Programme de Salle Répétition Générale Vendredi 3 juin – 20h00 Durée : 3h15 Clôture de la saison d’opéra CARMEN Opéra en quatre actes Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy d’après la nouvelle de Prosper Mérimée Musique de Georges Bizet (Editions musicales Leduc) Création à l’Opéra-Comique à Paris, le 3 mars 1875 Production des Chorégies d’Orange
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Programme de Salle
Répétition Générale
Vendredi 3 juin – 20h00
Durée : 3h15
Clôture de la saison d’opéra
CARMEN
Opéra en quatre actes
Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
d’après la nouvelle de Prosper Mérimée
Musique de Georges Bizet
(Editions musicales Leduc)
Création à l’Opéra-Comique à Paris, le 3 mars 1875
Production des Chorégies d’Orange
Programme de Salle
DISTRIBUTION
Direction musicale Laurent CAMPELLONE
Direction des chœurs Aurore MARCHAND
Direction de la Maîtrise Florence GOYON-POGEMBERG
Etudes musicales Hélène BLANIC
Mise en scène, décors et costumes Louis DÉSIRÉ
Assistante à la mise en scène Irène FRIDRICI
Assistant décors et costumes Diego MENDEZ- CASARIEGO
Lumières Patrick MÉEÜS
Carmen Karine DESHAYES
Micaëla Ludivine GOMBERT
Frasquita Clémence TILQUIN
Mercédès Albane CARRÈRE
Don José Florian LACONI
Escamillo Christian HELMER
Zuniga Thomas DEAR
Moralès Philippe-Nicolas MARTIN
Le Dancaïre Philippe ERMELIER
Le Remendado Raphaël BRÉMARD
ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE
Directeur général : Philippe Grison
Premier chef invité : Samuel Jean
CHŒUR ET CHŒUR SUPPLÉMENTAIRE DE L’OPERA GRAND AVIGNON
Direction : Aurore Marchand
MAÎTRISE DE L’OPÉRA GRAND AVIGNON
Direction : Florence Goyon-Pogemberg
Les décors ont été fabriqués dans l’Atelier Artefact (Courthezon)
Les costumes ont été réalisés dans le Petit Atelier de Marseille
Les costumes des toreros ont été fournis par la Maison Cornejo (Madrid)
et les chaussures par la Maison Calzature Epoca (Milan)
L'Opéra Grand Avignon remercie le Festival d’Avignon pour sa collaboration technique.
Programme de Salle
GEORGES BIZET (1838-1875)
Georges Bizet est né le 25 octobre 1838 dans une famille de musiciens, dont le père enseignait
le chant. Dès 1848, il entre au Conservatoire de Musique, suit les classes de piano de Marmontel
et apprend le contrepoint avec Zimmerman et Gounod. Il remporte bientôt un Premier Prix de
piano (1852), travaille la composition avec Halévy, l’orgue chez Benoist, et se voit attribuer en
1855 un Premier Prix de fugue et d’orgue. En 1856, un Second Prix de Rome récompense sa
cantate David et, l’année suivante, son opérette, Le Docteur Miracle, obtiendra un prix, ex
aequo avec le compositeur Lecocq, décerné par Offenbach. Il lui sera enfin attribué le Premier
Grand Prix de Rome en 1857, et sa cantate Clovis et Clotilde, qui sera jouée à l’Institut
remportera un grand succès. Grand ami de Liszt qui l’admirait beaucoup, il part pour Rome où
il sera ovationné en qualité de pianiste. Il compose en 1859 Don Procopio, un opéra-comique
dans le style italien.
De retour à Paris, il écrit Scherzo et Marche funèbre ainsi que La Chasse d’Ossian. En 1862,
sa maîtresse, Marie Reiter, lui donne un fils ; il commence un opéra-comique, La Guzla de
l’Emir, et la première version d’un Ivan IV. Le 11 janvier 1863, son Scherzo pour orchestre,
dirigé par Pasdeloup, fait scandale au cirque Napoléon. Il retire La Guzla de l’Emir, en
répétition à l’Opéra-Comique, pour travailler sur la partition des Pêcheurs de Perles, qui
rencontrent alors un accueil mitigé au Théâtre Lyrique. En 1864, Carvalho lui demande une
nouvelle version d’Ivan IV pour le Théâtre Lyrique, qui sera refusée plus tard. Cette année-là,
Victor Massé et Victorien Sardou projettent d’écrire une Carmen d’après Mérimée et de confier
le rôle-titre à une jeune cantatrice, Galli-Marié. En décembre 1866, il termine La Jolie Fille de
Perth, tirée du roman de Walter Scott. C’est le seul et réel succès de ces années hésitantes et la
critique est alors favorable.
Il commence à trouver son propre style, mais hésite encore parfois, suit les traces de Gounod,
Halévy ou Mendelssohn dans la symphonie Roma que dirige Pasdeloup en février 1869.
Dans les dernières années de l’Empire, Bizet change, il traverse, et ce jusqu’à la fin de sa vie,
de graves crises de dépression.
