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Page 1: Bulletin n°4
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JOURNEE DES ANCIENS

150° anniversaire de La Croix

Tous les anciens élèves de Saint-Jean-Baptiste, de Bradfer, de Saint-Louis et surtout de La Croix sont invités à se

joindre à nous pour découvrir ou redécouvrir l’établissement où ils ont passé un certain nombre d’années.

Donc rendez-vous le :

Dimanche 10 octobre 2010

Collège La Croix

28 rue Voltaire à Bar-le-Duc

10h ouverture officielle du 150° anniversaire

11h messe célébrée par Monseigneur Maupu dans la chapelle de La Croix

12h verre de l’amitié et assemblée générale de l’Association

13h repas au self de La Croix (20€ par personne)

14h visite de l’exposition du 150° anniversaire

15h à 17h visite des locaux et découverte des anciennes photos de classe.

**************

EST REPUBLICAIN DU JEUDI 15 AVRIL 2010

Page 3: Bulletin n°4

Que sont-ils devenus ?

Avec ce bulletin nous commençons une rubrique qui permettra de savoir ce que sont devenus quelques uns de nos anciens

qui se sont particulièrement distingués. Ce numéro concerne Romuald MULLER et Marie Pierre ROY, son épouse.

Romuald est né à Bar-le-Duc en 1963. Il entre à l’école Bradfer en 1966 et y reste jusqu’en juin 1969 pour y

effectuer ses classes maternelles. En septembre 1969, il change d établissement et va pour ses classes de CP à

CM2 à l’école Saint Jean-Baptiste. En septembre 1974 il intègre le collège Saint-Louis à la ville haute pour y

effectuer son secondaire. Il y restera jusqu’en juin 1981 date à laquelle il passe son Bac.

C’est en mars 1981 qu’il fait la connaissance a St Louis de Marie-Pierre ROY née en 1964 à Saint-Dizier, qui

fréquenta La Croix de septembre 1972 à Juin 1980, puis le collège Saint-Louis jusqu’en en juin 1982. Ils se

marieront en 1989 et auront 2 filles : Marion née en 1993 et Alice en 1995.

Marie Pierre a suivi de 1983 à 1986 l’Ecole Française des Attachés de Presse à Paris et obtient sa Licence en

Communication en se spécialisant dans la communication politique. Pendant ses différentes périodes

professionnelles, elle obtiendra une Maitrise en marketing a l’ESSEC Management à Paris et un Master en

gestion d’entreprise à l’Université de Fort de France.

Commence alors la vie active de Romuald. Vice Major de sa promotion, il débute sa carrière à la division anti-

terroriste du Ministère de l’intérieur à Paris jusqu’en 1994. C’est pendant cette période qu’il sera affecté aux

côtés du juge Bruguière à l’enquête sur l’attentat du DC-10 d’UTA le 19 septembre 1989 au dessus du Niger. De

1994 à 2003, il rejoint la PJ de Lille où il aura en charge de grosses affaires judiciaires: groupe islamiste de

Roubaix, les frères Jourdain, l’affaire Festina…

En 2003, il est nommé à Fort de France en Martinique pour y créer l’Antenne des Caraïbes de l’Office Central

de Lutte contre les Stupéfiants et ce jusqu’en 2008. En 2005, il est nommé Commissaire Divisionnaire. En 2008,

il obtient alors le poste d’Attaché de Police à l’Ambassade de France à Washington.

D’esprit curieux et ouvert, Marie-Pierre décide après sa licence, d’acquérir une expérience internationale

partant aux Etats-Unis pour deux ans. Elle devient très rapidement responsable du marketing dans une société

américaine aux USA (1987/1989) puis à Paris (1989/1994) et Valenciennes (1994/2001). De 2002 à 2004, elle

est directrice de communication à la Chambre de Commerce de Valenciennes. De 2005 à 2008, elle est

responsable de projets développement pour une société qui gère le Club Med et des hôtels de luxe en

Martinique.

Très belle réussite pour ce couple d’anciens élèves, d’autant plus que le 6 juillet prochain, Romuald sera élevé,

au Ministère de l’intérieur, au grade de Chevalier de la Légion d’honneur.

Romuald, passe le diplôme de professeur de musique à 17

ans et le réussit. Depuis son plus jeune âge, il anime de

multiples soirées à l’accordéon et au clavier. Certains se

rappelleront les soirées organisées à Saint Jean-Baptiste ou

lors des kermesses de Saint-Louis. Il fait de nombreuses

soirées dansantes.

