Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande 2009-2015
Bilan
du SCoT
du Pays de
Brocéliande
2009-2015
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
3 Sommaire | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Sommaire Avant-propos .......................................................................................................................................... p. 4
SCoT du Pays de Brocéliande .............................................................................................................. p. 5
Armature territoriale ............................................................................................................................... p. 6
Tableau de bord des indicateurs ........................................................................................................ p. 7
UN DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT EQUILIBRE p. 8
Organiser et structurer le territoire
Population et démographie ......................................................................................................................................................... p. 9
Logements et caractéristiques du parc ................................................................................................................................... p. 11
Maîtriser la consommation de l’espace et limiter l’étalement urbain
Densité ........................................................................................................................................................................................... p. 15
Foncier et consommation de l’espace .................................................................................................................................... p. 18
Hameaux et villages .................................................................................................................................................................... p. 20
Utiliser les moyens réglementaires
Outils et moyens ........................................................................................................................................................................... p. 22
UN DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DYNAMIQUE ET MAITRISE p. 24
Dynamiser les entreprises et l’emploi sur le pays
Dynamisme de l’emploi .............................................................................................................................................................. p. 25
Etablissements et entreprises du territoire ................................................................................................................................. p. 30
Foncier et consommation de l’espace .................................................................................................................................... p. 33
Structurer l’organisation commerciale
Offre commerciale sur le territoire ............................................................................................................................................. p. 36
Promouvoir une agriculture durable
Activité agricole ........................................................................................................................................................................... p. 41
Accompagner l’économie touristique
Tourisme ......................................................................................................................................................................................... p. 44
UN TERRITOIRE ORGANISE p. 47
Renforcer les pôles structurants et diversifier l’offre
Equipements et services sur le territoire .................................................................................................................................... p. 48
Irriguer l’ensemble du territoire
Déplacements et transports en communs ............................................................................................................................... p. 52
Aménagement numérique ......................................................................................................................................................... p. 56
UN CADRE DE VIE VALORISE p. 59
Préserver l’armature naturelle
Trame verte et bleue ................................................................................................................................................................... p. 60
Protéger la ressource en eau
Qualité de la ressource et traitement ....................................................................................................................................... p. 62
Limiter les risques
Populations exposées au risque ................................................................................................................................................. p. 64
Optimiser la gestion des déchets
Gestion des déchets ..................................................................................................................................................................... p.67
Bilan du SCoT ......................................................................................................................................... p. 69
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
4 Avant propos | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Avant propos
Approuvé le 8 décembre 2009 et modifié le 19 juin 2012, le SCoT du Pays de Brocéliande fixe à horizon
2020 les grands principes d’aménagement du territoire. Cela passe par une mise en cohérence des
politiques de l’habitat, du foncier, des déplacements ou encore du développement économique du
territoire. Cet outil de l’aménagement permet de fédérer l’ensemble des acteurs locaux en les
interrogeant sur le devenir du Pays de Brocéliande.
L122-13 du code de l’urbanisme prévoit 6 ans après l’approbation du SCoT, la réalisation d’une
évaluation et d’une analyse des résultats de l’application du SCoT, notamment en matière
d’environnement, de transport et de déplacement, de maîtrise de la consommation de l’espace et
d’implantations commerciales.
L’objectif de ce bilan de parcours est de permettre aux élus d’avoir un regard plus éclairé sur les
actions entreprises durant ce SCoT, et de pouvoir par la suite ajuster leurs politiques au sein de leur
commune. Dans la perspective de la révision du SCoT, l’objectif de l’évaluation est aussi de contribuer
aux réflexions et aux orientations nouvelles qui seront à envisager.
Initialement composé de 43 communes (44 communes pour le périmètre du SCoT) et de 5
communautés de communes, le Pays de Brocéliande est désormais composé depuis le 1er janvier 2014
de 35 communes et de 3 communautés de communes. C’est la raison pour laquelle cette évaluation
ne va porter uniquement que sur le nouveau périmètre du Pays de Brocéliande, pour des résultats plus
adaptés à la réalité du territoire.
Plusieurs indicateurs sont proposés pour établir l’évaluation du SCoT approuvé en 2009. Pour plus
d’efficacité, ce travail d’analyse s’est porté sur une cible d’indicateurs sur lesquels le SCoT, à travers les
actions entreprises, avait un impact réel et visible.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
5 SCoT du Pays de Brocéliande | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
SCoT du Pays de
Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
6 Armature territoriale | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Armature territoriale
Pôles urbains Montauban-de-Bretagne
Montfort-sur-Meu
Saint-Méen-le-Grand
Pôles intermédiaires Bédée
Bréal-sous-Montfort
Breteil
Iffendic
Plélan-le-Grand
Pleumeleuc
Pôles de proximité Boisgervilly
Gaël
Irodouër
Paimpont
Quédillac
Maxent
Médréac
Monterfil
Saint-Thurial
Talensac
Treffendel
Communes rurales Bléruais
La Chapelle du Lou
Le Crouais
Landujan
Le Lou du Lac
Muel
La Nouaye
Saint-Gonlay
Saint-Malon-sur-Mel
Saint-Maugan
Saint-M’Hervon
Saint-Onen-la-Chapelle
Saint-Péran
Saint-Pern
Saint-Uniac
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7 Tableau de bord des indicateurs | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Tableau de bord
des indicateurs
Une vingtaine d’indicateurs ont été retenus pour évaluer les quatre thèmes principaux du Projet
d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du SCoT approuvé en 2009.
Les indicateurs retenus
Un développement
de l’habitat équilibré
[1] Population et démographie
[2] Logements et caractéristiques du parc
[3] Densité
[4] Foncier et consommation de l’espace
[5] Hameaux et villages
[6] Outils et moyens
Un développement économique
dynamique et équilibré
[7] Dynamisme de l’emploi
[8] Etablissements et entreprises
[9] Foncier et consommation d’espace
[10] Offre commerciale et compétitivité
[11] Activité agricole
[12] Tourisme
Un territoire organisé [13] Equipements et services sur le territoire
[14] Déplacements et transports en commun
[15] Aménagement numérique
Un cadre de vie valorisé [16] Trame verte et bleue
[17] Qualité de la ressource en eau et traitement
[18] Populations exposées aux risques
[19] Gestion des déchets
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8 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Un développement de
l’habitat équilibré
Un
l’habitat
développement
de
équilibré
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
9 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[1] Population et démographie
Gain de population et part de la démographie par pôle sur les périodes 1999-2009 et
2009-2012
Source : INSEE
Habitants
supplémentaires entre
2009 et 2012
Part dans la
croissance
démographique
1999-2009
Part dans la
croissance
démographique
2009-2012
Pôles urbains 678 18% 25%
Pôles intermédiaires 857 37% 31%
Pôles de proximité 620 28% 22%
Communes rurales 437 17% 16%
Pays de Brocéliande 2767 100% 100%
Evolution annuelle de la population par pôles, comparatif entre les périodes1999-2009 et
2009-2012
Source : INSEE
1999 2009 2012 Croissance annuelle
99/09
Croissance annuelle
09/12 Objectif SCoT
Pôles urbains 13 020 15 303 15 981 1,6% 1,5%
1.5 %
Pôles intermédiaires 18 210 22 929 23 786 2,3% 1,2%
Pôles de proximité 14 121 17 682 18 302 2,3% 1,2%
Communes rurales 5 961 8 119 8 731 3,1% 2,5%
Pays de Brocéliande 51 312 64 033 66 800 2,2% 1,4%
Evolution annuelle moyenne entre 2009 et 2012 , et population de 2012
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10 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
L’évolution démographique de la population du Pays de Brocéliande est réalisée à partir des données
issues du recensement de la population de l’INSEE des années 1999, 2009 et 2012.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande compte en 2009 environ 64 000 habitants. Sur la période 1999-2009, le territoire a
connu un taux d’évolution annuel très fort de 2.2 % par an, deux fois plus que la région Bretagne (1.1%).
Ce fort afflux de population s’explique notamment par la proximité avec l’agglomération rennaise et
son aire d’influence qui se dilate sur l’ensemble du territoire du pays de Brocéliande.
OBJECTIF DU SCoT
Le SCoT prévoyait une croissance annuelle moyenne de 1.5% pour la période 2010 – 2020 sur
l’ensemble du territoire.
ANALYSE
Aujourd’hui, cette évolution démographique se situe plutôt autour de 1.4% de croissance annuelle sur
la période 2009 – 2012, contre 0.7% par an pour la Bretagne.
Si on regarde de plus près ces résultats, la variation est plus forte pour les communes rurales avec 2.5%
par an contre 1.5% pour les pôles urbains. Cette tendance va à l’encontre de l’objectif du SCoT du
Pays de Brocéliande qui était de consolider les pôles urbains. Toutefois, la commune de Montauban-
de-Bretagne affiche un taux supérieur avec 2.7% par an.
Néanmoins, la part de l’ensemble des nouveaux habitants du Pays a augmenté entre les deux périodes
pour les pôles urbains, de 18% entre 1999 et 2009 à 25% entre 2009 et 2012, et cela au détriment des
pôles intermédiaires et de proximité. La part est restée à peu près la même pour les communes rurales
passant de 17% à 16%.
Sur l’ensemble du territoire, quelques communes voient une baisse de leur nombre d’habitants entre
2009 et 2012. Médréac, Paimpont, le Lou Du Lac et Saint-Gonlay se retrouvent en perte de population
avec respectivement -3.7%, -1.2%, -2% et -0.3%.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
11 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[2] Logements et caractéristiques du parc
Moyenne annuelle et part de logements commencés par pôles entre 2004 et 2013
Source : SITADEL
Nombre de logements commencés
entre 2004 et 2009
Nombre de logements commencés entre
2009 et 2011
Nombre de logements commencés
entre 2012 et 2013
Moyenne annuelle
Part (%) Moyenne annuelle
Part (%) Moyenne annuelle
Part (%)
Pôles urbains 227 30,4 86 18,2 92 22,4
Pôles intermédiaires 285 38 220 46,8 198 47,9
Pôles de proximité 138 18,4 112 23,3 90 21,6
Communes rurales 100 13,4 54 11,6 36 8,1
Pays de Brocéliande 750 100 472 100 416 100
Sources : SITADEL
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
227285
138100
750
86
220
11254
472
92
198
9036
416
Pôles urbains Pôles
intermédiaires
Pôles de proximité Communes rurales Pays de
Brocéliande
Moyenne annuelle 2004 -2009
Moyenne annuelle 2009 - 2011
Moyenne annuelle 2012 - 2013
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
12 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Nombre de logements commencés par typologie entre 2004 et 2008
Source : SITADEL
Nombre de logements commencés entre 2004 et 2008
Logements individuels purs Logements individuels
groupés Logements Collectifs Total
Pôles urbains 495 44% 69 6% 563 50% 1127
Pôles intermédaires 807 57% 88 6% 519 37% 1414
Pôles de proximité 441 64% 62 9% 184 27% 687
Communes rurales 441 90% 28 6% 22 4% 491
Pays de Brocéliande 2184 59% 247 7% 1288 35% 3719
Nombre de logements commencés par typologie entre 2009 et 2013
Source : SITADEL
Nombre de logements commencés entre 2009 et 2013
Logements individuels purs Logements individuels
groupés Logements Collectifs Total
Pôles urbains 267 55% 120 25% 101 21% 488
Pôles intermédiaires 701 60% 250 21% 220 19% 1171
Pôles de proximité 378 72% 109 20% 41 8% 528
Communes rurales 228 88% 30 12% 0 0% 258
Pays de Brocéliande 1574 64% 509 21% 362 15% 2445
Nombre de logements commencés entre 2009 et 2013 et évolution annuelle moyenne de
logements entre 2008 et 2012
Sources :SITADEL
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
13 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Nombre et part de logements sociaux en 2013 sur le terri toire du Pays de Brocéliande
Nombre de nouveaux logements sociaux entre 2008 et 2013 et part dans les nouveaux
logements
Sources : INSEE et RPLS
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Sources : INSEE et RPLS
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
14 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données de cet indicateur sont issues de la base SITADEL1 qui regroupe les données sur les permis de
construire, de l’INSEE pour les logements et du RPLS2 pour les données des logements sociaux.
