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Pour des btiments
d'activits durables en Bre
tagne
Le"BOOK"eco-construction
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d
ito
2
Jean-Franois Le TALLECPrsident de la Chambre de Commerceet d'Industrie du MorbihanPrsident de la Chambre Rgionale
de Commerce et dIndustrie de Bretagne
Matre douvrage, dirigeant dentreprise, vous avez un projet de btiment d'activits ?
co-construire, pourquoi faire ? Pour gagner durablement !
Au-del de la matrise des cots de construction, pour rduire les cots de fonctionnementdu btiment,
Pour que le btiment rponde de manire adapte vos besoins, Pour affirmer le rle socital de l'entreprise et l'inscrire dans son paysage socio-conomique, Pour que le btiment constitue un environnement de travail confortable,
propice lpanouissement individuel et lefficacit de chaque collaborateur, Pour diminuer les impacts sur l'environnement, Pour augmenter la comptitivit de l'entreprise, Pour bnficier des impacts positifs d'une co-construction sur l'image de l'entreprise.
Vous trouverez dans ce book, dit par lerseau des CCI Bretonnes , le langagecommun qui vous aidera tre partieprenante avec vos partenaires de la filirebtiment. Nous souhaitons vivement qu'ilvous aide btir avec succs vos projetsd'co-construction.
Avec le soutien de l'ADEME, de la Rgion Bretagne et du Cluster Habitat Durable en Morbihan et en collaboration avec la Cellule conomique de Bretagne, la DREAL, les ConseilsGnraux de Bretagne, la Fdration Rgionale du Btiment, la CAPEB, l'Union des SCOP et Abibois.
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som
maire
04>05 PrludeCe que prvoit la rglementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 04
Le march de la construction durable en chiffres . . . . . . . . . . . . . . . 05
06>15 Dmarche et gestion de projetSinscrire dans une dmarche de certification . . . . . . . . . . . . . . 06 - 07
Situer son projet dans une dmarche globale . . . . . . . . . . . . . . 08 - 11
Calculer son investissement en cot global. . . . . . . . . . . . . . . . . 12 - 13
Approfondir la phase de programmation . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 - 15
16>29 Fiches techniquesIntgrer le projet dans son environnement. . . . . . . . . . . . . . . . . 16 - 17
Slectionner les matriaux et quipements . . . . . . . . . . . . . . . . 18 - 19
Matriser les nuisances et les dchets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 - 21
Diminuer les besoins nergtiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 - 23
Diminuer les consommations nergtiques . . . . . . . . . . . . . . . . 24 - 25
Optimiser la ressource eau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 - 27
Assurer le confort et la sant dans les locaux . . . . . . . . . . . . . . 28 - 29
30>49 Exemples de ralisationsBureaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 - 37
Usines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 - 43
tablissements hteliers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 - 47
Commerce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 - 49
50>51 Pour aller plus loin
Au fil de ces pages,vous trouverezce logo qui renvoie
vers des exemplesde btiments(p. 30 49)
EX.
2
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Pour en savoir plus :
www.plan-batiment.le
grenelle-environnemen
t.fr
www.rt-batiment.fr
4
La rglementation thermique
Elle s'applique aux btiments neufs rsidentiels et tertiaires etaux parties nouvelles dans un btiment (lvation, extension), l'exception de btiments : dont la temprature normale d'utilisation est infrieure ou
gale 12C. des constructions provisoires (dure d'utilisation < 2 ans). des btiments d'levage. des btiments chauffs ou climatiss en raison de contraintes
lies leur usage.
De la RT 2005 la RT 2012
La RT 2012 est en cours d'laboration. Les lments que nousvous prsentons ci-dessous sont susceptibles d'voluer d'ici sonentre en vigueur.
La RT 2012 s'appliquera aux btiments dont les permisde construire seront dposs : partir du 1er juillet 2011 pour les btiments neufs
non rsidentiels. partir du 1er janvier 2013 pour les btiments rsidentiels.
Les exigences sorientent, pour le neuf, vers trois niveaux
de performance globale : la qualit de l'enveloppe avec la cration d'un coefficientBesoins bioclimatiques Bbiomax.
une consommation d'nergie primaire infrieure 50 kWhEP/m2SHON.an (valeur module en fonction de la localisation, del'usage du btiment et de ses missions de gaz effet deserre).
la prise en compte du confort d't.
Pour les btiments existants, lobjectif Grenelle 2 est de rduire de38% la consommation nergtique du parc immobilier dici 2020. Btiments publics : - 40% de consommation nergtique et
- 50% des missions de GES d'ici 2020. Tertiaire priv : obligation de raliser des travaux d'amliora-tion nergtique entre 2012 et 2020.
PrludeCe que prvoit la rglementation
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5
L'valuationdu chiffre d'affaires
"construction durable" en Bre
tagne a
t faite partir dune agrg
ation et
dune actualisation des rsu
ltats des
diffrentes tudes ralises su
r le sujet
par la Cellule conomique de
Bretagne
entre dcembre2007 et juin 2
009.
Dans un contexte de tasseme
nt d'acti-
vit, les informations exploit
es mon-
trent une progression des ma
rchs de
la constructiondurable en Br
etagne.
Au regard des objectifs atteindre et
de l'chancier rglementair
e prvu,
le chiffre daffaires li la co
nstruction
durable devrait passer de 9
10 M en
2008 (soit 11 %
du chiffre d'affaires
total btiment) 4 613 M lhorizon
2013 (soit 54% du chiffre daffaires
total btiment). Cette estima
tion table
sur un dveloppement prog
ressif du
volume de travaux avec une
acclra-
tion probable ds 2011.
Dans cette hypothse, le nom
bre dem-
plois ncessaires serait de l
ordre de
46 700, reprsentant 55 % su
r un total
de 85 000 actifs estims
l'horizon
2013. C'est une hypothse haute, d
ont
la ralisation dpendra, dune part, des
matres douvrage qui, asso
cis la
matrise duvre, auront bi
en dfinir
les ralisations venir et, dau
tre part,
des capacits de mise en
oeuvre relles
de lappareil de production.Cette progress
ion apparat fortement
porte par la construction
neuve.
Toutefois, le chiffre d'affaire
s li
la rnovationdurable du b
ti non
rsidentiel devrait presque q
uadrupler
sur cette priode passant de 4
0 M en
2008 150 M en 2013.
Source : Cellule c
onomique de Bretagne
BTIMENT
ENTRETIEN-AMLIORATIO
N
3 290 M HT(41,1%)
43 300 emplois
NONRSIDENTIEL
1 300 M HT(17 %)
14 700 emplois
NONRSIDENTIEL
1 660 M HT(20,7 %)
19 000 emplois
LOGEMENT
3 060 M HT(38,2 %)
27 800 emplois
LOGEMENT
1 930 M HT(24,1 %)
28 600 emplois
Rnovation durable
Btiment nonrsidentiel
Constructiondurable
Btiment non rsidentiel
Rnovation durable
Logement
Constructiondurable
Logement
CONSTRUCTION NEUVE
4 720 M HT(58,9%)
46 900 emplois
Chiffredaffaires :
8 010 MHT
Effectifs :90 100emplois
Totaldes
marchs
construction
durable910 M
40 M HT
166 M HT
480 M HT
224 M HT
Le marchde la con
struction durable en
chiffres
2008
8000 76
00
910 1
116
1570
2236
2977
4613
7400 7
700 8
200 85
00
20092010
20112012
2013
C.A. TOTAL
C.A.
CONSTRUCTION
DURABLE
Btiment enBretagne, do
nnes 2008volution estime
du chiffre daffaires
constructiondurable en Bretagne
(en million deuros coura
nts)
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Dmarche et gestion de projetS'inscrire dans une dmarche de certification
Pourquoi suivre lesdmarches proposespar les labelset certifications ?Construire ou rnover durablement nest pasune mince affaire ! Alors si on peut sappuyersur une dmarche reconnue et valorisante,cest plutt rassurant, pour vous, comme pourvotre banquier
Deux possibilits soffrent vous : s'appuyer sur la mthode et concrtiser
vos efforts par la labellisation du bti-ment. Vous aurez la reconnaissance desqualits durables de la dmarche et dela ralisation. Mais cela a un cot
s'inspirer des rfrentiels pour dfi-nir la dmarche environnementale etles objectifs du btiment, sans allerjusqu' la certification. savoir : dansce cas, il n'est pas possible dutiliserle nom de la dmarche que vous avezsuivie pour faire de la communication.
Que vous choisissiez lune ou lautre deces possibilits, rien ne vous empchede communiquer autour de votre projet :une dmarche environnementale valoriselimage de lentreprise !
La dmarche HQ
E
La dmarche HQE
(Haute Qualit
Environnementale) intgre
les dimensions
du dveloppement durable dans toutes
les
phases de lavie d'un btim
ent.
Elle s'appuiesur un systm
e de manage-
ment et sur 14 cibles de q
ualit environ-
nementale.
La certification NF btime
nts tertiaires
dmarche HQE
> Elle concerne les phas
es de program-
mation, de conception et de
ralisation.
> Dcline pour :
Bureau & Enseigne-
ment, Sant, Commerce, Htellerie,
Plateformelogistique (u
ne version
Industrie est en cours).
La certification NF btime
nts tertiaires
dmarche HQE exploitat
ion
> Focus surla phase d'e
xploitation du
btiment.
> Cibles :qualit intrin
sque du bti,
suivi et maintenance, qua
lit environ-
nementale des pratiques.
Vous retrouverez un certain
nombre des cibles
de qualit environnementale
de la dmarche
HQE dans les "fiches techn
iques"
Les 14 cibles de la dm
arche HQE
CO-CONSTR
UCTION
1. Relations des btimentsavec
leur environnement immdiat
2. Choix intgr des pro
cds
et produits deconstruction
3. Chantier faibles nuis
ances
CO-GESTION
4. Gestion de l'nergie
5. Gestionde l'eau
6. Gestiondes dchets d
'activit
7. Gestionde l'entretien
et de la
maintenance
CONFORT
8. Conforthygrothermiq
ue
9. Confort acoustique
10. Confort visuel
11. Confort olfactif
SANT12. Qualit
sanitaire desespaces
13. Qualitsanitaire de
l'air
14. Qualit sanitaire de l'eau
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Qui certifie ? Combien a cote ?