En 1981, il entre en faculté de droit à Nancy. Il restera 4 ans

pendant lesquelles, il passera son deug, sa licence et sa

maîtrise. En 1986, Il s’inscrit en faculté à Paris pour y passer

son doctorat et conjointement, il effectue son service

militaire. Mais il n’achèvera pas cette année d’étude car il

est reçu à son concours d’entrée à l’Ecole Nationale

Supérieure de Police. Il y rentre en 1987 et y restera

jusqu’en 1989.

Page 4: Bulletin n°4

Une conversation avec Marie-Thérèse Bury

Comme leur maman Marguerite Michelot scolarisée entre 1900 et 1910, les jumelles Marie-Thérèse

et Marie-Madeleine Bury ont été élèves à l’école Bradfer entre 1927 et 1934.

Marie-Thérèse m’a raconté qu’elle avait eu Mademoiselle Louise Faratte comme institutrice. Nous avons parlé des élèves, assises sur des petits bancs, les mains croisées et la tête penchée, dans le plus grand silence. En écoutant ces souvenirs, j’ai alors souri : quelques années plus tard, j’ai eu aussi Mademoiselle Faratte comme institutrice, et c’était pareil !

--------------------------

Un courrier du 16/11/2009 de Caroline Hussissian, née Burnel Cher Monsieur Heinrich,

Le bulletin « Ensemble...hier et aujourd’hui » m’est bien arrivé et je viens vous remercier de me l’avoir envoyé. Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir, émotion et intérêt.

Les photos des différentes Ecoles chrétiennes de Bar-le-Duc m’ont rappelé de nombreux souvenirs. C’est à « La Croix » (Jeanne d’Arc de mon temps) que j’ai fait mes études jusqu’au Brevet élémentaire.

Ensuite je suis allée à Soissons pour préparer le Brevet supérieur, diplôme reçu en 1934 à Laon. Ensuite j’ai enseigné à Bar-le-Duc, puis à La Louvière, puis à Antony. Le temps a passé et en 1944 j’étais directrice de l’école Saint-Joseph et de son Ecole ménagère à

Verdun…enfin pour abréger, j’ai donc enseigné dans les Ecoles catholiques durant 40 ans. Connue sous le nom Eugénie Burnel (alors que mon prénom à l’état civil est Caroline), maintenant je

suis Caroline Burnel épouse Hussissian. Je vous donne tous ces détails pour mieux me situer. J’ai été la grande amie de Marie-Thérèse François ( Mme Georges), de Mademoiselle Fayon (Mme

Génin), Pendant de longues années j’ai assisté à la réunion de l’Amicale des Anciennes de La Croix, y

rencontrant d’anciennes élèves dont Jacqueline Ballot, Madeleine Pardoux , J. Utard et Annie etc… Je veux ajouter mon point de vue personnel au sujet des tombes de certains bienfaiteurs des

établissements catholiques. Il s’agit de la tombe d’Ernest Bradfer, car il se trouve qu’Ernest est le cousin germain de mon père. La maman d’Ernest Bradfer était une sœur de mon grand-père Jean-Baptiste Burnel, la maman d’Ernest était une sœur de mon grand-père.

Si l’association des Anciens veut bien mettre une petite somme pour rendre un meilleur aspect à la tombe d’Ernest Bradfer, écrivez-moi, je compléterai, dans la mesure de mes moyens. Ceci par respect pour ma famille, je suis la dernière de ma génération et j’ai 95 ans.

Veuillez agréer, Monsieur Heinrich, mes salutations distinguées. Caroline Hussissian-Burnel.

Pour aller aux toilettes, dans la cour, à droite en entrant, sous le préau, il suffisait de lever le petit doigt et d’un signe de tête, elle nous donnait la permission…ou non ! Marie-Thérèse Bury m’a également parlé des Demoiselles Elisabeth Vilmin, Suzanne Thévenin, Thérèse Dupont….que j’ai aussi connues dans les années 1945-1950. Autres souvenirs…la prière, plusieurs fois par jour, la venue du Saint-Nicolas, le tapis rouge pour la distribution des prix avec de beaux livres à tranche dorée.

