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CÉLÉBRATIONS — SEMAINES DU 20 DÉCEMBRE AU 10 JANVIER 2021
SAINT-AMBROISE FM 91,3
Samedi 19 décembre 16 h 30 Messe anniversaire Fernand Giroux
Dimanche 20 décembre 8 h Messe anniversaire Paul-Henri
Barbeau
10 h 45 Messe anniversaire Jean White
Lundi 21 décembre 8 h 30 Céline Durand / Yvette Pleau
Mardi 22 décembre 8 h 30 Wilday Forcier / Chantal et Noël
Mercredi 23 décembre 8 h 30 Alexandre Brousseau / Diane et
Lisette Trudelle
Jeudi 24 décembre16 h Intérieur
Laurent et Anne-Marie Beaulieu / Hélène, Martin, Eric
16 h Extérieur
À l’intention des paroissiens(es) / M. le curé
19 h 30 Intérieur
Familles Tanguay et Tremblay / Jean-Noël Tremblay
19 h 30 Extérieur
À l’intention des paroissiens(es) / M. le curé
21 h 30 Intérieur
Lise Bédard / Denise
21 h 30 Extérieur
À l’intention des paroissiens(es) / M. le curé
23 h Intérieur
Fernand Duclos / Chantal
23 h Extérieur
À l’intention des paroissiens(es) / M. le curé
Vendredi 25 décembre 9 h Lucille Imbeault / Denis Imbeault
10 h 45 Gilles Pleau / Le Comité Vestiaire
St-Vincent-de-Paul
Samedi 26 décembre 16 h 30 Messe anniversaire Gérard Talbot
Dimanche 27 décembre 8 h Messe anniversaire Céline Durand
10 h 45 Messe anniversaire Françoise Martel
Mardi 29 décembre 8 h 30 Micheline Rousseau / Un ami
Mercredi 30 décembre 8 h 30 Paul-Eugène Vézina et Juliette
Savard / Les trois filles
Jeudi 31 décembre 16 h 30 Messe anniversaire Anne Boutet
Vendredi 1 janvier 9 h Gilberte Dufour / Denis et Lise
10 h 45 Wilday Forcier / Denise et Claudette
Samedi 2 janvier 16 h 30 Messe anniversaire Christian Pépin
Dimanche 3 janvier 8 h Messe anniversaire Alexandre
Brousseau
10 h 45 Messe anniversaire Luc Drouin
Lundi 4 janvier 8 h 30 Yvonne Bédard / Sa fille Claudette
Mardi 5 janvier 8 h 30 Défunts affiliés aux messes / Partage
chrétien
Mercredi 6 janvier 8 h 30 Lucille Imbeault / Denis Imbeault
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SAINT-ANDRÉ
Samedi 19 décembre 16 h Monique Hébert / Son époux Georges
Jobin
Dimanche 20 décembre 11 h Messe anniversaire Cécile Mercier
Mardi 22 décembre 8 h 30 Georgette Lachance / Ses enfants
Jeudi 24 décembre 16 h Famille Hamel et Lafontaine / Jocelyne et
Daniel
19 h 30 Roger Savard / Son épouse
Vendredi 25 décembre 10 h 45 Ginette Bédard Asselin / La
famille
Samedi 26 décembre 16 h Parents défunts Bélanger Lefrançois /
Marie et Richard
Dimanche 27 décembre 11 h Évangéline et Aurèle Alain / Rachel et
Aurélien Alain
Mardi 29 décembre 8 h 30 Marie Fréchette / Ses parents
Jeudi 31 décembre 16 h Aurélien et Madeleine Piuze / Suzanne
Piuze
Vendredi 1 janvier 9 h Messe anniversaire Mario Porlier
Samedi 2 janvier 16 h Aurore Dugas / Raymond Dupont
Dimanche 3 janvier 9 h Messe anniversaire Roger Pelletier
Mardi 5 janvier 8 h 30 Jean-Guy Montpetit / Son épouse
Pierrette
Jeudi 7 janvier 8 h 30 Mariette Rhéaume / André Laverdière
Samedi 9 janvier 16 h Messe anniversaire Henri-Paul
Levasseur
Dimanche 10 janvier 9 h Messe anniversaire Monique Déry
CÉLÉBRATIONS — SEMAINES DU 20 DÉCEMBRE AU 10 JANVIER 2021
SAINT-ÉMILE FM 88,7
