CETIME news Responsable de la publication: Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 70 146 000 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380 Numéro vert : 80100348 - E-mail : [email protected]- site web : www.cetime.ind.tn Edito : Actualités : - Coopération Tuniso-Française « CTI – ACTIT » - Coopération internationale: Tunisie / ONUDI / Benin - Visite du salon international de la soudure à ESSEN - Formation qualifiante en ultrasons niveau II P. 1 P. 2 P.3 P. 4 P. 5 Veille & Informations : - Le soleil domestiqué - La nouvelle directive machines arrive - Logiciel Gestion Qualité des procédés de soudage Données du Secteur : - Indicateurs du secteur IME (8 mois 2009) - Liste des indices des prix de vente industriels Agenda: - Programme Equip’Auto ( Paris 13-18 oct. 2009) Invitation MECAFILTER P. 7 P. 10 P. 12 P. 13 P. 14 P. 16 P. 17 P. 18 Les énergies renouvelables revêtent aujourd’hui une importance particulière à l’échelle planétaire au vu des contraintes climatiques qui pèsent lourd sur l’environ- nement et des défis énergétiques qui s’imposent. Ainsi, et dans le cadre du 11ème plan de développe- ment économique et social, la politique nationale dans le domaine de l’énergie a été axée sur deux volets es- sentiels à savoir, la maîtrise de la consommation d’é- nergie et le renforcement de la contribution des éner- gies renouvelables et alternatives à la production totale de l’énergie électrique. En effet, le programme national pour la maîtrise de l’énergie prévoit pour la période 2008 – 2011 l’élévation du taux des énergies renouve- lables de 1 % à 4 % à horizon 2011. Dans le souci de porter l’approvisionnement en éner- gie renouvelable à 25 % en 2013, les différents acteurs économiques publics et privés sont appelés à déployer des efforts considérables et nécessaires à la mise en œuvre efficace des programmes nationaux. De sa part, et étant soucieux d’orienter ses services vers les champs d’activité à haute valeur ajoutée pour le sec- teur IME et l’Industrie tunisienne en général, le CETIME a entrepris les démarches nécessaires pour élargir sa gamme de prestations dans le domaine de l’énergie, par la mise en place d’un nouveau laboratoire d’éva- luation de la conformité des produits photovoltaïques. Par ce choix, le CETIME voudrait soutenir le dévelop- pement de l’électricité solaire en Tunisie qui prend de plus en plus de l’ampleur avec sa généralisation à tous les secteurs économiques (Industrie, Agriculture, Services). La croissance de ce secteur est appelée à évoluer d’une manière considérable avec l’entrée en vigueur imminente de la réglementation régissant ce domaine. A ce titre, et fort de son expérience en conseil, assis- tance, contrôle et essai, ainsi que les actions de veille, de diagnostic et d’assistance en matière d’efficacité énergétique, le CETIME devrait, à l’aide de ce nouveau service, répondre au mieux aux besoins évolutifs des différents opérateurs économiques utilisant cette nou- velle source énergétique, en apportant l’assistance requise et les services escomptés, moyennant l’acqui- sition de laboratoires bien équipés et la mise à dis- position d’un personnel technique qualifié pour réali- ser les mesures, tests et essais de performance des équipements photovoltaïques pour déterminer leurs spécifications et leur conformité avec les normes na- tionales et internationales en vigueur ( voir notre dos- sier sur l’énergie solaire). EDITO RIAL L’énergie solaire photovoltaïque : un secteur prometteur pour l’industrie tunisienne SOMMAIRE http://www.thinktunisia.tn/
Cetime news bulletin électronique mensuel, édité par Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques - Le CETIME - TUNISIE
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CETIME news Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : M. Ouazaâ - T. Ben Saâd - B. Zarrouk - W. Ouerghi - M.A. Balti
Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 70 146 000 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380
Numéro vert : 80100348 - E-mail : [email protected] - site web : www.cetime.ind.tn
Edito :
Actualités :- Coopération Tuniso-Française « CTI – ACTIT »- Coopération internationale: Tunisie / ONUDI / Benin- Visite du salon international de la soudure à ESSEN- Formation qualifiante en ultrasons niveau II