En juin 1869, il épouse Geneviève Halévy dont le portrait physique et moral rejoint de façon
impressionnante la Carmen littéraire. Les six années de son mariage seront traversées d’orages
et de séparations.
Pendant la Commune, il s’installe au Vésinet. Le 22 mai 1872, Djamileh échoue à l’Opéra-
Comique.
Après la naissance de son fils, Bizet compose rapidement une musique de scène pour
L’Arlésienne de Daudet ; l’esprit général est déjà celui de Carmen dont il possède depuis le
mois de juin le scénario de Meilhac et Halévy. Il commence à travailler à sa partition au
printemps de 1873, mais ses démêlés avec l’Opéra-Comique ralentissent sa tâche. Les
répétitions commencent en octobre. Le 3 mars, au matin de la première de Carmen, le Journal
Officiel annonce que Bizet est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Georges Bizet meurt à trente-sept ans, le 3 juin 1875.
Programme de Salle
GÉNÈSE
L’année 1872 fut une année heureuse pour Georges Bizet, alors âgé de trente-quatre ans. Durant
les répétitions de L’Arlésienne, le compositeur pensait déjà à Carmen. La nouvelle de Prosper
Mérimée avait été publiée en 1845, et Meilhac et Halévy en avait tiré un livret qu’ils avaient
remis à Bizet, dès le mois de juin 1872. Mais le musicien s’était alors heurté aux réticences des
directeurs de l’Opéra-Comique : Camille du Locle et Adolphe de Leuwen. Ce dernier trouvant
le sujet scandaleux. Selon lui, mettre en scène Carmen sur la respectable scène de l’Opéra-
Comique, théâtre des familles bourgeoises, relevait de la provocation. Une fille aux mœurs
dissolues, un drame passionnel, un environnement qui ne pouvait que choquer profondément
un public habitué aux héroïnes naïves. Les librettistes s’engagèrent pour que le personnage de
Carmen soit atténué, qu’ils introduisent dans l’opéra une jeune fille innocente et chaste
(Micaëla) et que la mort de Carmen soit escamotée à la fin, derrière des cortèges, des ballets et
des fanfares. Adolphe de Leuwen finit par céder, mais recommanda à Ludovic Halévy de ne
pas faire mourir Carmen : « La mort à l’Opéra-Comique- s’était-il écrié, horrifié –cela ne s’est
jamais vu, jamais. » Heureusement pour Bizet, Camille du Locle racheta les parts d’Adolphe
de Leuwen, et devint en 1874 le seul directeur de l’Opéra-Comique. Libérés de toute contrainte,
les librettistes purent ainsi suivre les indications de Bizet pour la mort de l’héroïne, juxtaposant
cette scène pathétique sur l’épisode joyeux de la corrida.
Le choix de l’interprète du rôle de Carmen posa quelques problèmes. Le personnage fut d’abord
proposé à la cantatrice Marie Roze qui refusa. Camille du Locle proposa alors le rôle à Célestine
Galli-Marié, mezzo-soprano, aussi bonne actrice que cantatrice. Elle était la « Carmen » idéale,
et celle-ci accepta le rôle.
Après maintes péripéties, l’ouvrage fut finalement créé le 3 mars 1875. Le public fut scandalisé
par le réalisme de Carmen, des cigarières aguichantes, des soldats corrompus, des
contrebandiers, des duels, de la violence, des cris sensuels et pour finir, un crime passionnel sur
scène !
Se faisant écho de la réaction indignée du public, les critiques furent mauvaises. Heureusement
s’élevèrent des voix plus lucides pour saluer la beauté de l’ouvrage : celles de Théodore de
Banville, Vincent d’Indy, Camille Saint-Saëns, en France et Friedrich Nietzche, en Allemagne.
Carmen ne tarda pas à faire l’unanimité et fut donné quarante-neuf fois en 1875.
Bizet mourut brusquement le soir de la 34ème représentation à l’heure où son héroïne tirait la
carte de la mort.
Carmen reste aujourd’hui, l’opéra le plus joué dans le monde.
Programme de Salle
NOTE D’INTENTION
Carmen nous guide depuis sa création sur les sentiers de son destin, sans jamais regarder en
arrière.
Aujourd’hui, la liberté des femmes d’occident ne choque plus la morale bourgeoise. Le scandale
d’alors est révolu.
Carmen ne chante pas l’Espagne ni son folklore, mais une musique française qui la guide
inexorablement vers ce jour fatidique, lu dans les cartes.
S’il est vrai que le chemin de la vie est déterminé par nôtre dernier jour, alors Carmen est une
héroïne parfaite. Elle vit et meurt sans haine ni peur, sans honte ni pudeur.
La gitane rebelle de Mérimée, chantant Bizet, a gagné toutes les batailles. Son immense succès
doit certainement, là où elle est, encore la surprendre…
Deux lignes dans la rubrique “faits divers” d’un journal de Séville, se sont transformées en un
torrent intarissable.
Louis Désiré
Programme de Salle
ARGUMENT
Acte I – Une place à Séville
Des dragons oisifs contemplent les allées et venues de la foule. Survient Micaëla qui cherche Don José.
Le brigadier Moralès lui répond que Don José n’est pas là et cherche à retenir la jeune fille.
