-
Bilan de 6 années de formation continue en traçage
hydrogéologique à l’université d’OrléansChristian Défarge1, Nevila
Jozja2, Thomas Klinka3, Philippe Meus4, Paul-Henri Mondain5 et
Philippe Muet6.
11. IWCF : International Well Control Forum.
1. Université d’Orléans (CETRAHE, Polytech’Orléans), courriel :
[email protected]. Université d’Orléans, CETRAHE,
courriel : [email protected]. BRGM, Orléans, courriel :
[email protected]. EWTS, Nandrin (Belgique), courriel :
[email protected]. Calligée, Nantes, courriel :
[email protected]. Ginger CEBTP, Limoges, courriel :
[email protected]
le terrain ou en laboratoire, et l’utilisation des outils
logi-ciels Schlumberger appropriés.Ces formations NExT offrentune
riche combinaison pour le développement de com-pétences ciblées.
Notre modèle pédagogique est finale-ment d’allier en permanence
théorie et pratique, simula-tions et données dures.
Mais en plus des méthodes énumérées ci-dessus,NExT est également
impliqué dans des programmes de « Mentoring » et de « Coaching ».
En combinant un men-torat individuel à des cours formels en
classe,sous la forme,par exemple,de travaux pratiques personnalisés
aux défisspécifiques de l’entreprise, la formation NExT dispense
unprogramme ciblé de développement des compétences enligne avec les
objectifs stratégiques de l’entreprise.
Quelle validation des acquis mettez-vous en placeen fin de
formation ?
Un certificat de participation est remis à la fin detout cours
mené à son terme et avec succès, à toute per-sonne qui a assisté de
façon assidue à une formationNExT. Nous offrons également certains
cours de forage certifiés par IWCF11 (certification valable pour
deux ans).
Et où sont réalisées les formations ? Dans l’entreprise ? Sur
site dédié ? À distance ?
NExT propose ses services dans le monde entieren
intra-entreprise et dans de nombreux sites pour lesclasses
inter-entreprises (voir notre site internet :
www.NExTtraining.com). Les formations pratiques sontgénéralement
réalisées dans les centres d’apprentissageSchlumberger, situés à
Abu Dhabi, en France, en Russie etaux Etats-Unis. Les formations
sur le tas sont habituelle-ment délivrées en entreprise,
c’est-à-dire chez notre client.
Comme il est parfois difficile de trouver le tempset le budget
pour assister à une formation loin de sonlieu de travail, nous
proposons aussi des formations à dis-tance. Avec la formation en
classe virtuelle, les étudiantspeuvent assister à des cours selon
leur disponibilité etdans le confort de leur propre entreprise.
Évitant les coûtsde voyage et d’hébergement, la formation en classe
vir-tuelle est une option de formation pratique,efficace et
éco-nomique. Ce type de formation est par nature modulaire,à la
carte, offrant un contenu de formation de base et desmodules
complémentaires, qui peuvent être exécutés defaçon indépendante ou
en combinaison avec d’autrescours ou programmes.
Suite à cette réponse bien adaptée à la probléma-tique actuelle
d’optimisation des coûts de notreindustrie et pour conclure Pierre,
quel est le coûtd’un projet de formation ?
Sur la base de vos besoins en formation, de la com-plexité et de
la personnalisation du programme, dunombre de participants, de la
teneur pratique ainsi que dela durée concernée, le coût des
formations NExT peutvarier entre plusieurs milliers à des millions
de dollars.
la diversité des formations et leurs évolutions futures
106
La formation continue en traçage hydrogéologique,proposée depuis
novembre 2009, à l’Université d’Orléanspar CETRAHE (Cellule R&D
d’Expertise et de TRAnsfert enTRAçages Appliqués à l’Hydrogéologie
et à l’Environne-ment :http://www.univ-orleans.fr/cetrahe),avec le
concoursdu Service de Formation Continue et d’apprentissage
del’Université (SeFCo), a pour but de présenter le panoramale plus
complet sur la méthode du traçage hydrogéolo-gique à l’aide de
traceurs artificiels,depuis la théorie jusqu’àla bancarisation des
données, en passant par la mise enœuvre,les techniques
analytiques,l’interprétation des résul-tats et les aspects
réglementaires et communicationnels.Elle est unique en son genre en
Europe francophone.
