Coline ROBERT
Paris 15e | 06 80 74 70 12 | [email protected] | http://colinerobert.jimdo.com/
Étude d’impact
2
Atelier Anne Tessier | ZAC du Fort d’Aubervilliers (93) | AFTRP | 2014-2015 État initial du site du projet - Les transports en commun
Il s’agit d’une mise à jour de l’étude d’impact pour le dossier de réalisation de la ZAC du Fort d’Aubervilliers (35 ha). Pour ce projet d’aménagement, l’étude d’impact constitue un document hautement stratégique, à la fois en tant qu’argumentaire pour la labellisation Écoquartier et en tant qu’outil de vérification des prescriptions du programme de management développement durable (PMDD). Sur ce projet, l’enjeu de l’étude d’impact dépasse donc très largement le simple document administratif, et la fait passer au rang des outils de co-production d’un projet à haut niveau de développement durable.
État initial du site du projet Les acteurs institutionnels de l’aménagement du territoire
Partie
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ZAC Fort d’Aubervilliers - Mise à jour Étude d’impact Mois 2015 - 31ZAC Fort d’Aubervilliers - Mise à jour Étude d’impact Mois 2015 - 30
Les communes d’Aubervilliers et de Pantin
Les communes d’Aubervilliers et de Pantin sont limitrophes du 19ème arrondissement de Paris.
Aubervilliers compte 75 598 habitants en 2011 pour un territoire de 5,8 km2, soit une densité de population de 13 125 hab/km2.
Pantin compte 53 797 habitants en 2011 pour un territoire de 5,0 km2, soit une densité de population de 10 738 hab/km2.
L’Agence Foncière et Technique de la Région Parisienne (AFTRP)
L’aftrp est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), créé par l’État en 1962. Sa compétence territoriale couvre l’ensemble de l’Ile-de-France.
Elle est un des acteurs majeurs de l’aménagement urbain des territoires franciliens. Elle intervient auprès des communes et des intercommunalités en tant que conseil de la collectivité, garant de la qualité des projets urbains et de la bonne fin des opérations qui lui sont confiées.
Au printemps 2015, l’AFTRP devient Grand Paris Aménagement et pilotera l’OIN du Grand Paris.
La communauté d’agglomération Plaine Commune
Aubervilliers fait partie de la Communauté d’Agglomération Plaine Commune laquelle a succédé en décembre 2000 à la Communauté de Communes éponyme, créée en novembre 1999.
Sous le statut d’EPCI (Établissement public de coopération intercommunale), Plaine Commune regroupe 9 villes de Seine-Saint-Denis : Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse, soit un territoire de 51,7 km2.
Le positionnement géographique du territoire aux Portes Nord de Paris, entre la Défense et Roissy et son poids démographique, environ 407 007 habitants (population municipale au recensement Insee de 2011, avant intégration de la commune de Saint-Ouen le 1er janvier 2013), confèrent à Plaine Commune un rôle stratégique régional.
Plaine Commune est d’ailleurs l’un des dix pôles de développement du grand Paris, considérée à ce titre comme le Territoire de la Culture et de la création.
Cet EPCI agit dans le cadre de compétences qui lui ont été transférées par les communes dans différents domaines tels que l’aménagement de l’espace, le développement économique, l’environnement, l’habitat, la voirie, le stationnement, les équipements culturels et sportifs, l’eau, l’assainissement, le tourisme.
La communauté d’agglomération Est Ensemble
Pantin fait partie de la Communauté d’Agglomération Est Ensemble. Cette structure intercommunale, créée par arrêté préfectoral du 17 décembre 2009 la fondant à dater du 1er janvier 2010, est formée aussi de neuf communes du centre-ouest du département de Seine-Saint-Denis.
Outre Pantin, elle comprend également les communes de Bobigny, Bagnolet, Bondy, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville, rassemblant ainsi une population de 397 977 habitants (population municipale au recensement Insee de 2011). Son territoire s’étend sur une superficie d’environ 38,5 km2.
Cet EPCI s’est vu doter de 4 compétences obligatoires (développement économique, aménagement de l’espace communautaire, équilibre sociale de l’habitat, politique de la ville) et s’est choisie à sa création 5 compétences optionnelles (protection et mise en valeur de l’environnement et du cadre de vie, assainissement, eau, équipements culturels et sportifs et action sociale).
Les acteurs institutionnels de l’aménagement du territoire
Seine-Saint-Denis
Paris
Plaine Commune
Est Ensemble
Epinay-sur-SeineVilletaneuse
Stains
Pierrefitte-sur-Seine
Saint-DenisLa Courneuve
AubervilliersSaint-Ouen
L’Ile-Saint-Denis
Bobigny
Bondy
Noisy-le-SecPantin
MontreuilBagnolet
RomainvilleLes LilasLe Pré-St-Gervais
ZAC Fort d’Aubervilliers
N
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ZAC Fort d’Aubervilliers - Mise à jour Étude d’impact Mois 2015 - 165ZAC Fort d’Aubervilliers - Mise à jour Étude d’impact Mois 2015 - 164
Les transports en commun lourds existants et projetés D’après : RATP, STIF
ZAC Fort d’Aubervilliers
Tramway T1
N
Métro Ligne 7
TC lourds existants
La Courneuve 8 Mai 1945
Fort d’Aubervilliers
Aubervilliers-Pantin 4 chemins
Danton
Stade Géo André
7
T 1 Hôtel de Ville de La Courneuve
Hôpital Avicenne
Drancy AvenirMaurice Lachâtre
12
Mairie d’Aubervilliers
Aimé Césaire
15
200 m
Métro Ligne 12
Métro GPE Ligne 15
TC lourds projetés
à 300 m
à 500 m
Accessibilité
Le réseau de bus existants et projetés D’après : RATP, STIF
ZAC Fort d’Aubervilliers
Ligne 173
Ligne 152
Réseau Mobilien
Ligne 250
Lignes 134/234
Lignes standards
Pôle d’échanges multimodal
Noctilien 42
15
N
200 m
Ligne 248
Ligne 330
PEM
Noctilien 41
Mobilien 609
Mobilien 150
139
250
Autres lignes
PEM
La desserte en transport en commun
Une très bonne desserte par le réseau de transports en commun (TC) lourd
Actuellement, la ZAC du Fort d’Aubervilliers est desservie directement par la ligne 7 du métro, station Fort d’Aubervilliers qui permet de rejoindre :
� Paris avec de nombreuses possibilités de correspondances et trajets directs (gare de l’Est en 15 minutes, Chatelet les halles en 25 minutes...) ;
� le terminus La Courneuve 8 mai 1945, en deux minutes, où une correspondance avec le tramway T1 permet de rejoindre en 20-25 minutes Bobigny Préfecture, ou la gare RER D de Saint-Denis.
