CIRCONSTANCES DES BLESSURES GRAVES A LA MOELLE EPINI~RE SUlTE A UN PLONGEON Une milyse des circonstances des bksrvms h I. moelle €pin- ü(a i I'mu, cha la patients de l'Institut de &adaptation de Moobtrl(IRM) et de Fhstitut de réadaptation en Mémoire Présenté à la Faailté des études supérieures de l'Université Laval pour l'obtention du grade de mûtre ès sciences (M-Sc.) Département de médecine rocide et préventive FACULTÉ DE &DECINE UNIVERS~TÉ LAVAL
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CIRCONSTANCES GRAVES A LA EPINI~RE A UN PLONGEON · 2004-11-29 · CIRCONSTANCES DES BLESSURES GRAVES A LA MOELLE EPINI~RE SUlTE A UN PLONGEON Une milyse des circonstances des bksrvms
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CIRCONSTANCES DES BLESSURES GRAVES
A LA MOELLE EPINI~RE SUlTE A UN PLONGEON
Une milyse des circonstances des bksrvms h I. moelle €pin- ü(a i I'mu, c h a la
patients de l'Institut de &adaptation de Moobtrl(IRM) et de F h s t i t u t de réadaptation en
Mémoire
Présenté
à la Faailté des études supérieures
de l'Université Laval
pour l'obtention du grade de mûtre ès sciences (M-Sc.)
Département de médecine rocide et préventive
FACULTÉ DE &DECINE
UNIVERS~TÉ LAVAL
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TABLE DES MATERES.. .......................................................................... .II
LISTE DES TABLEAUX.. .......................................................................... VII
LISTE DES m-s.. ......................,.......,,.....,....,................................ m. LISTE DES ANNEXES. .............................................................................. X
.................................................. CHAPiTRE 3 : POSITION DU PROBLÈME.. 6
3.1 Revue de la littératwe sur les biessures graves i La moelle épinière : . * ....................................................................................... descnptma des études recensées. -6
3.2 Tableau récapitulatif : sounxs d'informations sur les traumatismes . * Lies au plongeon ................ .. ......................................................................................... 6
3.4 La part relative de toutes les sortes de traumatismes à la moelle épinière
suite à un plongeon parmi les traumatismes a La moeiie épinière dus à une - . * . .
actmte recreaûve ou sportive ............ ... ......................................................................... 8
.............................. 3 -5 Type de blessures graves a la m d e épinière suite a un plongeon-.. 15
Pape
3 -6 Les circo~tances spécifiques des blessures à la moelle épinière : les 0 , . m . ....................................................................... ................. .. facteurs Lies à l'indrvidu. -.. -.-. -19
3.7 Les circonstmces spéafiques des blessures à ia moelle épinière : les . r . , r ............................................................................................ facteurs hes a 1 env~ioanement .24
3.8 Les circonstance Spiasques des blessures a la moelle épinière : les - r . * * - ............................................................................................... facteurs hes a I equrpement. -29
REFERENCE S. ........................................................................................ 1 76
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Utilisation de la &ce de Haddon pour la prévention des
traumatismes : exemp1es de fàcteurs peoonneis, environnementaux et liés à
i'équipernent permettant de prévenir les traumsttismes a la moeiie épinière suite
à un plongeon au murs des trois p h d'un tmmdsme.. ........................................ 4
Tableau 2 : Traumathmes à fa moelle épinière suite à un plongeon panni
.................... les traumatismes à la modle épinière dus à une activité récréative ou sportive 10
.................. Tableau 3 : Types de blessures graves à la moelle épinière suite a un plongeon 16
TaMeau 4 : Les cimonstances spécifiques des blessures a la moelle épinière : . , . . . ............................................................................. les facteurs lies à l'ulcfiwdu.. 2 1
Tableau 5 : L,es circonstances spccifiques des blessures à la moelle épinière : -, les facteurs hes a l'enviro~ement ....................................................................... 25
Tableau 6 : Les circonstances spéciIiques des blessures a la moelle épinière : . , 9 ' les facteurs hes à 1 equipement.. ......................................................................... 30
LISTE DES FIGURES
Figure a : Proportion des tmmdsmes à la mode épiniére par plongeon en eau
peu profonde et autres causes externes, Québec, 1980-1994 (n = 1 154). ........................ -46
Fi yn b : Proportion de blessures à h m d e épinière suite a un plongeon par
rapport à l'ensembie des Messures suite à un plongeon, Québecy (au cou, à la tête ou
au dos), 1980-1994 (n = 325) .................................................... .... ...................... 48
Figure c : Proportion de blessures a In moeiie épinière suite a un plongeon par
rapport à l'ensemble des blessures d e à un plongeon, Canada (au cou, a la tête ou
au dos), 1980-1994 (n = 1717) ........................................................................... 49
Figure d : Distribution des blessés méduliaires d e a un plongeon par âge a sexe,
Figure i : Taux d'incidence de blessures médullaires suite à un plongeon selon les
régions du Québec (n= 70) et du Canada@= 329), 1980-1994 .................................... 59
Fi yn j : Nombre de blessures traumatiques i la moelle épinière suite B un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 i 1994, pour tous les &es, Canada (n = 329). ........ -61
Figure k : Taux d'incidence de blessures tramaîiquts à la m d e épinière suite a un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 i 1994, pour tous les âges, Canada (n = 329). ........ -62
us Figure 1 : Nombre de bleaauff traumatiques a la modle épinière suite à un plongeon
........ par période de 5 ans, de 1980 à 1994 d o n Pâge chez les hommes, Canada (n = 299). - 6 4
Figure m : Taux d'incidence de blessures aiurmtques a ia d e épiniàe suite à un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 à 1994 selon i3ge chez les ho-, Canada 4 (n - 299). ................................................................................................... 65
Figure n : Nodm de blessirrs traumatiques à Ir &e épinière suite am plongeon
....... par période de 5 ans, de 1980 à 1994 selon l'âge cher les hommes, Quibec (n = 299).. -67
Figure o : Taux d'incidence de b l ~ c s auimiritiqucs à la maetle épinière suite à un
plongeon par période de 5 am, de 1980 i 1994 selon l'âge chez les hommes, Québec
Annese 2 : Formulaire de consentement.. .......................................................... 13 1
Annexe 3 : Questionaaire relie aux circonstances d a blessures à la moelle épinière . aute a un plongeon-. ................................................................................... 1 3 5
Tableau A : Variable accident,>, We détaillée des changements effectués dans la
base de données d'hospitalisations du fichier ~ed-Écho du Ministère de la Santé
et des Senrices Sociawc du Québec
Tableau B : Calcul des taux d'incidence de blessures à ia mode épinière suite
à un plongeon
Tableau C : Consommation de drogue avant l'incident (n=68)
Tableau D : Couleur du fond de la piscine (n-33)
Tableau E : Clarté de l'eau de la piscine dans laquelle les blessés médullaires
ont plongé (la victime était-eile capable de voir le fond?) (n=33)
Tableau F : Sens de la piscine dans laquelle les blessés médullaires ont plonge (n=33)
Tableau G : Clarté de Peau du site naturel dans laquelle les blessés médullaires
ont plongé (la victime était-eue capabie de voir le fond?) ( ~ 3 5 )
Annexe S : Schéma 1 : agrandissement d'un croquis d'une piscine creusée.. ................. 175
XI
REMERCIEMENTS
Je tiens a remercier tous mes proches, mes amis et mes directeurs de programme pour le
soutien qu'ils m'ont apporte dunnt nu ma&rh.
1-INTRODUCTION
1.1 Pertinence et origh.lit& de l'étude
Très peu d'études sur les incidents de plongeon nous donnent des infornations sur les
circonstances a les lieux où les petoomes se sont inflige une lésion traumatique a la moelle
épinière. Nous avons donc réaiise une enquête directement auprès des pasonms qui se sont
infligé une lésion grave à la malle épinière en plongeant. Cette étude se distingue des autres
études internationales sur le sujet par la disponibilité de certaines informations quant aux
circonstances des blessures à la moelle épinière et au lieu de l'incident. La présente étude est
ainsi la première enquête au Québec portant sur la fréquence et sur les circonstances des
blessures graves à la moelle Cpinière suite a un plongeon. Ce n'est qu'en élargissant k s
connaissances de certains ficteurs de risque reliés aux traumatismes a la moelle épinière suite
à un plongeon qu'il sera possible d'améliorer les progrartunes de prévention.
