Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu LETTRE D’INFORMATION N° 36 – 1 er SEPTEMBRE 2013 La rentrée des classes au lycée, le 23 septembre 1963…! par Didier BÉOUTIS, président de l’association amicale Lundi 23 septembre 1963… L’automne est là depuis deux jours, et, par un temps encore clément, le lycée de garçons du Mans ouvre ses portes pour la rentrée des classes ! Les élèves internes sont présents depuis la veille au soir. Ils ont donc pris leurs places dans les dortoirs. La communauté lycéenne s’était quittée, le 29 juin, à la fin de la distribution solennelle des prix, tenue au théâtre municipal, présidée par Roger Blais, ancien élève du lycée, et directeur de l’Institut national agronomique. Le discours d’usage avait été prononcé par Mme Paule Guilbert, agrégé de sciences naturelles –le premier discours prononcé par une femme, et aussi –on ne s’en doutait pas à l’époque-, le seul à l’avoir été, les distributions des prix ne devant plus être organisées après 1967-. Pas de changements, pour cette rentrée, dans l’équipe de direction : le proviseur Pierre Girard, qui entame sa 6 ème année de présence au lycée, conserve le censeur René Fenoy et l’intendant Paul Mazuel, arrivés l’année précédente, et les deux surveillants généraux, celui des « grands » (3 ème et au-delà), Élie Batut, en fonction depuis 1946, et celui des « petits » (4 ème et en deçà), Henri Milelli. La liste des professeurs connaît plusieurs changements. Deux enseignants qui ont marqué leur présence au lycée l’ont quitté : Gérard Genette, qui aura « ouvert » la classe de lettres supérieures en 1956 et tenu la chaire de lettres classiques pendant sept années, est nommé à la faculté des lettres de Paris ; Louis Mermaz, qui aura enseigné l’histoire et la géographie durant deux années, est nommé au lycée Lakanal à Sceaux. De nouveaux enseignants arrivent au lycée : Maurice Ménard, un agrégé des lettres de 39 ans, venu du lycée de Cherbourg, spécialiste de Balzac, succède à Gérard Genette sur la chaire de lettres supérieures. Son épouse Michèle Ménard, ancienne élève de l’E.N.S. de Fontenay-aux-roses, vient enseigner l’histoire et la géographie dans les classes secondaires. Maurice et Michèle Ménard marqueront la vie universitaire et culturelle du Mans pendant un demi- siècle. Un jeune agrégé d’histoire âgé de 26 ans vient aussi prendre son poste au Mans : Jean Baechler, qui prépare une thèse sous la direction de Raymond Aron. Après avoir enseigné la sociologie historique à l’université de Paris IV, Jean Baechler sera élu à l’Académie des sciences morales et politiques. Pourvus du baccalauréat, 89 élèves (45 en math, 21 en sciences ex’, 23 en philo) ont quitté les classes secondaires du lycée. Deux d’entre eux ont obtenu la mention « très bien » : Jean-Claude Croizé et Georges Guillotin. Bien que le taux de scolarisation en Sarthe soit alors l’un des plus faibles de France (36,4% de la population de 11 à 17 ans, soit le 85è rang, la moyenne nationale s’élevant à 44,3%, le nombre des élèves –petit et grand lycée, annexe du Ronceray- dépasse maintenant le millier ! L’annexe du Ronceray, qui ouvre des classes de 4 ème , voit croître rapidement ses effectifs. Le nombre réduit de salles de classes conduit l’administration à étaler les heures de cours sur le créneau 8h-17h. Le bâtiment des sciences, ouvert en 1961, est encore occupé par le Collège scientifique universitaire, tandis qu’a été construit, dans l’espace situé entre la cour des sports et la r ue Montbarbet, un bâtiment préfabriqué destiné à accueillir, pour octobre 1963 le Collège juridique universitaire, inauguré, le 11 décembre, par le garde des sceaux Jean Foyer. 3 septembre 2013 : les élèves du lycée font leur rentrée dans un établissement rénové et bien différent : il n’y a plus de classes primaires ni de classes de collège ; le lycée, mixte depuis plus de trente ans, s’appelle désormais « Montesquieu », et regroupe classes de lycée et classes préparatoires. Mais l’internat supprimé en 1978, car alors devenu sans objet, fait maintenant cruellement défaut… Souhaitons aux élèves qui commenceront leur classe terminale le même très beau succès que la promotion 2012- 2013 : 305 reçus sur 317 élèves, soit un pourcentage de 96,2% ! Le lycée, vu de la rue Montbarbet à l’automne de 1963 : on y remarque, à gauche, le vieux gymnase qui sera détruit, pour laisser place à l’ensemble gymnase-piscine Pierre de Coubertin en janvier 1969 ; au fond, le corps de bâtiment construit en 1750, avec en rez-de-chaussée, l’arrière de la salle des actes ; à droite, le bâtiment des sciences physiques, érigé en 1961, alors occupé par le Collège scientifique universitaire, et, au centre, le bâtiment provisoire du Collège juridique universitaire, ouvert en octobre 1963, qui perdurera jusqu’en 1975.