Précédée d’une bande de gamins, la garde montante vient relever la garde descendante. Moralès informe
Don José de la visite de Micaëla. La cloche de la manufacture se fait entendre. Les cigarières à qui leurs
soupirants décochent œillades et propos galants sortent de la manufacture. Très entourée, Carmen chante
sa Habañera. Don josé ne jette sur elle qu’un regard distrait, mais elle s’approche de lui et lui lance une
fleur qu’elle tenait entre ses lèvres, puis Carmen et les autres cigarières regagnent la manufacture. Don
José reste seul. Micaëla revient. Elle donne à Don José des nouvelles de sa mère, lui remet une lettre et
l’embrasse, comme elle l’a promis, lui transmettant ainsi le baiser maternel. Micaëla s’éloigne, pendant
que Don José lit la lettre où sa mère lui conseille d’épouser la jeune fille. Un grand tumulte se produit.
Des cigarières se précipitent hors de la manufacture et expliquent aux soldats qu’au cours d’une querelle,
Carmen a blessé sa rivale. On amène Carmen devant l’officier Zuniga qui décide de la faire conduire en
prison, et charge Don José de cette mission. Carmen, les mains liées, reste seule en compagnie de Don
José, chante une séguédille et achève de séduire Don José qui lui délie les mains. Carmen bouscule les
soldats et s’échappe.
Acte II – Chez Lillas Pastia : une taverne
Carmen, Frasquita et Mercédès sont à table avec des officiers. Carmen se lève et chante sa chanson
bohème, puis apprend de Zuniga que Don José, emprisonné à cause d’elle, est libre. Arrive alors,
accompagné de ses admirateurs, le torero Escamillo. Il remarque Carmen et lui fait une déclaration. En
même temps, Carmen, très sollicitée, éconduit Zuniga. Une fois Escamillo sorti, entrent le Dancaïre et
le Remendado, deux contrebandiers qui, en prévision d’une « affaire », recrutent des complices et font
appel aux talents de Carmen, Frasquita et Mercédès. Carmen attend Don José car il est convenu qu’il la
retrouverait chez Lillas Pastia. On entend de très loin une chanson de soldat. C’est Don José. Carmen
danse en son honneur. Sonneries de clairon dans le lointain. Don José prie Carmen d’arrêter sa danse :
« je dois rentrer au quartier pour l’appel ».
Furieuse, Carmen lui envoie son shako et son sabre à la volée. Don José, avec une exaltation croissante,
chante son amour. Carmen réplique en le défiant. S’il l’aimait vraiment, il déserterait pour
l’accompagner dans la montagne et connaîtrait à ses côtés l’ivresse de la liberté. Don José refuse et
Carmen le chasse. Zuniga apparaît et se moque de Carmen « d’avoir pris le soldat alors qu’elle avait
l’officier ». Fou de jalousie, Don José se précipite sur Zuniga. Les bohémiens interviennent et désarment
le lieutenant. Il ne reste plus à Don José qu’à déserter et à suivre Carmen et les contrebandiers dans la
montagne.
Acte III – Dans la montagne
Don José songe. Le village où sa mère habite avec Micaëla n’est pas loin. Carmen questionne et s’irrite :
« qu’il aille donc retrouver sa mère ». Puis, avec Frasquita et Mercédès, elle interroge les cartes. Pour
Carmen, les cartes n’ont qu’une seule réponse : la mort. Don José reste garder le camp, tandis que les
trois bohémiennes vont distraire les douaniers pendant que les contrebandiers passent la marchandise.
Micaëla, qui a appris la présence de don José dans le repaire des contrebandiers, cherche à le rencontrer.
Escamillo, sur qui Don José a tiré, s’approche et se fait connaître. Il apprend à Don José que, s’il vient
de risquer sa vie, c’était pour rencontrer celle qu’il aime, une bohémienne, Carmen. Les deux rivaux se
provoquent et se battent, navaja au poing. L’arme d’Escamillo se brise. Don José va frapper, lorsque
Programme de Salle
survient Carmen qui arrête son bras. Escamillo se retire. La fureur de Don José est à son comble. Micaëla
supplie Don José de venir au chevet de sa mère mourante. Carmen invite son amant à suivre Micaëla.
Don José ne se contient plus ; il a compris que Carmen voulait se débarrasser de lui pour rejoindre son
nouvel amant, mais il s’y opposera, dût-il lui en couter la vie. Micaëla insiste. Don José consent enfin à
l’accompagner. On entend la voix d’Escamillo. Carmen veut s’élancer. Don José lui barre le passage.
