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CHAPITRE TROIS Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-2013 Le modèle keynésien
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Chapitre TROIS

Mar 21, 2016

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Chapitre TROIS. Le modèle keynésien. « Nous supposerons toujours un marché, parfaitement organisé sous le rapport de la concurrence, comme en mécanique on suppose d’abord les machines sans frottement ». « Eléments d’économie politique pure » (1877). Léon WALRAS. - PowerPoint PPT Presentation
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Page 1: Chapitre  TROIS

CHAPITRE TROIS

Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-

2013

Le modèle keynésien

Page 2: Chapitre  TROIS

Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-

2013

« Nous supposerons toujours un marché, parfaitement organisé sous le rapport de la concurrence, comme en

mécanique on suppose d’abord les machines sans frottement »

Léon WALRAS

« Eléments d’économie politique pure » (1877)

Page 3: Chapitre  TROIS

« C’est l’hypothèse de l’égalité entre le prix de demande de la production dans son ensemble et de son prix d’offre qui doit être regardée comme le « postulat d’Euclide » de la théorie classique (…) En vérité, il n’y a pas d’autre remède que de rejeter le postulat d’Euclide et de construire une géométrie non euclidienne ».

John Maynard KEYNES

« Théorie générale de l’Emploi… » (1936)

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Economie néoclassiqueEconomie keynésienne

Economie de l’offre

Economie de la demande

Ajustement par les prix

Ajustement par les

quantités

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I/ Les déterminants de la demande

globale

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Page 6: Chapitre  TROIS

A/ La fonction de consommation

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Page 7: Chapitre  TROIS

« La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité (…) c’est qu’en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroitre leur consommation à mesure que le revenu croit, mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement de leur revenu ».

John Maynard KEYNES

« Théorie générale de l’Emploi… » (1936)

Page 8: Chapitre  TROIS

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2013

avec C = ConsommationY = Revenu

Propension moyenne à consommer

cM = C / Y

Propension marginale à consommer

c = C / Y

C = Variation de la consommation Y = Variation du revenu

Page 9: Chapitre  TROIS

La fonction de consommation

Consommation

Revenu

C 2

C 1

Y 2Y 1

C 0

C = c Y + C0

. .

0 < c < 1

Page 10: Chapitre  TROIS

« La propension marginale à consommer n’est pas la même quel que soit le niveau de l’emploi et il est probable qu’en règle générale elle tend à diminuer quand l’emploi augmente ; autrement dit, lorsque le revenu réel augmente, la communauté ne désire consommer qu’une proportion graduellement décroissante de son revenu ».

John Maynard KEYNES

« Théorie générale de l’Emploi… » (1936)

Page 11: Chapitre  TROIS

La fonction de consommation

Consommation

Revenu

C2

C 1

Y 2Y 1

C 0

C = f(Y) + C0

. ..C3 .

Y 3

Propension à consommer décroissante

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B/ La fonction d’épargne

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« Dans le flot d’acceptions divergentes des mots, il est agréable de découvrir un point fixe. Autant que nous sachions, personne ne conteste que l’épargne soit l’excès du revenu sur la dépense pour la consommation ».

John Maynard KEYNES

« Théorie générale de l’Emploi… » (1936)

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Propension à consommer C = c.Y + C0

Epargne S = Y – C

Propension à épargner s = 1 - c

S = Y – c.Y - C0 S = (1 – c).Y - C0 S = s.Y - C0

Page 15: Chapitre  TROIS

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2013

C/ La fonction d’investissement

Page 16: Chapitre  TROIS

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Fonction d’investissement I = b.i

avec I = Investissementi = taux d’intérêt

et b < 0

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II/ Les équilibres sur les différents

marchés

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A/ L’équilibre offre-demande globales

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Approche par les produits Y = C + I

On en déduit que… I = S

Approche par les revenus Y = C + S

Il y a égalité mais pas forcément équilibre entre les deux grandeurs,

puisqu’il n’existe pas un prix commun (le taux d’intérêt) permettant de les

rapprocher.

