fracture du lien
social. Cumul de handicaps (famille, travail, école, logement..)
qui aboutit à la rupture du lien social. L'exclusion sociale peut
être subie ou volontaire ( marginalisation, délinquance..) Rupture
momentanée ou permanente pour la mise en place d'une réinsertion
sociale. Question 3.2 Facteurs favorisant l'exclusion sociale Les
principaux facteurs d'exclusion sont :
- l'exclusion liée à la santé, à des difficultés d'accès aux
soins (maladie, état de dépendance à l'alcool ou à la drogue) ;
- l'exclusion liée à la maladie, au handicap (physique, mental)
et à l'âge ; - le manque de formation professionnelle, le manque de
dispositifs d'insertion ou de réinsertion,
l'absence d'emploi, ou d'emploi stable ; - l'absence de
ressources (chômage, surendettement, insuffisance des ressources,
pas de loisirs) ; - l'absence de logement (impossibilité de payer
un loyer, expulsion, impossibilité de trouver un travail
si pas d'adresse…) ; - la dissociation grandissante des familles
provoquant l'isolement ; - le manque de relations sociales (société
de plus en plus individualiste) ; - l'illettrisme ; - la
délinquance.
Question 3.3 Réponses institutionnelles pour lutter contre
l'exclusion - Aides d'urgence : fournies par les centres communaux
d'action sociale sous forme d'aides alimentaires, de secours
d'urgence, d'aides aux transports, … afin de répondre aux
situations d'urgence. - Revenu minimum d'insertion (RMI) :
attribution d'un revenu minimal, par le conseil général, en contre
partie d'un projet de réinsertion, avec pour objectifs la
réinsertion sociale , professionnelle. Des mesures d'accompagnement
sont aussi mises en place. - Contrats de travail particuliers (CA,
…) : rémunération en contrepartie d'une activité professionnelle à
temps partiel, exonération de certaines charges pour les employeurs
(financement Etat) - Couverture maladie universelle : prise en
charge des prestations en nature et en espèces lors des maladies
afin de permettre l'accès aux soins pour tous. Mesure financée par
l'Etat.
-
22
Question 3.4 Politique d'action sociale du secteur associatif
Définition d'une association -Loi de 1901 -groupement d'au moins 2
personnes physiques ou morales
- sans but lucratif - statuts déposés en préfecture.
Trois types d'actions proposées par le secteur associatif Emmaüs
Places d'hébergement supplémentaires l'hiver pour les sans-abri
Création de boutiques de solidarité offrant une domiciliation aux
SDF et une mise à disposition d'équipements (vaisselle,
meubles...)... Restaurants du cœur, banque alimentaire, … Aide
alimentaire (distribution de repas l'hiver...) Secours populaire
Distribution de vêtements aux plus démunis. Secours catholique,
Armée du salut Recréer le lien social, réapprendre aux exclus à
vivre ensemble, travailler avec les plus démunis au lieu de se
placer à leur service ... Afin d'aider à l'insertion des sans-abri,
mais aussi des chômeurs de longue durée, des allocataires du RMI,
une presse est née autour de l'exclusion : Macadam Journal, La
Rue... Ces journaux sont vendus à la criée par des personnes
volontaires désireuses de se procurer un revenu, de renouer avec la
vie active et de retrouver une certaine dignité en n'ayant plus
recours à la mendicité.
Réponse Acteur responsable Nature objectifs Moyens Aide sociale
à l'enfance Conseil Général Assistance éducative et
accompagnement des familles
Favoriser l’ insertion sociale, l’autonomie
Aides financières, AEMO, personnel spécialisé, hébergement
Aides d'urgence Municipalités, Intercommunalité
Aides alimentaires, secours d'urgence
Répondre aux situations d'urgences
Aides pécuniaires, transports, alimentation
Revenu Minimum d'insertion
Conseil Général Attribution d'un revenu minimal en contre-partie
d'une insertion
Réinsertion sociale Revenu minimal et mesures
d'accompagnement
Contrats de travail particuliers
Etat Rémunération en contrepartie d'une activité professionnelle
à temps partiel
Favoriser la réinsertion professionnelle
Revenu, exonération de charges de l'employeur
Droit au logement opposable
Commission départementale de médiation
Attribution d'un logement Favoriser l'accès au logement des plus
démunis.
Recours aux instances par voie judiciaire pour l'obtention d'un
logement.
Prestations familiales et sociales
Caisse d'allocations familiales
Attribution de prestations
Favoriser l'aide aux familles
Prestations : famille, étudiants,
Couverture Maladie Universelle
Etat Prise en charge des prestations en nature et espèces
Accès aux soins pour tous
Consultations médicales, forfait hospitalier pris en charge à
100%
SAMU Social GIP financé 70% par l'état
-
23
ÉPREUVE D’ADMISSION
Durée : 6 heures ; coefficient : 2
-
24
Exploitation pédagogique d’un thème technologique
SUJET 1
Professeur de sciences et techniques médico-sociales en BEP
carrières sanitaires et sociales, vous dispensez l'enseignement des
techniques professionnelles.