Une densification du réseau de TC lourd
Le pôle d’échanges multimodal accueillera à l’horizon 2025 une station de la ligne 15 du métro du Grand Paris. Cette ligne souterraine en rocade entièrement automatisée permettra de relier Noisy-Champs à Champigny via Villejuif, La Défense, et Saint-Denis. L’attractivité du pôle d’échanges en sera donc considérablement renforcée.
Toutefois, le périmètre d’attractivité à 500 m à vol d’oiseau autour des stations de métro existantes montre que seulement la moitié Nord-Ouest du périmètre opérationnel de la ZAC est couvert par le réseau de TC lourd (Cf. carte ci-contre).
Certaines parties du périmètre d’étude sont donc potentiellement bien desservies par le réseau métro, à condition de prévoir les liaisons piétonnes adéquates. En revanche, l’extrémité Sud-Est de la ZAC restera éloignée des transports en commun structurants.
Une desserte bus complémentaire
La gare routière située à proximité de la station de métro Fort d’Aubervilliers accueille en journée 7 lignes de bus du réseau RATP :
� 2 lignes structurantes du réseau Mobilien. Les lignes 152 et 173 sont des lignes appartenant au réseau Mobilien défini par le PDU Île-de-France. Ce sont des lignes structurantes du réseau de surface.
La ligne 152, orientée Sud-Ouest/Nord-Est emprunte l’itinéraire de la RN2 depuis Paris (Porte de la Villette) jusqu’aux zones d’activités du Bourget, Gonesse et Blanc-Mesnil. Elle dessert la ZAC le long de l’ex-RN2 au moyen de deux arrêts en extrémité Nord-Ouest et Sud-Ouest.
La ligne 173, en terminus à la gare routière de Fort d’Aubervilliers, est orientée Est/Ouest et dessert le territoire de Plaine Commune jusqu’à Porte de Clichy en desservant la mairie d’Aubervilliers ainsi que les zones d’activités tertiaires de Saint-Denis.
� 4 lignes en terminus à la gare routière qui se situe dans l’emprise de la ZAC, en connexion directe avec un accès à la station de métro.
Les lignes 134/234, orientées Ouest/Est fonctionnent en tronc commun jusqu’à Bondy puis se disjoignent en deux itinéraires distincts.
La ligne 250, orientée Sud-Nord, dessert La Courneuve (Les 4000, le Parc départemental) puis les zones d’activités de Stains, Garges-lès-Gonesse et Gonesse.
La ligne 248, orientée Sud/Nord, permet de relier le RER B à la gare de Drancy.
� 1 ligne à vocation locale.
La ligne 330, est une ligne à vocation locale assurant une desserte inter-quartiers de la commune de Pantin en passant par l’ex-RN2 devant le Fort d’Aubervilliers. Elle possède un arrêt à l’extrémité Sud-Ouest du périmètre de la ZAC.
La ligne N42 du réseau Noctilien dessert la gare routière pendant les horaires de nuit.
Sources : Étude déplacement CDVIA, 12/02/2013 &14_12_03 FAUB - Mobilite - Diagnostic Mobilite.pdf
Ligne de bus : 152 173 134 234 250 248 330 N 42
Fréquence de passage (JOB) 257 241 165 157 84 86 34 10
Premier départ 4h27 4h38 5h05 4h36 4h55 5h30 6h24 00h50
Dernier départ 00h32 00h30 00h20 22h30 21h46 20h30 19h10 4h30
Fréquence de passage des bus
Étude d’impact
3
État initial du site du projet - La topographie aux abords du site étudié
L’étude d’impact concerne le projet de déplacement du circuit de motocyclisme existant dénommé Circuit Carole sur un nouveau site à Tremblay-en-France (24,5 ha).Ce projet nécessite une étude d’impact au titre de l’article R 122-2 du code de l’environnement qui stipule que sont soumis à étude d’impact :44°) « Aménagement de terrains pour la pratique de sports motorisés ou de loisirs motorisés d’une emprise totale supérieure à 4 hectares. »Cette étude d’impact est incluse dans le dossier de demande de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet de Circuit de motocyclisme Carole 2.
