CARRIÈRE DES QUATRE ETALONS SAINT ANDRÉ DE ...janvier 2016 Résumé non technique DDAE Carrière des Quatre Etalons 10CT000755 2 SOOMMAAIIRREE I. PRESENTATION DU PROJET 3 I.1. LOCALISATION

CARRIÈRE DES QUATRE ETALONS

SAINT ANDRÉ DE LA MARCHE (49)

PIECE I Résumé Non Technique de l’étude

d’impact

Septembre 2011 complété en

janvier 2016

Résumé non technique

DDAE Carrière des Quatre Etalons 10CT000755 2

SSOOMMMMAAIIRREE

I. PRESENTATION DU PROJET 3 I.1. LOCALISATION 3 I.2. PRESENTATION 3 I.3. CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU PROJET 4 I.4. PHASAGE 4

II. LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES MISES EN OEUVRE 5 II.1. ANALYSE DES EFFETS DU PROJET SUR LES EAUX 5 II.2. OCCUPATION DU SOL ET PAYSAGE 7 II.3. PROTECTION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE 9 II.4. PROTECTION DES BIENS ET DU PATRIMOINE 10 II.5. NIVEAUX SONORES 12 II.6. POUSSIÈRES 13 II.7. VIBRATIONS 14 II.8. TRANSPORT DES MATÉRIAUX 15 II.9. EFFETS SUR L’AGRICULTURE 16 II.10. GESTION DES DÉCHETS 16

III. REMISE EN ETAT DU SITE 16

RÉSUMÉ NON TECHNIQUE


I. PRESENTATION DU PROJET

II..11.. LLOOCCAALLIISSAATTIIOONN

La carrière des Quatre Etalons se localise dans le département de Maine-et-Loire, au sud-

ouest de la commune de Saint-André-de-la-Marche (49).

Cette carrière existe depuis 1962 et elle dispose d’un arrêté préfectoral (AP) d’autorisation

d’exploiter datant du 15 juin 2000 (D3 – 200 n°401).

II..22.. PPRREESSEENNTTAATTIIOONN

La présente demande a pour objet :

l’extension de la zone d’extraction à l’est de la carrière existante sur une surface de

18,9 ha ;

l’extension de la zone d’extraction au sud de la carrière existante sur une surface de

6,9 ha.

Sur ces deux nouvelles zones, l’exploitation est prévue sur 3 fronts de 15 m pour la zone est

et 4 fronts pour la zone sud soit une profondeur de 40 m pour la zone est et 70 m pour la

zone sud par rapport aux terrains voisins.

La durée d’exploitation sollicitée est de 30 ans.

Localisation du projet

Saint André de la Marche

La Moine

Carrière existante

Extension carrière



La présente demande d’autorisation est sollicitée pour une production maximale annuelle de

1 000 000 tonnes par an de produits bruts pour répondre à des besoins exceptionnels.

L’exploitation moyenne repose sur une production de 600 000 tonnes/an. De plus, dans le

cadre de la remise en état du site, une demande d’autorisation de stockage de déchets

inertes est sollicitée afin de remblayer une partie de la carrière.

L’installation de traitement des matériaux sera maintenue dans l’état actuel. La centrale

d’enrobage de la Carrière des Quatre Étalons est actuellement à l’arrêt.

L’activité de la centrale d’enrobage Techniroute n’est pas concernée par ce projet et sera

maintenue.

Le projet prévoit le déplacement de l’entrée de la carrière et la création d’une nouvelle piste

d’accès à la plate-forme de traitement des matériaux. Les bureaux seront transférés dans la

maison récente de la Bonnechousière avec le pont bascule et le bungalow. Un nouvel atelier

sera construit sur la plate-forme des installations de traitement des matériaux.

Enfin, la voirie locale desservant la ferme des Quatre Etalons et la centrale Techniroute sera

supprimée à partir de la phase 2. Une nouvelle voie contournant la carrière sera créée pour

desservir les habitations et activités. Les démarches sont en cours avec la commune.

II..33.. CCAARRAACCTTEERRIISSTTIIQQUUEESS PPRRIINNCCIIPPAALLEESS DDUU PPRROOJJEETT

Le gisement de la carrière des Quatre Etalons est depuis longtemps connu et exploité.

L’activité concerne l’extraction à ciel ouvert de gabbro-diorite destiné à être traité par les

installations de criblage-concassage installées au sein de la carrière.

