Bonnes pratiques de pharm acovigilance http:// www . youtube . com / watch ?v= Ba _Qv3wuUqA
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
http://www.youtube.com/watch?v=Ba_Qv3wuUqA
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Cosmetovigilance RISQUES CLINIQUES ?
Matériovigilance
Infectiovigilance
Anesthésiovigilance
Biovigilance
VIGILANCESToxicovigilance
Réactovigilance
Hémovigilance
Pharmacovigilance : contribue au bon usage du médicament
Pharmacodépendance…
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Iatrogénése :
Ensemble des effets néfastes, conséquence d’un traitement médicamenteux
ou d ’un acte médical à visée diagnostique ou thérapeutique ou les infections acquises durant le traitement....maladies
nosocomiales : dénutrition, dépression, escarre, confusion, régression, déshydratation.
Taux de prévalence
= 10 à 20% (6% à 10% infection nosocomiale)
nosocomialévénement iatrogène médicamenteux
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Iatrogénése :
population hospitalisée dans 50 hôpitaux américains31 000 dossierscomplications liées aux médicaments = 19%
liées aux infections nosocomiales = 14%liées aux actes médicaux et chirurgicaux = 13%
New England Journal of Medecine 1991aFeb. 7, 324 : 370-6
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Causes de la iatrogénèse médicamenteuse : Rapport Queneau 1998
impondérable52%
imprudence ou erreur
thérapeutique30%
automédication9%
mauvaise observance
9%
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Hospitalisations 128 000 par an
Nombre de journées d’hospitalisation dues à un effet indésirable (durée moyenne de séjour = 8,95 jours)
1 146 000 par an Incidence jour des effets indésirables est de 2% dont 1/3 graves
Surcoût hospitalisation : 1500 € de plus / incident grave Hôpital 500 lits MCO , coût de l’iatrogénie = 230 000 à 300 000
€/an
+ les conséquences économiques (charges de soin, IH, IR)
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Iatrogénése médicamenteuse : estimation du coût annuel national toutes causes confondues
> 1.52 milliards €.
Dont coût des hospitalisations provoquées par l’iatrogénèse médicamenteuse en 1988 = 230 millions €
Assurance maladie. 2003– 10 % patients hospitalisés subissent des effets indésirables10 % patients hospitalisés subissent des effets indésirables
• (1.3 millions de patients dont 18 000 décès/an)– 12 % personnes âgées/urgences/ accident lié à la prise de médicaments– 20% hospitalisation des personnes >80 ans: du à un accident
iatrogénique– 1.2 million de journées d’hospitalisation liées à la prise de médicaments
coût estimé à 320 millions d ’euros (+ 39% !!!!!)
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iatrogénèse médicamenteuse nosocomiale :
Réactions d’intolérance impondérable aux USA (1994) : – 6.7 % des traitements délivrés à l’hôpital
2 216 000 réactions sévères
0.32 % d’accidents mortels
106 000 décès Mortalité par intolérance médicamenteuse au 6ème rang des
causes de mortalité après les maladies cardiovasculaires, mais avant les affections respiratoires
En dehors de toutes erreurs de prescription ou d’utilisation
JAMA 1998,279,1200-1205.
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iatrogénèse médicamenteuse : service d’onco-hématologie pédiatrique (Lyon)
prévalence 65%
la 1/2 évitable
16% d’évènements graves
68% nécessité d’une prise en charge médicamenteuse supplémentaire
allergie serait l’événement iatrogène le plus évitable, ainsi que ceux dus aux erreurs de médications
5% allergies dues aux PSL
Thérapie 2001, vol.56, n°6, pp.775-781
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Iatrogénése médicamenteuse :
11 septembre tous les 2 mois
EIG liés à une erreur médicamenteuse sont répartis et dilués sur tout notre territoire national……. catastrophes en miettes
absence de médiatisation, alors que le bilan annuel en termes de préjudice humain est très largement supérieur à celui occasionné par des "catastrophes" hypermédiatisées telles que– l’explosion de l’usine AZF, – l’accident du Tunnel du Mont Blanc, – le crash du Concorde :63-47-113,
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Pour lutter contre la Iatrogénèse
Vigilances
Enquête de pratique, audit
Démarche qualité du circuit du médicament, informatisation du circuit du médicament (1%)
Contrat de bon usage
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Pourquoi a t’on besoin de la pharmacovigilance?Essais cliniques : évaluation imparfaite car population restreinte
triée, trop bien définie
Pharmacologie animale explore le mécanisme d’action, la toxicité non mise en évidence.