Dimanche 20 décembre 9 h Joseph et Armand Renaud / Famille
Renaud et Bélanger
Mercredi 23 décembre 16 h Jeannine Verret / Les enfants
d’Alexandre Sylvain
Jeudi 24 décembre 16 h Marcelle Leclerc s.n.j.m. / Marielle
Thibault
19 h 30 Angéline Villeneuve / Famille Simon Daigle
Vendredi 25 décembre 9 h Georges-Émile Rhéaume / Pierrette et
Alain Rhéaume
Dimanche 27 décembre 9 h Parents défunts / Francine Guay
Mercredi 30 décembre 16 h Gaston St-Amand / Marielle
Thibault
Vendredi 1 janvier 11 h Gilberte et Fernand / Leur fille
Dimanche 3 janvier 11 h Thérèse Gauthier / Sa fille Michelle
Mercredi 6 janvier 16 h Alexandrine Dufresne / Francine
Dimanche 10 janvier 11 h Robert Hervieux / Lise Rousseau et
Daniel Lachance
SAINT-AMBROISE (SUITE) FM 91,3
Samedi 9 janvier 16 h 30 Messe anniversaire Lucette Morisset
Dimanche 10 janvier 8 h Messe anniversaire Madeleine Picard
10 h 45 Messe anniversaire Marie-Claire Drolet
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CÉLÉBRATIONS — SEMAINES DU 20 DÉCEMBRE AU 10 JANVIER 2021
SAINT-GÉRARD MAJELLA
Dimanche 20 décembre 10 h 45 Famille Edouard Boivin / Jocelyn
Savard
Jeudi 24 décembre 16 h Laval Bélanger / Thérèse Fournier
19 h 30 Julien Dallaire / Son épouse et sa fille
Vendredi 25 décembre 10 h 45 Clara et Joseph Tardif / Son amie
Martine G. Gagnon
Dimanche 27 décembre 10 h 45 Messe anniversaire Dorina Bond
Vendredi 1 janvier 10 h 45 Monica Bérubé / Carmelle
Brindamour
Dimanche 3 janvier 10 h 45 Yvonne Simard Gilbert / Sa fille
Martine G. Gagnon
Vendredi 8 janvier 8 h 30 Jean-Claude Daigle / Claude
Bilodeau
Dimanche 10 janvier 10 h 45 Natacha Morin / Sa mère Ginette et
sa sœur Nadia
NOTRE-DAME-DE-LORETTE FM 103,5
Dimanche 20 décembre 9 h 30
Messe aux intentions communes
L’abbé Prosper Vincent / Ginette Chateauvert
Dorothée Gagné / Les Pinceaux d’Or
Jeudi 24 décembre 16 h Yvan Rousseau / Pierrette Savard et sa
famille
19 h Georges-Émile Barbeau / Son épouse Pierrette
Minuit Cécile Vincent / Claude Villeneuve
Vendredi 25 décembre 9 h 30 Gertrude Gravel Bédard / Suzanne
Picard
Dimanche 27 décembre 9 h 30 Léopold Daigle / La famille Suzanne
Picard
Vendredi 1er Janvier 9 h 30Parents défunts familles Boutet et
Gosselin / Jacques Gos-selin
Dimanche 3 janvier 9 h 30 Premier anniversaire de décès de
Monique Meloche Cordeau
Dimanche 10 janvier 9 h 30 Premier anniversaire de décès de
Carmelle Picard Verret
SAINT-GABRIEL
Dimanche 20 décembre 9 h Messe anniversaire Bernard Bédard
Jeudi 24 décembre 16 h Katherine Hartburn / Léonard et
Christine
20 h Nalda Douglas Taylor / Nicole et Tarry McLaughlin
Vendredi 25 décembre 9 h Annie, Michaël et Lorne Corrigan /
Rosemary et Eric
Dimanche 27 décembre 9 h Mary Conway / Léonard Conway
Vendredi 1er janvier 9 h Brian McLaughlin / Léonard et
Christine
Dimanche 3 janvier 9 h Georgette Labrecque / Christine
Labrecque
Dimanche 10 janvier 9 h Angénor Labrecque / Christine
Labrecque
Cette année, pandémie oblige, il n’y aura pas de célébrations
commu-nautaires du pardon. Cependant, deux prêtres seront
disponibles aux dates suivantes pour vous accueillir. Une démarche
individuelle vous sera offerte pour vous préparer.