CERTIVEA ralise la certification HQE et la label-lisation BBC des btiments d'activits.Le cot de ces certifications varie en fonctionde la surface du btiment, entre 11 000 HT et41 000 HT environ.
Les labels de performancenergtiquelabors dans le cadre de la rglementation sur la haute per-
formance nergtique, ils peuvent s'intgrer dans le cadre d'unedmarche environnementale complte.Ces labels dterminent la consommation d'nergie primaire dubtiment (CEP), en rfrence sa consommation rglementairemaximale (CEPrf), calcule sur la base de la RT 2005. HPE (Haute Performance nergtique) : CEP ) 90% CEPref THPE (Trs Haute Performance nergtique) : CEP ) 80% CEPref BBC (Btiment Basse Consommation) : CEP ) 50% CEPref
pour le neuf et CEP ) 60% CEPref pour la rnovation.
Btiment passifLe niveau passif est plus exigeant que le niveau BBC. Il n'existepas de label franais, ce sont des labels europens qui sontappliqus (Passivhauss, Minergie).Une certification Maison Passive existe pour le tertiaire quidtermine 15 kWh/mSHAB.an les besoins en chaleur et un labelBEPAS est en cours dlaboration par lassociation Effinergie.
Vers des btiments nergie positive (BEPOS)Un btiment nergie positive est un btiment quiproduit plus dnergie quil nen consomme. On nepeut atteindre cette performance qu partir dunbtiment passif complt par l'installation d'ner-gies renouvelables.
Lcolabel europenIl s'agit d'unlabel attribuuniquementaux servicesdhbergementtouristique.Il concerne l'eau, l'nergie, les dchets, la sensibilisation de laclientle et la gestion de ltablissement.L'obtention d'un colabel gnre des dpenses pour l'entreprise,proportionnelles au chiffre d'affaires ralis sur les produits co-labelliss et plafonnes 25 000 /an.
>
7
Dmarche HQE, BBC, HPE, passif De nombreux rfrentiels existent pour vous aider dfinir vos objectifs nergtiques ou environnementaux et les
atteindre. Petit panorama, non exhaustif, de ces outils et mthodes, pour vouspermettre de choisir ceux qui correspondent le mieux votre projet !
Pour en savoir plus :www.assoh
qe.org
www.certivea.fr
www.effinergie.org
www.ecolabels.fr
www.passiv.de
Et la rnovation
dans tout a?
On peut toutautant s'insp
irer
des rfrentiels prsents p
our
une rnovation. Certains
niveaux d'exigence varient
(ex : consommation
d'nergie), mais la mthode
reste la mme.
Attention !Avec larrive de la RT 2012,la rglementation imposera le niveau BBC !
EX.
2
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8
Dmarche et gestion de projetSituersonprojetdansunedmarcheglobale>1
Quest quune dmarche globale ?Construire ou rnover nest pas un acte anodin : cela a desconsquences, non seulement sur le budget mais aussi sur lasant, lenvironnement (directement et indirectement), limagede l'entreprise De plus, un btiment a une vie. Il est pens,conu, construit, utilis, il volue, vieillit, se rnove, finit par-fois par tre dconstruit... Mais avant d'en arriver l, ondispose d'un certain nombre d'outils pour lui redonner vie !La dmarche globale prend en compte toutes les tapes dela vie dun btiment en intgrant les dimensions du dvelop-pement durable (conomie, environnement, dimensionsociale et gouvernance).
Les impacts sur les partenairesConstruire durable n'impacte pas seulement votre entreprisemais aussi vos fournisseurs, financeurs, dcisionnaires.
Nhsitez donc pas communiquer sur votre projet : intrtde votre engagement durable pour vos partenaires, cotglobal, valorisation de limage de la marque, etc.
>
Cycle de vie dun btiment
Dans labsolu, vous aime
riez votre btiment : supe
rbe, exem-
plaire en matire d'enviro
nnement, nergie positiv
e et au cot
minime.
Maisvotre futur b
timent ne pourra pas tre
parfait sur tous les
points (nergie, confort, sant, impact c
ologique, cot, etc.),
il est doncimportant d'identifier quels sujets reprse
ntent des
priorits vosyeux, lesquel
s sont secondaires. Par exemple, on
peut vouloirmettre lacce
nt sur la question nergtiq
ue et moins
axer son projet sur les a
mnagements intrieurs.
En cela, les
divers rfrentiels peuven
t vous aider faire le po
int sur vos
attentes et vos possibilits
dactions.
Dfinir
des priorits1
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9
Si les surcotspeuvent tre r
duits, pourquoi pas les problmes ?
Les investissements ralis
s sur la rflexion amont perm
ettent
bien souventd'viter des co
ts ultrieurs.
Exemple : anticiper la tail
le du matriel qui passent
par une
porte est plusfacile que d'a
grandir louverture a poste
riori.
Anticiper
dventuelsproblmes3Matriser
les cots
2
Pour en savoir plus :
UTOPIES Entreprises
& Construction Durable
www.utopies.com
Lapproche holistique
www.envirobat-med.n
et
Sil y a bien une ide reue
sur la construction durable
, cest son
cot : a cote trop che
r, 20% pluscher quune
construction
conventionnelle !
La vrit estplus mitige.
Aujourdhui il est possible
de raliser
un btimentdurable avec
un surcot de5 8% par
rapport
une construction classique
. Il est aussipossible qui
l cote 30%
de plus, mais c
'est oublier ladimension c
onomique dudvelop-
pement durable.
Construire durable, c'est
dfinir ses priorits ds la co
nception
pour matriserles surcots. C
'est ventuellement investir
un peu
plus dans la phase d'tudes
pour dterminer les prior
its et les
bons choix qui permettron
t de russir leprojet. C'est
aussi pen-
ser en cot global, afin de p
rendre en compte les co
ts de fonc-
tionnement du btiment
moyen et long terme.
Pourquoi entreprendre u
ne dmarche globale ?
Pour ensavoir plus
sur le cot global,cf. page 22
9
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Dmarche et gestion de projetSituersonprojetdansunedmarcheglobale>2
Dveloppement durableLe dveloppement durable estun dveloppement quirpond aux besoins du prsent sans compromettrela capacit des gnrations futures rpondre auxleurs. Cela revient penser un projet de construc-tion ou de rnovation de manire globale : intgrerdans les rflexions la phase construction mais aussiles phases fonctionnement et dconstruction.
>
Le Processus de Concep
tion Intgre
Le PCI est une approche ho
listique de la concep-
tion des btiments, qui met e
n uvre unequipe
pluridisciplinaire ds la conc
eption, tudiediffrentes
variantes travers des tude
s tout au longdu projet.
Pour en savoir plus :EnviroBAT - M
diterrane
www.envirobat-med.n
et/PCI-Canada
Un btimentdurable requ
iert plus dattention quun btiment
classique, parce que just
ement il nest pas class
ique ! Trs
souvent, dansles projets ru
ssis, on remarque que ces
t la matrise
douvrage quia impuls le
projet et lesides, en sin
vestissant,
personnellement, jusquau
bout.
Comme dirait le dicton : "
Quand on veut, on peu
t !"
Replacer lhumain au cu
r du projet, cest essentiel.
Demander
aux futurs usagers (salaris
, agent dentretien, etc.) c
omment ils
imaginent leurs espaces de
travail, de repos, les inter
roger sur
les points positifs et ngatifs d
u btiment actuel Ces pe
rsonnes
sapproprieront mieux la dmarch
e-projet ; et vous bnficie
-
rez des retoursd'expriences par rapport aux
contraintes sp-
cifiques de l'activit. Cel
a renforce limage de lentreprise,
fidlise les salaris et augm
ente leur productivit.
tre motiv
et impliqu
1
Impliquer lesfuturs
occupants auprojet
4
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11
tre novice en construction ournovation dur
able est un dfaut
que lon peut corriger. Pour cela, un peu de temps vou
s suffit :
lire les diffrents guides qui e
xistent sur le thme, participer
des confrences, visiter des b
timents, voiresuivre une form
a-
tion, afin de profiter des retou
rs dexpriences de chacun.
Il est important de sentoure
r dune quipe sensibilise
la
construction durable, motive
et comptente,dont les diverse
s mis-
sions au sein duprojet seront cla
irement rparties (cf. encadr "
Le
Processus de Conception Intg
re"). Vous pouvez galement
faire
appel une assistance matris
e douvrage spcialise HQE
.
Il est capital que les diffrentes comptences ncessair
es la
conception soient sollicites tr
s tt, ds l'esquisse, pour anticiper
leurs interactions (ex. : thermi
que, acoustique).
On la compris, on peut diffic
ilement tre trs performant s
ur l'ensemble
des points dun projet. Alors
il faut hirarchiser les objectif
s et crer
une cohrenceentre vos ide
s et vos besoins.
Pour cela, la dmarche HQE
, par exemple, peut vous a
ider.
Pour obtenir lacertification N
F Dmarche HQE, il faut d
finir au mini-
mum 3 cibles de qualitenvironnemen
tale au niveauTrs Performan
t
et 4 cibles auniveau Performant, ce qui cond
uit au maximum
7 cibles au niveau Base.
Dfinir les objectifs en term
es
de fonctionnement etd'impacts en
vironnementaux
5
Biensentourer3Sinformer et
sinspirer de
projets similaires2
Besoins
lis
l'activi
t
del'entrepri
se
(cf p
.14
:
Prog
rammatio
n)
Aspects
environnem
entaux
etsanitaires
Viabilitdes choix
Aspects
conomiques
Limiterles impacts
environnementaux
et sanitaires enassurant
lensemble desbesoins
Projet
Efficacit
et prennitdes performan
ces
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12
Dmarche et gestion de projetCalculerson investissementencotglobal
Le cot dun btiment
dans la dure
Les cots d'un btiment sont lis au cycle de vie de celui-ci :
cot initial, qui correspond aux phases initiales de la conceptionet de la construction du btiment : tudes, accompagnement,foncier, travaux, quipements, cots financiers
cots diffrs gnrs pendant toute la priode de vie dubtiment : l'exploitation, la maintenance et les modificationsfonctionnelles.
pour terminer, la fin de vie du btiment et la dconstruction.