P. 1
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Veille & Informations :- Le soleil domestiqué- La nouvelle directive machines arrive- Logiciel Gestion Qualité des procédés de soudage
Données du Secteur :- Indicateurs du secteur IME (8 mois 2009)- Liste des indices des prix de vente industriels
Agenda:
- Programme Equip’Auto ( Paris 13-18 oct. 2009)
Invitation MECAFILTER
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Les énergies renouvelables revêtent aujourd’hui uneimportance particulière à l’échelle planétaire au vu descontraintes climatiques qui pèsent lourd sur l’environ-nement et des défis énergétiques qui s’imposent.Ainsi, et dans le cadre du 11ème plan de développe-ment économique et social, la politique nationale dansle domaine de l’énergie a été axée sur deux volets es-sentiels à savoir, la maîtrise de la consommation d’é-nergie et le renforcement de la contribution des éner-gies renouvelables et alternatives à la production totalede l’énergie électrique. En effet, le programme nationalpour la maîtrise de l’énergie prévoit pour la période2008 – 2011 l’élévation du taux des énergies renouve-lables de 1 % à 4 % à horizon 2011.
Dans le souci de porter l’approvisionnement en éner-gie renouvelable à 25 % en 2013, les différents acteurséconomiques publics et privés sont appelés à déployerdes efforts considérables et nécessaires à la mise enœuvre efficace des programmes nationaux. De sa part,et étant soucieux d’orienter ses services vers leschamps d’activité à haute valeur ajoutée pour le sec-teur IME et l’Industrie tunisienne en général, le CETIMEa entrepris les démarches nécessaires pour élargir sa
gamme de prestations dans le domaine de l’énergie,par la mise en place d’un nouveau laboratoire d’éva-luation de la conformité des produits photovoltaïques.
Par ce choix, le CETIME voudrait soutenir le dévelop-pement de l’électricité solaire en Tunisie qui prend deplus en plus de l’ampleur avec sa généralisation àtous les secteurs économiques (Industrie, Agriculture,Services). La croissance de ce secteur est appelée àévoluer d’une manière considérable avec l’entrée envigueur imminente de la réglementation régissant cedomaine.A ce titre, et fort de son expérience en conseil, assis-tance, contrôle et essai, ainsi que les actions de veille,de diagnostic et d’assistance en matière d’efficacitéénergétique, le CETIME devrait, à l’aide de ce nouveauservice, répondre au mieux aux besoins évolutifs desdifférents opérateurs économiques utilisant cette nou-velle source énergétique, en apportant l’assistancerequise et les services escomptés, moyennant l’acqui-sition de laboratoires bien équipés et la mise à dis-position d’un personnel technique qualifié pour réali-ser les mesures, tests et essais de performance deséquipements photovoltaïques pour déterminer leursspécifications et leur conformité avec les normes na-tionales et internationales en vigueur ( voir notre dos-sier sur l’énergie solaire).
Le Soleil constitue une énormesource d’énergie dans laquelle nousbaignons en permanence. L’homme acompris depuis longtemps l’intérêtpour lui d’exploiter une telle source delumière et de chaleur. Toutefois, il aété confronté jusqu’à aujourd’hui auxdifficultés de récupérer cette énergie,de la transporter, de la stocker ou dela transformer en électricité : l’exploi-tation de cette source énergétique estrécente et se développe mais resteencore très coûteuse. L’énergie solairefait partie des énergies renouvela-bles (Les énergies solaire, éolienne ethydraul ique, la biomasse, lagéothermie.). Actuellement, il existedeux voies d’utilisation de l’énergiesolaire qui transforment directementle rayonnement en chaleur ou en élec-tricité, respectivement le solairethermique et le solaire photovoltaïque.Le CEA s’est particulièrement impliquélors du premier choc pétrolier, audébut des années 70, dans les appli-cations thermiques. Il a mis en œuvredans le Pacifique, dès 1978, lespremières maisons, hôpitaux et hôtelssolaires au monde. Depuis les années1980, il continue ses activités dans ledomaine thermique pour les bâtimentset a orienté ses recherches versl’énergie solaire photovoltaïque dont ilest devenu un acteur majeur.