Le projet d’extension vise à poursuivre l’exploitation de la carrière actuelle en étendant le

périmètre d’exploitation afin de pérenniser l’alimentation des installations de traitement avec

des matériaux de différentes qualités provenant du gisement sud et du gisement est. Le

gisement sera donc exploité au cours de phases successives sur les trois zones :

Zone ouest actuellement autorisée (pendant les 3 premières phases)

Zone est

Zone sud

L’exploitation projetée dans le cadre de l’extension d’autorisation d’exploiter sera identique à

l’exploitation actuelle :

La première opération consiste à décaper le sol des découvertes à l’aide d’une pelle ou

d’un chargeur. Les travaux sont réalisés au fur et à mesure de l’avancement de

l’exploitation ;

Ensuite, les matériaux continueront d’être extraits par tirs de mine, puis ils seront évacués

vers le concasseur par dumper ou convoyeurs.

II..44.. PPHHAASSAAGGEE

L’exploitation est prévue en 6 phases d’exploitation de 5 ans.



II. LES EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES MISES EN OEUVRE

IIII..11.. AANNAALLYYSSEE DDEESS EEFFFFEETTSS DDUU PPRROOJJEETT SSUURR LLEESS EEAAUUXX

Le réseau hydrographique

Le réseau hydrographique aux abords de la carrière se caractérise par la présence de la

Moine, au sud et le ruisseau des Quatre Etalons, à l’ouest. La Moine s’écoule à 150m au sud

du futur périmètre d’extraction.

Les terrains de la carrière et du projet d’extension sont en dehors de toute zone inondable.

Impact sur la qualité des eaux

La Moine présente une qualité moyenne pour les matières azotées et phosphorées et

médiocre pour les matières organiques et les nitrates. La qualité du cours d’eau a cependant

tendance à s’améliorer.

Conformément à l’AP du site, des analyses des eaux de rejet sont réalisées 2 fois par an.

Maîtrise du circuit des eaux de l’installation

Il n’y a pas de lavage des granulats sur la carrière. En fond de fouille, les eaux d’exhaure

s’accumulent dans un bassin placé au point bas du gradin inférieur. Elles sont pompées et

stockées dans deux citernes tampon. Les pompages d’exhaure sont de débit relativement

faible de l’ordre de 15 m3/h.

L’usage des eaux d’exhaure est le suivant :

75% rejeté directement vers le milieu naturel,

10% utilisé en période estivale par la ferme des Quatre Etalons,

15 % utilisé par la carrière (arrosage des pistes, rampe d’arrosage des bennes).

Les eaux rejetées par les installations sont traitées par deux bassins de décantation puis

passent dans un déshuileur avant un rejet vers le milieu naturel (la Moine).

Le site dispose d’une alimentation en eau potable pour des matériaux au niveau de

l’installation primaire et tertiaire et l’usage sanitaire.

Les usages et le traitement des eaux seront inchangés dans le cadre de l’extension. Le

principe de traitement est le suivant :



Schéma du circuit de l’eau

Les sources de pollution des eaux sur le site peuvent être les suivantes :

Fuite d’hydrocarbure sur l’installation ou la carrière,

Rejet d’eaux d’exhaure chargée en matières en suspension,

Apport de polluant par les matériaux de remblais.

Mesures pour éviter les pollutions aux hydrocarbures :

Stockage des produits dangereux sur aires de rétention dans l’atelier

Stockage des carburants dans cuves placées sur rétentions

Récupération des huiles usagées

Approvisionnement de la cuve et le remplissage des camions sur une aire étanche

Aire étanche reliée à un décanteur déshuileur

Mesures pour assurer la qualité et la traçabilité des remblais :

Sélection des chantiers fournissant les remblais

Contrôles successifs à l’arrivée et au déchargement des remblais

Les remblais ne sont pas déchargés directement dans le fond de fouille

Chaque camion est accompagné d’un bordereau d’identification

La localisation des matériaux déversés est repérée sur un plan

Eau potable

Eaux propres

Eaux sales



Mesures de contrôle :

Suivi quantitatif mensuel des eaux d’exhaure

Suivi qualitatif semestriel des eaux d’exhaure

Suivi qualitatif annuel des eaux des déshuileurs

Les eaux souterraines

Le projet se situe en dehors de périmètre de protection du captage pour l’Alimentation en Eau

Potable (AEP).