Maryvonne Varnier

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Jrg Matthess , Nom, Prénom, Numéro SS, Publibook, 2009, 156 p., http://jorg-matthess.publibook.com

Certains se souviennent de ce professeur d’allemand à la fois rigoureux et plein d’humour « Matthess »… Il est fréquent, presque obligatoire, d’affubler un professeur d’un surnom plus ou moins élogieux ; lui n’était que « Matthess ». C’est déjà beaucoup dire. Bref, que de souvenirs ! Mais justement, des souvenirs, il y en a d'autres : ceux que Jörg Matthess a conservé de son coup de cœur pour la France (et les Françaises), et qui de fil en aiguille, de faculté en lycées, à vélo, en train ou en voiture, l’ont attiré et conservé en France. C’est un livre alerte, drôle, écrit avec cette exigence qui nous était imposée dans l’usage des verbes forts. Pas de grands discours : juste des anecdotes, brèves et significatives, qui s’enchaînent chacune sur quelques pages et nous rendent attachant ce Teuton débarquant en France à peine une génération après la fin de la dernière guerre. Bien sûr nous y retrouverons les années passées comme enseignant à « La Croix », mais parmi d’autres. C’est un livre pour tous, non pour les seuls nostalgiques des années 1970-80, rue Voltaire à Bar-le-Duc. C’est un livre écrit non pour briller par de savantes phrases, mais pour raconter simplement, sans ennuyer le lecteur, comment un (jeune) allemand a choisi de vivre en France, au point de devenir un (jeune) retraité de l’enseignement français.

Je ne peux donner ici de détails trop précis : ce serait dévoiler l’histoire. Mais je peux vous assurer que d’anecdote en anecdote, on retrouve ce passionné qui cache son immense culture sous de truculentes histoires, pour mieux communiquer ses coups de cœur, et aussi ses remarques aigres-douces, car qui aime bien, châtie bien. J’ai été heureux deux fois à la lecture de ce livre. La première en retrouvant un des professeurs, comme en particulier l’abbé Tayon, sans l’enseignement desquels je ne serais aujourd’hui ni latiniste ni germaniste. Quelle fausse pudeur interdirait de reconnaître que nous avons eu de bons profs ? La seconde en découvrant une véritable saga, où sans cesse l’humour, le trait d’esprit - der Witz ? - a le dernier mot. A Strasbourg, la frontière franco-allemande, sévèrement gardée il y a encore peu de temps, est devenue un jardin, un parc de loisirs commun : le Jardin des Deux Rives. Il y a de cet esprit-là dans ce livre où la frontière devient une magnifique occasion de rencontre. Voici un petit ouvrage dont les chapitres se dévorent un à un avec gourmandise comme une boîte de chocolats : tout comme elle, on peut, au choix, se l’offrir ou l’offrir en cadeau. (A commander directement sur le site de l’éditeur, http://jorg-matthess.publibook.com, plutôt qu’en librairie ; pour ceux qui désirent un exemplaire dédicacé s’adresser à Jörg Matthess 4, Le Clos 54 425 PULNOY ou à [email protected] ) Jean Devriendt (ancien élève).

Histoire des écoles catholiques de Bar-Le-Duc

Par Michel Salviac

En 2007, Michel Salviac, professeur d’histoire-géographie à La Croix et Saint-Louis en retraite, a écrit un livre sur l’histoire de Saint-Jean-Baptiste, de Bradfer, de La Croix et de Saint-Louis. Ce livre de 108 pages est en vente au siège de l’association, 28 rue Voltaire à Bar-Le-Duc, au prix de 20 € Pour ceux qui souhaitent le recevoir par la poste, le prix est de 23 € port compris. Chèque à l’ordre de l’association des anciens.

Page 6: Bulletin n°4

Ecole Bradfer

Quelle classe ?

Institutrice : A. M. AUTIER

Quelle année ?

Pensionnat La Croix

Quelle classe ?

Professeur :Mr. BEGOT

Quelle année ?

Pensionnat La Croix

Quelle classe ?

Quelle année ?

ON RECHERCHE

Page 7: Bulletin n°4

Ecole Saint-Jean-Baptiste

Institutrice : Bernadette PROT

Quelle classe ?

Quelles année ?

Ecole Saint-Louis

Quelle classe ?

Quelle année ?

Ecole Saint-Louis

Quelle classe ?

Quelle année ?

Page 8: Bulletin n°4

Deux jeunes anciens engagés :

Aurore à Haïti …………….

