Page 1
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
CENTRE POLYVALENT DE BANGUI
PROSPECTION MAGNÉTIQUEDANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
par o. FAMBITAKOYE et P. LOUIS
rr juillet 1963Publication n° GEO/631
République Centrafrieaine
Convention N° 6500 - 180
OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
CENTRE POLYVALENT DE BANGUI
PROSPECTION MAGNÉTIQUEDANS LJEST DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
par o. FAMBITAKOYE et P. LOUIS
rr juillet 1963Publication n° GEO/631
République Centrafrieaine
Convention N° 6500 - 180
Page 2
LE MAG~.IETOMETRE
PROTONIQUE
l'EQUIPE AU TRAVAIL
-bouteille détectriceen arrière plan.
-fréquencemètre portéà dos.
-magnétophone servant àl'enregistrement desmesures sur le ventrede l'opérateur.
LE MAG~.IETOMETRE
PROTONIQUE
l'EQUIPE AU TRAVAIL
-bouteille détectriceen arrière plan.
-fréquencemètre portéà dos.
-magnétophone servant àl'enregistrement desmesures sur le ventrede l'opérateur.
Page 3
SOM MAI R E- =._ =_ =_ =_ z:_ =- =_
Avant propos
Introduction
LE MAGNETOMETRE PROTONIQUE
r -Principe de la méthode
II -Technique d'utilisation de l'appareil
III -Corrections apportées aux mesures
PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.M.E.O.
BASSIN DU NZACO
1 -Généralités
rr -Conditions géologiques et minières
III -Etude géophysique
A - Travail sur le terrain
B - Examen des cartes
PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.A.R.E.M.C.A.
IRCIMOU
1 -Généralités
II -Examen des cartes
Conclusion
Liste des plans
Bibliographie
Annexe
Pages
l
2
4
7
9
Il
Il
17
19
22
23
27
28
29
30
Page 4
- 1 -
la section Géophysique du Centre Polyvalent
de l'Of~ice de la Recherche Scienti~ique et Technique
Outre-Mer (D.R.S.T.O.M.) à BANGUI est équipée d'un ma
tériel de prospection magnétique très moderne. Il s'agit
dtun magnétomètre à précession nucléaire acquis grâce à
des crédits du fond d'Aide et de Coopération (f.A.C~).
La possession de cet appar'eil nous a amené à
établir en liaison avec la Direction des Mines et de
la Géologie de la République Centrafricaine un programme
de prospection magnétique appliquée aux recherches de
diamant. C'est de cette étude, financée en partie par
lrO.R.S.T.O.M. (personnel expatrié) et en partie par le
Gouvernement de la République Centrafricaine, sur cré
dits fournis par le r.A.C., qu'il est rendu compte ici.
Page 5
- 2 -
- 1 N T R 0 DUC T ION ~
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-:-=-
Le diamant, principale production minérale de la
République Centrafricaine, est exploité actuellement
uniquement dans des gisements alluvionnaires.
En dehors des travaux qui ont pour but d'étendre
ou de renouveler ces exploitations ~t qui sont effectués
essentiellement par les Sociétés Minières, il a semblé
intéressant d'orienter la recherche vers d'autres types
de gisement: les gisemeMts primaires~
Aucun gisement primaire n'est connu à ce jour en
République Centrafricaine. En 1959, la Société Minière
de l'Est Oubangui (5.M.E.O.) a fait effectuer une pros
pection magnétique au sol sur un de ses permis qui sem
blait favorable pour la recherche de tels gîtes, Des
raisons techniques (dispersion des mesures causée par
les latérites) ont rendu la campagne difficilement in
terprétable~ En 1961; à nouveau dans la même région,
(bassin du NZACO) l'Institut Equatorial de Recherches et
d'Etudes Géologiques et Minières (I.R.G.M~) a réalisé une
prospection géochimique en nickel et en chrome,métaux qui
donnent des anomalies marquées dans les zones où la kimber
lite(roche mère du diamant)est présente. La prospection a
Page 6
LOC AL 1SATION DES TRAVAUXE CHE L LE: '/6 000 000 ENV i R 0 N
CARTE 1
16. 20r--- l , • Z,o 28°, --~- 1
~--~-----t- j .., 1 \ "' --l/ ~ \ ----, 8°
Ft iibut
4·' '" 1/ ul ... 1 ! - -~Nu(J! -- 1 14°
i
1.-------~-~--~--_4
Page 7
- 3 -
abouti à mettre en évidence des anomalies en nickel qui
n'ont pas d'équivalent en chrome. le Géologue de
l'I.R.G.M. proposait une campagne de sondages sur ces
anomalies afin d'en chercher l'origine. Ce programme
n'avait pas été retenu dans l'immédiat. En fait. les
géologues avaient peur que les anomalies géochimiques
soient déealées par rapport à leur cause t ceci par suite
du lessivage. C'est pourquoi, notre proposition de re
prendre en prospection magnétique les zones d'anomalies
fut accueillie très favorablement. Nous avions proposé
cette étude car, le fait de disposer du magnétomètre
protonique devait nous permettre d'échapper aux ennuis
qu'avait rencontré t avec une balance du type classique t
la Compagnie Générale de Géophysique en 1959. Ce que
l'expérience a d'ailleurs confirmé~
D'accord avec la Direction des Mines, une
partie de la campagne prévue fut réalisée sur les permis
d'une autre Société Minière, la SAREMCA.
le travail de terrain a duré trois mois (fin
Janvier - fin Avril 1963) effectués dans le bassin du
NZACO (permis S.M.E.O.) à l'exception de dix jours passés
sur les chantiers de la SAREMCA à IROMOU. La carte ci
contre (carte I) indique ces deux zones de travail, toutes
deux se trouvent dans la région diamantifère de l'Est du
pays.L'6quipe sur le terrain a été dirigée par Monsieur
TOME qui a personnellement effectué les mesures.
Page 8
- 4 -
LE MAGNETOMETRE PROTONIQUE
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
Compte tenu du caractère moderne du matériel
qui explique qu'il soit peu connu des non-spécialistes,
nous allons donner quelques renseignements sur son prin
cipe et son utilisation.
Notre appareil est un "ELSEC PROTON MAGNETO.
fvlETER" fabriqué à OXFORD par la maison "LITTLE MORE".
1.- PRINCIPE DE LA METHODE -
- On se propose avec le magnétomètre à protons de mesurer
l'intensité du champ magnétique terrestre.
- D'après les conceptions modernes de la physique le
noyau d'un atome peut se comparer à une petite charge
électrique positive tournant sur elle-même, comme une
petite toupie, à vitesse uniforme. Ce noyau, qui cons
titue un dipôle magnétique, est donc caractérisé d'abord~
par son moment magnétiquenl .D'autre part, en temps que-7>
gyroscope,il possède aussi un moment cinétique ~ bien-;> -...."
déterminé lui aussi. (f;1... et ~Yl. ont même direction et même
sens. Supposons que le noyau en question soit placé dans
un champ magnétique H de direction différente. On démon
tre facilement que le noyau "précessionne" autour du
champ H avec la vitesse angulaire uV uniforme et que l'on
a :
"" t H ~ "" constante.
Page 9
- 5 -
c'est-à-dire que la fréquence de précession est exacte
ment proportionnelle au champ magn~tique. ~ est le
"rapport gyromagnétique lr du noyau.
- En réalité le phénomène n'est pas si simple car le noyau
n'est pas libre dans le champ extérieur. Il se trouve
cependant que les interactions avec les autres électrons,
noyaux, molécules, sont si faibles que le couplage du
noyau avec l'extérieur est fort petit non seulement dans
les gaz rarefiés, mais même dans les liquides ou les soli
des. A cause de ces interactions le mouvement gyroscopique
se freinera et les dipôles auront une tendance à s'orien
ter parallèlement au champ. On dit alors que la substence
est polarisée.