1.2 Organisation d i présent ripport
Dans le présent mémoirey je dicrirai le phhomine des blessures I ia moelle épinière
survenues suite à un plongeon. Ce rapport présente non d e m e n t les caractéristiques i i b à
l'individu et à I1mVin,~ernent ou ont eu Lieu les blessures a la moelle épinière suite à un
plongeon mais aussi les curiéristiques liées ;S l'équipement. L'étude est fondée au une
analyse descriptive effectuée en 1997, portant sur les circonstances des blessures graves à la
malie épinière d e à un plongeon encourues entre 1961 et 1994, au Qu&c. Dans un
premier temps, je prisenterai les rdsultats d'analyses effectués sur les données
d'hospitalisations du fichier ~ed-Écho du Ministère de k Sauté a des Services Sociaux du
Québec (comprenant tous les trawnatismes i ia moelle épinière ayant nécessité une
hospitalisation par région) et les données d'hospitaiisations de Statistiques Canada
(comprenant seulement les asumrtisrnes suite à un plongeon par province) drPM la @ode
de 1980 à 1994, aiin de déterminer la proportion des blessws à la malle épinière aute à un
plongeon par rapport à l'ensemble des blessures suite à un plongeon a de nire des
comparaisons inter-régiondes a provinciales. Dans un deuxième temps, je présenterai la
fréquence des traumatismes à la malle épinière suite à un plongeon selon les résultats de
l'enquête pour la période de 1961 a 1994, pour ensuite identifia les cuconstances spécifiques
de ces blessures en incluant les caractéristiques L i a s à l'individu, à I'enviromement et à
l'équipement.
CHAPITRE 2
2- CADRE CONCEPTUEL
2.1 Matrice de Hrddon
De nos jours, la prévention des traumatismes, telle qu'elle est appliquée en santé publique, est
encore basée w les concepts mis de l'avant par Haddon, mais l'on tend de plus en plus a
raffi~ner les interventions, surtout celles visant les aspects reliés a l'équipement et à
l'enviromement. M n d'approfondir la notion de prévention des traumatismes, a en me
référant à la matrice de Haddon, je vais dresser un tableau récapitulatif des circonstances
entourant les blessures à h moeile épinière suite a un plongeon. Ce cadre w1~ctpnie1 m fort
utile pour répertorier et planifier l'ensemble des interventions possibles pour mieux contrôla
uae problématique donde. Ainsi, en nous basant sur la matrice de a d d o n , nous retrouvons
sur un axe les phases temporelles d'un traumatisme, incluant ce qui se passe :
1. avant l'événement (prétraumatisme)
2. pendant I'événement @ertraumatisme)
3. après l'événement (pst-traumrtisrne)
On trouvera au Tableau 1 quelques exemples de mention des traumatismes à la moelle
Cpinière suite à un plongeon-
phases d'un biuaitisme
ktivitd et p r i a Phrst
Avant l'incident
Facteurs Humains
Résence d'une surveillance ( p e r m e s sur le lieu). Cours de nataticn et de plongeon. Enseignement de la sécurité aquatique obligatoue en milieu scolaire. Évaluer les risques potentiels avant l'activité et surtout avant d'entrer dans l'eau. Éviter de consommer de l'alcool ou d'autres drogues. Tenir compte de l'influence des pairs.
'lonscoi, hommes de 15
Installer des Uidimeurs de danger memionnant qu'il est fonmllement interdit de plonger dans la partie non profonde de la piscine, a ce principaiememt âans les piscines hors-terre. Mettre une clôture autour de la piscine, des barrières et des cordes de sécurité.
Présence de règiement s municipaux en ce qui concerne les normes de construction des piscines creusées. Loi limitant la consommation d'dcool lors d'une activité aquatique.
Pendant I'incidtn t
Anrès l'incident
Facteurs Humains
Comatre les techniques de plow-n (mgle d'entrée et position des bras). Éviter de nager Ionque les capacités physiques sont fkibles ou lorsqu'il y a eu une ingestion d'alcool. L i e r le nombre de baigneurs.
Connaissances en premier soin et réanimation.
Aminagement des lieux des piscines horsterre CrCVCfement, anîidérapant et éponge instaiiée dans le fond de la piscine pour amortir le choc lors d'un plongeon avec la mention «interdiction de plongen,). Le matériel de secours deMaitétrcprésemdMs toutes les piscines. Établir une norme de profondeur.
Équipements de sécurité pour soigner un traumatisme à la moelle épinière.
adaptée dt Hrddoa. Jourail of Trauma
Réseau de mmrnunications. Réseau de transport. Savices d'urgence. Soins spécialisés.
Le recours à la matrice de Haddon constitue encore aujourdki un cadre théorique très
approprié pour l'analyse des ficteurs de risque des tr(~1111atismes. L'étude des fiicteurs de
risque humains, liés à l'équipement et à l'environnement, facilite l'identification
d'interventions appropriées au domaine de la prévention des traumatismes. Les informations
sur les facteurs de risque de Ia survenue de l'incident permettent de dresser un portnit assez
complet de la situation et d'établir un progranune de prévention en ciblant les groupes à risque
et les facteurs de risque modifi.bles.
SPOSITION DU PROBLÈME
3.1 Revue de la littiraturc sur Ies blessures g . v a h la mode 6pbihr : description des
&udcs rtccnsées
3.2 Tableau récapitulatif : sources d'informations sur Ies biumitbma liés au plongeoa
Tout d'abord, nous avons fait une synthèse des articles scientifiques et des rapports afin de
dégager les aspects les plus importants de la problématique concanant les blessures a la
moelle épinière suite i un plongeon. Pour identifier la documentation pertinente, nous avons
utilisé les renseignements contenus dans la base de données «WATER-REFN Cette base de
données, mise sur pied par k Société de Sauvetage avec la collaboration du module de
prévention des traumatismes de la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux de
Montréai-Centre, est un système de surveillance de la littérature concemant les décès et les
traumatismes liés à l'eau, qui füt une synthèse de toutes les bases de données sur le sujet.
Pour créer la bue de données aWATER-REF» qui deviendra une tcssou~ce nationale,
plusieurs bases de données informatisées ont été dépouillées : CATLINE (a diubue of serials
and monographs), Biologiud and Agricultunl Index, PsycMo (Psychology), ERIC
(Education Resouras ï n f b d o n Centa), Gareml Science Inciex, Index to Legal
9.1 FRÉQUENCE DES TRAUMATISMES A LA MOELLE É P ~ I $ ~ E SUITE A UN
PLONGEON SELON LES RÉsULTATS DE L'ENQUÊTE KBUR LA PERIODE DE
1961 À 1994 :
- Les caractéristiques liicr 1 l'individu
Pour ce qui est de la consommation de drogues ou de médicaments, 4% des répondants ont
mentionne en avoir consomme avant l'incident et 2% des victimes ont r e h e de répondre à
cette question (Annexe 4, Tableau C).
- Les urrctéristiquu lk I l'équipement
En ce qui concerne la couleur du fond de la piscine, pour 900/. des personnes blessées
médullaires, la couleur était bleue, elle était blanche dans 6% des cas et 3% des cas ont dit ne
pas se souvenir ( A n i u e 4, TaMeau D). En a qui concane la clarté de l'eau, les victimes
ont dit pouvoir voir k fond de l'eau de k piscine dans laquelle ils avaient plongé dans 82%
des cas ; elles n'étaient pas capables de voir le foad de l'eau dans 18% des cas ( h u e 4,
Tabkiu E). Daim les piscines creusées, les sujets avaient plongC dans le sens de la largeur
dans 39?? des cas, dans le sens de la longueur dans 58% des cas a une personne ne se
souvenait pas (3% des cas) (bat 4, T a b u F). L'eau deas laquelle les personnes
blessées méduilaks avaient plongé, d.as un site naturel était assez claire pour voir le fond
dans 28% des cas, pas claire dans 66% des cas et dms 6% der cas, les personnes blessées
médullaires ne se souvenaient pas (Anntxe 4, TaMcin G).
- La ~ c t 6 r i s t i q a a li(r i 19mimaiement
Tous les nictans liCs à l'environnement où les blessures à ia moelle épinière sont survenues
ont été discutés entièrement dans le chapitre 8.
Dans ce chapitre, nous avons parlé uniquement des caractéristiques liées à l'individu et à
l'équipement, car ces quelques détails concernant l'incident qui est survenu chez les
personnes blessas médullaires ne figurent pas dans le corps de l'article.
CHAPITRE 10
1 O.DISCUSSION
Ce chapitre présente d'une part, les aspects méthodologiques a d'autre part, la discussion des
résultats observés.
10.1 CONSLD~RATIONS ~TBODOLOGIQUES
10.1.1 Forces de I'dtudt
D'un point de vue méthodologique, cette étude fournit des données d@un intérêt scientifique
certain, en bonifiant une base de données déjà existante. Son exploitation, par k déploiement
judicieux de techniqua statistiques appropriées, constitue un exemple d'acquisition de
connaissances. D'un point de vue théorique, l'étude permet d'accroître les comuissances au
sujet des circonstances des blessures à la moeiie épinière et des fhteurs de rique liés à
I'individu, à l'environnement et (i l'équipement. Mm point de vue pratique, les nouvelles
connaissances générées par cette étude fivoriseront la mise en p h de m w e s préventives
adéquates pour les tranches de population les plus susceptibles d'en ôéaéficier-
10.1.2 Limites de I'6tudt
10.1.2.1 Vliliditk imttnie
En ce qui concerne la possibilité d'un biais de mémoire (qui part a t d n e r une sous-
estimation ou une surestimation des expositions), le temps poumit avoir érodé k souvenir
qu'ont les répondants ayant subi un traumatisme a la moelie Cpiniàe suite à un plongeon.
certaines personnes blessées médullaires pourraient avoir oublié de d o m e r certains
détails concanant Iw incident. D'après 6Ph a 94% des répondants selon k cas, il y a*
une clôture qui délimitait les piscines. Normalement, il devrait y avoir une clôture âans toutes
les piscines, principalement dans les piscines hors-tare a dans les piscines creusées, car c'est
une réglementation imposée par les municipalités au Québec. De ce f* la validité de nos
résultats est nmise en question, puisque nous ne sommes pas certains de I'infonnation qui
nous a été fournis par les répondants.