Atelier Anne Tessier | Déplacement et restructuration du circuit Carole à Tremblay-en-France (93) | AFTRP | 2014
Restructuration et déplacement du circuit Carole - Étude d’impact Mois 2014 - 56
Coupe 1
Coupe 2
Coupe 3Tremblay-en-France
Aéroport Charles de Gaulle
Mitry-Mory
LGV niveau terrain naturelLGV en déblaiLGV/route périphérique en remblai
1
2
3
LGV Site étudiéTalus
Pont : Route périphérique sud
~94 mNGF
1
2 3 4
~98 mNGF ~102 mNGF ~98 mNGF
Coupe 1 : voie ferrée LGV en déblai et route
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Partie
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Restructuration et déplacement du circuit Carole - Étude d’impact Mois 2014 - 57
La topographie aux abords du site étudié
Le nivellement naturel est modifié par les infrastructures qui bordent le site :
� à l’ouest du site le passage en déblai/remblai de la voie ferrée d’interconnexion TGV
� au nord par la route périphérique sud de l’aéroport (RD 88a3) qui passe en surplomb du site (4 mètres environ à l’angle nord-ouest)
Les infrastructures qui bordent le site étudié, en particulier la voie ferrée à l’ouest, créent une rupture dans la continuité naturelle du sol.
A vérifier /affiner avec données du plan géomètre
=>vérifier la faisabilité du passage des réseaux, en particulier EU le long du pont (hypothèse de l’étude de faisabilité)
La topographie aux abords du site étudié
Coupe 2 de principe
Coupe 3 de principe
Coupe 1 de principe
LGVsite étudié
Talus
Pont
~94 mNGF
~98 mNGF~102 mNGF
~98 mNGF
Route périphérique sud
LGV site étudié~95 mNGF ~ 95 mNGF
LGV site étudié~90,8 mNGF ~ 90,8 mNGF
~ 92 mNGF
Partie
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Restructuration et déplacement du circuit Carole - Étude d’impact Mois 2014 - 57
La topographie aux abords du site étudié
Le nivellement naturel est modifié par les infrastructures qui bordent le site :
� à l’ouest du site le passage en déblai/remblai de la voie ferrée d’interconnexion TGV
� au nord par la route périphérique sud de l’aéroport (RD 88a3) qui passe en surplomb du site (4 mètres environ à l’angle nord-ouest)
Les infrastructures qui bordent le site étudié, en particulier la voie ferrée à l’ouest, créent une rupture dans la continuité naturelle du sol.
A vérifier /affiner avec données du plan géomètre
=>vérifier la faisabilité du passage des réseaux, en particulier EU le long du pont (hypothèse de l’étude de faisabilité)
La topographie aux abords du site étudié
Coupe 2 de principe
Coupe 3 de principe
Coupe 1 de principe
LGVsite étudié
Talus
Pont
~94 mNGF
~98 mNGF~102 mNGF
~98 mNGF
Route périphérique sud
LGV site étudié~95 mNGF ~ 95 mNGF
LGV site étudié~90,8 mNGF ~ 90,8 mNGF
~ 92 mNGF
État initial du site du projet La perception lointaine du site étudié
1
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Partie
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Restructuration et déplacement du circuit Carole - Étude d’impact Mois 2014 - 57
La topographie aux abords du site étudié
Le nivellement naturel est modifié par les infrastructures qui bordent le site :
� à l’ouest du site le passage en déblai/remblai de la voie ferrée d’interconnexion TGV
� au nord par la route périphérique sud de l’aéroport (RD 88a3) qui passe en surplomb du site (4 mètres environ à l’angle nord-ouest)
Les infrastructures qui bordent le site étudié, en particulier la voie ferrée à l’ouest, créent une rupture dans la continuité naturelle du sol.
A vérifier /affiner avec données du plan géomètre
=>vérifier la faisabilité du passage des réseaux, en particulier EU le long du pont (hypothèse de l’étude de faisabilité)
La topographie aux abords du site étudié
Coupe 2 de principe
Coupe 3 de principe
Coupe 1 de principe
LGVsite étudié
Talus
Pont
~94 mNGF
~98 mNGF~102 mNGF
~98 mNGF
Route périphérique sud
LGV site étudié~95 mNGF ~ 95 mNGF
LGV site étudié~90,8 mNGF ~ 90,8 mNGF
~ 92 mNGF
Étude d’impact
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État initial du site du projet - Les périmètres d’inventaires et de protection
L’étude d’impact est réalisée dans le cadre de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet de ZAC de la Pépinière à Villepinte (13,5 hectares, programme de logements en petits collectifs, de locaux commerciaux et de services, d’équipements scolaires et petite enfance et d’une résidence pour personnes âgées : 58 000 m2 de SDP). Il s’agit d’une mise à jour de l’étude d’impact du dossier de création de 2006 (avant réforme).
Atelier Anne Tessier | ZAC de la Pépinière à Villepinte (93) | AFTRP | 2014-2015
Partie 2 : État initial du site du projet - Synthèse des enjeux paysagers de la ZAC
Partie
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ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 65ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 64
Les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)
Amorcé en 1982, l’Inventaire des ZNIEFF permet de disposer d’informations fiables et homogènes sur les secteurs d’intérêt biologique au niveau national.
Les ZNIEFF de type I sont des secteurs de grand intérêt biologique ou écologique. Les ZNIEFF de type II sont des grands ensembles naturels riches et peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Les ZNIEFF les plus proches de la ZAC de la Pépinière sont :
� le Parc départemental du Sausset, ZNIEFF de type II, située à 500 m au Nord-Ouest de la ZAC, d’une superficie de 202 ha. Au sein de ce parc, se trouve deux ZNIEFF de type I correspondant à des prairies (48 ha) et à un coteau (5 ha). (Cf. descriptif page suivante)
� le Massif de l’Aulnoye, Parc de Sevran et la Fosse Maussoin, ZNIEFF de type II, située à moins de 2 km au Sud-Est de la ZAC, d’une superficie de 792 ha. Ce grand ensemble naturel se compose de deux secteurs de grand intérêt :
Le Parc Forestier, le Bois de Tussion et le Bois des Sablons, ZNIEFF de type I (140 ha).