- le proton est une particule élémentaire identique au
noyau d'un atome d'hydrogène. Comme l'hydrogène est un
constituant important de l'eau et des liquides organiques,
on obtient facilement un grand nombre de protons {environ
10 25 )dans un quart de litre c'est ce qui constituera
l'organe de détection de l·appareil.
- Un magnétomètre à proton est donc construit de la façon
suivante : une bobine est placée autour de la bouteille
qui contient le liquide. On envoie dans la bobine en
question à l'aide d'un commutateur, durant quelques se
condes le courant continu d'un accumulateur (batterie
12 volts} de façon à créer un champ de quelques centaines
d'Oersteds qui polarise les électrons selon une direction
à peu près normale au champ terrestre. Dès que ce courant
est coupé, les protons se retrouvent dans le champ ter
restre et précessionnent dans ce champ. Ils le font "en
masse" et de "concert" et, par conséquent induisent dans
Page 10
- 6 -
la bobine une force électromotrice alternative dont la
fréquence proportionnelle au champ terrestre est de 1375
hertz pour un champ de 33.000 gammas (ordre de grandeur
de la valeur moyenne du champ en République Centrafri
caine).
Les protons se polarisent progressivement sui
vant la direction du champ magnétique terrestre; la force
électromotrice n'est mesurable dans le cas de l'eau par
exemple que durant quelques secondes.C'est pourquoi le
signal induit est amplifié immédiatement et envoyé dans
un fréquence-mètre.
L'appareil est d'un maniement très simple. Le
seule action demandée à l'opérateur est de presser momen
tanément un bouton. Après 4 secondes, la mesure du champ
à l'endroit où est placée la bouteille est lue sur 5 ca
drans qui correspondent respectivement aux dizaines de
milliers, milliers, centaines, dizaines et unités. Le
champ magnétique total est donné par la relation
H = 24051,0 0 t dLecture ers e s
L'EL5EC n'est pas encombrant. L'appareil est
transistorisé et bien protégé. La puissance nécessaire
au fonctionnement est fournie par une batterie fixée au
bas de l'instrument, le tout étant placé dans un sac en
cuir portable à dos d'homme.
Alors que les balances magnétiques nécessitent
avant la mesure une mise en place avec une opération de
nivellement,le magnétomètre à protons ne demande qu'une
orientation approximative Est-Ouest de la bouteille, ce
qui entraîne une beaucoup plus grande rapidité dans
Page 11
.....
./... ..."
,:~~
.'.
l\"1
~~
~3l.'if./
//'\
...~~- r_.·
...~.
~1-""'"'
~[::P
' .."
........:.-
Loft.'
.......'"
"
....'\...........
~1.""
"
r.,.----
.--.i"""""'"
--./
,','
.-fJ- --..::r:-....l'"~
~
"..,...
.
---.......:....
...."".J.....,."7
'-~
.-~
-- --:f7
wCl:::::>(!)-l.L.
ÊÉ
èa
...1ft
..."': ..
~ .."
,'
~•...:tD:
::1:
111J1
LtJ'0::>....-~«.0Z0.-~'-a:«>«-JLtJ0L1JUZUJ::>-JLLZ
oaPI
..PI
D1ft.....lit
gft
...lit
It.....PI
!..lit
o1ft•...lit
ooo...lit
Dli'..'" ..
oo..lit
'"
D.,.•'" ...oo..lit...
8l'
......oli'...'" lit
li'....o....",.
oo....li'....o...li'
o..
~'" ...
Hauteur '.60m.INFLUENCE DE L A VARiATioN O'ALTiTUOE ------ .... J.73m.
J.25 1ft.
FIGURE Il
JUDO
J'ISO
JUDO
14150
JU"
UOSO
14000
11550
11100
J:JISO
11'00
13 '750
31'700
~1\ l/ ~
\ ~\
l\ 1'"i
',,~ f~ r'\foo, '.'\ ~1 .r\. 1 ~ , ~
'] l·' , "
'~ , .. . ,.~
\t
J~li
J.~. ' î. :)
~ 1,' .,v.I ~.~~V~ 1, ~
~~1-" '.
lA ~" ~,1--" ,
~ .... ~..:
V , ~I.
l-,;"' 1.-' r\
\....*' ., : .,: .,
. V .
unD
33600
Z5 JO 15 10 5 D 5 10 15 , 28 25
Page 12
- 7 -
l'exécution des mesures.
II.- TECHNIqUE D'UTIlISATION DE l'APPAREIL -
Avant le début de la campagne nous étions
informés par un rapport de la Compagnie Générale de
Géophysique (C.G.G.) que nous serions gênés par l'influ
ence des dalles de latérite. Le champ magnétique d'un
aimant variant en raison inverse du cube de la distance,
nous avons pensé éliminer l'influence des blocs super-
ficiels de latérite en plaçant l'organe sensible de
l'appareil assez haut au-dessus du sol. Cette idée nous
est venue à la suite des résultats obtenus par la C.G.G.
en effectuant des mesures à différentes hauteures au
dessus du sol, à l'aide d'une balance magnétique dans la
zone même où nous allions travailler.
Nous citons le texte du rapport C.G.G.
"Lorsque les latérites affleurent le phénomène est très
net : le champ varie de 800 gammas lorsque la hauteur de
la balance varie de lm •••.•.••. en zone sans latérites
les valeurs ne changent pratiquement pas ll •
La bouteille de détection du magnétomètre
protonique étant facile à placer à différentes hauteurs,
nous avons effectué un profil d'essai sur la zone forte
ment perturbée indiquée par la Compagnie Générale de
Géophysique ( C.G.G.), ceci non seulement pour constater
l'effet observé mais surtout pour nous guider dans le
c-hoix d'une hauteur "raisonnable".
Le dessin ci-joint (figure II) montre sur ce
profil l'influence de la variation d'altitude. Dans la
Page 13
- 8 -
zone perturbée l'anomalie est réduite de moitié quand on
passe de Im.60 à 3m.25 au-dessus du sol. Il y a une at
ténuation manifeste de lleffet des causes superficielles
mais non une suppression. Nous n'avons pas fait diessai
à une altitude plus grande èar nous n'avions pu trouver
davantage de tiges en laiton pour servir de support.
Nous avons donc décidé de faire nos mesures
en plaçant la bouteille de détection au bout d'une tige
en laiton de 3m~25 de haut.
A cause des déplacements incessants, le file
tage de la tige en laiton a fini par se détériorer. Le
reste des mesures a alors été effectué grâce à l'utilisa
tion d'une tige de bambou de 5 mètres de haut et, la pra
tique nous a montré que cette longueur était la limite
de ce qui pouvait être utilisé sans trop de difficultés
sur le terrain •
le travail a été effectué de la manière sui-
vante :
à la S.M.E.O.: Les zones ont été levées avec la bouteil
le à une hauteur de 5 mètres, excepté sur la zone 1 (voir
Carte Vi) du layon A au layon BM où la bouteille était
située à 3,25 mètres.
à la 5.A.R.E.M.C.A. Toutes les zones ont été levées
avec une hauteur de 5 m. pour la bouteille.
Pour séparer les anomalies dues aux causes su
perficielles de celles dues aux causes profondes, nous
avons, au début, sur des layons distants de 50 mètres
les ons des autres, effectué 3 mesures tous les 5 mètres,
Page 14
.'
