Jan 03, 2016
Faits et méfaits du tabagisme
Statistiques mondiales (2011)
La nicotine est la substance agissant sur le cerveau la plus consommée dans le monde après la caféine
Un milliard de fumeurs dans le monde dont 80% dans les pays en voie de développement Le tabac tue la moitié de ceux qui en consomment.
100 millions de morts au 20e siècle, on prévoit un milliard de morts au 21e siècle
Actuellement près de 6 millions de morts par an dont 600 000 non-fumeurs
Si l’on n’agit pas rapidement :
D’ici à 2030, le nombre de morts dépassera 8 millions par an
D’ici à 2030, plus de 80 % des décès liés au tabagisme auront lieu dans les pays en voie développement
Source : OMS, 2011
Statistiques canadiennes (2010)
20,8 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus (6 millions) sont des fumeurs
24,2 % des hommes et 17,4 % des femmes sont fumeurs
Le taux de prévalence de tabagisme actuel chez :
Les jeunes âgés de 15 à 19 ans est de 12 % (environ 268 000 adolescents). Les jeunes adultes de 20 à 24 ans était de 22 % (environ 508 000 jeunes adultes)
Dix-sept pour cent (17 %) de la population canadienne de 25 ans et plus, soit environ 3,9 millions de Canadiens, étaient des fumeurs actifs en 2010
Le pourcentage de fumeurs quotidiens au Canada est de 13 % et ils fument en moyenne 15,1 cigarettes/jour
Le pourcentage de fumeurs varie entre 17,1 % en Colombie-Britannique et 41,7% dans les Territoires du Nord–Ouest et 54,4% au Nunavut.
Source : Santé Canada, 2011
Statistiques québécoises (2010)
Statistiques au Québec selon l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de Santé Canada.:
23,3 % ( 1,5 million) de fumeurs comparativement à 26 % ( 1,7 million) en 2003 10,8 % des jeunes de moins de 17 ans sont exposés régulièrement à la fumée secondaire du tabac à la maison (6,2% au Canada)
Statistiques au Québec selon l’Enquête de surveillance sur l’usage du tabac au Canada :
15 % de fumeurs âgés de 15 à 19 ans 23,6 % de fumeurs âgés de 20 à 24 ans 22,4 % de fumeurs âgés de 25 à 44 ans 14,5 % de fumeurs âgés de plus de 45 ans
Source : Santé Canada, 2011
Contenu de la cigarette
Environ 4 800 composés ont été isolés de la fumée de cigarette Plus de 60 d’entre eux sont cancérigènes
Parmi eux, 3 sont particulièrement dangereux pour la santé :
— Le goudron : contient la majorité des substances cancérigènes — Le monoxyde de carbone : diminue le transport de l’oxygène dans le sang — La nicotine : responsable des troubles cardiaques et de la dépendance
L’ammoniac (produit par la combustion ou ajouté au moment de la préparation du tabac) augmente l’absorption de la nicotine dans les poumons
Un non-fumeur présent pendant une heure dans une pièce fermée avec plusieurs fumeurs « grille » l’équivalent de 2 à 4 cigarettes
Plus de 100 000 composés n’ont pas encore été identifiés
Sources : Soumaille et Etter, 2003; Calafat et al., 2004; Counts et al., 2005; Hymovitz, 2005; Schmitz et Delaune, 2005; Ben Amar et Légaré, 2006; IARC, 2007.
Autres produits du tabac
Autres formes d’utilisation du tabac
Tabac sans fumée(tabac à mâcher, à priser)
Tabac roulé(cigares, cigarillos, bidis)
Pipes et pipes à eau
Mortalité liée au tabagisme en 2002
Le tabac est la principale cause de mortalité évitable en Amérique du Nord, il est responsable de 85% des cancers du poumon et de 30% de tous les décès attribuables au cancer. Les fumeurs sont 20 fois plus susceptibles de développer un cancer du poumon que les non-fumeurs.