Dimanche 20 décembre à Saint-Gérard Majella de 15 h à 16 h
30.
Temps de l’Avent: Rencontres du pardon
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Les délices d’Ambroise et ses idées-cadeauxSurprenez par
l’originalité de votre cadeau et, du même coup, soutenez votre
paroisse et les monastères du Québec!
Votre boutique, Les délices d’Am-broise, située en l’église de
Loretteville a maintenant un point de vente au bu-reau de la Maison
paroissiale (ancien presbytère Saint-André). On y propose une série
d’idées de cadeaux savou-reux et originaux, dont divers produits
des monastères. Pour cadeau d’hô-tesse ou autres, vous trouverez
même, à prix variés, des produits emballés aux couleurs de Noël,
donc tout prêts à donner.
Parmi nos produits nous retrouvons:
Souris en chocolat
Caramel velouté
Caramel de chocolat
Caramel à l’érable
Confiture de fraises et rhubarbe
Miel de trèfle
Gelée de mangues et piments
Confit d’oignons et aronies
Certains chocolats des pères trap-pistes
Compote de pommes sans sucre ajouté
Marmelade d’oranges de Séville, etc.
Pour certains produits, nous sommes actuellement le seul
distributeur dans l’est du Québec.
Vous pouvez payer vos achats par carte bancaire (seulement à
Lo-retteville).
L’équipe de la boutique
CÉLÉBRER LA MESSEEN ZONE ROUGE
Pour célébrer l’eucharistie du samedi, du dimanche, de Noël ou
du Jour de l’An, dans l'une ou l'autre des églises de la paroisse,
vous devez vous inscrire chaque semaine par téléphone ou par
courriel aux coordonnées suivantes:
Téléphone: 418-842-1906 poste 170
Courriel:
[email protected]
Pour l’église Notre-Dame-de-Lorette, communiquez au:
418-842-3569.
Au plaisir de vous retrouver!
De la part de l’équipe pastorale
et de tout le personnel de la Fabrique.
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Marcel Domergue, jésuite
Pas de «théophanie», d'irruption éclatante d'un personnage divin
des-cendant du ciel nimbé de gloire. Ni éclair, ni tonnerre. Le
«Fils de Dieu» vient à nous comme tout le monde. Et même comme le
dernier des der-niers : pas de place pour lui parmi les humains,
dans l'humanité recensée par la puissance dominante. Il naît chez
les animaux, dans une étable, hors de la ville.
Beaucoup imaginent que Jésus sait tout à l'avance. Certains
passages des évangiles pourraient d'ailleurs nous le laisser
croire. Pourtant Luc nous dit, en 2,52, que Jésus «gran-dissait en
sagesse, en taille et en grâce». Le Fils de Dieu ne joue pas au
bébé : il est pour de bon ce bébé enveloppé de langes et couché
dans une mangeoire. L'Épître aux Hébreux soulignera que, de même,
il a quitté ce monde hors de la ville, cruci-fié avec les
malfaiteurs, les exclus (13,12…).