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Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieumontesquieu.lemans.free.fr/leslettre1/li36.pdf · 2013. 9. 5. · Bouvet et Paul Marchal, morts en déportation respectivement
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Association amicale des anciens
élèves du lycée Montesquieu
LETTRE D’INFORMATION N° 36 – 1er SEPTEMBRE 2013
La rentrée des classes au lycée, le 23 septembre 1963…! par Didier BÉOUTIS, président de l’association amicale
Lundi 23 septembre 1963… L’automne est là depuis deux jours, et, par un temps encore clément, le lycée de
garçons du Mans ouvre ses portes pour la rentrée des classes ! Les élèves internes sont présents depuis la veille au
soir. Ils ont donc pris leurs places dans les dortoirs. La communauté lycéenne s’était quittée, le 29 juin, à la fin de
la distribution solennelle des prix, tenue au théâtre municipal, présidée par Roger Blais, ancien élève du lycée, et
directeur de l’Institut national agronomique. Le discours d’usage avait été prononcé par Mme Paule Guilbert,
agrégé de sciences naturelles –le premier discours prononcé par une femme, et aussi –on ne s’en doutait pas à
l’époque-, le seul à l’avoir été, les distributions des prix ne devant plus être organisées après 1967-.
Pas de changements, pour cette rentrée, dans l’équipe de direction : le proviseur Pierre Girard, qui entame sa 6ème
année de présence au lycée, conserve le censeur René Fenoy et l’intendant Paul Mazuel, arrivés l’année
précédente, et les deux surveillants généraux, celui des « grands » (3ème
et au-delà), Élie Batut, en fonction depuis
1946, et celui des « petits » (4ème
et en deçà), Henri Milelli.
La liste des professeurs connaît plusieurs changements. Deux enseignants qui ont marqué leur présence au lycée
l’ont quitté : Gérard Genette, qui aura « ouvert » la classe de lettres supérieures en 1956 et tenu la chaire de
lettres classiques pendant sept années, est nommé à la faculté des lettres de Paris ; Louis Mermaz, qui aura
enseigné l’histoire et la géographie durant deux années, est nommé au lycée Lakanal à Sceaux. De nouveaux
enseignants arrivent au lycée : Maurice Ménard, un agrégé des lettres de 39 ans, venu du lycée de Cherbourg,
spécialiste de Balzac, succède à Gérard Genette sur la chaire de lettres supérieures. Son épouse Michèle Ménard,
ancienne élève de l’E.N.S. de Fontenay-aux-roses, vient enseigner l’histoire et la géographie dans les classes
secondaires. Maurice et Michèle Ménard marqueront la vie universitaire et culturelle du Mans pendant un demi-
siècle. Un jeune agrégé d’histoire âgé de 26 ans vient aussi prendre son poste au Mans : Jean Baechler, qui
prépare une thèse sous la direction de Raymond Aron. Après avoir enseigné la sociologie historique à l’université
de Paris IV, Jean Baechler sera élu à l’Académie des sciences morales et politiques.