L'inteMewer réalisant la cueillette des données a été bien formée et supervisée. Néanmoins,
il nous semble important de mentionner que d'autres aspects de k collecte de données
méritent d'être discutés. Une des fablesses de notre étude repse sur le fàible taux de réponse
obtenu, malgr6 tous nos efforts. il est difficile d'évaluer l'impact de cette fàible participation
des sujets éligibles sur nos résultats. De plus, les huit penomes blessées médullaires qui sont
décédés entre 1961 et 1994 n'ont pas été inclues dans notre étude compte tenu du fàit que leur
consentement ne pouvait être obtenu et qu'il nous aurait &té impossible d'obtenir de
l'information concernant leur incident. Puisque les décès étaîent peu nombreux., wus croyons
que L'exclusion de ces cas a eu un impact minimrl sur les résultats de notre étude. Par
ailleurs, dans les données du fichier d'hospitalisations de M ~ - E C ~ O a de Statistiques Canada,
tous les décès ne sont pas inclus. Nous avons seulement l'information concemant les décès
qui sont survenus à la suite d'une bspitaiisatio~~- Les quelques décès survenus I L d e
d'une hospitalisation entre 1980 et 1994 ont &é indus daas le calcul des taux Bmcidence.
Les d o ~ é e s concernant les d u s survenus avM w hospiulisation sont disponibles
uniquement pour la période de 1991-1997 (Canada : 24 décès, soit une moyenne de 3.4 par
années et Québec : 3 décès, soit une moyenne de 0'4 par muée). Rusque le nombre de décès
survenus avant une hospitalisation entre 1991-1997 est fable, nous avons décidé de ne pas les
comptabiiisei dans Ies ad& des taux d'incidenceb.
10.l.2.2 V.lidit6 externt
Au niveau de la validité externe, le principe de similitude a été plus ou moins présent dans la
mesure où les résultats de notre recherche n'ont pu être gCnb.Lisés à un univers empirique
similaire, car les blessures à la moelle épinière suite a un plongeon ne sont pas nombreuses
par rapport, par exemple, aux traumatisés de la route. Nous pensons toutefois que les rtsuhots
de notre étude sont applicables dans une large mesure au Quebec et au Canada audelà de la
période étudiée (1961-1994), puisque le nombre de tnumstismes graves a la malle épinière
suite à un plongeon reste encore important et qu'ii y a une augmentation de ce type de
blessure surtout dam les piscines hors-terre-
Les changements survenus quant à l'environnement et à la capacité de traiter les personnes
b l e s s h médullaires depuis 1961 constituent aussi une limite importante a la validité e x t m
de nos résultats.
Au Québec, de 1980 à 1994, le plongeon ai eau peu profonde consrihuit ia troisième cause de
traumatisme à la d e épinière par rapport à l'ensemble des lésions tnumaiquer à la moelle
épinière selon les do& d'hospbIisations du fichia ~cd-Écho. Le nombre de blessures à
Ia moe!ie épiniin suite à un plongeon, qui est relativement fbiile, npréscmut 6 % de
l'ensemble des traumatismes à la moeile Cpiniàe. D'autre part, au Québec, la proportion des
blessures à la moelle épinière suite à un plongeon (n=70) parmi les 325 us de blessures
diverses, représente 22%. Pour l'ensemble du Canada, ia proportion des blessures à la moelle
épinière suite à un plongeon (n=329) parmi les 1717 cas de blessures diverses, représente
1Ph. De plus, il est important de rappda la gravité des lésions considéries, de même que les
coûts humains et sociaux qui leur sont associés. Selon la littérature scientifique, l a
conséquences des traumatismes à la moelle épinière suite a un plongam sont homes, tant en
ternes de coûts humains que financiers (Hanisson, 1991 1221 ; Damjan et T e 1995 [ 101,
GrifEths, 1980 (231 ; Fife, 1984 [24]). Les coûts psychologiques pour l'individu, sa nmille a
ses amis sont immenses W e r , 1992 (251). En dfet, le blessé médullaire représente à la fois
un malade nhsi tant une longue hospitalisation initiale, padois une ai phisieurs ré-
hospitalisations et surtout un programme complexe de soins pst-hospitciliers a long tame.
Les coûts associes a ces types de lésions reprércatent des sommes d'argenî importantes, d'une
part en terme de ressources économiques investies par les f d l e s et la société et d'autre pazt,
en tames de coûts des appareiilages permettant au blessé médullaire de béaéficier de
l'indépendance la plus poussée possible visdvis des divers gestes de la vie quotidienne.
Le Canada est un pays nordique eoid où la baignade extérieure ne se pratique p u A longueur
d'année malgré une muhitude de rivières, de iacs, de piscines et de longs littoraux. Et
pourtant, le taux d'incidence de blessures médullaires suite a un plongeon selon le sexe a les
régions pour tous les âges a, Canada est putidiifcment élevC en Colombie-Britannique, en
Ontario et au Québec. En revanche, il existe une diffërence notable entre la Colombie-
Britannique a les provinces de I'Atlantique o i ~ le taux est tris fàïble- Sans doute, cette
diffërence est-elie attri'buable au ha que les conditions climatiques sont meilhues en
Colombie-Britannique. Au Québec, le taux d'incidence est particulièrement élevé dans les
régions de Lanaudière, de la Montérégie et des Laurentides, peut-être à cause de
l'augmentation du nombre de piscines dans ces régions.
Bien que le nombre annuel de traumatismes attribuables aux pbngeons soit relativement peu
élevé comparativement aux autres types de traumatismes, beaucoup de personnes qui
nwivent à ces traumatismes restent tétraplégiques.
10.1.4 L'Cvolutioa des Marum tnumatiqaes I I. modk 4piniLre suite I un plongeon
par période de 5 ans au Canada :
Nous avons note une ameiiomîion du taux de blessures traumatiques en Colombie-
Britannique et en Oatruio au cours de Ia période 1980-1994. L'absence d'une ameiioration
dans les provinces de l'Atlantique a des prairies est peut& due au f i t qu'il y a de plus en
pius de piscines, ce qui mgmente le rioque d'avoir une blessure à la moelle épinière suite à un
plongeon. Au Québec, le taux de blessures à la mode épinière suite à un plongeon a
augmenté entre 1990 et 1994. Cette détérioration est peut-être associée au fait qu'il y a de
plus en plus de piscines hors-terre au Quibec. Le0 réaittrtr de notre -2tt démontrent pirt
k nombre de bleuurrs à la moelle épiniire est pius dcvé dias les pisciaes hors-tene <lut dans
les autres types de piscines. Dilu cette penpe&ve, iJ serait htémwmt d'ctabiir um loi
exigeant que les propriétaires d'une piscine homterre soukvent a une police d'assurance
comme c'est le cas pour les propriétaires de vthicules automobiles. Cette i r a i ~ c e ne serait
valide que s'il y a une aflliche dans le fond de la piscine et un panneau de sigdsation
mentionnant les dangers encourus aute s un plongeon
Sexe La fkéquence des traumatismes à la moelle Cpinière suite i un plongmn présente des
variations importantes selon le sexe, étanî donnt que 93% des trauniatismes d e m u n t chez
les hommes et 7% d e m e n t chez les femmes. Les femmes ne sont p a ~ exciues, mais el la
restent beaucoup moins nombreuses que les hommes. D'une part, ceci est peut4tre dû à la
plus forte paticipation des hommes aux activités sportives ou récréatives h risque et a la
consommation d'alcooI ; et d'autre part, qu'à cet âge, le taux d'activité est plus élevé chu les
hommesc.