La carrière se trouve au sein d’un massif éruptif basique, composé de roches massives

(gabbro-diorites à amphibole), type de formation peu aquifère.

Localement la nappe superficielle est alimentée par les eaux d’infiltration. Les puits

individuels des riverains ont une profondeur inférieure à 10 m et les volumes captés sont

faibles. Selon l’AP d’exploitation, les niveaux de ces puits sont relevés tous les ans et

présentent peu de variations.

Impacts quantitatifs sur les eaux souterraines

Un réseau de piézomètres a été installé au droit du périmètre d’extension afin de déterminer

les impacts des différentes étapes d’exploitation envisagées sur les eaux souterraines.

Les résultats de ces suivis montrent que l’extension de la carrière n’aura pas d’impact

perceptible sur l’hydrosystème en général.

Mesures :

Maintien du suivi piézométrique semestriel

Contrôle des nouveaux piézomètres mis en place

IIII..22.. OOCCCCUUPPAATTIIOONN DDUU SSOOLL EETT PPAAYYSSAAGGEE

La carrière s’insère dans le paysage de la vallée de la Moine. Le paysage est structuré par

des haies bocagères entourant des secteurs cultivés mais également par les axes de

communication et une zone de développement économique.

Les points marquants de ce paysage sont les coteaux limitrophes opposés. Divers éléments

naturels et antrophiques signalent la présence de la carrière dans le paysage :

La verse des stériles, à l’extrémité ouest accentue la morphologie

Le front sud de l’excavation.

L’essentiel des terrains de l’extension sont des prairies et des terrains cultivés.

La carrière actuelle, ainsi que les terrains de l’extension sud, sont perceptibles

essentiellement depuis la voirie (D158) sur le coteau opposé et depuis le lieu-dit « La



Corbière ». Pour l’extension est, les covisibilités depuis les habitations riveraines sont toutes

partielles du fait des écrans de végétation.

Une étude paysagère a été réalisée par l’agence Vu d’Ici qui a préconisée la mise en place

des aménagements suivants :

Mesures de protection du paysage

Périmètre est de l’extension :

-Partie sud : merlons double profil, avec une pente douce, plantée d’une bande boisée

-Partie nord : pas de merlon nécessaire, clôture en arrière de la haie existante

(renforcée) en accompagnement de la nouvelle voie de desserte

Périmètre sud de l’extension :

Au sud et à l’ouest, des merlons de 6 m longeront la future voie d’entrée à la carrière en

continuité avec le merlon existant marquant les limites actuelles de la carrière

Plantations et continuités bocagères : haies existantes densifiées et replantées,

nouveau maillage créé sous forme de haies ou de bandes boisées pour atténuer les

effets de rupture de pente

Résorption partielle du terril existant et reprofilage

Intégration du bâtiment traitement tertiaire par application d’une couleur plus sombre du

bardage

Insertion paysagère



IIII..33.. PPRROOTTEECCTTIIOONN DDEE LLAA FFAAUUNNEE EETT DDEE LLAA FFLLOORREE

Le site de la carrière ne fait partie d’aucun espace protégé : arrêté de biotope, réserve

naturelle, ou inventaire d’écosystème présentant un intérêt : ZNIEFF, zone Natura 2000…

Inventaires biologiques de la carrière

Plusieurs relevés de la faune et de la flore ont été menés par le CPIE Loire et Mauge (Centre

Permanent d’Initiatives pour l’Environnement). Elles complètent les prospections réalisées de

longue date, menées dans le cadre d’une démarche partenariale liée au projet « Biodiversité

et site d’extraction ». L’aire d’étude considérée dans le cadre de cette étude comprend

l’excavation et ses abords immédiats.

Les résultats de ces investigations montrent que la carrière présente une richesse biologique

limitée et localisée à certaines parties du site. Certaines zones où la roche est à nue, abritent

des plantes intéressantes caractéristiques des milieux secs.

Expertise biologique des zones d’extension

Des investigations floristiques et faunistiques ont été menées par la CPIE entre octobre 2006

et avril 2007 et sur une année biologique quasi complète c'est‐à‐dire entre les mois de mars

2010 à octobre 2010.