Le Massif de l’Aulnoye et les carrières de Vaujours et Livry-Gargan, ZNIEFF de type I (585 ha).
Les Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux (ZICO)
En 1979, les pays membres de l’Union Européenne se sont dotés d’une directive qui prévoit la protection des habitats permettant d’assurer la survie et la reproduction des oiseaux sauvages rares ou menacés, ainsi que la préservation des aires de reproduction, d’hivernage, de mue ou de migration.
Il n’y a pas de ZICO en Seine-Saint-Denis.
Les réserves de biosphère
Les réserves de biosphère sont des sites désignés par les États et reconnus par l’UNESCO dans le cadre de son Programme sur l’Homme et la biosphère pour promouvoir un développement durable basé sur les efforts combinés des communautés locales et du monde scientifique. Ces réserves visent à concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle et développement économique et social.
Il n’y a pas de réserves de biosphère à proximité de la ZAC.
Les Arrêtés de Protection de Biotope (APB)
L’APB est une mesure de réglementation de l’activité humaine sur une partie de territoire délimitée. L’arrêté vise à préserver les biotopes nécessaires à la survie d’une espèce animale ou végétale protégée et l’équilibre biologique d’un milieu.
L’APB le plus proche est le Bois de Bernouille qui se situe à plus de 4 km au Sud-Est de la ZAC, sur la commune de Coubron.
Les Forêts de Protection
Le classement en Forêt de Protection est le dispositif le plus ancien pour la préservation des forêts. Le champ d’application de ce statut, créé en 1922, a été élargi en 1976 par la loi sur la protection de la nature, aux forêts périurbaines et aux forêts dont le maintien s’impose soit pour des raisons écologiques soit pour le bien-être de la population.
Il n’y a pas de forêt de protection à proximité de la ZAC.
Les périmètres d’inventaires et les espaces naturels protégés
Source : Google Earth - Photo aérienne 2011
Plateforme aéroportuaire Paris CDGN0 2000m
Massif de l’Aulnoye et les carrières de Vaujours et Livry-Gargan
Canal de l’Ourcq
Parc des expositions
Paris Nord 2
ZAC de la Pépinière
SEVRAN
TREMBLAY-EN-FRANCE
VAUJOURS
AULNAY-SOUS-BOIS
Parc départemental du Sausset
Massif de l’Aulnoye, Parc de Sevran et la Fosse Maussoin,
3 km
2 km
500 m
Prairies
Coteau
Parc Forestier, le Bois de Tussion et le Bois des Sablons
ZNIEFF I
ZNIEFF II
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ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 95ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 94
Synthèse du diagnostic paysager
Tout d’abord, la ZAC de la Pépinière va constituer un élément incontournable du paysage de Villepinte et modifier son entrée de ville.
Actuellement, le paysage perçu au niveau de l’entrée de ville est hétérogène, sans structuration d’ensemble, banalisé par une importante pollution visuelle due aux panneaux publicitaires qui jalonnent le boulevard Robert Ballanger. Cet axe routier est perçu comme un axe fort dans la composition urbaine de la ville. Néanmoins, son aménagement actuel induit un manque de lisibilité.
La perception des sites de la ZAC révèle la nécessité de les aménager pour améliorer le cadre de vie du quartier en permettant la prise de possession des lieux par les riverains, la fluidité des circulations douces et la sécurité. Néanmoins, l’enjeu principal est de préserver son rôle de « poumon vert ».
Les vestiges de l’ancienne pépinière offre un fort potentiel paysager pour l’aménagement de la ZAC. Le maintien d’îlots de plantation et de sujets remarquables permettrait une meilleure intégration paysagère de la ZAC en contexte urbain.
Enfin, les franges de la ZAC sont de natures très diversifiées : tissu résidentiel, grand axe routier, équipements publics, ce qui impose d’avoir une réflexion approfondie sur son intégration dans le tissu urbain existant.
Les enjeux de l’aménagement de la ZAC de la Pépinière
Les enjeux principaux révélés par le diagnostic paysager du site de la Pépinière sont multiples :
� Renforcer et valoriser les continuités vertes (trame verte) ;
� Créer des continuités urbaines (circulations douces et trame viaire) ;
� Intégrer la ZAC au tissu résidentiel existant ;
� Gérer l’interface entre la ZAC et l’hôpital et leurs interrelations ;
� Gérer l’interface entre la ZAC et le lycée et leurs interrelations ;
� Valoriser l’entrée de ville de Villepinte ;
� Prendre en compte les caractéristiques des axes routiers existants et notamment celles du Boulevard Robert Ballanger (atouts et contraintes) ;
� Valoriser le patrimoine naturel et paysager existant de l’ancienne pépinière.
Les principaux enjeux paysagers
Les enjeux paysagers de la ZAC de la Pépinière 20 m
N2
A104 N
Liaison à préserver / valoriser
Liaison verte d’enjeu intercommunal
Liaison urbaine (circulation douce et trame viaire)
Gestion paysagère des franges
Traitement des franges pavillonnaires
Traitement des interfaces avec l’espace public (équipements publics, rues)
Eléments structuraux à intégrer
Enclavement du site de la Pépinière
Proximité des équipements publics (réflexion sur les accès, la perception visuelle...)
Sources de nuisances (bruit, pollution...)