>
COT INITIAL COTS DIFFRS
Comment calculer en c
ot global?
Cot global = cot initial + co
ts diffrs
Concrtement, la dmarc
he pour raliser
une analyseen cot globa
l est la suivante :
1. prciser lesobjectifs et les
contraintes.
L'analyse portera sur des
choix compa-
rables du point de vue de leu
r rponse
aux objectifs.
2. noncer des hypothses :
taux d'actua-
lisation, tauxd'inflation, d
ure de vie,
prix de l'nergie...
Pour en savoir plus :www.eco-c
onstruisons.org -
Plus de doc -Cot global
5%
75%
20%
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13
Certains produits, systmes, matriauxpermettant d'atteindre les performancesrecherches prsentent un cotd'investissement suprieur ceux dits
"classiques". Cependant, long terme,un investissement lgrement plusimportant peut se rvler conomi-quement intressant, lorsque l'on tient
compte des cots induits tout au long dela vie du btiment : c'est la conceptionen "cot global".Le cot global est un outil qui permet
de dterminer l'intrt d'un surinves-tissement, ou de dpartager plusieurssolutions en considrant la fois le cotd'investissement et les cots diffrs.
3. valuer lesdpenses : in
vestissement
initial, cots diffrs
(maintenance,
rparation, changement e
n fin de vie).
4. convertirlesdpenses en eu
ros constants.
5. comparer le cot globa
l de chaque
solution et choisir celle don
t le cot est
le plus faible.
6. analyserles rsultats p
our en dgager
la sensibilit par rapport aux hypothses
de dpart.
Les limites du cot glob
al
Les limites del'analyse en cot global sont lie
s aux hypo-
thses utilises pour le calc
ul des cots diffrs et leur actua-
lisation :
valeurs incertaines du tau
x dinflation,du glissemen
t des
cots dentretien, du prix
de lnergie
estimationdifficile des co
ts et des rendements.
modification de la destin
ation du btiment en cour
s de vie.
Pour pallier ces limites, on
peut complter le calcul p
ar une
analyse de sensibilit par rap
port aux valeurs peu certa
ines
des hypothses.
Et la rnovation
dans tout a ?
Investir en cot global est aussi
valable pourun projet dco-
rnovation :il suffit dada
pter
lchelle de temps sur laq
uelle
on tudie leprojet.
Lestrois quarts des cots
d'unbtiment cor-
respondent sa phase devie, dolintrt
de dpasserla vision co
t dinvestisse-
ment pouraller vers une
vision globale
du cot.
>
Construction
tude et assistance
Exploitationet
maintenancetechnique
Source APOGEE
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Dmarche et gestion de projetApprofondir laphasedeprogrammation
La programmation est une tape prliminaire la conception duprojet et consiste dfinir le besoin de l'entreprise, qu'il s'agissed'un btiment durable ou non.
La programmation, kesako ?Cette tape pralable permet au matre d'ouvrage de clarifier,dfinir et prciser ses besoins fonctionnels par rapport l'activitde l'entreprise.La programmation peut ventuellement amener le matred'ouvrage reconsidrer ses besoins et ses objectifs, envisagerdes solutions alternatives.
Comment faire ?La dmarche de programmation est dirige par le matre douvrage.> intgrer la question des usages, les paramtres urbains, environ-
nementaux, sociaux, techniques, conomiques... du projet.> anticiper les volutions des besoins de l'entreprise.> impliquer et coordonner les diffrents acteurs du projet.
Et la construction durable dans tout a ?Dans le cas de la construction ou de la rnovation durable d'unbtiment, la phase de programmation a tout intrt prendre encompte les aspects environnementaux et sanitaires, afin d'assurerla cohrence entre l'ensemble des objectifs fonctionnels, environ-nementaux et conomiques du projet.
>
Attention !Le caractre durable dun projet ne doit jamais tre prsentcomme une option au sein de la programmation, mais doitfaire partie de ses fondamentaux !
La programmation tablit les objectifs du p
rojet, qui sonttraduits
en solutions concrtes dans la
phase conception. Lors des phases
suivantes, vousserez amen
vous rfrer aux objectifs d
finis en
programmation.
Pour en savoir plus :
Syndicat desprogrammist
es en
architecture et en amnag
ement
www.sypaa.org
Programmation> Conce
ption> Dossier de consu
ltation des entreprises> T
ravaux> Rception
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15
La phase de programmation est primordiale pour un projet de btimentdurable : cest lors de cette phase trs en amont que se dtermineront
les grandes orientations et la hirarchisation des objectifs de la matrisedouvrage.
Consquencessur le btimen
t
valuer les besoins
de lactivit de lentreprise
Quelques questions
se poser
en phase programmation
Intgrer unbtiment
dans son environnement
Diminuer les besoins
en nergie
Assurer le confort
et la sant dans les locaux
Investir encot global
Slectionner les matria
ux
et les quipements
Remarque :les m les m
oins
chers sontceux que l
'on ne
construit pas
Cette rflexion peut am
ener
reconsidrerles surfaces p
rvues
pour les bureaux, les e
spaces
communs (sans pour
autant
dgrader le confort de tra
vail !)
Le choix duterrain :
localisation par rapport aux besoins
de l'activit,accessibilit
au site
pour les usagers.
L'implantationsur la parcell
e :
visibilit du btiment, orien
tation
pour faciliterles usages.
La capacit daccueil :
nombre de salaris,nombre de vis
iteurs,
taux doccupation, surfaces ncessaires
selon les activits, gestion de
s flux.
Le confort :
accessibilitaux personne
s
mobilit rduite (PMR), co
nfort
visuel, confort thermique,
hygine
Le cot :
budget d'investissement, c
ot de la
maintenance
L'volution des activits
de l'entrepriseet les besoins
ventuels
d'agrandissement, de mutatio
n des
activits hberges.
L'implantation au niv
eau
gographique
Proximit des grands a
xes de
circulation ou des ples
de fret
maritime/ferroviaire pou
r une
activit logistique.
Sitedesservi par
les transportsen
commun pour une activittertiaire
ou commerciale.
L'implantation parcell
aire
Orienter lebtiment po
ur privil-
gier les apports solaires
gratuits :
lumire naturelle dans le
s locaux
les plus utiliss, vision su
r lext-
rieur, stockage au nord
L'amnagement intri
eur
du btiment
Zonage selon les contraintesthermiques :
regrouper les zones
chauffes ausud et celles
non
chauffes aunord.
Rpartitiondes locaux s
elon les
contraintes acoustiques :
isoler les
quipementsbruyants.
Prise en compte de la lo
gistique
des matireset produits po
ur le
positionnement des locaux
et des
quipementsprocess.
Adapter les surfaces au
x besoins
des activits, optimiser
la surface
ddie aux espaces de circulation.
Choix des matriaux et
quipements
Structures faciles agra
ndir ou
re-cloisonner.
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16
Fiches techniquesIntgrer le projet dans son environnement
Pour en savoir plus :
Service urbanisme de votr
e mairie
www.eco-construisons
.org-
Plus de doc
Quelles dmarches sontmises en p
lace
par les collectivits ?
Certains documents fixe
nt des obligations
urbanistiquessur le territo
ire. Ils sontdispo-
nibles au service urbanism
e.
le PLU (Plan Local d'Ur
banisme) auniveau
de la commune, qui int
gre le PADD(Plan
d'Amnagement et de
Dveloppement
Durable).
le SCoT (Schma de C
ohrence Territoriale)
lchelle du pays.En Bretagne
, un certain nombre de parcs
d'activits sont labors
dans le cadre d'une
dmarche Qualiparc. Il peut
tre opportun de
se procurer lediagnostic r
alis et de connatre
les orientations prises au n
iveau de l'amnage-
ment.
Quelles sont les infr
astructuresdispo-
nibles autour du site ?
Interrogez-voussur les mode
s de transport
qu'emprunteront les personnes se renda
nt
votre entreprise.
Existe-t-il un rseau de
transports encom-
mun ? Quelles sont les de
ssertes routires ?
Les infrastructures sont-elle
s compatibles avec
l'activit de l'entreprise ?
Pouvez-vousmettre
en place un sy
stme de covoiturage ?
Quelle est la couverturedu site en te
rmes
d'accs auxtechnologies de l'information et
de la communication ?
Quels sontles impacts
de votre projet sur
le voisinage?
Un projet dernovation o
u de nouvelleimplan-
tation peut susciter des inqui
tudes auprsdes
riverains, selon les activi
ts de l'entreprise et
les nuisancesqu'elles peuv
ent gnrer.
Quels sont les risques de nuisance
s : sonores,
olfactives, pollutions ? Comment les matriser
?
Une communication pr
alable (runions
d'information, courriers,
affichage)ras-
sure le voisinage de l'entr
eprise et favorise la
russite de l'implantation.
Sur le territoire
Et la rnovation dans to
ut a ?
En cas dernovation,
la margede
manuvre en terme d'intgra
tion dans le
territoire estassez limite. On peut tout d
e
mme s'interroger sur les
volutions urbanis-
tiques passesdepuis la co
nstruction, ou
venir (ex.: sila zone est a
mene se dve-
lopper, le trafic peut deve
nir une nuisance).
EX.
9EX.
3
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17
Orientationdu projet
Proposer unprojet cohre
nt avecla politique
environnementale et de
dveloppement
conomique de lacollectivit.
Assurer lacohrence entre les parkings
(nombre de places, abri v
los) et la desserte
en transports du site.
Veiller limiter les impacts
sur le voisinage :
ombrage, lumire, vue,
risques sanitaires
et nuisancesacoustiques l
is l'activit
L'intgrationpaysagre d
u btiment doit
tre travaillepour accorde
r celui-ci son
environnement.
Proposer des solutions pour prserver,
voire
amliorer, labiodiversit du
site : espaces
verts entretenus sans pr
oduits phytosani-
taires, choixd'espces loc
ales
Prendre encompte les risq
ues naturels dans
l'amnagement du proje
t : inondation,
humidit du terrain, expos
ition aux vents
Connatre les caractri
stiques environnement
ales du site
Raliser une analyse d
e site
Topographiede la parcelle
.