Votre établissement se trouve dans l'environnement d'un foyer
résidence pour personnes âgées. La directrice de ce foyer vous
sollicite pour qu'un groupe de vos élèves contribue à
l'organisation et à la réalisation d'ateliers faisant participer
une quinzaine de résidents, deux après-midi par mois de 15 à 17
heures. La moyenne d'âge des résidents est de 80 ans. Ces personnes
âgées sont pour la plupart autonomes dans leurs déplacements,
néanmoins quelques-unes ont des difficultés à marcher. Il est prévu
de fêter les 78 ans de Madame ANTOINE Georgette lors d'un
après-midi récréatif avec goûter. Le groupe d'élèves est chargé de
prévoir, lors de deux après-midi, la fabrication avec les résidents
de cartons d'invitation pour cet anniversaire. Par ailleurs, la
directrice demande à ce que les élèves consacrent un temps à des
activités motrices pour le maintien de l'autonomie. Dans le cadre
des techniques professionnelles à caractère sanitaire, vous
consacrez une séance sur l'aide à la marche. En salle de
préparation :
- réaliser un modèle de carton d'invitation, justifier votre
choix et rechercher les intérêts de cette activité pour les
résidents ;
- proposer une fiche technique de réalisation d'un carton
d'invitation ; - préparer la séquence prévue en amont de ces deux
après-midi d'intervention ; - rechercher et justifier les modalités
et les critères retenus pour l'évaluation de
l'intervention des élèves ; - préparer la démonstration de
l'activité "Marche avec un déambulateur" auprès d'un
résident apprenant à se servir de cette aide technique pour
maintenir son autonomie.
Devant le jury : Dans un premier temps :
- présenter le carton d'invitation réalisé et justifier les
intérêts de l'activité pour les résidents ;
- commenter et justifier la fiche technique ; - réaliser la
démonstration en temps réel de l'emploi du déambulateur.
Un membre du jury tiendra le rôle du résident.
Dans un deuxième temps : - présenter la séquence prévue en amont
de ces deux après-midi ; - justifier les modalités et les critères
retenus pour l'évaluation de l'intervention des
élèves. Vous disposez de 4h30 en salle de préparation et d'1h30
devant le jury. Devant le jury, environ 15 minutes seront
consacrées à vos réalisations pratiques (premier temps), 30 minutes
à exposer l'exploitation pédagogique que vous préconisez (deuxième
temps), les 45 dernières minutes à un entretien avec le jury.
-
25
Exploitation pédagogique d’un thème technologique
SUJET 2
Professeur de sciences et techniques médico-sociales en CAP
petite enfance, vous dispensez les enseignements de l’unité 2
(Prise en charge de l’enfant en structures collectives). Dans le
cadre d’un partenariat avec l’école maternelle du quartier, les
élèves participent au projet « motricité » avec des enfants de 4 à
5 ans. Ce projet est mis en œuvre au cours d’une demi-journée
animée par vos élèves en mars, sur le thème des animaux . Vous
consacrez les séances de techniques professionnelles du début de
formation à l’acquisition de différentes techniques de jeux et
d’activités manuelles : vous avez programmé une séance sur la pâte
à modeler. Par ailleurs, dans le cadre des techniques de soins
d’hygiène et de confort, vous consacrez une séance à
l’apprentissage par l'enfant du lavage des mains. En salle de
préparation :
- réaliser deux modèles différents d’animaux en pâte à modeler ;
- préparer la séquence relative à l’acquisition des techniques
d’activités manuelles ; - concevoir la stratégie pédagogique et
l’évaluation de la séance sur la pâte à modeler ; - préparer la
démonstration de l’apprentissage par l'enfant du lavage des mains,
rédiger la fiche
technique. Devant le jury : Dans un premier temps :
- présenter vos réalisations de pâte à modeler et expliquer les
intérêts de cette activité pour les enfants ;
- réaliser la démonstration, en temps réel, de l'apprentissage
par l'enfant du lavage des mains ; - présenter la fiche
technique.
Un membre du jury tiendra le rôle de l'enfant. Dans un deuxième
temps :
- présenter la séquence relative à l’acquisition des techniques
d’activités manuelles ; - présenter et justifier la stratégie
pédagogique de la séance sur la pâte à modeler ; - indiquer les
modalités et les critères d’évaluation de la séance.
Vous disposez de 4h30 en salle de préparation et d’1h30 devant
le jury. Devant le jury, environ 15 minutes seront consacrées à vos
réalisations pratiques (premier temps), 30 minutes à exposer
l'exploitation pédagogique que vous préconisez (deuxième temps),
les 45 dernières minutes à un entretien avec le jury.
