AVANT- PROPOS Ce diaporama s’adresse avant tout aux personnes atteintes de maladie de Parkinson (PcP) ou concernées (conjoints, accompagnants, aidants) déjà rodées à la thérapeutique et possédant déjà quelques connaissances sur les mécanismes en jeu
AVANT- PROPOS
Ce diaporama s’adresse avant tout
aux personnes atteintes de maladie de Parkinson (PcP)
ou concernées (conjoints, accompagnants, aidants)
déjà rodées à la thérapeutique
et possédant déjà quelques connaissances
sur les mécanismes en jeu
AVANT- PROPOS
La présentation simplifiée et le langage utilisé
pour mettre ce diaporama à la portée de tous
n’altèrent ni le sérieux ni la rigueur du travail sous-jacent.
Les apparentes approximations n’en sont pas de réelles,
mais des choix délibérés pour expliquer plus facilement.
L’éducation thérapeutique n’est ni un cours universitaire
ni une publication scientifique adressée à des professionnels
mais un ensemble de données destinées
à des spécialistes du vécu de la maladie de Parkinson,
ceux qui la subissent 24h sur 24 sans l’avoir ni demandée ni apprise.
AVANT- PROPOS
Prendre tout le temps nécessaire pour voir et revoir ce diaporama,
pour comprendre et mémoriser toute l’information apportée,
et assimiler l’ensemble jusqu’à ce qu’il devienne familier
sont les premiers pas d’une éducation thérapeutique
qui permettra ensuite de savoir
adapter correctement son traitement en toute circonstance.
OPTIMISATION
DU TRAITEMENT DOPAMINERGIQUE
DANS LA MALADIE DE PARKINSON
Ce diaporama est dédié à
Emile Rainon (PcP) et Pierre Lemay (conjoint) pour leur travail pionnier d’application pratique de ces bases
Pierre Remigereau (PcP) pour sa conception originale d’une application informatique avec courbes en temps réel
Bernard Geffray (PcP) pour sa conception des bases de l’optimisation thérapeutique telle qu’ici développée
PcP = personne atteinte de maladie de Parkinson
Première Partie
Bases théoriques
1. Action de courte durée, action de longue durée
2.Taux plasmatique et synaptique, taux seuil, taux moyen
1. Action de courte durée, action de longue durée
L’action des dopaminergiques
au niveau du système nigrostrital
est double.
Prenez votre temps pour lire
et assimiler les diapositives suivantes.
La compréhension de cette double action
est en effet fondamentale.
S’arrête avec l’élimination
du médicament (une à quelques heures)
Se poursuit longtemps après l’élimination du médicament
(plusieurs jours)
La DOUBLE ACTION de LA DOPAMINE et des AGONISTES DOPAMINERGIQUES
ACTION DE COURTE DURÉE
ACTION DE LONGUE DURÉE
SDR Short Duration
Response
LDR Long Duration
Response
« Comme un solo » chanté par un ténor qui
ensuite s’arrête
« Comme un orchestre » joue en permanence
la musique de fond
SAUF lorsque des À-COUPS PHASIQUES sont associés,
liés à des évènements comportementaux
dans le cadre des circuits de la récompense, de la motivation
ou dans celui des circuits du stress lors de stimuli inattendus
Les récepteurs dopaminergiques sont stimulés
de façon permanente ( = TONIQUE ) grâce à la réponse de longue durée à la dopamine
DANS LES CONDITIONS NORMALES
Des À-COUPS PHASIQUES ( = le solo du ténor)
surviennent sur le fond tonique
liés à des évènements comportementaux
dans le cadre des circuits de la récompense, de la motivation
ou dans celui des circuits de l’adapatation (= du stress)
lors de stimuli inattendus
DANS LES CONDITIONS NORMALES
Cette libération phasique de dopaminea un effet fort mais bref
S’arrête avec l’élimination
du médicament (une à quelques heures)
Se poursuit longtemps après l’élimination du médicament
(plusieurs jours)
La DOUBLE ACTION de LA DOPAMINE et des AGONISTES DOPAMINERGIQUES
ACTION DE COURTE DURÉE
ACTION DE LONGUE DURÉE
SDR Short Duration
Response
LDR Long Duration
Response
« Comme un solo » chante un court morceau
puis s’arrête
« Comme un orchestre » joue en permanence
la musique de fond
LUNE DE MIEL
La prise médicamenteuse bien que discontinue
permet, grâce à l’action de longue durée,
que le mouvement reste possible hors médication
ACTION LONGUE + ACTION COURTE « L’orchestre joue sa musique de fond
en permanence »
AUCUNE FLUCTUATION
PAS DE ON/OFF
La disparition
du “fond musical continue”
(LDR = long duration response)
caractérise
la phase des fluctuations motrices
La phase des CPK motrices levo-dopa induites est
caractérisée par la quasi disparition de l’orchestre de
fond.