Acte IV – Une place à Séville devant les arènes
La foule attend le début de la corrida. Puis arrive le défilé. Escamillo a auprès de lui Carmen, radieuse,
qui le quitte à l’entrée des arènes. Frasquita et Mercédès, qui ont aperçu Don José caché dans la foule,
avertissent Carmen. Mais c’est en vain : Carmen attendra Don José et lui parlera. La foule est entrée
dans l’arène. Carmen et Don José restent seuls. Don José ne menace pas, il implore. Il est prêt à
recommencer avec Carmen une autre vie. Carmen réplique : « jamais je n’ai menti, entre nous tout est
fini… ». Don José insiste : « Carmen il est temps encore, laisse-moi te sauver… ». Carmen ne cède pas,
et c’est alors l’échange des dernières répliques tandis qu’on entend les cris de la foule qui acclame
Escamillo. Carmen veut entrer dans l’arène, mais Don José lui barre le passage et la frappe de son
couteau. Elle tombe. Don José s’agenouille auprès d’elle : « Vous pouvez m’arrêter, c’est moi qui l’ai
tuée ! Ah ! Carmen ! ma Carmen adorée… !».
Programme de Salle
L’Equipe artistique
LAURENT CAMPELLONE Direction musicale
Après des études de violon, de tuba, de percussions et de chant, Laurent Campellone apprend
la direction d’orchestre au Conservatoire Frédéric Chopin de Paris, en parallèle de l’obtention
de son diplôme de philosophie. A vingt-trois ans, il est nommé assistant du directeur musical
de l’Opéra de Toulon. En 2000, il se rend auprès de Christoph Eschenbach pour compléter sa
formation.
En 2001, à vingt-neuf ans, il remporte à l’unanimité le Premier Prix de la 8ème édition du
Concours International des jeunes chefs d’orchestre de la Communauté Européenne à Spoleto
(Italie), en association avec l’Académie Sainte-Cécile et l’Opéra de Rome.
Depuis lors, Laurent Campellone a été invité à diriger près de deux cent cinquante oeuvres
symphoniques et quelques cinquante partitions lyriques différentes, parmi lesquelles La
Gioconda, Carmen, Turandot (Deutsche Oper de Berlin), Les Troyens (Opéra de Manaus), Les
Pécheurs de perles et Faust (Opéra de Madison, USA), Lakmé, Don Quichotte, La Traviata,
Turandot, La Damnation de Faust (Opéra National de Bulgarie), Les Contes d'Hoffmann
(Bolchoï), L’enfance du Christ de Berlioz, La Périchole (Opéra de Marseille), Don Pasquale,
Lucia di Lamermoor, Cleopatra de Cimarosa (Spoleto), L’Etoile et La Grande Duchesse de
Gerolstein, Les Mamelles de Tirésias et La Voix humaine à l’Opéra de Toulon, Les Contes
d’Hoffmann et L'Etoile à Angers Nantes Opéra, Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra National de
Bordeaux et La Cenerentola à l’Opéra de Bogota.
En 2004, Laurent Campellone est nommé Directeur musical de l’Opéra et de l’Orchestre
Symphonique de Saint-Etienne, où il a relancé une politique de redécouverte du répertoire
lyrique français du XIXème siècle, dirigeant à ce titre de nombreuses oeuvres rares de Massenet
(Sapho, Le Jongleur de Notre-Dame, Ariane, Le Mage...), de Gounod (La Reine de Saba,
Polyeucte) et de Lalo (Le Roi d'Ys). Cette passion pour les raretés du répertoire romantique
français n'éclipse pas pour autant, ses lectures très remarquées et saluées par la presse
internationale des partitions du grand répertoire, notamment Turandot, Rigoletto, Norma,
Samson et Dalila, Tosca, Die Walküre, Der Fliegende Höllander, Roméo et Juliette, Carmen,
L’Elisir d'amore, ou encore Faust.
Régulièrement invité par les plus grandes maisons lyriques internationales, telle le Deutsche
Oper de Berlin, Laurent Campellone se produit désormais à la tête de nombreux orchestres
prestigieux, parmi lesquels le Bayerischer Rundfunk Orchestrer (Orchestre de la Radio
bavaroise), l'Orchestre National du Brésil, le New Russia State Orchestra, l'Orchestre
Philharmonique de Dublin, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, la Philharmonie de
Sofia, l’Orchestre National des Pays de la Loire, le Malaysian Philharmonic Orchestra,
l’Orchestre de l'Opéra National de Lorraine et l'Orchestre Philharmonique de Nice. Il est par
ailleurs régulièrement l’invité de festivals prestigieux en France, dont le Festival de la Chaise-
Dieu ou le Festival Berlioz, pour ne citer qu’eux.
Chef principal invité de l’Opéra National de Sofia, à ce titre, il y dirige deux nouvelles
productions (Traviata, Carmen) ainsi que plusieurs reprises (Lakmé, Don Quichotte, Turandot),
Il dirige également plusieurs reprises de Carmen et Traviata au Bolchoï, Cavalleria Rusticana
et Pagliacci au Nouveau Théâtre de Moscou, Roméo et Juliette à l’Opéra de Monte-Carlo
et Barbe Bleue à Angers-Nantes Opéra. Dernièrement, il a dirigé à Nancy et Nantes Orphée
aux Enfers, et Les Mousquetaires au Couvent à l’Opéra-Comique.
Parmi ses projets, notons Roméo et Juliette à Oman, Orphée aux Enfers à Angers-Nantes
Opéra, Fantasio au Théâtre Imperial de Compiègne et pour la réouverture de l’Opéra-Comique,
ainsi que Carmen à Monte-Carlo.