Pourvus du baccalauréat, 89 élèves (45 en math, 21 en sciences ex’, 23 en philo) ont quitté les classes secondaires
du lycée. Deux d’entre eux ont obtenu la mention « très bien » : Jean-Claude Croizé et Georges Guillotin. Bien
que le taux de scolarisation en Sarthe soit alors l’un des plus faibles de France (36,4% de la population de 11 à 17
ans, soit le 85è rang, la moyenne nationale s’élevant à 44,3%, le nombre des élèves –petit et grand lycée, annexe
du Ronceray- dépasse maintenant le millier ! L’annexe du Ronceray, qui ouvre des classes de 4ème
, voit croître
rapidement ses effectifs. Le nombre réduit de salles de classes conduit l’administration à étaler les heures de
cours sur le créneau 8h-17h. Le bâtiment des sciences, ouvert en 1961, est encore occupé par le Collège
scientifique universitaire, tandis qu’a été construit, dans l’espace situé entre la cour des sports et la rue
Montbarbet, un bâtiment préfabriqué destiné à accueillir, pour octobre 1963 le Collège juridique universitaire,
inauguré, le 11 décembre, par le garde des sceaux Jean Foyer.
3 septembre 2013 : les élèves du lycée font leur rentrée dans un établissement rénové et bien différent : il n’y a
plus de classes primaires ni de classes de collège ; le lycée, mixte depuis plus de trente ans, s’appelle désormais
« Montesquieu », et regroupe classes de lycée et classes préparatoires. Mais l’internat supprimé en 1978, car alors
devenu sans objet, fait maintenant cruellement défaut…
Souhaitons aux élèves qui commenceront leur classe
terminale le même très beau succès que la promotion 2012-
2013 : 305 reçus sur 317 élèves, soit un pourcentage de
96,2% ! Le lycée, vu de la rue Montbarbet à l’automne de 1963 : on y
remarque, à gauche, le vieux gymnase qui sera détruit, pour
laisser place à l’ensemble gymnase-piscine Pierre de Coubertin
en janvier 1969 ; au fond, le corps de bâtiment construit en 1750,
avec en rez-de-chaussée, l’arrière de la salle des actes ; à droite,
le bâtiment des sciences physiques, érigé en 1961, alors occupé
par le Collège scientifique universitaire, et, au centre, le bâtiment
provisoire du Collège juridique universitaire, ouvert en octobre
1963, qui perdurera jusqu’en 1975.
LA VIE DE L’ASSOCIATION
Nécrologie : Georges Lachaize (1925-2012). Né à Montpellier, le 16 mars 1925, d’une
famille originaire du Cantal, Georges Lachaize était arrivé au Mans en 1938, à l’âge de
13 ans, lorsque son père avait pris les fonctions de secrétaire général de l’asile municipal
des vieillards du Mans, qui était installé dans l’ancienne abbaye Saint-Vincent. L’asile
allait laisser la place à l’internat du lycée de jeunes filles de la rue Berthelot, puis au lycée
de jeunes filles « Bellevue » devenu lycée mixte « Bellevue ». Le jeune Georges allait
fréquenter le lycée de garçons, rue Montesquieu, de 1938 à 1943, de la 4ème
à la classe de
philosophie, études sanctionnées par le succès au baccalauréat de » philosophie-lettes »
en 1943. Georges Lachaize entreprit ensuite des études supérieures de droit, et, pour les financer, dut accepter un
emploi de maître d’internat, la première année (1943-44) au Prytanée de la Flèche, puis, de novembre 1944 à
1946, dans notre lycée qu’il allait ainsi retrouver. Retiré au Mans, Georges Lachaize y est décédé, le 17 décembre
2012, âgé de 87 ans et demi.
Nécrologie : Jacques Biarne (1934-2013), agrégé d’histoire et géographie, professeur au lycée de 1960 à 1967.
On trouvera, en page 12, une notice biographique sur ce brillant universitaire, spécialiste du monachisme au haut
Moyen-âge, qui a fait toute sa carrière au Mans.
LES ACTIVITÉS DE L’AMICALE
Hommage aux anciens du lycée, morts pour faits de résistance, du 7 au 16 mai
Comme les années précédentes, la Ville du Mans a organisé, autour du 8 mai, une série d’hommages et de dépôts
de gerbes devant les plaques érigées en l’honneur des Manceaux morts pour la France en déport ation ou à la suite
de faits de résistance. Notre amicale s’est associé aux cérémonies organisées en souvenir des professeurs Roger
Bouvet et Paul Marchal, morts en déportation respectivement en décembre 1944 et janvier 1945, et des anciens
élèves Emmanuel Maire, requis du S.T.O. mort à Stettin, le 21 novembre 1943, et Claude Hilleret, résistant tué
par les nazis dans le maquis de la forêt de la Charnie, le 20 juin 1944.