Aurore, sœur de Timothée HUGUIN, ergothérapeute dans le service de rééducation fonctionnelle du Centre

Hospitalier de Bar-Le-Duc, a désiré mettre ses compétences au service des haïtiens meurtris afin de répondre

« présente » à un appel de Handicap International. Après un mois, Aurore témoigne.

Au bout d’un mois, quel bilan dresses-tu ?

Le début a été difficile en raison du manque d’organisation. J’ai eu envie de rentrer en France ! Maintenant ça va

mieux, je suis plus à l’aise. J’ai plus de visibilité sur notre action, je comprends mieux comment fonctionne

Handicap International.

Le rythme de travail doit être soutenu ?

On a quand même de bons moments de détente, en soirée et le dimanche : il y a une bonne ambiance, c’est

vraiment sympa de rencontrer plein de personnes,d’horizons très différents. Mais ce qui est difficile c’est de voir

certains rentrer en France.

Comment êtes-vous hébergés ?

Dans notre maison, nous sommes une dizaine (il y a 3 maisons), c’est convivial. On a une cuisinière, une femme

de ménage, des gardiens, bref, c’est royal !!!!

Supportes-tu le climat ?

Ici, la saison des pluies a commencé en avance, ce qui ajoute un peu de stress mais pour le moment, il pleut

surtout la nuit, heureusement, car pour bosser ce n’est pas évident. Mais quand on pense à tous ces gens qui

dorment dans la rue, dans des abris de fortune, ça nous attriste. Ce que je trouve le plus dur ici, c’est la chaleur :

il fait lourd et au moindre mouvement on transpire beaucoup ; si un jour je repars en mission, je choisirai une

destination plus tempérée.

Quelles sont les conditions de travail ?

Cette semaine, le boulot a été cool, j’ai changé d’hôpital : je suis allée à la Croix Rouge allemande, MSF spain et

dans d’autres ONG qui sont très bien organisées. Les tentes sont plus spacieuses les patients sont dans des lits, le

personnel est moins débordé et, il y a même quelques dossiers pour avoir des infos sur le patient (le bonheur,

quoi !!!).

Ce qui semble bien différent des premières interventions…

Oui, bien sûr. Les hôpitaux sont moins surchargés, les patients commencent à rentrer chez eux, les plus

chanceux, car ici l’inégalité des soins est terrible selon l’endroit. Dans certains hôpitaux, il n’y a pas de

chirurgien orthopédiste et les réductions de fractures sont faites n’importe comment, il va y avoir beaucoup de

séquelles …

Quels projets soutenez-vous ?

On a commencé le projet prothèse car les amputés sont prêts pour l’appareillage, mais moi, je ne fais pas partie

de ce projet : je suis dans le projet « hôpital ». En général, on part seul, on charge le véhicule avec le matériel

nécessaire, béquilles, cannes, déambulateurs, bandages…(on n’a pas encore reçu les fauteuils roulants). Et un

chauffeur nous conduit dans l’hôpital. Parfois on travaille avec un technicien local de rééducation que l’on forme

pour prendre le relais. Le but c’est vraiment de leur transmettre le maximum de techniques pour qu’ils puissent

se gérer tout seul à notre départ. Former des gens en quelques heures, c’est dur.

Et la terre s’est-elle calmée ?

Cette semaine, on a eu une réplique sismique dans la nuit. Tout le monde s’est réveillé en sursaut, on a tous

flippé. Jusqu’ici, il y en avait eu plusieurs mais que, moi-même, je n’avais pas sentis. On ressent vraiment une

sensation étrange, on sent les murs trembler et je pense que le contexte augmente notre angoisse parce qu’ici on

voit tous les jours les traces de ce tremblement de terre. Plus les jours passent, plus je trouve que la ville est

détruite : ici, les Haïtiens sont encore très angoissés par ces secousses. Du coup, à la maison tout le monde dort

dans les tentes.

Pour réagir et encourager Aurore : http://aidermadagascar.over-blog.com/

Page 9: Bulletin n°4

………………… et Timothée à Madagascar

En octobre dernier, à 21 ans, Timothée Huguin est parti à Ankasomiriotra sur l’île de Madagascar afin de

familiariser les jeunes scolaires avec le français, langue officielle pour l’enseignement et les examens. Il nous

donne ici son témoignage.