-
26
RAPPORT SUR L’ÉPREUVE D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE D’UN THÈME
TECHNOLOGIQUE Rapport établi par Mesdames BERTRAND, DEJOUANY,
ENDERLI, LANGLOIS, LOSA, PISANI ANDRE, ROUGER et Messieurs JOLY,
SEBBAN, WIRTH.
CA PLP Interne
1 - RÉSULTATS - Moyenne générale de l’épreuve : 11,82 / 20 -
Répartition des notes :
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%
Notes comprisesentre 6 et 8
Notes comprisesentre 8 et 10
Notes comprisesentre 10 et 12
Notes comprisesentre 12 et 15
Notessupérieures à 15
- Pourcentage des notes supérieures ou égales à 10 : 73,68 % -
Meilleure note de l’épreuve : 17,25 / 20
-
27
2- COMMENTAIRES RELATIFS A L’ÉPREUVE D’ADMISSION L’épreuve a une
durée totale de six heures. Elle se décompose en 4h30 de
préparation et 1h30 devant le jury. Devant le jury, 10 à 15 minutes
selon les sujets sont consacrées à des réalisations pratiques
(premier temps), 30 à 35 minutes à exposer l’exploitation
pédagogique ( deuxième temps), 45 minutes à un entretien avec le
jury. Au cours de l’entretien, le candidat pourra être amené à
exposer des connaissances scientifiques et technologiques liées au
sujet. 3- REMARQUES ET OBSERVATIONS DU JURY 3-1 Structure des
sujets de la session 2008 Chaque sujet comportait : - deux
réalisations pratiques : la première est réalisée en salle de
préparation, présentée et commentée
au jury ensuite. La seconde est mise en œuvre et justifiée
devant le jury : elle est effectuée en temps réel.
- la présentation de la démarche pédagogique choisie dans le
cadre d’une séquence et/ou d’une séance pédagogique à
développer.
- la présentation des pré-requis, des objectifs, des modalités
et des critères d’évaluation. 3-2 Constats du jury Le jury a
apprécié chez certains candidats : - L’aptitude au dialogue, à la
remise en cause des choix initiaux, l’emploi d’une terminologie
scientifique et
précise. - La pertinence des supports relatifs aux activités
socio-éducatives et leur adéquation avec les
caractéristiques des publics ciblés (personnes âgées, enfants
âgés de 4 à 5 ans). - Des objectifs clairement formulés (en verbes
d’action) et adaptés aux compétences attendues des
élèves préparant un BEP carrières sanitaires et sociales ou un
CAP petite enfance. - La maîtrise des techniques d’aide aux
activités motrices et des techniques de soins d’hygiène
argumentées par des savoirs associés ciblés. - Des connaissances
actualisées des modalités d’évaluation et des poursuites d’études
relatives au BEP
carrières sanitaires et sociales et au CAP petite enfance. - La
proposition d’une stratégie pédagogique cohérente, la mise en
évidence d’un enchaînement logique
afin d’articuler les séances au sein d'une séquence. Le jury
aurait apprécié : - Une présentation structurée de la prestation du
candidat (plan, introduction, conclusion) située dans le
cursus de formation des élèves préparant un BEP carrières
sanitaires et sociales ou un CAP petite enfance.
- Une connaissance significative du champ lexical de la
pédagogie. - Une maîtrise des gestes techniques (lavage des mains,
protocoles, mobilisation maîtrisée de la
personne à mobilité réduite). - Une perception réaliste des
caractéristiques des élèves poursuivant un cycle professionnel.
Les
séquences proposées s’avèrent parfois mal situées dans le cursus
de formation, les objectifs des séances sont trop nombreux ou
ambitieux, ne renvoyant pas à une compétence évaluable.
- Une utilisation pertinente des aides techniques
(déambulateur). 3-3 Conseils aux candidats Afin de se préparer à
cette épreuve, le jury conseille aux candidats : - de prévoir une
tenue professionnelle adaptée aux pratiques de soins d’hygiène ; -
de concevoir une pratique argumentée par des savoirs associés
relevant des différents enseignements
que dispense un PLP sciences et techniques médico-sociales ; -
d’effectuer un stage au sein de différentes structures
médico-sociales (lieux des formations en entreprise
des élèves) afin d’actualiser, voire de s’initier aux pratiques
professionnelles ; - de connaître la réglementation des périodes de
formation en entreprise et des évaluations certificatives
(contrôle en cours de formation) ; - d'étudier le référentiel
des diplômes et de se renseigner sur le volume horaire dévolu à
chacun des
enseignements relevant de la compétence d'un PLP de sciences et
techniques médico-sociales ; - de s’informer sur l’évolution des
institutions, des structures d’accueil et des prestations. -
d'éviter absolument de faire état de situations sociales ou
professionnelles personnelles présentées sous
un mode revendicatif dans le but éventuel d'influencer le
jury.
-
28
4- ÉLÉMENTS DE CORRIGÉ Sujet 1 Partie pratique Le jury attendait
: - une manipulation correcte du déambulateur et une initiation
adaptée à l’usager. - un carton d’invitation lisible (couleurs et
calligraphie), support d’un message concis. - l’énoncé des intérêts
d’une activité intergénérationnelle.