Patrimoine naturel et paysager de qualité (poumon vert)
Axe urbain aménagé
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ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 109ZAC de la Pépinière à Villepinte - Étude d’impact mise à jour décembre 2014 - 108
Évolution de la population active entre 1990 et 2011
Répartition de la population active occupée par CSP à Villepinte
Sources : Insee, RP2006 et RP2011 exploitations principales.
Emploi par secteur d’activité en 2011 à Villepinte
Sources : Insee, RP2011 exploitations principales.
Indicateurs de précarité pour chaque territoire en 2011
Une augmentation de la population active qui se poursuit mais dans une moindre mesure
La population active de Villepinte s’élève à 17 216 actifs en 2011 et poursuit sa croissance (Cf. diagramme ci-contre). Villepinte regroupe 30,1% des actifs de la CATF en 2011. 81% des actifs villepintois occupent un emploi en 2011 contre 86% en 2006.
Cette augmentation de population active se poursuit au même rythme depuis 1990 jusqu’en 2006. La faible évolution démographique de ces dernières années induit une légère augmentation de la population active (+0,33% entre 2006 et 2011).
Sur la période 1999-2006, la structure de la population active occupée a globalement évolué de la même manière à Villepinte que sur l’intercommunalité.
Sur la période 2006-2011, seule la part des ouvriers et des employés a augmenté avec respectivement +1,1 point et +0,1 point. Les autres catégories socioprofessionnelles ont baissé (Cf. diagramme ci-contre).
Une augmentation des emplois qui se ralentit
Villepinte compte environ 15 010 emplois en 2011, après une augmentation annuelle de 4,7% entre 1990 et 1999, de 1,2% entre 2000 et 2006 puis de 2,3% entre 2006 et 2011. Pour comparaison, sur la période 2000-2006, les emplois ont augmenté de 2,7% par an sur le bassin d’emplois de Roissy.
Le rapport entre emplois et actifs a fortement évolué en passant de 0,56 emplois/actifs (ratio théorique) en 1990 à 0,78 emplois/actifs en 2006 puis 0,87 emplois/actifs en 2011. Ceci s’explique notamment par la forte croissance des emplois observée entre 1990 et 1999 et qui se poursuit depuis, mais à un rythme moins important.
Le secteur d’activités dominant est celui du tertiaire, mais le tissu économique de Villepinte est multi-activités par ailleurs (Cf. diagramme ci-contre).
Villepinte compte 1 998 établissements actifs au 31 décembre 2011. La majorité d’entre eux (61,4%) n’a aucun salarié et 25,7% comptent entre 1 et 9 salariés. Le tissu économique est ainsi dominé par des petits et des très petits établissements.
Terres de France, un territoire équilibré sur le plan social
Les indicateurs de précarité (Cf. diagramme ci-contre) montre que les trois communes qui composent la CATF sont comparables entre elles et avec le département.
Toutefois, la commune de Sevran se démarque légèrement puisque les trois indicateurs de précarité utilisés sont les moins favorables de la CATF.
Un taux de chômage en augmentation
Dans le contexte de la crise économique de 2008, le taux de chômage a augmenté dans tous les territoires de référence, avec +0,7 point pour la région, +1,1 point pour le département et +2,8 pour Villepinte. En 2011, le taux de chômage à Villepinte est similaire à celui de la CATF (16,8%) (Cf. diagramme ci-contre).
Parmi les communes de Terres de France, Villepinte est la plus touchée avec une hausse de +2,8 points. Néanmoins, le taux de chômage de Sevran reste supérieur à celui de Villepinte (18,8% contre 16,8%).
Les actifs et l’emploi
Source : PLU de Villepinte, 4 juillet 2012
État initial du site du projet - Les actifs et l’emploi
Étude d’impact
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Analyse du site de la ZAC au regard des 5 critères de l’amendement Dupont 5ème critère : La qualité paysagère
Atelier Anne Tessier | ZAC des Trois Noyers à Rubelles (77) | AFTRP | 2014
Il s’agit d’un projet à vocation d’habitat (22 ha) qui prévoit la construction de 400 à 450 logements, en pavillons individuels et en petits collectifs. Les surfaces construites sont évaluées à plus de 43 000 m². Compte tenu de la forte pression foncière qui s’exerce sur le site de la ZAC (proximité avec Melun) et du potentiel de développement de l’habitat qu’il représente, la commune de Rubelles a posé, à travers son PLU, les principes de son urbanisation.Par ailleurs, j’ai réalisé l’étude de dérogation à l’amendement Dupont qui consiste à justifier l’intégration architecturale, urbaine et paysagère du projet d’aménagement de la ZAC ainsi que la prise en compte des contraintes de sécurité routière, acoustiques et des autres nuisances, afin de lever l’inconstructibilité aux abords de la route départementale (RD).