COURBES DE VARiATioN DIURNE
H i Bangui
-- - -- F à Ambilo S. M.E.O
. .. ..
.'
VARiATioN DiuRNE DU ] FÉ VRiE R 1'63
7S
50
2S
o
-+----
FIGURE III
-g--:-
----+----=
... .VARIATION DIURNE DU '1 FEVRIER 1963
2S
75
50
2S
6h 7h ah !h 10h nh 12 h l1h 1'h 1S h 1'h 1'7h
o 16h
17h 8h "" 10 h
---+----.
nh 12'1\ 131\ Uh 1S'h
Page 15
- 9 -
chaque groupe de 3 mesures étant distant de 20 mètres du
suivant. On s'est rendu compte après le levé des deux
premières zones à la S.M.E.O. que le fait de placer la
bouteille à 5 m. de haut atténuait suffisamment les ano
malies superficielles. Nous avons donc décidé par la
suite de ne plus tripler les mesures sauf dans les cas
o~ l'importance des perturbations l'exigerait.
111.- CORRECTIONS APPORTEES AUX MESURES -
Notre zone d'étude se trouve à 750 km. au
Nord-Est de. l'observatoire de BANGUI.
Nous ne disposions pas d'un enregistreur ma
gnétique sur place. Mais BANGUI aussi bien que la région
BRIA-AMBILO est relativement proche de l'équateur magné
tique~ les variations du champ total sont très voisines
de celles de la composante horizontale que nous enregis
trons continuement à BANGUI. Nous avons donc effectué
avec le magnétomètre protonique des mesures durant toute
une journée en un même point, sur le lieu de travail,
pour comparer les variations du champ total à AMBILO
avec celles de la composante horizontale à BANGUI.
Les courbes étant presque superposables
(figure III), nous avons choisi, comme base arbitraire
pour effectuer la correction de variation diurne, la base
de la ligne de H ainsi que les courbes enregistrées à
l'observatoire. Cela introduit une erreur certainement
très faible par suite de la petitesse de l'inclinaison
magnétique dans la région (environ 10 2 ). Nous avons
ensuite reparti linéairement les écarts de fermeture entre
Page 16
- 10 -
deu~ réoccupations d1une même station en fonction du
temps. En pratique, ces fermetures sont nulles.
Les valeu~s définitives cohérentes ont servi
au tracé des cartes des lignes d'égales valeurs de F.
Ces cartes seront analysées en détail plus loin.
Page 17
Il
CARTE IV
.' ,o 0
o • 0,0 •o :) 0 '1
,"
. .. ~ .""
... .
. '., , 0
. :0',;;" .o~·,,_
o .. ,.. " ,..
"
, 0 ~
o...o ~
"1- --1
t=====~"
. .• • • f---------
,--------
..\--------\..• f--------\
" "
NZAKO
E
.o.. , ~
L
DUGEOLOGIQUEMr WO LFF
, ,,
• A
o...
o ,.o.
oA
~ "
, "" '." ", ~ 0
,.. "" ,,':J 1\ 0 0 " '3 ()
.. • 1) A 0
. ,
.... ,.
A ,
Gres·Ou~rtzit.5 de FourCJ rnbill~
S::Mishs.t quartzito- schistes
Schishs amphiboliques
Quartzites
.....
CARTED'aprèsE CHE L
Q Q <) ., 0
\0 01)0 l) 00 _0 0 G!) 0 ~ _ (l 0 0 ., a l:I
..~__ oo ....?,~
A"''' " ~ .."
BASSIN
~OO. ~
Q 0 00• 0 •
~~~
1=====1t:::::==I--
ê3
t?t::};j Gnl!iss
1++++ 1Groanodiorite
PERIMETREs DE LAPROSPECTION MAGNÉTioUE
Page 18
- Il -
PROSPECTION MAGNETIQUE A LA S.M.E.O.
BASSIN DU NZACO
-=-=-=-=-=-:-=-=-
1.- GENERALITES -
La Société Minière de l'Est Oubangui (S.M.E.O)
qui a ses installations à AMBILO exploite depuis 1950
des gisements alluvionnaires de diamants. Ces gisements
ayant des caractères très particuliers (diamants excep
tionnellement gros, teneurs localement très élevées, gi
sements localisés le long d'un axe privilégié),plusieurs
géologues ont pensé qu'il pouvait exister un gisement
primaire et ont étudié en détail cette région.
II.- CONDITIONS GEOLOGIQUES ET MINIERES -
L'esquisse géologique ci-contre (fig.IV) don
ne la position des formations.
Au Sud de la région, on trouve du précambrien
métamorphique, représenté par des schistes et des quart
zites. J.P. WOLFF distingue deux précambriens ~
- Le précambrien inférieur comprend :
- formations schisto-quartzitiques. A ces for
mations sont associées des roches vertes
(méta-gabbros et méta-dolérites)
- des quartzites
des gneiss.
- Le précambrien supérieur (formation de la TANDJA)com
porte :
des quartzites et des grés quartzites.
- des schistes argileux rubanés.
Page 19
- 12 -
Au Nord de la zone exploitée par la Société,
on trouve une série horizontale du Secondaire : les grès
de MOUKA. Cette vaste formation grèseuse forme un impor
tant bassin qui couvre d'un seul tenant plusieurs degrés
carrés. Plusieurs petits lambeaux sont cartographiés dans
la zone précambrienne du Sud, ce sont les témoins d'une
extension ancienne.
La Tectonique est complexe et a donné lieu à
de nombreuses études. DELAFOSSE, Géologue du B.R.G.M.,
qui a ré~lisé l'étude géochimique de cette région, en a
fait une mise au point que nous reproduisons ici
La direction générale des plissements est
Nord-Sud. On observe une alternance des séries de schistes
et de quartzites, suggérant des plissements isoclinaux.
De plus,la région est très faillée et il est probable que
certains contacts schistes-quartzites soient des contacts
anormaux par failles.
L'exis~~nce de ces failles est prouvée par des
affleurements de mylonites et par la présence d'une source
thermale à AMBILO. La carte géologique de J.P. WOLff
comporte plusieurs failles de mo~e~ne importance. La carte
de B. BOLZE en comporte encore un plus grand nombre dont
l'existence parait hypothètique. B. BESSOLE5 suppose
l'existence d'une très grande fracture Nord-Sud, passant
au contact des schistes et des quartzites, sur la rive
droite du NZACO. H. SYLVOZ pense qu'il s'agit d'un ensem
ble de failles Nord-Sud.
F. DELANY propose une autre interprétation :
les séries précambtiennes forment des plissements iso-
Page 20
- 13 -
clinaux et il y a eu érosion préférentielle, avant le
dépôt des grès, donnant des dépressions dans les niveaux
schisteux. Au MésozoIque, les grès se sont déposés dans
un chenal de ce paléo-relief, les plateaux quartzitiques
restant émergés. Cette hypothèse explique, sans faire
intervenir de failles :
- La grande dépression de la vallée du NZAKO
- l'existence de témoins grèseux dans cette
dépression, très au Sud de la limite actuel
le des grès.
- la différence de niveau du contact grès
socle entre la vallée du NZAKO et le pla
teau (environ 100 mètres).
Cette question est importante car si l'hypothèse
F. DELANY est vraie, il y a très peu de chances de trou
Ver un gisement primaire. Les diamants auraient alors
été menés dans ce chenal du paléo-relief précambrien
par les séries sédimentaires mésozoïques qui ont donné
naissance aux grès de MOUKA-OUADDA.