Biodiversit prserver.
Climat : connatre les cond
itions climatiques pour tirer
profit des
apports gratuits dan
s la conception bioclimati
que du btiment
(lumire, chaleur, ventilationnaturelle)
et amnager des
espaces extrieurs accuei
llants.
Ensoleillement et masques p
orts.
Expositionaux vents.
Pluviomtrie: gestion de
s eaux pluviales, possib
ilit de
rcuprationdes eaux de
pluie
Potentiel du site par r
apport auxnergies renou
velables :
gothermie,solaire
Vues privilgier et/ou p
rserver.
Nuisances sur le site et da
ns le voisinage.
Risques naturels
.
Sur le terrain
Et la rnovation dans to
ut a ?
La rnovation du btim
ent donne
l'occasion de repenser
l'agencement
des activitset des locau
x, en tenant
compte des contraintes et
des opportu-
nits de l'entreprise, du b
timent et de
l'environnement.
EX.
8EX.
3
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18
Fiches techniquesSlectionner les matriaux et quipements
Quelle est l'efficacit du matriau / de l'quipement dans safonction ?Par exemple, pour un isolant, on comparera la rsistancethermique : plus elle est leve, mieux cest.
Le matriau ou l'quipement est-il facile mettre en uvre ? maintenir en tat de fonctionnement ? Est-il compatible avecl'activit de l'entreprise, notamment dans le cas des industries(contraintes techniques, durabilit, assurance, ) ?
Quelle est la dure de vie du produit ?> dure de vie annonce par le fabricant.> risque de diminution de l'efficacit dans le temps.> quelles sont les conditions impratives au bon fonctionnement
du produit ?
Lefficacit et la prennitdes performances
1 Les matriaux et quipements sont-ils recyclables ou rutilisablestels quels ? Le transport nuit-il au bilan environnemental du produit ? Quel est l'impact du produit sur l'environnement sur l'ensemble
de son cycle de vie ? Ex. : nergie dpense, ressources naturellesconsommes au cours des phases.
laboration (ex. : lnergie grise, qui correspond l'ner-gie quil a fallu consommer pour produire le matriau).
Vie (ex. : quantit d'nergie ncessaireau fonctionnement). Fin de vie (ex. : filires de recyclage, dmontabilit...).
Quel est limpact sanitaire du produit ? Ex. : missions de formal-dhydes, composs organiques volatils (COV), champs lectroma-gntique, etc.
De plus en plus de matriaux ont labor leur Fiche de DclarationEnvironnementale et Sanitaire (FDES), qui regroupe l'ensemble deces informations. Toutes les FDES sont disponibles gratuitement sur labase INIES.
2
Limiter les impactsenvironnementaux
et sanitaires
Pour en savoir plus :www.adem
e.fr
www.inies.fr
Un guide simplifi pour vi
sualiser les impacts
environnementaux des ma
triaux :
www.denismateriaux.
com
EX.
9EX.
5
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19/52
19
Quels sont les besoins en entretien et maintenance ? Les picescritiques sont-elles accessibles en cas de panne ?
S'il s'agit d'un revtement, est-il facile nettoyer ?
Consommations en eau, en nergie et autres ressources aucours de la vie du btiment.
Au cot dinvestissement, on peut ajouter, dans le cadre d'unerflexion en cot global, les cots d'entretien et de maintenance,ainsi que les cots en fonctionnement ou les conomies gnrespar certains quipements ("cots diffrs"). Selon le temps deretour sur investissement, on pourra privilgier une solution lg-rement plus onreuse au dpart mais qui allgera les cots defonctionnement.
Certains produits innovants ne bnficiant pas encore d'avistechnique induisent des surcots en terme d'assurance.
La phasede fonctionnement pour
le matriau et lquipement3
Critreconomique
4
Comment choisir les produits et lesquipements qui constituent le btiment,afin de satisfaire aux orientations
techniques et d'assurer les performanceset la prennit du projet ?
Nous vous proposons quatre critrespour slectionner les matriaux etquipements de votre projet.
Pour aller plus loin sur le
critre cot,cf. le cot
global page12.
EX.
8
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>
20
Fiches techniquesMatriser les nuisances et les dchets
Prvoir un chantier
faibles nuisances
4 tapes clefs Intgrer dans les pices du march les clauses prcises concer-
nant la dmarche chantier propre. Cest la seule faon daffirmersa volont et de donner un cadre strict cette dmarche.
Dfinir en amont, avec les intervenants du projet, desobjectifs partags.
Donner les moyens de la mise en uvre - Ex. : Rgler les prestations dchets sur la base de factures dtailles et des bordereaux desuivi des dchets.
Grer lechantier surle terrain : s'assurerdu respect desengagementsde chacun, de la qualit du tri des dchets et de leur valorisation
Exiger et vrifier la traabilit.
Nuisances et pollutionsNuisances acoustiques (bruit des engins, trafic...) Choisir du matriel de chantier peu bruyant, privilgier des techniques
gnrant peu de bruit. Planifier les tches bruyantes et en informer le voisinage. Mettre en place une clture pour limiter la diffusion du bruit.
Pollutions du sol Choix de produits non toxiques.
Contrle et collecte des effluents. Aires de lavage des engins.
la production
Privilgierles systmes
qui gnrentmoins de dc
hets.
Rduire leschutes lies
la dcoupe, envisager l'ind
ustria-
lisation du btiment.
Rduire lesdblais en ut
ilisant la pente du terrain o
u en les
rutilisant enremblais.
Prvoir des zones de tri des
dchets sur le chantier :
zone
de regroupement des dc
hets (bennes)et poubelles
facile-
ment transportables pour
le tri la source. Une sign
altique
simple et partage par tou
s facilitera letri.
Rduire laquantit
de dchets1
Trier
2
Valoriser
3Choisir la filire de valorisation
par rapport la localisat
ion
du chantier, au cot d'lim
ination et lanature du traitement
des dchets: une valoris
ation (remploi, recyclag
e...) est
prfrable l'incinration
ou au stockage.
EX.
4EX.
9
?
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Grer les dchets lors du chantier, c'est djun bon dbut. Mais pourquoi ne pas profi-ter du projet immobilier pour reconsidrer lesdchets gnrs par l'activit de l'entreprise ?
Au mme titre qu'on cherche limiter lesdpenses d'eau et d'nergie au cours de l'utili-sation du btiment, on peut penser le btimentde faon cohrente avec la gestion des dchets
d'activits.
>Matriser les dchetslis l'activit
la source Rduire les ch
utes de matires lors du proce
ss, procder
une valorisation matire.
co-concevoir les prod
uits, envisagerdes procds
peu
gnrateurs de dchets
valuer la nature des dche
ts produits etleurs quantits
permet de concevoir un systme de
gestion des dchets
adapt : espaces de collecte et de tri, de reg
roupement,
d'enlvement des dchets.
Rduire laquantit
de dchets1
Trier2
Valoriser3 Le tri des d
chets permetd'optimiser le
ur valorisation
(matire, nergtique, remplo
i).
Quels sont les dchets qui p
euvent constituer des matires
premires secondai
res pour d'autres entreprises
(cologie
industrielle) ?Pour en savoir plus :
www.ademe.fr
www.chantiervert.fr
www.variance.free.fr/
notes techniques
www.installationsclass
ees.ecologie.gouv.fr
www.france-ecologiein
dustrielle.fr
La rglementation ICPE
La rglementation Installatio
n Classe pour
la Protection de lEnvironnem
ent concerneles
installations susceptibles de
crer des pollu-
tions pour lenv
ironnement. Elle comprend
le
code de lenvironnement,les dchets, l
eau,
lair, le bruit
La rnovationpeut ajouter
ces
aspects de lagestion du ch
antier
la problmatique des trav
aux site
occup. Quelle estla
meilleurepriode pour
raliser les travau
x ?
Quelles activits doiven
t tre
hberges dans d'autres lo
caux
le temps du chantier ?
Rduire l'inconfort (acou
stique,
accs) dessalaris trava
illant
sur le site en travaux.
Et la rnovation dans to
ut a ?
> par exemple, la peinture
en poudre thermodurcissable
est un procdavantageux pa
r rapport lapeinture
avec solvants en cabine, en te
rme de dchetsproduits et
de qualit sanitaire de l'air.
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Fiches techniquesDiminuer les besoins nergtiques
L'nergie la moins chre, c'est celle que l'on ne consomme pas !Dans un btiment, c'est la premire tape vers la matrise del'nergie. Travailler sur le comportement conome des usagers estune source importante d'conomies d'nergie et demande assezpeu d'investissements : campagne de sensibilisation, co-gestes
Rflchir aux usagesconomes du btiment
1Le btiment doit d'abord rpondre aux besoins de l'activit del'entreprise afin de garantir un confort d'usage de qualit.
Pour matriser les besoins en nergie, on peut s'inspirer del'architecture bioclimatique, qui consiste profiter des apportsgratuits et viter les dperditions. Voici quelques-uns de ses principes :
compacit du btiment : viter les dcrochs, favoriser uneforme simple et la mitoyennet entre les btiments.
orientation : disposer des ouvertures vitres au sud, limiter les
ouvertures sur la faade nord. isolation performante complte par une bonne inertie. se protger du soleil l't et profiter de ses apports l'hiver,
(ex. : brise-soleil sur les ouvertures au sud). privilgierlclairage naturel dans les espaces occups en continu.
Amnagement intrieurIdentifier les besoins en chaleur et en froid des activits abritesdans le btiment, en particulier dans une usine et regrouper leszones chaudes en les loignant des zones froides.
2
La conceptionarchitecturale
Pertes de chaleurdun btiment
professionnel non isol
Air renouvel et fuite20 25%
Fentres10 15%
Planchers bas7 10%Ponts thermiques
5 10%
Murs20 25%
Toit25 30%
Leffet rebond
Savoir quel'on dispose
d'un quipement
performant peut amener l'utilisateur le
solliciter davantage ex.
: augmenter la
consigne detemprature
sous prtexte
que la chaudire est plus
performante.
