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La stratégie qui amène les groupes à devenir des équipes s’appelle la « consolidation d’équipe ». Cependant, créer et développer tous les aspects d'une équipe solide et capable de fonctionner de façon cohérente demeure complexe. L'équipe a des objectifs mais les individus qui la composent en ont aussi. Par exemple, une équipe de hockey peut vouloir gagner alors que son joueur vedette voudra marquer 50 buts. Il est fort possible que le joueur en question fasse passer ses propres objectifs avant ceux de l'équipe. Ce phénomène est d’ailleurs plutôt courant. On peut alors se poser la question de savoir comment faire pour aider les personnes à se réaliser, à se sentir bien tout en poursuivant les objectifs de l'équipe. Que veut dir e bâtir une équipe au juste ? UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS VOL. 4 No. 3 AVRIL 2006 Bâtir une équipe DE LEO GERVAIS J ’ai participé un jour à une réunion et, comme à chaque fois, le temps s'allongeait jusqu'à ce que le but du leader qui était de nous inculquer pourquoi nous devions être contents de notre entreprise, soit atteint. Notre entreprise était une multinationale qui aspirait à grandir et à générer des profits en conséquence. Le meneur de la rencontre, le président de l'entreprise, s’adressait à notre « groupe » comme à une « équipe » et vice-versa. Croyez-en mon expérience et mon enseignement, ces deux mots n’ont rien de similaire, comme pouvait le croire notre président malavisé. On peut décrire un groupe comme un nombre d'individus qui se réunissent parce qu'ils ont quelque chose en commun. Ils peu- vent partager à peu près n'importe quoi comme le désir de faire la file dans un restaurant. En revanche, une équipe est un groupe d’individus qui ont des objectifs et des buts en commun et qui sont prêts à travailler ensemble pour les atteindre. Les personnes qui assistaient à la rencontre décrite plus haut appartiennent à un groupe, ils avaient l’obligation d'assister à cette réunion. Nous étions loin de former une équipe. SOLIDE Il faut d’abord réaliser que la consolida- tion d’équipe ne règlera pas les pro-blèmes d'une équipe disfonctionnelle. Pour divers- es raisons, certaines personnes ne travail- lent pas bien ensemble. La cohésion est ce qui amène les membres d’un groupe à rester ensemble. Sont-ils tous valorisés à leur juste niveau ? Darwyn Linder et Susan Ledlow, deux chercheurs rattachés à l’uni- versité de l'État de l'Arizona, scindent ce phénomène en deux catégories pour atteindre l’efficacité maximale : la cohésion sociale (l'attirance interpersonnelle) et la cohésion de travail (la manière dont se complémentent les habiletés et les compé- tences de chacun des membres du groupe). Des exercices plaisants peuvent con- tribuer au développement d'une meilleure cohésion sociale. On peut penser à des acti- vités qui permettent de découvrir les affinités que partagent les membres de l'équipe telles que concevoir un logo ou partager des informations concernant des réalisations passées. Pour la cohésion de travail, les chercheurs recommandent des activités qui permettent aux membres de l’équipe d'évaluer les talents de chacun, leurs forces et leurs faiblesses. SUITE À LA PAGE 3
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Avril 2006 - Le Planificateur

Mar 18, 2016

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* Bâtir une équipe solide * Teambuilding: La consolidation d'quipe ? Un jeu d'enfant * organizer son premier événement de golf * Dec cartes d'invitation percutantes * Choisir la Côte d'Azur * Qu'est-ce que la SOCAN ?
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Page 1: Avril 2006 - Le Planificateur

La stratégie qui amène les groupes à devenir des équipess’appelle la « consolidation d’équipe ». Cependant, créer etdévelopper tous les aspects d'une équipe solide et capable defonctionner de façon cohérente demeure complexe. L'équipe ades objectifs mais les individus qui la composent en ont aussi. Parexemple, une équipe de hockey peut vouloir gagner alors que sonjoueur vedette voudra marquer 50 buts. Il est fort possible que lejoueur en question fasse passer ses propres objectifs avant ceux del'équipe. Ce phénomène est d’ailleurs plutôt courant.

On peut alors se poser la question de savoir comment fairepour aider les personnes à se réaliser, à se sentir bien tout enpoursuivant les objectifs de l'équipe.

Que veut dire bâtir une équipe au juste ?

UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURSVOL. 4 No. 3AVRIL 2006

Bâtir une équipeDE LEO GERVAIS

J’ai participé un jour à une réunion et, comme à chaque fois, letemps s'allongeait jusqu'à ce que le but du leader qui était denous inculquer pourquoi nous devions être contents de notre

entreprise, soit atteint. Notre entreprise était une multinationalequi aspirait à grandir et à générer des profits en conséquence.

Le meneur de la rencontre, le président de l'entreprise, s’adressaità notre « groupe » comme à une « équipe » et vice-versa. Croyez-enmon expérience et mon enseignement, ces deux mots n’ont rien desimilaire, comme pouvait le croire notre président malavisé.

On peut décrire un groupe comme un nombre d'individus quise réunissent parce qu'ils ont quelque chose en commun. Ils peu-vent partager à peu près n'importe quoi comme le désir de faire lafile dans un restaurant. En revanche, une équipe est un grouped’individus qui ont des objectifs et des buts en commun et quisont prêts à travailler ensemble pour les atteindre. Les personnesqui assistaient à la rencontre décrite plus haut appartiennent à ungroupe, ils avaient l’obligation d'assister à cette réunion. Nousétions loin de former une équipe.

SOLIDE

Il faut d’abord réaliser que la consolida-tion d’équipe ne règlera pas les pro-blèmesd'une équipe disfonctionnelle. Pour divers-es raisons, certaines personnes ne travail-lent pas bien ensemble. La cohésion est cequi amène les membres d’un groupe àrester ensemble. Sont-ils tous valorisés àleur juste niveau ? Darwyn Linder et SusanLedlow, deux chercheurs rattachés à l’uni-versité de l'État de l'Arizona, scindent cephénomène en deux catégories pouratteindre l’efficacité maximale : la cohésionsociale (l'attirance interpersonnelle) et lacohésion de travail (la manière dont secomplémentent les habiletés et les compé-tences de chacun des membres du groupe).

Des exercices plaisants peuvent con-tribuer au développement d'une meilleurecohésion sociale. On peut penser à des acti-vités qui permettent de découvrir lesaffinités que partagent les membres del'équipe telles que concevoir un logo oupartager des informations concernant desréalisations passées. Pour la cohésion detravail, les chercheurs recommandent desactivités qui permettent aux membres del’équipe d'évaluer les talents de chacun,leurs forces et leurs faiblesses.

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Voici une idée innovatrice de consolidation de groupe pou-vant s’adapter à toute personne, sans discriminationd’âge, d’aptitude sportive, de culture, de langue ou autre.

Pouvant se pratiquer n’importe où comme un bureau, un hôtel, sousle soleil des Tropiques ou dans un chalet au pied d’une piste de ski, leCollage©, concept lancé par Elite Expertise, consiste en un ensembled’images obtenu en collant un certain nombre d'épreuves individuelles.

Les seules conditions requises pour en faire votre prochaineactivité de consolidation d’équipe sont d’être au moins deux per-sonnes, munies de magazines et de journaux, de ciseaux, debâtons de colle et de carton épais.

Spécialisée en planification et gestion d’événements, EliteExpertise a développé ce concept auprès desentreprises avec succès. En effet, autantappréciée des hommes que des femmes,cette activité favorise la communicationentre collègues et suscite leur créativité.Suite à une réunion ou durant un événe-ment social, les participants sont guidés parun facilitateur qui s’assure du bon déroule-ment de la séance. Pendant 2 à 3 heures, lesinvités découpent des images et des phrasesqui les touchent, selon une ligne directivedonnée. Observés secrètement par un psy-chologue se trouvant parmi eux lors de laconception de l’œuvre d’art, ce dernier enfait une interprétation d’un point de vue pro-fessionnel en analysant la communication du

groupe, les méthodes de travail et les différents caractères révélésà travers le collage. Il consultera les membres du groupe etsoumettra un rapport à l’entreprise selon les objectifs pré-établis.

Les résultats sont étonnants et dévoilent des traits de person-nalité souvent méconnus de vos employés, tout en encourageantleur travail en équipe.

Un plus : le Collage © résulte bien souvent en idée cadeau suiteà l’événement et devient ainsi le souvenir d’un moment inoubliable :carte de souhait, carte postale, signet, etc.