Partie pédagogique Le jury attendait :
- une présentation cohérente de la séquence en relation avec le
projet d’animation et comprenant : • des objectifs réalistes, • un
énoncé des pré-requis ciblés et des modalités d’évaluation de
ceux-ci, • la présentation de la séquence demandée avec une
réflexion sur l’enchaînement des séances.
Au cours de l’entretien, le jury a apprécié chez certains
candidats :
* la capacité de s’adapter à une mise en situation simulée ; *
l’aptitude à gérer leurs émotions, à s’organiser dans le temps
imparti, à formuler des suggestions
pertinentes en regard de leur prestation. Sujet 2 Partie
pratique Le jury attendait :
- une conception de figurines en pâte à modeler réalisables par
des enfants de 4 à 5 ans, et respectant le besoin de créativité de
ces derniers ;
- une énumération pertinente et exhaustive des intérêts de cette
activité pour le public visé : connaissance des formes, des
couleurs, développement de la motricité fine, perfection de la
coordination occulo-manuelle, développement de l'autonomie,
développement de la socialisation, ….
Lavage des mains de l’enfant Le jury attendait : - de consacrer
un temps préalable à la réalisation afin de prendre connaissance du
matériel et des
produits disponibles et de l'environnement, - un lavage des
mains adapté à l’âge de l’enfant et à la situation professionnelle,
- une fiche technique synthétique et en lien avec une pratique
vécue.
Partie pédagogique Le jury attendait :
- une présentation cohérente de la séquence consacrée à la
l’acquisition de techniques manuelles comprenant :
• des objectifs réalistes et formulés en termes de verbes
d’action, • un énoncé des pré-requis nécessaires et bien ciblés
tant en sciences médico-sociales, qu’en
biologie, microbiologie et techniques professionnelles, - un
nombre et une durée de séances réalistes en regard de la dotation
horaire dévolue à l'enseignement
des techniques professionnelles à caractère socio-éducatif, -
une stratégie pédagogique de la séance relative à la pâte à modeler
adaptée au public visé (les élèves), - une fiche technique
synthétique et en lien avec une pratique vécue.
Au cours de l’entretien, le jury a apprécié : - des
connaissances scientifiques, technologiques et professionnelles
actualisées sur :
• les objectifs de l’école maternelle, • le développement
psychomoteur de l’enfant, • l’évolution du graphisme, • la biologie
: activité réflexe volontaire, flores bactériennes.
- des connaissances actualisées sur la filière sanitaire et
sociale : les orientations post CAP petite enfance.
-
29
CONCLUSION GÉNÉRALE
La session 2008 du CAPLP interne Sciences et techniques
médico-sociales présentait 8 postes pour le concours interne et 6
postes pour le CAER. Le concours interne est extrêmement sélectif
puisque 203 candidats ont été présents à l’épreuve d’admissibilité
(pour 366 inscrits). L’absentéisme demeure important : 44,5% à
l’épreuve d’admissibilité (il était de 46,16% à la session 2007).
Pour le concours interne, les huit postes ont été pourvus ; pour le
CAER, un poste a été pourvu. Les deux épreuves qui composent le
concours sont complémentaires pour apprécier les aptitudes des
candidats. L’épreuve d’admissibilité évalue les connaissances sur
deux disciplines qui fondent les enseignements qui relèvent de la
responsabilité des PLP STMS dans les formations sanitaires et
sociales en lycées professionnels :
- les sciences médico-sociales impliquant une mise à jour et une
culture juridique, sociologique, économique,
- les sciences biologiques nécessitant des connaissances bien
structurées en biologie humaine, en microbiologie et en
physiopathologie.
Trop de candidats négligent cette double exigence et ne
préparent pas suffisamment les connaissances de base nécessaires à
l’épreuve. La moyenne de l’épreuve reste encore faible 6,49 (7,03
en 2007). L’épreuve d’admission est une épreuve à caractère
pratique et pédagogique. Elle a pour but d’évaluer les compétences
du candidat à situer et à conduire une activité pratique dans un
contexte professionnel et à l’inclure dans les enseignements dont
un professeur de Sciences et techniques médico-sociales peut avoir
la responsabilité. Une bonne perception du fonctionnement des
institutions est ici indispensable pour construire des activités et
un enseignement adaptés aux finalités des sections concernées. Les
deux épreuves nécessitent un entraînement à la structuration et à
la rédaction des connaissances, scientifiques et didactiques,
assorti d’une bonne organisation de la réflexion et de qualités
rédactionnelles et oratoires qui ne peuvent s’improviser le jour du
concours. Les candidats doivent avoir pris connaissance des
exigences du concours et ils doivent s’y préparer dans la
perspective des enseignements relevant du professeur de lycée
professionnel en sciences médico-sociales et ne pas se limiter au
seul enseignement en BEP Carrières sanitaires et sociales. Les
candidats sont invités à lire attentivement la réglementation du
concours interne pour la session à laquelle ils s’inscrivent.