Peu de médicaments / patient, exclusion enfants, femmes enceintes, pharmacocinétique des patients âgés, yaourt, purée, exposition au
soleil (côte d’azur).
Effets non détectables (interactions médicamenteuses, problèmes hépatiques, rénaux, accidents hémorragiques, déficit en G6PD,
exposition au soleil, allergies…)
Quand nouveaux médicaments mis sur le marché nouvelles populations
6 à 12 mois pour voir apparaître accidents (1/50 000 traitements)
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Comment se comporte le médicament en pratique de prescription courante= Vraie vie ?
Réponse à cette question = suivi post-AMM des médicaments
soit par la pharmacovigilance
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Exemples
Thalidomide®…sédatif Ro-accutane®…acné Teldane®…antihistaminique Staltor®…hypocholestérolémiant Vioxx®...antiCOX-2 diéthyl-stilbestrol ou distilbène® …Cancer vaginaux hormone de croissance…Maladie de Creutzfeld Jacob produits sanguins… SIDA …
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Mécanismes de survenue
Nocebo
Toxique : dose et/ou durée
Surdosage
Exagération de l’effet pharmacologique
Effet pharmacologique non recherché
Idiosyncrasique : caractéristiques propres au patient
Pharmacogénétique (métabolisme, cibles des mdts)
Variations inter-individuelles PK-PD
Immuno-allergique
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Nocebo
essais cliniques, placebo. Essais comparatifs, portant sur des nombres suffisants de sujets.
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Toxique•Lié à la dose et/ou à la durée (et qui surviendrait chez tous les malades si on augmentait suffisamment la dose) favorisé par un éventuel surdosage, relatif le plus souvent, ou absolu.
•exagération de l'effet recherché. (hypoglycémiant, anticoagulant).
•indirectement liés à l'effet recherché du fait de la présence, au niveaux d'organes multiples, de sites d'action semblables à celui qu'on vise, et se produisent du fait d'une sélectivité imparfaite des molécules existantes : ainsi, un bloqueur adrénergique alpha prescrit pour agir sur le sphincter de la vessie va, au moins occasionnellement, agir sur les vaisseaux et diminuer la tension artérielle ; un médicament prescrit pour obtenir un effet cholinomimétique central induira non rarement une hyper sialorrhée ;
•manifestation d'un effet du médicament qui n'a rien à voir avec l'effet utile, recherché ; si effet gênant, le médicament ne sera mis sur le marché que si on a jugé que sa fréquence et sa gravité sont acceptables, compte tenu du bénéfice apporté.
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médicaments à marge thérapeutique étroite.
-anticonvulsivants : carbamazépine, phénytoïne, valproate de sodium, primidone ;- digitaliques : digoxine, digitaline ;- théophyllines ;- quinidiniques ;- anticoagulants oraux ;- diurétiques (surtout chez les patients très âgés)-…
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Idiosyncrasiquepatients qui présentent une particularité, qui s'avère souvent, génétique, mais, chez ces sujets particuliers, il s'agit en général d'effets dose-dépendants.