CONTEXTE DE REFERENCE
L’ensemble du territoire a bénéficié d’une dynamique de constructions importante en lien direct avec
la dynamique démographique, qui a profité notamment aux plus petites communes.
La spécificité du Pays de Brocéliande est que cette dynamique de constructions ne s’est pas faite non
plus au détriment des communes plus grandes mais de façon généralisée sur l’ensemble du territoire.
La corrélation du développement démographique et de la construction avec les axes structurants du
territoire (RN 12, RN 24, RN 164 et voie ferroviaire Rennes – Saint-Brieuc) est à souligner.
OBJECTIF DU SCoT
L’estimation du SCoT en matière de logements nouveaux s’élevait à 7 500 logements sur la période
2010 – 2020, soit environ 625 nouveaux logements par an en moyenne si l’on ramène au nouveau
périmètre du SCoT. En termes de logements sociaux, l’objectif fixé était un pourcentage moyen de 10%
dans la production de logements neuf.
ANALYSE
Le territoire a connu une dynamique de construction euphorique avec pour exemple en 2005, la
construction de plus de 1000 logements, digne d’un territoire de plus grande ampleur. De 2004 à 2014,
570 logements en moyenne ont été construits annuellement sur le pays, soit 47 logements par mois.
L’augmentation de la construction s’est faite de façon exponentielle entre 2000 et 2005, alors qu’à
partir de 2005, on observe une diminution jusqu’en 2009, année clé en lien direct avec la crise de 2008,
dont la chute du nombre de constructions est une tendance observée et généralisée sur toute la
France.
La particularité du Pays de Brocéliande est qu’après 2009, contrairement à d’autres territoires, celui-ci
connaît un rebond positif jusqu’en 2012 / 2013, années enregistrées à l’échelle nationale comme étant
les plus mauvaises années de construction en 40 ans. Cet indicateur est révélateur du dynamisme et de
l’influence rennaise qui réussit à entraîner les communes et les territoires proches.
En 2014, la diminution des constructions continue. L’influence de Rennes touche ses limites et ne suffit
plus à compenser les effets de la crise. Pour 2014, on atteint 239 logts /an soit 20 logts par mois, deux fois
moins que la moyenne de construction constatée ces 10 dernières années.
L’autre fait marquant entre ces deux périodes est la part des nouveaux logements réalisés dans les
pôles principaux qui a fortement diminuée. Entre 2004 et 2008, elle était d’environ 30% pour chuter à
22% entre 2012 et 2013, tandis que les pôles secondaires eux ont suivi le mouvement inverse en passant
de 38% à 47% sur la même période, tout comme les pôles de proximités où l’on observe la même
tendance. La part des communes rurales à elle aussi chutée, avec 8% sur 2012-2013 contre un peu plus
de 13% sur 2004-2008.
Pour finir, l’analyse de cet indicateur montre que durant la période du SCoT la part des constructions de
logements individuels purs était de 64% sur l’ensemble du Pays de Brocéliande, contre 59% avant 2009.
Seules les communes rurales ont vu leur part de logements individuels purs baisser de 2%. La part des
logements collectifs sur les nouvelles constructions a elle aussi fortement diminué sur l’ensemble du
territoire en passant de 35% à 15%, tandis qu’au contraire celle des logements individuels groupés a
augmenté de presque 15%, passant de 7% à 21%.
1 SITADEL (Système d’Information et de Traitement Automatisé des Données Élémentaires sur les Logements et les
locaux) est une base de données permettant un suivi de la construction neuve depuis 1986.
2 Le Répertoire des Logements Locatifs des bailleurs Sociaux (RPLS) a été mis en place en 2011. Il succède à
l’enquête sur le parc locatif social (EPLS) qui a été réalisée entre 1987 et 2010.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
15 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[3] Densité
Densité de logements net te et brute en logements par hectare dans les centres-bourgs,
entre 2009 et 2013
Source : Pays de Brocéliande
Densité NETTE de logements (2009-2013)
Densité BRUTE de logements (2009-2013)
Objectifs SCoT en log/ ha
Densité BRUTE
Pôles urbains 22,1 15,5 24
MONTAUBAN 14,4 10,1 24
MONTFORT 22,3 15,6 24
SAINT MÉEN LE GRAND 27,9 19,5 24
Pôles intermédiaires 24,8 17,4 20
BÉDÉE 18,2 12,7 20
BRÉAL-SOUS-MONTFORT 25,1 17,6 20
BRÉTEIL 42,1 29,5 20
IFFENDIC 20,7 14,5 20
PLÉLAN LE GRAND 17,8 12,4 20
PLEUMELEUC 30,5 21,4 20
Pôles de proximité 21,5 15,0 15
BOISGERVILLY 24,7 17,3 15
GAËL 31,4 22,0 15
IRODOUER 16,1 11,2 15
MAXENT 16,5 11,5 15
MÉDRÉAC 15,8 11,1 15
MONTERFIL 12,7 8,9 15
PAIMPONT 11,4 7,9 15
QUÉDILLAC 12,5 8,8 15
SAINT THURIAL 33,4 23,4 15
TALENSAC 29,6 20,7 15
TREFFENDEL 15,9 11,1 15
Communes rurales 14,2 10,0 12
BLÉRUAIS 10,4 7,3 12
CHAPELLE DU LOU (la) 22,3 15,6 12
CROUAIS (le) 15,3 10,7 12
LANDUJAN 30,0 21,0 12
LOU DU LAC (le) 0,0 0,0 12
MUEL 10,3 7,2 12
NOUAYE (la) 15,2 10,7 12
SAINT MALON SUR MEL 4,7 3,3 12
SAINT MAUGAN 16,5 11,5 12
SAINT M'HERVON 17,9 12,5 12
SAINT ONEN LA CHAPELLE 17,7 12,4 12
SAINT PERAN 4,9 3,4 12
SAINT-GONLAY 7,9 5,5 12
SAINT-PERN 10,6 7,4 12
SAINT-UNIAC 15,6 10,9 12
Pays de Brocéliande 21,8 15,3
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
16 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Densité brute de logements par hectare des nouvelles constructions en centres-bourgs
sur la période 2009 – 2013
Communes ayant atteints l ’objectif de densité sur la période 2009-2013
Sources et réalisation : Syndicat mixte du pays de
Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
17 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données utilisées sont issues des fichiers des impôts MAJIC et du cadastre. Le calcul de la densité a
été ciblé sur toutes les nouvelles constructions liées ou correspondant à une habitation en centre bourg.
En outre, ce calcul est basé sur le rapport entre les nouveaux locaux de type habitat ou mixte depuis
2009 et la surface totale des parcelles correspondantes. Les résultats obtenus, pour la majorité des cas,
nous donnent une densité nette, hors espaces publics, voieries ou autres. Pour obtenir une densité
brute, un coefficient de 30% a été ajouté à ces résultats.
L'application MAJIC III ne permet pas de prendre en compte l'intégralité des surfaces liées à l'habitat.
Elle permet la prise en compte des surfaces des parcelles comportant des locaux à dominante maison
ou appartement ou bien de connaître la surface totale des parcelles comportant au moins un local de
type habitat. De ce fait, certaines parcelles n’étant pas rattachées directement à un local dan la base
MAJIC, ne peuvent pas être prises en compte dans le calcul de surface car, alors que ces dernières
font partie intégrante de l’opération d’aménagement. Ces chiffres sont donc à analyser avec
précaution.
CONTEXTE DE REFERENCE
La densité est calculée en prenant en compte l’ensemble de la zone urbanisable à aménager (surface
cessible + réseaux + espaces de loisirs). Le calcul de la densité s'applique au secteur à vocation
principale résidentielle ou mixte (tertiaire + artisanale + résidentielle). Une densité minimale correspond
à une densité "brute" intégrant les voiries, espaces publics, équipements collectifs et espaces verts.
Néanmoins, peuvent être exclus de la superficie prise en compte :
- Les espaces réservés aux équipements et espaces publics à vocation intercommunale ou de
rayonnement d'échelle communale ;
- Les principaux espaces libres "non constructibles" qui pourraient être intégrés dans l'opération
(grands parcs ou grands espaces sportifs ou de loisirs, zones humides, boisements protégés, zones
naturelles, zones inondables, coulées vertes, marges de recul imposées le long des routes et voies
express, lignes de hautes tensions, espaces grevés par des servitudes, etc.)
- Les secteurs non opérationnels, notamment dans le cadre d'opérations de renouvellement urbain.
Par ailleurs, les calculs des densités sur chacune des communes sont à lisser sur l’ensemble des zones
ouvertes à l’urbanisation et sur toute la période de validité du SCoT. Le calcul s'effectue sur l'ensemble
des secteurs homogènes ayant connu des opérations d'aménagement urbain pendant la durée du
SCoT.
OBJECTIFS DU SCoT
Une modulation de la densité à l’hectare est basée sur la hiérarchisation des polarités :
Les pôles urbains 24 logements à l’hectare ou plus
Les pôles intermédiaires 20 logements à l’hectare ou plus
Les pôles de proximités 15 logements à l’hectare ou plus.
Les communes rurales 12 logements à l’hectare ou plus
ANALYSE
Le Pays de Brocéliande est un territoire où l’accession à la propriété a été dominante et où l’essentiel
des constructions a été dédié à la maison individuelle, au milieu d’un grand terrain, en lotissement dont
les modèles sont depuis standardisés et banalisés. Ce développement de l’urbanisation ces dernières
années n’a pas permis à la plupart des communes d’atteindre les objectifs fixés par le SCoT. En effet,
entre 2009 et 2013, une dizaine de commune seulement ont atteint l’objectif de densité qui leur été
alloué, pour une moyenne de 15 log/ha sur l’ensemble territoire. Sur les trois pôles urbains, aucun n’a
réussi à obtenir la densité de 24 log/ha. Montauban-de-Bretagne arrive seulement à 10 log/ha, tandis
que Saint-Méen-le-Grand atteint presque les 20 logements.
Néanmoins, communes ont réussi à atteindre l’objectif de densité fixé par le SCoT et parfois bien au-
delà des attentes pour les communes ayant mis en œuvre une politique de l’habitat et du foncier.