On risque alors de perdre
les bnfices
de l'quipement
Pour en savoir plus :
Guide de conception des
btiments
basse consommation
www.amoes
.com
Source ADEME
EX.
3EX.
8
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23
La dmarche nergie rsume :
"Consommer moins et consommer mieux"
1. Lisolation
L'enveloppe du btiment doit tre isole pour limiter les transfertsde chaleur et de froid. Choisir le type d'isolation : par l'intrieur, par l'extrieur,
rpartie. Dfinir le matriau isolant et son paisseur en fonction des
besoins thermiques.
Les ponts thermiquesUn pont thermique est une zone ponctuelle ou linaire dans l'enve-
loppe d'un btiment, qui prsente un dfaut ou une diminution dersistance thermique. Souvent situ aux jonctions plancher/mur ou auniveau des menuiseries, il cre une partie plus froide que le reste de laparoi, gnre des risques de condensation et de moisissures. Les pontsthermiques sont plus faciles rduire via une isolation par l'extrieur ouvia une isolation rpartie.Une camra thermique, en hiver, permet de visualiser les pontsthermiques d'un btiment.
2. Linertie
Inertie thermique de l'enveloppe : inertie de transmission
La temprature extrieure dcrit des oscillations (jour/nuit). L'iner-tie de transmission indique comment la paroi retarde les impactsde ces oscillations et en rduit l'amplitude : il s'agit de l'amortis-sement et du dphasage.
Inertie des matriaux intrieurs : inertie d'absorptionPour complter la performance de l'enveloppe, on peut faire appel l'inertie d'absorption des matriaux constituant les parois intrieures.L'inertie d'absorption indique la capacit d'un matriau absorberla chaleur intrieure et la restituer dans le btiment.
3. Ltanchit lair et la ventilation
Une bonne tanchit lair permet d'amliorer le confort thermiqueen matrisant le renouvellement de lair et donc dassurer une bonnequalit de lair tout rduisant les dperditions thermiques.
Ltanchit lair des parois doit tre prise en compte ds laconception du projet, car elle influe sur le choix du systmeconstructif et des entreprises. Pour vrifier si le btiment est bientanche, vous pouvez raliser un test dtanchit l'air (BlowerDoor Test), qui mesure le dbit de fuite et permet de localiser leszones non tanches l'air. Le test dtanchit va devenir obli-gatoire avec larrive de la RT 2012.
3
Lenveloppedu btiment
Attention !
Attention, la ventilation est d'autant plus ncessaire quel'tanchit l'air est bonne !
Et la rnovation
dans tout a ?
En rnovation, il est primor
dial
de travaillersur l'envelop
pe
en premier lieu, avant de
remplacer les quipements de
chauffage : isolation, tan
chit
l'air, repenser les ouver
tures
et l'amnagement intrieu
r
EX.
1
EX.
2
EX.
7
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Fiches techniquesDiminuer les consommations nergtiques
Le chauffageet le rafrachissement1. La premire tape consiste videmment travailler sur
l'enveloppe du btiment. La question du rafrachissement, enparticulier, peut facilement tre traite par des protectionssolaires et la ventilation (ventuellement la surventilation noc-turne), sauf exception lie l'activit de l'entreprise.
2. La deuxime tape est le dimensionnement du systme dechauffage qui dpend : des dperditions du btiment. des apports gratuits de chaleur (soleil, ordinateurs,personnes). des besoins spcifiques de l'entreprise : ncessitde conserver une temprature leve dans certains
locaux par exemple.> viter de surdimensionner la chaudire : risque de surcottant l'achat qu' l'utilisation (fonctionnement en rgime nonoptimal).
Usages nergtiques dans le secteur tertiaire
La ventilationLa ventilation rpond avant tout un besoind'hygine et de santdes occupants : liminer les pollutions et humidits intrieures lies la
prsence et aux activits humaines. apporter de l'air neuf dans les locaux.
Le renouvellement de l'air intrieurgnre des dperditionsthermiques prendre en compte dans le dimensionnement du chauffage.
Lclairage artificiel Assurer un confort dusage de qualit. Travailler limplantation et le dimensionnement des appareils
dclairage. Privilgier les dtecteurs de prsence et de luminosit dans les
circulations. Envisager la gradation de l'clairage artificiel en fonction de
la luminosit, associe des ballasts adquats. Piloter l'clairage par GTC (Gestion Technique Centralise) en
particulier pour l'clairage extrieur.
De plus en plus d'metteurs performants sont disponibles sur lemarch : fluocompact, leds
Eau chaude sanitaire
Chauffage
32%
38%
30%lectricit spcifique
Source: Observatoire de lnergie, bilans
EX.
1
EX.
1EX.
3
EX.
4
EX.
6
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Pensons collectif !
Lide est simple. Vous et
vos voisins avez besoin de
chaleur. Dansltat actuel de
s choses, chacun va inves-
tir dans unechaudire ind
ividuelle. Pourquoi ne pas
mettre en placeun chaufferie c
ollective ? Biensr cela
ncessite un minimum de bo
nne entente etun investisse-
ment personnel etfinancier, mais
sur le long terme cela
peut savrerbnfique : investissement par
tag, rduc-
tion des cotsde maintenan
ce, etc.
Si les collectivits le fon
t pour leurslocaux et les
logements sociaux, pourq
uoi pas vous et votre
btiment d'activits ?
25
La Gestion TechniqueCentralise (GTC)La GTC permet de visualiser, surveiller et piloter l'tat d'un bti-
ment dans son ensemble : production de chaud, de froid, ventila-tion, clairage, eau chaude sanitaire, courants forts et courantsfaibles, ascenseurs, contrle d'accsSi l'activit consomme beaucoup d'nergie, la GTC peut int-grer un optimiseur qui lissera les pics de consommation.Une GTC peut gnrer jusqu' 30% d'conomies, mais elle nces-site une formation pour bien lapprhender.
Les nergies renouvelablesIl existe plusieurs types dnergies renouvelables qui pour cer-taines ne sont pas avantageuses en Bretagne, choisir en fonc-tion de lutilit pour l'activit et du retour sur investissement.
La mise en place dnergies renouvelables est intressante dslors que les besoins en nergie ont t diminus. Solaire thermique : production deau chaude sanitaire avec la
chaleur du soleil> Trs vite rentabilis si besoin deau chaude (ex.: htellerie) Gothermie: utilisation des calories/frigories du sol, soit en puits
canadien (sans apport en nergie), soit en pompe chaleur. Bois-nergie via le chauffage bois : nergie renouvelable selon
la gestion des forts et l'origine du bois. olien : production dlectricit grce aux vents. Photovoltaque : production dlectricit grce au rayonnement
solaire.
La rcupration dnergiedans le processSi le btiment abrite un process qui produit du chaud ou du froid,il est possible (suivant les quipements) de rcuprer les calories.Voici quelques exemples: rcupration de la chaleur produite par les groupes froid parun changeur pour le chauffage des locaux administratifs. rcupration de chaleur sur les fumes de la chaudire pourprchauffer l'eau chaude sanitaire.
EX.
6
EX.
1EX.
2EX.
3EX.
5EX.
4
Et la rnovation
dans tout a ?
La plupart deces prconis
ations
sont tout fait valables
en rnovation !
Arrt du18 dcem
bre 2007
Une tude de faisabilit
de l'approvisionnement en nergies
renouvelablesou rseau d
e chaleur est obligatoire
pour les
btiments neufs de plus de
1000 m et pour les rnov
ations de
plus de 50%du cot du b
timent.
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Fiches techniquesAssurer le confort et la sant dans les locaux
Confort visuelLe confort visuel cest : Un clairage naturel idal en terme de confort.> orienter les espaces occups en continu au sud, l'est ou l'ouest.
> privilgier les baies vitres, la lumire znithale.
Un clairage artificiel en appoint de lclairage naturel> prendre en compte lIndice de Rendu de Couleur (IRC), qui
dtermine la capacit dune source lumineuse reproduireles couleurs naturelles.
> installer des dtecteurs de prsence et de luminosit.
Une relation visuelle satisfaisante avec lextrieur.
Les champs lectromagntiquesIls se forment autour de chaque quipement lectrifi, les champslectromagntiques sont donc omniprsents dans notre environ-nement. En milieu de travail, certaines installations peuventgnrer un champ dune forte intensit.Une classification des sources de champs lectromagntiques estpropose, base sur la rglementation europenne. Cela permetde savoir quel point on est concern et quel type de dmarchede prvention mettre en place. Source: INRS
Confort acoustique1. Identifier les sources de nuisances acoustiques : bruitsextrieurs (circulation, aroport, proximit d'une activitbruyante) et bruits internes (machine, activit).
2. Conception du btimentPenser la rpartition spatiale des activits pour dlimiter les zonesbruyantes et faciliter la circonscription des nuisances acoustiques.3. Isoler les bruits gnrs par l'activit> Le niveau sonore des quipements fait partie des critres de
choix l'achat.> Rduire les bruits gnrs par les quipements, suivant le type
de transmission (arienne, solidienne) : plots en caoutchoucsous un quipement vibrant, dsolidariser l'quipement desstructures
4. Isolation acoustique des parois
En fonction du niveau de bruit, choisir les matriaux consti-tuant les parois suivant leur indice daffaiblissement acoustique.L'tanchit lair contribue la performance acoustique.5. Correction acoustiqueDes panneaux absorbants (ex.: panneaux en bois perfor)permettent d'amliorer la qualit acoustique des locaux bruyants.
EX.
5EX.
3EX.
4
EX.
9EX.
6
Et la rnovation dans
tout a ?
Ds le dbut d'un projet de rnovation, il peu
t tre
opportun defaire appel
des experts pour raliser les
diagnostics rglementaire
s : amiante, peinture au plo
mb,
mais aussi lexposition au g
az radon, auxbenznes.
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29
Le bruit, la temprature inadapte, le manque ou lexcs de lumire, la qualitde l'air intrieur sont des causes de stress et de fatigue qui reprsentent un cotpour l'entreprise : absentisme, efficacit rduite, turn-over des salaris Si lon
considre le poids de la facture humaine , cela devient rentable dinvestir dansun environnement de travail de qualit !