Consommrition d9dcoo1 : D m de nombreux pays, certains auteurs comme Kluger (US&
1994) [12], Reid (C.iudi, 1991) (31 et Oood (USA, 1980) [SI, ont dimontri que la
consommaion d'aicool est encore très répandue au cours d'activitds aquatiques. La
coxlsommation d'alcool .ssociCt à une &vit6 sportive ou récréative, par exemple, le
plongeon efféctué à parti. d'un quai, d'un plongsou ou d'me jetée, sont considérées comme
des fkcteurs de risque importants associés uur t r d s m e s liés au plongeon en eau peu
profonde. D'ailleurs, nos données confirment ces wnsidérations : 44% des personnes
blessées médullaires contadées avaient coasommé des boissons alcoolisées avant que
l'incident ne survienne. Calcool est uii solvant organique qui a des effets toxiques our le
caveau. On sait depuis longtemps que l'alcool Clève la perception du niveau de pedormance
dans diverses activités tout en abaîssant les capacités réc1les%
Mécomaiurinee du danger : En ce qui concerne la mécoIILI(Lissance du danger, celle-ci
semble constituer un facteur plus important chez les hommes âgés de 15 à 44 ans que dans les
autres tranches d'âge. Cette Mirence laisse supposer que la coClDBissance des dangers posée
par l'aménagement de la piscine a la fàçon d'y faire fâce peut s'amCliorer par l'expérience,
contrairement à la consommation de boissons aicooiisées où l'âge ne rend pas les personnes
nécessairement plus prudentese.
Lieu de l'incident : Les analyses réalisées ont démontré que dans tous les groupes d'âge, les
risques de se blesser à la moelle épinière suite à un plongeon sont élevés dans les piscines a
dans les sites naturds. Si les groupes à risque pour les traumatismes a la moelle épinière suite
à un plongeon dans une piscine résidentielle et dans un site naturel présentent des similitudes,
La Société CamcWm de la Croix-Rouge, Noyades cbtz ks baigneun au Camb : Une anaiysc des NGOnstamrs des &ès liés B l'eau pdaut la bai& Ie b&otagc et le ploog40n, aa Gm&, & 1991 à 1994. Rapport spécial de rscbache, 19%, p.5 1-54,
e La Société Canadienne & h Croix-Rougc, Noyades chez les baignaus au Canada : Une analyse dcs cim- dcs âéds iiés à I ' e a u ~ l a b a i g o a & , le- et k plongeon, auCada, dt 1991 ;1 IW4. Rapport spCcial& rachacht, 1996, p.5 1-58.
il existe aussi des différences que l'on doit prendre ai considération quand on plrnifie da
mesures de préventions, particulièrement lonque les risuhats dCmontrenS qw ce type
d'incident survient surtout dans les piscines hors-terre (55% malgr6 la prisence de
législations. Ce type de piscine moins coûteux que les piscines anuCcs est de plus en plus
répandu a travers tout le Québec. Des mesures préventives visant la conception de ce type de
piscine poumient s'avérer plus cfncaces que des intaventions destinCes à changer le
comportement des individus.
Équipemeatr : Aux États-unis, DeVivo a Selcar (USA 1996) (91 ont rapporté qu'environ
57% des traumatismes à la moelle épinière survernis en piscines s'étaient produits lorsque la
profondeur de l'eau était inférieure à 4 pieds (1'2 mètres) ou qu'elle variait entre 4 et 8 pieds
(1'2-2,7 mètres). Nos anaiyses ont démontré que dans la plupart des piscines ou sont
survenus la majorité des traumaîismes graves à la moelle ipinière, la profondeur des piscines
creusées variait m e 8,û-8,9 pieds (2,7-3 métres) (4%) et 9 pieds et plus (3'10 m et plus)
(53%) ; dans Les piscines hors-tene, l'incident était survenu dam une profondeur de moins de
5 pieds (1'7 mètres) et dans unc profondau supaieure à 5 pieds dans des proportions
semblables. De plus, sur le lieu de l'incident, Les indicateurs de profondeur étaient
inexistants dam 1W/o des piscines hors-tem et ciam 73% des piscines creusées. Les affiches
interdisant le plongeon étaient inexistantes drns 88% d a pisches h o m e et dans 1Wh des
piscines aauées. Par contre' il y avait une c16ture qui délimitait les piscines (piscines bon-
terre 67%, piscines creusées 73% et autres types de piscines 94%). Suite aux résultats
obtenus, il faudrait envisager d'élaborer des mesures de prCMntion et de sensibilisa k public
afin d'éliminer le risque de traumatismes graves. Bien que les données ne permettent pis
encore de préciser si une profondeur de 4 pieds prévient d@uatement les traumatismes liés
au plongeon dans n'importe quelles coad'ionsY bcs politiques gouvernementales devraient
prescrire 17af]Cichage d'avertissement intadisim le plongeon a un endroit très visible dans
toutes les piscines de moins de 4 pHds de profondeur. CCariiaa municip.rités devraient aussi
collaborer en prévoyant des inspections annuelles des piscines afin de M e r si tout
i'équipement est adéquat c# séadahy si tes piscines sont clôtur6cs et si les panneaux
d'avertissement mentionnent clairement qu'il est intudit de plonger dans la partie non
profonde.
10.1.7 Hypothèses de recherche :
Nous avions émis les hypothèses suivantes : 1) que les blessures à la moelle épinière suite à
un plongecm sont plus Wquemes dias les piscines hors-terre que cians d'autres types
d'étendues d'eau, 2) qu'il y a eu un nombre de blessures à la moelle épinière suite à un
plongeon plus important dans les piscines horsterre pu rapport aux autres types d'étendues
d'eau, 3) que les blessures à h moelle épinière suite à un plongeon sont plus fkéquentes dans
les piscines privées que dans les piscines publiques et 4) que la mauvaise c o h s ~ n c e du lieu
par l'individu est un Weur importaat dans le risque de traumatismes à la moelle épinière
suite à un plongeon Les résultats de notre enquête sont cohérents avec ms hypothèses de
départ. Cependant, toute Mince doit tenir compte des limites associées au fâible taux de
réponse (42%) et à un manque d'iaformations sur les non-répondants
10.2 AM~oRATIONS DE LA PRÉVENTION DES TRAUMATISMES LI& A DES
~ n r v r r É s AQUATIQUES
La présente thèse s'est penchk sur la survenue des blessures a la moelle épiniire suite a un
plongeon. Un effort a Ci6 ~~nsacré 8 l'étude des détaminants des biesrams afin d'orienter
ensuite les imervenants de îa santé dans leurs actions de prévention Laque les fkteurs de
risque varient selm la gravit6 dtJ blessures, les @ O Q S de prévenir Iw trawiutisrnes moyens
et sévères p v e m différer, et ii devient alors important pour les profissio~ls de la sa& de
déterminer des objeaifs spécifiques d'intewentions
Il est important de souligner que les moyens de prévention ne sont pas nécessrirement les
mêmes selon que l'on vise la surverme des traumatismes à la moelle épinière ou leur gravit&
Dans la prochaine section, nous dons proposer certaines mesuns de prévention destinées a
réduire la survenue des blessures à la moelle épinière suite a un plongeon. Ces mesures
peuvent être subdivisées selon deux thèmes qui sont l'éducation du public a la législation et
1' action politique.
En ce qui concerne I'iducation du pubk, phisieurs chercheurs et organismes [19]
recommandent de rendre l'enseignement de la natation obligatoire en milieu scolaire- Sans
avoir un bagage de connaissances sur l'incidence des blessures, il est impossible d'évalua
l'efficacité d b programme de prCvention Par conséquent, établir des inforrmtions sur
l'incidence des lésions a la tête et à la moelle épinière est primodial pour n'importe quel
programme destiné a riduire la morbidité a h mortalité. Les habiletés, les connaissances et
les attitudes personnelles sont particulièrement importantes pour pmienir les tmurmtismes à
la moelle épinière liés aux plongeons. Rurque ces derniers se proaUrcm même cher les b w s
nageurs, il est évident que 1. maîtrise de la natuion ne aitnt pu Par coilsipuent, il nUt
promouvoir le développement d'habiletés paromwlles en exigeant que chque Clève du
primaire au Carda reçoive une formation et dussisse un test d'aptitude dès son attrée à
l'école ou peu de temps après concernant I'ivaluation de la capacitC de nager, Les
coaaaissances de base sur la sécurité aquatique et sur les dangers enoouru~ y compris l'entrée
r . . secinaairr pieds piemiers dam l 'm. L'acquisition d'attitudes sCaEmum
. ats le phs jeune
âge pourrait ~ e n a l7indMâu à des comportements avertis et prudents qyant a la pratique des
sports aquatiques tout au long de la vie. D'ailleun, la supervision et l'éducation sont souvent
perçues comme des éléments importants pour la prévention der trruunatismes en g h é d chez
les enfaats et plus particulièrement chez les plus jeunes 1191. De plus, il serait intéressant de
porter m e attention appropriée put modifications des fictain de risque comme la présence
d'indices de signalisation qui mentionnent que la piscine a une oatùae profondeur a qu'il
faut être prudent. Cette mithode est b& rnir un échange entre le savoir populaire (la
population) et le avoir professionnel (les intemenants) a facilite ainsi la circulation de
I'infomation, encourage l'autonomie et fivorir la participation. D'aUnin. de nombreux
auteurs sont d'accord sur le füt de rcc0wi.r aux mesures préventives pour diminua le nombre
de traumatismes. Certains proposent de se procurer la cassette vidéo de la Fondation
Nationale Des Piscines «comment apprendre a plonger [20]m, dors que d'autres préconisent
d'effectuer des activités physiques pour rdorcer les parties Les pius sensibles, comme par
exemple, u, niveau du cou. L'Ameriw Red Cross (ARC), quant à de, a établi un guide
pour l'apprentissage du plongwn dans le but de réduire la Mquellce des blessures i la moelle
épinière.