ZAC des Trois Noyers à Rubelles - Étude Loi Barnier - Amendement Dupont Septembre 2014 - 30
Front urbain de Melun
Ecrin boisé
Plateau agricole
Plateau agricoleChemin rural souligné par une haie champêtreBosquet
Bosquet
Ecrin boisé
RD 82
RD 636
RD 605
D471
Site concerné
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Tours d’habitation
Partie
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ZAC des Trois Noyers à Rubelles - Étude Loi Barnier - Amendement Dupont Septembre 2014 - 31
Plaine agricole (horizontalité/vide/lumière)Front urbain
Point focal : tour d’habitation de Melun
Point focal : tour d’habitation de Melun Front urbain de Melun
Points d’appel
Entrée de ville de Rubelles (Google Street View, 2008)
Effet d’encadrement avec une fenêtre qui s’ouvre sur la plaine agricole dans l’axe du regard (point d’appel) (Google Street View, 2013)
Arbres d’alignement
Effet d’épaulement et de rythme qui oriente le regard du voyageur vers le point focal de la route (Google Street View, 2009)
Axe dissymétrique avec effet d’épaulement qui oriente le regard sur la ligne d’horizon marquée par le front urbain (Google Street View, 2013)
Bosquet
Axe dissymétrique avec un effet d’épaulement mais présence d’un bosquet qui bloque les vues sur l’horizon puis réoriente le regard sur le point focal. (Google Street View, 2013)
BosquetHaieForêt de Rubelles (verticalité/plein/ombre)
Plaine agricole (horizontalité/vide/lumière)Arbres d’alignement
Des composants du paysage qui évoquent le rapprochement vers une entrée de ville (Google Street View, 2013)
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Forêt de Rubelles (verticalité/plein/ombre)
Bosquet
Orientation du regard
Forêt de Rubelles (verticalité/plein/ombre)
Fenêtre sur la plaine agricole (horizontalité/vide/lumière)
Localisation des points de vue depuis la route départementale
Étude d’impact
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Conséquences visuelles d’un projet et effets de mesures paysagèresBureau d’études Encem, Montpellier (34) | Volet paysager des études d’impact pour ICPE | 2012
Au cours de mon stage de fin d’études, j’ai participé à la réalisation d’études paysagères, mises en page sous InDesign. J’ai pu aborder les différentes phases d’un projet de carrière, du diagnostic du territoire aux propositions d’aménagement. Ce travail m’a permis de compléter mes compétences en dessin technique et illustration (coupes topographiques, dessins à main levée, photomontages). Les projets suivis m’ont également permis de me familiariser avec le paysage méditerranéen (climat, reliefs, faune, etc.). J’ai aussi pris part à un comité de suivi auprès des Maires et présidents d’associations en traitant la question du paysage pour un projet de renouvellement d’une carrière.
Vue réelle actuelle
Vue du projet dans 30 ans
Dessin du projet final (vue en plan)
Dessin du projet final (vue en perspective)
Profil topographique du projet final
Vue réelle actuelle sur les terrains du projet depuis la RD840
Vue de l’état final brut
Vue de la mesure paysagère proposée
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Étude de programmation urbaine
Exemple de cartographie : L’offre commerciale sédentaire actuelle et à venir
Forte d’un potentiel de développement réel, la communed’Echiré a entrepris une réflexion de fond sur la centralité qu’elle offre – et qu’elle offrira – à ses habitants actuels et à venir.Un schéma directeur de centralité commence à se structurer. Il s’appuie sur quelques projets déterminants pour la commune comme le renforcement de son accessibilité avec la création d’un nouvel échangeur ou encore la relocalisation de son supermarché en entrée de ville, laissant ainsi des emprises considérables dans le centre-bourg (8 000 m2).
J’ai participé à la phase de diagnostic du projet de requalification. Un « diagnostic en marchant » avec les habitants ainsi que des ateliers participatifs avec les enfants du village, sont venus enrichir le diagnostic de notre équipe projet.
Atelier Anne Tessier | Requalification du coeur de bourg | Ville d’Echiré (79) | 2015
Equipe Atelier Anne Tessier - 127, rue Marcadet - 75018 Paris 38
N
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2 22
16Les commerces et services à venir
Hypermarché : 2 990 m2 (n°15)Centre auto : 250 m2 (n°16)
Pizzas (n°17)
Autre (indéfini) (n°18)
700 m
Les commerces et services existants
AlimentairesBoulangerie (n°1 et 10)Charcutier traiteur (n°2)Caviste / Epicerie fine (n°3 - Echiré 2000)
Soins et équipement de la personneSalon de coiffure (n°2,13 et 14)Pharmacie (n°4)Institut de beauté (n°13)Pédicure podologue (n°13)
Services marchandsAuto-école (n°2)Banque (n°5 et 7)Agence immobilière (n°9)Poste (n°12)
Bars, cafés, restaurants, hôtelsBar jeux (n°3 - Echiré 2000)
Commerces diversTabac Presse (n°3 - Echiré 2000)Fleuriste (n°8)
AutresTaxi (n°5)Boutique de la laiterie (n°11)
Ex cellule commerciale 15
Foyer logement
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550 m Foyer logementHypermarché
1718
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Étude de programmation urbaine
Croquis d’ambiance du patio
Commune riveraine du plateau de Saclay, la commune de Bures-sur-Yvette a conservé une structure de centre-bourg qui ne répond plus aux besoins de centralité de cette ville de près de 10 000 habitants.
Ce projet est l’opportunité de créer unité et cohérence entre le centre-ville et les quartiers environnants, entre le bourg traditionnel et la modernité architecturale de la périphérie, entre les commerces sédentaires et le marché, entre la gare RER et le centre, entre les espaces urbanisés et les milieux naturels.Le projet est élaboré en «co-production» avec les habitants et associations, en s’appuyant notamment sur des ateliers participatifs de programmation.
Atelier Anne Tessier | Élargissement du centre-ville | Ville de Bures-sur-Yvette (91) | 2014
Plan de masse du centre-ville élargi
Photomontage de la place du marché Maquette 3D (SketchUp Pro), vue oblique sud-ouest
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Étude de programmation urbaine
Plan de masse du projet paysager (Échelle 1/5 000)
L’écoquartier projeté dans le secteur de la Gare à Pont l’Abbé est un quartier de centre-ville en lisière des espaces naturels et de la rivière. Il constitue une transition douce entre la rue de la Gare et la rivière ; entre les quartiers urbanisés et les espaces naturels.