Confort olfactif et qua
lit de lair
L'origine des pollutions
de l'air intrieur :
biologique: acariens, a
llergnes, moisissures
chimique : composs organi
ques volatils(COV), forma
ldhydes
Ces pollutions peuvent tre produites par
l'activit, parla prsence d
'individus mais
surtout par les matriaux d
e constructionet les produits de finition
: revtementsde
sol, peintures, vernis, colle
s
Les missions de COV et
de formaldhydes sont inten
ses lors de la mise en uvre
des matriaux et s'affaibliss
ent dans le temps, mais peuv
ent perdurerplusieurs moi
s
voire plusieurs annes.
Assurer la qualit de l'a
ir dans le btiment con
siste :
si l'activitde l'entrepris
e gnre unepollution de l
'air intrieur:
privilgierdes produits
et des procds moins mett
eurs de pollutions.
confiner les inst
allations sources de pollutio
n et assurer letraitement de
l'air.
prvoir une ventilation adapte aux diffrents
locaux, leur occupation
et aux
activits abrites. Une ve
ntilation double flux prsente lesavantages d'
assurer la
qualit de l'air entrant via
sa filtration et de rcupre
r les calories de l'air sortant,
ce qui gnre des conom
ies d'nergie.
choisir desproduits de ne
ttoyage respectueux de l'env
ironnement etde l'air intrie
ur.
Nous passons plus de
3/4 de
notre vie dans des btim
ents, or
lair intrieurde nos btim
ents est
bien souventplus pollu q
ue lair
extrieur
Laccessibilit PMR
Laccessibilit est
une conditionprimordiale
pour permettre tous dexercer les actes
de la
vie quotidienne et de participer la vie sociale.
Aussi la loiprvoit-elle le
principe daccessi-
bilit gnralise, quel q
ue soit le handicap
(physique, sensoriel, ment
al, psychique, cogni-
tif, polyhandicap).
EX.
8
EX.
1EX.
6
Pour en savoir plus :
Observatoirede la qualit
de l'air intrieur
www.air-interieur.org
Caisse Rgionale dAssura
nce Maladie
www.cram-bretagne.fr
Institut National de Recherc
he et de Scurit
www.inrs.fr
OrganisationMondiale de
la Sant
www.who.int/fr
29
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3030
Parler thorie est certes trs enrichissant mais voir comment la thorie peut se concrtiser,cest encore plus intressant !
Dans ce guide, nous vous proposonsneuf fiches
qui prsentent des btiments d'activitsimplants en Bretagne, construits ou rnovs avec la volont d'intgrer les principes del'co-construction. Nous avons cherch vous offrir un panel large, qu'il s'agisse de l'acti-vit abrite (commerce, bureaux, usine), des techniques utilises ou encore de la nature destravaux (construction neuve ou rnovation).
Bien sr, ni nous, ni les matres douvrage navons la prtention d'affirmer que ces btimentssont irrprochables.Ces btiments ont t choisis pour les enseignements qu'ils peuvent vous apporter, que ce soitdes lments positifs ou des enseignements par rapport aux difficults rencontres.
L'objectif est de partager des retours d'expriences afin de dvelopper les bonnes pratiques etd'anticiper les difficults lors de projets de construction durable venir.
Chaque exemple est trait sur une double page. Nous avons donc orient la pr-sentation sur certains aspects de chaque btiment. Si vous souhaitez en savoir plus,certains des btiments prsents sont galement analyss plus en dtail sur le sitewww.eco-construisons.org, dans la rubriqueDes ralisations.
Comment lire lesexemplesderalisations?
e
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sommaire
Bureaux32 1. Sogea32 2. IEL32 3. Armor Ingnierie
Usines38 4. Deleage40 5. Crco42 6. Bara Goell Taoz
tablissements hteliers44 7. Le Relais de Kergou46 8. Auberge des Voyajoueurs
Commerce48 9. Biocoop Ty Bio
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Une conception efficaceUn investissement important en temps et en comptences a t
consenti lors de la phase de conception, avec en priorit la per-formance nergtique.
La simulation thermique dynamique a t utilise pour choisir lessolutions optimales pour le btiment, la fois pour lenveloppe (iso-lation, menuiseries, vitrages) et pour les quipements de chauffage etde ventilation.La performance thorique correspond 35 kWhEP/m2.an, soit 35%seulement de la consommation rglementaire maximum de cebtiment (calcul RT 2005).
Chaque quipement consommant de lnergie a fait lobjet dtudesapprofondies, en collaboration avec les fabricants et partenaires tech-niques, afin de connatre finement le fonctionnement de chacun etd'optimiser les interactions.
Le contrle des performancesIl est indispensable de mesurer les performances du btiment surlensemble de son cycle de vie.Au stade de la construction, le btiment a fait lobjet dun suivi ren-
forc notamment au niveau des interfaces. Le passage de la camrathermique na rvl aucun pont thermique non ou mal trait. Lestests dtanchit lair sont excellents avec une tanchit 6 foisplus importante que les exigences du Label BBC Effinergie sur lersidentiel.En outre, le btiment est quip de compteurs dnergie sur lesdiffrents postes de dpenses (chauffage, VMC, clairage, postesinformatiques, eau chaude sanitaire). Ces dispositions permettentun suivi des performances du btiment et de lco-comportementdes utilisateurs durant toute la vie du btiment.
Rpartition thoriquedes consommations du btiment
clairage16 kWhEP/m2.an
Chauffage4 kWhEP/m2.an
ECS
5 kWhEP/m2.an
Auxiliaire10 kWhEP/m
2.an
Exemple de ralisation no1Bureaux de lentreprise SOGEA / Vannes (56)
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SOGEA, filiale du groupe VINCI, est uneentreprise de conception et de constructionde btiments.Le projet de nouveaux bureaux sest enpremier lieu construit autour dune volont
de communiquer sur le savoir-faire deSOGEA, puis sest toff pour aboutir un projet global de performance environ-nementale et nergtique, engageant
de nombreuses comptences internes etexternes.Le btiment repose sur une structure murdouble incorporant un isolant en polyu-rthane et une finition en plaques dacier
Cor-Ten ou bton matric. Cette structurea permis de saffranchir des ponts ther-miques aux jonctions murs/planchersainsi quautour des menuiseries.
Rduction des pollutionsintrieuresPour assurer la qualit sanitaire des locaux, SOGEA a cherch
minimiser les sources de pollution.Les revtements intrieurs et le mobilier ont t choisis pour leursfaibles missions de composs organiques volatils (COV) afin deprserver la qualit de l'air intrieur. Les peintures couleur pastelont t privilgies par rapport aux couleurs vives, qui mettentplus de COV.
Les cbles lectriques installs dans les cloisons en placo, quignrent des champs lectriques importants, sont blinds afin derduire les champs la source.
Gestion Technique CentraliseLe btiment de SOGEA est quip dune Gestion Technique Centra-lise (GTC), qui gre le chauffage, la ventilation, l'occultation desstores, l'clairage et assure le suivi des consommations.
Un logiciel, paramtrable par SOGEA, optimise le fonctionne-ment de chaque quipement en fonction des conditions mto etde lactivit dans le btiment. Ce systme permet datteindre desconomies dnergie de 20 30% par rapport un btiment nonquip de GTC.
Il sagit dun vrai projet durable puisquil a su fd-rer toute une entreprise autour des problmatiquesconomiques, environnementales et socitales.En outre, cette ralisation renforce notre engage-ment en tant quensemblier pour proposer ds prsent une garantie de performance et un rsultatdurable nos clients.
Sylvain BONALDI, Directeur de SOGEA Bretagne
Et si ctait refaire ?
Livrs en 2010
Construction neuve
Surface : 560 m SHON
Cot de la construction
:
950 k soit1696 /m
SHON
Cots de fonctionneme
nt :
non calculs car moins d'u
n an
de fonctionnement
Architecte :Cabinet ARC
AU (56)
Bureau dtudes : SOG
EA (56)
Pour en savoir plus :
www.sogeabretagnebtp.fr
www.vinci-constructio
n.com
www.eco-construison
s.org Des ralisations
FOCUS :la simulatio
n thermique dynamiq
ue
est une tudequi consiste
simuler le comportement
thermique dubtiment de fa
on dynamique, sur un an,
en fonction dela mto et de
s usages du btiment.
Cette tudeest ralise
par un bureau dtudes
thermiques et permet d
optimiserles solutions
thermiques etnergtiques p
our le projet.
Dans le cadrede laide la
conception, lADEME et
la Rgion Bretagne subve
ntionnent ce type dtudes
hauteur de 50 70%.
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Pour en savoir plus :
www.iel-energie.com
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Exemple de ralisation no2Bureaux de lentreprise IEL / Saint-Brieuc (22)
La performance nergtiqueLensemble du btiment en bton est isol par lextrieur par 150 mm
de laine de roche recouverts de panneaux HPL (type Trespa
ouPolyrey). Lossature bois qui constitue la surlvation est isoleavec de la ouate de cellulose. Le gain nergtique par rapport la RT 2005 est de 40,25%, soit les performances attendues en BBCEffinergie Rnovation.
Deux tests dtanchit lair ont t raliss : lorsque le btimenttait hors d'eau hors d'air, puis lissue des finitions. Le premier testa permis de mettre en vidence des dfauts et de les corriger, pouratteindre lors du deuxime test une valeur de 0,4 m3/h.m2 (exigence :0,6 m3/h.m pour les logements neufs BBC).
En complment des performances thermiques de l'enveloppe, laventilation des locaux est assure par une VMC double flux quircupre la chaleur de l'air extrait pour la transmettre l'air neuf.
quilibre nergtiqueDes panneauxphotovoltaques sont installs en toiture et en brise-soleil, pour une puissance totale de 10 kWc. Ces panneauxproduiront environ 10 000 kWh/an, ce qui correspond la
consommation annuelle d'lectricit de l'entreprise (chauffage,clairage et bureautique).Lquilibre production - consommation a pu tre atteint grce lamatrisede la performance thermique de l'enveloppe du btimentet au recours important l'clairage naturel.
