Page 1 BULLETIN DE SITUATION ACRIDIENNE MADAGASCAR CELLULE DE VEILLE ACRIDIENNE SOMMAIRE Situation éco-météorologique : page 1 Situation acridienne : page 4 Situation antiacridienne : page 9 Synthèse : page 11 Annexes : page 13 CONTACTS Pour information : Courriel : [email protected]http://www.fao.org/emergencies/crisis/madagascar-locust/fr/ Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10) 1. Situation éco-météorologique globale Durant la 1 ère décade d’avril 2015, l'installation de la saison fraîche et sèche se confirmait dans les deux-tiers Sud-Ouest du pays (pluies faibles ou nulles). Dans le tiers Nord-Est la pluviosité était moyenne (inférieure à 40 mm). 2. Conditions thermiques Aire grégarigène. La moyenne des températures minimales de la 1 ère décade d’avril 2015 était comprise entre 15,9 et 24,2 °C et les températures maximales variaient de 27,4 à 30,3 °C. Les températures minimales ont diminué de 2 °C et les températures maximales étaient similaires à celles de la décade précédente. Légende : T °C : température (en degré Celsius), min. : minimale, max. : maximale. Aire d’invasion. La moyenne des températures minimales de la 1 ère décade d’avril 2015 était comprise entre 11,9 et 24,0 °C et les températures maximales variaient de 24,2 à 30,3 °C. La médiane des températures minimales et maximales était similaire à celle de la décade précédente. Légende : T °C : température (en degré Celsius), min. : minimale, max. : maximale. Les températures ont progressivement diminué dans la majeure partie de la Grande-Île mais les températures dans les Basses et Moyennes-Terres restaient favorables au bon développement des acridiens (annexe 1). SITUATION ÉCO-MÉTÉOROLOGIQUE Ministère de l’Agriculture AIRE GRÉGARIGÈNE T °C min. en 3 ème décade de mars 2015 T °C min. en 1 ère décade d'avril 2015 T °C max. en 3 ème décade de mars 2015 T °C max. en 1 ère décade d'avril 2015 Minimum 17,2 15,9 26,5 27,4 Maximum 24,2 22,0 31,2 30,3 Médiane 19,5 17,5 30,2 29,2 AIRE D'INVASION T °C min. en 3 ème décade de mars 2015 T °C min. en 1 ère décade d'avril 2015 T °C max. en 3 ème décade de mars 2015 T °C max. en 1 ère décade d'avril 2015 Minimum 14,0 11,9 23,8 24,2 Maximum 24,5 24,0 33,1 32,8 Médiane 22,0 21,8 30,5 29,4
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BULLETIN DE SITUATION ACRIDIENNE MADAGASCAR · 2015-06-09 · Du 04 au 08 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Fotadrevo (ATM-C), a prospecté six stations dans la pénéplaine
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BULLETIN DE SITUATION ACRIDIENNE MADAGASCAR
CELLULE DE VEILLE ACRIDIENNE SOMMAIRE
Situation éco-météorologique : page 1
Situation acridienne : page 4
Situation antiacridienne : page 9
Synthèse : page 11
Annexes : page 13
CONTACTS
Pour information : Courriel : [email protected] http://www.fao.org/emergencies/crisis/madagascar-locust/fr/
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
1. Situation éco-météorologique globale Durant la 1ère décade d’avril 2015, l'installation de la saison fraîche et sèche se confirmait dans les deux-tiers Sud-Ouest du pays (pluies faibles ou nulles). Dans le tiers Nord-Est la pluviosité était moyenne (inférieure à 40 mm).
2. Conditions thermiques Aire grégarigène. La moyenne des températures minimales de la 1ère décade d’avril 2015 était comprise entre 15,9 et 24,2 °C et les températures maximales variaient de 27,4 à 30,3 °C. Les températures minimales ont diminué de 2 °C et les températures maximales étaient similaires à celles de la décade précédente.
Légende : T °C : température (en degré Celsius), min. : minimale, max. : maximale.
Aire d’invasion. La moyenne des températures minimales de la 1ère décade d’avril 2015 était comprise entre 11,9 et 24,0 °C et les températures maximales variaient de 24,2 à 30,3 °C. La médiane des températures minimales et maximales était similaire à celle de la décade précédente.
Légende : T °C : température (en degré Celsius), min. : minimale, max. : maximale.
Les températures ont progressivement diminué dans la majeure partie de la Grande-Île mais les températures dans les Basses et Moyennes-Terres restaient favorables au bon développement des acridiens (annexe 1).