La DBS permet de rétablir en partie l’action de cet orchestre
COMPLICATIONS L-DOPA INDUITES
ACTION COURTE CONSERVÉEmais progressivement « le solo est moins long et moins fort »
PERTE DE L’ACTION DURABLE« L’orchestre de fond devient inaudible »
OFF OFF
OFF ON OFF
OFF OFF
ON OFF
OFF OFF ON
OFF OFF
Le mouvement n’est possible
que lorsque les médications permettent
un taux intra-synaptique suffisant
La phase des complications motrices levo-dopa induites
est caractérisée par la disparition de la réponse de longue durée
(l’orchestre de fond).
La neurostimulation cérébrale profonde permet de rétablir en partie
cette réponse de longue durée
COMPLICATIONS L-DOPA INDUITES
OFF OFF
OFF ON OFF
OFF OFF
ON OFF
OFF OFF ON
OFF OFF
FLUCTUATION ON/OFFsous médication discontinue
Dyskinésies au pic de dose et en fin de dose
Wearing-off: réapparition des signes avant la fin de dose
2.Taux plasmatique et synaptique, taux seuil, taux moyen
Taux plasmatique =
Quantité, concentration
du médicament dans le sang
Taux intrasynaptique = Quantité, concentration
du médicament dans le cerveau
DEFINITIONS de BASE
Pour obtenir une stimulation adéquate,le taux intra-synaptique de la substance dopaminergique utilisée
1/ SUFFISANT= Supérieur à un TAUX SEUIL au dessus duquel se déclenche l’ordre d’initiation motrice
2/ SANS IMPORTANTE VARIATION(aussi constante que possible, sans grande oscillation)
= « avec la plus faible PULSATILITE »Cette pulsatilité est en effet responsable des effets secondaires des traitements dopaminergiques (fluctuations motrices, effet ON/OFF, dyskinésies)
BASES DE L’OPTIMISATION DU TRAITEMENT DOPAMINERGIQUE
Le taux plasmatique et intra-cérébral varie :
en fonction du temps
Après absorption orale d’un médicament, son taux plasmatique
va augmenter jusqu’à un maximum (= pic de dose)
puis diminuer progressivement au fur et à mesure de son passage dans le cerveau,
de sa dégradation et de son élimination.
EVOLUTION du TAUX PLASMATIQUE et INTRASYNAPTIQUE
HEURES
CONCENTRATION
Cmax = Pic de dose
EVOLUTION TAUX SANGUIN
Cette corrélation n’est PAS mathématiqueet elle varie selon de nombreux facteurs.
CEPENDANT
cette corrélation est bien
une réalité en pratique
CORRELATION ENTRE TAUX PLASMATIQUE et INTRASYNAPTIQUE
Notion de taux moyen
Il s’agit de la moyenne calculée à partir des doses médicamenteuses de la prescrition rapportée aux 24 heures de la journée
(ligne bleue sur nos courbes)
Ce taux moyen doit être au plus proche du taux seuil de déclenchement des effets .
Trop supérieur, il y a surdosage inutile.
Inférieur, il y a absence d’effets.