Timothée, commence à nous situer un peu ton établissement et dis-nous en quoi consiste ton travail :

Je suis à l’ensemble scolaire « St Miche », 400 élèves de la seconde à la maternelle. L’année prochaine verra

l’ouverture de la classe de première et 2011, celle de la classe de terminale.

J’ai commencé par observer deux jours, puis je me suis lancé : chansons, activités manuelles pour les plus petits,

aide aux devoirs pour les secondaires. C’est en fait davantage une heure d’expression et d’explication du

français.

C’est facile de s’adapter à un monde aussi différent du nôtre ?

Je redécouvre les joies de la lecture, de la « THB » (bière malgache), de la guitare sans partition, de la douche à

l’eau froide et de la lessive à la main !!!! C’est un peu dur au début mais ça passe, on apprend à découvrir les

charmes du coin, de la culture et à vivre simple !!!! J’ai mangé des sauterelles frites, c’était très bon !!!

J’ai été jouer un peu au basket avec les jeunes du quartier.

Quels sont les problèmes des jeunes collégiens malgaches ?

Tous leurs cours sont écrits en français, de la physique à l’histoire en passant par les maths, alors qu’ils ne le

parlent pas. Tout est ré expliqué en malgache oralement, mais cela ne suffit pas. Ils n’ont jamais l’occasion de

s’exprimer en français, les profs non plus, du coup, ne parlent pas très bien et c’est l’engrenage. Mes élèves sont

demandeurs et cool…

Concrètement, en quoi consiste l’aide que tu peux leur apporter :

Pour moi, le projet continue son chemin, on a développé les activités : tangram pour les 7ème et 8ème(

c’est

sympa), les couleurs chez les CE1. Mise en place également des activités pour les secondaires pendant la récré,

béret (encore aux balbutiements tactiques) et frisbee (dont je vais faire le sport national tellement j’aime ce jeu).

Et les enfants aussi, ça leur fait découvrir un sport totalement inconnu.

Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de partir là-bas ?

Je connais l’Association Mamonjy Madagascar depuis sa création en 2000 et j’en fais partie. J’ai déjà vécu à

deux reprises à Madagascar. Je désirais, à travers ce projet, m’intégrer à une communauté et m’impliquer pour

acquérir un « savoir être ». Je souhaitais me faire de nouveaux amis et connaître davantage la culture, les

traditions, les manières de vivre de ce pays. A mon retour, j’aimerais partager toutes mes découvertes.

Pour retrouver Timothée sur Internet :

http://aidermadagascar.over-blog.com/article-prochainement-l-aventure-de-timotee-jeune-meusien-engage-

aupres-de-l-association--42756339.html

Page 10: Bulletin n°4

A Dieu, Sœur Martinet !

Sœur Georgette Martinet nous a quittés le lundi 22 septembre 2009. Elle repose à Soissons dans le caveau des

Sœurs. C’est toute une page de l’histoire de « La Croix » qui revit à l’évocation de cette personnalité si riche,

qui a profondément marqué tous ceux et celles qui l’ont connue. J’ai demandé à Sœur Marie-Josèphe Gibrin de

nous raconter quelques souvenirs.

Tout d’abord, il faut rappeler que Sœur Martinet est une ancienne élève de notre établissement, dans les

années 1930. L’avez-vous connue à cette époque où « La Croix » s’appelait « Pensionnat Jeanne d’Arc » ?

Lorsque j’y suis arrivée comme interne, en classe de 5è, elle était alors élève maîtresse en second cycle. Elle

surveillait les récréations du soir qui commençaient par une ronde chantée. Les plus jeunes se disputaient

l’honneur de donner la main à celle que nous admirions et appelions « Mademoiselle Zézette ».

Le pensionnat a vécu l’épreuve de la guerre…

A ce moment, une partie des élèves est partie à Laval, avec La Croix de Saint Quentin. C’est là que Mademoiselle Georgette a été mon professeur de maths en 3è. Ma quasi-nullité n’a en rien entamé sa sérénité souriante, pas plus que mon affectueuse estime. Puis, ce fut le Bar-le-Duc de l’occupation où de nouveau, elle a été mon professeur de sciences. Je garde encore

le souvenir cuisant de l’humiliation inattendue accompagnant le compte-rendu d’un certain examen de chimie

que je croyais avoir réussi parfaitement… Je me suis demandée si elle ne mettait pas un peu de malice à

proclamer le zéro qu’elle avait dû m’infliger car le sujet unique était « le phosphore » et j’avais traité « le

soufre » ….