En ce qui conceme L MghLtba et Pactiom pdiaque, l a gouvernements vadent exiger
l'adoption, par les municipriités du Québec, d'une régiementation unSonme pwr cc qui est
des piscines résideatidles, fondée sur le modèle proposé par 1. Régie de la SCcurit6 dans les
Sports du Québec (RSSQ) a s'uaua de son respect (191. Cette méthode a pour but
d'informer aux qui sont chargés de p d e les Wsions sur les retombées possibles de
celles-ci sur la santé et k biedt re de Li popdation et d'influencer ces décisions dans un sens
favorable i Ir santé et au bien-être k L'ensemble de la population. Cette mCihode wnit
intéressante si l'on veut dduire le nombre de blessures à la maile épinière mite à un
plongeon. En s d publique, par exemple, il semblerait plus patineat d'examiner les
déterminants de la survenue, comme ce que nous avons fgt tout au long de l'étude, en vue de
pnoriser les activités de preVenÉon, puisqu'il apparaît que le nombre d'éléments non
conformes aux normes de sécurité pourrait être associé aux risques de blessures. «Si
l'équipement nécessaire est disponible, qu'il est bien entretenu pour que tout fonctionne
correctement a qu'il est supervisé durant l'utilisation ou l'usage, il n'y a aucune raison pour
que les blessures soient musées par un équipement inséairitaire [21]». D'ailleurs, les
résultats de notre enquête ont démontri la m(ronnaissance du matériel de piscine de la part
des personnes blessées médullaires interrogées et leur ignorance concernant les ficteurs de
risque d'un plongeon tête première pouvant occasionner une lésion de la moelle épinière. Par
ailleurs, comme le préconise le Dr P. Barss dans le rapport de recherche de la croix-ltouge',
une politique de santé publique poumit êtn élaborée pour déconseiller ia baignade a le
plongeon après consommation d'alcool. Les d&idnin doivent examina les lois actueiles
(...). Afin de peser le pour a le contre' un processus inhérent à l'élaboration & normes
législatives, il fmdrait intégrer les recherches sur h diminution des ficultés par l'ingestion
d'une faible quantité d'alcool a la collecte de ciorniées de surveiIlance sur le nombre réel de
victimes selon diffërents taux d'alcooIémie. ïI faut viser l'élimination de la consommation
abusive d'alcool a modifier les nonnes .cccptrbles I la baisse de manière à ce que
l'abstinence devienne le choix générai et i ce que qu'un seul vem soiî coasidCrC comme le
maximum rcceptabIe pour la participation a des activités aquatiques. Les organismes dont le
mandat est la SicUrite aquatique ont un rôle majeur à jouer dans la Crcation d'un
environnement social où la sécurité a la prévention des naumatismes vont de soi a font
partie de toutes les activités aquatiques. Les décideurs et les législateurs peuvent s'assurer
que les objectifs de marketing des boissons alcoolisées ne l'emportent pas sur la sécunte
publique, particulièrement dans le cas des membres vuinérables a impressionnables de la
population. Par ailleurs, il est important de noter que peu d'auteurs se sont penches sur
I'équipement. C'est la raison pour laquelle, ii fudrait mettre davantage l'accent sur cet
aspect et que des considérations devraicm être prises de la part des designers a des
mamifactwiers. Par exemple, des signes d'aveitissement a des indices de sécurité devraient
être placés pour mettre en garde le nageur des dangers qui peuvent survenir afin d'éviter que
les blessures médullaires ne surviennent. Dans cette perspective, des politiques
gouvernementales devraient prescrire l'affichage d'avertissement interdisant le plongeon dans
la partie très visible a non profonde de toutes les piscines y compris les bords a le fond de
l'eau. Cette aniche p o d t être écrite en gros caractères fluorescents dans k fond de la
piscine de manière à ce qu'elle soit visible pour i'individu. Cette pratique éviterait aux
individus d'avoir à lire le guide mentionnant les dangers encourus lors d'un plongeon dans
une piscine. La loi pourrait aussi exiger l'utilisation de mat- amortissants dans le fond
de la piscine a wtour des &or& afin de réduire le nombre de truimaismes causés par
l'impact. Une iaspection anrnielle des piscines saut une chose à envisager de la pori des
rnunicipaiit6s. Cela permettrait aux inspectain d'évaiuer l'état de la piscine, l'état de
fonctionnement des autres équipements, s'il y a la présence d'une clôture a si les p.nwuur
de signalisation sont présents et visibles. Ainsi, l'identification des éléments les plus associés
aux blessures mCduL1Um pemc t t d d'augmenter I'efllicacité des programmes de pn5vetltio11,
CHAPITRE 11
CONCLUSION
Cette étude nous a permis de situer les blessures traumatiques à la moelle épinière suite à un
plongeon par rapport aux autres types de traumatismes à la moelle épinière. Les résultats de
la présente enquête permettent d'une part, de constater I'importance des blessures à 1a moelle
épinière suite à un plongeon au Québec a au Canada et d'autre part, de fournir cette
information actuelle et spécifique à certaines organisations qui pourront les utiliser pour
développer des ouas de prévention a de promotion plus efficaces.
Le groupe à cibler pour la prévention est constitué principalement d'hommes de 15 a 44 ans.
D'ailleurs, les résuhats de notre étude démontrent que 93% des personnes blessées médullaires
étaient des hommes et 88% étaient âges de 15 a 44 ans. Les programmes de sécurité
aquatiques devraient mettre I ' e m p b sur les risques encourus lors d'un plongeon tête
première, puisque 66% des victimes ignoraient ce risque. Même les bons riaggn>n peuvent
s'infliger une blessure a la moelle épinière suite a un plongeon s'ils ne sont pas vigilants.
Nous pensons souvent que cc type de lésions n'arrive qu'aux personnes insouciantes qui
d o m aucune @se en matière de mtatio11, Il est fiux de penser que ce type d'incideut ne
nous arrivera jamais. Miaa vaut se conformer ai dicton qui dit iunicux vaut prévenir <lue
guérim.
En ce qui concane les piscines hors-terre, les résultats suggèrent des affichages fortement
visibles avec la mention icinterdiction de plongem. De plus, les risques potentiels du plongeon
dans des piscines homterre d-ent être obligatoiranem mentio~més dans les publicités.
Dans cette perspective, il sata intéressant de d d e r à des p r o f ~ o m e l s du marketing de
monter un scénario montrant les risques et les wnséquenas d'un plongeon dins les piscines
hors-terre. Puisque la profondeur des piscines creusées dans lesquelles les personnes avaient
plongé à partir d'un plongeoir se situait entre 8 pieds a 9 pieds (2'72-3,l mètres), il apparaît
qu'une profondeur de huit pieds est indéquate pour les plongeuns dans ce type de piscine. La
demande de certains manufacturiers des piscines qui souhaitent réduire la profondau des
piscines creusées devraient être rejetée pour des fins de sécurité. Ainsi, l'identification des
éléments les plus associés aux blessures médullaires permettrait d'nigmenta l'efficacité des
programmes de prévention en plus d'imposer aa propriétains de swscrire à une assurance
En effet, il reste encore du travail à f&e en vue d'une prévention efficace. Il faut continuer a
travailla au niveau de la prévention des traumatismes liés à I'w et essayer de trouver des
solutions pour la guérison de certaines victimes. En somme, les lésions craumatiques à la
moeile épinière suite a des activitk nMatives ou sportives et plus partïailiàewnt suite à un
plongeon constituent un phénomène important qu'on pourrait prévenir si tous les enOrts sont
réunis.
ANNEXE1 Lexique
I R . : IoniM de w o n de Montréal. -
RDPO : Insîïtut de Réadaptation en Déficience Physique de Québec.
Prévention : EnsembIe des mesures prisa en vue d'éviter les incidents Iiés au plongeon.
Paral~sie : Perie des sensations et des mouvements volontaires. Ii peut s'agir d'une paraiysie
entière ou d'une diminution considérable de la fonction motrice.
Para~légie : Paralysie des deux membres inférieurs.
TétraDlészie : Paraiysie qui touche les quatre membres.
Lésion à la moelle hinière : Selon le docteur Raulx, physiatre à l'Inotib>t de Réadaptation de
Montréai, «la moelle épinière est un prolongement du caveou qui descend dans un d
osseux étroit formé par les vertèbres. Elle fonctionne comme un câble téléphonique
permettant la truismission des messages du cerveau vers les membres et v i a versa. Lors
d'un incidenî, il peut y avoir fiahire de vertèbres et secondaifernent compression de la mode
épinière en a;r̂ lium l'arrêt de transmission des messages provenant du caveam.