Le jury tient à remercier Monsieur le Proviseur du lycée Marcel
Cachin de Saint-Ouen ainsi que toute son équipe pour l’accueil et
l’aide efficace apportés tout au long de l’organisation et du
déroulement de ce concours qui a eu lieu dans d’excellentes
conditions.
-
30
ENSEIGNEMENTS ASSURÉS PAR LES PROFESSEURS SCIENCES ET TECHNIQUES
MÉDICO-SOCIALES
DE LYCÉE PROFESSIONNEL Les professeurs de Sciences et techniques
médico-sociales de lycée professionnel enseignent, dans l’état
actuel des diplômes existants ou rénovés, en sections de BEP
Carrières sanitaires et sociales, de CAP Petite enfance, en Mention
complémentaire Aide à domicile, éventuellement en sections
préparatoires au diplôme d’état d’aides soignants (1),
d’auxiliaires de puériculture (1), d’aides médico-psychologiques
(1), au diplôme d’état d’auxiliaire de vie sociale. Ils sont
compétents pour enseigner en baccalauréat professionnel Services de
proximité et vie locale. Les enseignements qu’ils assurent sont : -
les techniques professionnelles sanitaires et sociales (soins
d’hygiène et de confort, aide aux activités motrices, prévention et
sécurité, animation, acquisition et développement de l’autonomie),
les techniques de décontamination, de désinfection et de
stérilisation, appliquées au secteur sanitaire. - les enseignements
théoriques liés à ces techniques : * les sciences médico-sociales *
la biologie humaine qui intègre l’hygiène, la prévention et des
éléments de physiopathologie * la microbiologie générale et
appliquée (2) * l’ergonomie, l’organisation et la qualité de
service * la technologie des produits et des équipements se
rapportant aux techniques. - les enseignements professionnels
(théoriques et pratiques) du baccalauréat professionnel Services de
proximité et vie locale. (1) s’ils possèdent les titres et
l’expérience professionnelle requis par la réglementation. (2) cet
enseignement est associé aux techniques de décontamination, de
désinfection et de stérilisation.
***********
-
31
BIBLIOGRAPHIE II s'agit d'une bibliographie indicative et non
exhaustive. Parfois redondante sur certains thèmes, elle peut
cependant apporter des éclairages différents. Il sera néanmoins
nécessaire d'effectuer un choix. Certains ouvrages sont d'un niveau
universitaire, d'autres sont d'un niveau plus simple et peuvent
parfois permettre une première approche du sujet. Pour les sciences
médico-sociales, les candidats pourront également se documenter au
Réseau National Ressources en Sciences et Techniques
Médico-Sociales (RNRSMS) (Lycée Jean Jaurès - 280 avenue Jean
Jaurès, 92290 CHATENAY MALABRY -tél.: 01 40 83 40 53- Adresse
électronique du RNRSM @ac-versailles.fr site :
http//www.ac-créteil.fr/sms) LÉGISLATION ET ACTION SANITAIRE ET
SOCIALE
Droit de la Sécurité sociale JJ. DUPEYROUX - Précis - Ed.
DALLOZ
Droit de la Santé publique J. MOREAU D. TRUCHET - Mémento - Ed.
DALLOZ
L'Aide sociale aujourd'hui, après la décentralisation, A.
THEVENET - Ed ESF
Action et aide sociale E. ALFANDARI - Précis - Ed. DALLOZ
Les institutions et organismes sociaux VERDIER - Ed ESF
Santé publique DION, G.BRUCKER, D. FASSIN - Ed Ellipses
Manuel de santé publique LEVY, CAZABAN, DUFFOUR, J0URDAN - Ed
MASSON
Les institutions sanitaires et sociales D.CECCALDI (manuel) -
Ed. FOUCHER
L'organisation de la santé et de l'action sociale D. MOULINOT -
D. ROGEAUX (manuel) - Ed. FOUCHER
Droit constitutionnel et institutions politiques B. JEANNEAU -
Ed. DALLOZ
Droit administratif RIVERO - Précis - Ed. DALLOZ
Droit du travail G. LYON-CAEN, J. PELISSIER - Précis - Ed.
DALLOZ
Droit du travail, RIVERO, J. SAVATRIER - Ed PUF - Collection
Thémis
Droit Civil, 3. CARBONNIER - la famille- Ed PUF - Collection
Thémis
Droit Civil, DUPONT DELESTRAINT - Ed. DALLOZ Capacité en
droit
Choisir toujours les éditions les plus récentes et ajouter des
revues. BIOLOGIE
Manuel d'anatomie et de physiologie, S. H. NGUYEN - Institut de
formation en soins infirmiers. Ed.