Le 15 mai, hommage à Claude Hilleret ; de gauche à droite, Jean-Jacques Caffieri, Kathleen Marchal, André Vivet, Didier
Béoutis, Nicolas Landy, conseiller municipal, Monique Caffieri ; le 16 mai, hommage à Emmanuel Maire, en présence des
classes de C.M.1 et de C.M.2 de l’école Ferdinand Buisson, et de Yves Ollivier, adjoint au maire du Mans.
Le cocktail de fin d’année scolaire, samedi 29 juin : restauration des ouvrages du fonds ancien
La traditionnelle réception de fin d’année, organisée le samedi 29 juin, dans la salle de la bibliothèque de
l’Oratoire, aura eu une résonnance particulière, puisqu’il fut l’occasion d’évoquer l’opération de restauration des
ouvrages composant le fonds ancien. C’est en effet notre amicale qui s’est occupée du classement des ouvrages
dans la bibliothèque du fonds ancien, et qui, chaque année, grâce aux cotisations et dons de ses adhérents, prend
en charge la rénovation de la reliure d’un ou de plusieurs ouvrages, en les confiant à Michel Gourdelier, relieur
doreur manceau. Ont été ainsi présentés à l’assistance, une géographie en cinq volumes datant de 1660, un
dictionnaire franco-latin-chinois de 1813, et cinq volumes d'un cours de chimie industrielle du XIX e siècle, ainsi
restaurés, par les soins de l’amicale. M ais l’amicale a d’autres projets en cours…
Michel Gourdelier présente l’un des ouvrages qu’il a restaurés. On reconnaît, de gauche à droite, Monique Béoutis, Michèle
Ménard, Alain Le Berruyer, Étienne Bouton, Jean Lamare, Jean-Pierre Delaperrelle, Serge Vinçon, Didier Béoutis, Mme
Maillard, Alain Moro, Paul Maillard, François Barthomeuf.- Le dictionnaire français-latin-chinois, devenu, par sa reliure, le
« grand livre rouge » !
NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Samedi 14 et dimanche 15 septembre : visites du lycée dans le cadre des 30ème
Journées du patrimoine
Comme les années précédentes, notre amicale assurera, les samedi 14 et dimanche 15 septembre, de 14 heures à
18 heures, les visites du lycéen, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Le thème général de ces
Journées, sera, cette année « 1913-2013 : cent ans de protection », rappelant la loi du 13 décembre 1913 qui a
donné naissance à un système de dispositifs juridiques de sauvegarde du patrimoine monumental, architectural,
urbain, archéologique et paysager d’une grande richesse. Depuis 1913, peut ainsi bénéficier d’une protection
juridique au titre des monuments historiques tout immeuble ou objet présentant un intérêt « public » ou
«suffisant » du point de vue de l’histoire ou de l’art. C’est ainsi que, par décision du ministre de la culture en date
du 5 octobre 1982, a été « classée », dans sa totalité, la chapelle des Oratoriens. Nul doute que la salle des actes
du lycée, construite vers 1750, mériterait aussi un classement…
Samedi 12 et dimanche 13 octobre : la 25è heure du livre
Notre amicale, comme les années précédentes aussi, tiendra un stand lors du 36ème
salon du livre, la « 25ème
heure
du livre », organisée par la Ville du Mans, sur le quai Louis Blanc, entre la muraille gallo-romaine et la Sarthe.
Les visiteurs pourront consulter, sur écrans ou sur cahiers, les photos de classes et les archives de l’amicale, la
collection de nos lettres d’information, et prendre contact avec les membres du bureau de l’amicale qui tiendront
ce stand. Comme les années passées, notre stand sera à côté de ceux des associations du patrimoine, à l’entrée
ouest (côté rue Alphonse Poitevin). Tous les adhérents et amis de l’amicale, comme tous ceux qui, à des titres
divers, ont fréquenté le lycée, seront les bienvenus !
LA VIE DU LYCÉE
Séance du conseil d’administration, jeudi 13 juin : travaux, orientation… et demande d’un internat !
La séance du 13 juin a été marquée par l’annonce des travaux qui seront conduits durant l’été : le début de la
réfection du système de sécurité incendie ; la réfection des fenêtres du bâtiment de sciences physiques ; la
réfection de deux portails ; le changement de l’ensemble des serrures extérieures des bâtiments.