DEFINITIONS de BASE
Notion de taux seuil
Il existe un taux au dessus
duquel se déclenchent
les effets positifs des médications
et en dessous duquel aucun effet n’existe,
selon la loi du tout ou rien
DEFINITIONS de BASE
LA LOI DU TOUT OU RIEN
Taux minimalou taux seuil
Effet positif =
Les troubles moteurs
disparaissent
Pas d’effet =Les troubles moteurs réapparaissent
(sauf en lune de miel du fait de l’action de longue durée…l’orchestre de fond)
TOUT
RIENPas d’effet =
Les troubles moteurs persistent(car le taux de médication
ne dépasse pas le taux seuil)
Prise de médicament =Le taux va augmenter dans le sang
puis au niveau intra-synaptique)
LE TAUX SEUIL
VARIE
=
D’UN INDIVIDU A L’AUTRE
LE TAUX SEUIL
VARIE
SELON L’ANCIENNETE DE LA MALADIE
ET DE LA PRISE MEDICAMENTEUSE
Le taux seuil augmente progressivement au fil des années (d’où la nécessaire augmentation des doses)
jusqu’à un maximum qui diminuera ensuite très lentement
OPTIMISATION ET TAUX SEUIL
Le but de l’optimisation est d’obtenir
1. Un taux moyen intrasynaptique de dopaminergiques le plus près possible du taux seuil
afin d’éviter une prescription insuffisante (trop peu d’effet moteur et off++) ou une prescription exagérée (trop de dyskinésies)
2. Des variations du taux moyen les plus faibles possibles autour du taux seuil = le moins de pulsatilité possible
car la pulsatilité conditionne l’apparition des complications motrices et leur intensité
EVALUATION HABITUELLE DU TAUX SEUIL
Déterminer le taux seuil est fondamental
Son évaluation actuelle passe
par l’étude des symptômes
en fonction des types, doses et horaires
des médications en cours
d’où l’importance +++ de la préparation de la consultation
PREPARATION
DE LA CONSULTATION
Elle est IMPÉRATIVE pour qui veut
1. Ne rien oublier
2. Etre précis
3. Aider à une juste évaluation de ses symptômes
4. Adapter sa thérapeutique « au plus près » de ses nécessitésElle consiste à reporter par écrit
1. Les prises médicamenteuses (type, dosage, nombre comprimés, horaires de prise)
2. Les symptômes moteurs et les troubles levodopa-induits (type, intensité, durée)
A réaliser sur 2-3 jours et établir une moyenne
Notion de pulsatilité
La variabilité du taux intrasynaptique
induit par les médications,
ou pulsatilité
finit par altérer et faire disparaître
la réponse de longue durée.
DEFINITIONS de BASE
PULSATILITE
• Corrélation entre pulsatilité dans le sang/dans le cerveau
• Conséquences d’une imoportantr pulsatilité• disparition progressive de la réponse de longue durée
aux dopaminergiques (orchestre de fond)
• et donc des complications LDI (levo-dopa induites)
motrices ou non motrices, sensibles à la dopamine
92
18
h = 74
• Corrélation entre pulsatilité dans le sang/dans le cerveau
• Conséquences de la pulsatilité• disparition progressive de la réponse de longue durée
(orchestre de fond)
• complications LDI (levo-dopa induites)
motrices ou non motrices, sensibles à la dopamine
Les témoignages du vécu
des personnes atteintes
apportent de nombreux éléments
pour la compréhension
des méchanismes
Le Sinemet Fizz a été inventé par des personnes atteintes qui ne voulaient prendre que d’infimes petites doses très fréquentes pour échapper à l’alternance dyskinésies et
off.
Une gorgée de ce mélange fait de 300 ml de soda (ginger ale)
-- avec un Sinemet 25/250 permet de prendre 25 mg de Sinemet par gorgée.