Certes, il naît comme tous les en-fants du monde, mais le monde
a du mal à l'accueillir : «Il est venu chez les siens mais les
siens ne l'ont pas accueilli» (évangile du jour). «Chez les siens»
: Cette humanité en la-quelle il entre, à laquelle il demande
accueil, est tout entière issue de lui; il en est la source et
l'avenir, l'en-fance et l'accomplissement. Tous ceux que les
Romains ont recensés sont là pour peu de temps, bientôt ils auront
disparu de la surface de la terre. Pourtant leur existence,
trans-formée, ne connaîtra pas de fin : elle est là pour toujours
en celui qui est rejeté hors de la ville. Mais déjà, on se déplace
pour venir vers lui.
Peu de monde, il est vrai, mais les bergers et les Mages sont
des per-sonnages symboliques : des juifs et des païens, des pauvres
et des riches, des humbles et des person-nalités. Tous repartent :
comment peut-on retourner à ses occupations ordinaires après avoir
rencontré celui en lequel Dieu vient à nous ? Un jour, c'est lui
qui prendra la route pour aller à leur rencontre.
En attendant, il va apprendre à parler, à sourire, à marcher, à
reconnaître. Comprenons que Dieu ne fait pas semblant d'entrer dans
cette humani-té qui vient de lui mais qui, pour une part, le renie
et le reniera jusqu'à le crucifier.
Voici donc Dieu qui se met entre nos mains. Joseph et Marie
décident, mais c’est en fonction de ses besoins. C’est pour
l’abriter qu’on va dans une étable, c’est pour le sauver qu’on
par-tira en Égypte… Ils savent qu’ils sont responsables d’un
mystère et Marie «conserve tout ce qui se passe dans son cœur». Ils
sont à la fois dépassés et mobilisés. Impossible pour eux de
prévoir l’avenir, mais cet avenir dépend de leurs décisions, de
leur aujourd’hui.
Telle est la volonté de Dieu : épou-ser notre volonté et, à
partir de là, faire tourner tout ce qui se passe, y compris le pire
que nous subissons ou produisons, en naissance d’amour. C’est
l’amour en effet qui est sa «vo-lonté», qui est lui-même. Et
l’amour produit naissance et renaissance (voir Jean 3).
Jésus, présence du Père et effusion de l’Esprit, va apprendre à
être un homme. Il connaîtra la fatigue, la faim et la soif. Il sera
affligé en apprenant la mort du Baptiste, il sera surpris et
admiratif devant la foi de la Ca-nanéenne, irrité par les manques
de foi… Même quand il s’indigne, tout se termine dans l’amour.
L’enfant de la crèche est déjà porteur de cet avenir, bien
entendu sans en avoir conscience. Tout est en germe. Tout cela vaut
pour nous : c’est à la fin que nous deviendrons vraiment
nous-mêmes. Nous sommes en route vers notre achèvement.
Comme des nouveau-nés, restons ouverts à notre avenir. La
renaissance figurée par le baptême est à revivre sans cesse.
Heureusement, parce que nous n’avons pas toujours à être fiers de
notre passé. Laissons-nous habiter par l’espérance.
Le Fils de Dieu naît comme tout le monde
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Des historiens soutiennent que la Grande Peste qui a décimé la
popula-tion européenne entre 1347 et 1351 a contribué à l’émergence
de la Renais-sance. Assisterons-nous à une trans-formation aussi
marquante à la suite des ravages causés par la COVID-19? Les
historiens du futur sauront le dire.
• Aurons-nous profité de nos temps de confinement, de soli-tude,
pour nourrir notre vie intérieure, pour redécouvrir la richesse de
la Parole de Dieu?