Un même appel à la vie religieuse vous a ensuite, de nouveau, réunies ; vous êtes alors entrées toutes les

deux dans la Congrégation des « Dames de la Croix ».

Oui, pendant quelques mois, je me suis retrouvée « postulante » avec Mademoiselle Georgette (le postulat est

une période d’essai dans la vie religieuse). Un souvenir amusant de cette époque : Mère Bégin, maîtresse des

novices, m’a demandé de donner des cours de latin à mon ancien professeur de maths et de sciences ! Et sans

pensée de « revanche », j’avoue avoir goûté cette sorte d’inversion des rôles.

Après vos professions religieuses, vous avez, chacune, été appelées à des responsabilités diverses, mais vos

routes n’ont cessé de se croiser…

Oui, très souvent. Et chaque fois, je me suis enrichie à son contact. Par exemple, à la suite du concile Vatican II, alors qu’elle était Supérieure Générale, notre Congrégation a vécu un renouveau : nous nous sommes associées à six Congrégations, toutes centrées sur le Mystère du Christ. C’est à ce moment-là que nous avons pris le nom de « Sœur du Christ ». C’est alors Sœur Martinet qui me fit découvrir la richesse de notre nouvelle mission au service de l’unité et de la paix du Christ, à construire dans ce monde. Ensuite, elle devint responsable de toutes les Sœurs du Christ en France. Chaque fois que je la rencontrais, elle

m’écoutait toujours, parfois sans en avoir l’air, avec une attention souriante. Chaque année, je lui exprimais

mon désir d’être déchargée de la direction du collège qu’elle m’avait confiée. Elle me répondait : « Il n’y a que

vous qui vous en plaignez, alors attendons… ». Et j’ai attendu ainsi 11 ans en Haute Loire avant qu’elle ne

m’envoie à Toulouse.

Comment pourriez- vous résumer l’essentiel de sa personnalité ?

Comment cerner en quelques mots une personnalité aussi riche, qui ne se livrait pas en confidences et cachait

sa sensibilité sous une apparente désinvolture ? Cela pouvait d’ailleurs rebuter ceux qui ne la connaissaient

pas. En fait, la distance qu’elle savait prendre par rapport aux personnes et aux événements lui permettait de

gérer sereinement les situations. Je pense que tous ceux qui l’ont vraiment approchée ne s’y sont pas trompés.

Et désormais tous ceux qui l’ont connue, j’en suis sûre, s’accordent pour rendre grâce au Seigneur d’avoir mis

Sœur Martinet sur notre route.

Page 11: Bulletin n°4

En effet, de nombreux barisiens se souviennent d’elle, car elle a fait partie de la Communauté des Sœurs du

Christ dans les dernières années de leur existence à Bar-le-Duc. Nous avons en particulier apprécié son sens de

l’écoute et la qualité de son regard éclairé par sa foi profonde. Elle était « habitée » par la présence de Dieu qui

guidait toute sa vie et inspirait telle ou telle parole qui encourageait ou faisait réfléchir… C’était une

pédagogue, un modèle pour les éducateurs que nous sommes.

Elle ne nous quitte pas, mais elle reste bien avec nous : « les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des

absents » affirme Mgr Bougaud dans un texte que Sœur Martinet a laissé à ses sœurs pour le moment de son

Grand Passage vers le Père.

Alors, Sœur Martinet, continuez à nous aider maintenant que vous êtes « transfigurée » par l’amour de ce Dieu

que vous avez si bien servi toute votre vie !

Marie Noëlle SIMONET

= = = = = = = = = = = = = =

Site de l’ensemble scolaire Jean Paul II

Le site de notre établissement existe !!!! N’hésitez

pas à taper wwwjpii.fr. Vous y trouverez :

- des informations sur l’école Bradfer-Saint

Jean-Baptiste, le collège La Croix et le

lycée Saint-Louis.