-- avec trois 1/2 Sinemet 100 permet de prendre 10 à 15 mg de Sinemet par gorgée
DOSES DE LEVO-DOPA
OBJECTIFS DE L’OPTIMISATION DE LA THÉRAPIE DOPAMINERGIQUE
PULSATILITÉ
QUALITÉ DE VIEQUALITÉ DE VIE
IMPORTANCE +++ de la REGULARITÉ HORAIRE
de la PRISE MÉDICAMENTEUSE
Utiliser tous les moyens
pour se “discipliner”
INTESTIN
BARRIERE INTESTINALE
BARRIERE
HEMATO
ENCEPHALIQUE
CIRCULATION SANGUINE
L’absorption concomitante d’aliments protéinés
diminue ou ralentit le passage de la L-Dopa au travers des barrières
intestinale et hémato-encéphalique
Pour permettre le plus grand passage
possible de L-Dopa dans le cerveau,
il est possible d’adopter
un régime protéique décalé
INTESTIN
BARRIERE INTESTINALE
BARRIERE
HEMATO
ENCEPHALIQUE
CIRCULATION SANGUINE
Ce régime décale la ration protéïque globale journalière sur le repas du soir.
Ce n’est PAS un régime hypoprotéique.
Le régime protéïque décalé ne concerne que les personnes arrivées au stade
des complications motrices de la L-Dopa.
Ce régime ne se fait que sur avis médical et sous contrôle régulier.
Application informatique
ASSOCIATION MEDIAPARK
Taux moyen = Taux résultant calculé à partir des doses médicamenteuses de la prescription en cours, rapporté aux 24 heures de la journée (ligne bleue sur nos courbes)
Taux seuil =Taux minimum au dessus duquel se déclenche l’ordre d’initiation motrice
DEFINITIONS de BASE
TAUX MOYEN
92
18
Taux Moyen
h = 74
Pulsatilité =Variabilité du taux intrasynaptique de dopaminergiques induit par l’apport discontinu de dopamine et d’agonistes dopaminergiques.
Indice de pulsatilité =Paramètre créé pour comparer les courbes de différents médicaments dans des conditions
DEFINITIONS de BASE
Indice de Pulsatilité = hauteur pulsatilité
taux moyen
Un bon Indice de Pulsatilité est < 25-30 %
Hauteur de
pulsatilité
(plus grande
variation)
INDICE DE PULSATILITÉ
L’ application informatique permet de comprendre les caractéristiques
des médications
h = 70
90
20
Indice de Pulsatilité = altura h / taux moyen
IP = 70/40 IP = 175 %
Taux moyen
4 Modopar 125 par jour, 8-12-16 et 20h
L-DOPA
h = 70
h = 25
90
20
60
45
IP = 175 %
IP = 62,5 %
Modopar 62,5: 8 prises par jour = 400 mg L-Dopa /jour
Modopar 125: 4 prises par jour = 400 mg L-Dopa /jour
Si la L-Dopa est fractionnée
en doses plus petites mais plus fréquentes
La L-Dopa seule ne permet pas
une faible pulsatilité
h = 70
h = 25
90
20
60
45
IP = 175 %
IP = 62,5 %
Modopar 62,5: 8 prises par jour = 400 mg L-Dopa /jour
Modopar 125: 4 prises par jour = 400 mg L-Dopa /jour
Seule l’augmentation du nombre de prises
en utilisant de plus petites doses
permet de diminuer
la pulsatilité d’une même dose totale quotidienne
SINEMET FIZZ
Comparaison Sinemet /Sinemet + Comtan
Pic max = quasi identique
Durée efficacité = 3 h / 4 h
Elimination totale = 9 h / 11 h
sinemet 100 sinemet 100 + Comtan 200 mg
INHIBITEURS ENZYMATIQUES
ENTACAPONE
(Comtan, Stalevo)
Pic max = 1 < 2 < 3
Taux moyen = 45/ 80/125
I.Pulsatilité = élevée, >30%
Comparaison Stalevo 50/100/150 toutes les 3 heures
Stalevo 50 toutes les 2 h ½
Taux moyen : 50
I.P = 60%
Stalevo 50
toutes les 3 h
Taux moyen : 40
I.P = 87.5%
Stalevo 50 toutes les 2 h
Taux moyen : 55
I.P = 30%
Seule l’augmentation du nombre de prises
en utilisant de plus petites doses
permet de diminuer
la pulsatilité d’une même dose totale quotidienne
SINEMET FIZZ