Information : Brigitte Cardinal , Elite Expertise au (514 ) 815-8580.

AVRIL 20062

La consolidation d’équipe ? Un jeu d’enfant

Un proche deFreud pourraitanalyser votreéquipe.

Exemple de collage converti en carte postale.

TEAMBUILDING

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AVRIL 2006 3

Aussi, il est important qu’une équipe définisse les rôles de cha-cun et les règles et procédés à respecter. Ils peuvent être ouverte-ment énoncés ou bien implicites. Chaque équipe devrait avoir sespropres règles et devrait déterminer et assigner les rôles à jouerpour accomplir au mieux chaque tâche.

Établir des objectifs communs est essentiel et les partager leplus rapidement possible est tout aussi important afin d’engagerpleinement chacun des membres dans leur mission. L’un desmeilleurs exercices qui soient pour cela consiste à réunir l’équipeet lui demander d’énoncer collectivement sa mission. Dans le mer-veilleux livre The Seven Habits of Highly Successful People, StephenCovey avance que l'interdépendance est le couronnement du suc-cès. Dans une équipe, chacun des membres devrait se réjouir dusuccès des autres. Le raisonnement individuel et le maintien d'uneconcurrence entre les membres du groupe ne mèneront qu'à unepauvre performance de l'équipe.

Le jeu « Survivre » favorise ce sentiment d'interdépendance desmembres d’une équipe. Il s'agit en effet d'un concept selon lequelles membres d'une équipe sont appelés à classer certains élémentspar ordre d'importance, tels que des éléments dont ils auraientbesoin si leur avion s’écrasait dans le désert. Il faut, par la suite,que l'équipe parvienne à un commun accord. La classification del'équipe est presque toujours plus pertinente que celle de n'im-porte quel individu.

Enfin, il faut se rappeler que la communication est un élémentvital au maintien et à l'efficacité de toute équipe. Encourager unenvironnement dans lequel les individus peuvent poser des ques-tions et se soutenir mutuellement est un facteur déterminant d’uneéquipe gagnante. S’entraîner à écouter activement, à recevoir et àdonner des évaluations et à comprendre les messages oraux quinous sont soumis sont tous de bons moyens de développer unecommunication de meilleure qualité.

LE GUIDE ANNUELDES SITES D’ÉVÉNE-MENTS MONTREALEST MAINTENANTDISPONIBLE POURSEULEMENT 12,95$.POUR TOUTE INFO,(514) 849-6841 EXT. 331

SUITE DE LA PAGE 1

La communication est vitale

Aucun de nous n’est aussi intelligentque nous tous réunis.

Proverbe japonais

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Publié par :2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo Gervais, [email protected]édactrice adjointe : Camille Lay, [email protected]

Traducteurs : Dominique Lamarche, Marc LevasseurAdministration : Patrick Galvin, Julie Boisvert

Collaborateurs : Anne Biarritz, Peter De Jager, Allison Martens,Don Quarles, Matt Riopel , Barry Siskind

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 14 000 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé post consommation 30%Poste-publication No. 40934013

Grâce aux réponses incroyables que nous recevons à lagrande popularité du Planificateur – plus de 14 000 planifi-

cateurs d’événements ont reçu notre numéro le mois dernier.Le Planificateur est conçu et rédigé en fonction de vos besoins

et de nombreuses idées et articles nous viennent de vous, noslecteurs. Nous défendons fièrement notre indépendance éditori-ale et ne devons rien à personne d’autre que vous. Nous avonsla ferme intention de continuer à offrir un contenu de qualitésupérieure pour le bénéfice des planificateurs qui travaillentdur.

Nous souhaitons par ailleurs améliorer nos messages public-itaires. Certains annonceurs croient encore que la perception estplus importante que l’information, qu’une image couleur vautmieux que des faits présentés noir sur blanc.

Vu que nous manquons tous de temps, nous préférons laviande aux condiments, le gâteau au glaçage. L’art de convain-cre quelqu’un que la substance compte s’avère étonnamment,dans bien des cas, une bataille épique. C’est là où le lecteur faittoute la différence. De nombreux annonceurs ne peuvent plusignorer le fait que les gens qu’ils veulent rejoindre lisent chacunde nos numéros. Les témoignages que vous nous envoyez attes-tent de votre entière satisfaction du contenu et du format de notrepublication.

De surcroît, la longue attente pour la mise à jour du site Webdu Planificateur devrait s’achever fin avril. À l’instar duPlanificateur que vous recevez chaque mois, le site Internet con-tiendra de nombreuses informations utiles, les numéros précé-dents au format PDF et les articles les plus populaires, choisispar vous-même. Nous espérons que vous nous rendrez visite àpartir du 1er mai au www.leplanificateur.ca

On grandit sans cesseCe mois-ci

5 Les premiers pas dans l’organisation d’un tournoi de golfLes premiers pas dans l’organisation d’un tournoi de golf. Vous êtes tenté de mener un groupe pour un événement à l’extérieur ? Les bons conseils de notre Mike Auctor vous sortent ici des sentiers battus.

6 Des cartes d’invitationpercutantesExpert en salons, Barry Siskind vous explique pourquoi inviter simplement les gens à se rendre sur votre stand ne suffit pas.

7 Les délices de VancouverÀ la recherche des meilleurs plans gourmands de Vancouver ? Diana Reid du Marriott vous fait d’excellentes recommandations.

16 Prendre un problèmeà sa racineC’est en vous attaquant à la racine de vos problèmes que vous réussirez à les surmonter. Notre chroniqueur endurci Peter de Jager vousdonne quelques astuces pour y arriver.

17 Organiser un congrès en Côte d’AzurOn vous emmène à la découverte de la Riviera en vous dévoilant ses armes en affaires, mêléesà la beauté du Sud de la France

20 Le portoLe Porto a su se classer parmi les vins favoris àtravers le monde. Nous avons mis l’emphase sur le fameux vin Portugais. Ses origines et sa versatilité vous intéresseront.

21 Qu’est-ce que laSOCAN ?Si vous planifiez de diffuser de la musique lors de votre prochain événement, vous devriez probablement en savoir plus sur la SOCAN. Don Quarles nous parle ce mois-ci de cette organisation trop peu connue.

MOT du Rédacteur

AVRIL 20064

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AVRIL 2006 5

Organiser son premier événement de golfCe mois-ci : Choisir le bon parcours pour un événement

DE MIKE AUCTOR

De nombreux éléments sont à considérer lorsqu’on organiseson premier tournoi de golf. Le premier est de bien évaluer legroupe pour qui l’on organise le tournoi. S’agit-il de bons joueursqui ont un handicap assez faible ou au contraire de joueurs occa-sionnels ? Généralement, un même groupe est constitué de cesdeux types de joueurs. Il faut alors choisir un parcours qui sauraposer quelques défis aux joueurs habitués, tels que des parcoursétroits à travers les bois, parsemés de bancs de sable et de viragesabrupts ou bien un parcours plutôt plat aux passages plus dégagéspour les apprentis.

En second lieu, une fois le type de joueurs déterminé, voici unesérie de questions qu’il est toujours bon de se poser :

- Combien de joueurs vont réellement se présenter au tournoi ?- Souhaitez-vous que l’événement soit compétitif ou non ?- De combien de temps disposez-vous ?- Le terrain de golf peut-il être éloigné ? - Y a-t-il un clubhouse ? Des vestiaires et des douches pour

hommes et pour femmes ?- Les repas sont-ils organisés et compris dans le forfait ? - Quelle est la capacité de la salle à manger ?- Et le plus important : quel est votre budget ?

D’accord, cela fait beaucoup de questions. Alors voici main-tenant les points les plus importants à retenir lors de votre visitedes lieux :

1. La distance : Combien de temps faut-il pour se rendre au ter-rain de golf ?

2. Le personnel :- Les responsables du parcours ont-ils l’intention d’affecter

quelqu’un à votre tournoi ? - Peuvent-ils organiser le terrain, charger le matériel dans les

voiturettes, recevoir les invités, mettre les tableaux d’affichage àjour et veiller au déroulement du tournoi ou bien aurez-vousbesoin de volontaires ?

- Quels services sont compris, lesquels sont en sus?3. Les installations : - Y a-t-il un terrain de pratique pour permettre aux joueurs de

s’échauffer au préalable ? - Le parcours plaira-t-il autant aux hommes qu’aux femmes ?

Voir aussi la boutique du pro. - Y loue-t-on des clubs pour homme et pour femme ?4. Planifier à l’avance : Assurez-vous que la date retenue pour

votre tournoi ne coïncide pas avec une séance d’entretien du ter-rain ou des verts.