LAMARRE
Anatomie et physiologie humaine, E. MARIEB - Ed. DE BOECK
Université
Précis d'anatomie et de physiologie (texte et atlas), M. LACOMBE
- Ed. LAMARRE
Précis de physiologie, A. CALAS, J.F. PERRIN, C. PLAS, P.
VANNESTE- Ed. DOIN
Biologie humaine, J. FIGARELLA, M. ACHARD, N. PIERRE, P.
BOURGOGNE- Ed. LANORE
Microbiologie, PRESCOTT, MORLEY, KLEIN, - Ed. DE BOECK
Université
Cours de microbiologie générale A. MEYER, H. LECLERC, J. DEIANA,
- Ed. DOIN SCIENCES MÉDICO-SOCIALES Pharmacie, J. CHALEON - Ed.
MALOINE
Communication et réseaux de communication, R. MUCCHIELLI - Ed.
ESF
Les bases de la communication humaine, MYERS - Ed. MAC GRAW
HILL
Comment la parole vient aux enfants, BOYSSOU, BARDIES - Ed.
Odile JACOB
-
32
Les crèches, F. DAVIDSON, P. MAGUIN - collection la vie de
l'enfant - Ed. ESF
La commune et l'enfant, M.P. BELHOMME, N. GROS VERHEYDE, E.
STROESSER, A. VANDENBROUCK - Les guides de l'action locale - Ed.
FOUCHER
Elever un enfant handicapé, C. Délia CONTRADE - Ed ESF
Le vieillissement, R. LADISLAS - collection "La croisée des
sciences" - Ed. CNRS - BELIN
Vieillissement et gériatrie : les bases physiologiques P.S.
TIMIRAS, - Presses de l'université Ed MALOINE
Dossiers documentaires (adolescence, drogues et toxicomanies, le
médicament ...) Ed. INSERM - NATHAN
Actualité et dossier en santé publique, trimestriel, (soins
palliatifs et accompagnement, maladies et risques émergents, la
santé des jeunes, santé et environnement, ....) - Documentation
Française TECHNIQUES SANITAIRES ET SOCIALES - ANIMATION
Médecine et soins infirmiers, A.SCHAFFER, N. MENCHE - Ed
MALOINE
L'observation Aide soignante, M.O.RIOUFOL - Ed. MASSON
Fiches de soins T1 - les règles d'OR de l'aide soignant,
M.O.RIOUFOL - Ed. MASSON
La toilette dévoilée M.A. DELOMEL, Ed. Seli Arslan
La personne âgée, rôle de l'aide soignant, BEAULIEU - Ed.
MASSON
Préparation au CAFAD, J. GASSIER, C.MOREL HAZIZA - Ed.
MASSON
Personnes âgées : une approche globale de soins par besoins, L.
BERGER, D. MAILLOUX, POIRIER,
collection Sciences Infirmières - Ed. MALOINE
Techniques de manutention, M. AUTISSIER - Ed. LAMARRE
Pratiques de l'ergonomie à l'hôpital, R.VILLATTE, C.GADBOIS, -
INTEREDITIONS
Pratiquer... animation pour les personnes âgées, S. et J. CHOQUE
- Ed. LAMARRE
La personne âgée n'existe pas, J. MESSY - Petite bibliothèque
PAYOT
Enseigner la relation d'aide, CHALIFOUR - Ed. LAMARRE
Nouveaux cahiers de l'infirmière (N°5 Hygiène, ...) - Ed.
MASSON
Hygiène et prévention des infections nosocomiales, M. GODART -
Ed. MASSON
Guide de l'auxiliaire de puériculture, GASSIER, GEORGIN - Ed.
MASSON
Fiches de jeux - Ed. FRANCA
Animation - collection de 0 à 7 ans -Ed. FLEURUS
L'animation de groupes de culture et de loisirs, E. LIMBOS - Ed
ESF
L'animation (mensuel pratique de l'animation éducative, sociale,
sportive et culturelle).
-
33
DÉFINITION DES EPREUVES
CAPLP CONCOURS INTERNE - SECTION SCIENCES ET TECHNIQUES
MÉDICO-SOCIALES (arrêté du 7- 7- 2000 - JO du 29- 7- 2000)
A - Épreuve écrite d'admissibilité : Étude scientifique et
technique. Cette épreuve permet d'évaluer les connaissances du
candidat : - en biologie humaine et en microbiologie générale et
appliquée ; - en sciences médico-sociales. La documentation
scientifique et technique fournie au candidat peut comprendre
notamment : - des textes législatifs et réglementaires ; - des
schémas, des graphes, des fiches techniques ; - des articles ou des
extraits d'articles ou de banques de données ; - des documents
professionnels des secteurs sanitaire et social. Il peut être
demandé au candidat : - d'expliciter ou de développer certains
aspects inclus dans le dossier ; - de conduire une analyse des
solutions fournies ou de proposer des solutions ; - d'exploiter la
documentation donnée ; - de mettre en valeur les points essentiels
du sujet traité. L'épreuve permet d'évaluer : - le niveau et
l'actualité des connaissances ; - la pertinence des analyses
conduites ou des solutions proposées ; - l'aptitude à exploiter une
documentation ; - la pertinence des points clés identifiés ; - la
qualité des documents produits, la rigueur du vocabulaire technique
; - la clarté et la rigueur de l'expression écrite et de la
composition.