Traumatism~: Un trammisrne se définit comme un dommage corporel rCnilunt d'un trriasfat
d'énergie subit et dépassant L capacité du corps hunuin d'y résista ou de s'y adapter-
L'absence soudaine d'énergie peut u w i être a l'origine d'un tnumiitisme, comme dras le cas
de noyade7 de strangulation, d'asphyxie ou d'engelure. L'importance des aPuMisrnes dans
uw communauté est le résultat d'un épuilibrc d y d q u e entre l'individu, I'enVitO~ement et
les différents vecteurs susceptibtes de transmettre de I'énergïe (tride CpidCmiologique). En
d'autres termes, un traumatisme est un ensemble de lésions imbessant un tissu, un organe ou
un membre, provoquées par un agmt exténeuf.
Traumatisme récréatif ou mortif intentionnel [suicide. homicide etc.) et non intentionnel
(intention inconnue) : Daas ce mémoire, on désigne un mumrtisme récréatif ou sportif
comme étant toute blessure Liée à la pratique d'activités à dominante physique à des fins
récréatives ou sportives.
ANNEXE2 Formulaire de consentement
Cher(e) Monsieur w Madame,
L'équipe de prévention des blessures de la Direction de Ia Santé Publique de Montréai ralise
une étude sur les circonstances e n t o m les blessures a la m o d e épinière SuNenues suite a
un plongeon. Cette étude est men& en coLIaboration avec la Fo-on André Sen&&
î'Institut de Réadaptation de Montréai a le Centre François Charron de Québec.
En tant que chercheurs en santé publique, nous croyons qu'il est possible de réduire le nombre
d'accidents comme celui dont vous avez été victime. Pour atteindre cet objectif" il nous faut
intervenir simultanément a plusieurs niveaux dont 1'Cducation du public et la 16gislation.
Nous souhaitons obtenir une Ulformtion fidèle à la réaüté en vous demandant ce qui s'est
passé. Une fois cette information recueillie, nous pourrom détamina s'il existe des
circonstances communes, un profil type aux victimes d'un accident de plongeon. A l'aide de
ce que vous aurez raconte, nous pourrons orienter nos interventions dans la bonne direction.
Les dom& actueliement disponibles ne nous permettent pas de bien fàire notre travail. C'est
pour combler cette lacune que nous sollicitons votre pacticipation à une entrevue téléphonique
d'une durée de 30 minutes. Pendant l'entrevue, nous aboderom p i u s i ~ s thèmes en rapport
avec votre accident dont l'aménagement des liaur, vos connaissances en matière de sécurité
aquatique¶ vos habiletés personneiles a vom opinion sur la prévention à hire.
Nous vous avons déjà envoyé une lettre similaire vers le mois de mars danier, mais votre
adresse irait incorrecte. Par conséquent, par le biais de la commission d'accès à l'information
a de la régie d'assurance maladie du QuCbec, nous avons pu obtenir votre nouvelle adresse.
Compte tenu de l'importmce de ce projet et de sa dude limitée, nous VOUS demandons de bien
vouloir nous répondre le plus rapidement possible.
Si vous souhaita participer & a t t e enqr&e, vcci3la sv.p :
a) m'appeler au (5 14) 9344719 et me laisser votre nom et prénom, votre numéro de téléphone (y
compris le code régiod) ainsi que votre municipalité le plus rapidement possible ;
OU
b) compléter le formulaire de consentement ci-joint en indiquant si vous avez CtC suivi à llastmit
de rhdaptation de Montréal ou au Centre François C h o n de Québec a le renvoya à
l'Institut de réadaptation de Montréai à l'adresse indiquée sur le formulaire le plus rapidement
possible.
Si vous ne vouiez pis participer h cette enqci&c, veuikz s .v .~ :
a) retourner le fornulaire le plus rapidement possible, après avoir coch6 la d d è m e case et
indiquez votre nom et prénom, à l'adresse indiqude sur le formulaire. D e cette façon, nous
n'essaierons plus de vous contacter ;
OU
b) m'appeler au (514) 9344719 en me laissant votre nom et prénom pour m'informer que vous
ne voulez pas participer à l'enquête.
En cas d'hésitation, n'hésiiez pas a me contacter au (514) 934-4719. En espérant vous
compter parmi les participants à !'enquête, veuillez accepter mes sincères salutatio~~~.
H i d Djerrari
rai pris connaissance de la lettre de Mme Hind Djcrrarî au sujet de l'enquête sur ks
circonstances entourant les blessures à la malie épinière suite & un plongecm qui est mcde
par la Direction de ia santé publiqve de Montrial-Centre (DSP).
Je, suis btbar((e) i participer i cette
enquête.
Prénom et nom en Iettres moulées
Je consens à ce qu'un(e) représentant(e) de la DSP me contacte pour une atmvue
téléphonique diuie durée de 30 miautes. J'autorise donc le personnel de l'Institut de
réadaptation de Montréal à communiquer mon nom, adresse a numéro de téléphone (tels
qu'indiqués plus bas) à Hind Djemri de l'équipe de prévention des blessures de la DSP.
Je, ne suis pas intérusé(e) a p.rticiper a
cette enquête.
Prénom et nom en lettres moulées
Signature
Date
Adresse:
Té1 : (
Institut de Ré9daptdon de Montréal
6300, avenue Darbgton
Montréal, Québec H3S 2J4
Attn : Mme Monique Rochefort Savice d a archives
ANNEXE3 Questionnaire
Montréal le 23 décembre 1997
Régie Régionaie de 1. Santé et Services SocUur
de MontréabCentre Direction de Ii Sint6 Pubiique en coU.boration
avec 191nstim de Réadaptation de Montréai et I'hstitiit de Réadaptation en Déficience Physique de Q u C k
Nom de I'inteivitner
Date de I'tatmmg
Numéro d'identification
Élaboration du auatioaoai~
Cette recherche rubwntiom'e pu Ea Fodation &é &&ml amène I'éguw & péwntion
des blessures & b SmIé Publique de Mmtréal en Cdlabor&*m avec lTrisarisahrt & ~ i m
<iP Montréal et lYh$ir~l& R ~ ~ ~ r n en Deycience Pkysiipe & Québec a Mectué une
enquête an les circovrdan~es &s blesams î i b moelle épinière suite à un pI001gem
Vous avez accepé de partrpartrciper a cette étude en retoianant le formulime & cmnfement à
I'irtsrirur de rédqwkztion Ou ~ a r s avez été s01~grté. Nms femmw a va*^ mentioiriner que t W s
w s réponses =nt m@Àkntielles et que les ~ e s u l ~ s ak cene enquête s e M m à I'anrélioraîion
des activités & p é v o a n des blarnaes à b m i l e épinière suite a un p h g e o n
Nous avons obtenu wîre nrrn ckns le cmîexte d'un projet & recherche, & de'ritstiiution dp
rddptanon où wu.s etiez soigné. E s t e que wus c ~ e r bien svbi un Daumatiisine a h i~ le l l e
S h + m s e a r O U ~ & n m & z l o ~ & ~ . r ~ & ~ p h s ~
Prenez le rengs nécessaire p u r r@tm&e aar q ~ ~ ~ œ t s , car loufes ws réponses sonî
Unporlcprtes
Date de naissance : (jjlmmfaa)
1. Sexe O 1 = homme Q 2 = femme
2. Pouvez-vous me raconter comment vous vous 2tcs blessés :
4. Votre traumatisme s'est-il produit P 1 = le jour en pleine lumière P 2 = le soir ou ai fin d'après-midi en obscurité partielle avec une visibilité au
fond de l'eau P 3 = la nuit avec aucune visibiiité du fond de l'eau P 4=uitn,spécifiez O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
5. Dans quel type d'étendue d'eau, votre trawnatisme s'est4 produit : P 1 = piscine (y compris les parcs aquatiques) (complétez la section piscines) P 2 = lac ou étang (wmpltter La section sites naturels) P 3 = rivière(y compris ruisseau, petit cours d'eau, chute d'eau) (compléter la
section sites naturels) P 4 = océan (compléter la section sites naturels) P 5 = autre' spécifiez P 9=aersouvientprs O O = ne s'applique pas
6. Votre traumatisme s'est-il produit : 0 1 = dans une région urbaine ( M e ou municipaiiti de lûûû habitants ou plus)
P 2 = dans une région n d e (tordes les zones non urbaines) (Spécifia la ville, nom de l'étendue d'eau et I'adrcsse exacte, si possible)
P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
SITES N A m L S Si le trîtum0nmsme s 'es tpdkir rbns irnepiscine, a lo section ulVkilccs~
7. De quel endroit avez-vous plongé : Cl 1 = un rocher U 2 = une rive
3 = un quailembarcadère D 4 = une falaise O 5=unpont C1 6 = un bateau P 7 = autre, spécifiez O 9 = ne se souvient pas Q O = ne s'applique pas
8. De queile hauteur approximative avez-vous plongé mètres ou pieds