Le domaine couvert par la formation inclut, en
premier lieu, les traçages appliqués aux aquifères kars-tiques,
mais également les traçages en rivière, et les tra-çages en milieu
poreux, abordés principalement à l’aidedu logiciel d’interprétation
des traçages TRAC, qui est lefruit d’un projet collaboratif ayant
notamment associé leBRGM et CETRAHE : http://trac.brgm.fr/.
L’enseignementest essentiellement consacré aux traceurs
fluorescents,sans pour autant négliger les autres types de
traceursartificiels, notamment les traceurs salins.
La formation se décline en deux niveaux :Niveau 1 : « Initiation
au traçage hydrogéologique : prin-cipes, applications, méthodes,
interprétations
»(http://www.univ-orleans.fr/cetrahe/initiation-au-tracage).Il
s’adresse prioritairement aux donneurs d’ordre, admi-
0 Géologues 190 03/10/2016 16:45 Page 106
-
7. Bureau d’études spécialisé dans le développement de mines et
carrières et de sites d’énergies renouvelables.8. Centre
d’Expertise et d’Inspection dans les Domaines de la Réalisation et
de l’Exploitation, Électricité De France.
Géologues n°190
nistrateurs et gestionnaires des établissements
publics,législateurs qui œuvrent dans le domaine de la protectionet
de la réhabilitation de la ressource en eau et veulentcomprendre
les fondements de cette méthode, sesapports et ses limites. Les
stages, d’une durée de 2 jours,comprennent des cours à l’université
(dans les locaux del’école d’ingénieurs Polytech’Orléans), avec
notammentune présentation du logiciel TRAC,des démonstrations
aulaboratoire CETRAHE, et une réflexion sur la rédactiond’un cahier
des charges de réalisation de traçages.Niveau 2 : « Spécialisation
et perfectionnement dans la pratique du traçage hydrogéologique »
(http://www.univ-orleans.fr/cetrahe/perfectionnement-en-tra-cage).
Il concerne plutôt les praticiens de l’hydrogéologiesouhaitant
améliorer leurs pratiques du traçage, depuisl’établissement d’un
protocole de mise en œuvre d’unessai, jusqu’au traitement des
résultats et à leur inter-prétation, que ces praticiens soient
ingénieurs dans desbureaux d’études ou dans l’industrie, ou des
chercheursprofessionnels,des post-doctorants ou des
doctorants.Lesstages, d’une durée de 5 jours, associent aux cours
don-nés à l’université, du terrain dans le Val d’Orléans
(injec-tions de traceurs fluorescents et suivis de restitution
pardifférentes méthodes), des analyses d’échantillons àCETRAHE, et
une phase d’interprétation des données,ainsi que des études
d’autres cas concrets permettantnotamment la pratique du logiciel
TRAC.
Des images du stage de perfectionnement en tra-çage
hydrogéologique, ayant eu lieu du 5 au 9 octobre2015 à l’Université
d’Orléans, sont présentées photos 1 à 3.
Bilan de réalisation et de participationDepuis novembre 2009, 10
stages ont pu avoir lieu,
6 d’initiation, 4 de perfectionnement, pour un total de
58stagiaires (36 en initiation et 22 en perfectionnement).Tous se
sont déroulés à l’université d’Orléans, sauf un
stage d’initiation qui a été réalisé en mars 2013, dans
leslocaux du centre EDF-CEIDRE8 d’Aix-en-Provence, à lademande de
cet organisme.
La répartition des stagiaires par types
d’organismesd’appartenance,compétences (professionnels ou
étudiants),pays d’origine et niveaux, est donnée figure 1. Du point
devue des organismes, la moitié des stagiaires viennent dusecteur
privé, à égalité entre industries et EPIC, d’une part,bureaux
d’études de l’autre, un tiers des administrations
la diversité des formations et leurs évolutions futures
107
Photo 1. Injection de traceur fluorescent (sulforhodamine B)
dans un cours d’eau superficiel du Val d’Orléans (cliché Timothée
Dupaigne, MICA Environnement7, Lyon).