Depuis la découverte d'épais affleurements de
mylonite, l'existence de failles importantes est prouvée
et l'hypothèse de F. DELANY parait caduque. Quelle que
soit l'interprétation proposée (WO~fF, BE5SDLES ou
SYLVDZ), une chose est certaine: la bande Nord-Sud si
tuée entre le cours du NZAKO et le plateau de NGUEMADA
est une région très faillée.
Particularités des gisements de diamant du bassin du NZACO
Les gisements de diamant de la S.M.E.O. ont des
caractères particuliers qui les singularisent par rapport
Page 21
- 14 -
aux autres gisements alluvionnaires de la République
Centrafricaine.
Ces caractères sont les suivants :
- Les gisements sont localisés sur cer
taines parties du cours des affluents de rive droite du
NZACO.
Ils sont alignés sur un axe Nord-Sud paral
lèle au cours du NZAKO et situé à l'Ouest de celui-ci.
Cet axe coïncide avec la grande zone faillée du contact
schistes-quartzites.
- La dispersion du diamant est beaucoup
moins importante que dans les autres gisements de la
Rép~blique Centrafricaine. On passe brusquement de zones
riches à très forte teneur à des zones à teneur faible,
sans qu'il soit possible d'expliquer ce phénomène par
des pièges mécaniques.
- Tl Y a une proportion exceptionnelle de
gros diamants et l'on ne remarque pas le calibrage des
gisements remaniés oD les diamants ont subi un long
transport.
Ces conditions suggèrent la proximité d'un
gisement primaire. C'est pourquoi cette région ~ fait
l'objet de nombreuses études.
En 1959, la Compagnie Générale de Géophysique
a effectué par magnétomètrie une campagne à la demande
de la S.M.E.O. pour rechercher la présence de roches
basiques. Cstte campagne a trouvé de nombreuses anomalies
dont l'o~igine était superficielle et qui s'expliquaient
Page 22
CARTE V ZONES DE PROSPECTION
GEOCH·tMIQUE
5 M E 0ECHELLE
LEGENDE
.. 50ndilgu proposés suit. il laprospection g40chimique
Page 23
- 15 -
par la magnétite présente dans les cuirasses latéritiques.
Ces anomalies superficielles masquaient dtéventmelles
anomalies profondes qui auraient pu présenter un intérêt.
En 1961, l'Institut Equatorial de Recherches
et d'Etudes Géologiques et Minières a décidé d'appliquer
les méthodes géochimiques à la recherche de venues basi-
ques dans la région du NZACO. Dans l'hypothèse d'un
gisement primaire, il y aurait des roches basiques du
type kimberlite, formant des cheminées, des dykes ou des
remplissages de fractures. Ces roches basiques devraient
se trouver au voisinage de la zone faillée du contact
schistes-quartzites. Comme aucune roche de ce type n'a
été trouvée à Itaffleurement, les roches basiques se
trouveraient sous la latérite.
L'expérience faite en U.R.S.S. et au Congo
Léopoldville de recherche de pipes kimberlitiques par
méthodes géochimiques a montré que les sols environnants
contenaient des teneurs anormales en nickel et en chrome.
Les spécialistes estiment d'ailleurs que le halo du nickel
est plus fidèle que celui du chrome.
La zone étudiée par la géochimie est indiquée
sur la carte ci-contre (figure V).
Les anomalies enregistrées en nickel sont de
faible intensité mais du m~me ordre que celles données
habituellement par les sols surmontant des kimberlites.
Par contre les sols du bassin du NZACO ne contiennent pas
de chrome. Il n'y a aucune anomalie sur l'ensemble de la
région prospectée. Aux anomalies en nickel ne correspond
aucun accroissement de la teneur en chrome.
Page 24
- 16 -
C'est un indice défavorable pour la présence éventuelle
de kimberlites. Le Géologue, chargé de l'étude, a tout
de même jugé intéressant de proposer des sondages de
contrôle pour deux raisons
- il pense que l'absence de chrome ne si
gnifie pas l'absence de kimberlites. Il cite notamment
l'exemple de BAKWANGA (Congo-Léopoldville) où la
FORMINIERE considère que les halos de dispersion du
chrome sont peu fidèles et n'ont pas d'intérêt pour la
recherche des pipes.
- la présence d'anomalies en nickel dans une
région schisto-quartziteuse constitue une anomalie dont
il faut rechercher la cause.
Il nous faut préciser aussi qu'il existe un
facteur défavorable pour la recherche de kimberlites,
c'est l'absence des minéraux accompagnateurs classiques.
En effet, l'ilménite magnésienne et le grenat pyrope
sont habituellement rencontrés dans les alluvions pro
ches de gisements primaires, or on ne les trouve pas
dans le bassin du NZACO.
Néanmoins l'ensemble des caractères des gi
sements de la S.M.E.o. a amené à poursuivre l'étude de
cette région de la manière suivante. Sur les 25 empla
cements correspondants à des anomalies géochimiques
proposés par le Géologue pour des sondages de contrale,
il a été décidé d'effectuer une prospection magnétique
au magnétomètre protonique afin de rechercher d'éventuel
les anomalies d'origine profonde. Les sondages seraient
alors placés sur les anomalies magnétiques plutat que sur
Page 25
1ZONES DE PROSPECTION
MAGNETIQUE
S. M. E. O,
E CHE L LE: Y50.000
,
LEGENDE
~1 ?on~ag.. p'ropos ••sUite a la g.o~hlm'.~
t=--=--3 Lat'rihs ~~
CIiIiTI Ouortzitu
AnomaLies géochimiquesen nickel
Faible anomali e
Moyenne
Forte
CARTE VI
(
Page 26
... 17 -
les anomalies géochimiques. En effet, on craint que, les
anomalies géochimiques semblant liées aux latérites, cel
les-ci ne se trouvent pas à l'aplomb des roches basiques
qui en seraient la cause par suite d'un lessivage latéral.
Cette crainte semblait d'autant plus justifiée que des
puits du C.E.A. dans la région, ont montré une cuirasse
active (2.000 chocs) et une roche sous-jacente non radio
active. Cette constatation entrainait un certain scepti
cisme quant aux résultats à attendre des sondages qui
seraient placés sur les anomalies géochimiques.
Ne connaissant pas l'importance du déplacement
latéral qu'il serait raisonnable d'admettre, il était dé
licat de délimiter autour d'une anomalie géochimique
l'importance de l'aire à étudier en prospection magné
tique.
Nous allons voir d'ailleurs que c'est ce pro
blème qui nous a amené à modifier quelque peu notre pro
gramme initial en cours de travail.
111.- ETUDE GEOPHYSIQUE -
A/- Travail sur le terrain
Pour commencer l'étude, nous avons choisi une
zone (zone l sur la carte VI) où les anomalies étaient
nombreuses (le géologue proposait 6 sondages de contrôle
dans ce secteur). Nous avons retenu un rectangle de 2 km
sur l km. Suivant l'idée première qui consistait à faire
de la prospection détaillée sur des zones que la prospec
tion géochimique avait mises en évidence nous avons re
tenu un maillage de mesures assez petit. Le secteur a été
Page 27
- 18 -
couvert de layons espacés de 50 mètres les uns des autres
et sur chaque layon, les ensembles de trois mesures
(dont nous avons expliqué les raisons dans le chapitre
précédent) étaient distants de 20 mètres les uns des
autres. Nous avions retenu cette densité de mesures
après examen des prospections réalisées à KENIEBA, au
MALI. Nous étions ainsi pratiquement sûr de ne pas
laisser échapper d'anomalies de dimensions comprises
entre 50 et 100 mètres.