Le projet d’écoquartier se structure à partir des espaces publics ou des éléments structurants existants. Les aménagements proposés ont pour objectif de mettre en place une transition harmonieuse d’un milieu urbain (la rue de la Gare, la place du Triskell et la placette de la Gare) à un milieu naturel via des espaces «mixtes» (les courées et les coulées vertes).
Atelier Anne Tessier | Recommandations paysagères : projet d’écoquartier | Pont l’Abbé (29) | 2013
Rue de la Gare
Noue paysagère Tranchée filtranteCourée publique Piste cyclable & trottoir
A B
Coupe Est-Ouest, Rue de la Gare (Échelle 1/150)
Vue en plan du jardin de la bibiliothèque (ancienne halle réhabilitée)
Vue en perspective du jardin de la bibiliothèque (ancienne halle réhabilitée)
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Étude de programmation urbaine
Extrait du 4-pages, synthèse de l’étude produite
Cette étude a été menée sur 4 mois par un groupe de 8 étudiants.
L’objectif de cette étude consiste à réaliser dans un premier temps un état des lieux des usages actuels dans la vallée du Petit Rosne, ainsi q’une cartographie schématique des projets et intentions de projet, en évaluant leurs interactions potentielles et leur articulation spatiale et temporelle.
Un diagnostic spécifique élaboré à partir d’une analyse urbaine et paysagère et d’entretiens auprès de différents acteurs a permis de préciser des objectifs stratégiques pour la commune et les points de tension spatiaux.
Des orientations programmatiques pour la valorisation de ce territoire sont proposées à travers 3 scénarios aux différences marquées, du fait de la complexité du jeu d’acteurs et par la nécessité de prendre en compte la temporalité associée aux intentions de projet. Ils ne sont ni incompatibles ni exclusifs, mais mettent en lumière des pistes potentielles de développement et de valorisation de la vallée.
Projet étudiant | Étude de programmation sur la vallée du Petit Rosne (77) | Ville de Garges-lès-Gonesse | 2015 - 2016
Le diagnostic Les orientations programmatiques
La vallée du Petit Rosne, séquence commune de 2 parcoursUn territoire à connecter aux chemins de randonnées (GR) et aux liaisons vertesUne boucle reliant les différents espaces verts de la commune
L’échelle de la vallée Une accessibilité limitée pour un espace naturel préservéUne programmation paysagère avec des aménagements légers sur la vallée
Séquence 2 Séquence 3Le prolongement du quartier de Dame Blanche Nord.
Un espace naturel dédié au sport et aux loisirs.
Une anticipation du retournement de la zone d’activités sur l’Avenue du Parisis. Requalification et création d’une nouvelle centralité.
Scénario 1 : la requalification de la Frange nord de Garges-lès-Gonesse
Séquence 1
Scénario 2 : un espace naturel d’envergure intercommunale
vallé du Petit Rosne
Scénario 3 : le parc agri-urbain en milieu métropolitain
Les fermes urbaines, une centralité réaffirméeRestructuration, visibilité, circuit-court, pédagogie, élevage extensif
Le maraîchage comme vecteur de mutationConversion de la ZA de la Muette : hydroponie
Une réponse à une agriculture « invisible »Macropotager, équipement
Paroles d’usagers
La vallée, c’est...
« J’aime cet endroit parce que c’est un espace de plein air, aéré, vert »
« Je viens de Paris chercher le lait ici parce qu’il est meilleur, c’est du
lait frais »
« l’espace à traverser pour aller à la ferme »
« l’espace en bas »
« la vallée est belle, avec ses vaches, celame rappelle mon pays »
« C’est sympa pour les enfants, cela leur permet de voir des animaux »
« c’est un endroit naturel »
« la campagne à laville, avec un esprit
nature »
État des lieux des usages actuels
Des échelles de temps et d’action différentes
5 invariantsAméliorer l’accessibilité de la vallée
Adapter les scénarios aux deux intentions de projet
Réduire les ruptures territoriales
Valoriser le patrimoine paysager
Implanter de nouveaux usages
Photographie de la vallée avec le front urbain de Garges
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Étude de programmation urbaineProjet étudiant | Parc Naturel Urbain à La Roche-sur-Yon (85) | Services techniques de la ville | 2012
Cette étude a été menée sur 6 mois par un groupe de 9 étudiants (divisé en trois équipes). L’objectif de ce projet était de faire coexister nature et usages urbains dans le cadre d’un aménagement. Au sein de mon équipe, nous avons choisi de traiter le parc comme un maillon d’un contexte plus large : l’Yon du nord au sud de la ville. Cette échelle de lecture permettait d’énoncer les principes directeurs d’une intégration du parc dans un ensemble respectant les rapports qu’entretient la ville avec sa rivière, en tant que trame directrice marquant le paysage et élément de contemplation.En termes d’illustration, j’ai réalisé des cartes, schémas ou chorèmes sous le logiciel Illustrator, des dessins à main levée, des coupes de principe ou à l’échelle, un bloc diagramme, des photomontages ainsi que la conception en 3D du projet sous SketchUp à partir du plan AutoCAD du site à l’état actuel.
Exemple de livrable du projet : poster en format A0 (diagnostic, intentions) Approche sensible de l’Yon dans la ville :
les unités paysagères
Vue en perspective du projet, SketchUp
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Étude de programmation urbaine
La commune a prévu le développement de son urbanisme à l’est du bourg en répondant aux nouvelles exigences en matière d’urbanisme et d’habitat (qualité environnementale, maîtrise de l’étalement urbain, mixité sociale). L’élaboration du programme sommaire a été réalisée sur 2 semaines par un groupe de 3 étudiants.