L’énergie thermique du Soleilpermet aussi de produire del’électricité par voie thermodyna-mique. Cela nécessite des tem-pératures importantes (del’ordre de 1 000 °C) que l’onatteint en concentrant la lumièresolaire avec des miroirs. Eneffet, qui n’a pas fait l’essai, unjour, de brûler un morceau depapier avec un miroir exposé ausoleil ? Ce principe, connu depuisl’Antiquité, est utilisé à plusgrande échelle. Il existeaujourd’hui des centrales ther-modynamiques dans lesquellesdes centaines de miroirs(héliostats) servent à faireconverger le rayonnement solai-re sur une chaudière placée enhaut d’une tour. Dans cettechaudière, des liquides calopor-teurs vont emmagasiner lachaleur (ils peuvent atteindreplusieurs centaines de degrés),la transporter vers un réservoird’eau et échanger leur chaleuravec l’eau. Ainsi chauffée, celle-ci se transforme en vapeur, en-traînant une turbine pour produi-re de l’électricité comme dansles centrales thermiques conven-tionnelles. La puissance de cetype d’installation est de l’ordrede quelques mégawatts ; pourcomparaison, une centralenucléaire fournit une puissancede 1 000 mégawatts électriques.Un prototype de centrale à toura été construit en France sur lesite de Targasonne, dans les Py-rénées, au début des années 80et fut exploité de 1983 à 1986.
L'ÉNERGIE SOLAIRETHERMIQUE
L’énergie solaire thermique estutilisée principalement pour lechauffage de l’eau ou des locaux. Onutilise pour cela des capteurs thermi-ques. Il en existe différentes sortes,mais le principe est toujours le mê-me : le capteur thermique absorbeles photons solaires et les transformeen chaleur. Le matériau qui leconstitue doit être fortementabsorbant, tel l’oxyde de chrome.Cette chaleur est ensuite transmise à
un liquide ou un gaz qui la transporte(et que l’on appelle pour cela“caloporteur”) vers un réservoir destockage d’énergie. 4 m2 de capteursthermiques permettent de répondreaux besoins en eau chaude d’unefamille de quatre personnes et 10 m2
assurent le chauffage d’une maisonde 100 m2 sous nos latitudes. Cetype de technique est, par exemple,utilisé pour les “planchers solairesdirects”. Dans ce cas, le caloporteurest directement envoyé dans leplancher des bâtiments à une tempé-rature de 25 °C environ, constituantun chauffage confortable deshabitations.
Panneaux solaires en siliciumpolycristallin au centre d’études deCadarache.
Des centrales avec des collecteurscylindro-paraboliques existent à l’é-chelle industrielle ; dans ce cas,le rayonnement solaire est concentrésur un axe où le caloporteur estchauffé à plusieurs centaines de de-grés. Cette technologie est utiliséedans la plus grande centrale thermi-que solaire au monde, située enCalifornie, dont la puissance électriqueatteint 150 mégawatts.
L'ÉNERGIE SOLAIREPHOTOVOLTAÏQUE
L’intérêt de cette technique est deconvertir l’énergie du Soleil directe-ment en électricité. Cette conversion,appelée “effet photovoltaïque” a étédécouverte dès 1839 par EdmondBecquerel (1820-1891) Père d’HenriBecquerel qui obtint le prix Nobel dephysique en 1903, conjointement avecPierre et Marie Curie, pour la décou-verte de la radioactivité naturelle.),mais ce n’est qu’en 1954 qu’apparut lapremière cellule photovoltaïque, ouphotopile, à haut rendement (6 % ;les rendements actuels sont de l’ordrede 15 %).
