Les missions du logement social au crible de l’analyse économique : de l’économie publique à l’analyse des régulations de marché Benoit FILIPPI (OLAP et ATHEMA) et Christian TUTIN (GIS Habitat et Université de Paris 12 Val-de-Marne) Colloque L’avenir du logement social en Europe Ecole des Ponts et Chaussées Paris, 22 et 23 novembre 2007
Colloque L’avenir du logement social en Europe Ecole des Ponts et Chaussées Paris, 22 et 23 novembre 2007. Les missions du logement social au crible de l’analyse économique : de l’économie publique à l’analyse des régulations de marché. Benoit FILIPPI (OLAP et ATHEMA) - PowerPoint PPT Presentation
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Les missions du logement social au crible de l’analyse économique :
de l’économie publique à l’analyse des régulations de marché
Benoit FILIPPI (OLAP et ATHEMA)
et Christian TUTIN (GIS Habitat et Université de Paris 12 Val-de-Marne)
Colloque L’avenir du logement social en Europe
Ecole des Ponts et ChausséesParis, 22 et 23 novembre 2007
- à l’existence d’une offre publique de logements locatifs ?
- aux aides reçues par ce secteur locatif social ?
Aujourd’hui plus souvent contestées :- au plan national (réduction de la dépense publique),
- comme au plan européen ( en cas d’application au logement des règles du « grand marché unique concurrentiel »)
Particularités de la situation française
• un parc social significatif ( < groupe de tête européen)
• qui n’a pas connu de déclin dans la période récente• consensus politique sur la nécessité de développer l’offre locative sociale• l’un des rares pays européens où l’on continue à construire (même si solde net incertain dans les années à venir, avec démolitions et ventes)
Une comparaison européenne
mais, consensus politique ambigüe
• contradiction entre droit au logement et mixité socialele logement social soumis à injonction paradoxale :
- loger les plus pauvres ;- contribuer à la mixité sociale
• ambigüité sur la mixité: qu’entend-on par « mixité » ?présence de modestes chez les riches - version SRU- , ou de classes moyennes chez les pauvres - version ANRU?
• écart entre annonces et réalisations- objectifs de construction du PCS non atteints ;- de moins en moins de « vrai » social dans les
constructions sociales
Plan d’intervention
• Quel argumentaire économique en faveur du logement social ?
• Le rôle du parc social doit s’apprécier à partir de sa position dans le système d’habitat
• Donc d’une analyse des marchés locaux du logement
Pourquoi un secteur public du logement social?
Trois fonctions assignées à l’action publique :
• Redistribution :Aides à la pierre fréquemment critiquées; mais ne pas oublier :
- qu’elles garantissent un effet direct sur la production - tandis que les aides à la personne peuvent être
captées par les propriétaires
• Allocation de ressourcesLe logement n’est ni « monopole naturel », ni bien public « par nature »Mais bien complexe, porteur d’externalités, sociales et urbaines
• Stabilisation des marchés Assurer un équilibrage que les marchés privés ne garantissent pas ; Eviter des fluctuations trop violentes des prix et des volumes: spéculation, sous-production
La « grammaire » de l’économie publique
Logement et reproduction sociale
• Produire du logement, c’est produire de la ville– le logement social, composante de la structure urbaine ;– facteur de mixité
• Le logement, bien salarial– concilier rentabilité de l’économie, propriété privée et
satisfaction des besoins ;– concilier compétitivité / flexibilité avec stabilité
résidentielle– sécurisation des locataires
La nouvelle crise du logement
• montée du chômage de masse(ou de la pauvreté de masse dans certains pays européens – « working poors »)
• dégradation des quartiers d’habitat social « périphériques »
• volatilité croissante des prix
• accès au logement pour les classes moyennes
Evictions, ségrégation, exclusion : les cercles vicieux du marché
Evictions, ségrégation, exclusion : les légitimités du parc social
Légitimité ancienne reposait sur:• absence d’épargne et de financement
privés
• pénuries de masse
• modèle locatif dominantRemise en cause par :• finance dérégulée et abondante
• fin des pénuries globales
• accession comme modèle dominantLégitimité nouvelle au regard:
• de la violence renouvelée des processus de marché
• de l’émergence de nouvelles catégories d’exclus
• de la puissances des forces ségrégatives, passives et actives
Logement social et système d’habitat : les régulations locales de marché
L’enjeu pour le secteur social: sa capacité à jouerson double rôle :
- de régulateur des processus marchands,- de réducteur de ségrégation
Pas acquise d’avance, elle dépend de façon décisive dela structuration du secteur social :
- par rapport aux autres segments de parc ;- par rapport à la ville.