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Plus le médicament agoniste reste longtemps dans le sang et le
cerveau, moins son taux varie
=
plus longue est sa demi-vie, plus faible est sa pulsatilité
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Médicament (molécule) Demi-vie (en heures)
Sinemet® (carbidopa/levodopa) 1 1.5
Sinemet® + Comtan® (entacapone)
2.5 3
Parlodel® (bromocriptine) 12 15
Celance® (pergolide) 7 16
Requip® (ropinirole) 6 8
Sifrol® (pramipexole) 8 12
(cabergoline, pas d’AMM en France)
>24
Parlodel 20 mg à 8 a.m, 12 et 8 p.m
à 3-4 ans de MP (total = 60 mg)
Taux moyen : 60 I.P: 86%
Requip 6 mg à 8 a.m, 12, et 8 p.m
à 3-4 ans de MP (total = 18 mg)
Taux moyen : 35 I.P: 77%
Pramipexole 0.50 mg (Sifrol 0.35 mg) 2 comprimés à 8-12-18 h (Total = 3 mg )
Taux moyen: 28 I.P: 42%
Celance 1 mg à 8 a.m, 12 et 8 p.m (total = 3 mg)
Taux moyen: 25 I.P: 28%
Taux moyen: 30I.P: 20%
Cabergoline 2 mg à 8 a.m et 8 p.m (total = 4 mg)
En monothérapie , certains agonistes présentent
une pulsatilité très faible
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Pour tous les autres, seule l’augmentation du nombre de prises
en utilisant de plus petites dosespermet de diminuer
la pulsatilité d’une même dose totale quotidienne
Même à dose MAXIMALE
le taux moyen des agonistes reste MODÉRÉ.
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Ainsi, lorsque le taux seuil est élevé
la prise de tel ou tel agoniste même à dose maximale
ne permet pas d’atteindre et de dépasser ce taux seuil.
Selon la « loi du tout ou rien »,
l’effet positif sur les troubles moteurs ne se déclenche pas
et le traitement devient alors inefficace.
LA LOI DU TOUT OU RIEN
Taux minimalou taux seuil
TOUT
RIENPas d’effet =
Les troubles moteurs persistent(car le taux moyen d’agoniste ne dépasse pas le taux seuil)
AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Ceci explique qu’apparaisse, sous agonistes purs,
la progressive nécessité d’ajoût de L-Dopa.
Il ne s’agit donc pas d’une question
de bonne ou mauvaise molecule
mais tout simplement
du niveau d’activité nécessaire
à un stade donné de la maladie motrice
L-DOPA SEULE OU AVEC ENTACAPONE
Fort niveau d’action possible (= à taux seuil élevé) MAISForte pulsatilité
OPTIMISATION NÉCESSAIRE --- Pour protéger des complications motrices ultérieures--- Pour améliorer ces complications lorsqu’elles existent
( Complications motrices =dyskinésies, fluctuations)
TRAITEMENTS DOPAMINERGIQUES
ANTAGONISTES SEULS
Pulsatilité faible pour certains,
Pulsatilité moyenne pour d’autres, OPTIMISATION
MAIS
Niveau d’action toujours modéré
TRAITEMENTS DOPAMINERGIQUES
L’ETUDE
– des différents fractionnements de dose et horaires de prise
– et de toutes les combinaisons possibles
révèle alors
UNE PALETTE TRES IMPORTANTE
DE POSSIBILITÉS ADAPTÉES A CHAQUE SITUATION
AVEC UNE PULSATILITÉ LA PLUS MODÉRÉE POSSIBLE
TRAITEMENTS DOPAMINERGIQUES
EN PRATIQUE
COMMENT DETERMINER AU PLUS PRECIS LE TAUX SEUIL
1. Relevé préalable des symptômes (type, horaires et circonstances survenue et disparition, intensité)
2. Logiciel
COMMENT DETERMINER AU PLUS PRECIS LE TAUX SEUIL
Le relevé préalable des symptômes
en fonction
des horaires et doses de prise médicamenteuse
par la personne atteinte ou son accompagnant
est fondamental
pour déterminer le moment
du déclenchement et de fin des effets positifs
et les reporter sur les graphiques.