M. le proviseur a aussi fait le point sur les flux d’orientation provisoires des classes de 2de en classes de 1ère
. Sur
les 376 élèves de 2de du lycée, 190 iraient vers la série S (scientifique), soit 51,4% (49, 2% en 2012) ; 87 en série
ES (économie), soit 23,5% (24,2% en 2012) ; 44 en série L (littéraire), soit 11,4% (15,1% en 2012) ; 18
redoubleraient (4,9%, contre 3,7% l’année précédente ; 27 (7,3% contre 7,1% l’an dernier) iraient vers d’autres
formations dispensées dans d’autres établissements (sciences et technologies du management et de la gestion-
SMTG ; sciences et technologies de l’industrie et du développement durable-STI2D).
M. Gateau a également informé le conseil que le recrutement des classes préparatoires aux grandes écoles
(C.P.G.E.) serait, pour la rentrée de septembre 2014, du même ordre que pour la rentrée précédente. En effet,
l’absence d’internat au lycée Montesquieu –alors que les lycées à classes préparatoires de l’ouest, comme Rennes,
Nantes, Tours, Chartres, Caen, en sont pourvus- limite fortement le recrutement. Mme Bringuy, représentante du
Conseil régional des Pays-de-la-Loire indique alors qu’une étude avait montré que les besoins en internat sur Le
Mans concernaient le « post-bac », ce qui, selon elle, n’est pas du ressort de la région…
M. le proviseur exprime alors son regret que les proviseurs des lycées du Mans n’aient pas été informés des
résultats de cette étude, et aussi d’avoir « découvert », dans la presse, les articles faisant état que le projet
d’internat était « enterré » ! Mme Bringuy indique alors qu’elle partage le constat de M. Gateau, et affirme que le
Conseil régional serait prêt à soutenir un tel projet, m ais sans en être le maître d’œuvre.
Fête de fin d’année du personnel du lycée, 3 juillet
C’est une tradition fort ancienne : la fête de fin d’année du personnel du lycée, qui permet de saluer celles et ceux
qui quittent l’établissment, par mutation ou départ en retraite. Les partants à la retraite, cette année, ont été MM.
Kadi Malik (sciences économiques et sociales) et Norbert Roques (philosophie en lettres supérieures), et Mmes
Christine Buzaré (histoire-géographie) et Roselyne Gergaud (conseillère principale d’éducation), et les personnels
mutés, M. Nicolas Butet (adjoint technique principal, responsable technique) et Mme Aïda Harriche (adjoint
technique, préposée à l'accueil). Après l’allocation du proviseur et les remises de cadeaux aux partants, un dîner
convivial, organisé par l’association des professeurs, présidée par M. Didier Kihm, a rassemblé 70 convives. Le
diaporama et les photos prises, accessibles par
http://www.flickr.com/photos/97422219@N06/sets/72157634448080295/show/with/9193195881/ et
http://flickr.com/gp/97422219@N06/Cu4U26/, sont dues à Gilbert Cordebar.
Les résultats du baccalauréat 2013 : un excellent cru pour notre lycée !
Sur les 317 élèves des classes terminales, 305 d’entre eux ont été reçus au baccalauréat –soit 96,2%- et 12 ont été
ajournés (3,8%). Deux-tiers des admis ont été pourvus de mentions : 209 dont 47 « très bien », 63 « bien » et 99
« assez bien ». Les résultats par section sont les suivants :
l’ancrage politique du gaullisme dans l’Ouest. Il montre que le gaullisme y pénètre de façon inégale et ne peut
empêcher le basculement à gauche de la Bretagne et de certains départements. Son implantation y est donc
partielle, parfois de circonstances. La France de l’Ouest en 1981 n’est plus une terre de droite, elle y conserve des
bastions, mais elle connaît un rééquilibrage politique durable, que les auteurs cherchent ici à comprendre et à
expliquer. Douze universitaires ont participé à la rédaction de cet ouvrage, et, parmi eux, Gérard Boëldieu, ancien
professeur d’histoire et de géographie dans notre lycée. G. Boëldieu a rédigé les pages relatives à la Sarthe, où il
évoque notamment les anciens élèves de notre lycée, devenus élus des mouvements gaullistes : Raymond Dronne,
Gérard Chasseguet, Pierre Gascher, Jean-Paul Couasnon. Presses universitaires de Rennes, 212 p. 15 €