Ces derniers points sont les principaux facteurs que vous devezconsidérer pour l’organisation de votre premier tournoi.

Le mois prochain, nous verrons ce que vos participants s’atten-dent à recevoir en cadeau.

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Il y a quelques années, une simple invi-tation suffisait à convaincre vos clientsde visiter votre stand lors d’un salon

commercial. De nos jours, les consomma-teurs sont inondés d'invitations de toutessortes et il leur est devenu plus complexede choisir le salon qu’ils visiteront.

L’envoi d'invitations est efficace à condition de l’intégrer àune bonne campagne de promotion avant votre événement.

Voici quelques conseils pour vous aider à concevoir descartes d'invitation qui accrocheront :

1. Aiguisez l’appétitLe concept et l’apparence de votre invitation sont détermi-

nants. Souvenez-vous des invitations que vous avez déjàreçues pour participer à des activités sociales. Qu'il s'agissed'un mariage, d'une confirmation ou d'une simple réunion defamille, le carton d'invitation doit non seulement indiquerl’essentiel de l’événement tel que l'heure, le lieu et la façon dese vêtir pour l'occasion, mais son apparence générale doit aussivous faire ressentir l’expérience que vous allez en retirer.

S’agit-il d'un événement formel ou sans prétention ?L’ambiance y sera-t-elle décontractée ou plutôt traditionnelle ?La carte d'invitation donne le ton et crée des attentes. Elle peutcapter l’attention du client, le mettre en appétit ou au contrairese fondre dans le lot de nombreuses invitations qui passentinaperçues.

2. Soyez créatifPour vous assurer que votre nom et votre exposition

demeurent bien présents à l’esprit des invités, il est crucial decapter leur attention. C’est à ce moment que vous devez fairepreuve de créativité. Ayez recours à de l'animation, à desreprésentations graphiques élaborées, à des slogans percutantset à des fioritures de toutes sortes. Faites travailler votre imagination, les possibilités sont infinies

Être créatif signifie certes que vous devez prendre certainsrisques, mais ceci est le principe même du marketing. Retenez queles expériences novatrices et les idées encore jamais vues attirentbeaucoup plus l'attention que les approches traditionnelles.

3. Pensez aux récompensesUne récompense est en somme une source de motivation

supplémentaire qui vise à s’assurer que le client potentiel vabel et bien se rendre à votre stand. Incitez-le à venir déposer sacarte d’affaires dans une boîte de tirage, remettez-lui une clé

qui ouvre une porte cachant un prix de présence ou encoreannoncez la remise d'un cadeau à leur passage au stand. Cespetites attentions font la différence entre les exposants que les gensveulent absolument visiter et ceux qu’ils visitent par obligation.

4. RelancezSi vous n’envoyez qu’une seule invitation à vos clients, vous

vous fondrez dans la masse auprès de vos concurrents. À l'in-verse, les relances inciteront les gens à se rappeler de vous. Àce propos, une bonne stratégie consiste à envoyer une premièreinvitation deux semaines avant l’événement, puis à relancerune semaine avant le jour J et enfin, une dernière fois par cour-riel deux à trois jours avant. Il existe aussi d’autres façons d'in-viter les visiteurs du salon à vous voir. Par exemple, assurez-vous que vos représentants en parlent systématiquement auxclients dans le cadre de leurs échanges quotidiens. De mêmepour les représentants du service à la clientèle chaque foisqu’ils sont au téléphone. En bref, réinvitez les clients chaquefois que vous ou votre personnel êtes en contact avec eux.

5. Prenez rendez-vousProfitez de l’envoi d’invitations pour fixer rendez-vous à

vos clients. Cette pratique peut s'avérer bénéfique à la fois pourvous et vos clients. Personne n’aime attendre pour obtenir unentretien de quelques minutes. Une planification judicieusedes rencontres devrait aussi favoriser le passage à votre stand

6. Mesurez l’efficacité d'une cam-pagne de promotion

Les professionnels du marketing mesurent systématique-ment l’efficacité de leurs campagnes de promotion et vousdevriez les imiter. Si vous avez recours à la méthode du tirage,les billets distribués au cours de la campagne de promotiondevraient être numérotés afin de pouvoir évaluer les réponsesainsi générées. Demandez également aux visiteurs de ramenerles invitations reçues et de commenter votre campagne de pro-motion. Il est important d'obtenir un maximum d’information,ceci vous aidera à mieux planifier vos prochaines expositions.

7. Joignez le geste à la paroleRappelez-vous qu'une campagne de promotion donne le

ton et suscite des attentes. Si votre stand ne livre pas lamarchandise promise, vos efforts auront été vains. Pour réussirun salon, il faut savoir doser les ingrédients d'une bonnestratégie d’exposition dont la campagne de promotion est unedes pierres d'assise.

AVRIL 20066

Des cartes d’invitation percutantesDE BARRY SISKIND

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

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AVRIL 2006 7

Les bons plansgourmands deVancouverLes planificateurs nous demandent

constamment de bons restaurants oùils pourraient amener leurs clients.

Diana Reid, Directrice Senior des Ventes auMarriott – Residence Inn au centre deVancouver, nous a aimablement fourni uneliste des restaurants les plus recommandésdans les grandes villes de l’Ouest du Canada.

Pour information : www.vancouver.com

RESTAURANTS AVEC VUE 1. Salmon House on the Hill2. Grouse Nest3. Five Sails Restaurant4. Horizons Restaurant5. Season Hilltop Bistro6. Cloud 9 Revolving Restaurant7. Tantra Waterfront Grill and Lounge

FRUITS DE MER 1. The Fish House2. Joe Fortes3. The Cannery4. The Sandbar5. C Restaurant6. Blue Water Café7. Monk McQueen’s

FRANÇAIS1. Saveur2. Le Crocodile3. Bacchus 4. Elixir 5. The Hermitage6. Cassis Bistro

ITALIEN1. Café de Medici 2. Circolo3. Café Il Nido

INDIEN1. Vij’s 2. Tamarind Bistro3. Star Anise

CHINOIS1. Imperial China Restaurant2. The Red Door3. Wild Rice

STEAKHOUSE1. Gothams Steakhouse2. The Keg3. The Rex Rotisserie & Grill

Vue de Vancouver.

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AVRIL 2006 9

Le fameux National Trade Centre, dontla surface dépasse le million de pieds

carrés, sera rebaptisé le Direct EnergyCentre, devenu centre des congrès et d’ex-position.

L’entente de 10 ans comprend la concep-tion d’un nouveau logo et de l’affichageextérieur ainsi que l’aménagement d’unespace consacré à une exposition interac-tive pour éduquer le public sur l’énergie.Les précisions concernant l’adoption de cenouveau nom seront rendues publiqueslors d’un événement spécial qui aura lieuau printemps 2006.

« Nous sommes fiers d’annoncer que

notre établissement deviendra le DirectEnergy Centre dès l’été 2006 », lançait lePrésident du hall Exhibition Place etDéputé au Maire, Joe Pantalone. « Cepartenariat avec Direct Energy est une véri-table avancée dans notre développementde l’autonomie énergétique du Centred’exposition. Avec leur soutien, le centre vadevenir une salle d’exposition des pra-tiques les plus pointues de développementdurable en plus d’être le meilleur endroitd’Amérique du nord où tenir un congrès. »

Les droits récoltés pour utilisation dunom du centre seront réinvestis pourfavoriser l’économie d’énergie au

Exhibition Place. Direct Energy va aussitravailler en collaboration avec le centrepour mettre au point une solution surmesure afin d’atteindre ses objectifs d’effi-cacité et d’autosuffisance énergétiques etde rencontrer les meilleures normes envi-ronnementales.

À terme, le centre deviendra un exem-ple d’engagement envers l’économie d’énergie.

Le National Trade Centre est un centrede congrès et d’exposition récompensépour ses particularités. Chaque année, ilaccueille plus de 180 expositions, rencon-tres, congrès et événements spéciaux dontles plus imposants, tels que le TorontoInternational Boat Show, le National HomeShow et la Canadian National Exhibition.

Propriété de la ville de Toronto, le halld’exposition Exhibition Place, de 192 acres,est le plus grand parc urbain au Canada etattire chaque année plus de 5,2 millions devisiteurs. On y tient annuellement plus de300 salons commerciaux et événementsspéciaux.

Sur le Web : www.ntc.on.ca

Le National Trade Centre de Torontodevient le Direct Energy Centre

Le nouveau Centre Direct Energy, plus impressionnant que le NTC.