SITUATION ÉCO-MÉTÉOROLOGIQUE
Ministère de l’Agriculture
AIRE GRÉGARIGÈNE
T °C min. en 3ème décade de mars 2015
T °C min. en 1ère décade d'avril 2015
T °C max. en 3ème décade de mars 2015
T °C max. en 1ère décade d'avril 2015
Minimum 17,2 15,9 26,5 27,4
Maximum 24,2 22,0 31,2 30,3
Médiane 19,5 17,5 30,2 29,2
AIRE D'INVASION
T °C min. en 3ème décade de mars 2015
T °C min. en 1ère décade d'avril 2015
T °C max. en 3ème décade de mars 2015
T °C max. en 1ère décade d'avril 2015
Minimum 14,0 11,9 23,8 24,2
Maximum 24,5 24,0 33,1 32,8
Médiane 22,0 21,8 30,5 29,4
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SITUATION ÉCO-MÉTÉOROLOGIQUE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
3. Conditions pluviométriques Les informations pluviométriques étaient contradictoires, selon les sources : * les estimations de FEWS-NET (figure 1) indiquaient que la pluviosité variait de 10 à 40 mm dans l’Aire
d’invasion Nord, de 0 à 10 mm dans l’Aire d’invasion Centre, l’Aire grégarigène transitoire et l’Aire de multiplication initiale et de 4 à 40 mm dans l’Aire transitoire de multiplication et l’Aire de densation ;
* les relevés transmis par le Centre National Acridien, en nombre de plus en plus restreint (44 % de relevés pour la décade, 38 % pour les trois dernières décades, annexe 2) indiquaient que, dans la majeure partie de l’Aire grégarigène, la pluviosité était faible ou nulle, erratique et sporadique. Les conditions pluviométriques étaient déficitaires dans la majeure partie de l’Aire grégarigène sauf dans les secteurs Sud de l’Aire transitoire de multiplication et l’Aire de densation, où une pluviosité moyenne locale a été enregistrée en liaison avec les entrées maritimes caractéristiques des conditions hivernales.
4. Conditions hydriques et tapis végétal Aire grégarigène. Le dessèchement commençait à significativement se faire ressentir dans les biotopes
xérophiles de l'Aire grégarigène. Seuls les biotopes mésophiles ou hygrophiles détenaient encore des réserves hydriques facilement utilisables. Dans l’Aire de densation, le dessèchement se généralisait alors que les Aires de multiplication initiale et les Aires grégarigènes transitoires offraient encore des biotopes fort favorables au développement du Locusta migratoria capito. Seules les zones de dépression (biotopes
hygrophiles et méso-hygrophiles) présentaient encore un verdissement supérieur à 70 %.
Aire d’invasion. Le niveau des réserves hydriques difficilement utilisables était atteint dans les biotopes
xérophiles, voire, mésophiles. Le dessèchement de la strate herbeuse se confirmait et le taux de verdissement du tapis végétal herbeux commençait à baisser, variant de 30 à 50 % dans les biotopes xérophiles et mésophiles. Ce n’était qu’au niveau des biotopes hygrophiles que le verdissement était de plus de 60 %.
5. Conditions aérologiques Les directions des vents dominants confirmaient le nouvel équilibre des masses d'air et le passage à une situation du début de saison sèche. Dans ce contexte, les vents avaient des directions variées, parfois complexes, mais trois zones d'influence pouvaient être distinguées : * une composante est à sud-est sur le versant oriental, * une composante nord-ouest dans l'Aire d’invasion Nord, du cap d'Ambre à Maintirano, * une composante sud à sud-ouest dans l'Aire d’invasion Centre et l'Aire grégarigène.
Ce nouveau régime des vents ne peut que favoriser le déplacement des populations imaginales de l’Aire de densation vers l'intérieur des terres mais aussi une remonté de l'Aire grégarigène vers l'Aire d’invasion Centre.
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Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
Figure 1 : Pluviosité estimée (en mm) et direction des vents dominants durant la 1ère décade d’avril 2015 (Sources : http://tiny.cc/fns18w et http://fr.windfinder.com/weather-maps/forecast/madagascar#5/)
SITUATION ÉCO-MÉTÉOROLOGIQUE
NB : Les flèches indiquent la direction des vents durant la décade et la longueur de la flèche est
proportionnelle au nombre de jours où les vents ont soufflé dans la direction qu’elle indique.
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SITUATION ACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
La totalité des données acridiennes et écologiques est fournie par les prospecteurs de la Base 1, déployée à Miandrivazo (AIC-MS) puis à Morombe (AD-N), et de la Base 2, déployée à Ejeda (ATM-C) puis à Itampolo (AD-C), ainsi que par les cinq prospecteurs terrestres équipés de moto (AMI-N, AMI-S, ATM-N, ATM-C, ATM-S, AD-C et AD-S).
Le 02 avril 2015, les prospecteurs de la Base 1 ont prospecté, à partir de Miandrivazo, dans le Bongolava (AIC-MO). Du 04 au 06 et le 10 avril 2015, les prospections se sont poursuivies, à partir de Morombe, dans la région de Manja (AMI-N) et la plaine de Tsitondroina (AGT-C). Au total, 25 stations ont été prospectées.
Les 01 et 02 avril 2015, les prospecteurs de la Base 2 ont fait, à partir d’Ejeda, des prospections dans la pénéplaine de Bekily-Fotadrevo (ATM-C). Les 04, 05, 08 et 09 avril 2015, les prospections ont été réalisées, à partir d’Itampolo, sur le plateau Mahafaly (AD-C), dans la plaine côtière Mahafaly (AD-C), le cirque Manambien (ATM-S), l’arrière-pays Antandroy (ATM-S) et la plaine côtière Karimbola (AD-S). Au total, 22 stations ont été
visitées.
Les 09 et 10 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Manja, a prospecté quatre stations dans la plaine de Befandriana (ATM-N).
Du 04 au 08 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Fotadrevo (ATM-C), a prospecté six stations dans la pénéplaine de Bekily-Fotadrevo.
Du 02 au 04 et du 07 au 10 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Ambovombe (ATM-S), a prospecté neuf stations dans l’arrière-pays Antandroy et le cirque Manambien.