Photo 2. Récupération au bout de 3 jours des échantillons d’eau
prélevéspar préleveur automatique ISCO 3700 (cliché Timothée
Dupaigne, MICAEnvironnement, Lyon).
0 Géologues 190 03/10/2016 16:45 Page 107
-
Géologues n°190
(très majoritairement des agences de l’eau) et des
collecti-vités,et le reste,du secteur académique
(universitaires,cher-cheurs et étudiants).La répartition est
globalement la mêmepour les stages d’initiation considérés à part
(voir figure 1),les seules différences significatives étant une
augmenta-tion de la proportion de stagiaires venant du secteur
indus-triel par rapport aux bureaux d’études, tandis que le
sec-teur académique n’est représenté que par les étudiants. Ence
qui concerne les stages de perfectionnement (voir figu-re 1), on
constate une inversion des proportions relativesentre bureaux
d’études et secteur industriel, une forte participation des
universitaires et chercheurs du secteur académique, tandis que la
participation des admi-nistrations et surtout des collectivités
reste non négligeable.
Les stagiaires semblent donc choisir le type de stage, moins sur
la foi des titres et objectifs affichés, qu’en
fonction de leurs compétences initiales et de leurs objec-tifs
propres, puisque, si les praticiens du traçage (commeles ingénieurs
des bureaux d’études et les universitaireset chercheurs) sont plus
nombreux à assister aux stagesde perfectionnement, qu’aux stages
d’initiation, la pro-portion de donneurs d’ordre et de
gestionnaires publicsn’est pas significativement plus importante
dans les stagesd’initiation qui leur sont prioritairement destinés
(voirfigure 1). Par ailleurs, si la proportion des ingénieurs
desbureaux d’études à suivre les stages de perfectionnementest
élevée (voir figure 1), en valeur absolue, ils ont été qua-siment
aussi nombreux à suivre les stages d’initiation,preuve que la
formation initiale en France dans le domai-ne du traçage est
insuffisamment développée ; la pro-portion d’étudiants parmi les
stagiaires en initiation, parrapport aux stages de perfectionnement
(voir figure 1),en constitue une indication supplémentaire. Ces
dernierséléments confirment l’utilité des formations continuesen
traçage, proposées à l’université d’Orléans.
Ces formations étant uniques en Europe franco-phone, elles ont
tout à fait logiquement attiré des sta-giaires d’autres pays
francophones, mais dans des propor-tions que l’on peut juger
relativement limitées (13 % ; voirfigure 1). Les stagiaires
marocains (Office National de l’Elec-tricité et de l’Eau potable)
ont été formés à Orléans dans lecadre d’un projet financé par la
FAO (Food and AgricultureOrganization,ONU).Des candidats d’autres
pays du Magh-reb (Tunisie) et d’Afrique subsaharienne (Mali) ont
effectuédes démarches pour assister à ces formations,mais ont
dûrenoncer faute d’avoir obtenu le financement nécessaire.
Motivations des stagiairesL’analyse des appréciations des
stagiaires sur les formations, recueilliesdans des feuilles
d’évaluation remises àla fin de chaque stage (même si
aucunequestion concernant leurs motivationsne leur est
explicitement posée), com-plétée par les échanges au moment
desdemandes d’informations complémen-taires avant les stages, et
les discussionsdurant et après ceux-ci, permet d’avancerque les
motivations générales des sta-giaires sont, pour certains, la
découvertecomplète de la méthode traçage, qui neleur a pas été du
tout enseignée dansleur formation initiale, et pour les autres,la
nécessité d’approfondir des connais-sances acquises au cours de
leurs études,mais qui ne leur permettent pas une
la diversité des formations et leurs évolutions futures
108
Photo 3. Analyse des échantillons à CETRAHE (spectrofluorimètre
HitachiF-7000 - cliché Timothée Dupaigne, MICA Environnement,
Lyon).
Figure 1. Répartition des participants aux formations continues
en traçage hydrogéologique de l’uni-versité d’Orléans par types
d’organismes d’appartenance, compétences (professionnels ou
étudiants),pays d’origine et niveaux, depuis novembre 2009.