« Une des meilleures aubaines en ville »— The Sunday New York Times

Centre-ville d’Ottawa180, rue Cooper

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d’engagement envers

l’économie d’énergie

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AVRIL 200610

Comment jouer au Sudoku ?D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases

par 3. Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne,colonne et grille.

Niveau:Facile Réponse à la page 17. Niveau:Moyen Réponse à la page 17.

Le Sudoku est un plaisirquotidien pour des millions de personnes

Certains le feront dans le métro, au moment du petit-déjeunerou encore autravail. D’autres le font en classe, sur un banc dans unparc ou en réunion lors de la pause.

Où que ce soit, on ne peut nier que le Sudoku a fait écho à tra-vers le monde. En mars, 85 participants venus de 22 pays ont con-curru pendant deux jours au premier championnat du monde àLucca en Italie.

On l’appelle la cocaïne du puzzle, cette grille de chiffres quiattire les fanatiques mordus de numéros et pourvus de patience etde logique. Il faut s’entraîner pour y arriver. Jana Tylova de laRépublique Tchèque, gagnante du récent championnat, joue deuxheures par jour.

Alors pour vous encourager, vous, encore plus fous du puzzle,Le Planificateur a ajouté une seconde grille de Sudoku danschaque parution :une de niveau facile pour les débutants et une deniveau moyen. Mais attention à tous les planificateurs qui osents’y aventurer, on en devient dépendant !

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AVRIL 2006 11

Vous voulez vous abonner ou modifier votre adresse?

Écrivez-nous à : [email protected]

Selon Amex, alors que le prix des billets d’avion baisse, les autresmoyens de transport coûtent plus cher

Le prix annuel moyen des vols intérieurs (Average Fare Paid)sur le territoire américain était à son plus bas niveau, en 6 ans, à lafin 2005 alors que les prix d’une nuit dans les hôtels locaux etinternationaux, de même que le prix des vols internationaux et delocation de voiture, étaient les plus élevés depuis 6 ans, nousapprend le Business Travel Monitor (BTM), publié récemment parAmerican Express Business Travel.

Selon BTM, qui a étudié 329 villes américaines, le prix annuelmoyen des vols intérieurs est en baisse depuis 2000 et a atteint sonplus bas niveau en 2005 à 216 USD.

Au dernier trimestre de 2005, le prix moyen s’est apprécié de3% atteignant 223 USD pour un aller simple, en comparaison à 225USD en 2004. Le prix des vols a augmenté en moyenne de 10% partrimestre en 2005. Ce prix moyen reflète le prix payé par les clientsde l’American Express Business Travel et comprend différentesgammes de tarifs dont ceux payés pour les billets en premièreclasse, les tarifs sans restriction et les tarifs économiques.

Ces mêmes données nous apprennent que le prix moyen d’unenuitée dans un hôtel local a augmenté au dernier trimestre de 2005comparativement à la même période en 2004. Le prix moyen a aug-menté de 6% pour se fixer à 144 USD, comparativement à 136 USDpour l’année précédente. Le coût moyen de location d’une voiturea, quant à lui, augmenté de 3% par rapport à 2004 au derniertrimestre de 2005. American Express opère le plus vaste réseau d’agences de voyage au monde, gérant 2 200 points de ventesrépartis dans 140 pays et territoires. www.americanexpress.com.

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Selon un recent communiqué, VIARail Canada a lancé officiellementson service d’accès Internet sans fil

(Wi-Fi) à bord de ses trains, dans les dif-férentes gares et salons Panorama du cor-ridor Québec-Windsor. Ce service con-stitue une première en Amérique duNord. Le service est offert à compter d’au-jourd’hui à tous les voyageurs de la classeVIA 1 entre Québec et Montréal et dansplusieurs voitures VIA 1 entre Montréal etToronto. D’ici la fin de l’année, tous lesvoyageurs des classes VIA 1 et Confortpourront accéder à l’Internet dans tous les

trains interurbains en Ontario et auQuébec.

Selon Paul Côté, président et chef de ladirection de VIA Rail, « Ce service seratrès apprécié des grands voyageurs et desgens d’affaires qui pourront se connecterpour travailler et utiliser leur temps defaçon productive. Les voyageurs d’au-jourd’hui sont préoccupés par l’utilisationde leur temps. Certains veulent faire plusde choses plus rapidement. D’autrespréfèrent échanger avec leurs parents etamis. Grâce à l’accès Internet sans fil, ilsdisposent maintenant d’un outil pour

rendre leurs déplacements plus produc-tifs ou plus agréables. »

VIA offre trois plans tarifaires adaptésaux besoins des voyageurs : un plan àusage unique, un plan d’accès quotidienet un plan d’accès mensuel. L’accèsunique, d’une durée de 15 minutes, coûte3,99 $ et chaque minute additionnellecoûte 0,30 $. L’accès quotidien, d’unedurée de 24 heures, coûte 8,95 $. Lesgrands voyageurs pourront opter pour unabonnement mensuel au coût de 46 $.

Le réseau Internet sans fil de VIA com-bine l’utilisation de la technologie Wi-Fi et de la communication par satellite et cellulaire.

Les voyageurs qui utilisent le serviceWi-Fi offert par Opti-Fi pourront doncprofiter d’un accès sans fil continu à bord.Les passagers dont les ordinateurs sontmunis de la technologie Wi-Fi se verrontautomatiquement offrir le service aumoment de mettre leur appareil enmarche.

Le service Internet sans fil offert parVIA est le fruit d’un partenariat de cinqans avec la firme Parsons, une des plusimportantes firmes mondialesd’ingénierie et de gestion de programme.En vertu de ce partenariat, Parsons ainvesti 10 millions $US pour la mise enplace d’un réseau centré sur les consom-mateurs et qui propose des applicationsprivées et publiques.

Pour plus d’informations ou pour faireune réservation, visitez le www.viarail.caou composez le 1 888 VIARAIL.

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AVRIL 200612

Via Rail adopte Internet sans fil

Page 13: Avril 2006 - Le Planificateur

Zagat Survey, un guide pour le critique culinaire qui dort en vouswww.zagat.com

Avez-vous réellement aimé les fettuccine Alfredo aurestaurant italien du coin ? Zagat est un guide qui permet àchaque internaute de se transformer en critique. Les inter-nautes peuvent y voter pour le meilleur restaurant deToronto, de Montréal et de Vancouver. Tout ce que vous avezà faire c’est de vous rendre sur le site et évaluer tous lesrestos qu’il vous plaira. Les éditeurs du site sont partic-ulièrement friands de commentaires incisifs, descriptifs etbrefs.

Une infolettre au contenu impressionnant et… consacrée aux femmeswww.divine.ca

Il s’agit d’une lettre électronique mensuelle gratuite etd’un site Web qui proposent une tonne de renseignementset d’astuces spécifiquement destinés aux Canadiennes.Quelques rubriques intéressantes : Karma Korner, le bottindes Spa, les salles d’exercice et les conseils carrière etfinances. Il s’agit d’un site bilingue et amusant, un bonmoyen de s’évader des nombreuses tâches quotidiennes quin’en finissent jamais de s’accumuler.

Une bibliothèque très utilewww.ipl.org

Avant Google, il y avait la Internet Public Library, biblio-thèque publique du net. Ce site vieux de 10 ans donne accès àtoutes sortes de livres, d’ouvrages de référence et plus encore.

Devenez expert en vinwww.poppingcorks.com

Ce site regroupe les évaluations indépendantesprovenant de journaux, magazines et carnets Web dumonde entier et permet de naviguer à travers tous les chardon-nay et chianti. Excellente adresse pour le carnet de signets.

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AVRIL 2006 13

Sites Web d’intérêt

Événements à venirLE 3 MAIMeeting Professionals International, Chapitre de Montréal.Formation spécialisée sur la gestion des conférenciers,Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, Montréal,Que. 1-800-361-5111 poste 5113.

DU 7 AU 9 MAIAssociation of Corporate Travel Executives. ConférenceGlobale, Hyatt Regency Atlanta, Atlanta, Ga. www.acte.org,(703) 683-5322.

DU 8 AU 14 MAIAssociation of Black Meeting Planners. Conférence de printemps, Hyatt Regency, Louisville, Ky.www.ncbmp.com, (202) 628-3952.

DU 30 MAI AU 1 JUINIMEX (Worldwide Exhibition for Incentive Travel, Meetings& Events), Messe Francfort, Allemagne. (011) 44 1273-227311, www.imex-frankfurt.com.