Principales causes de mortalité reliées au tabagisme au Canada : Cancers (46,8 %), maladies cardiaques (27,6 %), maladies respiratoires (22,3 %)
Au Canada, le nombre de décès dus au tabagisme représente 16,6 % de tous les décès alors que pour le Québec cela représente 19% de tous les décès Au Canada, les frais de santé liés au tabagisme dépassent les 18 milliards de dollars, dépenses en grande partie assumées par les pouvoirs publics
Source : Rehm et al., 2006
Décès dus au tabagisme Décès dus à la fumée secondaire
Total Hommes Femmes Bébés moins d’un an
Total Hommes Femmes
Canada 37 209 23 766 13 443 91 831 507 324
Québec 10 414 6 783 3 632 209 126 83
Maladies causées par le tabagisme
Origine de la ligneOrigine de la ligneEffets sur l’espérance de vie
Le tabagisme est la principale cause de décès prématurés : il tue près de 50 % des individus qui fument durant la majeure partie de leur vie
En moyenne, ceux qui ne cessent jamais de fumer voient leur espérance de vie diminuer de 10 ans par rapport aux non-fumeurs
Plus l’arrêt du tabagisme est précoce, plus l’espérance de vie augmente
Sources : Doll et al., 2004; Levitz et al., 2004; Ben Amar et Légaré, 2006.
Âge de cessation du tabagisme
30 ans
40 ans
50 ans
60 ans
Augmentation moyenne de l’espérance de vie
10 ans
9 ans
6 ans
3 ans
En moins de huit heures, le niveau de monoxyde de carbone dans le corps diminue et la concentration sanguine d’oxygène augmente.
Après deux jours seulement, les sens de l’odorat et du goût commencent à revenir à la normale.
De deux semaines à trois mois, la capacité pulmonaire s’améliore et la respiration est plus facile.
D’un mois à neuf mois, on note une amélioration des symptômes tels que la toux, la congestion des sinus, la fatigue et l’essoufflement.
Après la première année, le risque de crise cardiaque liée au tabagisme est réduit de moitié.
Dans les 10 ans qui suivent l’abandon de la cigarette, l’ex-fumeur voit son risque global de mourir d’un cancer du poumon diminuer de moitié.
Le renoncement au tabagisme permet aussi de réduire le risque personnel de cancer de la cavité buccale, de la gorge, de l’œsophage, de la vessie, du rein et du pancréas.
Source : Santé Canada, janvier 2009
Bénéfices de l’arrêt tabagique pour la santé
Origine de la ligneOrigine de la ligneTabagisme : attention, danger !
Le fumeur, ses comportements
et son environnement
Origine de la ligneOrigine de la ligne
4 axes de la dépendance
Dépendance physique
Dépendance sociologique
Rites, habitudes et associations
Dépendance psychologique
Dépendances : 4 axes de la dépendance
Indicateurs :
Fumer la première cigarette dans les 30 minutes suivant le réveil et/ou Fumer à jeun sans avoir pris un déjeuner complet (absence ou insuffisance) Sauter des repas (1 repas/jour) Dépendance à d’autres substances (café, liqueur, alcool, drogues) Fumer la nuit et/ou quand on est malade Avoir de la difficulté à passer 3 heures sans fumer Fumer pour soulager un état de manque
Dépendance physique
Indicateurs :
Fumer procure de la détente et un sentiment de sécurité Fumer procure du plaisir et du bonheur Se sentir angoissé à l’idée de cesser de fumer Fumer pour répondre à des besoins émotionnels (réconfort, colère, frustration,
déception, joie, tristesse) Fumer par ennui (meilleure amie) Fumer ou recommencer à fumer pour gérer des situations de stress
Dépendance psychologique
Indicateurs :
Fumer en compagnie d’amis fumeurs (fumeur social) Débuter ou recommencer à fumer dans un «party» ou autre endroit Trouver difficile de ne pas fumer aux pauses en compagnie d’amis fumeurs Réagir aux règles établies
Dépendance sociologique
Indicateurs :
Fumer: Après les repas En lisant le journal En parlant au téléphone En voiture Durant les pauses À des endroits précis Geste et réflexe de porter la cigarette à la bouche
Rites, habitudes et associations
Dépendance à la nicotine
70 % des fumeurs souhaitent arrêter de fumer
Au Canada, 50 % des fumeurs affirment avoir fait au moins une tentative pour arrêter de fumer au cours des 12 derniers mois et 18,2 % affirment avoir fait 4 tentatives ou plus pour arrêter de fumer.