Les cellules photovoltaïques sont fa-briquées à partir de matériaux semi-conducteurs, comme le silicium, pro-duits à partir d’une matière premièrede très grande pureté : la qualité“électronique” est de 10 milliardièmesde taux d’impuretés !
Actuellement, et pour longtempsencore, un tiers de la populationmondiale n’a pas accès à l’électricité,or le Soleil est partout. C’est pourquoicette technique pourrait constituerune solution pour des applications peuconsommatrices d’énergie : parexemple, dans les régions rurales,pour l’éclairage, pour alimenter lespompes à eau, les réfrigérateurs, lestéléviseurs, etc.
Au CEA, des modules produisant àla fois de l’électricité et de la cha-leur pour chauffer les maisons sonten cours de développement.
En résumé, le Soleil constitue unesource d’énergie propre et(presque !) inépuisable, donc pro-mise à un bel avenir maisencore très coûteuse.
Sans doute arriverons-nous à maî-triser cette énergie avant que lasource ne se tarisse, dans environ5 milliards d’années…
En effet, le moment viendra où, àcourt d’hydrogène, le Soleil brûlerade l’hélium pour le transformer encarbone. Mais le processus n’irapas plus loin : la température nepermettra pas de poursuivre cettealchimie stellaire jusqu’à la réduc-tion du cœur en fer. Alors, la gravi-té le comprimera jusqu’à ce qu’il aitla taille de la Terre et le Soleil de-viendra une naine blanche, étoilede faible luminosité, pour disparaî-tre d’une mort douce, contraire-ment aux étoiles massives qui ex-plosent en supernovae.
On distingue deux marchésnaissants, mais en croissance trèsrapide : les applications autonomes,où l’énergie est produite, stockée etutilisée en un lieu unique, etl’application connectée au réseau,appelée souvent toit photovoltaïque.La première application, la plusrépandue, est apparue dans ledomaine spatial pour les satellitespuis les télécommunications, lebalisage maritime et aérien, lesbornes d’arrêt d’urgence, l’éclairagedomestique, l’audiovisuel et lepompage de l’eau. Mais comme leSoleil n’est pas présent 24 heuressur 24, cette application nécessitel’utilisation de batteries qui assurentle stockage de l’énergie en vue d’uneconsommation hors période
d’ensoleillement.Au CEA, des recherches sont menéesen particulier sur les batteries auplomb, dérivées des accumulateursd’automobiles. Les travaux portentnotamment sur la durée de vie desbatteries, pour l’instant largementinférieure à celle des cellules photo-voltaïques (respectivement de l’ordrede dix et trente ans).
La seconde application, avecconnexion au réseau, consiste àconstruire, avec des modules photo-voltaïques, des toits et façades debâtiments et maisons produisant del’électricité qui sera soit consomméesur place soit injectée dans leréseau.
Dans ce four, les plaques de siliciumsont dopées à une température compri-se entre 700 et 900 °C pour créer lesjonctions qui constituent le cœur de lacellule photovoltaïque
Un exemple d’application autonome :les télécommunications
CEA da la recherche à l’industrie - N° 13,juin 2009
Il VEILLE & INFORMATIONS CETIME NEWS N° 34
La cellule photovoltaïque contient des charges électriques du fait du dopage : négatives dans le type n (excès d'électrons), positives dans le type p (défaut d'électrons). Ces charges créent un champ électrique au niveau de la jonction.
Les photons de la lumière solaire arrachent des électrons aux atomes de silicium et créent des charges positives et négatives.
og0 QVPO^71 °
as
Les charges sont mises en mouvement par le champ électrique créé par la jonction, ce qui produit un courant électrique.
4
û ** 0 c -o ;;° °
1
COMMENT HA MARCHE?
Cène technique tire profit des propriétés optoélectroniques des semi-conducteurs qui permettent, sous certaines conditions, de convertir l'énergie lumineuse en énergie électrique. La technologie la plus développée utilise le silicium comme matériau de base.
