Dimanche 15 juin 2014 N e pas jeter sur la voie publique Concours de Pêche à l’ancienne à SANDILLON Inscription (2 €) à partir de 8h00 devant la salle des fêtes Gratuit pour les enfants Départ à 8h30 du défilé costumé (années 50) accompagné par l’Harmonie sandillonnaise 1h30 de concours à l’étang de la Tuilerie suivi de la Remise des prix Vin d’Honneur offert à 12h30 Vente de boissons et de sandwichs sur place Possibilité de pique-niquer
La pêche faisait l’objet de concours très disputés ainsi que le démontre cette carte postale du Concours de pêche à la ligne de Montargis, le 21 juillet 1907 : organisé par « Le Petit Journal » et la Brême Montargoise : ce concours de pêche fut grandiose.
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Dimanche 15 juin 2014
N e pas jeter sur la voie publique
Concours de Pêche à l’ancienne
à SANDILLON
Inscription (2 €) à partir de 8h00 devant la salle des fêtes
Gratuit pour les enfants
Départ à 8h30 du défilé costumé (années 50)
accompagné par l’Harmonie sandillonnaise
1h30 de concours à l’étang de la Tuilerie suivi de la Remise des prix
Vin d’Honneur offert à 12h30
Vente de boissons et de sandwichs sur place
Possibilité de pique-niquer
Historique
• La loi de 1829 permettait à tous la pêche à la ligne flottante tenue à la main dans les fleuves, les rivières, les canaux… sous certaines conditions.
• Sur la Loire, ce droit appartient à l’Etat.
• Sous la loi de 1901 des associations de pêche à la ligne sont créées et obtiennent une adaptation du droit de pêche entre autre, l’affermage de certains lots.
• Au début du XXème siècle, chaque commune ligérienne et autre, organise son grand concours de pêche
à Montargis en 1907
A Jargeau, Jour de Pâques
au début XX ème siècle
La pêche faisait l’objet de concours très disputés ainsi que le démontre cette
carte postale du Concours de pêche à la ligne de Montargis, le 21 juillet 1907 :
organisé par « Le Petit Journal » et la Brême Montargoise : ce concours de pêche fut grandiose.
Un train spécial, à prix réduit, (6F95 aller et retour) partit de Paris à 5h50.
Le défilé de 2000 pêcheurs (dont 250 femmes) venant de la gare, traversa la ville décorée avec le plus grand soin. Il passa sous un arc de triomphe au pont du
Patis. Un concours de façades avait été organisé, il remporta lui aussi un grand
succès.
La remise des prix se fit l’après-midi sur le Patis. La première dame classée
emporta une machine à coudre, le premier homme un chronomètre en or.
Les concours de pêche à Sandillon organisés au début du XXème siècle ont perduré jusque dans les années 60
avec une interdiction durant la seconde guerre mondiale.
Ils avaient lieu un dimanche au mois d’Août.
Ils étaient toujours bien fréquentés.
Ils faisaient partis des beaux concours de pêche et étaient renommés pour
leurs récompenses.
Une année, on a décompté jusqu’à 700 pêcheurs !
Les concurrents autres que les amateurs sandillonnais, provenaient des
Sociétés de pêche de Meung-sur-Loire, d’Orléans, de Jargeau, de Chécy,
de Chateauneuf sur Loire…Certaines étaient affiliées à la Fédération de Pêche et des Piscicultures nationales.
Dans les années 50
Le choix de la date se faisait :
• après consultation des sociétés de pêche et des piscicultures environnantes
• en tenant compte des jours de crues ou des eaux basses pour pouvoir placer les
concurrents
• selon les demandes diverses d’autorisation auprès des Domaines, des gardes nationaux
des Eaux et Forêts, du syndicat « Loire »…
• en fonction de la prévision du faucardage des berges ( fauchage des herbes avec un outil
appelé un faucard)
La décoration des rues du bourg
Des banderoles de fanions accrochées de part et d’autres des rues.
• Des arbustes, petits bouleaux, piqués dans la terre ou accrochés aux gouttières ou aux
volets…, décorés de fleurs en papier crêpon de toutes les couleurs réalisées par les
femmes.