Page 20: Chapitre  TROIS

Approche par les produits DG = C + I + X - M

avec DG = Demande globaleX = Exportation

M = Importations et m = propension à importer

DG = C0 + c.Y + I + X – m.Y DG = (C0 + I + X) + (c.Y – m.Y) DG = DA + (c – m).Y

avec DA = Demande autonome et µ = c- m

Page 21: Chapitre  TROIS

La fonction de Demande

DG

Revenu

DG1

Y PEY 1

DA

DG = µY + DA

.

Droite à 45 °

EPE..

DGPE

E1

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B/ L’équilibre monétaire

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« Lorsqu’un homme accumule son épargne sous forme d’argent liquide, il ne gagne aucun intérêt (…). Au contraire, la simple

définition du taux d’intérêt nous dit en aussi peu de mots qu’il est la récompense pour la renonciation à la liquidité durant une période

déterminée. »

LA PRÉFÉRENCE POUR LA LIQUIDITÉ

John Maynard KEYNES« Théorie générale… » (1936)

Page 24: Chapitre  TROIS

Le motif de transaction = « besoin de monnaie pour la réalisation courante des échanges personnels et professionnels ».

Le motif de précaution = « désir de sécurité  en ce qui concerne l’équivalent futur en argent d’une certaine proportion de ses ressources totales ».

Le motif de spéculation = « désir de profiter d’une connaissance meilleure que celle du marché de ce que réserve l’avenir ».

Les motifs de détention de monnaie

Page 25: Chapitre  TROIS

L’équilibre monétaire

i

i 2

L 1

Offre de monnaie

i 1

i e

Demande de monnaie

Les agents préfèrent détenir des titres financiers rémunérateurs

Les agents préfèrent détenir de la monnaie (des liquidités)

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« Il se peut que, une fois le taux de l’intérêt rendu à un certain niveau, la préférence pour la liquidité devienne virtuellement absolue, en ce sens que presque tout le

monde aime mieux garder un avoir liquide qu’une créance rapportant un taux d’intérêt

aussi faible. »

LA TRAPPE À LIQUIDITÉ

John Maynard KEYNES« Théorie générale… » (1936)

Page 27: Chapitre  TROIS

Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-

2013

C/ L’équilibre sur le marché du travail

Page 28: Chapitre  TROIS

Le chômage keynésien

Salaire réel

Emploi

Offre de travail

Demande de travail

EpeEse

Page 29: Chapitre  TROIS

III/ Les politiques macroéconomiques

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2013

A/ Les multiplicateurs

Page 31: Chapitre  TROIS

Multiplicateur d’investissement

Multiplicateur fiscal

avec k = 1 - c1

Y = k x I

Si T : variation des impôtsLa demande augmente la première de fois de c x T, puis selon une raison c

Y = c x T 1 - c1

Y = T x 1 - c

c

Page 32: Chapitre  TROIS

Multiplicateur de budget équilibré

Y = (k.G) – (c.k.T)

Y = k.G.(1-c) Y = [(1-c)/(1-c)].G Y = 1 x G

Or, on a supposé que G = T

Page 33: Chapitre  TROIS

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2013

B/ Le modèle IS-LM

Page 34: Chapitre  TROIS

Le modèle IS-LMi

LM

IS

Revenu d’équilibreY

Page 35: Chapitre  TROIS

Equation de la droite IS

Y = C + I + G

Y = C0 + c.Y + b.i + Gb.i = Y - C0 – c.Y – Gb.i = Y (1-c) – (C0 + G)

On remplace C et I par leur fonction

i = (1-c)/b .Y – DA/b

Page 36: Chapitre  TROIS

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C/ Les politiques conjoncturelles

Page 37: Chapitre  TROIS

Les politiques conjoncturelles

iLM

IS

Y1Y

i1

Ype

Page 38: Chapitre  TROIS

« If economists could manage to get themselves thought as humble, competent people, on a level with dentists, that could be splendid »

John Maynard KEYNESin « Essays in persuasion » (1930)

Economic Possibilities for our Grandchildren