Hommage à Robert Burns Whisky Montréal à la Station ho.st
le barde de l'Ayrshire
• Né le 25 janvier 1759 à Alloway, Ayrshire, Écosse
• Décédé le 21 juillet 1796 (à 37 ans) à Dumfries, Écosse
• Poète, parolier, fermier
The Selkirk Grace
Some hae meat and canna eat,
And some wad eat that want it;
But we hae meat and we can eat,
And sae the Lord be thanket.
Soupe
The Balvenie 15 ans Single Barrel Sherry Cask
• 47,8%
• Speyside
• fruit d’une distillation unique
• vieilli dans un seul fût de chêne européen de xérès
• Édition limitée de quelques 650 bouteilles numérotées
Jean Grain d’Orge Trad. De Wailly (1843)
Il était une fois trois rois d'Orient , puissants tous trois: Ils avaient juré par la gorge Qu'ils feraient mourir Jean Grain-d'Orge.
Dans un sillon bien labouré, Tout vivant, ils l'ont enterré; Puis ils ont juré par la gorge Qu'ils avaient tué Jean Grain-d'Orge.
Mais le printemps revient joyeux, La pluie à flots tombe des cieux: Jean Grain-d'Orge alors se relève; C'est bien lui! ce n'est point un rêve !
Les soleils étouffants d'été Lui rendent vigueur et santé; Sa tête de dards se couronne: Grain-d'Orge ne craint plus personne.
Le grave Automne succédant , Grain-d'Orge pâlit cependant; Son corps se courbe vers la terre, Sa tête penche; il dégénère.
Ses couleurs se fanent; hélas! C'est l'âge qui vient à grands pas! Ses ennemis prennent courage, Ils vont donc assouvir leur rage.
Aiguisant un long coutelas, D'un seul coup ils l'ont mis à bas , Et lié sur une charrette Comme un faussaire qu'on arrête.
Sur le dos il est renversé, Il est bâtonné, fracassé; Puis à tous les vents on l'expose, Tournant, tournant sans nulle pause.
Pauvre Grain-d'Orge! il faut les voir Remplir d'eau froide un grand trou noir, Et, sans nul respect de son âge, L'y jeter - enfonce ou surnage !
Voilé qu'on la tiré de l'eau Pour le torturer de nouveau. Il donne encore signe de vie ! On le secoue avec furie !
Sur la flamme alors ses bourreaux Brûlent la moelle de ses os; Puis un meunier en fait sa proie, Entre deux pierres il le broie.
Ils ont pris le sang de son coeur. Ils l'ont bu, chantant tous en choeur !
Et plus ils boivent à la ronde, Plus dans leurs yeux la joie abonde.
Jean Grain-d'Orge avait, il le faut, Un sang bien généreux, bien chaud; Car, prenez-en la moindre goutte, Son ardeur en vous passe toute.
L'homme oublie alors son chagrin, Son bonheur même est plus serein; La larme aux yeux encore brillante, La veuve entend son coeur qui chante.
À Jean Grain-d'Orge une santé ! Buvons à sa postérité! Qu'elle soit féconde et précoce À jamais dans la vieille Ecosse !
Bonbon de saumon
Old Pulteney 17 ans
• 46%
• Distillé à Wick, aux abords de la mer du nord
• Influences sauvages et maritimes distinctifs
Haggis
À un Haggis - Léon de Wailly (1843)
Bénie soit votre honnête et attrayante face, Grand chef de la race des puddings ! Au-dessus d'eux tous vous prenez place, Panse, tripes ou boyaux : Vous êtes bien digne d'un bénédicité Aussi long que mon bras.
Voilà que vous remplissez le tranchoir qui gémit, La croupe semblable à une montagne lointaine ; Votre broche servirait à raccommoder un moulin En cas de besoin, Tandis que par vos pores coulent des gouttes Semblables à des grains d'ambre.
Voyez le Travail rustique apprêter son couteau Et vous couper avec dextérité, Creusant vos belles entrailles ruisselantes, Comme un fossé ; Et alors, oh ! quelle vue glorieuse, Une vapeur chaude et succulente !
Alors cuillers contre cuillers s'allongent et luttent, Le diable emporte la dernière, ils poussent en avant, Jusqu'à ce que leurs ventres tout gonflés bientôt, Soient tendus comme des tambours ; Alors le vieux maître de la maison, quasi près de crever, Marmotte les grâces.
Est-il un homme qui devant son ragoût français, Ou une olla qui donnerait une indigestion à une truie, Ou une fricassée qui la ferait vomir A force de dégoût, Regarde d'un oeil moqueur et méprisant Un pareil dîner ?
Pauvre diable ! voyez-le devant ses rogatons, Et faible comme un roseau desséché ; Sa jambe grêle est une vraie lanière de fouet, Son poing une noix. Lui, se jeter à travers la mêlée et le flot sanglant, Il en est incapable !
Mais observez le paysan nourri de haggis, La terre tremblante résonne sous son pas ; Mettez une lame à son large poing, Il la fera siffler, Et il coupera jambes, bras et chefs, Comme des têtes de chardons.
Ô vous, puissances, qui prenez soin des hommes Et leur dressez leur menu, La vieille Ecosse n'a pas besoin de fricot liquide Qui rejaillit dans les écuelles ; Mais, si vous souhaitez sa prière reconnaissante, Donnez-lui un haggis !
G&M Private Collection Cool Ila - Hermitage
• 45%
• Issu de la distillerie de Port Askaig sur Islay
• Finition en fût de vin provenant de l’AOC Hermitage
• La syrah donne du fruit rouge
Fromage
Edmx (CC BY-SA 3.0)
Maksim (CC BY-SA 3.0)
LA vie de Burns
• Né d’un père jardinier et paysan
• Peu d’éducation formelle
• Pas très bon cultivateur, malgré qu’il passe aux champs une bonne partie de sa vie
• Publie dès 1786 poèmes et chansons, principalement en Écossais
• Père d’au moins 12 enfants
• S’installe à Dumfries et travaille comme agent du fisc
• Il sera sympathique à la cause des révolutionnaires français, ce qui déplu à plusieurs
• S’enrôle donc dans l’armée comme volontaire pour prouver ses allégeances à la couronne britannique
• Meurt suite à des complications lors de l’extraction d’une dent à l’hiver 1795
• La première Burns Night se tenir le 29 janvier 1802, date présumée de sa fête à l’époque. L’année suivante, on corrigea le tir
• Aujourd’hui, on célèbre d’avantage la fête du Barde que la St-Andrew’s en Écosse
Springbank 15 ans
• 46%
• De Campbeltown
• Maritime, fumé avec du xérès
Merci
• À Fred et le staff de la station ho.st pour leur accueil.
• Et à vous tous pour cette autre année qui commence.