Du 01 au 03 et le 06 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Beahitse (ATM-C), a prospecté sept stations sur le plateau Mahafaly.
Du 02 au 04 et du 07 au 10 avril 2015, le prospecteur à moto, basé à Beloha (AD-S), a prospecté 14 stations sur le plateau et dans la plaine côtière Karimbola.
Les résultats de ces prospections sont détaillés par acrido-région dans les paragraphes ci-dessous (paragraphes 1 et 2).
Les cartes détaillées des itinéraires de prospection sont disponibles en annexe 3.
Dans la plaine de Tsitondroina, des populations imaginales diffuses de la R2 et des taches et bandes larvaires de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été rencontrées dans des biotopes xérophiles et mésophiles. Les ailés étaient matures en phase transiens degregans, à une densité de 150 à
2 000 ailés/ha. Les taches et bandes étaient composées de larves de stade L2 d'aspect grégaire, à une
densité de 100 à 400 larves/m². La taille de chaque groupe variait de 600 à 2 600 m² ; la distance moyenne inter-groupes n’a pas été mentionnée.
Les populations larvaires et imaginales groupées de la R2, repérées au cours des décades antérieures sur une superficie de 18 743 ha, ont formé des vols clairs ou des essaims. Ces populations ne pourront plus être traitées car elles se sont déplacées et ne sont plus identifiables.
Dans ce secteur (AGT-O), durant cette décade, une superficie de 180 ha a été déclarée comme infestée, dont 8 ha ont été traités. Les populations larvaires sur les 172 ha devront être relocalisées1 et
traitées au cours de la prochaine décade.
1 Toutes les superficies infestées qui ont été identifiées peuvent rarement être traitées au cours d’une même décade. En effet, pour réaliser un traitement, de nombreuses conditions, notamment météorologiques et relatives à la disponibilité des hélicoptères à effectuer des épandages, doivent être satisfaites. Ainsi, le traitement de cibles identifiées non éliminées pendant une décade se fera ultérieurement par ordre de priorité en fonction des nouvelles cibles détectées, c’est-à-dire d’abord les larves les plus âgées (avant qu’elles ne fassent leur mue imaginale et que les ailés se déplacent) puis les plus jeunes, en privilégiant toutefois, autant que faire se peut, les traitements en barrières avec l’inhibiteur de croissance.
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AIRE GRÉGARIGÈNE
SITUATION ACRIDIENNE
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1.2. Secteur Centre
Dans la région d’Ikalamavony, un essaim posé et des populations imaginales diffuses de la R2 du Criquet migrateur malgache ont été localisés. L’essaim, couvrant 1 200 ha, était constitué d’ailés matures en phase grégaire, à une densité de 30 à 120 ailés/m². Plusieurs accouplements et pontes ont été notés. Les populations imaginales diffuses étaient composées d’ailés matures en phase transiens degregans, à une densité de 800 à 1 200 ailés/ha.
Dans ce secteur (AGT-C), 1 200 ha ont été identifiés comme infestés et entièrement traités.
1.3. Secteur Est
Pas d’information disponible.
2. Aire de multiplication initiale (AMI) 2.1. Secteur Nord
Dans la région de Manja, un vol clair de la R2 et des taches et bandes larvaires de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été observés dans des biotopes xérophiles et mésophiles. Le vol clair était constitué d’ailés grégaires matures (dominance d’ailés matures préparant la 2ème ponte) en dispersion reproductive, à une densité de 10 à 80 ailés/m². Les taches et bandes étaient composées de larves de stade L2 à L4 (dominance de L2) en phase grégaire, à une densité de 30 à 450 larves/m². La taille de chaque groupe variait de 750 à 15 000 m² et la distance moyenne inter-groupes de 400 à 5 000 m.
Les populations groupées de la R2, repérées par les prospecteurs à moto au cours des décades antérieures sur une superficie de 3 490 ha, n’ont pas pu être vérifiées ni traitées par les bases aériennes. Ces populations ont formé des vols clairs ou des essaims et ne seront plus susceptibles d'être traitées car elles se sont déplacées et ne sont plus identifiables.
Dans ce secteur (AMI-N), une superficie de 25 970 ha a été identifiée comme infestée et venait s’ajouter aux 3 085 ha repérés et non traités au cours de la décade précédente. Une superficie de 21 600 ha a
été traitée au cours de cette décade. Les populations sur les 7 455 ha devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
2.2. Autres secteurs Pas d’information disponible pour l'Aire de multiplication Centre et Sud.
3. Aire transitoire de multiplication (ATM) 3.1. Secteur Nord
Dans la plaine de Befandriana, des populations imaginales diffuses de la R2 et larvaires groupées de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été repérées. Les ailés étaient matures (préparant la 2ème ponte)
en phase transiens degregans, à une densité de 80 à 110 ailés/ha. Les larves, de stade L1 à L5
(dominance de L1) en phase transiens congregans, à une densité de 10 à 130 larves/m², se
présentaient sous forme de taches d’une taille variant de 5 à 100 m² avec une distance moyenne inter-taches comprise entre 20 et 300 m.
Les populations groupées de la R2, repérées par les prospecteurs à moto au cours des décades antérieures sur une superficie de 2 970 ha, n’ont pas pu être vérifiées ni traitées par les bases aériennes. Ces populations ont formé des vols clairs ou des essaims et ne seront plus traitées car elles se sont déplacées et ne sont plus identifiables.