COMMENT DETERMINER CORRECTEMENT LE TAUX SEUIL
En consultation actuelle ( = sans logiciel),
la durée des effets moteurs positifs
et leur circonstance d’apparition et de disparition
permettent d’estimer très approximativement
si le taux de médication convient ou pas.
COMMENT DETERMINER AU PLUS PRECIS LE TAUX SEUIL
Grâce à sa base de données,
un programme logiciel peut calculer
précisément et automatiquement
le taux moyen de toute prescription en cours
et, plus particulièrement,
de toutes les associations thérapeutiques
utilisant plusieurs médicaments
Ce taux va servir de référence au calcul du taux seuil.
COMMENT DETERMINER CORRECTEMENT LE TAUX SEUIL
La base de données pharmacocinétiques du logiciel utlisé
contient
les courbes de pharmacocinétique référencées
de tous les médicaments dopaminergiques,
à toute posologie, sous toute formulation (standard, dispersible, retard)
et
toutes les courbes résultantes
des associations thérapeutiques.
COMMENT DETERMINER CORRECTEMENT LE TAUX SEUIL
Le logiciel calcule automatiquement le taux moyen en fonction de la prescription en cours.
Ce taux va servir de référence au
calcul du taux seuil
en comparant l’horaire théorique et l’horaire réel de déclenchement et de fin des effets positifs
des traitements en cours.
HEURES
CONCENTRATION
Taux seuil = Taux moyen
ET
si les effets moteurs cessent au moment où la courbe rouge descendante croise la ligne bleue, pour lui devenir inférieure, c’est que le taux seuil est égal au taux moyen (cas idéal)
Si le déclenchement des effets positifs survient au moment où, sur le graphique, la courbe rouge ascendante (évolution du taux en cours) croise et dépasse la ligne bleue (taux moyen)
DETERMINER CORRECTEMENT LE TAUX SEUIL
HEURES
CONCENTRATION
Taux moyen = Taux seuil
et si ces effets moteurs s’arrêtent quand
la courbe rouge descendante croise
de nouveau la ligne bleue, c’est que
le taux moyen est égal au taux seuil
(cas idéal)
Si le déclenchement des effets positifs survient
au moment où, sur le graphique, la courbe rouge
ascendante (évolution du taux en cours) croise et
dépasse la ligne bleue (taux moyen),
HEURES
CONCENTRATION
Si le déclenchement des effets positifs est plus précoce ( = avant le croisement de la courbe en phase ascendante)
ET
si les effets moteurs cessent plus tardivement (= après le croisement de la courbe descendante)
c’est que le taux seuil est inférieur au taux moyen
(= la dose globale peut être diminuée)
Taux seuil < Taux moyen
COMMENT DETERMINER CORRECTEMENT LE NIVEAU DU TAUX SEUIL
HEURES
CONCENTRATION
Taux seuil = Taux moyenET
si les effets moteurs cessent au moment où la courbe rouge descendante croise la ligne bleue, pour lui devenir inférieure, c’est que le taux seuil est égal au taux moyen (cas idéal)
Si le déclenchement des effets positifs survient au moment où, sur le graphique, la courbe rouge ascendante (évolution du taux en cours) croise et dépasse la ligne bleue (taux moyen),
HEURES
CONCENTRATION
Taux seuil > Taux moyen théorique
DETERMINER CORRECTEMENT LE TAUX SEUIL
1 MODOPAR 125 + 1 COMTAN 200
8-11-14-17 et 20 heures.
CAS CLINIQUE 1
REQUIP 2X2 mg 8-12-16 et 20h
Courbe Résultante
Courbe résultante des deux prescriptions concomitantes (même dose totale) avec changement de répartition horaire et de dosage de chaque prise
(1/2 dose L-Dopa)
CAS CLINIQUE 1
1 MODOPAR 125 + 1 COMTAN 200
8-11-14-17 et 20 heures.