Immuno-allergiqueSurvenant après une sensibilisation de plusieurs jours, ou lors d'un nième contact, et témoignant d'une tentative de protection de l'organisme contre une substance qui lui étrangère ou contre une structure de l'organisme sur laquelle s'est fixé le médicament.Ces réactions immunitaires relèvent de mécanismes intimes variés, et on ne peut pas en prévoir l'existence par l'expérimentation animale, ni prévoir chez quels sujets (hormis ceux qui l'ont déjà présenté une fois) particuliers ils se développeront, certains sujets se sensibilisant, d'autres non.Leurs manifestations sont souvent cutanéo-muqueuses (urticaire, angioedeme, éruptions variées) mais aussi bronchiques ou vasculaires (hypotension, choc), hépatiques, rénales, hématologique (destruction des éléments du sang), ou générales (fièvre, maladie sérique, etc...). La seule prévention possible passe par l'interrogatoire sur le passé médicamenteux.
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Les effets indésirables qui amènent le plus souvent à l'hôpital sont : ?
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Les effets indésirables qui amènent le plus souvent à l'hôpital sont :
1. les hémorragies sous anticoagulants, 1. obtenir un effet stable2. surveillance correcte avec de tels médicaments3. variabilité individuelle est importante,4. interactions nombreuses, n'est pas facile.
2. les atteintes digestives (souvent hémorragiques) liées aux AINS.1. bonne partie de ces effets serait évitable,2. les traitements continués « à vie » 3. par des sujets âgés (avec l'aide de leur médecins et de leurs
pharmaciens), alors qu'il est clair qu'ils sont certainement efficaces sur les douleurs lors des poussées d'arthrose mais qu'il n'est pas du tout démontré qu'ils soient utiles entre ces poussées, ou en tous cas plus utile que des antalgiques ayant moins de risques
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Thalidomide® 1953 synthèse, aucune propriété pharmacologique utile 1956 1ère indication : épilepsie mais pas d’efficacité clinique
prouvée sauf propriété sédative et prévention nausée-vomissement au cours de la grossesse
(très faible toxicité aiguë animale) 1958 1ers effets indésirables---hypothyroïdie, neuropathie 1961 incidence malformation des membres chez le
nouveau né (phocomélie) 5000 à 10 000 cas
1964 découverte fortuite de ses effets dans l’érythème noueux, propriétés anti-inflammatoires,
immunomodulatrices 1986 ATU, réactions lépreuses, aphtoses sévères, lupus
érythémateux, réactions chroniques du greffon contre l’hôte
RENFORCEMENT (2 espèces animales) EXIGENCES TERATOGENESE AVANT OCTROI AMM
PREMIERS ORGANISMES CHARGES DE LA PHARMACOVIGILANCE
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Exemples : Arrêt de commercialisation pour pharmacovigilance
1995 1996 1997 1998 1999 2002 2003 2004 2005
4 7 11 4 9 2 3 2 1
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Bonnes pratiques de pharmacovigilance
But de la pharmacovigilance
- prévention,
- mieux connaître les effets nocifs des médicaments
- mieux les éviter,
- réduction de la iatrogénèse médicamenteuse.
- évaluation des circonstances de survenue
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Mesures réglementaires
Modifications du RCP
•effets indésirables
•contre-indications (facteurs de risque)
•mises en garde et précautions d ’emploi
•interactions médicamenteuses
•Modifications des posologies (Lamictal*)
•modalités d ’administration (Eprex*)
•conditionnements (BZD)
Suspension ou retrait d ’AMM
Mise en place d’un plan de gestion du risque
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Médecin
Dentiste
Sages-femme
Pharmacien
Infirmier
Patient
Basée sur la notification spontanéedevoir, déclaration obligatoire
Aide soignant
Préparateur
Manipulateur radiologie
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De : façon immédiate (urgence)
Quoi : pas nécessaire d’avoir fait la prescription, c’est la constatation de l’effet qui prime, même s'il ne s'agit
que d'une suspicion.tout autre effet jugé pertinent (grossesse, allaitement,
interactions).
