EDITO RIAL CETIME news Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : M. Ouazaâ - T. Ben Saâd - B. Zarrouk - W. Ouerghi - M.A. Balti Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 70 146 000 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380 Numéro vert : 80100348 - E-mail : [email protected]- site web : www.cetime.ind.tn SOMMAIRE Edito : - Vers un véritable outil d’amélioration de la productivité Actualités : - Remise des diplômes internationaux en soudage - Guide de l’Acheteur tunisien - Journée technique sur les risques de non-conformité des Dispositifs Médicaux - Formation qualifiante en CND - 2 èmes journées tunisiennes des nanotechnologies - Inauguration du centre d’emplissage de GPL de la SNDP P. 1 P. 2 P. 6 P. 7 P. 9 P. 10 P. 11 Veille & Informations : - BIFORDECIDE, l’intégrateur de Business Intelligence - Nouveaux instruments de financement de la formation - Les jours du Gaz R22 sont comptés - Pékin Lance son projet d’éclairage vert - Mise en service d'un 2 ème four électrique à El-Fouledh - LG Electronics - Afrivision Tunisie, le mariage blanc. - Eclairage sur la formation des soudeurs des mégaprojets Données du Secteur : - Indicateurs du secteur des IME : 6 premiers mois 2009 - Indice des prix de ventes industriels Agenda : - ECNDT 2010 (10 th european conference on NDT) L’information de référence sur l’industrie : - L’intégrale des revues n°7 , disponible sur DVD P. 12 P. 13 P. 14 P. 14 P. 14 P. 14 P. 15 P. 16 P. 17 P. 19 P. 19 Les travaux de la consultation nationale sur l’améliora- tion de la productivité, ordonnée par le Chef de l’Etat en début d’année, arrivent à terme en ce mois de juillet 2009. Ces travaux sont le fruit de plusieurs séminaires régionaux présidés par les membres du Gouvernement en vue d’approfondir la réflexion et de sensibiliser les différents opérateurs économiques quant à l’importance de la producti- vité en tant que facteur de compétitivité et d’intégration à l’échelle régionale et internationale et en tant que levier déterminant pour la concrétisation des objectifs nationaux de croissance et de développement durable. Parmi les champs d’investigation, abordés par les experts qui ont participé à ces travaux de prépa- ration, sur les meilleurs moyens d’accroitre la pro- ductivité à l’échelle macro et micro- économique figure le système d’information (SI) qui, selon des études réalisées à l’échelle internationale sur la productivité, les SI type ERP ou outils de communication apparaissent corrélés avec la productivité. Durant les deux dernières décennies, l’évolution de la productivité a été comme suit: i 1987—1995: 39.4% i 1996—2002: 42.6% i 2003—2007: 47.5% Pour ce faire, la Tunisie qui a emprunté le chemin de la société du savoir, a largement investi dans la diffusion, la vulgarisation et la généralisation des TIC à tous les ni- veaux de gestion et de production en vue d’une meilleure appropriation et maîtrise de ces outils par les entreprises. A ce titre, et au vu d’une étude récente menée par ICI Ingénierie Conseil Informatique sur une trentaine d’en- treprises et établissements tunisiens, celle-ci a permis de dégager des indices d’amélioration de la productivité à tra- vers l’implantation d’un SI performant qui serait en mesure de procurer à l’entreprise des gains considérables de pro- ductivité en termes d’économies, de ressources, de biens immobilisés et de délais et ce, moyennant la mise en œuvre d’une méthodologie basée sur un réingineering complet de l’entreprise, décliné en 4 axes majeurs se rapportant notamment au style de management, à la maî- trise des applications du système d’information, à la mise en œuvre d’une organisation adéquate des facteurs de pro- duction et à la gestion optimale des ressources humaines. La combinaison adéquate de ces différents facteurs et l’application d’une démarche globale d’amélioration des performances de l’entreprise permettent d’optimiser la mise en place des SI vers un véritable outil d’amélioration de la productivité. Vers un véritable outil d’amélioration de la productivité M Sadok Ben Jemâa lors du débat national sur la productivité