Notre parti pris était d’utiliser au maximum la topographie si particulière du site. Un découpage selon la pente a permis de dégager trois espaces à vocations différentes. Le premier connecté au centre bourg et sur terrain plat, fédère l’ensemble des Maytais autour d’usages communs (aire de jeu, centre associatif). Cet espace invite ainsi les habitants à découvrir la vallée et réciproquement incite les nouveaux à pénétrer le bourg. Le deuxième espace, en pente douce, accueille un habitat dense mais aéré construit autour de cheminements doux. Le dernier espace, en forte pente, naturel et partagé, invite à la balade libre au bord de la rivière. La topographie sert également de liant entre ces trois espaces ; notamment en retrouvant les mêmes éléments de réponse quant au traitement des eaux de pluie (conservation des haies parallèles à la ligne de pente, noues paysagères) mais aussi en renforçant les perspectives sur le paysage (lien de covisibilité, fenêtres sur les champs, jeu d’opacité sur le fond de vallée).
Projet étudiant | Programmation Urbaine sur le site de la Baronnerie, May-sur-Evre (49) | CAUE 49 | 2012
Localisation du site de la Baronnerie au sein de la ville du May-sur-Evre
Zone d’étude
Centre Bourg
quartiersrésidentiels
Esquisse du projet de ZACVue vers l’ouest du site
Caractéristiques topographiques du site de la Baronnerie
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Étude de programmation urbaine
Propositions d’aménagement de l’espace public (Poster A0)
Cette étude a été menée durant 7 semaines par 7 étudiants. L’objectif du projet était d’améliorer le cadre de vie du village et d’améliorer l’accueil des visiteurs au niveau de l’espace public tout en pérennisant le site. Enfin, nous devions affirmer l’identité « troglodytique de plaine » de Rochemenier en proposant des idées de manifestations événementielles sur le thème des troglodytes (Festival des petites cheminées). Dans une première phase, pour établir un diagnostic, nous avons effectué une analyse paysagère et une enquête auprès des habitants. Ensuite, nous avons présenté nos intentions de projet esquissées.
Projet étudiant | Valorisation d’un village troglodytique de plaine | Mairie de Louresse-Rochemenier (49) | 2011
Aménagements pour la place du Manoir
Plantations pour la place du Manoir
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Système d’information géograpique
Plan de protection réalis sous QGIS AVAP Bernières-sur-mer (14) | 1090 Architectes | 2016
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Système d’information géograpiqueExtrait d’une étude paysagère illustrant l’apport du sig
pour la détermination du bassin visuel du projet
Au cours de mon stage de fin d’études, mon rôle au sein du bureau d’études Encem a été d’étudier l’apport de l’outil SIG dans l’élaboration des dossiers d’études d’impact des projets de carrière et notamment pour le volet paysager. L’intérêt d’un SIG comme outil de représentation, d’analyse et d’archivage est étudié. Le travail effectué montre spécifiquement son intérêt dans la réalisation d’études de visibilité de carrières avec la mise en place d’une méthode d’analyse qui vient en appui de la méthode actuelle des paysagistes d’Encem. L’apport du SIG comme outil d’aide à la décision quant au choix du site d’implantation d’une carrière, à la définition d’un périmètre d’extension ou d’aménagements limitant l’impact visuel a également été développé.
Stage de fin d’études | Bureau d’études Encem, Montpellier (34) | 2012
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Rendus graphiqueZAC des Trois Noyers, Rubelles (77)
Réalisations SketchUp ProCentre-ville élargi, Bures-sur-Yvette (91)
Réalisations SketchUp Pro
Ecoquartier de la Gare, Pont l’Abbé (29) Réalisations SketchUp Pro
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Rendus graphique
Plan de masse Centre-ville élargi à Bures-sur-YvetteBloc diagramme de synthèse d’une entité paysagère
Cartographie des enjeux de trame verte et bleueEcoquartier du champ de la Bonde à Coulanges-lès-Nevers
Reprise du Plan de masse
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Rendus graphique
Partie
2 : é
tat init
ial d
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Restructuration et déplacement du circuit Carole - Étude d’impact Mois 2014 - 201
La perception lointaine du site étudié est fortement contrainte par la planéité du territoire et les infrastructures de transport
Le paysage d’openfield et la planéité du secteur induisent des ouvertures visuelles sur le site étudié. Cependant, les points de vue sont limités par la présense d’infrastructures et de boisements.
En effet, la ligne de chemin de fer et ses bermes végétalisés, le bois du mémorial Concorde ainsi que les merlons, remblais et ponts routiers masquent les vues depuis les voies de circulation (Cf. point de vue n°1 et photographie ci-dessous).
Le champ de visibilité du site étudié est donc assez restreint (Cf. aplat rouge sur la carte ci-contre).
La perception lointaine du site étudié
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Visibilité du site étudié
Point de vue n°x
Portion de route perçevant le site étudié
Portion de route ne perçevant pas le site étudié
Masque visuel
Repères visuelsBoisement / végétation
Balise
Pylône éléctrique
Champ de visibilité potentiel du site étudié (site de l’aéroport non-inclus)
Point de vue 1 depuis l’ouvrage traversant l’A104
Bois du mémorialAéroport Ligne TGV
Motifs récurrents dans le paysage de la Plaine agricole
Lignes HT
Champs
Arbres d’alignement
Village
Ecrin de verdure ClocherPylones Avion
Balise
Vue rasantePaysage ouvert
Ligne d’horizon
Dessin à main levée : Mise en scène de la confluence
Dessin à main levée : La Plaine de France, Seine-Saint-Denis
Dessins à main levée : Approche sensible de l’Yon : séquences paysagères au nord et au sud de la ville
Aquarelle d’un jardin