• Pendant le confinement, l’impossibilité de nous rassembler
pour célébrer l’Eucharistie aura-t-elle aiguisé notre désir de
faire commu-nauté?
• L’absence de nos proches nous aura-t-elle ouverts à la
présence du Seigneur?
Un mot revient souvent depuis le début de la pandémie:
SOLIDARITÉ. On nous demande de nous laver fré-quemment les mains,
de nous tenir à distance et de porter le couvre-visage quand la
distanciation est impossible. Pourquoi? Pour le bien collectif,
pour démontrer notre solidarité avec les mesures sanitaires.
Nous avons constaté à quel point même les gestes les plus
inoffensifs peuvent avoir des conséquences bien au-delà de ce que
nous pouvons ima-giner. S'il n'y avait qu’un seul bienfait à
espérer de ce fléau de la COVID-19, ce serait bien celui-ci :
Une véritable prise de conscience que nous sommes tous
SOLIDAIRES.
René Lefebvre
La COVID …. de sens? Suggestion de lecture et/ou suggestion de
cadeau en temps de pandémie
Marc Pelchat, évêque auxiliaire à Québec, vient de publier un
petit livre (105 pages) de réflexions pour un temps de
pandémie : Accueillir la vie d’après. Affecté comme nous tous
par la pandémie qui nous a frappés de plein fouet, l’auteur nous
propose de faire des prises de conscience im-portantes sur notre
vie, nos relations, notre monde, notre Église. Convaincu que nous
avons tous quelque chose à recevoir de cette tranche de vie que
nous traversons collectivement et personnellement, il nous propose
quelques leçons durables à tirer ainsi que quelques pistes pour
donner un sens profond à l’aventure humaine.
Un livre qui se lit comme un doux moment de réflexion et
d’introspec-tion, s’adressant autant à des croyants qu’à des
incroyants, que je n’hésite pas à recommander pour vous-mêmes ou à
offrir en cadeau. Ce livre est publié chez Médiaspaul, vendu dans
les bonnes librairies et à la boutique Les délices d’Ambroise (en
l’église de Loretteville).
Mario Côté, curé
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J’ai trouvé sur la Toile cet article sur la bénédiction
familiale du Jour de l’An. Il date déjà de deux ans, mais en ces
temps de pandémie, ai-delà de la nos-talgie, cette bénédiction a
probable-ment encore du sens pour nos familles.
(Serge Lavoie)
Combien parmi vous recevront la bénédiction paternelle, en ce
Jour de l’an 2019? Je soupçonne que personne n’assistera à cette
scène traditionnelle canadienne-française aujourd’hui disparue.
Cette tradition remonterait à très loin et aurait une origine
biblique. Elle n’a pas été inventée ici. Elle serait arrivée de la
vieille France, probable-ment de la Normandie, avec le régime
français.
Quand les enfants étaient plus jeunes et encore à la maison, tôt
le matin du jour de l’An, il appartenait à l’aîné de demander au
père de bénir toute la famille. Plus tard, après avoir quitté la
maison familiale pour fonder à son tour sa propre famille, le fils
se rendait chez son père solliciter sa bénédiction pour lui-même et
les siens.
Je me souviens très bien d’une visite de notre famille le matin
du 1er janvier chez nos grands-parents Langlois, demeurant alors au
88 de la rue Saint-Jacques. En ce jour mémorable, mon père allait
demander à son père de le bénir ainsi que sa famille, incluant sa
femme. À la demande de celui-ci, tous ceux qui étaient présents
s’age-nouillaient et il s’exécutait avec une certaine gêne, mais
aussi avec beau-coup d’émotion. Debout, l’aïeul faisait le signe de
la croix et prononçait une courte prière de bénédiction en disant :
«Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit». Par ce
geste, il demandait au Seigneur de protéger son fils et sa famille
de la maladie, de tout accident, ainsi que des épreuves auxquelles
les familles étaient confrontées.