Toute évaluation des effets du parc social appelle ainsi uneanalyse des marchés locaux du logement.
II - Parc social et marchés locaux du logement
Replacer le parc social dans les interactions d’un marché local conduit à trois grandes questions :
• apprécier sa position sociale par rapport aux différents segments de parc privé ;
• mesurer son degré d’hétérogénéité interne, et la diversité de ses fonctions selon les quartiers;
• identifier sa place dans la dynamique des mobilités résidentielles et dans la formation des prix
une analyse territorialisée des marchés del’habitat mobilise deux échelles emboîtées:
• l’aire urbaine « élargie » ou le bassin des mobilités résidentielles est le cadre souhaitable d’une analyse globale des interactions
entre les fonctions résidentielles des parcs et des quartiers :
• les quartiers au sein de cette aire sont les mailles de base de lecture des disparités internes: sociales, économiques, urbaines
Mais, plus qu’un changement d’échelle, c’est un changement de paradigme, qui permet d’intégrer l’analyse de l’habitat et l’analyse des mutations urbaines et de la « crise des quartiers »
une approche « ville et habitat »: un nouveau paradigme et de nouvelles méthodes spatiales
L’objectif: évaluer le rôle du logement social dans ses
interactions avec les autres secteurs au sein des marchés locaux de l’habitat
Evaluer, l’impact des programmes de renouvellement urbain, du «conventionnement global » ou de l’apport global du parc social
demande à être mise en relation avec :
• la division sociale de l’espace , • les distances sociales entre segments de parc
• les enjeux d’accessibilité financière liés aux hiérarchies spatiales des prix et loyers en secteurs privés
• les structures urbaines des aménités et des équipements
cette approche « ville et habitat »doit fournir des indicateurs pertinents et fiables,
dérivées de la géographie sociale et de l’économie de l’habitat
quelques enjeux locaux d’évaluation en France:
• quelles sont les disparités d’occupation au sein du parc social?• les petites unités de logement social contribuent-elles mieux à la
mixité sociale que les grands ensembles?• qui habite la construction sociale récente?
• la mobilité d’accès au parc social évolue-t-elle par rapport aux segments de parc privés?
• la mobilité résidentielle infléchit-elle la polarisation sociale entre quartiers ZUS et non ZUS ?
• comment s’opèrent les relogements en démolition?• quels segments de parc pourraient être vendus?
Quelles réponses dans l’approche « ville et habitat »?
l’analyse territorialisée de l’aire urbaine de Lille
illustre certains de ces enjeux
L’analyse des relations « habitat/ habitants »permet de mesurer
les disparités sociales des quartiers ET des parcs
L’analyse des profils d ’occupation décline et compare:- les quartiers
- les parcs dans les quartiers- les « emménagements » dans les parcs localisés
L’analyse des relations « habitat / habitants » à partir du fichier
Filocom
Description de l'habitatStatut juridique d'occupationNombre de pièces
Durée d’occupation
Variables « habitat » Variables « ménages »
Caractéristiques Socio-démographiqueAge de la PR
Taille du ménage Structure familiale du ménage
Revenus Déciles de revenu imposable par
unité de consommation
Localisation infra-urbaineSections cadastrales ou leur regroupement
Moins de 30 ans
30 - 39 ans
40 - 49 ans
50 - 64 ans
65 ans et +
1er décile de rev. / UC
2e décile
3e décile
4e décile
5e décile
6e décile
7e décile
8e décile
9e décile
10e décile
1 pers.
2 pers.
3 pers.
4 pers.