Bréteil avec 29 logements à l’hectare et Pleumeleuc avec 21 logements à l’hectare réalisent l’objectif
des 20 log/ha pour les pôles intermédiaires.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
18 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[4]Foncier et consommation de l’espace
Potentiel urbanisable en habitat inscrit dans les documents d’urbanisme (1AU et 2AU)
Source : Syndicat mixte du pays de
Brocéliande
Enveloppes urbanisables
inscrites dans le SCoT
en 2009 (ha)
1AU et 2AU en 2015 (ha)
1AU et 2AU restants en 2015 (ha)
Foncier consommé depuis 2009 dans
les 1AU (ha)
CC de Brocéliande 125-135 147 126 21
Montfort Communauté 140-150 247 200 47
CC Saint-Méen Montauban 180-200 236 197 39
Pays de Brocéliande 445-485 630 523 107
Consommation foncière observée entre 2001 et 2010
Espace
consommé à
vocation
habitat
% Espace consommé sur le SCoT entre 2001 et 2010
Total Par an Part Territoires artificialisés 109.1 ha 28.6
Habitat 381.9 ha 38.2 ha 57.3% Territoires agricoles 272.1 ha 71.2
ZA 121.2 ha 12.1 ha 18.2% Forêts et milieux
naturels
0.6 ha 0.2
Equipements 45.1 ha 4.5 ha 6.8%
Exploitation agricole 92 ha 9.2 ha 13.8%
Carrières 25.9 ha 2.6 ha 3.9 %
Total 666.62 ha 66.67 ha 100%
Sources : Ortho-Photo, Corin Lan Cover
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
135 150200
485
147
247 236
630
126
200 197
523
2147 39
107
CdC Brocéliande Montfort Communauté CdC Saint-Méen
Montauban
Pays de Brocéliande
Habitat
Enveloppe SCoT 2009 1AU et 2AU en 2015
1AU et 2AU restants en 2015 Consommés depuis 5 ans
Source : Pays de Brocéliande
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
19 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Le potentiel urbanisable en habitat inscrit dans les documents d’urbanisme en zone 1AU et 2AU est issu
de la numérisation de l’ensemble des documents d’urbanisme des communes du Pays de Brocéliande.
Les espaces consommés entre 2001 et 2010 est obtenu en comparant les ortho – photographies de
2000 et 2010. L’artificialisation des sols est obtenue à partir de la base Corine Land Cover3.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande a connu une croissance démographique significative sur l’ensemble du
territoire. En matière d’habitat, le développement de l’urbanisation ces dernières années s’est fait
principalement en extension des bourgs anciens, sous forme de lotissements et de maisons individuelles.
Le développement du territoire a constitué un véritable atout mais interroge sur l’enjeu de la maîtrise de
ce développement et son impact sur la consommation foncière des espaces agricoles et naturels.
OBJECTIFS DU SCoT
Le SCoT fixe l’objectif d’économiser l’espace par une maîtrise de l’étalement urbain et une densité
qualitative des opérations d’urbanisation. Des enveloppes foncières sont attribuées pour l’habitat et par
communautés de communes :
Source : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Enveloppes urbanisables inscrites
dans le SCoT 2009 (ha)
HABITAT
CC de Brocéliande 125 - 135
CC Montfort Communauté 140 - 150
CC Saint-Méen Montauban 180 - 200
Pays de Brocéliande 445 - 485
ANALYSE
Sur la période 2001-2010, environ 67 ha ont été consommés par an dont 38 ha/an à vocation habitat et
12,2 ha/an à vocation économique. Cette consommation foncière est attribuée à 57 % pour le
résidentiel, 18% pour les activités, 7% pour les équipements.
Concernant l’habitat, le potentiel urbanisable inscrit dans le SCoT en 2009, était de 445-485 ha, pour
aujourd’hui 630 ha de zones 1AU et 2AU inscrites dans les PLU dont 520 ha non consommées.
Cet indicateur montre que la consommation foncière s’est principalement opérée en extension du tissu
urbanisé des communes et que par ailleurs, les surfaces restantes en 1AU et 2AU sont importantes au
regard des consommations réelles observées entre 2001 et 2010. En effet, 38 ha / an ont été
consommés entre 2001 et 2010. Si l’on applique ce quota sur la période de validité du SCoT, 10 ans, il en
résulte théoriquement un besoin de 380 ha seulement et non 630 ha inscrits dans les PLU aujourd’hui.
3 Corine Land Cover est une base de données européenne d’occupation des sols.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
20 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[5] Hameaux et villages
Constructions autorisées en campagne
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
21 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données sont issues de la veille des documents d’urbanisme des communes du Pays de
Brocéliande.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le SCoT approuvé en 2009 permet aux communes de définir des espaces de constructions pour
l’habitat et l’activité, en dents creuses au sein de hameaux ou de villages existants.
Les évolutions législatives (lois ALUR, LAAF et Macron) n’offrent plus cette possibilité en dehors de
Secteurs de Taille Et de Capacité Limitée (STECAL) identifiés en dehors des centres bourgs et centres
villes et ce, à titre exceptionnel dans les documents d’urbanisme.
Ainsi, afin d’évaluer les objectifs du SCoT de 2009 en cohérence avec les nouvelles dispositions
législatives, l’analyse se porte sur les communes autorisant ou pas des constructions en campagne.
OBJECTIFS DU SCoT
Le SCoT affiche l’objectif de préserver les espaces agricoles et naturels.
Les constructions nouvelles sont autorisées en dents creuses au sein de hameau et de village, à
condition que ces dernières ne portent pas atteinte à l’activité agricole, et interdites s’il s’agit de
constructions en dents creuses au sein d’écarts d’habitations ainsi qu’en extension de hameaux et de
villages.
ANALYSE
Suite aux récentes évolutions législatives, le SCoT approuvé en 2009 et une majorité de communes au
travers de leurs documents d’urbanisme, ne sont plus en adéquation avec la réglementation en
vigueur.
Huit communes interdisent les constructions en dehors de l’enveloppe du bourg. Le SCoT et les
documents d’urbanisme locaux nécessitent donc d’être revus sur ce point.
En outre, l’extension des bâtiments en campagne n’est désormais possible que pour les habitations.
Aussi, le SCoT ainsi que les documents d’urbanisme nécessitent d’être revus pour intégrer cette nouvelle
règle et s’interroger sur le devenir des bâtiments d’activités, et notamment l’activité artisanale très
présente en dehors des bourgs.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
22 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[6] Outils et moyens
Veille des documents d’urbanisme du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
23 Un développement de l’habitat équilibré | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
L’analyse se porte sur la veille des documents d’urbanisme réalisée au niveau du Syndicat mixte du
Pays de Brocéliande permettant d’évaluer leur mise en compatibilité avec le SCoT.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande assure un suivi des documents d'urbanisme et des différentes procédures
engagées sur le territoire. Ce suivi se traduit par la production de tableaux de bord et d’une synthèse
cartographiée.
En outre, le Pays de Brocéliande apporte une expertise aux communes sur des projets opérationnels
d’urbanisation ou d’aménagement et intervient auprès des élus pour des présentations de
sensibilisation à l’urbanisme.
Depuis 2012, deux cycles de formations ont été proposés aux élus et aux agents du territoire pour les
sensibiliser et partager une culture commune de l’urbanisme durable.
Enfin, l’ensemble des documents d'urbanisme ont été numérisés selon le cahier des charges national de
numérisation du Conseil National de l’Information Géographique (CNIG), et permet de constituer une
base de données géolocalisées, socle de l’observatoire du Syndicat mixte pour l’évaluation du SCoT.
OBJECTIFS DU SCoT
L’objectif du SCoT est d’accompagner la mise en œuvre des projets des collectivités et d’acculturer le
territoire aux outils de l’urbanisme et du foncier pour rentrer en compatibilité avec le SCoT.
ANALYSE
En 2009, 13 communes disposaient d’un PLU.
En 2012, 13 communes, sur 17 identifiées comme présentant des points d’incompatibilité avec le SCoT,
ont mis leur document en compatibilité avec le SCoT du Pays de Brocéliande, soit 37% des collectivités.
En 2015, 24 documents d’urbanisme sur 32 sont compatibles avec le SCoT.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
24 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Un développement
dynamique et maîtrisé
développement
Un
économique
dynamique
et
maîtrisé
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
25 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[7] Dynamisme de l’emploi
Evolution de l ’emploi entre 2009 et 2012
Evolution de l’emploi salarié privé en base 100
Source : URSSAF 2014
Evolution de l’emploi entre
2009 et 2012 (%)
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
26 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Evolution de l ’emploi entre 2009 et 2012 et indicateur de concentration d’emplois4 en
2012
source: INSEE
Emplois total en 2009
Part de l'emploi en 2009
Emplois total en 2012
Part de l'emploi en
2012
Indicateur de concentration de
l'emploi 2012
Pôles urbains 7932 45,2% 8096 44,3% 123
Pôles intermédiaires 5611 31,9% 5957 32,6% 53
Pôles de proximité 3000 17,1% 3131 17,1% 37
Communes rurales 1019 5,8% 1110 6,1% 27
Pays de Brocéliande 17563 100 % 18294 100 % 61
Nombre d’emplois en 2012 et indicateur de concent ration d’emplois
4 Indicateur de concentration d’emplois : l’indice de concentration ou taux d’attraction de l’emploi désigne le rapport
entre le nombre d’emplois proposés dans une commune et les actifs ayant un emploi qui résident dans la commune. On
mesure ainsi l’attraction par l’emploi qu’une commune exerce sur les autres.
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
27 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Répartition des emplois dans les différents types de pôles pour c haque fonction, en 2006
et 2012
Source: INSEE
Fonction résidentielle5
(%)
Fonctions de
production6 (%)
Fonctions
métropolitaine7 (%)
Fonctions
transversale8 (%)
2006 2012 2006 2012 2006 2012 2006 2012
Pôles urbains 50 47 35 32 51 43 48 47
Pôles intermédiaires 29 30 35 37 31 41 30 30
Pôles de proximité 16 15 20 21 13 13 17 18
Communes rurales 5 7 10 11 4 3 5 5
Pays de Brocéliande 100 100 100 100 100 100 100 100
Part des emplois par commune selon la fonction en 2012
5 Fonction résidentielle (ou présentielle ou de services) : distribution, services de proximité, éducation-formation,
santé-action sociale et administration publique.
6 Fonction de production : agriculture, BTP, fabrication.
7 Fonction métropolitaine : gestion, conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce interentreprises et
culture-loisirs.
8 Fonction transversale : transport-logistique, entretien-réparation.
Fonctions de productions
Fonctions résidentielles ou présentielles
Fonctions transversales
Fonctions métropolitaines Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
28 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Répartitions des emplois selon la sphère 9 d’activités par communautés de communes en
2012 (Source :INSEE)
Evolution des emplois selon la fonction et par typologie entre 2006 et 2012 (INSEE)
Source: INSEE
Pôles urbains (%) Pôles intermédiaires
(%)
Pôles de proximité
(%)
Communes rurales
(%)
2006 2012 2006 2012 2006 2012 2006 2012
Fonction résidentielle 37 42 31 33 31 33 25 36
Fonction de production 26 22 38 31 40 35 52 43
Fonction métropolitaine 18 16 16 19 12 12 10 7
Fonction transversale 17 21 16 17 16 20 12 15
9 Sphère productive : Industrie, services aux entreprises, transport de marchandises, …
Sphère résidentielle : commerces, construction, tourisme, …
Sphère publique : fonction publique (Etat, hôpitaux, collectivités)
4239 40 40
363639
45
40 39
22 22
1520
25
CdC Saint-Méen
Montauban
Montfort
Communauté
CdC de
Brocéliande
Pays de
Brocéliande
Département
Sphère productive Sphère résidentielle Sphère publique
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
29 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données sont issues du recensement de la population de l’INSEE. La typologie des emplois utilisés
(fonctions de services, de productions, métropolitaines et transversales) vient de l’analyse fonctionnelle
des emplois qui complète celle des secteurs d’activités réalisée également par l’INSEE.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande comptait en 2009 environ 17 500 emplois avec plus de 45 % répartis dans les
pôles urbains (Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu, Saint-Méen-le-Grand représentant ¼ de la
population), et environ un tiers dans les pôles intermédiaires, soit plus de 75% de l’emploi total présents
sur 9 communes. Les 26 autres communes dites de proximité ou communes rurales, concentrent 25% de
l’emploi pour un tiers de la population du Pays.