Une cellule photovoltaïque peut être, par exemple, constituée de deux couches de silicium dont on aura modifié les propriétés de transport électrique par dopage.
L'ajout d'atomes de bore favorisera la conduction par charges positives. Le silicium sera de type p.
Le dopage du silicium par des atomes de phosphore améliorera la conduction par charges négatives. Le silicium sera alors de type n.
La mise en contact d'un silicium dopé p et d'un silicium de type n se traduit par la création d'une jonction, dite p-n. Lorsqu'on expose la cellule à un éclairement solaire, des électrons et des trous sont générés au niveau de la jonction p-n, qui peut être considérée comme la zone active de la cellule. Ces électrons et ces trous se déplacent ensuite, respectivement à travers les zones n et p, pour atteindre les électrodes. Cette succession de processus, appelée effet photovoltaïque, conduit ainsi à la production d'un courant pouvant alimenter un appareil électrique.
CEA da la recherche à l’industrie - N° 13, Juin 2009
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Solutions R É G L E M E N T A T I O N
La nouvelle directive machines arrive Tous les constructeurs de machines et fabricants de composants devront être prêts le 29 décembre prochain. La nouvelle directive sécurité machines entrera alors en vigueur. Pas de gros changements techniques au programme mais plutôt de petits ajustements et des évolutions dans les procédures d'évaluation des risques. Cela ne se fera pas en un jour, les industriels préparent donc activement la transition.
H L'essentiel
"^k ate butoir: le 29 décembre ■ prochain. A minuit, la directive
v 'm européenne 98/37/CE qui mMm^^r régissait la mise en œuvre de la sécurité des machines deviendra obsolète et sera remplacée par une nouvelle mouture : la 2006/42/CE. Pas de panique, selon les spécialistes, il ne s'agit pas d'une révolution. Quelques différences essentielles sont cepen
dant à noter et devront être prises en compte, au premier chef, par les constructeurs de machines. Mais aussi, par les fournisseurs de composants, de relais et d'automates de sécurité. « La première réaction àes industriels est la peur: combien ça va coûter ? Comment gérer les nouvelles exigences, les nouvelles procédures ? C'est compréhensible: l'arrivée de la première directive était un bouleversement fondamental, analyse Jean-Pierre Buchweiller, ingénieur au département ingénierie des équipements de travail de l'INRS. Mais ici, les
► Le 29 décembre 2009, tous les industriels concernés devront être au point. La directive 98/37/CE sera remplacée par une nouvelle mouture nommée 2006/42/CE.
► Elle concerne les constructeurs de machines mais aussi les fabricants de composants et tout produit voué à s'intégrer dans une machine.
► Il s'agit d'une adaptation légère qui engendre peu de modifications techniques. Le plus gros travail est d'ordre documentaire, avec l'application de nouveaux procédés d'évaluation des risques.