0 Géologues 190 03/10/2016 16:45 Page 108
-
9. Cahier des Clauses Techniques Particulières.
Géologues n°190
complète autonomie dans leurs activités professionnellesfaisant
appel à ces connaissances. Plus précisément, en cequi concerne les
donneurs d’ordre, il s’agit de pouvoir rédi-ger les CCTP9 incluant
des essais de traçage, d’évaluer correctement les réponses,
d’encadrer les essais et d’envalider les interprétations. Du côté
des praticiens, il s’agitde pouvoir maîtriser l’ensemble des étapes
de la réalisa-tion des essais de traçage, en particulier leur
dimension-nement, leur mise en œuvre concrète, le suivi des
resti-tutions et leurs interprétations.
Les feuilles d’évaluation de ces formations ont éga-lement
permis des améliorations permanentes de leurscontenus depuis 2009,
en tenant compte des remarques,des suggestions et des attentes
exprimées par certains sta-giaires. Il a notamment été introduit ou
renforcé successi-vement :des présentations de vidéos de
démonstration desbonnes pratiques de préparation des traceurs
liquides à par-tir de poudres (qu’il n’est pas possible de faire
pratiquer auxstagiaires en raison des risques de contamination des
appa-reillages et des échantillons dans le temps limité de la
for-mation) ;des vidéos d’injection de traceurs dans les
contextesles plus variés (complétées en sollicitant notamment les
pra-ticiens du traçage partenaires de CETRAHE) ; une démons-tration
d’injection en cours d’eau superficiel en parallèle avecdes
injections dans des pertes karstiques ;un polycopié
d’ac-compagnement des sorties de terrain (en plus des diaposi-tives
de cours dont des copies sont remises aux stagiaires aumoment des
cours en salle) ;une confrontation systématiquedes méthodes de
suivi de restitution sur le terrain (préleveursautomatiques
d’échantillons, fluorimètres avec enregistre-ment ou suivi à
distance,charbons actifs) ; des études de casconcrets permettant la
pratique de l’interprétation des tra-çages avec le logiciel TRAC,et
une extension de la présentationdes applications du traçage au
milieu poreux (le terrain desstages de perfectionnement étant le
karst du Val d’Orléans).
Equipe enseignanteLe montage d’une formation continue en
traçage
hydrogéologique a fait partie, dès son origine, des
tâchesprévues dans le projet de création de la cellule R&D
CETRA-HE, dans le cadre du Contrat de Plan État-Région
Centre2007-13. Elle avait pour but de répondre aux
demandesrécurrentes adressées au Laboratoire d’Hydrogéologie
del’université d’Orléans (Michel Lepiller), de la part
d’ingé-nieurs de bureaux d’études et de collectivités, ainsi
qu’auxsollicitations des agences de l’eau.
Dès la création de la cellule (1er avril 2009),l’équipe
deCETRAHE (Ch. Défarge, N. Jozja) a sollicité le concours
desspécialistes et praticiens francophones du traçage parmi
lesmieux à même de pouvoir couvrir l’ensemble des sujets jugés
utiles et enseignés dans le cadre de cette formation : théo-rie
du traçage artificiel,établissement du cahier des charges,mise en
œuvre pratique,importance de la composante ana-lytique,
interprétations et limites, fiabilité des essais, évolu-tion des
techniques, aspects réglementaires, communica-tion et
vulgarisation,etc.L’équipe a ainsi intégré des ingénieursen bureaux
d’études, docteurs de l’université d’Orléans etanciens élèves de M.
Lepiller (P.-H. Mondain, Ph. Muet),ainsi que le responsable (Ph.
Meus) d’un laboratoire belge(European Water Tracing
Services,maintenant intégré à l’Aqua-pôle de l’université de Liège)
jouant, pour la Belgique et leLuxembourg,le même rôle de structure
de référence dans ledomaine du traçage artificiel que CETRAHE (qui
a pris la suite du Laboratoire d’Hydrogéologie de M.Lepiller) en
France.Dès la mise en ligne des premières versions de TRAC en
2011,l’un des ingénieurs du BRGM ayantparticipé au développementde
ce logiciel (Th.Klinka) a rejoint l’équipe de formateurs.