O 9 = ne r souvient pas O O = ne s'applique pas
9. Avec quoi êtes-vw entré en collision lors de votre plongeon : P 1 = un rocher
2 = le fond (spécifier le type sable, boue etc. P 3=autre, spécifiez P 9=nesesowientpas P O = ne s'applique pas
10. Queue était la profondau approximative de l'eau dans laqyelle vous avez ploagC : - - - O mètres ou pieds O 9=ne&souvientpas O O = ne s'@que pas
1 1 . Est- qu'il y avait eu un changement récent dans k niveau d ' a u avant votre traumatisme :
0 8=nesaitpas 9 = ne se souvient pas
0 O = ne s'applique pas
12. À quel endroit vous êtes-vous blessé : 0 1 = daas un parc (spécifiez le type de parc : municipai, provincial, fédéral ) Ci 2 = en pleine nature U 3 =auGe O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
13. Au moment du traumatisme, un ou des sauveteurs qualifiés (Croix-Rouge) étaient- iIs présents ? O 1 =oui 0 2=non
9 = ne se souvient pas D O=aes'appüque
14. L'eau dans laquelle vous avez plongé, était-eue assez claire pour voir le fond : 0 1 =oui P 2=non
9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
Fin de stction, & à la Q4S
1 5 . Dans quel a O
type de piscine votre truirmtisme s'est-il produit : 1 =piscine privée, résidence unif.miliaie (ex : piscine arrière murs, etc.) 2 = piscine privée, résidence multifamiliaie ((ex : appartements, conâominium, etc.), sp&ifiez 3 = p i ~ ~ h + d-pr ivée (ex : hôtel, mot~I, club privé, etc.), spédiez 4 = piscine publique-piscine municipaie S = autre piscine publique, spéciiu 6 = parc d'mnaions aquatiques (ex : glisstde d'eau, etc.), spécifiez 7=autre, spécifiez 9=nesesouvientpas O = ne s'applique pas
16. S'agissait-il : P 1 = d'une piscine horsterre, installation permanente avec temrse au niveau du
bord de l'eau O 2 = d'une piscine hors-terre, installation permanente sans tarasse ui niveau du
bord de l'eau Q 3 = d'une petite piscine amovible 0 4=diUKpiscineQeude 0 5 = d'une piscine semi-cfeusée, s p é c i i 0 6=autre, spécifiez Q 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
17. À qui appartenait la piscine : P 1 = à vous-même a 2=àvosp~nts O 3 = à vos ami(e)s ou voisin(e)s P 4 = à la municipalité O 5 =autre, spécifiez 0 8=nesaitpas P 9 = ne se souvient pas Q 0 = ne s'apptique pas
18. Quelle était la forme de La piscine : P 1 = ronde 0 2 = rectangulaire P 3 =autre, spécifiez P 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
19. Est-ce que cette piscine était équipée d'un tremplin (plongeoir) : P 1 = oui P 2=non O 9=atsesouvientpes P O = ne s'applique pas
20. De quel endroit avez-vous plongé : O 1 = du bord P 2 = du plongeoir O 3 = autre, spécifiez O 9=aestsouvientpas O O = ne s'applique pas
21. De quelle hauteur approximative avu-vous plonge : O mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
22. Avez-vous plongt! dans : O 1 = la partie profonde Q 2 = la partie moyennement profonde Ci 3 = la partie non profonde P 4=autrey spécifiez Ci 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
23. Pouviez-vous voir le fond de l'eau là où VOUS avez plongé : a 1 =oui O 2=non O 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
24. Quelle était la largeur approximative de la piPcine : O mètres ou pieds O 9=nesefowientpas O O = ne s'applique pas
25. Q d e était ia longueur approximative de la piscine : O mitres ou pieds P 9=nesesowientpas O O = ne s'applique pas
26. Qudle était la profondeur de la piscine à l'endroit le plus profond : 0 mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
27. Avez-vous plongé dans : O 1 = k sens de la Iargair P 2 = le sens de la longueur O 3 =autre, spécifiez
O 9=aesesowientpas O O = ne s'applique pas
Avec quoi, êtes-vous entré en coilision lors de votre plongeon : O 1 = le bord de la piscine (passez A la 4 3 1) O 2 = le fond de la piscine 0 3 = le plongmir (passez à la 4 3 1) O 4=uncpasocne@esseti~aQ31) O 5 = autre, spécifiez (passez à la 43 1)
O 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
29. Lorsque vous êtes entré en colîision avec le fond de la piscine, --ce dam la partie en pente (c'est-à-dire, la pente faisant la transition e m la partie profonde a non profonde) :
a 1 =oui P 2=non P 3 = autrey spicifiez P 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
30. Selon vous, de quoi était f i t le fond de la piscine : P 1 = en fibre de verre P 2=enbéton U 3 = en sable O 4 =en camlage P 5 = en vinyle 0 6=autre,spécifiez 0 8=nesaitpas P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
3 1. Quelle était la couleur du fond de la piscine : O 1 =bleu O 2 =blanc O 3=autreyspécifiu P 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
32. Est-ce qu'une himière sous-marine éclairait le fond de L piscine : P 1 =oui O 2=non Cl 9=nesesouvientpu P O = ne s'applique pas
33. Quelle était la profondeur approximative de la piscine à l'endroit où vais asvu plongé : P mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
34. Est-ce qu'il y avait eu un changement récent dans le niveau d'eau de la piscine : O I=oui,sp&ifïez O 2=non P 9=nesaitpas D O = ne s'applique pas
35. Au moment du traumatisme, un ou des sauveteurs qualifies (Croix-Rouge) étaient-ils présents :
P 1 = oui, combien P 2=non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
36. Y avait41 une clôture avec une porte qui délimitait la piscine : a I = ~ u i D 2 = non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
37. Est-ce que cette piscine a éîé modifiée suite a votre traumatisme : P 1 =oui, spécifiez P 2=non 0 9 = ne se sowient pas O O = ne s'applique pas
38. Est-ce que cette piscine existe encore aujourd'hui : CI 1 =oui P 2 = non, pourquoi : P 8=nesaitpas P O = ne s'applique pas
39. Est-ce que vous avez intent6 une pourniite suite a votre trarmrtisme : O l=oui 0 2=non 0 3=autre7spCcifiez
40. Est-ce que vous avez d'autres informations a nous communiquer au sujet de la piscine : O l=oui spécifiez 0 2=non
0 O = ne s'applique pas
4 1 .Quand votre traumatisme est survenu, à quelle adresse demeuriez-vous :
42. Demeuriez-vous au même endroit que vos parents : l=oui
0 2 = non, spé*fiez l'adresse des parents
0 O = ne s'applique pas
43. Accepteriez-vous de me donner le nom, l'adresse a le numéro de téléphone du propriétaire7 même si la piscine n'existe pius aujourd'hui :
0 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
FIN DE SECTION PISCINES
LE PLONGEQN~DUCATION 44. S'agissait41 de votre p d a plongeon & cet endroit :
O l =oui Cl 2=mn D 9 = ne se souvient pas D O = ne s'appüque pas
45. S'agissait4 de votre premier plongeon : O 1 = de la saison 0 2=deIajoumCe P 3=autn,spicifiez O 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
46. Aviez-vous vu d'autres personnes plonger de cet endroit : O 1 = oui Q 2 = non 9 9 = ne se souvient pas Cl O = ne s'applique pas
47. Selon vous, est-ce que d'autres personnes ont subi un traumatisme à cet endroit avant ou après le vôtre :
Q 1 =oui, spécifiez C1 2 = non Q 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
48. Avant votre trpumatisme, aviez-vous suivi des cours de natation etfou de sécurité aquatique :
P 1 = de natation a de sécurité aquatique Q 2 = de natation seulement Q 3 = non 9 9=nesesowientpas O O = ne s'applique pas
49. Avant votre traumatisme, diriez-vous que vous nagiez habituellement durant la saison estivale (juin à août) :
O 1 = presque tous les jours P 2 = 1 à 2 fois par semaine 9 3 = 1 à 2 fois par mois 9 4 = 1 à 2 fois durant la saison 0 5 =jamais P 6 =autre, Jpécitiez U 9=msesowientpas D O = ne s'applique pas
50. Votre âraumaîisme est-il SUNCI~U lors d'une activitC eacrdra, comme un cours, un entrahement ou une compétition :
P O = ne s'applique fis
5 1 . Qui vous a montré à plonger Ia première fois : O 1 = un moniteur de W o n P 2=vospannts P 3=~otreft&eouvatresoeur P 4 = vos ami(e)s P 5 = vous avez appris oail(e), (Passez à Q 55)
6=autre,spécifiez P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