La dépendance au tabac est très difficile à surmonter car la nicotine interfère avec le système de récompense au cerveau et engendre une libération supplémentaire de dopamine. Ce surplus a un effet direct sur l’humeur et sur la sensation de bien-être éphémère que le fumeur ressent à chaque cigarette. Comparaison des risques de dépendance aux divers psychotropes :
— Tabac 31,9 % — Héroïne 23,1 % — Cocaïne 16,7 % — Alcool 15,4 % — Stimulants 11,2 % — Anxiolytiques 9,2 % — Cannabis 9,1 % — Analgésiques 7,5 % — Hallucinogènes 4,9 % — Solvants 3,7 %
Sources : Anthony et al., 1994; Cahall, 2004; Schmitz et Delaune, 2005; Ben Amar et Légaré, 2006.
Santé Canada, août 2009
Les symptômes de sevrage
Étourdissements : 1 à 2 jours
Fatigue : 2 à 4 semaines
Insomnie : jusqu’à 3 semaines
Toux : 1 à 3 semaines
Constipation : 1 à 4 semaines
Faim : quelques semaines à 6 mois
Goût pour des aliments sucrés : quelques semaines
Envie obsessionnelle de fumer : quelques semaines à 6 mois
Irritabilité : quelques semaines à 6 mois
Maux de tête : 1 à 3 semaines
Transpiration abondante : quelques semaines
Source : Mon journal de bord, Programme Vivre Mieux Sans Fumer - Révision DSP Montréal, équipe du tabagisme.
Aides pharmacologiquesAides pharmacologiques
Aides pharmacologiques
Substituts nicotiniquesPharmacologie sans nicotine
Timbres transdermiques
Gommes à nicotine
Pastilles à nicotine
Inhalateur de nicotine
BUPROPION (ZYBAN®)
VARÉNICLINE (CHAMPIX®)
Counseling individuel
Rôle crucial joué par les professionnels de la santé
→ Le succès dépend de la durée de l’intervention, du nombre de rencontres et de la qualité de la discussion
→ Une intervention de 10 -12 minutes double les taux de succès comparativement à l’absence d’intervention
Counseling téléphonique
Service téléphonique de soutien et d’information en arrêt tabagique
→ Les personnes ayant du soutien téléphoniques et qui acceptent par la suite un suivi téléphonique augmentent de 50 % leurs chances de cesser de fumer.
→ Plus le nombre d’appels de suivi initiés par l’intervenant augmente (3 et plus) plus l’efficacité de l’intervention augmente.
Sources : Fiore et al.,2000; Tremblay et Gervais, 2001; Lancaster et Stead,2005; Stead et Lancaster,2005; Ben Amar et Légaré,2006; Corelli et Hudmon,2006; Tremblay et Ben Amar,2007..
Traitements non pharmacologiques du tabagisme
Thérapies de groupes
Rencontres régulières d’une heure ou plus pendant plusieurs semaines
→ Aussi efficace que le Counseling individuel de même intensité
Programmes autodidactes
Livres, brochures, disques compacts, des programmes informatiques, des sites internet, etc.
→ Légèrement plus efficaces que l’absence d’intervention
Méthodes alternatives
Acupuncture, hypnose, laser, homéopathie
→ Effets bénéfiques minimes et ne démontrent pas leur efficacité lors d’études scientifiques
Sources : Fiore et al.,2000; Tremblay et Gervais, 2001; Lancaster et Stead,2005; Stead et Lancaster,2005; Ben Amar et Légaré,2006; Corelli et Hudmon,2006; Tremblay et Ben Amar,2007..