La sphère productive est la plus présente sur le Pays de Brocéliande, avec notamment le secteur
industriel, essentiellement agroalimentaire, et une part d’emplois ouvriers plus importante que la
moyenne départementale.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de conforter l’accueil d’emplois sur le territoire, notamment au sein des pôles
économiques structurants.
ANALYSE
Entre 2009 et 2012, le Pays de Brocéliande a vu son nombre d’emplois passé de 17 500 à 18 300 soit une
augmentation de près de 5%. Ce gain d’emplois s’est principalement effectué autour des axes
structurants du Pays (RN12 et RN24) avec notamment les communes de Montauban-de-Bretagne,
Saint-Méen-de-Grand, Pleumeleuc ou Plélan-le-Grand. Sur cette période, Montfort-sur-Meu n’a pas
gagné d’emplois contrairement aux autres pôles économiques principaux, probablement dû au
manque d’espaces économiques disponibles sur la commune. Sur ces trois années, la part du nombre
d’emplois sur les pôles principaux se stabilise autour de 45%. C’est également le cas pour les autres
communes.
L’indicateur de concentration d’emplois permettant de mesurer le niveau d’attraction économique du
territoire, affiche également une stabilité sur les dernières années : 61 en 2012, 60 en 2009 et 2006 contre
environ 100 pour le département en 2012. Cette différence peut s’expliquer par la forte attraction
économique de Rennes métropole avec des indicateurs plus importants de l’ordre de 312 pour Cesson-
Sévigné ou 235 pour Bruz.
Le territoire, tout comme les territoires voisins à l’agglomération rennaise se résidentialise. Cependant, le
Pays de Brocéliande constitue un territoire économique attractif :
- avec trois communes (Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu) qui
offrent plus d’emplois qu’elles n’ont d’actifs résidents,
- ou d’autres communes telles que Bédée, Pleumeleuc, Bréal-sous-Montfort ou Plélan-le-Grand
qui proposent également une offre d’emploi intéressante.
Le territoire dispose d’un tissu local dynamique et attractif dans un contexte concurrentiel important
notamment avec l’agglomération.
La plupart des communes connaissent une attractivité économique et résidentielle, avec un
phénomène de résidentialisation, c'est-à-dire une évolution des actifs plus importante que l’évolution
du nombre d’emplois. Seules deux communes, Gaël et Montauban-de-Bretagne, ont une attractivité
économique un peu plus importante que l’attractivité résidentielle.
La répartition des emplois selon la sphère d’activités a également évolué sur l’ensemble du territoire. La
part des emplois à fonction de services (emplois résidentiels ou présentielles) a augmenté pour
l’ensemble des pôles, avec notamment plus de 10 % pour les communes rurales entre 2006 et 2012.
Autre fait marquant est celui de la baisse générale de la part des emplois à fonction de productions,
avec là encore une évolution plus importante pour les communes rurales (-9%) ce qui démontre une
tertiarisation du Pays de Brocéliande au détriment de l’emploi industriel même si celui-ci reste important
(environ 30% des salariés du Pays sont issus de l’industrie contre seulement 20% pour le département).
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
30 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[8] Etablissements et entreprises
Création d’entreprises entre 2009 et 2013 sur le Pays de Brocéliande
Source : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Evolution du nombre d’entreprises entre 2011 et 2013 sur le Pays de Brocéliande
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Nombre d’entreprises par pôles selon leur classification en 2013
Source : INSEE
Industrie Construction Comm, transp,
service
dont
commerce
Adm, santé,
enseignement Total Part (%)
Pôles urbains 59 63 489 160 147 758 29
Pôles intermédiaires 87 189 576 185 111 963 37
Pôles de proximité 77 147 371 100 59 654 25
Communes rurales 34 57 135 29 15 241 9
Pays de Brocéliande 257 456 1571 474 332 2616 100
161 146110
417
138 144118
400
109 116 98
323
114 116 100
330
111 111 100
322
CdC Saint-Méen
Montauban
Montfort Communauté CdC de Brocéliande Pays de Brocéliande
2009 2010 2011 2012 2013
930 907
625
2462
939 922666
2527
975 931710
2616
CdC Saint-Méen
Montauban
Montfort
Communauté
CdC de Brocéliande Pays de Brocéliande
2011 2012 2013
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
31 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Nombre et part d’entreprises par commune en 2013
Répartition des entreprises par pôle selon leur classifica tion en 2013
14,1
11,8
9
7,8
23,7
22,5
19,6
8,3
56
56,7
59,8
64,5
6,2
9
11,5
19,4
Communes rurales
Pôles de proximité
Pôles intermédiaires
Pôles urbains
Industrie
Construction
Commerce, services, transport, services divers
Adm publique, enseignementn santé, action soc
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
32 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
L’ensemble des données utilisées proviennent des bases de l’INSEE pour la finesse de l’échelle
(communale), mais aussi pour une meilleure cohérence dans la lecture et les comparaisons entre ces
données.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande est un territoire d’économie de production notamment industriel et
agroalimentaire, créateur d’un nombre important d’emplois sur l’ensemble du territoire mais également
fragilisé par la conjoncture actuelle.
Le secteur de la construction est également bien représenté. Le territoire se caractérise aussi par une
multipolarité des zones économiques où une grande partie des entreprises se concentrent sur quelques
communes se situant sur les deux axes majeurs au nord et au sud du Pays (RN12 et RN24) accentuant la
coupure nord/sud du territoire.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de préserver la base économique du territoire, notamment le secteur industriel, et
faciliter l’accueil des entreprises en s’appuyant sur les pôles majeurs du territoire. Il est également de
permettre un développement pour les plus petites communes en soutien des pôles principaux.
Un des enjeux fort est également de développer le secteur résidentiel ou présentiel pour diminuer la
mono-activité, source de fragilité pour le territoire, et atténuer le phénomène de résidentialisation.
ANALYSE
Depuis 2009, le nombre de création de nouvelles entreprises est en baisse, et cela de manière
générale. Cependant, le Pays reste dynamique d’un point de vue économique avec une
augmentation constante du nombre d’entreprises ces dernières années. Cette dynamique est
comparable à la moyenne départementale. Des contrastes sont observés au sein du Pays, avec une
croissance plus importante à l’est du territoire (Pleumeleuc, Bréal-sous-Montfort, Bréteil…), profitant de
l’influence rennaise mais aussi de la présence du réseau routier, notamment pour Bréal-sous-Montfort et
Pleumeleuc. Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne et Montfort-sur-Meu restent les pôles
d’emplois structurants du Pays avec près de 30% des entreprises du territoire. Cependant, leur poids est
en légère diminution (32% en 2002).
Les activités de services affichent les progressions les plus fortes et représentent la part la plus forte sur
l’ensemble des créations d’entreprises. Elles sont de plus en plus importantes dans la part des entreprises
et sont présentes sur l’ensemble du territoire du Pays de Brocéliande.
Le Pays affiche une présence des entreprises sans salarié nettement plus marquée qu’au niveau
départemental avec environ 66% des entreprises. Elle est en retrait dans toutes les autres catégories,
avec par exemple seulement 6% d’entreprises ayant plus de 10 salariés, contre environ 10% pour le
département. L’entreprise individuelle est davantage représentée sur le Pays de Brocéliande (statut
commerçant ou artisan-commerçant). Les auto entrepreneurs occupent désormais une place non
négligeable dans le tissu d’entreprises du Pays.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
33 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[9] Foncier et consommation de l’espace
Potentiel urbanisable en activités inscrit dans les documents d’urbanisme (1AU et 2AU)
Source : Syndicat mixte du pays de
Brocéliande
Enveloppes urbanisables
inscrites dans le SCoT 2009 (ha)
1AU et 2AU en 2015 (ha)
1AU et 2AU restants en 2015 (ha)
Foncier consommé
depuis 2009 dans les 1AU
(ha)
CC de Brocéliande 110 76 64 12
CC Montfort Communauté 76 88 63 25
CC Saint-Méen Montauban 204 229 197 32
Pays de Brocéliande 390 393 324 69
Espace
consommé à
vocation
économique
% Espace consommé sur le SCoT entre 2001 et 2010
Total Par an Part Territoires artificialisés 27.7 ha 22.9
Habitat 381.9 ha 38.2 ha 57.3% Territoires agricoles 92.9 ha 76.7
ZA 121.2 ha 12.1 ha 18.2% Forêts et milieux
naturels
0.5 ha 05
Equipements 45.1 ha 4.5 ha 6.8%
Exploitation agricole 92 ha 9.2 ha 13.8%
Carrières 25.9 ha 2.6 ha 3.9 %
Total 666.62 ha 66.67 ha 100%
11076
204
390
76 88
229
393
64 63
197
324
12 25 3269
CdC Brocéliande Montfort
Communauté
CdC Saint-Méen
Montauban
Pays de Brocéliande
Activités
Enveloppe SCoT 2009 1AU et 2AU en 2015
1AU et 2AU restants en 2015 Consommés depuis 5 ans
Sources : Pays de Brocéliande
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Sources : Ortho-Photo, Corin Land Cover
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
34 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Surface totale des zones d’activités présentent par commune en 2014
Nouveau parcs d’activité ou agrandissement depuis 2009
Nom du Parc d'activités dans son ensemble Année de
création Commune
Surface totale
actuelle (ha)
Parc d'activités Le Hindré 2010 Bréal-sous-Montfort 30,0
Parc d'activités Les Noës 2009 Plélan-le-Grand 3,5
Parc d'activités La Pointe / Les grands chênes 2009 Plélan-le-Grand 3,0
ZA le Meslier les Gabrielles 2014 Bédée 29,0
PA du Gouzet 2014 Bédée 5,0
Parc d'activités de La Corderie 2012 Iffendic 4,0
PA Les Portes d'Armorique 2011 Talensac 2,5
Parc d'activités de Haute Bretagne 2009 Saint-Onen-la-Chapelle 2,5
Source : IDEA 35 Total 80
Sources :IDEA 35, Pays de Brocéliande
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
35 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Le potentiel urbanisable en habitat inscrit dans les documents d’urbanisme en zone 1AU et 2AU est issu
de la numérisation de l’ensemble des documents d’urbanisme des communes du Pays de Brocéliande.
Les espaces consommés entre 2001 et 2010 est obtenu en comparant les ortho – photographies de
2000 et 2010. L’artificialisation des sols est obtenue à partir de la base Corine Land Cover10.
La surface totale des zones d’activités par communes est issue de la base de données « Zones
d’activités » de IDEA35 établie à partir de données déclaratives des communautés de communes en
juin 2014.