Dans ce secteur (ATM-N), 950 ha ont été déclarés infestés par les prospecteurs à moto. Ces cibles devront être vérifiées et traitées par les bases au cours de la prochaine décade.
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AIRE GRÉGARIGÈNE
SITUATION ACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
3.2. Secteur Centre
Dans le bassin versant de la Linta, deux types de populations du Criquet migrateur malgache ont été observés dans des biotopes mésophiles et hygrophiles : * des populations groupées, transiens congregans, de la R2 sous forme de taches et de bandes
larvaires accompagnées de jeunes imagos ainsi qu’un vol clair. Les taches et bandes étaient constituées de larves de stade L3 à L5 (dominance de L5), à une densité de 5 à 200 larves/m² ; la taille de chaque groupe variait de 5 à 10 000 m² et la distance moyenne inter-groupes de 10 à 1 500 m. Les mues imaginales commençaient, induisant l’apparition d’ailés mous en vol d’entraînement (100 à 10 000 ailés/ha). Le vol clair était composé de jeunes ailés en phase
transiens congregans à la cuticule à peine durcie, à une densité de 10 à 60 ailés/m² ;
* des populations diffuses, d’aspect solitaire, constituées de larves de stade L5 (6 000 larves/ha) en mélange avec des ailés mous et durs immatures (400 à 2 000 ailés/ha).
Les populations groupées de la R2, repérées par les prospecteurs à moto au cours des décades antérieures sur une superficie de 12 000 ha, n’ont pas pu être vérifiées ni traitées par les bases
aériennes. Ces populations ont formé des vols clairs ou des essaims et ne seront plus traitées car elles se sont déplacées et ne sont plus identifiables.
Dans ce secteur (ATM-C), 15 053 ha ont été identifiés comme infestés au cours de cette décade et venaient s’ajouter aux 8 312 ha repérés et non traités au cours de la décade précédente. Une superficie de 8 035 ha a été traitée. Les populations acridiennes sur les 15 330 ha restants devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
3.3. Secteur Sud
Dans l’arrière pays Antandroy et le cirque Manambien, des populations diffuses d’ailés de la R2 et des larves de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été observées au niveau des biotopes mésophiles. Les ailés étaient immatures et matures en phase solitaire, à une densité de 200 à 4 000 ailés/ha. Des accouplements ont été notés. Les larves étaient de stade L1 à L5 en phase solitaire, à une densité de 700 à 9 000 larves/ha.
Les superficies concernées n’ont pas été indiquées.
4. Aire de densation (AD) 4.1. Secteur Nord
Dans l’ex-Forêt des Mikea, deux types de populations de la R2 du Criquet migrateur malgache ont été observés dans des biotopes mésophiles : * des populations groupées de larves et d’ailés transiens congregans. Les larves étaient de stade L3
à L5 d'aspect grégaire, à une densité de 10 à 50 larves/m², et formaient des taches et des bandes. La taille de chaque groupe variait de 300 à 2 500 m² et la distance moyenne inter-groupes de 300 à 900 m. Les ailés étaient mous et en vol d’entraînement, à une densité de 1 500 à 10 000 ailés/ha ;
* des populations diffuses composées de vieux ailés solitaires, à une densité de 150 à 300 ailés/ha.
Dans ce secteur (AD-N), une superficie de 1 800 ha a été déclarée comme infestée. Ces cibles devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
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AIRE GRÉGARIGÈNE
SITUATION ACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
4.2. Secteur Centre
Dans la plaine côtière (Beheloka et Bevoalavo-Saodona) et sur le plateau Mahafaly (clairières d’Ankazomanga et la région de Beomby), des populations groupées et diffuses du Criquet migrateur malgache ont été localisées dans des biotopes mésophiles. Les populations larvaires groupées se présentaient sous forme de taches de larves de stade L1 à L5 (dominance de L4 et L5) en phase transiens congregans, à une densité de 2 à 100 larves/m². La taille de chaque tache variait de 1 à
100 m² et la distance moyenne inter-taches de 10 à 300 m. Souvent, ces populations larvaires étaient
accompagnées d’ailés, transiens congregans, mous et en vol d’entraînement, à une densité de 500 à
40 000 ailés/ha. Les populations, diffuses et solitaires, étaient constituées de larves de stade L5 (5 000
à 6 000 larves/ha) et d’ailés mous à matures (240 à 5 000 ailés/ha).
Dans ce secteur (AD-C), 6 461 ha ont été déclarés comme infestés et venaient s’ajouter aux 3 379 ha repérés et non traités au cours de la décade précédente. Une superficie de 3 300 ha a été traitée. Les populations sur les 6 540 ha restants devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
4.3. Secteur Sud
Sur le plateau et dans la plaine côtière Karimbola, des taches larvaires associées à des vols clairs ainsi que des populations imaginales diffuses du Criquet migrateur malgache ont été observées. Les taches étaient composées de larves de stade L1 à L5 (dominance de L5) en phase transiens congregans, à une
densité de 20 à 120 larves/m². La taille de chaque tache était comprise entre 3 et 5 m² et la distance moyenne inter-taches entre 2 et 5 m. À ces populations larvaires s’ajoutaient des vols clairs d'ailés (jeunes à vieux) en phase transiens congregans, à une densité de 10 à 120 ailés/m². Les populations
diffuses étaient composées d’ailés durs, immatures à vieux, en phase solitaire (200 à 1 200 ailés/ha).