Une fois la bénédiction terminée, tous se relevaient et se
souhaitaient une bonne et heureuse année. Comme la maison de la rue
Saint-Jacques qu’il avait construite lui-même n’était pas très
grande, et que mes grands-pa-rents avaient eu 13 enfants, la courte
cérémonie était répétée plusieurs fois cette journée-là.
La bénédiction paternelle du jour de l’An
Ce rituel était suivi d’un copieux repas de dinde préparé par la
grand-mère et servi en plusieurs «tablées» vu le nombre de
personnes à servir.
Autrefois, cette pratique était quasi obligatoire dans les
familles chré-tiennes. Il est vrai que les curés de paroisses et
leur évêque, qui souhai-taient que la tradition soit maintenue,
recommandaient fortement la pra-tique de cette coutume à leurs
pa-roissiens. Cependant, ce geste n’était pas uniquement à
caractère religieux. Il donnait aussi au père l’occasion d’exprimer
aux membres de sa famille qu’il les aimait. À l’époque, un père
manifestait ses sentiments par des gestes plutôt que par des
paroles. De plus, par cette tradition il réaffirmait son
l’autorité.
Comme tous ces rituels à caractère religieux, ce moment intime
et privi-légié aujourd’hui quasi disparu dans nos sociétés de
consommation, est encore présent dans certains milieux. Cette
bénédiction se pratique rare-ment aujourd’hui pour plus d’une
raison, dont la place qu’occupe la re-ligion dans nos vies,
l’éclatement des familles et le rythme de vie contem-poraine. Dans
les rares familles où elle est encore pratiquée, cette tradition a
perdu son caractère exclusivement religieux.
Par Maurice Langlois Membre Société d’histoire de Magog
in Le reflet du Lac.com
La bénédiction 1912, selon Edmond-Joseph Massicotte.
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« N’arrêtons pas d’avancer »Épiphanie du Seigneur
(B)
Dimanche 3 janvier 2021
[Matthieu 2, 1-12]
Saviez-vous qu’il y a eu un quatrième roi mage qui s’est
présenté à la crèche de Bethléem. On en a moins parlé parce qu’il
est arrivé en retard et les mains vides. C’est du moins ce que j’ai
appris ces derniers jours en lisant des contes de Noël. Il
s’agissait d’un Éthiopien (le pays le plus riche à l’époque de
Jésus)
Il n’est pas parti les mains vides, c’était un roi – il avait
trois perles blanches aussi grosses que des œufs d’autruche à
offrir à l’enfant Dieu qui avait fait lever une étoile dans le
ciel.
Mais, le premier soir, il coucha dans une auberge – il y avait
là un vieillard étendu sur un banc, presque mort et sans argent.
Nul ne savait son nom et il devait être jeté dehors le lendemain,
s’il ne mourait pas durant la nuit. Ému de compassion, le roi donne
une perle précieuse à l’hôtelier pour qu’il le loge et fasse venir
un médecin, et s’il mour-rait pour qu’il l’enterre
convenablement.
Ceci inspira probablement à Jésus l’histoire du bon samaritain.
Chemin faisant, quelques jours plus tard, il tra-versa une région
désertique. Soudain il entendit des cris provenant d’un petit bois.
Il y avait là des soldats en train de maltraiter une jeune femme.
Il donna sa deuxième perle pour acheter sa délivrance. Sans
remercier, elle s’enfuit dans la montagne: il ne faut pas tou-jours
attendre de la reconnaissance des autres pour s’engager.
Rendu à Bethléem, il rencontra des soldats d’Hérode en train de
tuer tous les garçons de deux ans et moins. Il prit sa troisième
perle et il la donna à des soldats pour qu’ils rendent les enfants
à leur mère. Celles-ci saisirent leurs fils et s’enfuirent au plus
vite. (C’est peut-être ainsi que fut protégé la vie de
Jean-Baptiste.)