Traitements non pharmacologiques du tabagisme
Origine de la ligneOrigine de la ligneFumée secondaire
La fumée secondaire est nocive : Elle contient du monoxyde de carbone, de l’ammoniac et de l’arsenic et plusieurs autres agents cancérigènes connus. Une cigarette allumée produit de la fumée pendant environ 12 minutes.
La fumée affecte particulièrement les enfants : Les enfants exposés régulièrement à la fumée
secondaire sont davantage prédisposés à éprouver des problèmes respiratoires et sont susceptibles de devenir fumeurs à leur tour.
La fumée secondaire rend malade : problèmes cardiaques, respiratoires, cancer du poumon
Se protéger, ainsi que son entourage, de la fumée secondaire : rendre sa voiture sans fumée, demander poliment aux membres de sa famille et aux amis de fumer à l’extérieur, débarrasser la maison de tous les cendriers, songer aux moyens à prendre pour que la maison devienne un endroit sans fumée, en parler à ses proches.
Pour les fumeurs, demander des informations sur l’arrêt tabagique à la ligne j’Arrête, afin de se
préparer progressivement à cesser de fumer avec l’aide d’intervenants formés.
Source : Changez d’air, Société canadienne du cancer
Des faits sur la fumée secondaire
Maladies causées par le tabagisme passif
La fumée tertiaire: fumée qui s’incruste dans les tapis, les vêtements et autres objets et elle contient les mêmes substances toxiques que la fumée secondaire dont le plomb et l’arsenic.
La fumée tertiaire se retrouve aussi dans la poussière de maison que les bébés peuvent avaler lorsqu’ils mettent leurs doigts dans leur bouche. D’ailleurs, les bébés ingèrent une plus grande quantité de substances contenues dans la fumée tertiaire, puisqu’ils ont une respiration plus rapide et passent plus de temps sur le plancher. De fait, un bébé peut absorber jusqu’à 20 fois plus de fumée tertiaire qu’un adulte.
1. Matt GE, Quintana PJ, Hovell MF, Bernert JT, Song S, Novianti N, Juarez T, Floro J, Gehrman C, Garcia M, Larson S. Households contaminated by environmental tobacco smoke: sources of infant exposures. Tob Control. 2004
Mar;13(1):29-37. Voir aussi Winickoff JP et al. (Beliefs about the health effects of "thirdhand" smoke and home smoking bans. Pediatrics, 2009
La fumée tertiaire
Comment intervenir auprès des fumeurs ?
1. Le tabagisme est une maladie chronique pour laquelle il existe des traitements efficaces.
2. Il est essentiel que les cliniciens identifient, évaluent et traitent chaque utilisateur de tabac.
3. Les cliniciens devraient offrir le traitement bref.
4. Les counselings individuels, de groupes et téléphoniques sont efficaces, et leur efficacité augmente selon l’intensité.
5. Employer à la fois le counseling et l’aide pharmacologique.
Fiore MC, Jaén CR, Baker TB, et al. Treating Tobacco Use and Dependence: 2008 Update. Clinical Practice Guideline. Rockville, MD: U.S. Departmentof Health and Human Services. Public Health Service. May 2008.
Les 10 recommandations des lignes directrices américaines
6. Encourager tous les patients qui tentent d'arrêter de fumer à recourir à une aide pharmacologique sauf en cas de contre-indications ou si on ne possède pas assez de preuves d’efficacité (femmes enceintes, tabac sans fumée, fumeurs légers et adolescents) tout en considérant l’emploi simultané de deux aides pharmacologiques
7. L’emploi concomitant du counseling et des aides pharmacologiques est plus efficace que chacun seul.
8. Les systèmes de santé devraient s’assurer de la disponibilité des lignes téléphoniques d’arrêt et en faire la promotion.
9. Utiliser l’approche motivationnelle pour le fumeur de tabac qui n’est pas prêt à arrêter.
10. S’assurer que le counseling et les aides pharmacologiques efficaces soient couvertes par tous les régimes d’assurance.