Cetime news bulletin électronique mensuel, édité par Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques - Le CETIME - TUNISIE
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EDITO RIAL
CETIME news Responsable de la publication: Mohamed Férid HERELLI Coordination : S. Ben Fadhel - ont participé à ce numéro : M. Ouazaâ - T. Ben Saâd - B. Zarrouk - W. Ouerghi - M.A. Balti
Photographe : E. Trabelsi - Conception et réalisation: A. Ghariani LE CETIME - GP7 - Z.I. Ksar Saïd - 2086 La Manouba - Tél.: 71 545 988 - 70 146 000 - Fax : 71 546 637 - 71 546 380
Numéro vert : 80100348 - E-mail : [email protected] - site web : www.cetime.ind.tn
SOMMAIREEdito :
- Vers un véritable outil d’amélioration de la productivité
Actualités :
- Remise des diplômes internationaux en soudage
- Guide de l’Acheteur tunisien
- Journée technique sur les risques de non-conformité des Dispositifs Médicaux
- Formation qualifiante en CND
- 2èmes journées tunisiennes des nanotechnologies
- Inauguration du centre d’emplissage de GPL de la SNDP
P. 1
P. 2
P. 6
P. 7
P. 9
P. 10P. 11
Veille & Informations :- BIFORDECIDE, l’intégrateur de Business Intelligence
- Nouveaux instruments de financement de la formation
- Les jours du Gaz R22 sont comptés- Pékin Lance son projet d’éclairage vert- Mise en service d'un 2ème four électrique à El-Fouledh- LG Electronics - Afrivision Tunisie, le mariage blanc.
- Eclairage sur la formation des soudeurs des mégaprojets Données du Secteur :
- Indicateurs du secteur des IME : 6 premiers mois 2009- Indice des prix de ventes industriels Agenda :- ECNDT 2010 (10th european conference on NDT)
L’information de référence sur l’industrie :- L’intégrale des revues n°7 , disponible sur DVD
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P. 19
P. 19
Les travaux de la consultation nationale sur l’améliora-tion de la productivité, ordonnée par le Chef de l’Etat en
début d’année, arrivent à terme en ce mois de juillet 2009.Ces travaux sont le fruit de plusieurs séminaires régionauxprésidés par les membres du Gouvernement en vued’approfondir la réflexion et de sensibiliser les différents
opérateurs économiques quant à l’importance de la producti-vité en tant que facteur de compétitivité et d’intégration àl’échelle régionale et internationale et en tant que levierdéterminant pour la concrétisation des objectifs nationaux
de croissance et de développement durable.
Parmi les champsd’ invest igat ion,abordés par les
experts qui ontparticipé à cestravaux de prépa-ration, sur les
meilleurs moyensd’accroitre la pro-ductivité à l’échellemacro et micro-
économique figure le système d’information (SI) qui, selondes études réalisées à l’échelle internationale sur laproductivité, les SI type ERP ou outils de communication
apparaissent corrélés avec la productivité. Durant les deuxdernières décennies, l’évolution de la productivité a étécomme suit:
1987—1995: 39.4%
1996—2002: 42.6%
2003—2007: 47.5%
Pour ce faire, la Tunisie qui a emprunté le chemin de lasociété du savoir, a largement investi dans la diffusion, lavulgarisation et la généralisation des TIC à tous les ni-
veaux de gestion et de production en vue d’une meilleureappropriation et maîtrise de ces outils par les entreprises.
A ce titre, et au vu d’une étude récente menée par ICIIngénierie Conseil Informatique sur une trentaine d’en-treprises et établissements tunisiens, celle-ci a permis de
dégager des indices d’amélioration de la productivité à tra-vers l’implantation d’un SI performant qui serait en mesurede procurer à l’entreprise des gains considérables de pro-
ductivité en termes d’économies, de ressources, de biensimmobilisés et de délais et ce, moyennant la mise enœuvre d’une méthodologie basée sur un réingineeringcomplet de l’entreprise, décliné en 4 axes majeurs se
rapportant notamment au style de management, à la maî-trise des applications du système d’information, à la miseen œuvre d’une organisation adéquate des facteurs de pro-
duction et à la gestion optimale des ressources humaines.