Les populations groupées de la R2, repérées par les prospecteurs à moto au cours des décades antérieures sur une superficie de 45 ha, n’ont pas pu être vérifiées ni traitées par les bases aériennes. Ces populations ont formé des vols clairs ou des essaims et ne seront plus traitées car elles se sont déplacées et ne sont plus identifiables.
Dans ce secteur (AD-C), 272 ha ont été déclarés par les prospecteurs à moto comme infestés. Ces cibles devront être vérifiées et traitées par les bases au cours de la prochaine décade.
AIRE D’INVASION
1. Aire d’invasion Est (AIE), Nord Sofia (AINS) et Nord Betsiboka (AINB) Pas d’information disponible.
2. Aire d’invasion Centre (AIC) 2.1. Moyen-Sud
Dans la plaine du Betsiriry, un vol clair de la R2 ainsi que des taches et bandes larvaires de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été localisés. Le vol clair était composé d’ailés grégaires matures en dispersion reproductive, à une densité de 40 à 90 ailés/m². Plusieurs accouplements ont été observés. Les taches et bandes étaient constituées de larves de stade L1 d'aspect grégaire, à une densité de 150 à 450 larves/m². La taille de chaque groupe variait de 260 à 1 600 m² et la distance moyenne inter-groupes de 10 à 300 m.
Dans ce secteur (AIC-MS), 350 ha ont été déclarés comme infestés et venaient s’ajouter aux 90 ha repérés mais non traités lors de la décade précédente. Une superficie de 171 ha a été traitée. Les 249 ha restants devront être traités au cours de la prochaine décade.
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AIRE D’INVASION
SITUATION ACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
2.2. Moyen-Ouest
Dans le Bongolava (région de Mandoto), trois vols clairs et des populations imaginales diffuses de la R2 ainsi que des taches et bandes larvaires de la R3 du Criquet migrateur malgache ont été observés. Les vols clairs étaient composés d’ailés d'aspect grégaire, matures et en dispersion reproductive, à une densité de 10 à 50 ailés/m². Les populations imaginales diffuses étaient constituées d’ailés matures en phase transiens degregans, à une densité de 180 à 560 ailés/ha. Les taches et bandes étaient
composées de larves de stade L1 en phase grégaire, à une densité de 30 à 550 larves/m². La taille de chaque groupe était comprise entre 150 à 1 200 m² et la distance moyenne inter-groupes entre 50 à 300 m. Les éclosions se poursuivaient.
Dans ce secteur (AIC-MO), 1 635 ha ont été identifiés comme infestés et venaient s’ajouter aux 592 ha repérés mais non traités au cours de la décade précédente. Une superficie de 800 ha a été traitée. Les populations des 1 427 ha restants devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
2.3. Autres secteurs
Pas d’information disponible.
Un tableau synthétique des observations acridiennes se trouve en annexe 4 et le détail des superficies infestées, traitées et protégées par acrido-région en annexe 5. Il en ressort que, si 35 114 ha ont été traités durant la décade, 71 443 ha signalés comme infestés, principalement par des populations groupées de la R2, n'ont pas
encore été traités. Parmi ces 71 443 ha infestés, 37 248 ha, infestés essentiellement par des populations
groupées de la R2, ne seront plus traités car ces populations se sont déplacées et n’ont pas été retrouvées. Il resterait donc 34 195 ha encore à traiter au cours de la prochaine décade.
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SITUATION ANTIACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
1. Dispositif d’intervention 1.1. Base 1
Durant la 1ère décade d’avril 2015, la Base 1, avec l’hélicoptère F-GEDF et son équipe terrestre, était à Miandrivazo jusqu’au 02 avril 2015 et à Morombe à partir du 03 avril 2015.
1.2. Base 2 Au cours de la 1ère décade d’avril 2015, la Base 2, avec l’hélicoptère F-GFCS et son équipe terrestre, était à Ejeda jusqu’au 03 avril 2015 et à Itampolo à partir du 04 avril 2015.
2. Traitements 2.1. Base 1 (hélicoptère F-GEDF)
· Traitement aérien Durant la 1ère décade d’avril 2015, une superficie de 2 100 ha a été traitée avec 2 100 litres de
Chlorpyrifos 240 ULV et 21 600 ha ont été protégés avec 4 000 litres de Teflubenzuron 50 UL
(Simonis), dont 3 200 litres épandus à des inter-passes de 500 m et 800 litres à des inter-passes de
700 m.
· Traitement terrestre Au cours de la 1ère décade d’avril 2015, une superficie de 89 ha a été traitée avec 89 litres de
Chlorpyrifos 240 ULV, dont 45 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up 4x4 simple-cabine et 44 ha avec des atomiseurs à dos.
· Cumul des superficies traitées et protégées par voies aériennes et terrestres depuis le début de la campagne antiacridienne 2014/2015 : 181 000 ha, dont : * 178 010 ha par hélicoptère ; * 2 990 ha par voie terrestre, soit 1,65 %, dont 2 481 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up
4x4 simple-cabine et 509 ha avec des atomiseurs à dos.
2.2. Base 2 (hélicoptère F-GFCS)
· Traitement aérien Durant la 1ère décade d’avril 2015, une superficie de 7 100 ha a été traitée avec 7 100 litres de
Chlorpyrifos 240 ULV et 3 300 ha ont été traités avec 165 kg de Green Muscle® dilués dans
3 300 litres de gasoil.