Les terrains du projet d’extension est sont occupés par des cultures céréalières et des

prairies et l’extension sud, par des prairies permanentes. Les plans d’eau repérés lors de

l’inventaire ne seront pas touchés par le périmètre d’extraction. Un réseau de haies plus ou

moins dégradés est présent sur l’ensemble du secteur d’étude.

Le bilan patrimonial montre que l’essentiel de la richesse biologique sur le secteur d’étude est

hébergé au sein des haies bocagères notamment celles en bon état de conservation. C’est

notamment le cas pour les trois espèces patrimoniales les plus intéressantes : le Saxifrage

granulé, le Grand capricorne, la Cordulie à corps fin.

Ainsi, au regard des inventaires réalisés, l’activité d’extraction ne mettra pas directement en

péril des espèces de faune et de flore menacées. Cependant, en mettant en jeu le maintien

de plusieurs espèces menacées ou protégées dont une à fort intérêt patrimonial (la Cordulie

à corps fin) le projet se doit d’intégrer la sensibilité biologique du secteur avant, au cours et à

l’issue de l’exploitation de l’extension souhaitée.

Le projet impacte directement des zones humides situées au sud du corps de ferme de la

Bonne Chousière et au droit de l'extension de carrière sollicitée à l’est, représentant

respectivement 4 700 et 8 750 m2.

La localisation des espèces sur la carte suivante montre que ces dernières sont

principalement localisées au niveau des haies bocagères :



Localisation des espèces animales protégées et des zones humides

Les surfaces concernées par l’extraction sont représentées en hachuré noir et les zones

humides en bleu ciel.

Les mesures suivantes seront prises :

Mesures de protection de la faune et de la flore pendant l’exploitation

Gestion de la terre végétale

Conservation au maximum des haies et reconstitution du maillage bocager

Maintien des mares

Création de zones humides de compensation

Suivi biologique du site

IIII..44.. PPRROOTTEECCTTIIOONN DDEESS BBIIEENNSS EETT DDUU PPAATTRRIIMMOOIINNEE

Voisinage

Les habitations les plus proches des zones d’extension sont situées :

pour la zone sud, aux lieux dits «Beau Rivage et la Richardière »,

pour la zone est, aux lieux dits « la Gouberte et le Courreau ».

Les autres habitations sont au-delà de la N249. Les habitations de la Bonne Chousière ne

sont plus occupées.



Localisation des zones d’habitat

La distance la plus courte entre un front supérieur de l’excavation et les premières habitations

est d’environ 220 m (La Gouberte).

Les activités touristiques sont assez peu développées dans ce secteur agricole et le projet

aura peu d’impact sur ce point. Il est prévu la création d’un cheminement piétonnier qui

permettra de rejoindre les bords de la Moine depuis la route desservant la carrière.

Protection des biens et du patrimoine culturels

Aucun monument particulier, et site inscrit ou classé ne se trouve dans les environs

immédiats du projet. Le monument le plus proche est le menhir de la Bretellière situé au nord-

ouest à plus d’1 km.

Aucun indice archéologique n’est répertorié dans les parcelles de la carrière et au niveau des

extensions.

Servitudes d’urbanisme et d’environnement

Le Plan Local d’Urbanisme de Saint André de la Marche a été approuvé le 25 avril 2013. Le

zonage et le règlement de ce document autorise l’extension de la carrière sur la zone

concernée par le projet.

Les Quatre Etalons

La Gouberte

La Richardière

Le Courreau

Beau rivage

Route à 2x2voies Voiries départementales et locales Chemins Habitations Bâtiments agricoles et autres



IIII..55.. NNIIVVEEAAUUXX SSOONNOORREESS

La carrière se situe dans un milieu rural ayant des sources différenciées et constantes de

bruits :

Trafic routier sur la N 249,

Activité du pôle économique Actipôle,

Activité de la carrière elle-même.

Les bruits émis par la carrière ont pour origine :

Les mouvements des engins et camions clients,

L’installation de traitement des matériaux (concasseurs, cribleurs),

La foration des mines et les tirs d’abattage.

Les niveaux sonores sont réduits par :

La mise en place de merlons et des fronts ceinturant l’exploitation qui joue le rôle d’écran

acoustique ;

L’installation de traitement a été construite sur une plate-forme décaissée ;

La foration est effectuée avec une perforatrice à compresseur intégré et insonorisé ;

Les camions de livraisons sont des véhicules routiers classique ;

Les engins de carrière sont entretenus et conformes à la réglementation ;

La vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h sur l’ensemble de la carrière.