- La gazette éditée périodiquement par les

élèves et les professeurs

- Un forum mis à la disposition des élèves

- La rubrique « anciens élèves » qui vous

concerne plus particulièrement avec sa

collection de photos de classe qui grossit

de jour en jour, sa liste des adhérents à

l’association, un bulletin d’inscription pour

ceux qui n’en font pas encore partie

- Le bulletin de l’association des anciens

« Ensemble » en cliquant sur dernier

numéro ou archives

Page 12: Bulletin n°4

05/10/06 Luna GILET, fille d'Emilie DETHINE (ancienne élève et petite fille de Michèle BOUET)

01/02/07 Daphné VARNIER, fille de Max André VARNIER (ancien élève)

19/02/07 Quentin GODARD , fils de Valérie TALFOURNIER (ancienne élève de La Croix et de Saint-Louis)

20/02/07 Colombe CLEDAT, fille de Jean Bruno CLEDAT (ancien élève)

13/10/07 Noa DETHINE, fils de Florian (ancien élève)

24/04/08 Edmée BLANCHARD, fille de Cécile CLAUSSE (ancienne élève)

26/09/08 Esther MASSOL, fille d'Anne Isabelle CLEDAT (ancienne élève)

08/02/09 Louis BRICHART, fils de Elodie ARTISSON (ancienne élève)

03/09/09 Antoine PERU , fils de Jean Charles PERU (professeur d'histoire-géographie)

06/10/09 Baptiste GIRAULT, fils de Sébastien et Carole FROGER (tous deux professeurs d'EPS

24/11/09 Soëren GUILLON, fils de Audrey RONDEAU (ancienne élève de La Croix et Saint-Louis)

06/01/10 Lou RYLKO, fille de Esther LAURENT (professeur de fançais )

21/02/10 Pauline GODARD , fille de Valérie TALFOURNIER (ancienne élève de La Croix et de Saint-Louis)

22/02/10 Sélénia THOMAS, fille de Shéphanie MANSUY (ancienne élève)

05/03/10 Sacha GILET, fils d'Emilie DETHINE (ancienne élève)

16/03/10 Margot MARCHAL, fille de Géraldine GINOCCHIO (ancienne élève)

03/04/10 Timéo DETHINE, fils de Florian (ancien élève)

28/03/10 Louis SCHAAFF, fils de Bertrand SCHAAFF (ancien élève)

09/07/05 Marie Astrid LIENHART (ancienne élève) et David BEYER

16/07/05 Florian DETHINE (ancien élève, fils de Michèle BOUET) et Estelle BLANC

13/08/05 Stéphanie MANSUY (ancienne élève) et Guillaume THOMAS

24/09/05 Aurélie SCHMITT (ancienne élève) et Francis ZANOTTI

29/04/06 Sophie DURNER (ancienne élève) et Lionel BERTRAND

08/05/06 Cécile CLAUSSE (ancienne élève) et Malo BLANCHARD

21/07/07 Anthony YUNG (ancien élève) et Nathalie RICHIER

25/08/07 Elodie ARTISSON (ancienne élève) et Nicolas BRICHART

16/08/08 Guillaume LAURENT (fils de Dominique BOUET, ancienne élève) et Anne FONTAINE

16/08/08 Elise MANSUY (ancienne élève) et Samuel DEDIEU

25/10/08 Stéphanie BOUET (ancienne élève) et Anthony CARNEIRO

22/08/09 Céline BOUET (ancienne élève) et Nicolas SLAZAK

En 2009 Thérèse KLEIN, epouse KESSLER,ancienne élève à La Croix, 81 ans

En 2009 Micheline FENART, veuve MARTIN, ancienne élève à La Croix, 80 ans

13/12/09 Marie-Josephe LORDEZ née POLIMANN à l'âge de 89 ans (ancienne de La Croix)

05/01/10 Michèle ANDRES née DROSNE à l'âge de 66 ans (Ancienne professeur de français )

09/01/10 René DURACHER à l'âge de 88 ans (ancien du collège Saint-louis)

18/01/10 Francis DELL'ERBA, ancien élève, 58 ans

17/02/10 Odile BUECHER, épouse HUSSON, ancienne élève et professeur à La Croix, 84 ans

26/02/10 Catherine DELAHAYE, épouse FLAMMARION, ancienne élève à La Croix

00/4/10 Marguerite MUAUX, épouse FAUCHERY (mère de Jacqueline et Jean Charles, anciens

élèves)

09/06/06 Elyse MANSUY a soutenu sa thèse à la faculté de pharmacie de Nancy avec brio. Elle

exerce à la pharmacie du boulevard à Bar-le-Duc et à celle de Pierrefitte-sur-Aire.

Distinctions

CARNET DE FAMILLENaissances

Mariages

Décès