CONTEXTE DE REFERENCE
Par sa proximité au Pays de Rennes et ses infrastructures, le Pays est attractif pour les actifs de la
métropole rennaise et pour les entreprises (disponibilité et prix du foncier, accessibilité, qualité de l’offre,
qualité du cadre de vie, etc.)
L’offre en matière de zones d’activités est variée mais manque de lisibilité (vocation spécifique des
zones d’activités). Ces dernières ont profité des infrastructures routières pour se développer.
OBJECTIFS DU SCoT
L’objectif du SCoT est de constituer une offre foncière pour anticiper les besoins pour l’accueil des
entreprises. Des enveloppes foncières sont attribuées pour l’activité et par communauté de
communes :
Source : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Enveloppes urbanisables inscrites
dans le SCoT 2009 (ha)
ACTIVITE
CC de Brocéliande 110
CC Montfort Communauté 76
CC Saint-Méen Montauban 204
Pays de Brocéliande 390
ANALYSE
Sur la période 2001-2010, environ 67 ha ont été consommés par an dont 38 ha/an à vocation habitat et
12,2 ha/an à vocation économique. Cette consommation foncière est attribuée à 57 % pour le
résidentiel, 18% pour les activités, 7% pour les équipements.
Concernant l’activité, le potentiel urbanisable inscrit dans le SCoT en 2009 était de 390 ha, pour 393 ha
de zones 1AU et 2AU inscrites dans les PLU dont 320 ha non consommés.
La consommation foncière s’est principalement opérée en extension du tissu économique urbanisé et à
proximité des infrastructures routières si l’on observe le développement des parcs d’activités
communautaires.
12 ha/an ont été consommés entre 2001 et 2010. Si l’on applique ce quota sur la période de validité du
SCoT, 10 ans, il en résulte théoriquement un besoin de 120 ha seulement et non 393 ha inscrits dans les
PLU aujourd’hui.
10 Corine Land Cover est une base de données européenne d’occupation des sols.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
36 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[10] Offre commerciale et compétitivité
Nombre de commerces par communes en 2014 et évolution entre 2011 et 2014
Nombre de commerces supérieur à 300 m² de surface commerciale selon le type de
commerce en 2010
Sources : Base Permanente des Equipements- INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Source : CCI Rennes
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
37 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Totale des surfaces de ventes en m² selon le type de commerce en 2010 et 2015
Marché théorique par activité en 2013
En incluant les biens alimentaires et les biens non alimentaires, ce marché théorique s’établit à 371,5
millions d’euros avec 165,4 millions d’euros en marché alimentaire et 206.1 millions en non-alimentaire. Il
s’agit bien d’un marché théorique, c'est-à-dire le potentiel maximum captable par les commerces du
Pays, en dehors de toute influence extérieure.
45%
16%
19%
7%
13% Produits alimentaires
Equipements de la
personnes
Equipements de la maison
Culture et loisirs
Services et autres produits
banales hors auto
Source : CCI Rennes
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Source : CCI Rennes
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
38 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Part du chiffre d’affaires des commerces du Pays de Brocéliande selon sa provenance
en 2013
Le chiffre d’affaire totale des commerces présents sur le territoire s’élevait à 274.3 millions d’euros en
2013 soit un peu plus des deux tiers du chiffre théorique, avec 230.9 millions provenant d’habitants du
pays de Brocéliande et 43.4 millions hors du pays.
Flux alimentaires du pays de Brocéliande en 2013
84%
16%
Pays de Brocéliande
Hors Pays
Emprise locale des pôles
commerciaux
Source : CCI
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Source : CCI Rennes
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
76.4%
76.8%
88.3% 88.3%
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
39 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Flux non-alimentaires du pays de Brocéliande en 2013
Sources : CCI
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
88.3% 88.3% Emprise locale des pôles
commerciaux de l’EPCI
Emprise locale des pôles
commerciaux 88.3%
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
40 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Une part des données proviennent de la Base Permanente des Equipements de l’INSEE et une autre de
la CCI de Rennes, notamment pour toutes les données relatives aux chiffres d’affaires des commerces
et à l’évasion commerciale sur le Pays de Brocéliande.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande est un territoire multi-polarisé disposant d’une structure commerciale
s’appuyant sur plusieurs communes avec un potentiel d’attractivité plus important. La proximité avec
l’agglomération rennaise accentue les évasions commerciales notamment dues aux flux domicile –
travail mais aussi, une évolution des modes de consommations (numériques, circuits courts).
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de réduire le volume des besoins non satisfaits par l’offre résidente pour limiter
l’évasion commerciale, mais aussi renforcer un maillage fin du territoire au service de la proximité.
ANALYSE
Dans son ensemble, la structure des activités commerciales semble stable malgré une légère baisse du
petit alimentaire spécialisé due en partie par la pression exercée par les généralistes (GMS) au
détriment des commerces dit de proximité. La question de la desserte d’hyper proximité (sur la base
des achats du quotidien notamment) pour les personnes les plus âgées et les moins mobiles va se
trouver posée à court terme.
Le nombre des établissements commerciaux dont la surface de vente est supérieure à 300 m² a peu
évolué sur la période considérée. Ce nombre était de 31 établissements en 2010. Il passe à 38
établissements en 2015. Le plancher commercial global du Pays de Brocéliande croît de quelques
14 563 m² (+35 %) sur cette même période, avec notamment Montfort Communauté qui a vu son
plancher augmenter de 154%. Une polarisation nette apparaît à l’échelle du Pays de Brocéliande avec
une concentration des équipements sur le territoire de Montfort Communauté.
L’analyse de la répartition sectorielle du chiffre d’affaires entre produits alimentaires et produits non
alimentaires donne une indication plus précise des comportements d’achat à l’égard des commerces
du Pays de Brocéliande, avec 61 % du chiffre d’affaires global par les produits alimentaires et 39 % du
par des produits non alimentaires.
Cette structuration du chiffre d’affaires et son origine renvoient directement à la double question du
maintien des dépenses sur le territoire et de l’ampleur des évasions commerciales au profit de
l’agglomération rennaise et du commerce numérique. Pour l’alimentaire, s’y ajoute la question de la
condition du maintien des dépenses sur le territoire dans le cadre d’une préservation de la fonction de
proximité.
Un peu plus du tiers du marché théorique échappe toujours aux commerces du Pays de Brocéliande.
Toutefois, le tissu commercial présente une bonne capacité de rétention pour les achats relevant de
l’alimentaire. Cette capacité est renforcée par un volume d’achats alimentaires en provenance de
l’extérieur du territoire relativement conséquent. Ainsi, les évasions commerciales portent
essentiellement sur les produits non alimentaires.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
41 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[11] Activité agricole
Evolution de la SAU par communes entre 2000 et 2010
Evolution de la SAU tota le et moyenne entre 2000 et 2010 et nombre d’exploitations
Sources :
recensement agricole
Exploitations
en 2000
SAU
moyenne
par
exploitation
en 2000
Exploitations
en 2010
SAU en 2010
(ha)
SAU
moyenne
par
exploitation
en 2010
Evolution SAU
entre 2000 et
2010 (ha)
Evolution SAU
entre 2000 et
2010 (%)
Pôles principaux 120 37 92 3794 41 -590 -13,5
Pôles secondaire 525 33 350 16319 47 -1040 -6,0
Pôles de proximité 623 34 449 21320 47 121 0,6
Communes rurales 304 39 229 11723 51 -246 -2,1
Pays de Brocéliande 1572 35 1120 53156 47 -1755 -3,2
Sources : Recensement agricole
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
42 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Evolution de l’emploi agricole pa r types de communes entre 2006 et 2012
Sources : INSEE
Emplois total
en 2012
Emplois
agricoles en
2012
Part de
l'emploi
agricole en
2012 (%)
Emplois total
en 2006
Emplois
agricoles
2006
part de
l'emploi
agricole 2006
(%)
Evolution
emploi
agricole entre
2006-2012 (%)
Pôles principaux 8096 231 2,9 7357 279 3,8 -17
Pôles secondaire 5957 580 9,7 5127 723 14,1 -20
Pôles de proximité 3131 541 17,3 2734 663 24,3 -18
Communes rurales 1110 337 30,4 1049 359 34,2 -6
Pays de Brocéliande 18294 1 689 9,2 16268 2 023 12,4 -17
Nombre d’exploitations en 2010 et évolution de l’emp loi agricole entre 2006 et 2012
Source : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
43 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données de cet indicateur sont issues du recensement agricole de 2010 ainsi que celui de l’INSEE
pour l’emploi. Pour le recensement agricole, les données ne vont pas au-delà de 2010, soit au début de
la mise en place du SCoT.
CONTEXTE DE REFERENCE
L’agriculture représente une activité de premier ordre sur le Pays de Brocéliande. L’activité est
fortement orientée vers les productions animales, avec la production bovine et porcine en tête.
Comme dans tout le département l’activité agricole subit de fortes pressions, notamment foncière où le
modèle de la maison individuelle à fortement impacter les terres agricole. Le modèle économique a
aussi un impact sur l’organisation des exploitations agricoles, moins nombreuses mais sur des terres plus
grandes.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de pérenniser l’activité économique agricole et notamment de préserver le
foncier agricole de la consommation d’espaces liée au développement urbain.
ANALYSE
Sur la période 2000-2010, le Pays de Brocéliande a perdu environ 1750 ha de surfaces agricoles, soit
3.2% de sa surface totale. En Ille-et-Vilaine, la baisse est de 4.1%, soit environ 19 200 ha. Ce sont surtout
les pôles principaux (Montauban-de-Bretagne, Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand) qui on subit la
plus forte pression foncière avec plus de 13% de terres agricoles disparues en l’espace de 10 ans, ce qui
représente à peu près 590 ha. Cela s’explique par un impact démographique et économique assez
important sur ces communes qui se répercute directement sur l’activité agricole. Individuellement, ce
ne sont pas les pôles principaux qui ont connu la plus forte perte de surface agricole. Trois communes
du Pays de Brocéliande ont perdu plus de 250 ha, notamment Iffendic, qui a vu plus de 600 ha de terres
disparaître en 10 ans.
De 2000 à 2010, le nombre d'exploitations agricoles diminue de près de 30%. En 2000, on comptait 1 572
exploitations sur le Pays de Brocéliande contre 1 120 en 2010, ce qui correspond à une baisse de près
de 30%, soit une suppression de 452 exploitations. Cette baisse est également observée sur le
département d'Ille-et-Vilaine, 35 %. A contrario, la taille moyenne des exploitations augmente sur cette
même période. En 2000, elle était d’environ 35 ha par exploitation, elle est passée à 47 ha en 2010.