L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli pour Lakmé
Programme de Salle
AURORE MARCHAND
Direction des Chœurs
Aurore Marchand débute la musique au Conservatoire National de Musique de Région
d’Orléans, où elle étudie le violoncelle, puis le chant. Elle acquiert également au cours de ces
années des expériences de musique de chambre instrumentale, vocale et d’orchestre
symphonique.
En 1983, elle se tourne définitivement vers le chant et intègre le chœur de l’Opéra de Tours.
Elle participe à toutes les productions en qualité de soprano et se voit attribuer des petits rôles
dans divers opéras et opérettes.
En septembre 2002, elle est nommée Chef de Chœur à l’Opéra de Tours et prépare notamment
les différentes saisons lyriques, Jenufa (Janacek), Le Mikado, (Sullivan), La Belle Hélène
(Offenbach), Un Ballo in Maschera ou encore Don Carlo (Verdi)…
Depuis 2007, Aurore Marchand assure la direction du Chœur de l’Opéra Grand Avignon.
En 2011, elle participe aux Chorégies d’Orange pour Aida et Rigoletto, en 2012 pour La
Bohème et Turandot, en 2013 pour Der Fliegende Hollander et Un Ballo in Maschera, en 2014
pour Otello et Nabucco, en 2015 pour Carmen et Il Trovatore, et en 2016, on la retrouvera pour
Madama Butterfly et La Traviata.
En 2010, elle a dirigé le spectacle Le Petit Prince à l’Opéra Grand Avignon, à l’Opéra de Reims
et au Théâtre Impérial de Compiègne, en 2013 un Concert Verdi, en 2014 un Concert Gounod
et en 2015 le Stabat Mater de Rossini à la Collégiale Saint-Didier d’Avignon.
Programme de Salle
FLORENCE GOYON-POGEMBERG Direction de la Maîtrise
Née en 1964, en région parisienne, Florence Goyon-Pogemberg effectue ses études générales
et musicales dans le cadre des classes musicales jusqu’à l’obtention du baccalauréat série F11.
Elle étudie le piano dès l’âge de six ans avec Renée Heuclin, Anne-Marie Mangeot, Eliane
Richepin et suit des stages d’été avec Bruno Rigutto.
Plusieurs fois diplômée aux Concours de l’Université Musicale Iinternationale de Paris et aux
Concours Léopold Bellan, elle obtient également une médaille d’or, niveau Excellence, au
Conservatoire National d’Orsay (Essonne).
De 1982 à 1988, elle partage son activité musicale entre l’enseignement, l’accompagnement
et la création d’un opéra pour enfants de Jean-Michel Damase.
Florence Goyon-Pogemberg entre à l’Opéra Grand Avignon en 1988, en qualité de pianiste
de ballet.
Répétitrice et pianiste de scène depuis 1990, (Mireille, La Traviata, Il Trovatore, Lucia di
Lammermoor) elle complète sa formation de chef de chant en effectuant un stage, auprès de
Janine Reiss en 1992.
Parallèlement à ses activités professionnelles, elle s’occupe de 1999 à 2004 d’un groupe de
chanteurs amateurs « Vocal en Scène », avec lequel elle monte plusieurs spectacles en musique
et en espace.
Elle participe régulièrement avec la Maîtrise, dont elle en est depuis 2008 la directrice, aux
animations Inter’notes, ainsi qu'à certains ouvrages lyriques de l'Opéra Grand Avignon.
Elle a présenté à l’Opéra Grand Avignon Monsieur Offenbach restera chez lui… spectacle
conçu avec les élèves de la Maîtrise.
Programme de Salle
HÉLÈNE BLANIC Etudes musicales
Après des études musicales effectuées au Conservatoire de Musique à Rayonnement Régional
d'Orléans où elle obtient plusieurs premiers prix (piano, solfège, accompagnement), Hélène
Blanic est engagée en qualité de pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre
National d'Insertion Professionnelle d'Artistes Lyriques), puis comme chef de chant à l'Opéra
Grand Avignon, à l’Opéra de Monte-Carlo et à l'Opéra de Nice où elle travaille avec de
nombreux artistes de renommée internationale.
Elle est chef de chant et continuiste pour Il Viaggio a Reims, en partenariat avec le Centre
Français de Promotion Lyrique et de nombreux théâtres lyriques français (Reims, Vichy,
Massy, Montpellier, Clermont-Ferrand, Tours et Metz pour la saison 2008-2009, puis Nancy,
Toulon, Nice. Saint-Etienne,Toulouse, Bordeaux, ou encore Marseille).
Parmi ses engagements, notons La petite renarde rusée de Janacek (Opéra National de
Montpellier), La Cenerentola et Nabucco, Roméo et Juliette (Opéra de Massy), La Bohème
(Opéra de Reims), Tosca (Beyrouth), Un Ballo in Maschera, Nabucco, Il Trovatore (Chorégies
d'Orange) et Otello (Opéra de Massy).
Elle a été invitée par Ramon Vargas à l'Opéra Bellas Artes de Mexico pour une nouvelle
production de Manon de Massenet en mars 2014.