DU 9 AU 11 JUILLETMeeting Professionals International, World EducationCongress (WEC), Centre de Congrès de Dallas, Dallas, Tex. (972) 702-3000, www.mpiweb.org

Pour les jours fériés dans le monde entier, visitez le sitewww.earthcalendar.net

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AGENDA

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AVRIL 200614

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AVRIL 2006 15

À chaque joursa questionDE THOMAS CHALMERS

Dosage et indications :

Prenez ces questions chaque jour de lasemaine, comme prescrit, et commencez àles XXX. Allez jusqu’au bout du traitementdes sept jours. Si les symptômes persistent,consultez le coach de votre vie !

Lundi : Comment se porte votre cœur aujourd’hui ?Si vous vous sentez déprimé, qu’allez-vousfaire pour vous sentir plus gai ?

Mardi : Dans quel domaine de votre vie êtes-vousle plus irresponsable en ce moment ?

Qu’est-ce qui vous fera devenir plusresponsable dans ce même domaine ?

Mercredi :Dans quelle mesure êtes-vous prêt à fairedes changements importants ? Qu’êtes-vous prêt à faire ?

Jeudi :Que tolérez-vous depuis trop longtemps?Allez-vous vous commencer à vous atta-quer à ce problème aujourd’hui ?

Vendredi :Que voulez-vous vraiment ? Qu’allez-vousfaire pour l’obtenir ?

Samedi :Quel est le rêve de votre vie qui vaut lapeine d’être vécu ? N’est-il pas qu’illusion ?

Dimanche :Menez-vous votre vie ou bien n’est-ce pas

elle qui vous mène? Comment allez-voustransformer votre vie?

Le dernier motJ’espère que vous avez trouvé ces ques-

tions stimulantes. Elles doivent faire plusque provoquer vos pensées. Nul besoin dese plaindre si vous ne vous sentez pas prêtà prendre actions…

Un vendeur possédait un chien et cedernier s’allongeait à longueur de journéesur l’une des marches en bois qui menaientà son magasin. Et tous les jours, le chienhurlait et criait. Une femme demanda unjour au vendeur : « Pourquoi votre chienhurle-t-il sans arrêt? ». Le vendeur luirépondit : « Il est allongé sur un clou maisest trop fainéant pour bouger ! ». Lesactions parlent plus que les mots. Si vousêtes allongé sur un clou depuis troplongtemps, il est temps de vous réveiller etde chercher des solutions.

SITE WEB : WWW.IDEALIFE.CO.UK

LA MINUTE DU MENTOR DE LA VIE

Page 16: Avril 2006 - Le Planificateur

AVRIL 200616

Trouver la racine des problèmes

Tout jardinier sait pertinemment querepasser semaine après semaine une

lourde tondeuse sur de la mauvaise herben’est qu’un prétexte pour faire de l’exercicesous le soleil.

Ce n’est certainement pas la meilleurefaçon de s’en débarrasser sans compter que cela renforce même lesracines en profondeur. Pour s’attaquer efficacement à la mauvaiseherbe, il vaut mieux savoir pourquoi elle se trouve là et, surtout,comment elle se développe et s’alimente.

Construire l’avenir, c’est un peu comme s’attaquer à la mau-vaise herbe. Il faut savoir quels sont les obstacles qui se dressententre ce que l’on désire accomplir et ce que l’on a déjà en main. Onpeut ainsi mieux les appréhender, les contourner voire lesempêcher de se développer.

Malheureusement, ces obstacles reviennent généralement enforce lorsque l’on tente de s’en débarrasser. Et bien sûr, plus oninsiste et plus la résistance est grande.

Tentez l’expérience… Demandez à quelqu’un de lever la maincomme s’il s’apprêtait à prononcer un serment d’allégeance.Placez ensuite vos mains contre les siennes en lui indiquant quevous allez pousser. La personne se mettra normalement à pousserà son tour. Poussez plus fort et vous vous retrouverez aux prisesavec une épreuve de force qui ne prendra fin que lorsque vousarrêterez de pousser. Demandez à la personne pourquoi elle s’est

mise à pousser à son tour et elle vous répondra certainement quesi elle ne l’avait pas fait, elle aurait certainement basculé ou encoreque son instinct l’a forcée à agir ainsi. Il s’agit là de la protectiondu territoire et il est tout à fait naturel chez l’être humain de répli-quer lorsqu’il se sent menacé.

Il peut par ailleurs arriver qu’une personne soit si forte que toute résistance est inutile. Je fais près de deux mètres et j’ail’air méchant. Il me serait facile de pousser un enfant, peu importel’énergie qu’il mettrait à tenter de m’en empêcher.Malheureusement, les obstacles que nous rencontrons ne sont pastous comme les enfants. Certains sont beaucoup plus complexes.

Construire l’avenir veut aussi dire initier des changementsdans sa vie. Toute personne ayant un intérêt certain à maintenirson statu quo s’opposera, par devoir, à tout changement corps etâme. Cette lutte se poursuivra tant et aussi longtemps que cettepersonne n’aura pas décidé, par la force ou la raison, que le tempsest venu de changer.

La raison est un outil de choix tandis que la force ne fonctionneque si une personne est convaincue qu’elle ne peut plus assumerles conséquences de demeurer ainsi.

La force apparaît souvent comme la solution facile : « On va lesrenvoyer s’ils refusent de changer ». Ce genre de menace suffitgénéralement pour qu’une personne adopte un nouveau systèmecomptable. Par contre, ce n’est pas une bonne façon d’améliorerl’estime et de favoriser la loyauté des employés envers leur entre-prise.

La force pécuniaire est aussi efficace. Augmenter le coût de l’u-tilisation d’une voiture au centre-ville en imposant une taxe de1000% sur le prix de stationnement relève de l’utilisation efficacede la force. En revanche, les embouteillages disparaîtraient si l’ondevait payer 300$ pour une place de stationnement.

Le problème du recours à la force est qu’il repose sur deux sup-positions douteuses :

1- La cible doit être clairement identifiée, qu’elle soit militaire,sociale ou économique

On ne peut appliquer la force nécessaire si l’on n’a pas réussi àidentifier chacune des personnes qui composent la populationvisée. Dans l’exemple du stationnement, chaque personne quidésire se garer fait partie de la cible, on peut donc seulement lessaisir au stationnement.

2- Il faut qu’il y ait une conséquence inacceptable pour la ciblesi elle refuse de changer.

La force ultime est sans aucun doute la menace de mort contrenous ou l’un de nos proches.

Ceci nous amène à ces deux dernières observations :La force est efficace seulement si l’on en reste au stade des

menaces. Si je n’aime qu’une seule personne au monde et quevous la tuez, vous n’aurez alors plus d’emprise sur moi. À moinsbien sûr que vous me menaciez personnellement.

Mais que se passe-t-il si les menaces et la mort ne me font paspeur ? Qu’arrive-t-il si la mort fait partie de mon arsenal pourcombattre l’agression ? À quel point une menace de mort est-elleefficace si ma principale arme de défense est l’attaque suicide ?

Se pourrait-il que la force ne serve qu’à renforcer les obstaclesqu’on voulait éradiquer ?

© 2003, Peter de Jager

DE PETER DE JAGER

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Destination congrès, choisir laCôte d’Azur

Depuis toujours connue comme lieu de villégiature, la Côted’Azur s’est découvert, depuis quelques décennies, une prédispo-sition pour le tourisme d’affaires. Après la construction du Palaisdes Expositions en 1950, les villes n’ont cessé de développer leursinfrastructures afin de satisfaire cette clientèle nouvelle, aussistudieuse que friande de confort et d’art de vivre. Des hôtels sesont équipés, d’autres se sont construits. En 1978, Monaco inaugu-rait son auditorium, en 82 le Palais des Congrès de Cannes rem-plaçait l’ancien Palais des Festivals, deux ans plus tard, Niceouvrait le Palais Acropolis et en 2000, Monaco accueillait leGrimaldi Forum.

• Aujourd’hui, destination privilégiée pour les congrès, con-ventions, expositions et autres opérations d’incentives, la Côted’Azur affiche un beau palmarès :

• 9,2 millions de touristes internationaux par an dont 1,5 mil-lion de clients affaires en 2004

• 35 000 chambres dont 10 000 en 4 étoiles et palaces• 14 casinos• 19 golfs• 9 palais de congrès et des expositions• Près de 140 000 mètres carrés de surface de congrès et d’expo-

sition (hors hôtels)• 1ère destination de croisière de France• Plate-forme aéroportuaire avec l’aéroport de Nice Côte

d’Azur qui génère plus de 9 millions de passagers par an et 69 des-tinations régulières

• L’aéroport de Cannes-Mandelieu occupe le second rang enFrance parmi les aéroports d’affaires

Les touristes d’affaires dépensent de 150 à 200 euros dans lecadre d’un congrès.