Publication : « Paul Marchal (1913-1945), l’archange du camp de Stassfurt », par Didier Béoutis
Pour le premier ouvrage historique qu’il publie, Didier Béoutis a choisi de raconter la vie et le destin tragique
d’un ancien professeur de notre lycée, Paul Marchal, mort en déportation, au camp de Stassfurt, le 17 janvier
1945. La communauté lycéenne connaît la plaque en sa mémoire qui est apposée dans la Cour des Oratoriens, à
côté de celle de Roger Bouvet, lui aussi mort en déportation ; les Manceaux connaissent la rue Paul Marchal,
située entre les rues Prémartine et Pierre Belon, mais leur information s’arrête souvent là. Et pourtant, Paul
Marchal était un personnage fort attachant qui mérite d’être mieux connu ! Né
en septembre 1913, il fait ses études au lycée Lakanal à Sceaux, tout en
pratiquant intensément le scoutisme. Démobilisé en 1940, il enseigne au
collège de Saumur tout en préparant l’agrégation des lettres qu’il obtient, en
décembre 1941. Il est alors nommé professeur au lycée du Mans, où il enseigne
à des classes de Première, Seconde, tout en occupant la charge de maître
d’éducation générale. Paul Marchal reprend des activités de scoutisme au
Mans, et épouse, en avril 1943, une cheftaine de louveteaux, Kathleen. Tous
deux vont rapidement se lancer dans la Résistance à l’occupant allemand,
notamment par l’envoi de messages-radio vers la France libre à Londres. Paul
et son épouse sont arrêtés par la Gestapo, le 22 avril 1944, puis transférés à
Fresnes. Alors que Kathleen, enceinte, est libérée, Paul est conduit au camp de
Royallieu, où il sera embarqué, le 17 août, dans le dernier train de déportés qui
parviendra à sa destination, en l’occurrence le camp de Buchenwald !
Transféré au camp annexe de Stassfurt, Paul, d’abord nommé « kapo », est, en
raison de sa résistance à ses geôliers, est reversé à l’ancienne mine de sel et de
potasse, où il est contraint à de très lourds travaux de terrassement. Vite
surnommé « l’archange », devenu suspect aux yeux des S.S., Paul est victime de sévices qui entraîneront sa mort,
le 17 janvier 1945. Il n’aura pas su, que, fin octobre, il était devenu le papa d’un garçon ! En vente dans les librairies du Mans (20 €) ou en adressant un chèque de 23 € (port inclus) à la Société littéraire
du Maine, 11, rue Pierre Belon, 72000 Le Mans.
BULLETIN D’ADHÉSION À L’ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈVES DU LYCÉE « MONTESQUIEU »
Nom : Prénom : Dates de présence au lycée :
Adresse : Téléphone : Courriel :
J’adhère à l’association des anciens élèves et règle ma cotisation :
. étudiant et moins de 25 ans : 8 € ; membre actif : 15 € bienfaiteur : 75 €, associé : montant au choix
Je fais un don de…… Signature : ………………….
À adresser SVP à M. André VIVET, 7, rue de Sicile, 72000 LE MANS.
Nouveautés sur le site http://montesquieu.lemans.free.fr du 1er
mai au 28 août 2013
Les cinq films tournés par M. Marcel Renard, professeur de dessin, en 1951, à l’occasion du centenaire du lycée.
Visibles par l’intermédiaire de liens vers Youtube.
Un diaporama avec, en illustration sonore, trois chants de la chorale mixte des lycées du Mans, dirigée par Jane
Clément en 1958 (Youtube)
Les photos des commémorations des 15 et 16 mai, rues Claude Hilleret et Emmanuel Maire.
Une vidéo sur la bibliothèque en 1950 et en 2013.
Une photo de la salle des actes vers 1935 et une étude historique de cette même salle, de sa construction à nos jours,
par M. Gérard Boëldieu.
4 photos du carnaval 1994, dans la salle des actes. De M. Gérard Boëldieu.
De nombreuses photos de la fête du lycée, prises le 11 juin 2013 par Jean-Marie Poublanc. Quelques photos de la
réunion-cocktail du samedi 29 juin 2013.
Plusieurs photos de la famille Marzorati (par François Marzorati)
À noter la parution, aux Presses universitaires de Rennes, d'une étude intitulée "Gaullistes dans l'Ouest atlantique"
sous la direction de Laurent Jalabert.
Les photos de la fête de fin d'année, le 3 juillet 2013 au lycée.