5 pers. et +
Famille monoparentale
Couple sans enfant
Couple 1 à 2 enfants
Couple 3 enfants et +
L’espace social des relations « habitat / habitants » France métropolitaine
Source : Filocom 1999
Les axes structurant l’espace social des relations « habitat / habitants » France métropolitaine
Source : Filocom 1999
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Positions des parcs d’occupation dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Source : Filocom 1999
Parc locatif social
Parc locatif privé Parc en propriété
occupante
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
18 %
23 % 57 %
Source : Filocom 2003
Premier quintile Deuxième quintile Troisième quintile Quatrième quintile Cinquième quintile
Distribution du revenu par UC des ménages autonomes de l’aire d’influence de Lille selon le statut d’occupation
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Locatif Privé
Locatif Social
Propriétaires
Aire d’influence de Lille
Source : Filocom 1999
Revenus int. sup. Jeunes ménages
Revenus int. inf. Couples Revenus modestes
Revenus int. sup. Familles - A
Parc à occupation précarisée
Revenus supérieurs Familles
Revenus supérieurs Personnes seules - A
Revenus supérieurs Personnes seules - B
Revenus int. sup. Familles - B
9 %
12 %
17 %
11 %
26 %
14 %
Positions des 9 secteurs socio-économiques dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Source : Filocom 1999
Inf. à 4 856 € De 4 856 € à 7 643 € De 7 643 € à 10 748 € De 10 748 € à 15 251 € Sup. à 15 251 €
Aire d’influence de Lille
Occupation précarisée
Revenus modestes
Revenus int. sup. -Familles -B
Revenus int. sup. -familles - A
Revenus supérieurs -pers. seules - B
Revenus supérieurs - pers. seules - A
Revenus sup. - familles
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Revenus int. sup. -jeunes ménages
Revenus int. inf. -couples
Distribution du revenu par UC des ménages autonomes de l’aire d’influence de Lille selon le secteur socio-économique
Aire d’influence de Lille - Les 9 secteurs socio-économiques
Secteurs socio-économiques
Rev. supérieurs – pers. seules - A
Revenus supérieurs - familles
Rev. supérieurs – pers. seules - B
Revenus int. sup. – familles - A
Revenus int. sup. - familles - B
Revenus int. sup. – petits ménages
Revenus intermédiaires inférieurs
Revenus modestesOccupation précarisée
Tourcoing
Roubaix
Lille
Lille – Roubaix – Tourcoing - Les 9 secteurs socio-économiques
Secteurs socio-économiques
Rev. sup. – pers. seules - A
Revenus supérieurs - familles
Rev. sup. – pers. seules - B
Rev. int. sup. – familles - A
Rev. int. sup. - familles - B
Rev. int. sup. – jeunes mén.
Revenus int. inf. - couples
Revenus modestesOccupation précarisée
Tourcoing
Roubaix
Lille
ZUS du territoire lillois
Revenus supérieurs - familles
Revenus supérieurs – personnes seules
Revenus int. sup. - familles
Revenus int. sup. - jeunes ménages
Revenus int. inf. - couples
Revenus modestesParc à occupation précarisée
Secteurs socio-économiques
3104090
3104100
3104110
3104120
3104140
3104170
LI2 : Lille (Fives)
LI3 : Lille (Vieux Moulins)
LI1 : Lille(Blois Blancs)
LOO : Loos(Les Oliveaux)
LLO : Lille / Loos(Lille Sud…)
LI4 : Lille(Wazemmes)
Source : Filocom 1999
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Familles modestes
Revenus inter. inf. Familles
Revenus inter. sup. Couples
Revenus inter. sup. Familles
Revenus supérieurs - A
Revenus supérieurs - B
Revenus supérieurs - C
20 %
17 % 34 %
9 %
12 %
Positions des 7 segments détaillés du parc en propriété occupante dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Source : Filocom 1999
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Inf. à 4 856 € De 4 856 € à 7 643 € De 7 643 € à 10 748 € De 10 748 € à 15 251 € Sup. à 15 251 €
Distribution du revenu par UC des ménages autonomes de l’aire d'influence de Lille selon le segment du parc en propriété occupante
Source : Filocom 1999
Positions des 7 segments détaillés du parc locatif social dans l’espace social de l’aire
urbaine de Lille
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Parc valorisé
Parc ordinaire - 1 Parc ordinaire - 2
Parc à occupation familiale - A
Parc à occupation précarisée - A
Parc à occupation précarisée - B
Parc à occupation familiale - B
33 %
19 %
9 %
15 %
14 %
7 %
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%
Distribution du revenu par UC des ménages autonomes de l’aire d'influence de Lille selon le segment du parc locatif social
Source : Filocom 1999
Inf. à 4 856 € De 4 856 € à 7 643 € De 7 643 € à 10 748 € De 10 748 € à 15 251 € Sup. à 15 251 €
Parc locatif social
Parc à occupationprécarisée - A
Parc ordinaire - 2
Parc à occupationfamiliale - A
Parc ordinaire - 1
Parc valorisé
Parc à occupationfamiliale - B
Parc à occupationprécarisée - B
Le tableau de bord des mobilités:
une analyse de la sélectivité socio-économique des
marchés de l’habitatdans l’aire urbaine lilloise
Source : Filocom 1999
Positions des 9 secteurs socio-économiques distingués selon l’ancienneté d’occupation
dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Revenus int. sup. petits ménages
Revenus modestes
Revenus int. sup. Familles - A
Parc à occupation précarisée
Revenus supérieurs Familles
Revenus supérieurs Personnes seules - A
Revenus supérieurs Personnes seules - B
Revenus int. sup. Familles - B
Revenus int. inf.