Si on ne le fait pas… Article L 518 du CSP
Jusqu’à 7600 € d’amende et/ou 3 mois d’emprisonnement
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Quels supports ?•E01-I AQ 133•Fiche de déclaration officielle CERFA•Téléphone : poste 2508 , fax 26 39•Déclaration immédiatement et l'envoyer au CRPV du C.H.U. de Brest (tél :02 98 34 79 75, fax : fax : 02 98 34 79 77). …
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En pratique
Professionnel
Constat d’un effet indésirable
CRPV
Analyse du cas
Littérature
Cas de la base nationale
Imputabilité
CORRESPONDANT LOCAL HOSPITALIER
Coordination des vigilances et gestion des risques
Recommandations de Bon Usage, Etudes ciblées via la COMEDIMS
Retour d’info
Notification
PATIENT
AFSSAPS
-Notification
-Mise en place de mesures correctives ou prévention
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Documentation qualité
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Complété par un compte rendu d’hospitalisation
un notificateur
un patient
un effet indésirable
un médicament
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Effet indésirable
Réaction nocive, non voulue
- à posologie thérapeutique, normalement utilisée chez l’homme
pour la prophylaxie, le diagnostic,le traitement d’une maladie,la modification d’une fonction physiologique.
- ou résultant d’un mésusage (utilisation non conforme aux recommandations du RCP ) du médicament ou produit :
Domaine couvert: surveillance post AMM (phase IV), ATU, homéopathique, insecticides, et acaricides, lentilles de contact
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EFFET INDÉSIRABLE ATTENDU OU LATÉRAL
observés chez la plupart des patientsex : sécheresse buccale observée avec les anti-cholinergiquessurvenue est à priori en rapport avec une propriété pharmacologique connue du principe actif.
EFFET INDÉSIRABLE INATTENDU
Nature, sévérité, ou évolution ne correspondent pas aux informations contenues dans le RCP ou le Vidal®,
Imprévisible (suivi post-AMM)
Sans relation avec la dose
Rare
Peut révéler des facteurs
de risque
Souvent inévitable
Incidence faible – mortalité possibleréactions allergiquesréactions idiosyncrasiques (déficit enzymatique)manifestations d’expression différée (Distilbène, suicide, troubles
psychiatriques)
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
En fonction de leur gravité
EFFET GRAVE : décès, invalidité, incapacité, hospitalisation ou prolongation d’hospitalisation, mise en jeu du pronostic vital, se manifestant par anomalie ou malformation congénitale
jugé comme tel
toute manifestation clinique grave résultant d’un surdosage accidentel ou volontaire
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
ABUS : usage excessif intentionnel, persistant ou sporadique, de médicaments (substances psychoactives), accompagné de réactions physiques ou psychologiques nocives (pharmacodépendance/pharmacovigilance)
MÉSUSAGE :
– Usage inapproprié par rapport aux données de référence ou en dehors des indications autorisées
– Prise d’un traitement par erreur à la place d’un autre
• Cpr de bromazepam / dextropropoxyphène-paracétamol (forme similaire)
• Sérum physiologique/chlorhexidine
• Atropine/Adrénaline
• Vit K1 0,2ml et 1ml
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EFFET GRAVE
EFFET INDÉSIRABLE INATTENDU
ABUS
MÉSUSAGE
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TOUT CAS DE SURDOSAGE
TOUTE EXPOSITION AU COURS DE LA GROSSESSE OU DE L’ALLAITEMENT
TOUT AUTRE EFFET OU SITUATION AYANT UNE CONSÉQUENCE NÉFASTE, POTENTIELLE OU AVÉRÉE POUR LA SANTÉ
TOUTE OBSERVATION DE PERTE D’EFFICACITÉ (VACCIN, CONTRACEPTIFS
TOUT EFFET QU’ILS JUGENT PERTINENT DE DÉCLARER
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Bâillement : parfois un effet indésirable d’un médicament– 28 notifications spontanées– Antidépresseurs, Antiépileptiques…
Hyperkalièmie dû à l’ALDACTONE – Du 01/2000 au 12/2004 …….. 74 notifications, 5 DC
Abus de Tryptans – Augmentation des doses quotidiennes ou durée– céphalées chroniques induites– Effets indésirables cardiaques
Mifégyne– Utilisation par voie vaginale au lieu de voie orale– 4 cas mortels de septicémie
Érythème pigmenté fixe dû au paracétamol, sulfamides, cyclines– Zone inflammatoire limitée– Hyperpigmentation résiduelle
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
La Pharmacovigilance : comment ça marche ?