La formation bénéficie également de l’appui, aulaboratoire et
sur le terrain, des ingénieures d’études deCETRAHE (Audrey Dufour,
puis, à partir d’octobre 2015,Renata Zocatelli), pour les
injections de traceurs, des spé-léologues de l’association
Spéléologie Subaquatique Loi-ret (Jacques Munerot, Olivier
Cantaloube), et pour lesaspects communicationnels,
organisationnels, adminis-tratifs et financiers, du personnel du
SeFCo.
Eléments financiersLes tarifs des deux niveaux de formation sont
cal-
culés de manière à couvrir l’ensemble des coûts engendréspar
leur organisation : rémunération des enseignants, despersonnels de
l’université (CETRAHE et SeFCo), pour laplupart contractuels, qui
concourent à la réalisation desstages, frais de déplacements sur le
terrain, missions desenseignants extérieurs à l’université, achats
de traceurs,coûts des analyses au laboratoire, consommables, etc.
Ilssont de l’ordre de 1 000 à 1 200 € par participant pour
lesstages d’initiation, et de 2 000 à 2 200 € par participantpour
les stages de perfectionnement.
Des tarifs particuliers ont parfois pu être consen-tis pour les
étudiants, doctorants et post-doctorants, oupour des organismes
souhaitant inscrire plusieurs parti-cipants, quand le nombre total
d’inscrits était suffisantpour couvrir le coût global
d’organisation.
Difficultés et perspectives Un certain nombre des stages prévus
chaque début
d’année depuis 2010 (2 stages d’initiation et 1 stage
deperfectionnement par an jusqu’en 2012, 1 stage de chaqueniveau
par an depuis 2013) n’ont pu avoir lieu faute d’unnombre suffisant
d’inscrits pour couvrir les coûts d’organi-
la diversité des formations et leurs évolutions futures
109
0 Géologues 190 03/10/2016 16:45 Page 109
-
La formation continue et son évolution récente à travers
l’exemple de GINGER FORMATIONChristine Durieux1 et Marc
Brisebarre2.
1. Directrice de GINGER FORMATION ; [email protected].
Formateur à GINGER FORMATION ; [email protected].
BURGEAP : groupe français d’ingénierie, conseil et management de
projets spécialisé en environnement, créé en 1947 et qui compte 400
salariés.
Géologues n°190
sation. Chaque fois, cela s’est joué à un ou deux
inscritsmanquants,et toujours parce que des candidats
potentielss’étaient finalement désistés au dernier moment.Les
raisonsde ces désistements sont majoritairement financières,
lescandidats n’ayant pu bénéficier d’aides sur lesquelles
ilscomptaient ou n’ayant pas obtenu l’accord de leur
hiérarchie.Dans certains cas, pour les stages de perfectionnement
de5 jours,ces annulations sont liées à l’impossibilité,pour
desingénieurs de bureaux d’études, de se libérer de leurs
obli-gations professionnelles.
Dans un certain nombre de cas également, descandidats potentiels
à profil particulier (spéléologuesamateurs, enseignants du second
degré) ont renoncé àparticiper aux formations car des conditions
financièresadaptées n’ont pas pu leur être accordées par
l’universi-té, pour les raisons de couverture des coûts indiquées
plushaut. Une formation approfondie de ces candidats au tra-çage
présente,pourtant,un intérêt certain pour les agencesde l’eau, soit
en raison de l’aide indispensable que les spéléologues peuvent
apporter à certains projets de recon-naissance pour une meilleure
gestion de la ressource eneau des milieux karstiques, soit pour
transmettre cesconnaissances dès le niveau scolaire. CETRAHE est
donc en
discussion avec les agences, notamment celle d’Adour-Garonne (P.
Marchet), pour monter des stages spécifiquesà ces publics, qui
pourraient être réalisés au plus près desterrains et secteurs
géographiques concernés.
Des discussions analogues ont également étérécemment engagées
avec la Coordination nationale deshydrogéologues agréés (Th.