1999 - Ensemble
1999 - Emménagés récents
2001 - Emménagés récents
2003 - Emménagés récents
Positions des 7 segments du parc locatif social distingués selon l’ancienneté d’occupation
dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Source : Filocom 1999, 2001, 2003
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Parc à occupation précarisée - B
Parc valorisé
Parc ordinaire - 1 Parc ordinaire - 2
Parc à occupation familiale - A
Parc à occupation familiale - B
Parc à occupation précarisée - A
Positions des 5 segments du parc en propriété occupante distingués selon l’ancienneté d’occupation
dans l’espace social de l’aire urbaine de Lille
Source : Filocom 1999, 2001, 2003
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Familles modestes
Revenus inter. inf. Familles
Revenus inter. sup. Couples
Revenus supérieurs
Revenus inter. sup. Familles
1999 - Ensemble
1999 - Emménagés récents
2001 - Emménagés récents
2003 - Emménagés récents
Parc social concentré/ diffus, construction neuve:
quels enjeux pour la mixité sociale?
Absence de parc locatif social
Sup. à 90 %
De 70 à 09 %
De 40 à 70 %
De 20 à 40 %
De 10 à 20 %
Inf. à 10 %
Concentration de parc locatif social
Concentration du parc locatif social: une illustration sur « Lille- Sud »
12%
32%
21% 21%
10%
le parc social de l’aire urbaine selon sa concentration par quartier
Sup. à 90 %
Absence de parc locatif social
De 40 à 70 %
De 20 à 40 % De 10 à 20 %
De 70 à 90 %
Inf. à 10 %
Source : Filocom 1999
Concentration du parc locatif social dans l’aire urbaine de Lille
20%
17%14% 15%
25%
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Parc locatif social
Parc en propriété occupante Parc locatif privé
Source : Filocom 1999
Profils sociaux des parcs et degré de concentration du parc locatif social par section cadastrale
12%
32%
21% 21%
10%
Absence de parc locatif social
Sup. à 90 %
De 70 à 09 %
De 40 à 70 %
De 20 à 40 %
De 10 à 20 %
Inf. à 10 %
Concentration de parc locatif social
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Parc locatif social
Parc locatif privé
Parc en propriété occupante
Source : Filocom 2005
Positions du classement des sections par statut selon le poids du parc locatif social dans l’espace social des relations « habitat / habitants » France
métropolitaine
Parc locatif social
Parc locatif privé
Parc en propriété occupante
Source : Filocom 1999
Personnes isolées
Ménages hauts revenus
Ménages bas revenus
Familles nombreuses
Statut d’occupation – Position du stock, des mobiles et de la construction
1999 - Ensemble
1999 - Construction
1999 - Emménagés récents
0
50000
100000
150000
200000
250000
300000
Analyse de la hiérarchie spatiale des
valeurs immobilièresdans l’aire urbaine lilloise
L’analyse des hiérarchies spatiales des valeurs immobilières
les prix dépendent des caractéristiques internes,et de la localisation
L’analyse des valeurs moyennes ou des prix moyens d’une zone ne permet pas de rendre compte de l’effetde localisation ou de la hiérarchie spatiale ds valeurs
Un indice spatial doit mesurer les écarts de prix selon les localisations, « corrigé » des structures du parc vendu: il autorise une analyse urbaine des prix
L’analyse économétrique doit être mobilisée pour expliciter les effets intrinsèques des caractéristiques internes et de localisation
Zone 1 : 349
Zone 2 : 320
Zone 3 : 292
Zone 4 : 272
Zone 5 : 254
Zone 6 : 233
Zone 7 : 214
Zone 8 : 205
Zone 9 : 195
Zone 10 : 183
Zone 11 : 169
Zone 12 : 148
Zone 13 : 125
Zone 14 : 100
Hiérarchie des prix
Un regroupement des sections cadastrales de l’aire d’influence de Lille en 14 zones de prix hiérarchisées
Tourcoing
Roubaix
Lille
Zoom sur les ZUS des communes de Hem, Croix, Wattrelos, Roubaix, Tourcoing en 14 zones de prix hiérarchisées
L’analyse des déterminants sociaux et urbains des valeurs immobilières fait ressortir comme facteur prépondérant
le profil social -ou la « non-mixité »- des quartiers
Les analyses en cours sur les aires de Lille, Lyon,Marseille ou Toulouse confirment sur ce point les enseignements de la recherche menée en Ile-de-France et publiée par le PUCA.
On semble bien dans la configuration de dynamiquesen « boule de neige », diagnostiquée par le rapport du CAE « ségrégation urbaine et intégration sociale »
Une dynamique en « boule de neige », que le parc social devrait viser à infléchir?
Evictions, ségrégation, exclusion : les cercles vicieux du marché