centralisé pour les décisions administratives et politiques et décentralisé pour les missions d’évaluation
AFSSAPS
anime, coordonne, définit principales orientations
Commission nationale de pharmacovigilance
évalue le rapport bénéfice risque du médicament, propose des mesures destinées à prévenir ou faire cesser les incidents
Commission technique de pharmacovigilance
analyse les enquêtes (50/an) / risque médicamenteux,
31 centres régionaux de pharmacovigilance
réseau chargé de recueillir et valider les observations d’effets indésirables, expertise.
Patients, Professionnels de santé, industriels
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Les centres régionaux de Pharmacovigilance
Recueil•Sous notification en pharmacovigilance
•Manque d’information sur les objectifs•ressenti comme administratif long et compliqué•Sanction non connue
•évaluation des effets indésirables :
- 16 548 effets indésirables (1999) recueillis - dont 7835 sont graves (4,7%)
•« je suis étonné de la posologie de tel médicament »« puis je délivrer tel médicament à une femme enceinte ? (911 femmes enceintes 42 CI 4.6%) »http://www.lecrat.org/
une partie est transmise à l’EMEA (European Agency for the Evaluation of Medicinal Products)
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Règles particulières à la pharmacovigilance exercée sur les Médicaments Dérivés du Sang.
Existence d ’un correspondant du CRPV pour les MDS,
- rôles : - dispensation,- traçabilité des MDS depuis leur réception jusqu’à leur administration aux patients,- enregistrement et conservation des informations relatives à la prescription, dispensation et administration.
- reçoit et transmet sans délai au CRPV les déclarations d’effets indésirables susceptibles d’être dû à un MDS.
- participe à la sécurité virale- autres:
- double déclaration hémovigilant et pharmacovigilant si administration de MDS ou de PSL
- participe aux travaux du Comité Sécurité Transfusion Hémovigilance.
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Signalement d ’un défaut qualité sur un médicament Toute personne constatant un défaut qualité, susceptible d’entraîner
un risque pour la santé publique :– contamination microbiologique, corps étranger– conditionnement défectueux, erreur d’étiquetage…– conserver les échantillons incriminés
Exemples :– erreur de conditionnement dans une plaquette de contraceptif
oral (placebo à la place du principe actif)– Loxen® : cp friable (modif chaîne de conditionnement)– Kardégic « vert »
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Tordre le coup à "allergie à l’iode "
L’allergie à l’iode en tant que telle n’existe pas
Réactions immunologiques induites par les produits iodés ne sont pas dues à l’iode mais au complexe moléculaire dans
lequel il est inclus.
Produit de Contraste Iodé et désinfectants iodés (CI à disparue)
Allergène impliqué inconnu (PCI ex viscosité, osmolarité) ou connu (antiseptique iodé ex polyvidone iodée)
Allergie aux poissons et aux crustacés (allergènes types tropomyosine de la crevette ou parvalbumine de la morue)
Plus intéressant de préciser le type de réaction et le produit incriminé
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes
et non pas de leurs maladies.
Le Malade imaginaire (1673)
Molière
http://www.youtube.com/watch?v=cYA-NDbIflo