Des portiques décorés de feuillages sur-lesquels on pouvait voir des banderoles.
Celui qui traversait la rue d’Orléans était réalisé par Gabriel RICHARD et Maxime
BERTRAND. Un poisson en métal « argenté » découpé dans de la taule, symbolisait
la fête du jour.
L’organisation consistait : à trouver un commissaire pour 10 pêcheurs (15 au maximum) et leur expliquer leur rôle
à réaliser des pancartes numérotées de 1 à 10 (ou 15) pour chaque commissaire
à réaliser un tableau pour chaque commissaire contrôlant les prises, sur lequel il les notifiait, mettait chaque poisson dans une fichette adéquate avec le numéro du concurrent en vue
de la future pesée
à trouver 500 ou 600 piquets, les numéroter pour les mettre sur la digue en face
de l’emplacement du concurrent
à prévoir un règlement officiel obligatoire et des récompenses qui étaient affichées sur le lieu du concours
à visiter les donateurs de lots (dans les fermes, chez les commerçants, chez les artisans,
dans des entreprises…) Par exemple, à cette période, l’entreprise « GRINGOIRE » de Pithiviers offrait un pain
d’épice de 10 kg. En principe c’était le second prix.
A partir de 5 heures du matin, Mme Grenat accueillait dans son magasin d’articles de pêche, les pêcheurs
qui venaient effectuer leurs derniers achats avant le concours.
Les inscriptions se faisaient à la mairie à partir de 7 heures. Chaque concurrent récupérait un numéro et
recherchait le commissaire qui lui était attribué. Chacun pouvait acheter une cocarde avec un poisson
pour décorer son veston.
Le défilé était obligatoire du point d’inscription au lieu de concours (1km 200), plus pour ceux qui se
trouvaient sur le côté gauche du chemin de la levée (actuellement site de la S.E.M.E.C).
Autrefois le départ se faisait au café « Bon accueil » chez M. et Mme CHABROL Rolande et André.
Le défilé allait jusqu’au café de Clémence MALECOT en face de la route de Saint-Cyr-en-Val, repassait
devant la mairie, passait devant l’église, prenait la rue d’Allou jusqu’à la pointe Cochin (rond point
d’aujourd’hui), revenait et empruntait la rue de la Villette puis le chemin de la Loire (rue du Port).
En tête du défilé se trouvait le garde-champêtre en tenue officielle,
Suivi par le chef et les musiciens de la fanfare sandillonnaise
Venaient ensuite les commissaires dans l’ordre du numéro qui leur était attribué suivis des pêcheurs,
canne à pêche et épuisette sur l’épaule.
Enfin, le véhicule Citroën de Mr Kléber CHOLLET, équipé d’un haut parleur, clôturait le défilé.
Le dimanche
On s’inscrit
On attend le départ du défilé
On se rassemble
et se prépare
On arrive…
On pose pour la photo souvenir!
On défile
On prend des photos
On suit gentiment
On nous regarde
En chemin …
On surprend
On s’amuse
comme on peut…
On arrive …
On écoute l’harmonie
jouer des airs d’autrefois
On écoute
les dernières consignes…
On est prêt…
On donne les consignes
On surveille…
On installe…
On se prépare
On s’installe
Arrivée au bord de la Loire où chacun se plaçait à l’emplacement désigné, distancé de 2 à 3 mètres
de son concurrent. Chaque pêcheur choisissait sa ligne et son appât (asticots, vers de vase, vers de
terreau, vers de fumier… ce qu’on appelle des esches). Il existait certains concours de pêche où il
était interdit d’appâter.
1er coup de fusil : amorce (quand c’était autorisé)
2ème coup de fusil : ouverture du concours
Chaque concurrent ayant une prise, devait le signaler à voix haute à son commissaire qui le répétait
au pêcheur concerné.
« 18, une prise !». On disait qu’il collationnait ( répétition pour prouver que les 2 personnes
avaient bien compris)
Les poissons pêchés au fur et à mesure étaient conservés dans des pochettes, des sacs ou des boites
de pêche.. ; jusqu’à la fin du concours
Les poissons pêchés sont des : hotus, gardons, ablettes, goujons, brèmes, chevesnes, rotangles,