Emmnagement dbut 20
10
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Le cot
Pour respecter le budget prvu, IEL a choisi d'investir fortement dans
les postes prioritaires et de rduire les investissements de postesconsidrs comme secondaires.Par exemple, plutt que de chercher cacher l'ensemble des cbleset gaines techniques dans des coffrages ou de mettre en place unfaux plafond, le matre d'ouvrage a choisi d'utiliser des chemins decbles etde les laisser visibles, demme que les gaines techniques(ventilation double flux par exemple).Cela donne au btiment un aspect industriel cohrent avec l'activitde l'entreprise et reprsente un atout en terme d'accessibilit pour lamaintenance.
La socit Initiatives& nergie Locales (IEL) estspcialise dans le dveloppement, linstal-lation et lexploitation de projets dnergiesrenouvelables (olien et photovoltaque).Pour se rapprocher gographiquement de
ses clients et offrir de meilleures conditionsde travail ses salaris, IEL a entrepris dernover un ancien atelier de srigraphie proximit de la gare de Saint-Brieuc.
Le btiment tait la base un cube de btonen R+1. Il a t surlev d'un tage avec unestructure en ossature bois.
IEL sest fix plusieurs objectifs concernant
le projet : la performance nergtique le cot le confort.
Le confort
Le confort dans le btiment a t travaill sur trois points importants :
Isolation, inertieet tanchit lair permettent de matriser le confortthermique. Confort visuel : lclairage naturel est assur grce aux larges baies,
protges ct sud par des brise-soleil. Lagencement intrieur,privilgiant de grands espaces de travail, a t pens pour que lalumire naturelle soit traversante.
La faade nord sera, dans le futur, soumise des nuisancesphoniques importantes lies au dveloppement du trafic urbain. Lematre d'ouvrage a donc choisi du triple vitrage pour les baies aunord pour ses proprits acoustiques mais aussi thermiques.
Nous avons cherch rnover ce btiment avec des techniques simples existantes sur le marchet nous sommes assez contents du rsultat. Nous sommes galement satisfaits du compromis esth-tique qui consiste laisser toutes lesgaines techniques apparentes. En revanche, si c'tait refaire,nous choisirions une matrise d'uvre par lot technique pour le suivi du chantier, afin de gagner dutemps en anticipant les dtails techniques.
Loc PICOT, Co-grant d'IEL
Et si ctait refaire ?
Emmn g
Rnovation
Surface :300 m SHO
N
Cot de larnovatio
n : 400 k
soit 1 080 /m SHON
(btiment + rnovation
+ photovoltaque)
Cots defonctionn
ement :
non calculs car moins d'un an
de fonctionnement
Architectes : Jean-Pierre
Le Traon & Mathieu Le Barzic
(22)
Bureau dtudes :
POLENN (35)
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Exemple de ralisation no3Bureaux d'Armor Ingnierie / Langueux (22)
Une architecture remarquableet discrteLe btiment est construit proximit d'une zone rsidentielle, en sortiede voie express et lentre du bourg de Langueux. Ce choix facilitel'accs au site et les dplacements vers les chantiers, il offre gale-
ment une bonne visibilit pour les clients.Dans un souci dintgration, Armor Ingnierie a organis en amontune runion dinformation avec les riverains, afin de les rassurer surle trafic et les nuisances sonores.Le btiment est conu pour tre remarquable dun point de vuearchitectural sans dnaturer le paysage. L'ensemble des quipe-ments sont abrits dans un local technique, afin de rduire les impactsvisuels et les risques de nuisances sonores.
Un cadre de travail harmonieuxclairage naturelLa forme particulire du btiment, en E, associe l'utilisa-tion de larges baies vitres, permet la lumire naturelle d'treomniprsente. Dautre part, 4 sheds en toiture, positionns au nord,diffusent la lumire znithale dans les parties centrales du btiment.
La faade ouest est quipe de brise-soleil orientables afin d'viterl'blouissement et la surchauffe.
Vision sur lextrieurL'implantation et la forme du btiment offrent des vues agrablessur lextrieur, souvent tournes vers la nature.
FOCUS : Le puits canadien
L'air neuf circule dans des tuyaux enterrs de 1,5 2 mtres de profondeur dans le sol, o la tempratureest quasiment constante (autour de 10 12C). L't, l'airneuf est rafrachi avant d'entrer dans les locaux ; l'hiver, ilestprchauff lors de sonpassage dans le puits canadien.
Puitscanadien
Ventilationdouble flux
Chaudire65 kW
Hiver
t
air neufextrieur Bureaux
5C 9,5C 19C
28C18C 21C
21C
ventilation en simple flux
Livrs en dcembre 2006
ve
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Lentreprise Armor Ingnierie, cre en1985, est un bureau dtudes tous fluidestravaillant principalement pour des bti-ments d'activits.Les anciens locaux, en location, tantdevenus trop exigus, Armor Ingnieriea dcid de construire ses propresbureaux.
Le btiment repose sur une structurepoteaux/poutres et des planchers bton,complte par une ossature bois pour lesparois verticales. Il est dessin en formede E et prsente sa plus grande faade l'ouest.
La volont du matre douvrage tait de crer un btiment simpleet efficace, en utilisant les produits du march.Le btiment a t conu en 2005, sous la rglementation RT2000 mais avec lobjectif THPE 2005. Sa consommation tho-rique est de 80,3 kWhEP/m.an.
Isolation par l'extrieurLes faades sont isoles par 20 cm de laine minrale (25 cm pourla faade ouest) intgrs dans l'ossature bois, complts par 6cm de mousse polyurthane pour traiter les ponts thermiques, le
tout recouvert de panneaux HPL. Les saillies des dalles de bton(casquette au sud) sont entirement isoles par lextrieur et lesfentres sont positionnes au nu extrieur du mur, pour supprimerles ponts thermiques.Le plancher est isol en sous-face par 12 cm de panneaux polysty-rne et la toiture terrasse est isole par 10 cm de mousse polyur-thane.
Ventilation et chauffageL'air neuf est prchauff par son passage dans un puits canadien(suivant la temprature), puis par la ventilation double flux qui luiapporte les calories de l'air extrait (rendement 80%). L'appointen chauffage permettant d'atteindre la temprature de consigneest donc trs limit, assur par une chaudire gaz condensationd'une puissance de 65 kW (type habitation).
On passerait du niveau THPE au niveau BBC,qui est quasiment devenu un standard main-tenant, en conservant la mme conception eten utilisant les quipements et les isolants plusperformants dont on dispose aujourd'hui. Onposerait aussi une membrane photovoltaque
sur ltanchit de la toiture terrasse pour all-ger notre facture dlectricit !Dans l'ensemble, le btiment est trs agrable vivre et nous en sommes fiers !
Denis REMINGOL, Directeur gnral
Et si ctait refaire ?
Simple et efficace
LivrsConstructio
n neuve
Surface : 1007 m SHON
Cot de la construction
:
1,26 M
soit 1 250 /m SHON
Cots de fonctionneme
nt
(anne 2007) :
- gaz (chauffage) : 45 540 kWh
soit 2 105 TTC
- lectricit (clairage,
ventilation, consommation
s
spcifiques) :48 320 kWh
soit 5 650 TTC
Architecte :
Lionel DUNET(22)
Bureau dtudes :
Armor Ingnierie (22)
Pour en savoir plus :
www.armoringenier
ie.fr
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38
Exemple de ralisation no4Usine de l'entreprise DELEAGE / Saint-Malo (35)
Rcupration d'eau de pluieL'eau de pluie en toiture est rcupre dans trois cuves de rserveincendie de 120 m3 chacune. Le trop-plein de ces cuves est envoyvers une quatrime cuve dont l'eau est utilise pour l'arrosage des
espaces verts, le nettoyage des vitres et les toilettes.
Deux cuves de 120 m3 font office de bassin dorage : elles recueillentles eaux pluviales draines par la voirie et les espaces verts et traitentles eaux charges en hydrocarbures, par dcantation et dshuilage.
Bilan des consommations d'eau du btiment aprs18 mois de fonctionnement : 21 m3 d'eau de ville. 60 m3 + 360 m3 (rserves incendie) d'eau de pluie soit autant
d'conomies.
Du dchet la matire premireLors du terrassement, 12000m3 de terre vgtale ontt dblays.3000m3 de cetteterre ont t utiliss pour les 8 777 m despaces
verts de l'entreprise et 9 000 m3 ont t transports et tals surdes terres qui taient impropres la culture, qui sont maintenantcultives.De cette faon DELEAGE a ralis des conomies : sur le terrassement au niveau main d'uvre et transport :
> en utilisant la pente naturelle du terrain.> en se servant du dblai pour le remblai.> en remployant la terre vgtale.
sur le cot de mise en dcharge d'une grande partie de sa terre vgtale.Cette mthode a aussi permis un agriculteur de re-cultiver ses terres.
EntraideEn remerciement de la solidarit dmontre suite lincendie,DELEAGE a privilgi le recours aux entreprises locales. 90% ducot du btiment a t inject dans lconomie locale.
Pour en savoir plus :
www.deleage.fr
www.eco-construisons
.org - Des ralisations
Eaux de toitures
Trop-plein
WC, arrosage120 m3
Rserve incendie
3 x 120 m3
Bassin dorage2 x 120 m3
Eaux de surfaces
(voirie, espaces verts)
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Bien-tredes salaris
Les matriaux choisis ontune influence sur le ressentidessalaris. La prsence debois dans les halls (exp-dition, conditionnement,etc.) est assez rare pourune usine et le personnelapprcie cette diffrencequi apporte un ct cha-leureux aux locaux.De plus, lclairage natu-
rel a t privilgi dans les halls,ainsi que dans les bureaux, cequi contribue au confort visuel.
Exemple de ralisation no5Usine de l'entreprise CERECO/Domagn (35)
Cohrence entre cologieet fonctionnalit
Lors de la conception, le matre douvrage et le matre duvre ontrecherch des alternatives durables pour l'ensemble des matriauxde construction et ont men une tude comparative sur le cot, lesqualits environnementales et sanitaires, les aspects techniques etesthtiques. Le hall de production / stockage repose sur une structure bois en
lamell-coll, choisie pour sa rsistance, le caractre renouvelabledu bois et son cot avoisinant celui d'une charpente mtallique.