Après avoir terminé ce travail, nous avons
décidé d'étudier un deuxième secteur qui lui aussi était
caractérisé par un grand nombre d'anomalies en nickel
(le géologue y conseillait 5 sondages de contrôle). Ce
secteur avait la forme d'un rectangle de 1500 mètres sur
800 mètres (zone II, carte VI). Il a nécessité un travail
de layonnage considérable car il est situé dans une ré
gion forestière quasi impénétrable (en fait 4 semaines
ont été utilisées à ne réaliser que du layonnage sans
qu'aucune mesure ne soit effectuée). Comme nous l'avons
indiqué dans le chapitre précédent, les mesures n'ont
pas été triplées, les layons étaient toujours d~stants
de 50 mètres et sur chaque profil les mesures séparées
de 20 mètres. La carte magnétique obtenue ne montrant
pas d'anomalies, en accord avec la Direction des Mines,
nous avons décidé plutôt que de continuer à encadrer de
mesures magnétiques toute's les anomalies géochimiques,
d'agrandir la zone 1 vers l'Ouest (direction où une ano
malie avait été mise en évidence). Cette extension a été
appelée zone III (carte VI), c'est un rectangle de 500
mètres sur 2.000 mètres. Elle a été levée avec le même
Page 28
- 19 -
maillage que la zone II sans triplement des mesures.
Au total 7.737 mesures ont été réalisées.
B/- Examen des cartes -
Les résultats sont présentés sous forme de
deux cartes au 1/3.000 hors texte. Le plan 1 groupe les
zones 1 et III, le plan 2 fournit les résultats de la
zone II.
Remarques générales -
- Dans les zones magnétiquement calmes, nous avons traeé
les courbes d'égales valeur de F de 10 en 10 gammas.
Dans les zones à fort gradient, nous les avons tracées
de 50 en 50 gammas.
- Nous rappelons que dans le levé couvrant la zone 1 les
mesures avaient été triplées. Nous n'avons reporté sur
le plan et utilisé pour le tracé des courbes iso-F que
la valeur centrale des triplets étant entendu que nous
avons tenu compte des autres mesures dans les zones
perturbées (ou pour la localisation des anomalies
importantes).
- Après examen des cartes, nous n'avons retenu comme
anomalies significatives que celles d'au moins 60 gam
mas. Il est bien entendu que d'autres anomalies plus
faibles existent, il nous est cependant difficile de
conseiller des travaux miniers sur celles-ci. Nous
n'avons pas pris en considération des anomalies infé
rieures à 60 gammas car des études analogues effectuées
en ANGOLA et au CONGO-LEOPOlDVIllE indiquaient des
anomalies de l'ardre de 100 gammas sur des pipes.
Page 29
- 20 -
De plus, toutes les anomalies signalées ailleurs dans
des problèmes identiques étaient de valeur supérieure.
Nous précisons que notre raisonnement n'est pas absolu
puisque des pipes diamantifères se sont révélés non magné
tiques. De toute manière, il fallait bien que nous fas
sions un choix.
Nous allons maintenant examiner les anomalies
retenues dans les 3 zones.
ZONE F (voir plan l)
Trois anomalies faibles d'environ 60 gammas apparais
sent
r~/- Sur les layons PQR, au Sud de la zone une anomalie
de dimensions 200 mètres (EW) sur 100 mètres (NS).
2 Q/- Sur les layons UVWX, au centre de la zone, une
anomalie de dimensions 150 mètres (EW) sur 180
mètres (NS).
3 Q/- Enfin, une troisième anomalie s'étendant du layon
BB au layon BE, au Sud de la zone, de dimensions
200 mètres (EW) sur IBO mètres (NS).
Ces 3 anomalies pourraient justifier de petits
travaux de contrôle au centre de chacune d'elles.
- Dans cette zone r, une anomalie de 150 gammas attire
psrticolièrement l'attention; elle se situe sur les
layons de BJ à BM à la limite des zones 1 et III. Les
dimensions sont les suivantes 200 mètres (EW) sur 80
m~tres (NS). Nous avons effectué un levé détaillé de
cette anomalie à la maille de 5 mètres (plan 3). Nous
conseillons d'implanter un travail de recherches au
Page 30
- 21 -
point prévu sur ce plan 3r
ZONE II (voir plan 2)
Cette zone est particulièrement calme. On
remarquera que nous n'avons tracé que deux courbes iso-Fr
Elles couvrent presque entièrement la zone. Cependant dans
l'angle Sud-Ouest de cette zone on observe une anomalie
de 80 gammas de dimensions 200 mètres (EW) sur 250 mètres
(NS) s'étendant sur les layons CF à CJ. Nous conseillons
d'implanter au centre de cette anomalie un puits ou un
sondage de reconnaissance.
ZONE rII (voir plan 1)
Deux anomalies d'importance inégale ont retenu
notre attention.
1 2/- L'une au Sud de la zone III s'étendant sur les layons
BT à BX d'une valeur de 200 gammas et de dimensions
250 mètres (EW) sur 160 mètres (NS). Cette anomalie
est séparée en deux parties par une ligne EW. Nous
conseillons de faire les recherches à leur frontière.
2 2/- Une autre, au centre, d'importance moindre puisqu'elle
est de 60 gammas coupe toute la zone dans le sens
EW. Elle est séparée en deux noyaux par le layon BS.
Nous conseillons des points de recherches au centre
de chacun des noyaux.
Tl est curieux de constater que ces deux ano
malies ainsi que deux autres de la zone 1 contiguë se
trouvent le long de la rivière AMBILO.
Page 31
- 22 -
PROSPECTION MAGNETIQUE A LA SAREMCA
- l ROM 0 U -
-=-=-=-=-=-
1.- GENERALITES -
La 5AREMCA a repris près de BRIA des permis
exploités précédemment par une autre société. Un certain
nombre de caractères présentés par ces gisements nous
ont amené à y effectuer une partie de notre travail.
Les graviers diamantifères sont très anguleux,
ils n'ont pas l'apparence d'éléments roulés. Outre ce
caractère de gravier en place les gisements présentent
des variations de teneur extrêmement fortes. En certains
points les graviers exploités fournissent plus de 3 ca
rats au mètre cube, ils voisinent avec des teneurs très
basses de part et d'autre. Aucun piège mécanique (mar
mites, canyons, seuils rocheux) ne semble expliquer ces
variations.
L'ensemble de la zone est très tectonisé, les
cours d'eau suivent des lignes de faille. Des roches
qu'on ne trouve pas dans la région apparaissent en cer
tains endroits telles des granediorites. Tous ces carac
tères ont amené M. CA5TERAN, Géologue Directeur de la
5AREMCA, à admettre la possibilité d'intrusions diaman
tifères dans ce secteur. Cinq zones, d'un commun accord,
ont été retenues pour les études magnétiques, elles sont
assez petites et toutes ensemble n'ont nécessité que
1.300 mesures. Nous 8vons également à titre de tests
effectué des mesures sur des affleurements de roches
caractéristiques du secteur.
Page 32
I
~
TE ST QUARTZITES iNFERÎEURS
/ I
I I I I I I
' I ,
/ I I r \ \ \
I /
\ \
I /
I I
I
I
I 1/
I
I I
I
/ /
/ I
....... _ -----
_..---, ' / \ / \
/ \ I \
I \ I \
/ VEWONGO \ I ROULt::S \ I -~~
I \ I \ I \
/ /
/
I
/ I
/
/ /
I I
I I
I
VELIKONGO
--------- ...... -...... ....... , '
\ \ \ \ \ \ \ \
\ \ \
\
K AZEN GUÉ VALcÉ_S_2iCHE
\ \ \
\ \
\ \ \
\ \
ZONES DE PROSPECTION
M A G N E T a u E
s A R E M c A
E C H E L L E 1j2s.ooo ENVÎ RON
LEGENDE
_ - - _Axe tectonique plastique
-·-·-- Limite gneiss - serie quartzito arkosiqu
Série quart zito
c:J Gneiss
\ \ \ \ \ \ \ \
' '
\ \ \ \ \
orkosique
\ \
\ \
\
' ' ' ' ' '
L
Page 33
_ 23 -
Il nous faut d'ailleurs remercier la SAREMCA
qui nous a préparé le travail en layonnant et piquetant
le terrain et en nous reportant sur cartes les stations
de mesure, ceci nous a permis d'économiser un temps con
sidérable.