· Traitement terrestre Au cours de la 1ère décade d’avril 2015, une superficie de 925 ha a été traitée avec 925 litres de
Chlorpyrifos 240 ULV dont 865 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up 4x4 simple-cabine et 60 ha avec des atomiseurs à dos.
· Cumul des superficies traitées et protégées par voies aériennes et terrestres depuis le début de la campagne antiacridienne 2014/2015 : 205 242 ha, dont : * 200 900 ha par hélicoptère ; * 4 342 ha par voie terrestre, soit 2,16 %, dont 3 309 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up
4x4 simple cabine et 1 033 ha avec des atomiseurs à dos.
2.3. Synthèse des traitements
Durant la 1ère décade d’avril 2015, 35 114 ha ont été traités et protégés, dont :
· 34 100 ha par hélicoptère ;
· 1 014 ha par voie terrestre, dont 910 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up 4x4 simple-cabine
et 104 ha avec des atomiseurs à dos.
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SITUATION ANTIACRIDIENNE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
Cumul des superficies traitées et protégées par voies aériennes et terrestres depuis le début de la campagne antiacridienne 2014/2015 : 386 242 ha, dont :
· 258 720 ha protégés par des applications en barrières dont :
* 257 550 ha par hélicoptère ;
* 1 170 ha par voie terrestre, dont 1 120 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up 4x4 simple-
cabine et 50 ha avec des atomiseurs à dos ; · 127 522 ha traités en couverture totale dont :
* 121 360 ha par hélicoptère ;
* 6 162 ha par voie terrestre, dont 4 770 ha avec un pulvérisateur monté sur pick-up 4x4 simple-
cabine et 1 392 ha avec des atomiseurs à dos.
Les cartes des sites de traitements pour la 1ère décade d’avril 2015 (d-10) sont disponibles en annexe 6 et les détails des traitements en annexe 7.
SITUATION DES PESTICIDES
· Quantités utilisées au cours de la 1ère décade d’avril 2015 : * par la Base 1 : 2 189 litres de Chlorpyrifos 240 ULV et 4 000 litres de Teflubenzuron 50 UL (Simonis) ; * par la Base 2 : 8 025 litres de Chlorpyrifos 240 ULV et 165 kg de Green Muscle®.
· Quantités de pesticides utilisées depuis le début de la campagne antiacridienne 2014/2015 : 123 351 litres
de Chlorpyrifos 240 ULV, 46 900 litres de Teflubenzuron 50 UL (Simonis), 230 litres de Nomolt 50 UL
(BASF) et 218 kg de Green Muscle®.
· Quantités reçues au cours de la décade : néant.
· Stocks au 10 avril 2015 : * 35 124 litres de Chlorpyrifos 240 ULV ;
* 13 900 litres de Teflubenzuron 50 UL (Simonis) ;
* 43 670 litres de Nomolt – des démarches sont toujours en cours auprès de BASF pour que des analyses
complètes concernant la corrosivité de la formulation soient faites et transmises pour chacun des lots livrés ;
* 1 185 kg de Green Muscle®.
· Pesticides attendus : néant.
La situation des pesticides est disponible en annexe 8.
ACTIVITÉS DES HÉLICOPTÈRES
1. Hélicoptère F-GEDF · Heures de vol consommées au cours de la 1ère décade d’avril 2015 : 38 heures et 53 minutes.
· Cumul des heures de vol au 10 avril 2015 : 525 heures et 53 minutes.
2. Hélicoptère F-GFCS · Heures de vol consommées au cours de la 1ère décade d’avril 2015 : 31 heures et 05 minutes. · Cumul des heures de vol au 10 avril 2015 : 490 heures et 04 minutes.
Durant la 1ère décade d’avril 2015, 69 heures et 58 minutes de vol d’hélicoptère ont été consommées.
Depuis le début de la campagne antiacridienne 2014/2015, 1 015 heures et 57 minutes de vol d’hélicoptère
ont été consommées.
Le détail des heures de vol est disponible en annexe 9.
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SYNTHÈSE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
1. Diagnostic Durant la 1ère décade d’avril 2015, la pluviosité diminuait dans la majeure partie de la Grande-Île, surtout dans les parties occidentale et méridionale. Cependant, les conditions hydriques restaient globalement favorables au développement du Criquet migrateur malgache, principalement dans les biotopes mésophiles et à la périphérie des bas-fonds en raison de l’importante pluviosité enregistrée au cours de décades antérieures.
Dans l’Aire d’invasion, beaucoup de biotopes semblaient être acceptables au développement du Criquet migrateur malgache.
Sur le plan acridien, durant cette décade : * les effectifs des populations larvaires groupées associées à des ailés mous en vol d’entraînement de la
R2 du Criquet migrateur malgache restaient important (ATM-C, AD-N et AD-C) ; * les groupes d’ailés matures en dispersion reproductive (R2) demeuraient nombreux tant dans l’Aire
grégarigène (AGT-C, AMI-N et ATM-N) que dans l’Aire d’invasion (AIC-MS et AIC-MO) ; * les populations larvaires groupées (le plus souvent de la R3), sous forme de taches ou bandes,
devenaient abondantes dans les secteurs Nord de l’Aire grégarigène (près de 27 000 ha ont été déclarés comme infestés) ;
* 37 248 ha (AG) de populations groupées n'ont pas pu être traités et ces populations se sont
dispersées, ce qui est de très mauvais augure pour la suite de la campagne.