Un bardage bois, non lasur, recouvre le btiment. La laine de chanvre, renouvelable, recyclable et non dangereuse
pour la sant lors de la pose, assure l'isolation thermique.
Les bureaux et la salle de repos sont quant eux construits enbriques alvolaires, qui assurent l'isolation thermique rpartie etapportent une certaine inertie au btiment.
FOCUS :Un cadre de
travail agrable
pour un travail de qua
lit
En complment des dm
arches de pr-
vention des risques professio
nnels, souvent
mises en place dans les us
ines, en collabo-
ration avec la CRAM par
exemple, il n'est
pas inutile de se penche
r sur la question
du confort dusalari lors d
e la conception
ou de la rnovation des
halls de produc-
tion ou destockage : l'iso
lation thermique,
l'tanchit l'air,le confortvisuel ouencore
un aspect chaleureux contrib
uent ce que
les salaris apprcient leu
r lieu de travail.
Un environnement de qualit
rduira les
arrts maladieet le turn-over
, tout simple-
ment parce que la personne
se sentira bien
et reconnue dans son travail.
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L'entreprise Crco est spcialisedans la fabrication de crales biopour le petit-djeuner, depuis plusde 10 ans. L'entreprise compte au-
jourd'hui 54 salaris.Les travaux ont consist agrandir
des locaux agro-alimentaires conven-tionnels, construits en 2000, pouraugmenter la surface de productionet de stockage de 2700 m.
Un projet d'extension du btiment estaujourd'hui l'tude.
Les volutions venirDans le projet dextension du btiment principal, Crco alintention de revoir la gestion des flux de matires dans leprocess, de manire simplifier les dplacements entre les postes(rception, transformation, conditionnement, etc.).De plus, Crco continue tudier des lments dco-construc-tion : cration dun parking drainant (qui laisse leau de pluie
sinfiltrer dans le sol), rcupration de chaleur sur les fours pour lechauffage du btiment
Rduction de la facturenergtiqueLa dmarche initiale de Crco tait de produire une partie desconsommations d'lectricit grce des nergies renouvelables.Lentreprise a donc install 1 360 m de panneaux solaires pho-tovoltaques en toiture, pour une production de 60 000 kWh/an. L'lectricit produite reprsente environ 7,5% des consom-
mations annuelles de Crco.
Pour le futur projet, nous allons prendre un peu plus detemps sur la phase conception. Cela nous permettra demieux apprhender le projet dans sa globalit et de
mettre laccent sur la performance nergtique.Grard LE GOFF, Directeur de Crco
Et si ctait refaire ?
Livre en 2007
Construction neuve (ex
tension)
Surface : 2700 m
Cot de la construction
:
1,9 M soit730 /m S
HON
Cots defonctionnem
ent :
950 000 kWh en gaz (cuisson +
production de vapeur)
630 000 kWh en lectrici
t
(cuisson + ligne de produc
tion
+ autre)
2 3 m3 deau par jo
ur
Architecte et bureau d
tudes :
AD Ingnierie (35)
Pour en savoir plus :
www.cereco-bio
.fr
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Pour en savoir plus :www.pain
canevet.com
www.eco-construison
s.org - Desralisation
s
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Exemple de ralisation no6BoulangerieBARAGOELLTOAZ/ Saint-Thgonnec (29)
Qualit de lair :
un besoin li lactivit
La qualit sanitaire des locaux est indispensable d'un point devue alimentaire. S'ajoute cette contrainte la qualit sanitairepour les boulangers : l'air intrieur est charg de poussires defarine en suspension. Lvacuation des particules de farine et lerenouvellement de lair sont assurs par une ventilation double-flux qui rcupre prs de 90% des calories de lair sortant afinde prchauffer lair entrant.
Daprs ltude thermique, la VMC est rentabilise en3 annes en rduisant denviron 50% des dperditions.
Et si ctait refaire ?
Aprs un an et demi, le retour dessalaris est trs positif : le projet aengendr une dynamique interne, lesconditions de travail sont agrables, lafatigue et le stress sont fortement rduits.Ces lments sont d'ailleurs des atoutspour de nouveaux recrutements.Les employs sont trs satisfaits dubtiment et sont fiers de faire partied'une entreprise qui s'engage concr-tement dans le dveloppement durable.
Philippe CANEVET, Grant
Livre en novembre 2008
Rnovation
1 000 m SHON
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43
La boulangerie Bara Goell Toaz produit dupain biologique, cuit au feu de bois. Pourfaire face l'accroissement de la demande,de nouveaux locaux, plus vastes, sontdevenus ncessaires. L'entreprise a doncrnov un ancien hangar, en sappuyant
sur la dmarche de Haute Qualit Environ-nementale.Le btiment d'origine, en bardage mtal-
lique simple peau, abritait des activits debtiment puis de transport. La couvertureen fibrociment reposait sur une charpentebois.L'espace intrieur a t cloisonn pourabriter l'atelier de production, qui respecte
la marche en avant. La couverture a tentirement rnove, remplace au sudpar des panneaux photovoltaques.
Un espace vert travaillLes abords du btiment sont particulirement soigns : l'amnage-ment paysager, qui comporte en particulier un jardin amnag, unenoue plante et une mare, a t ralis en choisissant des espces
locales. Toutes les espces (et elles sont nombreuses) proviennent dela commune de Saint-Thgonnec.De plus la parcelle n'tant pas raccorde au rseau des eaux uses,une solution de phyto-puration a t installe, elle participe ainsiau traitement paysager.
Rcupration de chaleurdans le processLe pain est cuit dans des fours bches. La consommationd'nergie pour le poste de cuisson reprsente les 2/3 desconsommations d'nergie de l'entreprise, d'o l'intrt d'opterpour des fours performants (isolation et efficacit nergtique).
La production d'eau chaude sanitaire est en partie assure parla rcupration de la chaleur des fours. Celle-ci est rcupregrce de l'eau circulant dans un tuyau en inox et est ensuiteconfre l'eau chaude sanitaire via un changeur.
Les eaux brutes subissent un premier traitement via l'coulement verticaldans un lit de graviers plant de roseaux. Les matires organiques restent
en surface, schent et se compostent. Deux filtres de ce type sont utiliss en
alternance. Un drain rcupre les eaux filtres. Du fait de l'importance de lacharge organique (farines), les eaux sont renvoyes pour moiti dans le filtre
vertical par un poste de relevage. Lautre moiti est achemine vers deuxzones dinfiltration, non tanches et plantes de plantes aquatiques. Les eaux
traites peuvent alors s'infiltrer dans le sol.
R
Surface :1 000 m SH
O
Cot de laconstructi
on :
510 k soit510 /m S
HON
pour les travaux (hors inve
stisse-
ment PV)
Cots defonctionn
ement :
lectricit :650 /mois
gaz : 152 /mois (complment
chauffage etECS)
bois : 234 m3/an
Architecte:
Christian JALLAIS (29)
Bureau dtudes :
BET Armorique (22)
SableCircuit de rcuprationde chaleur
Foyer
Zone denfournement
eau chaude
sanitaire
Briquesrfractaires
Enduitchaux - chanvre
Eaux brutes
coulement vertical
Gravier
Eaux pr-traites
coulement horizontal
Eaux traites
Infiltration
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Exemple de ralisation no7LeRelaisdeKergou/Belz(56)
Une gestion des eaux uses invisibleComme le Relais de Kergou n'est pas reli un rseau d'assainisse-ment, l'augmentation de la capacit d'accueil ncessitait la mise en
place d'un systme d'puration autonome. Plutt qu'une station d'pu-ration classique, les matres d'ouvrage ont choisi d'installer une stationde lagunage.Cette solution biologique a plusieurs avantages : investissement comparable une station d'puration classique (40 k). la station ne ncessite pas d'apport en nergie et ne produit pas
de boues. aucune odeur n'mane de la station. le lagunage fait partie de l'amnagement paysager et contribue
l'harmonie du site.
L'entretien consiste tailler les plantes aquatiques une deux fois paran et raliser des analyses rgulires sur la qualit de l'eau rejete.M. & Mme Lorvellec, satisfaits de leur choix, ont mme dcid d'ajou-ter la sortie de la station un bassin poissons pour montrer le bonfonctionnement de l'installation.
Cadre daccueil plaisant :un atout commercialL'ensemble des btiments du Relais de Kergou forment une courintrieure, arbore de plantes locales et desservie par des chemins
en pierres naturelles. Les btiments sont galement entours devgtation, dans laquelle s'insre la station de lagunage.
Les vues vers des espaces naturels ou vgtaliss sont donc privil-gies pour les clients.
Principe du lagunageCette station est compose de trois bassins o des plantes
(roseaux, joncs, iris) se dveloppent sur un substrat de graviers.
Les plantes aquatiques permettent le dveloppement de micro-organismesqui liminent et minralisent les matires organiques prsentes dans les eauxuses. Des algues macroscopiques (visibles l'oeil nu) se nourrissent des
lments librs par les bactries et librent de l'oxygne dans l'eau,indispensable la vie dans les lagunes.
Eaux
uses
Substrat Substrat
8/7/2019 Book de l'Eco-construction
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Le Relais de Kergou est un tablissementhtelier constitu au dpart d'un bti-ment ancien amnag en un restaurant,des chambres et des appartements.Genevive et Jean-Franois Lorvellec,
les propritaires et grants, ont souhaitaugmenter leur capacit d'accueil toutau long de l'anne en construisant des
appartements qui peuvent tre dclinsen gtes ou en chambres indpendantes.Les nouveaux btiments, en deux par-ties formant une cour intrieure avecles anciens btiments, sont en briques
alvolaires et dalles bton.
Une architecture performante et saineL'enveloppe des btimentsPour que l'enveloppe des btiments soit performante thermiquement : les parois verticales sont en briques alvolaires, solution assu-
rant une isolation rpartie. des dbords de toiture assurent la protection solaire des
vitrages en R+1. les balcons et coursives reposent sur une structure acier rap-
porte, afin d'viter les ponts thermiques qu'aurait engendrsune structure solidaire de la dalle.
Choix des matriaux intrieursLa performance acoustique tant un des objectifs primordiaux enhtellerie, les portes intrieures sont me pleine et les cloison