Elle est à nouveau invitée en octobre 2014 pour un récital avec la soprano Maria Katzarava.
Elle travaille régulièrement à Radio-France avec des chefs d'orchestre prestigieux tels que Kent
Nagano, Pinchas Steinberg, Daniel Harding ou encore Mikko Frank.
L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie de 1988 à 1990, en qualité de pianiste répétitrice aux
côtés de Serge Gandolfi, alors chef des chœurs ; en 2003 pour Tosca, et lors du Tremplin Jeunes
Chanteurs, en 2005 pour Madama Butterfly et la Fête de la Musique, en 2006 à nouveau pour
Tosca et un concert lyrique donné dans le cadre de la Fête de la Musique, ainsi que pour le
Requiem de Mozart ; pour les fêtes de fin d’année 2006/2007 pour Die Zauberflöte, en 2008
pour La Bohème, et Orphée aux Enfers, en 2011 pour Thaïs, en 2012 pour Faust, en 2013 pour
Madama Butterfly, en 2014 pour Cavalleria Rusticana / Pagliacci et Mireille, en 2015 pour La
Bohème, dans le cadre du Tremplin Jeunes Chanteurs, lors des fêtes de fin d’année pour La
Chauve-Souris et en mars 2016 pour Tremplin Jeunes Chanteurs.
Programme de Salle
LOUIS DÉSIRÉ Mise en scène, décors et costumes
Louis Désiré a participé à de nombreuses productions d'opéra en Europe, mais aussi en
Amérique et en Asie : Opéra National de Paris, Opéra National de Montpellier, Opéra de
Nice, Théâtre du Capitole de Toulouse, Chorégies d’Orange, Opera Ireland de
Dublin, Teatro Filarmonico de Verone, Teatro Regio de Turin, Teatro Comunale de Modène,
Teatro Massimo Bellini de Catane, Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, Opera
d’Amsterdam, Théâtre Royal de Copenhague, Teatro de la Maestranza de Seville, Festival de
Santander, Festival de Perelada, Grand Théâtre du Liceù de Barcelone, Palau de les Arts de
Valence, Opéra de Leipzig, Opera de Lausanne, Megaron d’Athènes et de Tessalonique,
Festival del Centro Historico de Mexico, Teatro Colón de Buenos-Aires, New-York City Opera
ou encore Santa Fe Opera,
En septembre 2007, il fait ses débuts à la mise en scène, décor et costumes avec Werther
au Teatro Colòn de Buenos-Aires.
En 2009-2010, il est invité au Festival de Santa Fe (USA) pour Alceste (décor et costumes),
au Liceù de Barcelone et au Teatro Real de Madrid pour El arbol de Diana (costumes),
au Teatro Colòn de Buenos-Aires pour I due Foscari (mise en scène, décors et costumes),
à Valence pour Una cosa rara (costumes) et Salomé (décors, costumes), ainsi qu’à l’Opéra
National du Rhin pour Macbeth (décors et costumes).
En 2010-2011, Louis Désiré est invité à San-Francisco pour Werther (décors et costumes);
à Buenos- Aires pour Francesca da Rimini (mise en scène, décor et costumes) ; à Monte-
Carlo pour Un Ballo in maschera (mise en scène et costumes) ; au Grand Théâtre de Genève
et à l’Opéra d’Amsterdam pour I Puritani (costumes) ; à Bilbao pour Macbeth (décors et
costumes), ainsi qu’aux Chorégies d’Orange pour Rigoletto (décors et costumes).
En 2011-2012, il est à Pékin pour La Cenerentola (costumes), Montpellier pour Arbore di
Diana, à Monte-Carlo pour Francesca da Rimini (mise en scène, décor et costumes) et Macbeth
(décor et costumes), à Chicago pour Rinaldo (décors, costumes), ainsi qu’à Buenos-Aires pour
Norma (mise en scène)
En 2012-2013, il dessine le décor et les costumes de Carmen à Séoul, ceux de Werther à
Chicago et du Trovatore à Macerata.
En 2013-2014, il signe la mise en scène, le décor et les costumes de La Cenerentola à Metz et
de Der Fliegende Höllander à Buenos- Aires, puis réalise le décor et costumes d’Alcina à
Oslo et la mise en scène de La Bohème à Montevideo, la scénographie et les costumes de
Mitridate à Drottningholm.
En 2014-2015 à Bilbao, il est engagé pour Werther, puis pour Alcina à Copenhague, Tosca à
Marseille et Carmen aux Chorégies d’Orange.
En 2015 et début 2016, il a été à Cluj Napoca pour Werther (décor et costumes), à Saint-
Etienne pour Tosca (mise en scène décor et costumes) et à Bienne pour la mise en scène, décor
et costumes de La Traviata, ainsi qu’à Metz, où il signe le décor et costumes du Midsummer
night’s. Prochainement, il sera à Macerata pour Il Trovatore, et aux Chorégies d’Orange pour
la mise en scène de La Traviata.
Parmi ses projets, notons en 2017 Il Trovatore à Monte-Carlo et Madrid, Lohengrin à Marseille
et Saint- Etienne, Les contes d’Hoffmann à Shanghaï ou encore Les pêcheurs de perles à Bienne.