Dans l’Aire grégarigène, les compartiments Centre et Nord restaient moyennement infestés par des
populations groupées de la R2 et de la R3 du Criquet migrateur malgache. Dans le compartiment Centre et, pour une moindre part, Nord, des populations groupées de larves de stade avancé de la R2, sous forme de taches et bandes, ont été observées. En général, l’émergence se poursuivait, induisant l’augmentation d’ailés mous en vol d’entraînement. Dans le compartiment Nord (AMI-N et ATM-N), une concentration des populations larvaires de la R3, sous forme de taches et bandes de taille atteignant jusqu’à 1,5 ha, a été constatée.
Les populations diffuses, transiens degregans à solitaires, étaient composées d’ailés mous à vieux et de
larves de stade avancé. D’une manière générale, les densités signalées restaient moyennes à fortes.
Dans l’Aire grégarigène, une superficie de 37 248 ha infestée par des populations groupées de la R2 ne sera pas traitée car ces populations se sont déplacées et n’ont pas pu être relocalisées.
Dans l’Aire grégarigène, 51 886 ha étaient infestés et venaient s’ajouter aux 14 776 ha identifiés et non traités lors de la décade précédente. Une superficie de 34 143 ha a été traitée. Les populations des 32 519 ha restants devront être relocalisées et traitées au cours de la prochaine décade.
Dans l’Aire d’invasion, le compartiment Centre (dans la plaine du Betsiriry et le Bongolava) était
faiblement infesté par des populations imaginales de la R2 et larvaires de la R3. Les ailés étaient matures en phase grégaire et formaient des vols clairs en dispersion reproductive dans la plaine de Betsiriry et le Bongolava. Les larves, de stade L1 en phase grégaire, se présentaient sous forme de taches et bandes larvaires de taille petite à moyenne.
Durant cette 1ère décade d’avril 2015, 1 985 ha ont été identifiés comme infestés et venaient s’ajouter aux 662 ha repérés et non traités lors de la décade précédente. Une superficie de 971 ha a été traitée. Les
populations des 1 676 ha restants seront relocalisées et éventuellement traitées au cours de la prochaine décade.
Pour rappel, le détail des superficies infestées, traitées et protégées par acrido-région se trouve en annexe 4.
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SYNTHÈSE
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
2. Pronostic Dans l’Aire grégarigène, des vols clairs et des essaims de la R2, plus difficiles à éliminer, continueront à se former car diverses populations groupées de larves de stade avancé n’ont pas été traitées à temps et tous les sites de développement des populations larvaires groupées n’ont pas été forcément détectés. Compte tenu des conditions éco-météorologiques favorables, les populations imaginales groupées qui vont se former atteindront rapidement leur maturité sexuelle, induisant une augmentation des effectifs des ailés en mesure de se reproduire. Les populations larvaires groupées de la R3 risquent de se multiplier. Cela impose une très grande vigilance et une réactivité renforcée, en particulier dans l’Aire de multiplication initiale et l’Aire transitoire de multiplication.
Dans l’Aire d’invasion, les populations larvaires de la R3 détectées devront être éliminées dans les plus brefs délais par des applications en barrières. Par ailleurs, les prospections devront être renforcées car il est fort probable que des populations imaginales matures de la R2 continueront leur reproduction sans avoir été détectées et que des sites de développement larvaire de la R3 restent non localisés, en particulier dans le Bongolava et la plaine du Betsiriry.
DIFFICULTÉS ET CONTRAINTES RENCONTRÉES
Les informations météorologiques en provenance de l’Aire grégarigène restaient insuffisantes tant sur le plan quantitatif que qualitatif.
Aucune donnée acridienne en provenance du Centre National Antiacridien n’a été reçue.
Le 01 avril 2015, l’hélicoptère F-GEDF est resté au sol en raison de travaux de maintenance.
Le 10 avril 2015, aucune activité de traitement n’a été effectuée en raison du retard de l’arrivée du camion transportant les biopesticides (Green Muscle®) et le gasoil nécessaire au traitement.
MISSIONS, VISITES ET AUTRES ACTIVITÉS
Aucune mission ou mouvement de Consultants internationaux n’a été effectué au cours de la décade.
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ANNEXES
Annexe 1 : Températures minimales et maximales moyennes (en degré Celsius) pour la 3ème décade de mars et 1ère décade d’avril 2015
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Légende : T °C : température (en degré Celsius) ; min. : minimale ; max. : maximale.