En termes d’emplois, le Pays de Brocéliande, tout comme le département, connait une baisse. Entre
2006 et 2012, on observe une perte de 17 % d’emplois agricoles avec une représentation de 9% sur la
part d’emploi total contre 12% en 2006. Ce recul de l’emploi agricole sur le territoire est par ailleurs plus
marqué sur la franche Est du Pays.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
44 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[12] Tourisme
Fréquentation des principaux sites tour istiques du Pays de Brocéliande
Source : CDT Ille et Vilaine
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Jardin de Brocéliande (Bréal) 16 600 20 200 60 900 61 200 70 200 74 100 98 700
Domaine du Tremelin (Iffendic) \ \ \ 150 000 150 000 150 000 250 000
Forge de Paimpont 24 600 \ 2 900 3 800 4 700 6 100 5 900
Ecomusée de Montfort 3 800 3 700 4 300 4 900 4 700 6 200 4 600
Abbaye de Paimpont 38 900 40 000 39 000 37 200 37 500 32 700 38 000
La porte des secrets (Paimpont) \ \ \ \ \ \ 34 700
Total 83 900 63 900 107 100 257 100 267 100 269 100 431 900
Chambres d’hôtels et emplacements de campings en 2009, 2013, 2015
125
162173
343
317 318
2009 2013 2015
Chambres d'hôtels Emplacements de campings
Source : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
45 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Circulations douces de loisirs
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
46 Un développement dynamique et maîtrisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données relatives à la fréquentation des sites touristiques sont issues des bilans de fréquentation du
Comité Départementale du Tourisme d’Ille et Vilaine. Celles des hôtels et des campings proviennent du
recensement des équipements touristiques de l’INSEE.
CONTEXTE DE REFERENCE
La notoriété du Pays de Brocéliande repose sur son patrimoine naturel et architectural, mêlé à son
caractère légendaire. Le territoire dispose d’un potentiel touristique important mais encore
insuffisamment exploité, de part la gestion éclatée sur plusieurs structures touristiques mais également
du fait d’une coordination plus étroite à assurer avec les structures morbihannaises.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT repose sur l’ambition d’exploiter au mieux le potentiel touristique de la forêt de
Brocéliande en permettant le développement d’hébergements touristiques (notamment au nord-est
du massif forestier de Paimpont et sur le site de Trémelin à Iffendic) mais aussi en développant un
maillage cohérent des circulations douces de loisirs inter-pays et interdépartementales (voies vertes,
vélo routes, sentiers de randonnée).
ANALYSE
En termes de fréquentation, les principaux sites touristiques du Pays de Brocéliande ont vu leur nombre
de visiteurs augmenter depuis plusieurs années. Deux d’entre eux figurent parmi les sites du
département les plus visités : la fréquentation des jardins de Brocéliande est en constante
augmentation et se classe aujourd’hui à la sixième place. Le domaine de Trémelin arrive quant à lui à la
deuxième place derrière le grand aquarium de Saint-Malo. En 2013, ces six sites touristiques cumulés ont
accueilli plus de 430 000 visiteurs.
La capacité d’accueil en hébergement hôtelier a augmenté ces dernières années avec la création
d’hôtel sur la commune de Saint-Onen-la-Chapelle, et s’élève aujourd’hui à 173 chambres.
Néanmoins, cette capacité d’hébergements reste faible au vu du potentiel touristique du Pays.
L’objectif du SCoT de développer l’’hébergement touristique au nord-est du massif forestier de
Paimpont ainsi que sur le domaine de Trémelin, n’a pas été concrétisé par des projets. De plus, la
capacité d’hébergement en camping a diminué alors qu’il s’agissait du point fort du territoire par
rapport au reste du département (hormis St-Malo).
Les circulations douces (PDIPR, chemins de randonnée, vélo route, sentiers communaux) sont identifiées
sur le territoire mais manque de cohérence et de lisibilité quant à leur gestion inter Pays et
interdépartementale (aménagement, promotion).
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
47 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Un territoire organisé
territoire
Un
organisé
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
48 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[13] Equipements et services sur le territoire
Evolution du nombre d’équipements par communes entre 2011 et 2014
source: BPE INSEE
Nombre total d'équipements en 2011
Nombre total d'équipements en 2014
Evolution Taux
d'évolution (%)
Pôles urbains 553 613 60 10,8
Pôles intermédiaires 558 612 54 9,7
Pôles de proximité 356 394 38 10,7
Communes rurales 156 148 -8 -5,1
Pays de Brocéliande 1623 1767 144 8,9
553 558356
156
1623
613 612394
148
1767
Pôles urbains Pôles
intermédiaires
Pôles de
proximité
Communes
rurales
Pays de
Brocéliande
Nombre total d'équipements en 2011 Nombre total d'équipements en 2014
Sources : Base Permanente des Equipements- INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
49 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Densité d’équipements pour 10 000 habitants par communes en 2014
Densité d’équipements pour 10 000 habitants par polarité en 2014
Densité d’équipements pour 10 000 habitants sur le Pays de Brocéliande selon la gamme
d’équipements, en 2014
361
243201 192
253
384
257215
170265
Pôles urbains Pôles
intermédiaires
Pôles de proximité Communes rurales Pays de
Brocéliande
2011 2014
194
459
195
5316
Equipements de proximité Equipements intermédiaires Equipements supérieurs
Pays de Brocéliande Ille et Vilaine
Sources : Base Permanente des Equipements- INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
50 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Densité d’équipements à l’échelle des bassins de vie en Il le et Vilaine, en 2014
Temps d’accès moyens à des équipements relevant de l’util i té publique et des besoins
courants de la population en 2014
Source : INSEE
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
51 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE Les données sont issues de la Base Permanente des Equipements (BPE) de l’INSEE. Pour le calcul de la
densité global d’équipements, le calcul est réalisé à partir de l’ensemble de la base, pour celui des
gammes d’équipements il est réalisé à partir de la même base mais en distinguant les équipements de
proximité, intermédiaires, et supérieurs.
CONTEXTE DE REFERENCE Plusieurs bassins de vie sont présents sur le Pays de Brocéliande : Saint-Méen le Grand, Montauban de
Bretagne, Bédée, Montfort sur Meu, Plélan le Grand et Mordelles.
Tous les bassins de vie présents sur le Pays sont qualifiés de périurbain et sous l’influence de la métropole
rennaise. Seul Saint-Méen le Grand constitue un petit pôle d’influence attirant des communes du Pays
de Brocéliande et des Côtes d’Armor situées à proximité.
OBJECTIF DU SCoT L’objectif du SCoT est d’organiser la diffusion des services sur l’ensemble du territoire en s’appuyant sur
les pôles urbains et intermédiaires.
ANALYSE
L’offre en équipements et services est significative et diversifiés sur l’ensemble du territoire. Seule l’offre
de santé plus importante sur Montfort-sur-Meu la distingue des autres communes telles que Saint-Méen
le Grand, Montauban-de-Bretagne, Bréal-sous-Montfort et Plélan-le-Grand.
Il est constaté une dissociation entre le développement démographique et le niveau d’équipements
offert à la population : pour certaines communes l’évolution du nombre d’habitants ne s’est pas
accompagnée d’un niveau d’équipements correspondant.
La quasi-totalité des communes disposent d’une gamme d’équipements de proximité à moins de 5
minutes du lieu d’habitation. Les communes de Saint-Méen-le-Grand, Montauban-de-Bretagne,
Montfort-sur-Meu, Breteil, Bédée, Pleumeleuc, Plélan-le-Grand et Bréal-sous-Montfort, offrent une
gamme intermédiaire dans ce même temps. Concernant la gamme supérieure, le temps d’accès le
plus court (de 10 à moins de 15 minutes) n’est présent que sur les communes de Saint-Méen le Grand et
Montauban-de-Bretagne.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
52 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[14] Déplacements et transports en commun
Supports de la mobilité
Part des actifs util isant la voiture pour se rendre au travail en 2012, par communautés de
communes
source: INSEE
Actifs occupés 15 ans ou
plus en 2012
Actif occupés 15 ans ou plus
voiture en 2012
Part déplacements en
voiture (%)
CC. Brocéliande 7663 6366 83,1
Monfort Communauté 11452 9184 80,2
CC.StMéen-Montauban 11090 9007 81,2
Pays de Brocéliande 30205 24558 81,3
Ille et Vilaine 435257 326121 74,9
Part des actifs util isant la voiture pour se rendre au travail en 2012, par polarités
source: INSEE
Actifs occupés 15 ans ou
plus en 2012
Actif occ 15 ans ou plus
voiture en 2012
Part déplacements en
voiture (%)
Pôles urbains 6572 4961 75,5
Pôles intermédiaires 11199 9151 81,7
Pôles de proximité 8388 7043 84,0
Communes rurales 4045 3403 84,1
Pays de Brocéliande 30205 24558 81,3
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
53 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Part des actifs util isant la voiture pour se rendre au travail en 2012, par communes
Evolution des flux routiers sur les principaux axes structurants entre 200 6 et 2013
Sources : INSEE
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
+3%
+12%
+8%
+11%
+10%
+4%
-4%
Sources : Conseil départemental
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
54 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Réseau de bus départemental
Source : Conseil Départemental
Offre de TER et fréquentation sur les principales liaisons de la gare de Rennes
Source : Région Bretagne/AUDIAR
2013 Evolution sur 1 an
(en %)
Evolution sur 3 ans
(en %)
Rennes / Montauban de Bretagne 147 233 +3% +5.8%
Rennes / Montfort sur Meu 287 390 +3.4% +7.5%
+10%
2007 2014
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
55 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE Les données sont issues du recensement de l’INSEE, du Conseil départemental, de la Région Bretagne
et des études de l’AUDIAR réalisées sur les mobilités en Ille-et-Vilaine.
CONTEXTE DE REFERENCE Le territoire est placé sous l’influence de l’agglomération rennaise et a bénéficié d’une croissance
démographique importante ces dernières années. La population accueillie réside de plus en plus loin
des centres bourgs et des centres villes, et les déplacements domicile travail s’allongent.
Aujourd’hui, les questions liées à la problématique des déplacements sont beaucoup plus présentes
qu’il y a plusieurs années. Le développement des transports en commun et des nouveaux modes de
déplacements alternatifs à la voiture individuelle est devenu primordial dans toutes les nouvelles
politiques territoriales.
OBJECTIF DU SCoT L’objectif du SCoT est d’irriguer l’ensemble du territoire en s’appuyant sur l’offre en transport en
commun et en améliorant la desserte et le rabattement vers les gares.
ANALYSE
Le territoire est confronté à une importante majorité de flux portés par la voiture et notamment
individuelle. La part des actifs utilisant la voiture pour se rendre sur leur de lieu de travail augmente pour
afficher un taux d’environ 80% en 2012, contre 75% dans le département. Les principaux axes de
communication du territoire facilitent l’accès à la métropole régionale car ils sont directement orientés
vers celle-ci.
Du côté des transports en commun, l’offre de bus départementale a été reconcentrée sur les pôles
principaux et l’offre TER a été augmentée depuis 2010 à raison de six liaisons supplémentaires pour les
deux gares de Montfort-sur-Meu et Montauban-de-Bretagne. Leur fréquentation en direction de Rennes
est en augmentation depuis 2008, ce qui induit des problèmes de rabattement et une congestion sur
ces deux sites en termes d’accessibilité et de desserte.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
56 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[15] Aménagement numérique
Fibre optique
Déploiement du très haut débit
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
57 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
58 Un territoire organisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE Les données sont issues du Syndicat mixte Mégalis Bretagne.
CONTEXTE DE REFERENCE Le déploiement d’internet à très haut débit via la fibre optique est en cours en Bretagne.
Les principales villes et agglomérations de la région seront équipées par les opérateurs privés. Le reste
du territoire (90% de la surface et 60% de la population) est à la charge des collectivités locales qui en
ont confié la maîtrise d’ouvrage au Syndicat mixte Mégalis Bretagne.
Ce projet correspond à un investissement à long terme de deux milliards d’euros. Cette nouvelle étape
dans le déploiement de la fibre optique va permettre d’améliorer et d’augmenter de façon importante
les usages domestiques et professionnels.