Durée de l'épreuve : six heures. Coefficient 1.
B - Épreuve d'admission : Exploitation pédagogique d'un thème
technologique. Cette épreuve permet d'évaluer les savoirs et
savoir-faire caractéristiques des champs technologiques et des
métiers correspondant à la discipline et de les exploiter à des
fins d'enseignement. Le sujet proposé nécessite la conception,
l'organisation et/ou la mise en œuvre d'une activité de travaux
pratiques. Le candidat est conduit à : - analyser, concevoir,
organiser et/ou mettre en œuvre l'activité pratique demandée ; -
évaluer la qualité des résultats obtenus ; - à partir de l'activité
pratique définie, proposer une exploitation pédagogique se référant
au programme d'une classe de certificat d'aptitude professionnelle,
de brevet d'études professionnelles ou de baccalauréat
professionnel précisée par le jury ; cette exploitation pédagogique
peut comprendre une ou plusieurs séquences d'enseignement ; elle
doit permettre au candidat de : • définir les objectifs de
l'exploitation pédagogique qu'il propose ; • situer sa ou ses
séquences d'enseignement dans la progression de l'année ; •
justifier les choix pédagogiques retenus (cours, travaux pratiques,
travaux dirigés, modes d'organisation et
stratégies) pour atteindre les objectifs fixés ; • préciser les
documents utilisés par le professeur, ceux qui sont remis aux
élèves ainsi que les matériels et
les équipements utilisés ; • indiquer les modalités d'évaluation
prévues.
L'épreuve permet d'évaluer : - la pertinence de l'organisation
proposée ; - la maîtrise des savoirs et savoir-faire
caractéristiques du champ technologique et professionnel concerné ;
- le niveau de la réflexion pédagogique conduite par le candidat ;
- la connaissance des contenus d'enseignement et des finalités de
la discipline et de la spécialité ; - la qualité des documents
techniques produits ; - les qualités d'expression et de
communication.
Durée de l'épreuve : six heures. Coefficient 2.
-
34
PROGRAMME PERMANENT DES CONCOURS EXTERNE ET INTERNE DU CAPLP
Section sciences et techniques médico-sociales
Note du 3-5-2002 Sciences biologiques et médicales
1 - Biochimie et biologie moléculaire 1.1 Composition de la
matière vivante. 1.2 Structure des bio molécules : protides,
glucides, lipides, acides nucléiques. 1.3 Fonction des protéines :
rôle structural, rôle catalytique, rôle immunitaire. 1.4 Éléments
de bio-énergétique : oxydations cellulaires et production
d'énergie, couplages énergétiques. 1.5 Bilans chimiques et
énergétiques des principales voies métaboliques. 1.6 Génétique
moléculaire - réplication de l'ADN. - transcription de l'ADN. -
traduction protéique ; code génétique. - organisation du génome
chez les procaryotes et les eucaryotes. 2 - Biologie humaine et
physiopathologie 2.1 Biologie cellulaire - structure et ultra
structure cellulaires. - rôle des organites cellulaires. - le cycle
cellulaire et sa régulation. - l'organisation tissulaire et les
principaux types de tissus. - les dérèglements du fonctionnement de
la cellule : les cancers. 2.2 Fonctions de nutrition 2.2.1 Milieu
intérieur et sang : compositions et rôles 2.2.2 Cœur et circulation
sanguine - cœur : anatomie et histologie, automatisme cardiaque,
révolution cardiaque, contrôle de l'activité du cœur. - circulation
dans les vaisseaux ; pression artérielle. - maladies
cardio-vasculaires : athérosclérose, infarctus du myocarde. -
prévention des maladies cardio-vasculaires. 2.2.3 Digestion et
absorption intestinale - organisation générale de l'appareil
digestif. - sécrétions digestives : rôles. - motricité et transit.
- absorption intestinale et transport des nutriments. 2.2.4
Respiration - organisation générale de l'appareil respiratoire. -
transport des gaz respiratoires par le sang. - échanges gazeux
pulmonaires et tissulaires. - prévention des affections
respiratoires. 2.2.5 Physiologie rénale - organisation générale de
l'appareil urinaire. - anatomie et histologie du néphron. -
formation de l'urine. - régulation de la composition et du volume
des liquides extracellulaires. - incontinence urinaire. 2.3
Fonctions de relation et d'information 2.3.1 L'appareil locomoteur
- le squelette : organisation générale. - les muscles squelettiques
: structure, ultra-structure et propriétés des fibres musculaires
striées et des muscles squelettiques. - la contraction musculaire.