La carte ci-jointe (figure VII) indique les
grands traits de la géologie ainsi que la position des
cinq zones d'études et des secteurs d'essais. Les plans
des mesures obtenues sont donnés hors texte, ce sont eux
que nous allons examiner maintenant.
II.- EXAMENS DES CARTES -
Remarques générales :
- Les courbes d'égales valeurs du champ magnétique ter
restre ont été tracées de 10 en 10 gammas ou de 20 en
20 gammas sauf sur l'anomalie importante de VElIKONGO
où elles l'ont été de 50 en 50. Pour l'essai sur des
gneiss affleurants dont il sera question, elles sont
tracées de 100 en 100 gammas.
- Nous ne revenons pas sur les remarques générales faites
au moment de l'analyse des résultats obtenus à la SMEO;
nous avons conservé les mêmes critères de définition
pour les anomalies.
le - TESTS
Compte tenu de la géologie de la région, nous avons
décidé d'effectuer des tests magnétiques sur les
quartzites et les gneiss qui risquaient de présenter
des anomalies dont nous désirions connaître l'ampleur.
Page 34
- 24 -
- Les zones d'essais sont portées sur la carte VII.
- Pour les gneiss, il s'agissait d'un affleurement
de 100 mètres sur 100 mètres que nous avons levé
à la maille de 20 mètres.
- M. CASTERAN considère qu'il existe 2 types de quar
tzites qu'il appelle quartzites supérieurs et quar
tzites inférieurs. Nous avons voulu effectuer des
essais sur ces 2 types. L'un des affleurements
(200 mètres sur 100 mètres) est à cheval sur les 2
formations, l'autre (80 mètres sur 100 mètres) se
trouve sur les quartzites inférieurs.
Les résultats de ces tests sont les suivants:
(voir plan 4)
a)-Sur les gneiss, on constate de fortei variations
d'intensité du champ magnétique qui dépassent 300
gammas.
b)-Sur les quartzites, on constate ce faibles anoma
lies d'une trentaine de gammas.
On peut remarquer que les mesures au Sud des
layons, de A à E, sont perturbées par le voisinage
de l'infirmerie et nous n'en avons pas tenu compte
pour l'estimation des anomalies moyennes.
2 Q - IROMOU (voir plan 5)
- Cette zone avait été retenue car l'exploitation
avait montré une très forte teneur sur une petite
surface. En outre les graviers montraient toujours ce
caractère anguleux de graviers en place. M. CASTERAN
désirait savoir si une intrusion de reches magnétiques
Page 35
- 25 -
ne serait pas liée à cette forte teneur. Nous avons
effectué des mesures serrées avec un maillage de 20
mètres sur 10 mètres.
- Aucune anomalie significative (avec notre critère
de 60 gammas) n'apparaît. Tout au plus des variations
de 25 à 30 gammas sur l'emplacement desquelles il
nous est difficile de conseiller des travaux.
3Q - VELIKONGO
De~x secteurs de mesures dans la zone dite
VELIKONGO nous avaient été proposés.
a) - Zone des sources du VELIKONGO (voir plan 6)
- Une anomalie importante de 300 gammas apparaît
sur ce plan. Cette anomalie bien régulière
présente les dimensions suivantes : 250 mètres
(EW) sur 200 mètres (N5). Elle se situe au Sud
de la carte entre les layons BQ et BU. Elle
nécessite un travail de contrôle. Plusieurs
causes sont possibles pour cette anomalie:
- Les gneiss affleurants nous ont montré lors des
essais, des anomalies comparables. Il n'est
donc pas impossible qu'il s'agisse d'un poin
tement de gneiss.
- ]1 est possible d'autre part que nous ayons
effectivement à faire à une. intrusion de roches
éruptives magnétiques diamantifères ou non.
b) - Zone des graviers roulés (voir plan 7)
Aucune anomalie importante n'apparaît.
Pratiquement en traçant les courbes de 20 en
Page 36
- 26 -
20 gammas, une seule se trouve sur cette zone. Nous
ne pouvons donc conseiller aucun travail de recher
ches.
42 - KAZENGUE
Là aussi 2 zones de mesures avaient été rete-
nues.
al-Zone des sources du KAZENGUE (voir plan 8)
Aucune anomalie d'une certaine extension n'ap_
paraît; néanmoins sur les layons CS et CA on remarque
une anomalie très étroite, centrée sur la valeur de f
de 33,750 gammas, d'une centaine de gammas d'ampleur.
Ses dimensions sont très réduites 70 mètres (EW) sur
20 mètres (NS). Nous avons tenu à la signaler sans
toutefois lui accorder une importance particulière.
b)-Zone dite KAZENGUE Vallée sèche (voir plan 9)
Une anomalie étendue de près de 100 gammas
est visible sur les layons CV, CW et CX au Nord-Ouest
de la carte. Elle semble centrée sur la valeur 33.804
gammas. Elle se prolonge en dehors de la zone levée.
Il semble qu'un travail de reconnaissance s'impose
qui pourrait éventuellement conduire à une poursuite
du levé magnétique si les travaux miniers aboutis
saient à des résultats positifs.
Au Sud de la zone, sur les layons CV, CW, exet CY d'une part, sur les layons Df, DG, et DH
d'autre part on remarque deux anomalies faibles que
nous avons cru devoir signaler du fait qu'elles
tranchent sur un fond très calme.
Page 37
- 27 -
-=- CON C LUS ION -=--=-=-=-=-=-=-=-=-=-
- La mise en oeuvre du magnétomètre protonique nous a
bien permis, comme nous l'espérions, d'éliminer les per
turbations magnétiques dues aux latérites. Il suffit de
comparer le levé magnétique, effectué par la Compagnie
Générale de Géophysique en 1959, avec nos cartes pour le
constaterF En effet, les valeurs obtenues par cette Com
pagnie sont rendues tellement incohérentes par les ano
malies superficielles qu'elle n'a pu tracer un ensemble
de courbe d'iso-valeurs. Il est facile de voir que nous
n'avons pas eu les mêmes difficultés puisque dans cer
tains cas, nous avons même pu tracer les courbes de 10 en
10 gammas.
- Il est bien évident que notre prospection n'avait pas
la prétention de déterminer la nature des roches causes
des anomalies, mais uniquement de mettre ces anomalies
en évidence. C'est la part des travaux miniers de déter
miner ultérieurement si leurs causes présentent un in
térêt diamantifère. Il ne faut pas cacher que les ano
malies ont beaucoup plus de chance de provenir de roches
stériles (en diamant) que de pipes kimberlitiques. Les
gneiss, par exemple à la 5AREMCA, se sont révélés magné
tiques. Mais cette indétermination foncière fait partie
des aléas de la recherche minière.