OBJECTIF DU SCOT L’objectif du SCoT est de favoriser l’aménagement numérique du territoire : suppression des zones
blanches, développement des équipements numériques disponibles à la population, développement
du haut débit.
ANALYSE
L’accès au très haut débit des populations et des entreprises est un enjeu structurant de
développement des territoires.
Comme tout service, il doit amener à une structuration du territoire, et son déploiement ne peut se
concevoir en déconnection de toutes les stratégies de planification et de développement territorial. A
l’image des services de transports supports de la mobilité physique, le déploiement numérique est un
support de la mobilité virtuelle, facteur d’attractivité qui interagit avec l’urbanisme et l’aménagement
territorial.
L’accès au très haut débit va permettre d’enrayer les zones blanches encore présentes sur le territoire,
notamment à l’ouest, et d’augmenter la compétitivité du territoire.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
59 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Un cadre de vie valorisé
valorisé
vie
de
Un
cadre
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
60 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[16] Trame verte et bleue
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
61 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
L’analyse s’appuie sur la numérisation et la veille des documents d’urbanisme ainsi que de leurs
évolutions.
CONTEXTE DE REFERENCE
A l’échelle du territoire, le Pays de Brocéliande est caractérisé par une grande disparité biologique
entre le nord et le sud. Les enjeux liés aux milieux naturels sont fortement représentés dans la moitié sud
du territoire avec l’existence de zones particulièrement riches et diversifiées souvent liées au massif
forestier de Paimpont. Partout ailleurs, l’occupation du sol est majoritairement vouée à l’agriculture et la
couverture végétale, à l’exception de boisements ponctuels et de formations riveraines le long des
cours d’eau, est seulement représentée par un bocage lâche.
Le territoire dispose d’un site Natura 2000 lié à la forêt de Paimpont ainsi que d’éléments écologiques
d’intérêt répertoriés au sein de l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et
Floristique (Z.N.I.E.F.F).Deux SAGE sont présents sur le Pays de Brocéliande, le SAGE Vilaine et le SAGE
Rance Frémur Baie de Beaussais.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de préserver l’armature naturelle et de limiter l’impact de l’habitat et de l’activité
sur les milieux naturels et agricoles.
ANALYSE
Les éléments naturels (bocage, zones humides, boisements, réseau hydrograohique…) bénéficient
d’une protection satisfaisante dans les documents d’urbanisme des communes.
Au-delà du dispositif SCoT, d’autres démarches permettent de contribuer au maintien et à la
valorisation de l’armature naturelle :
- Actions de plantations dans le cadre de Breizh bocage,
- Inventaire des zones humides assuré et financé par le Syndicat de bassin versant du Meu,
- Actualisation des inventaires zones humides en cours pour les communes appartenant au
secteur du SAGE Rance Frémur Baie de Beaussais,
- Inventaire des cours d’eau par l’Institut d’Aménagement de le Vilaine gestionnaire du SAGE
Vilaine.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
62 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Source : Pays de Brocéliande - Numérisation des PLU
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
[17] Qualité de la ressource en eau et traitement
Niveau de qualité des stations d’épuration des communes en 2013
Protection des zones humides dans les PLU en 2014
Source : DDTM Ille et Vilaine
Réalisation : Syndicat mixte du pays de Brocéliande
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
63 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Le recensement des zones humides est issu de la numérisation des PLU effectuée par le Syndicat mixte
du Pays de Brocéliande. Les données correspondant à l’efficacité des stations d’épuration sont issues
de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
CONTEXTE DE REFERENCE
La qualité des eaux de surface et des eaux souterraines est un enjeu majeur du territoire, tant pour
l’alimentation en eau potable que pour un certain nombre d’usages et fonctions écologiques,
directement tributaires d’une bonne qualité de la ressource.
Si des améliorations existent sur certains paramètres, elles restent aujourd’hui globalement insuffisantes,
en lien avec les pressions urbaines et agricoles présentes, et ce malgré d’importants efforts consentis
par les acteurs du territoire.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est de protéger la ressource en eau et d’améliorer la qualité de l’eau pour garantir
durablement la ressource.
ANALYSE
Depuis 2008, plusieurs communes du territoire ont amélioré le niveau d‘efficacité par rapport aux
normes préconisées et aux autorisations préfectorales en vigueur. Cependant, sont présents sur le
territoire des stations ne pouvant plus répondre à une urbanisation future au vue de leur capacité
actuelle. Il est donc nécessaire de s’interroger pour ces communes sur une éventuelle amélioration de
leur infrastructure, mais cela engage des investissements importants que les plus petites communes ne
peuvent pas toujours supporter. Dans un contexte de développement urbain, la performance des
stations de traitements des eaux est primordiale. En effet, une commune ne peut prévoir son
développement sans prendre en considération le niveau de ses infrastructures de traitement des eaux
usées, aussi bien en termes de qualité que de capacité.
Concernant la protection des zones humides et des cours d’eau, une grande partie a été intégrée
dans les documents d’urbanisme permettant d’assurer une protection réglementaire. Toutefois, certains
recensements sont obsolètes suite aux évolutions législatives. Le Syndicat de bassin versant du Meu, qui
couvre une large partie du territoire, a engagé en 2015 l’actualisation de ces recensements. La partie
restante du territoire est gérée par le SAGE Rance qui accompagne également les communes pour
procéder à cette mise à jour.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
64 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[18] Populations exposées aux risques
Evolution du nombre de constructions en secteur inondable entre 2009 et 201 4
Constructions Dont logements PPRI
CdC Saint-Méen
Montauban
0 0 Meu
Montfort communauté 30 16 Meu
CdC de Brocéliande 0 0 Vilaine
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
65 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Evolution du nombre de logements présents dans les zones de bruit aux abords des axes
routiers
Source: Pays de Brocéliande
Logements
concernés en
2003
Logements
concernés en
2009
Logements
concernés en
2015
Evolution entre
2003 et 2009
(%)
Evolution
entre 2009 et
2015 (%)
Monfort communauté 1528 2037 2229 33,3 9,4
CdC de Brocéliande 539 591 678 9,6 14,7
CdC Saint-Méen Mautauban 632 745 796 17,9 6,8
Pays de Brocéliande 2699 3373 3703 25,0 9,8
Source : DDTM 35 - Zones de bruit
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
66 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données sont issues de la numérisation des PLU réalisée par le Syndicat mixte du PLU de Brocéliande
reprenant notamment les zones de bruit et les secteurs exposés au risque inondation, et des données
MAJIC III.
CONTEXTE DE REFERENCE
Le Pays de Brocéliande a connu une dynamique économique et démographique significative ces
dernières années augmentant ainsi l’exposition des populations aux risques naturels (inondations) et aux
nuisances (bruit).
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est d’éviter et limiter l’exposition des populations aux risques.
ANALYSE
La RN 12, axe Rennes – Saint-Brieuc traversant les communes de Pleumeleuc, Bedée, Montauban-de-
Bretagne et Quédillac, est classée en catégorie 1 du classement sonore des infrastructures de transport
terrestre. Les deux autres axes routiers structurants, la RN 24 en direction de Lorient et la RN 164 en
direction du centre Breatgne, sont elles classées en catégorie 2.
Les routes départementales RD 35, 61, 68, 72, 125, 166 sont classées en axes bruyants de catégorie 3.
La voie ferrée Rennes/Saint‐Brieuc est identifiée en catégorie 2.
Entre 2003 et 2015, près de 40% de logements supplémentaires (soit 1 000 logements) sont construits aux
abords des voies bruyantes et exposés aux nuisances sonores (10% pour la période de 2009 à 2015).
Quant aux populations supplémentaires exposées au risque inondation, on observe entre 2009 et 2015,
30 constructions nouvelles dont 16 logements bâtis en zone PPRI11. Ces constructions sont toutes
identifiées sur Montfort communauté.
11 PPRI : Plan de Prévention du Risque Inondation. Deux PPRI sont présents sur le Pays de Brocéliande : le
PPRI de la Vilaine et le PPRI du Meu.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
67 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
[19] Gestion des déchets
Evolution du tonnage des déchets ménagers résiduels entre 2009 et 2014
Source : SMICTOM du Centre-Ouest
Ratio de déchets ménagers par habitant
Ratio secteur du SMICTOM - 2014 152 kg/hab
Ratio Bretagne - 2011 240 kg/hab
Source : SMICTOM Centre-Ouest
17775 17734
17195
15883
15219
14793
14000
14500
15000
15500
16000
16500
17000
17500
18000
2009 2010 2011 2012 2013 2014
Tonnage d'ordures ménagères collectées
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
68 Un cadre de vie valorisé | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
METHODE
Les données sont issues du rapport annuel d’activités du SMICTOM.
OBJECTIF DU SCoT
L’objectif du SCoT est d’optimiser la gestion des déchets et de trouver une solution alternative à
l’exportation des déchets.
ANALYSE
La gestion des déchets est assurée par le SMICTOM du Centre-Ouest pour 33 communes du Pays de
Brocéliande. Saint-Pern et Irodouër font partie du périmètre de gestion du SMICTOM d’Ille et Rance.
Il existe 4 déchèteries sur le Pays de Brocéliande :
- Communauté de communes de Brocéliande : Plélan Le Grand
- Communauté de communes Saint-Méen Montauban : Gaël, Montauban de Bretagne
- Montfort Communauté : Montfort sur Meu
Depuis 2009, la diminution du tonnage collecté de déchets ménagers non recyclables est nette (- 17%
environ). Elle est en constante diminution depuis 2009 avec une diminution marquée à partir de 2012.
Une usine de prétraitement mécanique et biologique avec production de compost associée à
l'extension du CSDU (Centre de Stockage des Déchets Ultimes) de classe 2 a vu le jour sur le site de
point clos à Gaël pour permettre une gestion de proximité, la valorisation de la part fermentescible des
déchets, la récupération de la ferraille et la maîtrise des coûts de traitement. En effet, le SMICTOM était
contraint d'envoyer les déchets à plus de 120 kms en Mayenne, en centre d'enfouissement et sans
valorisation de la partie biodégradable.
Le site de Point Clos, qualifié de Projet d’Intérêt Général par arrêté préfectoral du 23 janvier 2014, est
conçu pour traiter un maximum de 30 000 tonnes d'ordures ménagères. La durée prévisionnelle du site
est estimée à 25 ans.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
69 Bilan du SCoT | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
Bilan du SCoT
L’article L122-13 du code l’urbanisme précise que : « Six ans au plus après la délibération portant
approbation du schéma de cohérence territoriale, la dernière délibération portant révision complète
de ce schéma, ou de la délibération ayant décidé son maintien en vigueur en application du présent
article, l'établissement public prévu à l'article L. 122-4 procède à une analyse des résultats de
l'application du schéma, notamment en matière d'environnement, de transports et de déplacements,
de maîtrise de la consommation de l'espace et d'implantations commerciales et délibère sur son
maintien en vigueur ou sur sa révision partielle ou complète.
A défaut d'une telle délibération, le schéma de cohérence territoriale est caduc. »
Sur les quatre thématiques visées à l’article L122-13 du code de l’urbanisme, il ressort les principaux
éléments suivants :
Maîtrise de la consommation de l’espace
Le SCoT fixe l’objectif d’économiser l’espace par une maîtrise de l’étalement urbain et une densité
qualitative des opérations d’urbanisation.