Fiore MC, Jaén CR, Baker TB, et al. Treating Tobacco Use and Dependence: 2008 Update. Clinical Practice Guideline. Rockville, MD: U.S. Departmentof Health and Human Services. Public Health Service. May 2008.
Les 10 recommandations des lignes directrices américaines
La ligne j’Arrête a été inaugurée officiellement le 16 janvier 2002
Sa gestion a été confiée depuis plus de 9 ans à la Société canadienne du cancer en collaboration avec le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS)
Elle est financée par le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et fait partie du PQAT (Plan québécois d’abandon du tabagisme)
Origine de la ligneOrigine de la ligne
Centres d’abandon du tabagisme
(CAT)
Ligne j’Arrête
www.jarrete.qc.ca
Professionnels de la santé
Plan québécois d’abandon du tabagisme (PQAT)
Certains travaillent aussi dans des Centres d’abandon du tabagisme :
Animatrice de groupe de cessation Animatrice de groupe de maintien
Diplômés en sciences
humaines ou en sciences
de la santé :
Travail social Sociologie Psychoéducation Inhalothérapie Sciences sociales Biologie
Expérience en relation
d’aide et en service à la
clientèle
Profil des conseillers à l’arrêt tabagique
Formation à l’aide
téléphonique :
Durée de 6 semaines Soutien et information au téléphone
Formation à l’aide en ligne
sur le Web :
Durée de 1 semaine Soutien et information par courriel et
clavardage
Formation des conseillers à l’arrêt tabagique
Formations ponctuelles :
Semaine québécoise pour un
avenir sans tabac Défi j’arrête, j’y gagne Famille sans fumée
Formation continue :
Conférences Ateliers Monitoring d’appels
Un service gratuit, bilingue et confidentiel offert à la population québécoise
Offre de soutien et d’information à toute personne désireuse de cesser de fumer ou d’aider quelqu’un à cesser de fumer par téléphone, courriel et clavardage.
Réponses à une foule de sujets: méfaits du tabac, symptômes de sevrage, lois et règlements, aides pharmacologiques et fumée secondaire.
Diffusion et présentation des autres services j’Arrête
Approche personnalisée et sans jugement
Utilisation d’un logiciel conçu par le centre de recherche de l’Université de Waterloo pour la Société canadienne du cancer à partir de recherches et de données scientifiques
Heures d’ouverture : 8h à 21h du lundi au jeudi 8h à 20h le vendredi
.
Caractéristiques de la ligne
Offre la documentation de la Société canadienne disponible dans les deux langues aux appelants à travers toute la province :
Pour les personnes qui veulent cesser de fumer Pour les personnes qui ne veulent pas cesser de fumer Aider une personne à cesser de fumer Changez d’air Plusieurs fiches d’information en couleurs dont le test de Horn, le test de Fagerstrom et le journal du fumeur
La ligne j’Arrête rend visite aux établissements scolaires et de santé ainsi qu’aux entreprises pour y tenir des stands d’information et de sensibilisation à l’arrêt tabagique. Depuis mars 2007, plus de 1500 personnes ont visité nos stands. On y propose :
Brochures Interventions brèves Outils interactifs Orientation vers les services de la ligne j’Arrête, CAT et site j’Arrête
.
Caractéristiques de la ligneCaractéristiques de la ligne
Appels de soutien :
Appels réactifs Appels réitérants Appels proactifs
Type d’appelsType d’appels
Appels d’information :
Clientèle:
Population généraleOrganismes ou autres
Appels de suivi initiés par l’intervenant
Déterminés selon la disponibilité de l’appelant et ses besoins
Proposés aux clients qui sont en arrêt ou qui désirent arrêter de fumer d’ici les 30 prochains jours donc qui sont en préparation
Offerts au besoin aux appelants en réflexion
Les personnes ayant du soutien téléphonique et qui acceptent par la suite un suivi téléphonique augmentent de 50 % leurs chances de cesser de fumer.