Page 38
- 28 -
LISTE DES PLANS
-=-=-=-=-=-=-=-=-
Pages
-DANS LE TEXTE
-Carte I -Localisation des travaux 3
-Figure II -Influence de la variation d'altitude 7
-Figure III-Courbes de variation diurne 9
-Carte IV -Bassin du NZACO - Carte géologique Il
-Carte V -Prospection géochimique 15
-Carte VI -Zones de prospection magnétique S.M.E.O. 17
-Carte VII-Zones de prospection magnétique SAREMCA 23
-HORS TEXTE
-Plan l - Prospection magnétique - Bassin du NZACO
Zones l et III
-Plan 2 - Prospection magnétique - Bassin du NZACO
Zone II
-Plan 3 - Etude détaillée d'une anomalie
-Plan 4 - Test sur quartzites et gneiss
-Plan 5 - IROMOU
-Plan 6 - VELIKONGO
-Plan 7 VELIKONGO graviers roulés
-Plan 8 - KAZENGUE sources
-Plan 9 - KAZENGUE Vallée sèche.
Page 39
- 29 -
B r B l lOG R A PHI E
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
- Rapports géologiques de J. P. "JDL Ff (rapports Serv ice
de la carte géologique de l'A.E.F.)
- Rapport de mission 1961 - Contribution à l'étude des
conditions de gisement du diamant en République Centra
fricaine par R. DELAFDSSE - (rapport de l'Institut
Equatorial de Recherches et d'Etudes Géologiques et
Minières) •
- Etude par prospection géophysique dans la vallée du
NZACO (rapport Compagnie Générale de Géophysique 1959)
- Recherche de kimberlites par prospection magnétique
dans la région de KENIEBA (rapport Compagnie Générale
de Géophysique 1958).
- Cours de géophysique appliquée (Professeur CAGNIARD)
- Renseignements oraux fournis par M. CA5TERAN,
Directeur de la S.A.R.E.M.C.A.
Page 40
-=- A N N E X E
-=-=-:-:-=--=-
- JO -
Nous donnons ici les renseignements pratiques
permettant aux exploitants de retrouver sur le terrain
les emplacements des anomalies.
1.- En ce qui concerne la 5AREMCA, il ne se pose aucun
problème, le piquetage et le levé des plans ayant été
réalisés par la Société.
2.- A la 5.M.E.0., sur chaque zone, une ligne de base a
été définie, sur cette ligne, les piquets correspondants
au passage des layons sont marqués. Il suffit donc de
trouver les lignes de base pour ensuite, même si cer
tains piquets manquent, pouvoir situer les emplacements
des anomalies à l'aide de hos plans.
- La ligne de base de la zone III est la prolongation
de celle de la zone 1. Ces lignes de base se retrou
vent en partant du pont de la rivière AMBILO. On me
surera sur la piste en direction de BRIA 400 mètres
puis, ensuite, à 600 mètres; plein Ouest, on rencon
trera le 1er piquet de la ligne de base de la zone 1.
- La ligne de base de la zone II peut se trouver de la
manière suivante :
- à partir du carrefour des pistes AMBILO-BRIA
et AMBILO-BAKOUMA, mesurer en direction de BAKOUMA 1.300
mètres puis ensuite 500 mètres plein Ouest et on rencon
trera le 1er piquet de la ligne de base •
Page 41
.977
.910
•968
• 971
.97]
.saz •S56 o9f5 • 'li.':
BY BX BW BV BU .-:11B
BT 85 80 BP ·~SB
BO BN
1
' ' '
'"974
PROSPECTION MAGNETIQUE
BASS 1 N DU N'ZAKO
Societe Miniere de L'Est Oubangui
0 950
.957
.050
( __
•9S7
E
-.ss
c
Z 0 NE
h e
33 957
34 050
L
-.__Courbe
ET 111
L e 1/
Gammas
Gammas
IS 0 F
3 000
---Ligne de base
•956
_,SS
.950 ·95• ·952
88.' "' :;
' ' ' ' '
~ ·"0
/
•955
.97û
BA
.!I 6 B
.. ,,,
•976
"' (,IO ! !".'Ü __/'
.~75 o'l7)
.~JJ
. '"
z y
PLAN
/î li''
. ' •üJ2
•OSS
.021
•. :· 11
• 0 10
V
1
olf40
•':']]
\ \•ss ~·
•OOC
U: ' ' '
i '
o9J8
•956
• 955
~T ·" 0958
0 p
• 9SJ . '" •958
.951 • ':!•{.
N
.961
0
M
.:376
.973
• .·.q L
. ""' ~ L
""
0954 •969
. -~ '- '. • 951
K J
1
' i 1 1
. ,.,,
•9GS
• ·, / 'i
• ;11
.973
1 •97'
• "78
H
.. ., ( •%) \
/ ·''~ . ,f ' ) \.3·:,o
G
! •'"
•97 '2
•974
F .,, .. · .,
• 95Y
·~ 5 0
• 361
1962
• 9 61
• 172
•J73
• 918 //
! 1
•917 1
;.;, /E
.971..
.;i7 3
/" 1 . ~.,
1 ':!S7
D
.. .,
,.,
0981
• 971
• 975
• '.:ns
c
" ...
I .... ·"'
1 ·987
.. ,, ) .... 80 ....
•981 ....
.'181
.990 •'.l95
.977 • J7 i.
• ~77 •973
.973 .973
.972
•984
• 91t
• ~75
•'371
. ,.,
.ooo
.ne:;
8 A
--
Page 42
• 954
.970
.t45 0937
960 -------·968----
960 .. 947
,89· 0 000
• 970
.,73
.971
Dl •97
0 ... "'
DH •990
.9 ~008 .993
.gss .~nz .,91
----~---.-9-9.,4---·'7 s ~-9~
• 9 61
0964
, 11~ ___ ·_5'1_7~-·;.;';,.;7..:1 ____ ·~9~71~ .., ... fi;
·'22
.978 0 "'2
091.6 .9011
,60 .970 .967 • 972
,953 • 9 67
o,40 .Hl
,936 • 938 ,977
DG • 99~
• 983
.911
o9&L
•973
.957
• 975
DF CY ex cw •978 .,76
.985 .975
•968
.013 •012 • 3 53 0967
009 - ---·011--
.012 •013
0974
.979
• 931
•956 .963 • 97 6
0962 .965 .962 • 9 G7
.958
,,49 • 953
·!'156 .956 ,,61
,957 • 957 ·960---· 60
,96L
,974 • '!f11
0913 ,966 0972 • ~76
• 999 .ore ,990
.990 .997 ·982
•97L .oc2 .987
\
CV
.95&
0
"' '" CT
.,49
• 971 ·980
es CR •937 •953
.979 • 974
o'!Y/1 .976 r1 "" •• s /" . .,. ·""
_.954 __ .gi;5 ___ .g55 __ • ~58
.%3 0951
0 973
.969
,935
CO CN ·966
• 9411 • 932
.936 • 954 0930
,953 .940 • 912
.952
,954
.955
·968
• '68
.97 6
.971
,957 ,959
.,70 •970
.'71 ,975
!11 6 .973
971 • • 983
0
"' (7)
975. .976
9760 • 976
oB 9 9
.965
·'!73
,979
.979
.97L
-·~56
·92' •!173
,903
.966
·981 c;GO o'67 o9&5 ,,0.,., 0987 ·965 ,,7,
• 046
,963
0960 ,963
SIS ·382
0971 o!l58
0969 • 972 •97t 97 O• ·968
CM .,70
•920
0971
•103
·971
0964
CL CH CF CE •96L •818 .927
.94 9
• 929 .897 • 8&8
• 038 .'88 .92 6
•930 .921
--.. 'J77----o006--•001-.