changements sont légers, les règles sont juste un peu plus précises. » Un rafraîchissement, une évolution, un "lifting"... Les spécialistes de la normalisation s'accordent et se montrent rassurants. La 2006/42/CE impose peu d'ajustements techniques. Le gros du travail concerne plutôt la documentation qui devra intégrer une analyse des risques détaillée, suivant une méthodologie imposée. Car simultanément à l'arrivée de la nouvelle directive, la norme EN 954-1, la bible des constructeurs de sécurité machines, laisse la place. Les industriels devront dorénavant utiliser l'une des normes de remplacement l'EN ISO 13849-1 oul'EN CEI 62061 (applicables dès novembre 2009). Ces normes prévoient des exigences pour la conception et l'intégration des parties liées à la sécurité des systèmes de commande, y compris les
logiciels. La sécurité d'un système y est classée en cinq niveaux de performances (PL pour Performance Level), de PLa (le plus bas) à PLe (le plus élevé). Ils sont évalués en prenant en compte des facteurs plus précis que dans la précédente mouture, comme notamment le temps moyen avant une défaillance dangereuse, le taux de couverture de diagnostic, le comportement dans des conditions de défaut ou les conditions environnementales. A partir de ces différents critères, l'idée est d'obtenir la durée de vie avant la panne. Par exemple, le niveau de performance PLe signifie qu'il y a une chance sur cent rnillions qu'il y ait un défaut en une heure : soit un risque de panne tous les 1 15 7,41 ans ! « Cette nouvelle norme est issue de celles utilisées dans le process. Elle est plus complète et donc plus contraignante. L'EN 954-1 concernait purement la sécurité àes machines mais pas la fiabilité àes éléments du système. On peut avoir un système de sécurité très performant. Reste à savoir quels sont les risques qu'il tombe en panne. L'EN ISO 13849-1 inclut une partie de fiabilité du système de sécurité », précise Marc Potelon, chef de produits interface chez Phoenix Contact. « On va plus s'intéresser aux procédures de
Les fabricants de composants de sécurité proposent aux industriels, et en particulier aux constructeurs de machines, des prestations de service en conseil, ingénierie et des formations dans le domaine de la sécurité machines. Pilz notamment proposait dès 2008 des séminaires sur la nouvelle directive.
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La première étape est l'évaluation des risques.
Puis viennent l'installation des dispositifs de sécurité, comme un arrêt d'urgence
et enfin, le calcul du taux de défaillance de ces équipements.
sécurité pour fabriquer un produit, ajoute Jean-Pierre Buchweiller (INRS). C'est tout de même une révolution culturelle ! » Car la simple approche déterministe, qui passait par application d'un graphe pour l'estimation des risques et la détermination d'une catégorie, est révolue. Elle laisse place à une approche probabiliste qui tient compte de la fiabilité des composants, de la qualité des essais... bref, les habitudes sont bousculées. Les équipes techniques devront à l'évidence bénéficier de formations appropriées, et surtout être familiarisées avec un mode de réflexion qui ne leur est pas toujours familier. « les notions abordées, notamment les études statistiques, ne sont pas complètement acquises », pointe ainsi Pascal Persigny, ingénieur chez Apave. Chaque risque doit désormais être associé à une évaluation : fréquence d'accès au point dangereux, probabilité d'occurrence, sévérité du dommage alors qu'auparavant, un simple relevé des risques suffisait. « Cette évolution est due à l'usage généralisé de composants électroniques pour éviter les pertes de sécurité. Par conséquent, il est normal que l'on s'inquiète de leur durée de vie sans défaillance ou de la probabilité qu'un défaut survienne, remarque Olivier Arbogast, responsable du département conseil chez Pilz. Dans l'ancienne norme, on pouvait sous-estimer un risque, les calculs étant différents, il n'est pas impossible que les fabricants soient obligés d'installer plus de sécurité. »
Des risques sous-estimés Les constructeurs de machines doivent s'attendre à ce que les acheteurs de machines et les autorités statutaires cherchent davantage à examiner les procédures suivies, les prétentions et les résultats obtenus. Ils devront veiller à ce que le processus itératif
défini soit effectué de manière efficace et démontrer les résultats intégrés dans la conception des machines. En pratique, cela revient à appliquer des formules statistiques complexes, à collecter des informations pour chaque machine et chaque composant qui présentent des risques et les ajouter au dossier technique et à la notice d'utilisation. « Les clients disent que ça fait plus de paperasse. Mais aujourd'hui, on explique ce que Ton doit