La combinaison adéquate de ces différents facteurs et
l’application d’une démarche globale d’amélioration desperformances de l’entreprise permettent d’optimiser lamise en place des SI vers un véritable outil d’amélioration
de la productivité.
Vers un véritable outil d’amélioration de la productivité
Sous l’égide du Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME et du Ministère de laSanté Publique et avec le concours du Ministère français de l’Immigration, de l’Intégration,de l’Identité Nationale et du Développement Solidaire, le CETIME a organisé le jeudi 2 juillet2009 à Tunis une journée technique sur le thème «Les risques de non-conformité des dispositifsmédicaux».
Cette journée d’information est le prolongement des actions de sensibilisation menées par leCETIME dans ce domaine, visant l’incitation des différents intervenant dans les processus de fabrica-tion, de commercialisation et de maintenance des dispositifs médicaux, à maîtriser une gestion effica-ce et un contrôle rigoureux de ces dispositifs pour s’assurer de leur fiabilité, ce qui permettrait dehisser encore plus le niveau de compétence du secteur médical qui bénéficie d’une renommée à l’é-chelle régionale et internationale, et assurerait une qualité meilleure aux dispositifs médicaux équi-pant nos établissements de santé publics et privés. Le but ultime étant de minimiser les risquesde non-conformité pouvant altérer la santé et la sécurité des patients.
Cette journée a rassemblé plus de 150 personnesreprésentant différents intervenants dans le domaine, àsavoir, les importateurs, les utilisateurs et les or-ganismes de contrôle.
La séance d’ouverture a été assurée par Mme NajouaMiladi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la SantéPublique, chargée des Etablissements hospitaliers, enprésence de M. Rodolphe Catalan Marcos, conseillerpour le développement solidaire à l’ambassade deFrance à Tunis.
Lors de son allocution d’ouverture, Mme Miladi, a mis l’accent sur la nécessité de maintenir un ni-veau de fiabilité et de sécurité des dispositifs médicaux équipant les établissements sanitaires enminimisant les risques liés à leur utilisation.
Pour sa part, M. Catalan Marcos a rappelé les bonnes relations tuniso-françaises en matière decoopération technique et en particulier le programmede développement solidaire qui a pu mettre en place leprojet de coopération sur les dispositifs médicaux entrele CETIME et ses partenaires le CETIM Saint-Étienneet le Laboratoire Nationale d’Essai (LNE).
De son côté, M. Mohamed Férid Herelli, DirecteurGénéral du CETIME a rappelé que tout dispositif médi-cal mis sur le marché, doit être conforme aux exigen-ces essentielles de santé et de sécurité prescrites parles directives européennes et aux exigences des nor-mes internationales.
Mme Najoua Miladi S.E chargée des Etablissements hospitaliers et
Professeur Riadh Zghal
M. Férid Herelli DG du CETIME lors de son intervention
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CETIME NEWS N° 32ACTUALITES
Les interventions des participants ont porté sur les thèmes suivants :
L’analyse et l’évaluation des risques liés à
l’utilisation des dispositifs médicaux ;
L’importance du facteur ressources humaines
dans le processus de gestion du risque lié aux
dispositifs médicaux.
Comment minimiser les risques de non-
conformité des dispositifs médicaux à l’achat ?
Les différents essais de conformité liés aux
dispositifs électro-médicaux,selon les exigen-
ces de sécurité des normes internationales,
notamment la norme CEI 60601-1 sur les
règles générales de sécurité des dispositifs
électro-médicaux.
Il est à noter par ailleurs, que le CETIME
contribue, depuis janvier 2008 aux essais de
conformité des dispositifs électro-médicaux
selon les normes nationales notamment la
norme tunisienne sur les règles générales de
sécurité des équipements électro-médicaux
la NT 71.53, qui est identique à la norme CEI
60601-1, et les normes internationales pour
les dispositifs spécifiques.
A ce titre, M. Tarak Tabka, coordinateur du
projet homologation des dispositifs médicaux au
CETIME, a présenté quelques exemples de
non conformités relevées lors des essais de
contrôle de ces dispositifs, qui, dans 36% des
cas, sont dues à une ou plusieurs défaillances
électriques.