Plus le nombre d’appels de suivi initiés par l’intervenant augmente (3 et plus) plus l’efficacité de l’intervention augmente.
Suivi proactifSuivi proactif
Appels proactifsAppels proactifs
Début de la préparation
1 semaine après le 1er appel 4 semaines après le 1er appel
Fin de la préparation
1 semaine avant le jour d’arrêt Jour d'arrêt
Action
2 jours après le jour d'arrêt 5 jours après le jour d'arrêt
2 semaines après le jour d'arrêt 4 semaines après le jour d'arrêt
Défi j’arrête j’y gagne : Les agents de soutien et d’information en arrêt tabagique répondent à toutes les questions sur le Défi au téléphone ou par courriel. Ils offrent également du soutien par téléphone et par courriel. Ils ont aussi fait un suivi auprès de plus de 6000 participants du défi.
Semaine québécoise pour un avenir sans tabac :Les agents de soutien et d’information en arrêt tabagique répondent à toutes les questions en lien avec le thème et l’événement
Services correctionnels du Canada et du Québec : le personnel de la ligne a reçu une formation adaptée à la réalité carcérale suite à des attentes de service établies avec les services correctionnels du Canada en janvier 2006 et avec le Ministère de la Sécurité publique en février 2008.
Événements et partenariatsÉvénements et partenariats
Direction de Santé publique de Montréal : Partenariat depuis novembre 2007. Les agents font un suivi auprès des fumeurs référés par la ligne aux centres d’abandon du tabagisme de Montréal, des fumeurs en provenance des cliniques externes de Montréal, des fumeurs hospitalisés dans la région de Montréal et des fumeurs qui ont utilisé une thérapie de remplacement à la nicotine par le biais d’une ordonnance collective offerte par les agents de la ligne aux fumeurs montréalais ou par les pharmaciens.
Le CHUM (Notre-Dame, St-Luc et Hôtel-Dieu) : Partenariat depuis avril 2009 pour faire un suivi auprès des patients hospitalisés en cardiologie, pneumologie et en médecine digestive.
La Cité de la santé de Laval : Partenariat depuis octobre 2009 Suivi auprès des patients de différents départements de santé des fumeurs qui ont utilisé une thérapie de remplacement à la nicotine par le biais d’une ordonnance collective offerte par les agents de la ligne aux fumeurs lavalois ou par les pharmaciens.
Événements et partenariatsÉvénements et partenariats
Plus de 95 000 personnes ont contacté la ligne depuis sa création
Près de 62% des appelants sont des femmes contre 36% d’hommes
43% des appelants sont âgés entre 40 et 59 ans
Plus de 82% appellent pour obtenir du soutien dans leur démarche de cessation tabagique
Plus de 18 300 demandes traitées pour l’année 2010 et plus de 165 000 demandes depuis sa création
Clientèle de la ligneClientèle de la ligne
Origine de la ligneOrigine de la lignePrincipes de l’intervention
Stades de changementStades de changement
Stades de changementStades de changement
• Caractéristiques :
Non-reconnaissance du problème N’a pas l’intention de cesser de fumer d’ici les 6 prochains mois
Comportement type:
Je n’ai pas de problème de santé, mon grand-père a fumé toute sa vie
donc je ne verrais pas pourquoi je devrais arrêter
Pré-réflexion
• Caractéristiques :
Considère le tabagisme comme un problème Considère à la fois les avantages et les inconvénients du tabagisme:
ambivalence : oui… mais. Désir cesser de fumer d’ici les 6 prochains mois
Comportement type:
J’aimerais cesser de fumer pour améliorer ma santé mais j’ai peur d’avoir des symptômes de sevrage
Réflexion
AmbivalenceAmbivalence
• Caractéristiques :
Désir de changer — personne motivée Se prépare au changement — Plan d’action À l’intention de cesser dans les 30 prochains jours
Comportement type:
J’aimerais cesser de fumer dans 10 jours car je ne supporte plus d’être constamment essoufflé, j’aimerais avoir des trucs pour me préparer
Préparation
• Caractéristiques :
Expérimente le changement Met en place des moyens concrets pour modifier ses habitudes Recherche du soutien A cessé de fumer
Comportement type:
J’ai cessé de fumer depuis 3 jours et je trouve cela difficile, j’ai plusieurs symptômes de sevrage
Action
• Caractéristiques :
Modification du comportement depuis plus de 6 mois Résiste aux tentations avec succès
Comportement type:
J’ai cessé de fumer depuis 8 mois, je me sens mieux que jamais, je me
suis remis à faire du sport!