vérifier, plaide Didier Novat, responsable produits équipements de sécurité chez Sick. Ce qui devrait avoir tendance d faciliter le travail des constructeurs de machines. » Pourtant, du côté des fabricants, les avantages ne sont pas encore évidents et c'est plutôt les contraintes qui sont relevées. « Le calcul du taux de défaillance n'existait pas auparavant. Calculer tout ce qui s'y raccroche n'est pas forcément très clair, témoigne Magali Gallier, responsable produits "#
Dossier à suivre au prochain numéro MESURES 817 - SEPTEMBRE 2009 - www.mesures.com
Soudage 2004 Version 2.0 est le nom donné à un logiciel informatique de gestion de la qualité du soudage développé sousenvironnement Windows XP et le SGBDR Visual FoxPro 6.0. Son rôle premier est de créer, stocker, imprimer et gérer tou-tes les informations en rapport avec la documentation officiel du soudage que ce soit au niveau des qualifications de modesopératoires de soudage (QMOS), des qualifications du personnel (QSO) de soudage ou des cahiers et fiches de soudage(DMOS). Il s'adresse principalement aux spécialistes, techniciens soudeurs et ingénieurs soudeurs qui ont la charge de gérer unservice qualité du soudage et de rédiger des DMOS.C'est principalement un outil de gestion du savoir faire d'une entreprise au niveau des qualifications des procédés de fabrica-tion, des modes opératoires de soudage et de son personnel soudeur.Il permet aussi aux organismes officiels de certification de rédiger les DMOSP, les certificats de qualifications de soudeurs et lesprocès verbaux de QMOS.Ce logiciel est utile à tout utilisateur spécialiste qui gère plus de 100 QMOS et plus de 100 certificats de soudeurs .Ce logiciel est particulièrement adapté à la réalisation des cahiers de soudage et des fiches de procédure de soudage.
2 - Le module de gestion des modes opératoires de soudage
Le logiciel Soudage 2004 Version 2.0 gère plusieurs codes, normes ou règles de qualification de mode opératoire de souda-ge:Il est principalement dédié à la normalisation française et européenne du soudage.
NF EN 288-3 et NF EN ISO 15614-1NF EN 288-4 et NF EN ISO 15614-2ASME IXRéférentiel COGEMARéférentiel DCN
RCCM S 3000Il est possible de créer de nouvelle norme dans le logiciel ou de modifier les paramètres d'une norme existante.
Le logiciel Soudage 2004 Version 2.0 :
Dispose d'outils sophistiqués pour créer automatiquement un enregistrement de qualification de mode opératoire de sou-dage à partir de données pré-remplies. Cette fonction minimise considérablement la saisie des données à son strict mini-mum.Vous assiste en précisant l'importance de chaque champ par l'affichage de couleur d'arrière plan dans les zones de champde saisie. Les champs à saisir sont en fond jaune.Vous assiste par l'affichage d'écran contextuel adapté à chaque point important de votre saisie des paramètres .Gère une masse importante d'informations comme par exemple la désignation d'environ 1500 désignations de métauxd'apport : la marque commerciale, la désignation normalisée, le numéro du groupe pour vous simplifier le travail de sai-sie. Le classement des listes est modifiable à votre convenance. Vous n'avez plus qu'à sélectionner la marque commercia-le et le nom du produit de soudage.Gère la désignation d'environ 150 gaz de protection de soudage : la marque, la désignation commerciale, le type demélange pour vous simplifier le travail de saisie. Le classement des listes est modifiable à votre convenance. Vous n'avezplus qu'à sélectionner la désignation commerciale du gaz.Gère les croquis de soudage (préparation et disposition des passes) de chaque enregistrement de mode opératoire desoudage. Chaque croquis de soudage (au format BMP, GIF ou JPEG) est modifiable directement à l'écran par appel auto-matique du logiciel de dessin natif (fonction OLE).Dispose d'une bibliothèque d'environ 50 croquis de soudage standards avec schéma de préparation et disposition despasses de soudage (sur tôles, tubes, piquages) et d'un outil de sélection pour simplifier le travail de rapportage.Dispose de fonctions intégrées puissantes permettant par exemple le calcul automatique de l'énergie de soudage, du rap-port cyclique, de la fréquence ou de la durée de pulsation pour le courant pulsé. Un mode opératoire de soudage peutcontenir au maximum 10 séries de passes.Dispose d'outils sophistiqués de recherche pour retrouver un enregistrement selon plusieurs critères (entreprise, norme,groupe de matériau, type d'assemblage, procédé de soudage) par arborescence.Dispose d'outils puissants de calcul de volume et de poids de métal déposé pour différents types de configuration.Dispose d'outils graphiques de calcul des équivalents Chrome et équivalent Nickel selon les diagrammes de Schaeffler,Delong ou Espy.Dispose d'outils d'impression pour créer des fichiers d'états personnalisés d'impression ou modifier des états d'impressionexistants livrés avec le logiciel.Dispose de plus de 150 fichiers d'états d'impression sophistiqués pour imprimer des DMOS, des listes de qualifications demodes opératoires de soudage selon plusieurs critères (entreprise, norme, procédé, groupe de matériau).