- processus traumatiques et dégénératifs de l'appareil locomoteur.
- adaptation des gestes et des postures. 2.3.2 Système nerveux
cérébro-spinal - le tissu nerveux : structure, ultra-structure et
propriétés du neurone et du nerf. - transmission synaptique
neuro-neuronique et neuro-musculaire. - moelle et activité réflexe
: tonus musculaire. - fonctions sensorielles : vision, audition. -
fonctions motrices : motricité pyramidale et extra-pyramidale. -
hygiène du système nerveux. - maladies neuro-dégénératives.
-
35
2.3.3 Système nerveux végétatif - système nerveux végétatif
afférent et efférent. - médullosurrénales. - réflexes végétatifs.
2.3.4 Système endocrinien - mode d'action des hormones - pancréas
endocrine et régulation du métabolisme des glucides et des lipides
; diabète pancréatique. - complexe hypothalamo- hypophysaire. 2.4
Maintien de l'intégrité de l'organisme : mécanisme de l'homéostasie
- rôle intégrateur du foie dans l'organisme. - régulation de la
glycémie. - thermorégulation. 2.5 Transmission de la vie 2.5.1
Organisation de l'appareil génital. 2.5.2 Gamétogenèse. 2.5.3
Déterminisme neuro-hormonal de la physiologie sexuelle. 2.5.4
Fécondation. 2.5.5 Maîtrise de la reproduction. 2.5.6 Gestation et
surveillance de la grossesse. 2.5.7 Éléments de génétique : -
hérédité autosomique et hérédité liée au sexe. - aberrations
chromosomiques et anomalies géniques. 2.5.8 Physiologie et
pathologie néonatales - caractéristiques anatomiques et
physiologiques du nouveau-né. - pathologies néo-natales :
prévention. 3 - Immunologie 3.1 Tissus et cellules de l'immunité.
3.2 Immunité non spécifique - barrières cutanéo-muqueuses, flore
commensale. - la réaction inflammatoire et la phagocytose. - le
complément. - cytokines et cellules cytotoxiques non spécifiques.
3.3 Immunité spécifique 3.3.1 Immunité humorale - les antigènes. -
les anticorps : diverses classes d'immunoglobulines solubles et
membranaires ; rôle des anticorps ; origine des anticorps. - la
réaction antigène-anticorps :caractéristiques, principaux types.
3.3.2 Immunité à médiation cellulaire - lymphocytes T - cellules
présentant l'antigène. - médiateurs chimiques : cytokines et
lymphokines. - mode d'action des lymphocytes T cytotoxiques et des
lymphocytes T auxiliaires. 3.3.3 Dysfonctionnements du système
immunitaire - les réactions d'hypersensibilité. - les déficits
immunitaires. 3.3.4 Applications médicales - vaccination et
sérothérapie. - greffes et transplantation d'organes. 4 -
Microbiologie générale et appliquée 4.1 Morphologie, structure,
ultra-structure de la cellule bactérienne. 4.2 Physiologie
bactérienne : nutrition et croissance, types respiratoires,
sporulation. 4.3 Pouvoir pathogène des bactéries : virulence,
toxines 4.4 Agents anti-microbiens - agents physiques - agents
chimiques : désinfectants et antiseptiques, antibiotiques 4.5
Éléments de virologie - structure et classification des virus -
infection virale 4.6 Les maladies infectieuses et leur prévention
4.6.1 Définition, épidémiologie, principales phases d'une maladie
infectieuse 4.6.2 Méthodes et moyens de diagnostic 4.6.3
Prophylaxie générale : action au niveau des réserves d'agents
pathogènes ; action au niveau des vecteurs de contamination, action
au niveau de l'hôte réceptif.
-
36
4.6.4 Prophylaxie en milieu hospitalier : asepsie et antisepsie,
désinfection, décontamination, stérilisation.
Sciences médico-sociales
1 - Les institutions politiques, administratives et judiciaires
- Les institutions politiques : constitution de 1958, organisation
des pouvoirs publics. - L'organisation administrative : .
centralisation, déconcentration, décentralisation ; . la région ; .
le département ; . la commune ; - Les institutions judiciaires. 2 -
Environnement rural et urbain - Données démographiques,
sociologiques. - Évolution, incidences sociales et politiques de la
ville. 3 - Enfance et famille - Données démographiques, -
Sociologie de la famille : structure, fonctions, évolution. - Droit
de l'enfance et de la famille : mariage, divorce, filiation,
autorité parentale, adoption... 4 - Travail et emploi - L'emploi :
structure sociologique, actions et mesures en faveur de l'emploi. -
Le travail : contrat de travail, conventions collectives, santé et
sécurité des travailleurs. 5 - La santé - Notion de santé,
éducation sanitaire, promotion de la santé et déterminants de
l'état de santé des populations. - Indicateurs de santé et état
sanitaire de la France. - Les altérations de la santé : . la
maladie : aspects psychologiques, sociologiques et économiques,
différents crit