Contre vents et maréesLoin d’être épargnée par la vague de concurrence qui s’abat sur

le monde du tourisme d’affaires, la promotion de la Côte d’Azurdoit être celle d’une destination unique, fédérée par des profes-sionnels mobilisés et l’énergie du Cote d’Azur Convention Bureau.L’offre s’enrichit chaque jour entre mer et montagne et se profes-sionnalise. Les infrastructures d’accueil visent une compétitivitéhumaine et technique permanente. Et l’ensemble des acteurs de larégion contribue à une promotion visant à casser une image par-fois différente de la réalité.

Avec ses palaces et ses légendes de star, son patrimoine archi-tectural et ses décors de rêve, la Côte d’Azur bénéficie d’une imageà la fois glamour et haut de gamme.

Sans revenir sur les mille arguments en faveur de la Côte d’Azur,il est important de souligner l’adéquation de l’offre par rapport auxtendances actuelles de la demande des entreprises en terme de

tourisme d’affaires.Premier point, la

région possède un niveaud’accessibilité indis-cutable doublé d’un posi-tionnement européenstratégique. Or, ce pointfigure en tête de liste descritères de sélection d’unedestination par les entre-prises. Viennent ensuitedes considérationscomme la localisationgéographique, la capacité

en salles, en hôtels de toutes catégories et en activités annexes,autant de conditions auxquelles la région souscrit largement.

En effet, dans sa constitution géographique et la qualité de sonéquipement, la Riviera sait répondre à la demande des entreprisesà la fois sur le plan du travail, des activités annexes et dans lacapacité de professionnels avertis à créer des événements surmesure visant la pleine satisfaction de leurs clients.

Ensuite la Côte d’Azur présente un cadre idéal aux diverses typolo-gies d’événements. Les structures de congrès proposent une offrediversifiée, selon la taille et l’exigence de l’événement, et les hôtelsmodulent entre accueil partiel et privatisation totale. En outre, larégion se prête mieux que toutes autres aux opérations d’incentives.

Sports aquatiques, activités de montagne, de détente, décou-vertes artistiques, gourmandes, ludiques… la Côte regorge depistes d’évasion. Enfin, par la richesse de son passé artistique etarchitectural, la Côte d’Azur ne manque pas de sites magiques,grandioses ou insolites dotés d’une parfaite logistique.

Article soumis par le Comité Régional du Tourisme Riviera Côte d’Azur.

Pour en savoir plus sur cette région, visitez le : www.guideriviera.com. Information Bureau des Congrès : www.frenchriviera-cb.com.

AVRIL 2006 17

Mille et une bonnes raisons dechoisir la CÔTE D’AZUR

Solutions du Sudoku page 10

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La chaîne Hilton ouvre son 50èmeétablissement au Canada

La famille des hôtels Hilton vient d’atteindre 50 établissements surle sol canadien en inaugurant 3 nouvelles propriétés en Ontario. LeHomewood Suites de Burlington, le Hampton Inn deOakville/Mississauga et le Homewood Suites de Oakville ont récem-ment accueilli leurs premiers clients à quelques jours d'intervalle.

Selon William Fortier, vice-président - franchises et développe-ment chez Hilton Hotels Corporation, « Ce cap constitue une réalisation importante pour la poursuite des opérations canadi-ennes de la famille Hilton. Nous possédons désormais plus de 50établissements et comptons en ouvrir 4 autres en 2006 et plusieursautres par la suite ».

Un établissement de style New Hampton, un Hilton GardenInn et un Homewood Suites devraient ouvrir leurs portes à Ajax,Guelph, Kitchener et Vaughan en Ontario plus tard en 2006.

Hilton Hotels Corporation est un important leader mondialdans le domaine hôtelier, exploitant 2 700 hôtels et 475 000 cham-bres dans plus de 80 pays à l'aide d'une équipe de 150 000 person-nes réparties à travers le monde.

Sur le Web : www.hiltonfamily.com

Cherchez bien et vous trouverez…un bon hôtel

Vous voulez utiliser Internet pour trouver un hôtel mais vousne pouvez y passer toute la journée ? Essayez un site de recherchedu genre www.kayak.com, www.sidestep.com ou encorewww.farechase.com. Ces sites balayent Internet à la recherche desmeilleurs prix pour les hôtels, les vols, les locations de voiture, demême que les rabais offerts par certaines agences de voyages enligne. Contrairement à d'autres sites tels qu’Expedia.com ouTravelocity.com qui exigent que le consommateur réserve par leurintermédiaire pour bénéficier des rabais offerts, les sites derecherche par méta-données amènent les consommateurs directe-ment sur le site du vendeur où il peut effectuer son achat. Lesréservations faites directement auprès des hôtels font épargner auvoyageur les frais d’agences et lui garantissent les meilleurs tarifs.

L’industrie hôtelière a accumulé unrevenu de 12,6 milliards en 2004

L'association des hôtels du Canada (AHC) vient de publier sonanalyse économique annuelle de l'industrie. En plus des 12,6 mil-liards de revenus générés par la location de chambres, 11,4 mil-liards de dollars ont été générés par les services à valeur ajoutée.Près de 270 000 personnes travaillent directement ou indirecte-ment dans cette industrie à temps plein, partiel ou sur une basesaisonnière pour une masse salariale totale de 6 milliards de dol-lars. On estime que l'industrie a généré 4,9 milliards de dollars derevenu tous niveaux de gouvernement confondus.

L'étude a été réalisée pour le compte de l’AHC par la firme PKFConsulting. PKF prévoit que le taux moyen d'occupation deshôtels canadiens devrait atteindre 64% d'ici la fin de 2005, un tarifquotidien moyen de 119$ avec 76$ de revenu par chambre. Pour2006, on prévoit un taux d'occupation de 65%, un prix de locationde 122$ et 79$ de revenu par chambre.

L’AHC est une organisation nationale qui représente l'industriehôtelière du Canada www.hotelassociation.ca.

Facile de se mettre au vert dans unHôtel Fairmont

Fairmont Hotels & Resorts voit littéralement l'avenir dans le vent.Les invités qui vont débarquer dans les hôtels nord-américains

de cette chaîne seront bientôt accueillis par des agents qui utilisentdes ordinateurs qui fonctionnent à l'énergie éolienne.

La société vient d'acheter une banque d'énergie éolienne certi-fiée, Éco-Logo, permettant d'alimenter 249 ordinateurs dans lesréceptions de ces hôtels, ce qui lui permettra de réduire de près de100 tonnes par an ses émissions de gaz à effet de serre. Après avoirévalué différents modes d'intégration de l'énergie éolienne dansses opérations, Fairmont a opté pour les services de l'InstitutPembina de l'Alberta, une organisation environnementale à butnon lucratif qui a pour mandat d'encourager l'implantation desolutions énergétiques durables. Fairmont s'est engagée à acheterl'équivalent de 116 MwH d'énergie éolienne durant la premièreannée du contrat.

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Nouvelles hôtelières du Village Global

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Nouvelles hôtelières

AVRIL 2006 19

La société Fairmont appuie le développement de l'énergie vertedepuis 1999, année durant laquelle le Château Fairmont du LacLouise a commencé à s'approvisionner en énergie verte grâce àune entente conclue avec les développeurs hydroélectriques cana-diens certifiés Éco-Logo. À l’heure actuelle, 40% des besoinsénergétiques de l'établissement sont comblés par un mélange d’énergie éolienne et d’hydroélectricité.

L’énergie verte provient de sources diverses comme le vent,l'eau des rivières et la biomasse, une source d'énergie renouvelableprovenant de différents matériaux tels que les rejets de l'industrieforestière, les récoltes, le matériel forestier brut, les rebuts domes-tiques et le bois. La production d’énergie verte a un impact mini-mal sur l'environnement et émet seulement une fraction des gaz àeffet de serre si on la compare à l'énergie produite à partir desources traditionnelles.

Les hôtels américains dépensent 5 milliards USD en agréments

Une récente étude démontre que l'industrie hôtelière améri-caine compte dépenser un montant record cette année pour desproduits et services tels que les connexions Internet sans-fil,l'amélioration et l'ajout des lobbies et autres salles.