Un logiciel de Gestion de la qualité des procédés de soudage
Dossier à suivre au numéro prochain
Contact : M. K. Bouaziz – poste 1476
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CETIME NEWS N° 34
Les indicateurs du secteur IMEpour les 8 premiers mois 2009
DONNEES DU SECTEUR
Exportations du secteur IME(Comparaison des 8 premiers mois
(de 2005 à 2009)
Durant les huit premiers mois de l’année 2009, le secteur des IME a enregistré une baisse au niveau
des exportations par rapport aux huit premiers mois de l’année 2008.
Selon les dernières données sectorielles, cette baisse est de l’ordre de 459.2 millions de dinars équivalent
à 21.43% (12794.1 MD contre 16283.7 MD). Cette baisse englobe tous les secteurs sans exception.
Malgré cette baisse, les exportations du secteur IME évoluent à un rythme croissant depuis le mois de
février 2009.
Source: INS
Source: INS
Le secteur IME a aussi enregistré, durant la même période, une baisse au niveau des importations,
évaluée à 632.1 millions de dinars (7308.9 MD contre 7941 MD).
0
1000
2000
3000
4000
5000
en MD
Exportations en million de dinars
Exportations en million dedinars
1962,1 2403,4 3337,4 4191,1 3731,9
8 premiersmois 2005
8 premiersmois 2006
8 premiersmois 2007
8 premiersmois 2008
8 premiersmois 2009
010002000300040005000600070008000
en MD
Importations en million de dinars
Importations en million dedinars
4393,4 5204,9 6833,3 7941 7308,9
8 premiersmois 2005
8 premiersmois 2006
8 premiersmois 2007
8 premiersmois 2008
8 premiersmois 2009
Importations du secteur IME(Comparaison des 8 premiers mois
(de 2005 à 2009)
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CETIME NEWS N° 34
Liste des indices des prix de vente industriels
Base 2000 / année 2009
DONNEES DU SECTEUR
Prix unitaire en DT
IND. MECANIQUES ELECTRIQUES Janvier Février Mars Avril Mai Juin JuilletProduits de la sidérurgie 205,2 194,4 194,4 181,7 181,7 181,7 181,7Rond à béton (barre de 10) 263,3 235,0 235,0 235,0 235,0 235,0 235,0Fer forgée pour le bâtiment (carré 12) 216,1 216,1 216,1 158,4 158,4 158,4 158,4Fils émaillé 143,4 143,4 143,4 143,4 143,4 143,4 143,4
Tubes et tuyaux 132,5 132,5 117,6 117,6 117,6 117,6 117,6Tubes et tuyaux en acier noir 132,5 132,5 117,6 117,6 117,6 117,6 117,6
Produits en acier 297,2 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9Tréfiles en acier 297,2 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9
Le CETIME mettra régulièrement à votre dispositionla liste actualisée des indices des prix
Contact: M. Med A. Balti - poste 1467
Prix unitaire en DT
IND. MECANIQUES ELECTRIQUES Janvier Février Mars Avril Mai Juin JuilletAutres appareils d'usage général 99,5 96,6 96,6 96,6 96,6 96,6 96,6Filtres 99,5 96,6 96,6 96,6 96,6 96,6 96,6