Cette activité connaîtra une croissance de plus en
plus soutenue et gagnera en efficacité au fur et à
mesure que le CETIME remplisse les conditions
nécessaires pour assurer le rôle « d’organisme
notifié » pour pouvoir contribuer efficacement à
l’amélioration de la qualité des services hospitaliers
en veillant notamment à l’assurance de la fiabilité
des équipements médicaux.
Contact: M. T. Tabka - poste 1426
Séance de clôture présidée par Mme Nebha Bessrour
DG au ministère de la Santé Publique
et M. Mustapha Ben Khedher, Président de la chambre syndicale UTICA
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CETIME NEWS N° 32ACTUALITES
Le CETIME a organisé du 06 au 24 juillet 2009 à Tunis le cours régional AFRA
pour la formation et la qualification en CND niveau 3.
Ont bénéficié de cette formation, 12 candidats de pays francophones
d’Afrique : la Tunisie, l’Algérie, la République Démocratique du Congo,
le Cameroun et le Maroc.
Ces candidats sont opérationnels dans les secteurs des mines, énergie, chimie,
métallurgie et Contrôle Non Destructif.
Ce cours a été conçu pour accompagner les opérateurs aux cas pratiques et a été
suivi d’une session d’examens de qualification niveau 3 dans les méthodes
MT, RT, PT et UT conformément aux exigences des normes ISO 9712
et EN 473.
Une cérémonie de clôture a été organisée vendredi le 24 juillet 2009
avec remise des attestations aux candidats en présence des formateurs et du
Directeur Général du CETIME, qui a félicité tous les candidats en leur souhaitant
pleine réussite dans leurs activités professionnelles.
Contact: M. A. Kharrat - poste 1495
Formation qualifiante en CND niveau 3
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Les nanotechnologies : c’est un secteur d’avenir qui a réalisé des
avancées considérables au cours des dernières décennies, couvrant
toutes les techniques de miniaturisation extrême qui permet de fabri-
quer des objets, des composants, des systèmes dont les plus petites
dimensions sont inférieurs à 100 nanomètres, 1 nanomètre valant 1
milliardième de mètre (1 nm = 10-9m)n.
Les nanosciences regroupent quant à elles, l’ensemble des discipli-
nes scientifiques qui permettent de comprendre et de prévoir les nou-
velles propriétés résultant de cette miniaturisation ultime.
Il s’agit d’une des plus importantes activités émergentes de recherche qui aura, selon les chercheurs, un impact décisif
dans l’évolution technologique dans des secteurs vitaux comme l’eau, l’énergie, le climat, l’environnement et la
biotechnologie.
Ces domaines de recherche ont été au centre des 2èmes journées tunisiennes des nanosciences et nanotechnolo-
gies, organisées du 11 au 13 juillet 2009 par le Conseil Consultatif de la Recherche Scientifique et de la Techno-
logie en collaboration avec des associations spécialisées et des chercheurs de Tunisie, de France, des Etats-Unis,
d’Allemagne, de Grande Bretagne, d’Ukraine, d’Algérie, d’Egypte, d’Espagne, d’Afrique du Sud, du Japon et de
Suisse.
L’objectif de ces journées étant de développer les capacités scientifiques et technologiques des chercheurs participants, de
rechercher les moyens de mettre en œuvre un plan d’actions et d’associer les entreprises économiques aux programmes
de recherche.
Placée sous le haut patronage du Président Ben Ali, ces journées, qui ont rassemblé près de 200 scientifiques
venus des quatre coins du monde, ont constitué un grand événement par la qualité des interventions.
La séance d’ouverture a été présidée par M. Lazhar Bououni, ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche
scientifique et de la technologie et la séance de clôture, par M. Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des
PME.
Plusieurs communications et ateliers de travail ont été programmés pour ces journées. Ils ont porté sur la réalité du
secteur de la recherche scientifique dans le monde et en Afrique et les moyens susceptibles de le promouvoir ainsi que sur
l’intérêt des découvertes scientifiques notamment au niveau de l’impulsion du rythme de l’industrialisation et de
l’innovation technologique.