Gaillard), afin d’étudier lespossibilités de faire bénéficier ces
professionnels des for-mations proposées à l’université d’Orléans.
En effet, alorsque beaucoup d’entre eux tireraient bénéfice d’un
appro-fondissement ou d’une remise à jour de leurs connais-sances
en matière de traçage, ils seraient actuellementobligés de financer
leur formation sur leurs fonds propres.Une action en ce sens
permettrait de contribuer à la bonne gestion de la ressource par un
élargissement despréconisations d’essais de traçage, notoirement
insuffi-santes en France,ainsi que par l’amélioration de leur
conte-nu technique et de leur évaluation ultérieure.
Enfin, un projet en cours associe CETRAHE, le Comité français
d’Hydrogéologie et le Comité marocain del’Association
internationale des Hydrogéologues, dans le but de pouvoir réaliser
ces formations au Maroc, à destination des membres dudit Comité
marocain.
la diversité des formations et leurs évolutions futures
110
Présentation de GINGER FORMATIONGINGER FORMATION, avec un
chiffre d’affaires de
1,9 million d’euros en 2015, se classe parmi les 4%
d’orga-nismes de formation continue (tous domaines confon-dus et
dont l’activité de formation est exercée à titre principal) qui ont
l’activité la plus importante. GINGERFORMATION a été créée en 1995
;elle appartient au groupeGINGER, groupe indépendant dont le cœur
de métier aété principalement constitué, jusqu’à une date
récente,parl’ingénierie des sols et des matériaux avec la société
GIN-GER CEBTP, à laquelle s’ajoute, depuis mars 2016, l’ingé-nierie
de l’environnement avec le rachat en mars 2016 duBURGEAP3. Ceci
explique que, jusqu’à présent, GINGERFORMATION ait proposé des
formations dédiées au bâti-ment et aux travaux publics.
Les formations proposéesLes formations se présentent sous deux
formes :des
formations inter-entreprises (ouvertes à des salariés
venusd’entreprises diverses) et des formations
intra-entreprises(organisées à la demande d‘une entreprise). Les
premières,dont le contenu et l’organisation sont déterminés
annuel-lement, sont au nombre de 200 et elles se répartissent en
plusieurs thèmes principaux :technique et
réglementation,construction durable, droit de la construction,
ingénierie etprévention des risques. Une quinzaine d’entre elles
sontconsacrées quasi exclusivement à la géologie et/ou la
géo-technique (Tabl.1),mais ces disciplines sont également
repré-sentées dans des formations relatives au
terrassement,auxroutes ainsi qu’à la pathologie et au diagnostic
des bâti-ments. Quant aux formations intra-entreprises, elles
sont
0 Géologues 190 03/10/2016 16:45 Page 110
HistoryItem_V1 AddMaskingTape Sélection : page courante Masquer
les coordonnées : Points : décalage horizontal, vertical 37.50,
largeur 387.92 hauteur 506.25 Masquer les coordonnées : Points :
décalage horizontal, vertical 36.33, largeur 70.35 hauteur 499.22
Origine : pied int.
1 0 BL Both 1 CurrentPage 112
CurrentAVDoc
37.5 387.9249 506.2505 378.516 36.3282 70.3465 499.2192
16.4063
QITE_QuiteImposingPlus2 Quite Imposing Plus 2 2.0c Quite
Imposing Plus 2 1
0 5 0 1
1
HistoryItem_V1 AddMaskingTape Sélection : page courante Masquer
les coordonnées : Points : décalage horizontal, vertical 31.64,
largeur 97.30 hauteur 501.56 Masquer les coordonnées : Points :
décalage horizontal, vertical 35.16, largeur 44.57 hauteur 486.33
Origine : pied int.
1 0 BL Both 1 CurrentPage 112
CurrentAVDoc
31.6407 97.2996 501.563 300.0003 35.1563 44.5652 486.3286
44.5313
QITE_QuiteImposingPlus2 Quite Imposing Plus 2 2.0c Quite
Imposing Plus 2 1
4 5 4 1
1
HistoryList_V1 qi2base