L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 1994 pour la signature des costumes d’Un Ballo
in Maschera.
Programme de Salle
IRÈNE FRIDRICI Assistante à la mise en scène
Née à Saverne, Irène Fridrici débute l’apprentissage de la danse au Conservatoire National de
Danse de Région de Metz. Par la suite, elle est engagée en qualité de danseuse à l’Opéra Grand
Avignon.
En 1995, elle s’oriente vers la mise en scène et devient l’assistante de Bernard Broca pour
Eugène Onéguine et La Traviata à l’Opéra-Théâtre de Metz, ainsi que pour Carmen à l’Opéra
Grand Avignon.
Depuis lors, elle accompagne également dans leurs mises en scène Christian Gangneron (The
Rake’s Progress, Don Giovanni, Le Nozze di Figaro), Paul-Emile Fourny (Carmen), Daniel
Benoin (La Bohème) et Nadine Duffaut (La Fille du Tambour-Major, Les Pêcheurs de Perles
et Manon).
En 2004, à l’Ile de la Réunion, elle remonte la mise en scène de La Traviata de Jean-Claude
Auvray.
En 2006, Irène Fridrici assiste Robert Fortune à l’Opéra Royal de Wallonie pour Les
Huguenots, collabore avec Christian Gangneron à Vichy pour Le Nozze di Figaro (dans la
production d’Avignon), et avec Daniel Benoin à Trieste pour La Bohème.
En 2007, elle assiste Nadine Duffaut à Shangaï pour une nouvelle production de Carmen.
En 2008, les Chorégies d’Orange l’invitent pour Carmen et en 2010 pour Tosca (mises en
scène Nadine Duffaut).
Elle collabore également en 2009 pour Mireille à Marseille (mise en scène Robert Fortune), en
2010 pour Manon à Massy, pour I Capuleti e i Montecchi à Tours et pour Le dernier jour d’un
condamné à Szeged (mises en scène Nadine Duffaut).
Elle est également l’assistante de Jean-Claude Auvray pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci
à Orange et à Marseille.
En 2011, elle collabore pour Rigoletto à Montpellier, pour Le Château de Barbe-Bleue et La
Voix humaine (mises en scène René Koering) à Nice, et pour la reprise des Nozze di Figaro
(mise en scène Christian Gangneron) à Massy et Marseille.
Les Chorégies d’Orange l’invitent en 2009 pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci et en 2013
pour Un Ballo in Maschera (mises en scène Jean-Claude Auvray).
Elle est invitée à Nice en 2013 pour Der Freischütz (Guy Montavon) et en 2014 pour Semele
avec Jacob Petersmeyer.
En 2015, elle assiste Nadine Duffaut pour Katia Kabanova à l’Opéra de Toulon Provence-
Méditérranée, et toujours dans ce même lieu, travaille pour Pelléas et Mélisande en janvier
2016.
Parmi ses projets, notons Le Nozze di Figaro en décembre 2016 à l’Opéra de Toulon Provence-
Méditérranée
L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2005 pour Carmen et Le Nègre des Lumières, en
2007 pour Les Pêcheurs de Perles, et La Traviata, en 2009 pour Manon et I Capuleti e i
Montecchi, en 2011 pour Carmen, en 2012 pour Tosca et en 2014 pour Cavalleria Rusticana
et I Pagliacci.
Programme de Salle
DIEGO MENDEZ-CASARIEGO Assistant décors et costumes
Diego Mendez-Casariego a participé et collaboré à de nombreuses productions d’opéra auprès
de Louis Désiré.
Il est à la fois scénographe, directeur artistique et architecte d’intérieurs pour des particuliers
en Europe et aux Etats-Unis. Son travail a été publié dans des magazines spécialisés.
Il a réalisé les décors et les costumes du Der Fliegende Holländer et de Norma à Buenos-Aires,
ville dont il est originaire et ceux de La Bohème à Montevideo en Uruguay.
Il a également collaboré à la production de Carmen donnée aux Chorégies d’Orange en 2015.
Auprès du cinéaste français Alain Deymier, il a été directeur artistique de plusieurs courts et
longs métrages. Il prépare actuellement son prochain film qui se tournera à Ibiza en septembre
prochain.
Parmi ses projets, notons sa participation à La Traviata aux Chorégies d’Orange 2016, puis
Lohengrin à l’Opéra de Marseille et Les Pêcheurs de Perles à Biel, opéras pour lesquels, il
dessinera les décors et les costumes.
Début à Avignon.
Programme de Salle
PATRICK MÈÜS
Lumières
Né en 1963, Patrick Méeüs a commencé par éclairer de nombreuses chorégraphies ; il a ainsi
réalisé plus de soixante-dix mises en lumière pour la danse. Depuis 1992, il éclaire la danse, le
théâtre et l’opéra.