L’organisation de ces journées revêt une importance particulière pour la concrétisation des axes majeurs de la stratégie
technologique nationale définis par l’étude stratégique sur l’industrie tunisienne à l’horizon de 2016 et visant
à faire émerger de nouveaux secteurs à l’instar de l’industrie électronique, les composants automobiles et aéronautique et
les plastiques techniques…
Notons par ailleurs, que le Directeur Générale du CETIME a présidé la séance portant sur le partenariat avec le sec-
teur industriel à travers des projets futuristes et que le CETIME œuvre étroitement avec le pôle technologique de
Sousse, spécialisé en mécatronique, électronique et nanotechnologies, les centres techniques et les structures
universitaires à promouvoir l’utilisation de ces nouvelles technologies qui faciliteront l’intégration de notre économie dans
un contexte international qui est de plus en plus impacté par la croissance galopante de l’utilisation de ces technologies.
2èmes journées tunisiennes des nanosciences et nanotechnologiesGammarth, 11, 12 et 13 juillet 2009
Contact: M. M. Sbai - poste 1492
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Dans le cadre du projet pilotede construction d’un centred’emplissage de Gaz de PétroleLiquéfiés (GPL) à la Goulettedont la Société Nationale de Dis-tribution des Pétroles (SNDP –AGIL S.A) est le maître d’ouvrage,le CETIME, en partenariat avec leCETIM-France, a réalisé pour la
première fois en Tunisie, une action pilote qui consisteen : l’étude, la mise en place et le suivi desépreuves hydrauliques de 4 sphères de stockagede GPL d’une capacité totale de 16 000 m3 et ce,à travers une nouvelle méthode de Contrôle NonDestructif par émission acoustique.
En effet, Cette première en Tunisie, se traduit par laconstruction de 4 sphères dans un sarcophage enbêton d’épaisseur 70 cm environ qui sont talutéespar du sable après construction et peinture.
La nouvelle technique de contrôle par émissionacoustique appliquée dans le cadre de ce projet apermis de :
Contrôler l’état global de la sphère ;
Détecter des indications évolutives (les plusdangereuses) ;
Localiser avec précision ces indications ;
Réaliser l’épreuve avec le fluide de process tout enaugmentant la pression de service sans arrêt de lasphère. Ce qui permet de générer des gains appré-ciables dans l’immobilisation en économisant destemps d’arrêts importants ;
Elaborer un diagnostic sur le comportement de lastructure ;
Fournir une signature acoustique sous forme decartographie et graphique numérique.
Inauguration du nouveau Centred’Emplissage de GPL de la SNDP
à Radés le Vendredi 24 Juillet 2009
Le partenariat entre le CETIME-Tunisie et le CETIM-France aété concrétisé par un véritabletransfert technologique à travers la mise en œuvre des
démarches suivantes :
Etude d’implantation des capteurs par une fabri-cation d’un prototype stimulant la configuration de lasphère (sarcophage, sable, tôle,...) et élaboration d’unplan d’implantation des capteurs / plan des guidesd’onde ;
Etablissement de la procédure de contrôle parémission acoustique en conformité avec le Guide desbonnes pratiques du contrôle par émission acoustique ;
Validation des guides d’ondes courtes soudées etvérification de leurs implantations après soudage surles sphères ;
Suivi de l’épreuve hydraulique de chaque sphèrepar émission acoustique avec toutes les opérationspréalables, à savoir, mise en place des capteurs, ins-trumentation, vérification de l’atténuation des signaux,vérification de la localisation de certains éléments(piquages, soudures,...), mesure du bruit de fond, véri-fication du fonctionnement des capteurs aprèsépreuve ;
Etablissement des rapports de contrôles aprèsanalyse et dépouillement des résultats de contrôles etdétermination des zones émissives ;
Supervision des opérations de rallongement parsoudage des guides d’ondes au niveau de chaquesphère ;
Vérification de la qualité de la transmissionacoustique après rallongement des guides d’ondes auniveau de chaque sphère avant et en cours du taluta-ge ;
Réalisation d’une opération pilote qui consiste enla vérification de la localisation de certaines zones(soudures, piquages,..) ainsi que du pouvoir de réso-lution de l’émission acoustique dans une configurationdéfinitive. Ces vérifications ont été réalisées de l’inté-rieur comme de l’extérieur de la sphère.