REQUIP 2X2 mg 8-12-16 et 20h
Stalevo 100 : 1 cp à 8-12-16 et 19 h
Celance 0.25 et 0.50 : 1 cp de chaque à 8-12-16-19 h
Stalevo 100 : 1 cp à 8 h // Stalevo 50 : 1 cp à 10-12-14-16-18-20h
Celance 0.25 et 0.50 : 1 cp de chaque à 8-12-16-19 h
CAS CLINIQUE 2
Femme de 46 ans, 5 années de MP diagnostiquée et traitée, forme rigide+++ –akinéto-hypertonique pure-L dopa = 1100 à 1200 mg/jourTraitement: Modopar 125 + Comtan et Requip = 20 mg/j Confort mauvais (off +++, dyskinesies +++)
Actuellement, 7 ans de MP ; l-dopa = 750 à 800 mg Requip = 18 mg et Confort +++++
Taux Moyen = 155
IP = 58 %
Taux Moyen = 95
IP = 20 %
L-Dopa 400 mg au lieu de 600 mg
et Requip 4 x 1 mg au lieu de 3 X 1 mg
7 prises au lieu de 6
TM et IP = diminution+++
Bien meilleur controle des troubles cliniques avec confort estimé à + 80%
TM = 70
IP = 114%
AVANT
APRES
Femme de 56 ans, 11 de MP« se sentant très mal » akinétohypertonique+++ Peu de « on »
mais surtout alternance de dyskinésies+++ et de « off » avec rigidité +++
Modopar 125 + 1 Comtan: 8-10-12.30-16 et 23 h ½ Modopar dispersible : 19-23 h Requip 1 mg : 8-12.30 et 19 h
Modopar 62.5 + 1 Comtan : 9-11-13-45-17-19 et 21h Modopar 125 + 1 Comtan : 7 h Requip 1 mg : 7-9-11-15 et 19 h 1 Modopar 125 Retard 22 h
TM = 25
IP = 50 %
LES PLUS ET LES MOINS
DE LA METHODE D’ OPTIMISATION
LES “MOINS” THEORIQUES
1. Les courbes sont dérivées de données théoriques et non pas individuelles
2. Ne sont ainsi pas pris en considération (car non étudiées actuellement en médecine de terrain dans la MP) :
• Les variations liées au poids,
• Les variations dues à la vitesse de digestion et/ou d’ absorption
• Les variations chronobiologiques
LES “MOINS” PRATIQUES
1. Augmentation du nombre total de prises médicamenteuses journalières
2. Nécessité+++ de respecter des horaires de prise
Effet de l’oubli de 50 mg de L-Dopa + Entacapone à 11h 30
Sans correction volontaire, l’effet se ressentira jusqu’à 20-21h !!!
Sans oubli
Les “petits oublis”
font
les “grands offs”
1. Rapidité des résultats
2. Base de données complète et accessible
3. Facilité d’actualisation des données
4. Calculs automatiques en courbes et en aires
5. Grande facilité d’utilisation et de mémorisation
LES “PLUS“THEORIQUES
LES “PLUS“ PRATIQUES
1. Nette amélioration symptomatique +++
2. Facilité d’adaptation +++ en fonction des symptômes des PcP
3. Diminution fréquente des doses de L-Dopa et, parfois, de celles des agonistes
4. Espoir +++ de diminuer les risques ultérieurs de maladie levo-dopa induite en
permettant une bienne moindre pulsatilité
Indice satisfaction très important
> 80% +++ (sans aucune valeur statistique)
UTILITÉ D’UNE APPLICATION INFORMATIQUE
1. Aide à la prescription (médecins)
2. Optimisation de la prescription (patients)
3. Vérification de la pulsatilité dans des cas très précis (médecins, patients)
4. Vérification données pharmacocinétiques (médecins)
5. Aide didactique (médecins, patients, aides)
6. Projections théoriques sur futurs médicaments (médecins, laboratoires)
7. Projections théoriques sur les essais cliniques (médecins, laboratoires)
A. FROBERT
Lyon, Juin 2006
Tulipes…
Anne-Marie Nicolas
Pour les références bibliographiques
et toute question à propos
de l’optimisation dopaminergique
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