Maintien
• Caractéristiques :
Fumer quelques cigarettes en l’espace d’une semaine ou moins
Comportement type:
J’ai fumé quelques cigarettes ce lundi, j’ai eu une mauvaise nouvelle, je ne
savais plus quoi faire, j’ai donc demander une cigarette à mon conjoint..
La défaillance
• Caractéristiques :
Recommencer à fumer pendant une période de plus d’une semaine de façon régulière
Retour au comportement de fumer
Comportement type:
Je ne me reconnais plus, j’ai l’impression de ne plus être la même personne, j’ai recommencé à fumer pour ne pas sentir ce vide.
La rechute
Stades de changement chez les Canadiens âgés de 15 ans et plus qui ont déjà fumé
(fumeurs actuels et anciens fumeurs)
Pré-contemplation Contemplation Préparation Action Maintien
16,6 % 15,8 % 6,4 % 1,5 % 59,7 %
Santé Canada, septembre 2011
Définition :
Miller et Rollnick (2000) définissent l’entrevue motivationnelle comme étant :
« Un style de communication, directif et centré sur le client, qui vise l’augmentation de la motivation au changement, par l’exploration et la résolution de l’ambivalence ».
Objectifs :
Faire ressortir un portrait global de la situation, tout en faisant progresser l’appelant vers une décision de changement afin de résoudre une situation difficile
Consolider la décision de changement et entamer les actions pour y donner suite
Entretien motivationnel
Principes directeurs :
1. La motivation au changement doit émaner du client et non être imposée de l’extérieur
2. Il revient à la personne aidée, et non à l’aidant, de nommer et de résoudre son ambivalence
3. La persuasion directe n’est pas une méthode efficace pour faire émerger le discours changement
4. Le style de l’EM est généralement doux et invite à l’exploration
5. La motivation au changement n’est pas un trait de caractère de l’appelant, mais un état qui vacille selon la qualité d’une interaction personnelle
6. La relation agent-appelant est plus un partenariat qu’une relation expert/client
7. L’intervenant souligne les efforts consentis par l’appelant et reconnait ses valeurs profondes
Entretien motivationnel
Principes directeurs :
1. Empathie : capacité à percevoir et à comprendre les sentiments d'une autre personne.
2. Reflet : Permet de valider l’information. Il s’agit d’une affirmation et non d’une question en utilisant : la répétition, la reformulation, la paraphrase et le reflet de sentiment.
3. Écoute active : est centrée sur la personne et non sur le problème. L'accent est mis sur le vécu et le senti grâce à la reformulation, le résumé et les questions ouvertes.
Approche et techniques en relation d’aide
Comment nous aider dans notre mission ?
Comment nous aider dans notre mission ?
Référer les personnes qui veulent de l’aide pour cesser de fumer à la ligne j’Arrête au
1 866 527 7383 pour de l’information et du soutien.
Éviter certains comportements face aux fumeurs : ne pas les juger, ne pas les harceler, ne
pas les dénigrer ni les culpabiliser.
Les laisser venir à vous et en parler avec vous et ainsi vous pourriez les féliciter pour leur
désir de cesser de fumer et nous les référer s’ils en expriment le besoin.
Si vous avez des questions concernant l’approche à adopter avec votre entourage
fumeur, vous pouvez aussi appeler la ligne j’Arrête au 1 866 527 7383 pour avoir des
conseils et de l’information.
Formulaire de référence