C’est alors que le Roi arriva les mains vides à la crèche de
Bethléem. Et c’est avec beaucoup de joie que Jésus accueillit le
quatrième roi mage: il lui fit son plus beau cadeau, son premier
sourire…
Aujourd’hui nous sommes les 5e, 6e, 7e rois mages à nous
présenter devant l’enfant-roi de Bethléem. La fête de l’Épiphanie
est la manifestation par Dieu de sa présence à tous les peuples de
la terre. Les rois mages sont des non-juifs qui se mettent en route
pour aller vers Dieu: ils sont nos ancêtres dans la foi, car ils
s’affichent comme croyants dès la naissance de Jésus. L’Épiphanie
est en quelque sorte la fête de Noël des non-juifs que nous
sommes.
L’important pour Dieu n’est pas de se présenter à lui les bras
chargés de cadeaux, mais plutôt le cœur rempli de reconnaissance et
de tendresse. Comme les mages de jadis, il nous faut marcher vers
Dieu avec confiance, même si parfois, nous rencontrons de la
mauvaise foi et de l’indifférence sur nos chemins, comme les Mages
l’ont vécu chez Hérode.
L’esprit du voyage, dit St-Augustin consiste à « Porter
celui avec qui nous marchons pour parvenir à celui avec qui nous
désirons demeurer ». Porter l’autre par nos actes de
générosité et de bonté, en ne perdant jamais une occasion de semer
la paix et la joie. Porter l’autre, c’est parfois juste être là:
l’accompagner dans le silence, comme Marie dans l’évangile.
Gilles Baril, prêtre
CITATION DU PAPE FRANÇOIS
Si nous cherchons vraiment à construire une écologie qui nous
per-mette de restaurer tout ce que nous avons détruit, alors aucune
branche des sciences et aucune forme de sa-gesse ne peut être
laissée de côté, la sagesse religieuse non plus, avec son langage
propre.
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HORAIRE DES BUREAUX
Maison paroissialeLundi au jeudi 9 h à 12 h et 13 h à 16 h
10680, boul. Savard, G2B 2N9 418 842-2437
Saint-AmbroiseLundi au jeudi 9 h à 11 h 30 et 13 h à 16 h
277, rue Racine, G2B 1E7 418 842-1906
Saint-ÉmileMercredi 9 h à 12 h et 13 h à 16 h
1620, av. Lapierre, G3E 1C1 418 842-4148
Saint-Gabriel Contactez la Maison Paroissiale 2333A boul
Valcatier, G0A 4S0 418 842-2437
Saint-Gérard MajellaLundi et jeudi 13 h à 16 h
3320, route de l’Aéroport, G3K 1B7 418 842-7252
Notre-Dame de LoretteMercredi, jeudi 13 h 30 à 18 h 30
73, Chef Maurice-Bastien, Wendake, G0A 4V0
418 842-3569
ÉQUIPE PASTORALE ADMINISTRATEURS
Prêtre-curé Mario CôtéMichel Abel, président d’assemblée
Jacques Bernier, marguillier
Marthe Bédard, marguillière
Pierre Deschênes, marguillier
Armand Guérard, marguillier
Pierre Langlais, marguillier
Marc-André Lessard, marguillier
Francine Guay, directrice générale
Prêtres-vicaires Benoit Gingras Serge Lavoie
Agents de pastorale Christian Dubé Michel St-Laurent
Intervenantes en pastorale Sylvie Dumas Diane Falardeau
CollaborateursAbbé Éloi Routhier Abbé Daniel LeClair Abbé Robert
Berger
FINANCEMENTQuêtes du 28 et 29 novembre 2020
Saint-Ambroise 556 $
Saint-André 288 $
Saint-Émile 217 $
Saint-Gabriel 95 $
Saint-Gérard-Majella 317 $
TOTAL : 1473 $
/saintambroise1794
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dominicales
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