_ __ _ __Qr"t n d'ensemble sur Ie corpus : 1s2 lundi t2 félcfier 20lg Après avoir lu ces trois extraits, vous vous demanderez ce qui caractérise le héros du drame romantique. Texte 1 : VrctorHugo. Hernani ,III,4, vers 973-1004. (1g30) Hernani a vu les preparartfs cles noces de Dona Sol twec Don Rtt1, Gomez. Il crccable la lettne femme de reproches ironiques. Jvlais Dotn Siot lui montre le poignard avec lequel elle se tuera pour ëchapper à ce mariage. Hernani. pris de remords. se jet're à ses pieds. ict suppltant de le fuir Hernani s'adresse à Dona Sol. HERNAhII fr3 Vtontr d'Aragon ! Galice ! Estramadoure ! -Oh ! Je porte maiheur à tout ce qui m'entoure !- J'ai pris vos meiileurs fils, pour mes droits, sans rernords. Je Ies ai fait combattre. et voilà qu'ils sont morts I C'étaient ies plus vaillants de la vaillante Espagne. IIs sont morts ! IIs sont tous tombés dans Ia montagne, - Tous sur le dos couchés,en braves, devant Dieu, :llo Et, si leurs yeur s'ss1ryaient, ils verraient le ciel bleu ! Vollà ce que je fais de tout ce qui m'épousc I Est-ce une destinée à te rendre jalouse '? Dona Sol, prends le duc. prends l'enfer. prends le roi ! _ C'est bien. Tout ce qui n'est pas moi vaut mieux que moi I fitrî l, n'ai plus un ami qui de mor se souvienne. Tout me quitte, rl est temps qu'à la fin ton tour üenne- Car je dois être seui. Fuis ma contagion. Ne te fais pas d'armer une religion ! Oh ! Par pitié pour toi. fuis I -Tu me crois peut-être. liSC Un homme cornme sont tous les autres. un être Intelhgent. qui court droit au but qu'il rêr'a. Détrompe-toi. Je suis une force qui va I Agent aveugle e| sourd de mystères frinèbres Une âme de malheur faite avec des ténèbres I .fjf Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé D'un souffle impéfueux. d'un destrn rnsensé. Je descends. je descends. et jamais ne m'arrête. Si parfois, haletant, j'ose tourner Ia tête, , Une voir me dit: Marche ! Et I'abîme est profond- 4C cc Et de flanrme ou de sang je le vois rouge au fond ! Cependant, à 1'entour de ma course farouche. Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche ! Oh! Fuis lDétourne-toi de mon chemin fatal . Hélas ! Sans le vouloir, je te ferais du mai !
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blog.ac-versailles.frblog.ac-versailles.fr/lettresetmotsldb/public/Corpus_1S2...Created Date 2/13/2018 9:44:19 AM
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_ __ _ __Qr"t n d'ensemble sur Ie corpus :
1s2 lundi t2 félcfier 20lg
Après avoir lu ces trois extraits, vous vous demanderez ce qui caractérise le héros du drame romantique.
Texte 1 : VrctorHugo. Hernani ,III,4, vers 973-1004. (1g30)
Hernani a vu les preparartfs cles noces de Dona Sol twec Don Rtt1, Gomez. Il crccable la lettnefemme de reproches ironiques. Jvlais Dotn Siot lui montre le poignard avec lequel elle setuera pour ëchapper à ce mariage. Hernani. pris de remords. se jet're à ses pieds. ict suppltantde le fuir
Hernani s'adresse à Dona Sol.HERNAhII
fr3 Vtontr d'Aragon ! Galice ! Estramadoure !
-Oh ! Je porte maiheur à tout ce qui m'entoure !-J'ai pris vos meiileurs fils, pour mes droits, sans rernords.Je Ies ai fait combattre. et voilà qu'ils sont morts I
C'étaient ies plus vaillants de la vaillante Espagne.IIs sont morts ! IIs sont tous tombés dans Ia montagne,
- Tous sur le dos couchés,en braves, devant Dieu,:llo Et, si leurs yeur s'ss1ryaient, ils verraient le ciel bleu !
Vollà ce que je fais de tout ce qui m'épousc I
Est-ce une destinée à te rendre jalouse '?
Dona Sol, prends le duc. prends l'enfer. prends le roi !
_ C'est bien. Tout ce qui n'est pas moi vaut mieux que moi I
fitrî l, n'ai plus un ami qui de mor se souvienne.Tout me quitte, rl est temps qu'à la fin ton tour üenne-Car je dois être seui. Fuis ma contagion.Ne te fais pas d'armer une religion !
Oh ! Par pitié pour toi. fuis I -Tu me crois peut-être.
liSC Un homme cornme sont tous les autres. un êtreIntelhgent. qui court droit au but qu'il rêr'a.Détrompe-toi. Je suis une force qui va I
Agent aveugle e| sourd de mystères frinèbresUne âme de malheur faite avec des ténèbres I
.fjf Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens pousséD'un souffle impéfueux. d'un destrn rnsensé.Je descends. je descends. et jamais ne m'arrête.Si parfois, haletant, j'ose tourner Ia tête,
, Une voir me dit: Marche ! Et I'abîme est profond-4C cc Et de flanrme ou de sang je le vois rouge au fond !
Cependant, à 1'entour de ma course farouche.Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche !
Oh! Fuis lDétourne-toi de mon chemin fatal .
Hélas ! Sans le vouloir, je te ferais du mai !
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