Le projet de stockage est actuellement achevé.
L’inauguration du centre d’emplissage de GPL, aeu lieu le vendredi 24 juillet 2009, à la zone pé-trolière de Radès.
BiforDecide, est un intégrateur de Business Intelligence, une technologie d'Aide à la Décisionqui permet de surveiller en temps-réel l'évolution de laperformance au sein d'une entreprise.
Suivant le type d'activité de l'entreprise, suivant sonmodèle de gestion et suivant le besoin de ses décideurs, leprojet de Business Intelligence se construit autour des troisaxes suivants :
Les fonctions à piloter : Production, Qualité, Stock, Logistique, Commercial, RH, Finance, ...Les indicateurs de performance clés à suivre : Volume de production, Taux de déchets,
Productivité, Chiffre d'affaire, Satisfaction client, Taux de Recouvrement, Taux de Rentabilité, ...Les dimensions à surveiller : Unités de production, Postes de travail, Produits, Clients, Commer-
ciaux, Zones géographiques, …
Une fois le décideur alerté, La Business Intelligence lui permet d'analyser, de comprendre et deréagir au bon moment contre tous risques de contre-performance.
La technologie offre également au décideur des outils de Reporting de dernière génération : Tableauxde bord dynamiques, Cubes OLAP (Online Analytical Processing) ...
Après une année de coopération réussieentre LG Electronics et Afrivision qui acommencé dans le domaine de laclimatisation, la confiance entre les deuxpartenaires s'est renforcée.
Séduite par la ténacité et le professionnalisme du partenairetunisien, LG Electronics donne une nouvelle opportunité pour laconsolidation de la coopération avec AFRIVISION en lui offrantl'introduction des produits blancs à savoir (les réfrigérateurs, lesmachines à laver, les micro-ondes et les aspirateurs) dans lemarché tunisien. Il est indéniable, que cette occasion représenteune étape importante pour Afrivision et LG Electronics.
Afrivision, créée en janvier 1991, fait partie du groupe M'zabi, undes plus importants groupes tunisiens, et emploie actuellement 120personnes. Il représente l'un des leaders du marché de ladistribution des produits Electroniques et High tech.
De son côté, LG Electronics Inc., qui a été créé en 1958, jouitd'une force importante dans le domaine de l'électronique,l'information et les produits de communication.http://www.afrivision.com.tn - http://tn.lge.com/general/contact.jsp
La Société tunisienne de sidé-rurgie «El Fouledh» s’est dotéed’un deuxième four électrique
mis en service, le 18 juillet2009 à Menzel Bourguiba, enprésence de M. Afif Chelbi, mi-
nistre de l’Industrie, de l’Energie et des PME.
De technologie suisse, le four a été acquis pour unmontant de 20 MDT. Il est conçu conformément à dessystèmes informatiques modernes garantissant sécuri-
té, économie d'énergie de -30 % et réduction de ladurée de la coulée de 100 à 75 minutes.
Le four revêt une dimension économique particulièredans la mesure où il aura à recycler la ferraille du pays,à la transformer en billettes d'acier. Notons qu’ El Fouledh est une société créée en 1962.Elle emploie actuellement 1000 personnes, et disposede laboratoires pour contrôler la qualité, produit 200tonnes de billettes d'acier, 250 mille tonnes de fer des-
tinées à la construction, 15 mille tonnes de tréfilé et 10mille tonnes de structures métalliques.
http://www.elfouladh.com.tn
Lampes à économie d'énergie
Pékin se prépare à subventionner ladistribution de 10 millions de lampes à
basse consommation du 22 juin 2009jusqu'à la fin septembre. Cette mesure est la dernière en datelancée par le gouvernement municipal pour
promouvoir un éclairage vert. Elle permettrait, d'après lacommission municipale pour le développement et la réforme,d'économiser 240 millions de yuans (27 millions d'euros)d'électricité.