092 s ·958 • 909
•932
•92 L •895
• 91 s .,5 5 •95 4 •'45
0 94 6
.931 •880
•956 •102 67
.953 •003 •001
o'11
eSf.i 0882 927· ·927
.94 7 ·912
.,12 •985 0968
CD
•937
·'" .952
'&o
0956 0953
09/.8
.936
,929
•941
•982
PROSPECTION MAGNETIQUE
"'
BASS IN DU NZAKO
s M ZONE
ECHELLE
• 320 33.920 GAMMAS
• 002 33.002 GAMM AS
COURBE ISO F
E Il
0
1/ 3.000
t e j
LIGNE DE BASE
PLAN 2
Page 43
ETUDE DETAILLEE D'UNE
E c HE L LE; 1/soo /
ANOMALIE
.r78 .005 .OOL .9,7 .000 .,'8 0 99L .996 • 996 • 97L .OL7 0 049 0 035 0071 0 07 0 0 064 0 053 0 081 0 039 0 035
0026
• 972 .020 .032 .010 .001 .m7 .osa .oss .01.e, .009 .029 .os1
.973 .003 .o 26 0C29 .on .Db3 .on .01.6 .010 .01.2
.007 .ooo .971 • 002 .001 • 003
.002 0998 0 983 .983 0 C27
.001 .990 o9b& • 9~ ~
• 010 ·~:Sb .975 ·"'"2
·007 .002 .sn1 .9%3 .990
•998 ·994 .981 .992
9'90 .98 6 .978 • 99 8 • 99 2 • 'i8 9 • 9ëB--: 983---;9 81 .991 .996
·'" •98
' ·"' ·"' ·"" ·"'~""~·"' .o1L .o~ .983 .989 019 .030 .o'fo .oLL .o.;s ~041 -~.ozo .01s "" ~
,-----000 .oos
.010
·987 .os6 .os8 .oss .os2 .o43 .o3& .ozs .021 .016 .010 .012 .011 .010 .ooe
/" .œ(' .osr~o·i, .058 .o"\"o ·"' .o::-:," ·"' ·"· .o,, ·"' .015
----000
~/ .01/01.029 J" .OLB .055 .DS .062 .063 .OLO .L, .03L .028 .o~.020 .019 .019 .018
~3-·02 8-~041-·0''-·0SL-·O 5 ·-·OSB-.o ,._.o "-·OL9-·0LL7L 9-·03 '-·030-.021--02'-·~021=-0~ -,/ BL ' BK I BJ .. ,
!f> "' , ' <::> ~o , ~ ~ 0
<:>
PL AN 3
Page 44
Echelle 1 fiooo ï' f;>p.Îfl.
SUPERIEURS ET iNFERÎEURS yt-~'"G.,
111
ÎN~TAl..AT!Uf'I ..... Q1
'""'"" ~
91 ~--==-~/~~'::::::::::::.-
~v~ .. C\ _AC, ' .oa1'? •81s . -A 8 C \D E
INFIRMERIE
F
QUARTZITES INFERIEURS
.#g,.':)'1 .~01 OO .9% ·8~5 d'.>.90
o~
.L ~,:~~:,. ri(· 3 .,,, .... :;.., ·•" :.'·
.9{,8 .915 .9{,".\
ac ~t ab aa
t. '
·:~, :::: ~·~ .c/.l\.C?,C;)'l. .e,'?'"I
1 J K
/ Eche'.le 1/2000
/ '
1.1rE 0
~ 0
.> 'b
O•
~
t &
1~-zr, i
SA R
TEST
a OO
:i~il.
(llj ~
-
CA R 0 M 0 U E M
SUR QUARTZITES et GNEISS
GNEISS
.i'?'
!) ak ~~ \ ~
l:i
~
/ 6chelle i/1000 · . .,
al
/ .~t.1 / am ~
Oj
..
PLAN 1.
Page 45
PLAN 5
\
\
0
0
•
1 \
\ \
S A
E C H E L L E: 0.000
NM
Page 46
PLAN 6 ' ,, • •
·916
.915
-91 s
·sn .908
·903
·905
-----·902/
--~ /
c.:..e 99
.909
se.~ -.997
.999
·838
s ·837
<
/
·835
·843
·~34
·894
·885 ·872
•87'i '866
-- -· 50 --------- ------
·841
--/ ,/
... //'7')1.
//··~792 i
! ·78S
.759
·80}' ·77 3
·778
·779
•779
(j .780
0 · 81Z
•2>18
·SC 3 ·939
·835
s~ •765
•8<,4
•875
·876 ·867
~886
·863 ·867
·857 •862
·854
'854
·92
/
·ass
• 875
·878
·907
·873
·85 9
; 1
·---.___ - ./. 915 -_:;><-_ ,., ---......__ -- ·S 33
• 8RZ
.- ·893 - • 89/
·~7'.j
·882
·874
·880
·886
• 81.7
·860
. 860
•868
• 895 • 961. • 5 04
'\197
\ ·8F.9
•871 ·847
'B59 ~
'865
------- ·B56
·881
•879
·87S
, "R7]
·883
·869 ·86 7
·877
s V
A R , E
.g-,s
•fvt)
·899
·Ba 7
'%9
·859
.1179
·88ï
·869
•891
E M c L
A
K
1 R
0
OMOU
N G 0
E C H E L L E : 1/ 2. 000
NM
•881.
• 'O~.C
'"'-.__ __________ _ ·886
·883 •875
·ess ·285
·877
• 925
'Il B2
•880
• R71
Page 47
·915
.912, .913
.909
.922 .909
·912 .923
.914 .933
~--,919
~i<:l--.924
.i41 .916 .939 .515
,937 ·927 .910 cf
.937 .932
.924 .916 .924
.92s e-i .926 ----·.9'1 e'< /.943 s1'~ /
.,..s:> e"iJ ., 0
('& CS'I
S A R E M VÉLIKONGO
"< 0~ -956 -------.917
·908
.901
.987
(~-'-.. ,
.955 .924
I 1 1
.934 .955
.935 1
cGl c\-\ C> -4 OI
CA - 1 R OMOU ,
GRAVIERS ROULES
E c H E L L E : y2.ooo
NM
·946
/ ·905
·926 'i /°'J'l,f::l \ .91, 1
·925 ·932
.932 cJ
c\
Page 48
.86)
('<:
·861
'----=------.905
2U
.sot.
•901
•111.
('At
•922
·917
.906
~-------~----A02
-~----- ·897 -- --· .&ss
.&as ·899-
.u.i11 ___ ---.;;:;;-------:en 180-'"'.A ~ - • 872 '-lv .a75
•161
('Q, ___ __;;::_·W:::..-
860
•830
·917
.909
·917
.91.1,
·fl.1
S A R E KAZ É N
.152
·907
.931
'908
-901
MC A - R 0 M 0 u ,
GUE SOURCES E C H E L L E : i/ 2.000
/ / ! 1 ~8
\_ •87J---
NM
.853
PLAN 8
Page 49
PLAN 9
910-- -- ...
•919 • 917
•947 •914
·909 / •919 /
"J11 •911
.907
·897
I I
·909
·903
'903
·899
'898
·Sis
' • 8'a7
•895 ·885
.997
·886
• 887
SARE MC A R 0 M 0 U
KA ZEN GUÉ
,__.--·-/
( ·.981
\
~1 ~:
·881 )·
•884
/ /
, .110
• 875
''11
·875
.,,, ·878
•877
·878
·88)
·879
·tu
•878
·885
~)l
Ô ·_Hl.
.'li
•178
•t\9 I
!
, .. VALLEE SECHE
•86)
·153
---------- •914
·894
·908
·896 ·909
·895
.995
.9()8
.907
.goa ..