Résultats des mesurages

Conformément à la réglementation, toutes les mesures nécessaires sont prises pour limiter le

niveau sonore à moins de 70 dB et l’émergence sonore à moins de 5 dB(A) de jour.

L’émergence est définie par la différence entre le niveau sonore mesuré « installations en

marche » et le niveau ambiant habituel (niveau de fond sans les activités mesurées).

Des mesures ont été prises ces dernières années afin de réduire les niveaux sonores. Les

installations primaires, secondaires et tertiaires ont été entièrement bardées de tous côtés.

Depuis ces travaux, les évaluations réalisées en 2014 sont conformes avec l’arrêté

préfectoral du site et la réglementation en vigueur.

Simulation du projet d’extension

L’installation de traitement ne subira aucune transformation du fait du projet. Seul le plan de

circulation sera changé car les véhicules passeront par le sud de l’extension Sud.

Une simulation acoustique de l’activité (installation et carrière) a été réalisée par Soldata

Acoustic. Cette simulation envisagée dans une situation la plus pénalisante (engins au plus

proche des zones habitées) présente, compte tenu du maintien des cadences de production

et de transports, des niveaux acoustiques qui restent conformes à la réglementation en

vigueur.



Simulation acoustique

Cette simulation a été réalisée avec la mise en place de mesures

permettant de réduire les niveaux sonores et l’émergence

admissible de 5dB :

Mesures de protection contre le bruit

Création de merlons anti-bruit en zone sud (6m) et en limite sud

de la zone est (3m)

IIII..66.. PPOOUUSSSSIIÈÈRREESS

La carrière présente des sources potentielles générant des poussières par les activités :

De transports par engins et véhicules ;

D’abattage ;

De concassage-criblage ;

De stockage au sol contenant des matériaux fins.

La carrière a mis en place plusieurs mesures permettant de limiter les envols :

Implantation des installations sur un carreau en contrebas du terrain naturel ;

Piste d’accès à l’installation de traitement en enrobé ;



Système automatique d’arrosage des pistes

de roulage empruntées par les clients et par

les engins de la carrière ;

Vitesse limitée ;

Bardage des équipements de traitement ;

Système d’abattage des poussières par

pulvérisation ;

Perforatrice équipée d’un système de

captation des poussières.

Des campagnes de mesures des retombées de poussières dans l’environnement sont

réalisées annuellement en 4 points. Selon les normes en vigueur, les valeurs étant inférieures

à 30 g/m2/mois, les zones caractérisées sont qualifiées de peu polluées.

Pour l’évaluation de l’impact lié au projet, l’analyse de propagation des poussières en tenant

compte de l’orientation des vents montre que le secteur le plus concerné en cas de conditions

météorologiques défavorables est le hameau de la Gouberte.

Toutefois, les mesures mises en place et adaptées aux nouvelles zones d’extraction

permettront de maintenir le niveau d’empoussiérage actuel.

Mesures de protection contre les poussières

Création de merlons plantés

Enrobage de la nouvelle piste d’accès à la plate-forme

Dispositif d’arrosage sur les nouvelles pistes

Suivi des retombées de poussières maintenu et complété sur d’autres points

IIII..77.. VVIIBBRRAATTIIOONNSS

Pour assurer la production, en moyenne 1 tir d’abattage à l’explosif est réalisé chaque

semaine. Des mesures de vibrations sont réalisées systématiquement lors de chaque tir

conformément à l’arrêté préfectoral. La vitesse d’oscillation pondérée de la vibration est

inférieure à 10 mm/sec qui est la valeur réglementaire pour que les tirs de mines ne soient

pas les causes de dégâts dans les constructions.

Afin de limiter les vibrations transmises par le sol, la carrière des 4 Etalons a mis en place un

système de mise en charge bi-étagée.

Au niveau des zones d’extension, cette méthode de tir sera conservée. L’entreprise

continuera de surveiller les vibrations de chaque tir d’explosifs à l’aide de sismographes

enregistreurs.



La carrière des Quatre Etalons a confié à la société Links ingénierie la réalisation d’une étude

de simulation destinée à apprécier l’impact des vibrations sur les habitations ainsi que les

risques de projections.

Les tirs de mines ne sont pas susceptibles de causer des désordres sur l’environnement

direct telles que les projections, ou indirect, par l’intermédiaire de la propagation des

vibrations par le sol ou par la surpression aérienne.