Ces 10 millions de lampes seront destinées à des
installations publiques, qu'elles soient scientifiques, culturelles,éducatives, sportives ou de santé, mais également aux foyersde 5 districts de la capitale. Moyennant un certificat valide, lesrésidents de Chaoyang, Haidian, Fengtai, Tongzhou et
Shunyi pourront obtenir une lampe à économie d'énergie pourun yuan, soit le dixième de son prix. Le reste du coût estcouvert par les subventions publiques. Chaque foyer est
limité à 5 lampes. Le gouvernement, qui a lancé ce projetd'éclairage vert en 2004, souhaite remplacer les tubesfluorescents par ces lampes. Plus de 3 millions de lampes àéconomie d'énergie ont été installées dans des équipements
publics gouvernementaux, des hôtels, des centrescommerciaux, des écoles, des hôpitaux, le métro. 3,7millions ont été distribuées aux particuliers, d'après les
chiffres de la commission.http://www.china.org.cn/environment/news/2009-06/20/content_17984333.htm
Mise en service d'un 2ème fourélectrique à El-Fouledh
Les jours du Gaz R22 sont comptés.
Le fluide réfrigérant R22 utilisé dans de nombreu-ses installation de climatisation est désormais
"Persona non grata" puisque non conforme avec leProtocole de Montréal qui vise à protéger la cou-
che d'ozone. Ce protocole demande à ce que lesEtats cessent de produire et d'utiliser des substances qui appau-
vrissent la couche d'ozone.Dès lors, l'utilisation du Gaz réfrigérant R22 est interdit enSuisse pour toutes les nouvelles installations de climatisation
depuis le 1er janvier 2002. Les appareils et installations existantespeuvent être remplis jusqu'au 31 décembre 2009. Ensuite la nou-
velle réglementation entre en vigueur et les anciennes installa-tions devront utiliser des HCFC recyclés jusqu'au 31 décembre
2014. Ensuite, il sera temps de passer à d'autres solutions. Cecalendrier doit permettre à tous les utilisateurs de climatisationutilisant le fluide réfrigérant de rénover ou de remplacer leurs
installations au plus vite sous peine de ne plus être en conformitéavec la loi.http://climatisation.bleublog.lematin.ch/tag/fluide+frigorig%C3%A8ne
Donnant suite à l’article, paru le 14 Juillet 2009 survotre site web « webmanagercenter.com » intitulé
« Tunisie - Soudeurs des Mégaprojets : Combiende divisions ?! » dont voici un extrait:
« Après être passés par le crible de cette formation de hautniveau (dont une composante pour ingénieurs), les voilà doncdiplômés. Et c’est là que l’on est très surpris. Car tout ce bruitn’a mené qu’à 34 diplômés ! Trente-quatre dont on se deman-de où ils vont donner de la tête : Servir d’échantillon ? Dedémonstration ? Devenir des formateurs ? Promenés de projeten projet ? Exportés en attendant la prochaine formation plusconsistante ? ».
Nous nous permettons de vous communiquer ci-après
quelques éclaircissements.
En effet, cette session de formation et de qualification
couronnée par 38 diplômés dont 34 diplômes décro-
chés lors de la session principale d’examen qui s’est
déroulée la semaine du 20 avril 2009, 2 lors de
l’examen de rattrapage organisé la semaine du 29
juin 2009 et 2 autres diplômes au profit de deux can-
didats qui ont suivi leurs études durant 1 année à
l’ESSA en France, est considérée comme une action
pionnière et une première en Tunisie de par l’impor-
tance accordée à la qualification des ressources hu-
maines en tant que gisement de créativité et de per-
formance pour l’entreprise et pour notre économie
nationale et de par le besoin pressant en compétencestechniques hautement qualifiées dans le domaine des
constructions soudées, notamment ceux implorés par
les mégaprojets qui seront abrité par notre pays.