Pour le théâtre, il a collaboré avec Daniel Mesguich, avec lequel il a créé un grand nombre de
mises en lumière, notamment pour Bérénice (Racine), Hamlet (Shakespeare), Dom Juan
(Molière) en deux versions ; La Vie Parisienne (Offenbach), La Tempête (Shakespeare), Le
Dibbouk (Anski), Electre (Sophocle), Médée (Euripide), Le Diable et le Bon Dieu (Sartre),
Esther (Racine), Antoine et Cléopâtre (Shakespeare), Le Prince de Hombourg (Kleist), ou
encore Cinna de Corneille.
Notons des collaborations enrichissantes avec la Comédie Française telles que Agatha, Le
Glossaire, La Dernière Lettre (Ghelderode), La Vie Parisienne, La Tempête, Oh, les beaux
jours…
Pour l’opéra, il a éclairé Pelléas et Mélisande (Debussy), Gogol (Lévinas), Ces sacrés
Nibelungen (Oscar Straus), Samson et Dalila (Saint-Saëns), Wozzeck (Alban Berg), Till
l’Espiègle (Karetnikov), Des saisons en enfer (Marius Constant), Le Fou (Marcel Landowski),
Elephant Man (Laurent Petigirard), Le Triptyque (Puccini), Faust (Gounod), Cosi fan Tutte
(Mozart), Les Joyeuses Commères de Windsor (Nicolai), La Vedova scaltra (Wolff-Ferrari), La
Vida Breve (De Falla), L’Ombre de l’âne (Strauss), L’Elisir d’Amore (Donizetti), Aida (Verdi),
Les Contes d’Hoffmann (Offenbach), Rigoletto (Verdi), Werther (Massenet), Callirhoé
(Détouches) ou encore A Midsummer Night’s Dream de Britten.
Parmi ses dernières réalisations, nous pouvons citer Les Contes d’Hoffmann pour l’Opéra de
Pékin, 1962 de Medhi Charref au Théâtre Montparnasse, Rigoletto pour les Opéras de Lausanne
et Vichy, Oh, les beaux jours pour la Comédie Française, La Révolte (Villegier) pour le Théâtre
de l’Athénée, Werther pour l’Opéra de Nice, Boulevard du Boulevard du Boulevard (Mesguich)
pour le Théâtre du Rond-Point, Soirée Stravinsky (Wainrot-Christie) pour le Ballet de l’Opéra
de Nice, Callirhoé (Koering) pour l’Opéra National de Montpellier, A Midsummer Night’s
Dream pour le Theatro Colon de Buenos-Aires, La Traviata pour l’Opéra de Prague, et Cinna
(Corneille) pour Daniel Mesguich.
Il a mis en lumière Rigoletto à Marseille, Nantes et Angers, Exodus chorégraphié par Farid
Berki, Eine florentisnische Tragödie (Alexander von Zemlinsky) et Il segreto di Susanna
(Ermanno Wolf-Ferrari) à l’Opéra National de Montpellier ; Carmen à l’Opéra d’Helsinki,
L’Elisir d’Amore et La Dame de Pique au Capitole de Toulouse, La Vedova scaltra et A
Midsummer Night’s Dream à l’Opéra de Nice. Il a réalisé les éclairages de La Vida Breve,
Werther, et A Midsummer Night’s Dream au Colon de Buenos-Aires, dans des mises en scène
de Paul-Emile Fourny.
Les Chorégies d’Orange l’ont reçu en 2011 pour Rigoletto et en 2015 pour Carmen.
Parmi ses projets, notons en juillet 2016, Don Giovanni au Festival d’Opéra de Savonlinna, puis
en aout La Traviata aux Chorégies d’Orange, en janvier 2017 Manon à l’opéra de Monte-Carlo,
en février Carmen à l’Opéra National d’Helsinki, Boris Godounov à l’Opéra de Marseille et
Werter à l’Opéra de Massy.
L’Opéra Grand Avignon l’a déjà reçu en 2007 pour Le Pays du Sourire, en 2008 pour Rigoletto
et en 2015 pour une Soirée de ballets avec le Ballet de l’Opéra Grand Avignon.
Programme de Salle
Les Interprètes
KARINE DESHAYES Carmen
Karine Deshayes intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la
classe de Mireille Alcantara, après avoir obtenu une licence de musicologie à la Sorbonne. Elle
suit les master-classes de Régine Crespin, et rejoint la troupe de l’Opéra National de Lyon où
elle interprète entre autres les rôles de Cherubino (Le Nozze di Figaro), Stephano (Roméo et
Juliette) et Rosina (Il Barbiere di Siviglia). Sa carrière se développe rapidement. Dès 2002, elle
chante à l’Opéra National de Paris dans Rusalka, puis elle se produit au Festival de Salzbourg
dans Die Zauberflöte (Deuxième Dame) sous la direction de Riccardo Muti, et en 2006 elle fait
ses débuts au Metropolitan Opera de New-York dans le rôle de Siebel (Faust).
Son répertoire comprend de nombreux rôles : La Cenerentola, Elena (La Donna del Lago),
Isolier (Le Comte Ory), Cendrillon, La Navarraise, Charlotte (Werther), Poppea
(L’Incoronazione di Poppea), Sesto (Giulio Cesare), Dorabella (Cosi fan Tutte), Sesto (La