La forte reprise qui succède aux tristes événements de septembre2001, laisse une somme considérable d'argent disponible pour lesaméliorations et les rénovations. Ainsi, en 2006, les hôtels vont dépenser5 milliards USD pour se distinguer de la concurrence. C'est du moins ceque prévoit Bjorn Hansonm, Directeur des pratiques hôtelières chezPricewaterhouseCoopers. Il s'agit d'une augmentation par rapport à l'andernier où 4,8 milliards USD avaient été investis de la sorte.

Les voyageurs peuvent donc s'attendre à dormir dans des litsplus confortables, à débarquer dans un décor de meilleure qualitéet à utiliser des technologies plus avancées. Jusqu’alors courantdans les hôtels haut de gamme, ce genre d'agrément est en train dese développer dans les établissements de moyenne gamme.

Les hôteliers cherchent aussi à séduire les jeunes consommateurs enrénovant les halls d’entrée de leurs établissements pour les rendre pluspropices aux rencontres mais aussi en améliorant leurs restaurants et enutilisant plus de marques en vogue comme par exemple les radios-réveils iPod et le café Wolfgang Puck dans les Holiday Inn Select.

L’Auberge Hatley ravagée par un feuLa fin du mois de mars a été marquée par un incendie ravageur

déclaré à l’Auberge Hatley, dans les Cantons de l’Est. Le site, d’unepure beauté et qui aspirait à la détente sur les bords du lacMassawippi à North Hatley, a vu partir en fumée plus de 100 ansde d’histoire. Les pertes de l’Auberge, appartenant au groupeGermain réputé pour ses hôtels boutiques, s’élèvent à près de cinqmillions de dollars.

Les décisions en ce qui concerne la renaissance de l’Aubergeseront prises ultérieurement.

Les clients qui avaient des réservations peuvent communiqueravec l’un ou l’autre des établissements du Groupe Germain afin deconnaître les solutions de remplacement qui leur sont offertes.

Site Web : www.hotelboutique.com Courriel : [email protected]

Hôtel du moisDe nombreuses personnes, surtout de l'industrie hôtelière,

nous demandent comment nous choisissons l'hôtel du mois. Laréponse est simple : nous nous penchons sur un établissementqui propose quelque chose de différent, de nouveau et qui sedistingue des autres. De passage à Toronto il y a quelquessemaines, j'ai séjourné dans un tel endroit, le Hilton Toronto.

Je dois avouer que lorsque je voyage en Europe, j'ai unfaible pour les Hilton mais qu'il est rare que j'y demeure enAmérique du nord. Les choses ont désormais changé, surtoutlorsque je me rends à Toronto. Je suis un adepte des étagesréservés à la classe affaires et le 32ème étage de cet hôtel esttout à fait à la hauteur. J'y reviendrai un peu plus loin.

Le personnel sympathique de la réception est un atoutmajeur pour cet établissement puisque c'est lui qui laisse auvisiteur sa première et sa dernière impression. Il est doncimportant de bien choisir son personnel afin que le contact soitfacile et agréable. Le personnel du Hilton de Toronto est parfaiten ce sens. Une fois enregistré, je suis monté dans l’un desascenseurs vitrés à partir duquel on a une vue imprenable surla ville. La chance a voulu que ma chambre soit située en hautde l’édifice et que les personnes à mes côtés dans l’ascenseurdescendent aux étages inférieurs, me permettant ainsi de con-templer la vue plus longtemps.

En parlant de vue, elle constitue une des principales attrac-tions de l'étage réservé à la classe affaires. En tant qu’habitué, je vous assure que celui-ci est un des meilleurs que j’ai eu l’occasion de visiter. La vue, la disposition des installations, lanourriture et le personnel y sont de haut niveau. Le club affairesest ouvert entre 6h30 et 23h00 en semaine et de 7h00 à 23h00 enfin de semaine. On s’y fait servir quotidiennement le petit-déje-uner entre 6h30 et 10h30 en semaine (jusqu’à 11h00 le week-end) et des hors-d’œuvre et cocktails entre 17h00 et 19h00.

La chambre à coucher se classe au-dessus de la moyenne etcomprend tout ce qu'il faut pour être bien et confortable. Cet hôtel se distingue également par la qualité de son restaurant,le Tundra, où l’on mange une excellente cuisine canadienne. Onpeut y déguster les trouvailles du Chef John Cirillo dans un décorapaisant, inspiré des paysages nordiques, un restaurant que jen’aurais jamais soupçonné d’être dans un hôtel de cette taille.

Depuis que les divisions américaines et européennes deHilton ont fusionné, on peut donc espérer que chacune sauratirer profit de ce que l'autre a de meilleur et qu'elles offriront unproduit de qualité bien plus supérieure. Vous ne serez pas déçude ce Hilton situé au 145, Richmond St. W. Pour toute réserva-tion, faites le (416) 869-3456.

Si vous avez un établissement à nous suggérer, n’hésitez pasà nous en informer. Il est toujours plaisant de partager lesbonnes choses, particulièrement la qualité du service dans unhôtel. Cela permet de compenser toutes les occasions que nousavons d’être déçus.

– MIKE AUCTOR

Page 20: Avril 2006 - Le Planificateur

AVRIL 200620

Le porto est un vin rouge ou blanc fortifié fabriqué à partir d’une variété de raisinsqui poussent dans la vallée du Douro au nord du Portugal. C’est dans les vigno-bles appelés quintas que la fermentation du vin a lieu.

La plupart des portos sont mélangés et vieillis en fût à la Vila Nova da Gaia, une villequi trône à l’embouchure du Douro, juste en face de la ville de Porto. Le porto offre dif-férentes saveurs variant de fruité et sucré à complexe et sec.

Le porto est fabriqué à partir des 5 cépages suivants : Touriga Nacional, Tinto Cão,Tinta Barroca, Tinta Roriz, and Touriga Francesa. On utilise rarement d’autres types deraisin. Le Porto est habituellement bu avant et après le plat principal. Un fromage bleuriche comme le Stilton est probablement l’accompagnement le plus populaire pour unporto mais certainement pas le seul. Le porto se marie bien aux noix et aux fruits secs,particulièrement les noix de Grenoble, le chocolat, le foie gras et autres. Le porto ajouteaussi une touche particulière dans beaucoup de plats, qu’ils soient sucrés ou salés.

Les types de porto

Le RubisLe porto de couleur rubis est un mélange qui

provient de différentes récoltes, de différentesannées et de différentes quintas. Il passe aumaximum 2 ans dans de grands vases avantd’être mis en bouteille. Ces vases minimisent lecontact avec l’air, ce qui réduit l’oxydation etconserve au vin sa couleur rouge brillant. Lerubis peut être bu dès sa mise en bouteille etpossède une riche couleur et un goût très fruité.

Le TawnyLe Tawny est aussi un mélange de raisins

provenant de plusieurs récoltes mais il est enplus vieilli de 2 à 7 ans en fût de chêne. Sonséjour dans des contenants plus petits que ceuxutilisés pour le rubis, favorise une plus grande oxydation. Il a une riche couleur d’aca-jou et un goût de noix sec. Il est prêt à boire dès qu’il est mis en bouteille.

Le BlancLe porto blanc est plus léger et offre une gamme de goût du sucré au très sec. On

appelle les plus sucrés Lagrima. Ce vin est élaboré à partir du jus de raisin blancprovenant de différents vignobles et de différentes quintas et peut éventuellement con-tenir un peu de jus de raisin rouge. On l’élève durant deux ou trois ans dans des barilset il est prêt à boire une fois mis en bouteille. On le sert généralement comme apéritif. Ilpeut aussi servir d’ingrédient de base pour la fabrication d’une boisson au bon goût ettrès rafraîchissante appelée port splash.

SOURCE : WWW.PORTWINE.COM

Voici quelquesbases à savoir àpropos du porto

LE PORTO AJOUTE

AUSSI UNE TOUCHE

PARTICULIÈRE DANS

BEAUCOUP DE PLATS,QU’ILS SOIENT SUCRÉS

OU SALÉS.

Page 21: Avril 2006 - Le Planificateur

AVRIL 2006 21

(Ce texte est le deuxième d’une série de trois articles portant surl’usage de la musique pour enrichir vos événements spéciaux et réunionsde groupe.)

Ce deuxième article traite de la mission de la SOCAN dans le mondede la musique.