Par ailleurs, et comme cette formation a été décen-
tralisée et assurée par des partenaires Français et Tu-
nisiens . En prenant l’exemple de la France, il est à
signaler qu’en 2008, 3 centres français ont permis
de former 62 ingénieurs (IWE), 5 centres de for-
mation ont permis de former 74 technologues
(IWT) et 4 centres ont permis de former 41 spécia-
listes (IWS). Soit au total 177 diplômés par la par-
ticipation active de 12 centres ou encore 15 diplô-
més par centre/Service. Si nous nous permettons
de comparer le résultat obtenu suite à cette action
pilote effectuée en Tunisie, il est à préciser, que ce
nombre de 36 diplômés est considéré comme excep-tionnel surtout que c’est une 1ère action.
Sans doute d’autres actions seront pro-
grammées incessamment pour mettre
à la disposition des entreprises indus-
trielles des cadres et techniciens
hautement spécialisés en soudage et en conformité aux
standards internationaux .
Concernant la série de normes ISO 3834 et ISO14731 et le nouveau métier de coordinateur en
soudage, nous vous signalons que ces normes rempla-
cent l’EN 729 qui fait référence à la norme EN 719
définissant le métier de coordinateur en soudage
dont ci-après la définition, à savoir :
L’ISO 9001 considèrent le soudage comme un
« procédé spécial ». Ceci signifie que même si
100% d’Examens Non Destructifs (END) duproduit soudé est possible, la qualité ne sera tou-
jours pas garantie.
Lors de la mise en place d’un système qualité dans
une entreprise de soudage, il est recommandé de
remplacer la série EN 729 par l’EN ISO 3834.
Parallèlement à cette nouvelle version, la nouvelle
version (EN ISO 14731) est mieux adaptée à la
terminologie utilisée dans la nouvelle série EN ISO3834 que l’EN 719 pour décrire les tâches et les
responsabilités du coordinateur en soudage.
Aussi, il est important de signaler que cette action pilote
a concerné un groupe de cadres et de techniciens
d’entreprises diverses (construction métallique, bu-
reaux d’études, organismes de contrôle, pétro-
liers,…) en formation par alternance et elle a été cou-
ronnée par l’obtention de diplômes internationaux
pour les trois spécialités et c’est avec l’appui de la
Coopération, du programme de développement
avec la France, que ce projet s’est concrétisé.
Concernant les besoins en matière de soudeurs, il
est à signaler que d’autres actions pour les soudeurs
internationaux sont prévues et démarreront sous peu
en coopération avec d’autres opérateurs internationauxnotamment italiens, allemands, etc...
Selon les dernières données publiées par l’INS, les exportations du secteur des IME durant
les six premiers mois de l’année 2009 ont enregistré une baisse de 15.4 % réalisant 2819.4 MD
contre une valeur de 3332.2 MD durant la même période de l’année 2008 durant laquelle on a
enregistré une évolution de 24,3 % par rapport à 2007.
Cette tendance à la baisse affecte en grande partie le régime général des exportations qui a atteint
-32.7% contre -13.6 % pour le régime offshore.
Contact: Med A. Balti - poste 1467
Source: INS
Source: INS
Comparaison des 6 premiers mois
de 2005 à 2009
Les importations du secteur ont enregistré une baisse de 6.8% évaluée à 397.2 millions de
dinars en enregistrant 5437.7 MD contre 5834.9 MD durant la même période de l’année 2008.
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CETIME NEWS N° 32
Indice des prix de ventes industrielsBase 2000 Année 2009
DONNEES DU SECTEUR
Prix unitaire
en DT
IND. MECANIQUES ELECTRIQUES Janvier Février Mars Avril Mai JuinProduits de la sidérurgie 205,2 194,4 194,4 181,7 181,7 181,7Rond à béton (barre de 10) 263,3 235,0 235,0 235,0 235,0 235,0Fer forgée pour le bâtiment (carré 12) 216,1 216,1 216,1 158,4 158,4 158,4Fils émaillé 143,4 143,4 143,4 143,4 143,4 143,4
Tubes et tuyaux 132,5 132,5 117,6 117,6 117,6 117,6Tubes et tuyaux en acier noir 132,5 132,5 117,6 117,6 117,6 117,6
Produits en acier 297,2 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9Tréfiles en acier 297,2 222,9 222,9 222,9 222,9 222,9