Secteur Principale
agglomération Altitude (m)
T °C min. en 3ème décade
de mars 2015
T °C min. en 1ère décade d'avril 2015
T °C max. en 3ème décade
de mars 2015
T °C max. en 1ère décade d'avril 2015
AIRE GREGARIGENE
AGT_C Fianarantsoa 1 132 17,2 15,9 26,5 27,4
AGT_C Ambalavao 1 000 17,2 15,9 26,5 27,4
AGT_C Ikalamavony 854 17,2 15,9 26,5 27,4
AMI_C Ranohira 824 - - - -
AMI_C Betroka 821 - - - -
AGT_E Ihosy 731 19,5 17,5 30,2 29,9
AGT_E Iakora 600 19,5 17,5 30,2 29,9
ATM_C Sakaraha 460 - - - -
AMI_S Tsivory 400 - - - -
AMI_N Ankazoabo 395 - - - -
ATM_C Betioky-Sud 256 - - - -
AMI_N Manja 256 - - - -
AMI_N Beroroha 169 - - - -
ATM_N Befandriana-Sud 118 - - - -
AGT_O Mahabo 50 24,2 19,7 31,2 30,3
ATM_S Amboasary-Sud 22 23,4 22,0 30,4 28,5
AD_S Faux-Cap 17 - - - -
AD_N Toliara 10 - - - -
AGT_O Morondava 7 24,2 19,7 31,2 30,3
AD_C Androka 6 - - - -
AD_N Morombe 5 - - - -
Minimum 17,2 15,9 26,5 27,4
Maximum 24,2 22,0 31,2 30,3
Médiane 19,5 17,5 30,2 29,2
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ANNEXES
Annexe 1 : Températures minimales et maximales moyennes (en degré Celsius) pour la 3ème décade de mars et 1ère décade d’avril 2015
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
Légende : T °C : température (en degré Celsius) ; min. : minimale ; max. : maximale.
Pluviosité décadaire (en mm) Valeur selon les besoins du Criquet migrateur malgache Pluviosité pseudo mensuelle (en mm)
0 à 4 Hyper-déficitaire 0 à 15
4 à 10 Déficitaire 15 à 50
10 à 40 POP 50 à 150
40 à 65 Excédentaire 150 à 250
65 à 125 Hyper-excédentaire 250 à 400
> 125 Hostile par excès > 400
NB : chaque acrido-secteur devrait disposer d'au moins cinq stations pluviométriques correctement réparties afin d'accéder à des informations pluviométriques fiables. Pour les secteurs dont le nombre de stations est inférieur à cinq, le pourcentage d’information disponible est calculé sur la base de cinq stations (nombre minimal de stations pluviométriques).
Annexe 2 : Précipitations (en mm) en 2ème et 3ème décades de mars et 1ère décade d’avril 2015
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ANNEXES
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Annexe 3 : Activités de prospection durant la 1ère décade d’avril 2015
Annexe 3.1 : Itinéraires de prospection aérienne (hélicoptère F-GEDF) le 02, du 04 au 06 et le 10 avril 2015
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ANNEXES
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Annexe 3.2 : Itinéraires de prospection aérienne (hélicoptère F-GFCS) les 01, 02, 04, 05, 08 et 09 avril 2015
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ANNEXES
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Annexe 3.3 : Itinéraires de prospection terrestre par moto durant la 1ère décade d’avril 2015
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ANNEXES
Annexe 4 : Situation acridienne et niveau d’alerte durant de la 1ère décade d’avril 2015
Légende : Si : superficie infestée ; Esp. : espèce ; Comp. : comportement ; D : densité ; Lmc : Locusta migratoria capito ; G : grégaire ; S : solitaire ; St : solitaro-transiens ; Tc : transiens congregans ; Td : transiens degregans ; St : solitaro-transiens ; Tl : tache larvaire ; Bl : bande larvaire ; Vc : vol clair ; Ess : essaim ; RN : région naturelle ; RAS : rien à signaler ; nd : non déterminé.
Bulletin de la première décade d’avril (2015-D10)
*Ce tableau se lit sur la base des situations par secteur des acrido-régions présentées au point 2 de la partie narrative.
NB : quand le niveau d’alerte est élevé, des traitements sont nécessaires.
Larves Imagos Niveau d'alerte
Date Latitude Longitude Secteurs* RN/Localité Si (ha) Esp. Comp. D/m² D/ha Stade Phase Comp. D/m² D/ha Stade Phase
Base-2 2015 4 d1 AD-C hélicoptère Ambako GM 32,0 640,0 Lmc L4, L5 et A1
Base-2 2015 4 d1 AD-C hélicoptère Ambako GM 40,0 800,0 Lmc L4, L5 et A1
Total depuis le début de la campagne 2014/2015 218,0 4 380,0
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ANNEXES
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Annexe 7.5 : Tableaux récapitulatifs des blocs de traitements durant la 1ère décade d’avril 2015
NB : l’évaluation du taux de mortalité pour les traitements en barrières (Teflubenzuron 50 UL) et pour ceux avec le biopesticide (Green Muscle®) se
fait au minimum une semaine après le traitement. Lorsque ces évaluations sont réalisées à une décade ultérieure à celle du traitement, les résultats seront mentionnés dans les bulletins décadaires suivants. En effet, il faut savoir que si l’évaluation du taux de mortalité est théoriquement systématique, des dérogations sont acceptables car les bases sont très mobiles, il n’est pas toujours possible de revenir sur le lieu de traitement. De plus, aucune heure de vol n’est spécifiquement dédiée à cette évaluation et certains lieux de traitement ne sont pas accessibles par voie terrestre.
Annexe 7.5.1 : Blocs traités et protégés au niveau de la Base 1 durant la 1ère décade d’avril 2015
Annexe 7.5.1.1 : Traitement par voie aérienne durant la 1ère décade d’avril 2015
Bloc Date de vali-
dation Aire acri-
dienne Localité
Date de traitement
Sup. traitée/protégée (ha)
Pesticide Quantité (l) Espèce Phase Stade Date d'évalua-