52. Est-ce que la personne qui vous a momé à plonger, vous avait donné quelques , - - instructions sur la manière securrtarre de plonger :
a l = o u i Cl 2=non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
53. Est-ce que la personne qui vous a montré à plonger, vous avait parlé des dangers des traumatismes à la moelle épinière associes au plongeon :
O 1 =oui, spécifiez P 2=non
9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
54. Avant votre blessure, saviez-vous qu'un plongeon tête première pouvait ocusionuer une lésion de la moelle épinière (tétraplégie) :
O 1 = oui, spécifiez dans quelles circonstances vous pensiez qu'il y avait du d=g=
P 2=non P 9 = ne se souvient pas D O = ae s'applique pas
55. Sur le lieu de l'incident, y avait4 des indicateurs de profondeur : O 1 =oui D 2=non@assezàlaQ59) P 9=nese~vicntpas@rssetàlaQ59) P O = ne s'applique pas
56. Oii étaient-ils installés :
57. Étiez-vous capable de bien les lire de l'endroit oii vous avez plongé : a 1 =oui O 2 = non D 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
58. À l'endroit où vous avez plonge, y avait-il des affiches interdisant Ic plongeon : O 1 = oui 9 2=non@awràQ61) P 9=nesesouvientpas@asserala~1) Q O = ne s'applique pas
59. Est-ce que ces a c h e s mentionnaient les risques associés a un plongeon : a 1 =oui P 2 = non O 3 =autre, spécifiez O 9 = ne se souvient pas 9 O = ne s'applique pas
60. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui vous a empêché d'estimer la profondeur de l'eau : P 1 = oui spécifiez 9 2 = non O 9 = ne souvient pas P O = ne s'applique pas
FACTEURS PERSONNELS
6 1. Quel âge aviez-vous au moment du traumatisme :
62. Au moment du traumatisme combien pesiez-vais environ : livres ou kilos
9 = ne se souvient pas 63. Au moment du traumatisme, combien mesuriez-vous environ :
pieds / ouc ces 9 = ne se souvient pas
64. Au moment du trautnatisme, quel était votre niveau de scolarité ( a d e s complétées)
65. Actuellement, quel est votre niveau de scolarité : (années complétées) :
66. Quel est le plus haut niveau de scolarité d'un de vos parents @én ou màe) :
67. Quelle est votre langue maternelle : O français O anglais P autre,spé&ez
68. À quel groupe ethnique appartenez-vous :
ACCOMPAGNEMENT
69. Au moment de votre traumatisme, étiez-vous seul(e) : Q 1 =oui Q 2=non O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
70. Après l'incident, qui vous a sorti de l'eau :
71. Selon vous est-ce que cette ou ces penomes ont pris des précautions pour protéger votre
COU :
O 1 = oui, spécifiez :
P 2=non 0 8=aesaitpas D 9=11esesowientpos D O = m s'applique pas
72. Vous sentiez-vous paralysé immédiatement, à votre sortie de l'eau ou dement lors de votre traiiJpon à l'hôpital :
Il a été établi que la consol~llllation d'alcool augmente le risqye de r bleua. Nous aimerions
vous poser quelques questions rnir votre 06nsommrtion d'dam1 pour vérifier cette
observation.
73. Au cours de la journée de l'incident, aviez-vous bu de ia bière, du vin, d u Liqueurs fortes ou toutes autres boissons alc00LisCts :
P 1 =oui P 2=non(passezilaQ77) P 9=nese~ouMentpu@puaaIaQ77)
l O = ~ ~ à I r Q 7 7 ) O O = ne s'applique pas (passez à 18 477)
74. Environ combien de vares de boissons alcoolisées aviez-vous bu le jour de l'incident (une bière = un verre) : verres
O 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
75. Diriez-vous que l'alcool a influencé votre décision de plonger : 0 1 =oui, spécifiez O 2=non O 9=nesesowientpas Ci O = w s'applique pas
77. Au cours de la journée de i'incident, aviez-vous consomme des drogues ou des médicaments :
P 1 = oui, spécifiez D 2=non P 9=nesesouvientpas 0 10 = refus P O = ne s'applique pas
78. Selon vous, quels d e n t ks prcmia et le deuxième moyen les plus enicaces pour prévenir ce type de blessure :
79. Avez-vous d'autres commentaires à f à k à propos de I. prbvention & ces trammismes :
Date : No. d'idemification :
80. Après votre traumatisme, quelle Cuit I'ampleur de h limitation de la smsibilit6 et le mouvement de vos bras ?
8 1 . Après votre traumatisme, quelle était l'ampleur de la limitation de la sensibilité et le mouvement de vos jambes ?
82. Depuis votre traumatisme, est-ce qu'il y a eu une amélioration au niveau de vos bras :
Pleine utilisation l= OUI 2= NON Cl= ne s'applique pas Utilisation partielle 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas
Pas du tout d'utilisation 1= OUI 2= NON û= ne s'applique pas Autres : spécifiez :
83. Depuis votre traumatisme, est-ce qu'il y a ai une amdiontion au niveau de vos jambes : Pleine utilisation 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Utilisation partielle l= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Pas du tout d'utilisation 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Autres : spécifiez :
Suivi nécessrin Oui 0 Non
ANNEXE4 Tableaux supplémentaires
Tableau A : Variable «accideab>, liste ditaillée des changements efktués dans la base de
données d'hospitaiisations du fichier ai-Écho du Ministère de ia Santé a des Services
Sociaux du Québec
Code de cause
externe
(81 1,00+811,20+812,00+
8 12,10+812,2û+812,30+
812,80+812,90+813,00+
813,10+813,30+813,60-i-
8 14,60+814,70+814,90+
815,00-t81S,10+815,90+
8 l6,O0+8 16,1 W8 l6,20+
8 16,3 û+8 l6,40+8 l6,9O)
(818,00+818,10-r-818,SW
8 l8,30+8 lg,OO+S l9,l0+
8 l9,2û+8 l9,3û+8 l9,70+
8 19,8W819,9O)
Nouveau code et
Code 1 : <aeaccid»
Code 2 : «non wllisiow~
Wiition â a coda
Accidenîs de véhicules avec
collision
Accidents de véhicules sans
allision
Code de cause externe Nouveau code et m o d e
variable
Code 3 : m e nontrafic»
Code 4 : «allaccidenb>
Code 5 : mewatem
Code 6 : «reaircrafb
Code 7 : areyacht»
Code 9 : ccefall»
Non î d E c accident
Toutes sortes d'accident
Accidents de vehicules
aquatiques
Yacht accident
unnary
Chutes
Code de cause externe I Nouvt.a CO& et nouvdit
vuiablt
Code 10 : aredivins>>
Code 1 1 : «uefaifaccid>>
Accidents à la suite d'un
plongeon
(902,20+906,88)
(9 1 O, l4+9lO,S0+9 lO,98+
9 l6,9 1 +9 1 6,92+9 l6,93+
9 1 6,96+9 l6,98+9 l6,gg)
Accidents dus à une chute
Code 12 : «reairpressure»
Code 13 : cuedrowmhg>b
4ir pressure - -
h i d e n t s dus à une noyade
Code de criuse externe Noweau code tt aowdk
vuhbk
Code 14 : <ueobject>
Code 15 : wefirearm»
Code 16 : areinjuqm
Accidents dus à une collision
avec un objet
Accidents dus à une arme à feu
Autres blessures
Tableau B : Calad des taux d'incidence des bleuuns I h moelle einière suite a un plongeon
1 I 1 Calcu 1 taux 199ô-lW (1 W3), M a 1 Milliers I I I I
L I I s I I
Calcul taux 1MS-1 98@ (4988). QMkt 1 I J
M i f l k n 1 I l
Tableau C : Co~lsommation de drogue avant l'incident (n = 68)
1
Oui 4
1 Refus I l
Tableau D : Couleur du fond de la piscine (ri = 33)
1
Bleue 30
Blanche I 1 Ne se souvient p u I I Total 33
Tableau E : Clarté de l'eau de la piscine dans laquelle les persozmes blessées
plongé (la victime était-eîle capable de voir le fond ?) (n = 33)
Oui
médullaires ont
n
27
18 1
96
82
Non 6
Tableau F : Sens de la piscine dans laquelle les personnes blessées midullairer ont plongé
Tableau G : Clarté de l'eau du site naturel dans laquelle les personnes blessées médullaires
ont plongé (la victime e t - e u e capable de voir le fond ?) (n = 35)
Sens de Ir kngueur
Sens de 1. largeur
Ne se sowieat p u
Toîd
II
19
13
1
33
Oui
Non
Ne se souvient pas
Total
%
58
39
3
100
n
10
23
2
35
./.
28
66
6
100
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NOM DE LIE~UUANT-E
TITRE DU MÉ OlRE r OU DE LA TH SE I Par la pdsente, k(s)
faisant partie du mbmoire de rnaïtrh ou de la th&@ de doGtont pmkenth la FacuM des 6tudes supérïeurirs de I'Universit6 Laval, autorise(nt) l ' i i iüon de Mkle dan8 ce memoire ou cette these et îUvenîuel microfilmage selon les règles de la Bibliotheque naüonale du Canada (Senfice des th- canadiennes).
SlGNAniFIE NOM EN C A R A ~ R E VIMPRIMERIE DATE
Ce formulaire doit &lie remis 8 la Faculté des dtudes supérieures au moment du dépdt initiai.