Sur la période 2001 – 2010, environ 67 ha ont été consommés par an dont 38 ha/an à vocation habitat
et 12,2 ha/an vocation économique. Cette consommation foncière est attribuée à 57 % pour le
résidentiel, 18% pour les activités, 7% pour les équipements, 14% par les exploitations agricoles et 4%
pour les carrières.
Le SCoT fixe des enveloppes de potentiel urbanisable (en matière d’habitats et d’activités)
correspondant au maximum que pourront atteindre les secteurs consommés durant la période de
validité du SCoT et en comptabilisant les zones 1 AU et 2 AU des PLU à la date d’approbation du
SCoT.Cette ambition est par ailleurs relayée et à moduler par les communautés de communes, elles
mêmes dépourvues d’observatoire leur permettant de répartir l’enveloppe entre les communes.
Concernant l’habitat, le potentiel urbanisable inscrit dans le SCoT en 2009, était de 445 – 485 ha, pour
630 ha de zones 1AU et 2AU inscrites dans les PLU dont 520 ha non consommées.
Concernant l’activité, le potentiel urbanisable inscrit dans le SCoT en 2009, était de 390 ha, pour 390 ha
de zones 1AU et 2AU inscrites dans les PLU dont 320 ha non consommés.
Ces deux indicateurs montrent que la consommation foncière s’est principalement opérée en
extension du tissu urbanisé des communes et que par ailleurs, les surfaces restantes en 1AU et 2AU sont
importantes au regard des consommations réelles observées entre 2001 et 2010. En effet, 38 ha / an ont
été consommés entre 2001 et 2010. Si l’on applique ce quota sur la période de validité du SCoT, 10 ans,
il en résulte théoriquement un besoin de 380 ha seulement et non 520 ha inscrits dans les PLU
aujourd’hui.
La même remarque est faite pour le potentiel urbanisable à vocation économique. En effet, 12 ha / an
ont été consommés entre 2001 et 2010. Si l’on applique ce quota sur la période de validité du SCoT, 10
ans, il en résulte théoriquement un besoin de 120 ha seulement et non 320 ha inscrits dans les PLU
aujourd’hui.
En ce qui concerne les densités, sur l’ensemble du Pays de Brocéliande, entre 2009 et 2013, une dizaine
de communes ont atteint l’objectif de densité qui leur était alloué, pour une moyenne de 15 log/ha sur
tout le territoire (densité brute).
Sur les trois pôles urbains, aucun n’a réussi à obtenir la densité de 24 log/ha. Montauban arrive
seulement à 10 log/ha, tandis que Saint-Méen-le-Grand atteint presque les 20 logements. Dans
l’ensemble, on arrive à 15.5 log/ha. Seules Bréteil avec 29 logements à l’hectare et Pleumeleuc avec 21
logements à l’hectare réalisent l’objectif des 20 log/ha pour les pôles intermédiaires. Huit communes sur
onze atteignent l’objectif des 15 log/ha pour les pôles de proximité, et souvent avec des résultats bien
supérieurs aux attentes. Les pôles de proximité, en moyenne, sont les seules à atteindre l’objectif. Pour
finir, les communes rurales ont réalisé dans l’ensemble 10 logements à l’hectare, pour un objectif de
départ à 12 log/ha.
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
70 Bilan du SCoT | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
L’enjeu aujourd’hui, au-delà du fait de respecter les densités du SCoT, est de donner de la lisibilité aux
communes par la mise en place d’un observatoire du foncier. La mise en œuvre des densités minimum
à la commune et sur la période d’échéance du SCoT semble compliquée à appliquer.
L’enjeu pour le SCoT est également de parvenir à concilier optimisation de l’espace et formes urbaines
adaptées à l’architecture du Pays de Brocéliande et à trouver l’équilibre entre renouvellement urbain
et urbanisation en dent creuse d’une part, et extension urbaine d’autre part.
Implantation commerciale
Le SCoT s’appuie sur une charte commerciale établie en 2006. L’aménagement commercial est donc
à réinterroger pour tenir compte des évolutions des modes de consommation mais aussi de la proximité
du Pays avec l’agglomération rennaise et de son offre commerciale actuelle et à venir.
Dans son ensemble, la structure des activités commerciales présentes sur le Pays de Brocéliande évolue
peu au cours des 5 dernières années (2010 -2015). Les évasions commerciales portent essentiellement
sur les produits non alimentaires.
Néanmoins, le commerce alimentaire, (petit alimentaire spécialisé par opposition aux superettes et
supermarchés présents sur le territoire du Pays) enregistre un recul significatif de 4 points sur la période.
S’exerce sur ces points de vente la double pression des généralistes (les Grandes Surfaces Alimentaires,
types superettes et supermarchés, il n’y a pas d’hypermarché sur le Pays de Brocéliande), et des
arbitrages effectués par les ménages dans leur budget alimentaire. S’y ajoute, d’une manière corrélée
ou non, l’impact des circuits courts. La question de la desserte d’hyper proximité (sur la base des achats
du quotidien notamment) pour les personnes les plus âgées et les moins mobiles va se trouver posée à
court terme.
Le SCoT du Pays de Brocéliande va devoir trouver son positionnement commercial par rapport
notamment à l’offre de l’agglomération rennaise et ses projets à venir inscrits au SCoT du Pays de
Rennes.
La réflexion pour parvenir à la définition de ce positionnement devra intégrer des temps d’accès
relativement courts à l’agglomération rennaise et prendre en compte l’alternative de plus en plus
efficiente que représentent les nouvelles formes de commerce numérique.
Transports et déplacements
La porte d’entrée du SCoT porte sur le lien entre urbanisation et transports en commun et
déplacements doux ainsi que la localisation des zones d’activités structurantes à proximité immédiate
des axes de desserte.
L’ensemble du territoire a bénéficié d’une dynamique de constructions importante en lien direct avec
la dynamique démographique, qui a profité notamment aux plus petites communes.
Il ressort de l’analyse que le territoire est clairement tourné vers l’est et vers l’agglomération rennaise et
que ce phénomène s’est accentué depuis les dix dernières années. La quasi-totalité des communes
ont au moins 40% de leurs actifs qui vont travailler vers Rennes ou dans l’une des communes de la 1ère
couronne de l’aire urbaine.
Le constat de l’extension de l’aire urbaine traduit un fait simple de la vie quotidienne, les habitants
résident de plus en plus loin des centres d’agglomération et les déplacements pour aller au travai l
s’allongent. Aujourd’hui, un actif de la troisième couronne rennaise, ne travaillant pas dans sa
commune de résidence, parcourt plus de 17 km pour rejoindre son lieu de travail avec des
déplacements principalement réalisés en voiture.
Les principaux axes de communication du territoire facilitent l’accès à la métropole régionale car
directement orientés vers celle-ci. D’ailleurs, le trafic moyen journalier observé est en nette
augmentation depuis ces dix dernières années et montre qu’une grosse majorité des flux quotidiens
sont portés essentiellement par la voiture et notamment la voiture individuelle.
L’enjeu pour le SCoT est donc d’élargir la thématique transports et déplacements aux mobilités de
façon générale, qu’elles soient physiques ou virtuelles, et de mieux articuler urbanisme et mobilités
durables, notamment en s’appuyant sur une armature territoriale structurée.
Le SCoT doit être complété et évoluer pour :
- Encourager le report modal de la voiture individuelle sur les transports collectifs (ferroviaire et
réseau de bus),
- Poursuivre le développement de pôles intermodaux en lien avec l’armature du territoire,
Bilan du SCoT du Pays de Brocéliande – 2009 – 2015
71 Bilan du SCoT | Syndicat mixte du Pays de Brocéliande
- Améliorer la desserte de certaines communes rurales,
- Intégrer dans la réflexion les projets structurants de transports tels que le projet LNOBPL, les
projets de contournements routiers et préparer le territoire au développement de la fibre
optique et de l’aménagement numérique,
- Engager des réflexions avec les autorités organisatrices de transport,
- Poursuivre les réflexions et les partenariats avec les territoires voisins.
Environnement
Le SCoT identifie l’ensemble des milieux naturels (NATURA 2000, ZNIEFF, espaces boisés, espaces de
connexion écologique, réseau hydrographique, …) et éléments patrimoniaux (sites classés, sites inscrits,
sites sensibles du Conseil départemental) qui constituent l’armature naturelle du territoire à protéger.
D’autres dispositifs que le SCoT tels que les actions de plantations Breizh Bocage ou le recensement des
zones humides et des cours d’eau via les syndicats de bassin versant et les commissions locales de l’eau
permettent de conforter ces milieux naturels.
L’application du SCoT sur cette thématique est bien prise en compte dans les documents d’urbanisme.
L’enjeu pour le SCoT consiste donc à poursuivre la préservation de l’armature naturelle du territoire et à
mettre en place un observatoire permettant d’évaluer la préservation de ces milieux naturels.
Conclusion
Il ressort de cette analyse et du bilan d’application du SCoT, la nécessité d’évoluer pour prendre en
compte les nouveaux enjeux liés aux mutations (évolutions des modes de vie, notamment en termes de
travail, de modes de consommation, de modes de déplacements…) et pour mettre en œuvre une
organisation du territoire structurée sur une armature territoriale pertinente qui permettra d’assurer une
meilleure articulation entre urbanisme et mobilité et de définir les orientations permettant d’équilibrer
l’aménagement commercial.
Les orientations du SCoT actuel méritent d’être approfondies en matière d’économie de l’espace
(sobriété foncière des extensions urbaines, renouvellement urbain et comblement des dents creuses
des tissus urbains).
Enfin, il ressort de l’application du SCoT la nécessité d’intégrer à la réflexion les politiques des territoires
voisins et de réinterroger le projet de territoire pour les quinze prochaines années.
Au-delà de ces constats, le SCoT va devoir intégrer de nouveaux domaines liés aux évolutions
législatives tels que le volet énergie / climat et va devoir revoir son projet de territoire par rapport à la
modification et à la réduction du périmètre du Pays depuis le 1er janvier 2014. Le Syndicat mixte du Pays
de Brocéliande a en effet engagé le 18 février 2014 la révision de son SCoT pour répondre aux objectifs
suivants :
Adapter le SCoT aux évolutions territoriales, à savoir la modification et la réduction du périmètre
du Pays de Brocéliande :
- la fusion des communautés de communes de Saint-Méen le Grand et Montauban de
Bretagne et extension aux communes de Saint-Pern et d'Irodouër,
- la modification des limites territoriales entre les communes de Talensac et Le Verger
rétablissant la continuité territoriale entre la commune de Le Verger et les autres
communes de la communauté d'agglomération de Rennes Métropole.
Adapter le SCoT aux évolutions législatives, notamment aux exigences de la loi engagement
national pour l'environnement, dite ENE
Approfondir et intégrer au SCoT :
- les études en cours relatives à l’aménagement commercial,
- les réflexions sur l'organisation spatiale et l'armature territoriale du Pays de Brocéliande
suite à l'évolution de ses limites territoriales,
- les démarches et projets de territoire connus depuis l’approbation du SCoT en 2009.
L’analyse des résultats vient donc conforter les objectifs poursuivis de la révision du SCoT.
Manoir de la Ville Cotterel – 48 rue de Saint Malo – BP 86048 – 35360 MONTAUBAN DE BRETAGNE
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