Le risque de projections issues des fronts comme de la tête des forages dans

l’environnement, peut être considéré comme extrêmement peu probable au-delà de 220 m en

arrière des fronts. Les habitations sont toutes situées à plus de 220 m du front d’abattage.

Mesures de protection

Points de contrôles pour les habitations les plus proches (le Courreau, la Gouberte)

IIII..88.. TTRRAANNSSPPOORRTT DDEESS MMAATTÉÉRRIIAAUUXX

Le transport des produits

La totalité des produits finis est évacuée par la

route. Une partie de ces matériaux alimente la

centrale Techniroute, proche de la carrière.

Pour une production moyenne de 485 000t/an,

le trafic engendré s’élève à 76 rotations par

jour, avec un chargement moyen de 25T par

véhicule.

En tenant compte d’une production moyenne de 600 000 tonnes/an, le trafic induit serait de

84 camions (avec un chargement moyen de 28T par camions) pour l’extraction et 20 camions

maximum pour les remblais (soit 208 passages).

La voie d’accès à la carrière depuis la D158 sera maintenue, seule l’entrée de la carrière sera

déplacée.

Voiries et contraintes

La liaison actuelle d’accès au lieu-dit « Les Quatre Etalons » et à la centrale d’enrobage

Techniroute sera supprimée au début de la phase 2. Un nouvel accès, contournant la carrière

sera donc crée. Cette voirie servira également à la desserte de la future extension de la zone

d’activité Actipôle Atlantique. Un rond-point sera implanté au niveau du débouché de la D158.



Aménagement prévu sur le secteur Est

IIII..99.. EEFFFFEETTSS SSUURR LL’’AAGGRRIICCUULLTTUURREE

Les prairies naturelles et les terres de cultures seront progressivement utilisées pour

l’extraction des matériaux. La ferme de la Bonnechousière n’est plus en activité.

IIII..1100.. GGEESSTTIIOONN DDEESS DDÉÉCCHHEETTSS

La gestion des déchets produits par l’exploitation (huile, ferraille, filtres…) sera maintenue

dans des conditions similaires au tri actuellement effectué. Concernant les déchets générés

par l’extraction, un plan de gestion de ces déchets a été élaboré. Ces déchets constitués de

terres de découverte et de stériles permettront de créer les merlons de protection phonique et

paysager au début de l’exploitation, et serviront ensuite à remblayer la partie Ouest de la

carrière dès que l’exploitation de cette zone sera achevée.

III. REMISE EN ETAT DU SITE

L’excavation subsistera après l’arrêt définitif des travaux d’extraction dans l’état final. Le

projet prévoit le remblaiement partiel de la partie Ouest de la carrière.

Les terres et les stériles de découverte ainsi que des remblais acheminés sur le site (soit un

total d’environ 1,5 millions de m3 de matériaux inertes) seront utilisés dans le cadre du

réaménagement de la carrière.

Nouvelle voie d’accès

Zone d’extension Est

Voie supprimée

Activité

maintenue



Le réaménagement final sera réalisé dans l’objectif de restituer un secteur dont les

caractéristiques faciliteront le maintien de la faune et de la flore des terrains secs dans une

zone dominée par l’agriculture. La partie centrale de la carrière, la plus profonde se

caractérisera par un plan d’eau d’environ 16 ha (soit environ 3 millions de m3) qui se

constituera sur plusieurs années et servira éventuellement de réserve d’eau pour l’agriculture.

Un système de déversoir vers la Moine à une côte déterminée (45 m NGF) pourra empêcher

une remontée trop importante.

Les dispositions permettant de favoriser le maintien, voir l’extension des espèces et des

milieux les plus intéressants dans la carrière sont les suivantes :

Préservation de surface de roche à nu pour favoriser des recolonisations végétales

pionnières spontanées ;

Maintien des zones humides existantes et de zones humides plus ou moins temporaires

sur sol nu,

Maintien des zones végétalisées : haies et bandes boisées fournissant à la faune des

zones d’abris et de tranquillité,

Création d’un site présentant une qualité biologique : les plantations décoratives seront à

proscrire.

En fin d’exploitation, les premiers travaux consisteront à démonter les équipements

techniques (installation de traitement, bascule, ferraille diverse, bassin en béton).



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