DE DON QUARLES

La musique joue un rôle important dans notre vie auquotidien. On se réveille au son de la musique, on con-duit sa voiture au son de la musique, on lit enmusique, on cuisine et travaille en musique, on fait sesdevoirs en musique et, en tant que planificateurs de

réunions et d’événements, on y a bien sûr recours pour enrichirl’expérience de nos clients.

Mais avant d’utiliser une musique pour un événement, il fautd’abord s’assurer d’en avoir les droits d’utilisation et d’en avoirpayé les frais de licence. En achetant un CD en magasin, on se pro-cure automatiquement le droit de l’utiliser à la maison, dans notrevoiture et dans tout autre contexte privé. Par contre, en public oulors d’un événement, il faut savoir que l’on doit acheter une licencesupplémentaire pour pouvoir diffuser la musique de notre choix.C’est ce que l’on appelle les droits de représentation

Au Canada, ces droits sont gérés par la Société canadienne desauteurs, compositeurs et éditeurs de musique, la SOCAN

Qu’est-ce que la SOCAN ?La SOCAN représente plus de 80 000 auteurs, compositeurs et

éditeurs de musique au Canada et de nombreux autres artistesgrâce à un réseau d’ententes avec des organisations étrangères degestion des droits d’artistes tels que BMI, ASCAP, SESAC auxÉtats-Unis. La SOCAN assure la gestion des droits de représenta-tion de la majorité de la musique protégée par des droits d’auteurset fait en sorte que les auteurs, compositeurs et éditeurs touchentles droits qui leur sont dus.

La SOCAN a juridiction sur les représentations effectuées parl’entremise de nombreux médias dont la télévision, la radio, lesreprésentations en directe, le cinéma et la musique sur demande.C’est également la SOCAN qui accorde les licences de représenta-tion dont on a besoin pour un événement. L’obtention d’unelicence est nécessaire pour l’usage de musique dans un but profes-sionnel, qu’elle soit utilisée pour un événement spécial ou dans unlieu accessible à nos clients ou au public en général. Le coût d’unelicence varie en fonction de chaque endroit et de chaque événe-ment. Le Tarif 15A s’applique par exemple à l’usage de musiqued’ambiance pour laquelle certains établissements paient un forfaitannuel. Chaque usage a un tarif spécifique.

Par exemple, lors d’un événement d’envergure dans un hôtelpour lequel vous avez embauché un groupe de musiciens jouantune musique des années 60, un droit correspondant au Tarif 8devra être versé à la SOCAN. La responsabilité d’obtenir cettelicence est généralement celle du propriétaire de l’établissementmais il est plus probable qu’elle vous revienne puisqu’il vous loueson espace. Ce droit devrait donc apparaître en supplément sur ledevis que vous enverrez à votre client. Ainsi, l’orchestre aura ledroit de jouer toute la musique programmée, tant que les droits

des auteurs sont couverts.Souvent, c’est au planificateur de l’événement de fournir la

musique sur le site, soit un orchestre ou un DJ. Si le promoteurnéglige de libérer les droits de représentation, c’est le propriétaireou l’exploitant de l’établissement qui pourrait être poursuivi. Cequi n’est pas vraiment la meilleure façon de bâtir une bonne rela-tion d’affaires avec les directeurs du site en question!

Le fait de payer les musiciens ne signifie pas pour autant queles auteurs des œuvres qu’ils vont exécuter seront justement com-pensés. C’est la licence de représentation de la SOCAN qui fait ensorte que les auteurs, compositeurs, paroliers et éditeurs reçoiventleur juste part. On doit même payer une licence pour entendre ungroupe qui joue ses PROPRES œuvres puisque le contrat d’em-bauche ne touche que les services d’exécution. Les droits dereprésentation publique des œuvres du groupe sont administréspar la SOCAN ou par les sociétés étrangères de gestion avec quielle a négocié des ententes de réciprocité.

Qu’en est-il de la musique dudomaine public ?

Aucun paiement n’est exigé pour l’utilisation d’œuvres musi-cales qui font partie du domaine public. Au Canada, une œuvretombe automatiquement dans le domaine public 50 ans après ledécès du dernier auteur ou compositeur de cette même oeuvre.Mieux vaut vérifier auprès de la SOCAN pour s’assurer qu’uneœuvre est bel et bien du domaine public. Il est toutefois difficile des’en tenir exclusivement à de telles œuvres, puisque toute lamusique commercialement exploitée est protégée par des droitsd’auteurs et que son utilisation nécessite l’obtention d’une licencegénérale d’utilisation de la SOCAN. L’obtention de ce type de licence est avantageuse puisqu’elle donne accès à la presquetotalité du répertoire mondial de la musique protégée par desdroits d’auteurs.

En cas de doute, à savoir si on a besoin d’une licence dereprésentation publique pour un événement à venir, mieux vaut serenseigner auprès du bureau de la SOCAN. Vous pouvez vous éviter un mauvaise surprise en créant dans votre budget d’événe-ments une section intitulée « frais SOCAN ». Ceci vous aidera àvous poser les bonnes questions dès le départ et minimisera lesrisques de vous retrouver en contravention de la loi canadienne surles droits d’auteurs. Pour plus d’informations au sujet des licencesde représentation publique ou de la SOCAN en général, visitez lesite Internet www.socan.ca ou composez le 1 800 797-6226.

À l’instar des spécialistes de l’événementiel qui aiment êtrecompensés pour leurs bonnes idées, les créateurs des mer-veilleuses mélodies qui agrémentent nos vies aussi doiventrecevoir leur juste part.

Prochainement : Comment faire affaire avec les artistes ?

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Don Quarles produit des événements depuis plus de 20 ans. Il estaussi un auteur-compositeur accompli. Il est présentement producteurd’événements au Hummingbird Centre for the Performing Arts deToronto. On peut le joindre à : [email protected]

Qu’est-ce que la SOCAN ?

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NOUVELLES DE L’INDUSTRIEProfits à la baisse pour Lufthansa

La compagnie Deutsche Lufthansa AG, deuxième plus grandtransporteur d’Europe, a enregistré une baisse de profits de l’ordre de85% au cours du dernier trimestre, principalement à cause d’une aug-mentation du prix du carburant et d’une baisse de la demande. Selondes chiffres basés sur ses revenus annuels rendus publics récemmentpar l’entreprise, les profits sont tombés à 52 millions USD, compara-tivement à 170 millions USD l’année précédente. En janvier,Lufthansa avait annoncé une hausse de 44% de ses profits annuelssuite à une augmentation de la demande. Les profits d’opération, soitle montant des ventes moins les dépenses excluant les gains et le coûtde liquidation des actifs a atteint 774 millions USD.

Internet dans les airsLe service Internet en vol Connexion de la société Boeing

donne accès à un service de télé en direct qui permet notammentde regarder les chaînes CNBC, MSNBC, BBC World, EuroNews etEurosportnews. Ces chaînes sont accessibles par le biais du portailConnexion qui offre aussi le service de recherche sur le Web de lasociété Yahoo. Le service est offert par 9 transporteurs dontLufthansa, Japan Airlines et China Airlines tandis que l’AustrianAirlines devrait se joindre au groupe plus tard cette année. Lestransporteurs américains ont choisi d’attendre l’arrivée des tech-nologies sans fil qui utilisent les ondes sol-air au lieu des satellites,

comme c’est le cas pour le service Connexion, et ils devront atten-dre le mois de mai pour que la commission fédérale des commu-nications mette les licences d’exploitation en vente aux enchères. Ilfaudra par la suite compter plusieurs mois avant que le service soitdisponible.

Les sacs à congeler, une bonne idéepour le voyage

Certains croient que les sacs à congeler ne sont bons que pourles cuisinières et ceux qui ont un besoin maladif de garder leursbiens de manière ordonnée. Mais ils peuvent aussi servir aux planificateurs d’événements qui voyagent. Les petits formats sonttrès utiles pour conserver séparément les différentes devisesétrangères lors d’un voyage dans différents pays. Les grands for-mats sont idéaux pour transporter les bouteilles de shampoing etde dentifrice. Ils permettent de prévenir les taches sur les vête-ments et les souvenirs. Les sacs perforés conçus pour garder leslégumes au réfrigérateur restent toutefois les plus utiles. Ils sontidéaux pour conserver un pain de savon à demi usé sans salir l’intérieur du sac de voyage ou pour ranger un gant de toilettehumide sans pour autant mouiller le reste de sa garde-robe. Il vousest fortement recommandé de conserver une liste du contenu devos sacs et vos coordonnées dans un sac à congeler séparé en casde perte, il sera plus facile de vous rejoindre.

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