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Artisanat en fête 2012, Jour J-1

Mar 31, 2016

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Ticket Magazine

Stéphanie Gazenard, Fritz Calixte, Jean Ernso Jean Simon
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2 19 octobre 2012No 727

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

11,576FANS

Les rumeurs se font de plus en plus pressantes à propos de la cérémonie de mariage de Justin Timberlake et Jessica Biel. Les tourtereaux ont essayé de rester discrets mais les médias sont presque sûrs que la cérémonie aura lieu... dans deux jours.

Comme toutes les stars hollywoodiennes qui se respectent, Justin Timber-lake et Jessica Biel ont tout fait pour garder les détails de leur mariage secrets. Mais difficile de tout cacher quand on est l’un des couples les plus scrutés d’Hollywood. Du coup, les médias américains ont mené leur petite enquête et il semblerait que la cérémonie soit imminente. En effet, selon les magazi-nes Life&Style et US Weekly, Jessica Biel et Justin Timberlake se marieraient pas plus tard qu’à la fin de la semaine, soit le 20 octobre. Le couple aurait d’ailleurs choisi l’Italie pour échanger ses voeux.

Selon un proche du couple qui a reçu une invitation à la cérémonie, le ma-riage serait classé top secret, mais cette source estime qu’il peut tout de même donner la date et le lieu (le sud de l’Italie, plus précisément). Pour tous les autres détails, il semblerait que toute la famille et les proches des deux tourtereaux aient signé un contrat de confidentialité qui les oblige à taire les détails de la cé-rémonie. Une précaution qui peut sembler un peu trop parano mais qui s’avère essentielle pour des stars aussi médiatisées.

Depuis l’annonce de leurs fiançailles, Justin Timberlake et Jessica Biel font tout pour ne pas parler de la cérémonie à venir, ou du moins, de n’en évoquer aucun détail. Pour le reste, la jeune femme n’hésite pas à confier son ressenti lorsqu’on lui pose la question : « Je fais partie de cette catégorie de personnes qui ne se soucient pas tellement des détails. J’ai l’idée générale, je vais donc donner mon idée avant confier la partie créative à quelqu’un d’autre», avait-elle d’ailleurs confié à US Weekly.

Si toutes les informations dévoilées par Life&Style et US Weekly sont véri-diques, il s’agira du premier mariage le plus attendu de l’année. En effet, après avoir annoncé des fiançailles, Brad Pitt et Angelina Jolie ne semblent finalement pas décidés à sauter le pas, préférant faire languir les médias internationaux. Quant à Jennifer Aniston et Justin Theroux, ils semblent aussi décidés à faire durer le plaisir des fiançailles le plus longtemps possible...

Mariage de Jessica Biel et Justin Timberlake :Une cérémonie imminente en Italie ?

Roberto Martino de T-Vice

Il n y a pas grand-chose à dire, sinon que ce qui s’est passé est très triste. «Que Dieu protège les artistes !»

Moschino Junior, promoteur

Seulement une sincère compassion pour les enfants, famille de Country et le HMI. C’est vraiment terrible. Je n’ai jamais

imaginé qu’un homme puisse causer autant de dégâts sur la vie humaine pour des histoires de cœur.

Country s’est suicidé en FlorideOn n’en finit pas de compter les cadavres aux États-Unis. Moins de 72 heures après avoir été suspecté de l’assassinat de son ex-femme Tracy Bennet et de l’amant de cette dernière, l’artiste Wayne Hamilton dit Cap-tain Barkey devant un motel du Bronx, Joseph Kernizan alias Country s’est suicidé à Miami dans son appartement le mardi 16 octobre 2012. Le promoteur et représentant de Nu-Look dans le Big Apple était, depuis le samedi 13, jour du double meurtre, recherché activement par la police de New York. Ainsi, le couple Country-Tracy laisse leurs deux enfants, Mia (12 ans) et Jason (7 ans), et une troisième, Dajhanae Jones, 18 ans, issue d’une relation antérieure de Tracy.Depuis cet acte crapuleux qui a plongé presque tout le monde dans une profonde réflexion sur les relations amoureuses, salive et encre ne finis-sent pas de couler. Artistes, promoteurs, musiciens, managers..., sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook, commentent cette tragédie. Nous avons aussi interrogé certains d’entre eux, ils ont bien voulu partager leur avis.

T-Jo Zenny de Kreyòl La

Cela me choque. Il me prouve beaucoup de choses; malheur à l’homme qui se confie en l’homme. Et il ne faut jamais dire «jamais» dans la vie, car nul ne sait ce qui peut arriver. La

réaction d’une personne par rapport à une situation peut être très démesurée. Personne n’est parfait, mais cette action me fait beaucoup réfléchir. En tout cas, les enfants sont mes préoccupations, voilà pourquoi je demande à Dieu de pardonner à Country, à sa femme et à l’artiste jamaïcain. Paix à leur âme !

Josias Pierre de Scoop FM

La société haï-tienne doit tra-vailler pour qu’il n y ait plus ni de Valdo ni de Country. Ils ne sont pas de bons

exemples. Quand vous ne pouvez plus vivre avec une personne, homme ou femme, l’important est de dialoguer. Si cela ne donne pas de résultats, on laisse tomber cette relation afin de chercher quelqu’un d’autre qui peut vivre avec vous.

Katalog de GabèlC’est une « sad

story », la façon dont les choses se sont passées, mais, nous ne pouvons pas nous pré-cipiter pour juger une seule personne dans cette tragédie parce qu’il y a des choses que nous ne saurons jamais. Mais c’est triste.

Gilles Freslet [email protected]

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319 octobre 2012No 727

Artisanaten Fête 2012 jour J-1

Le Parc Historique de la Canne à sucre accueillera les samedi 20 et dimanche 21 octobre 2012 la sixième édition de la plus grande foire artisanale d’Haïti, Artisanat en Fête. Organisée par le plus ancien quo-tidien du pays, Le Nouvelliste, en association avec l’Institut de Recher-che et de Promotion de l’Art Haïtien, IRPAH, cette festivité s’annonce grandiose et pleine de surprises. Elle réunira, à cette occasion, plus d’une centaine d’artisans, de stylistes, de brodeurs et de designers, sans oublier des figures incontournables de la mode haïtienne qui font la renommée de notre culture dans les pays d’outre-mer. Vous avez déjà, dans les colonnes de Ticket et du Nouvelliste, lié connais-sance avec certains des participants de la foire. A une journée de l’exposition, on a rencontré trois autres artisans dont le travail mérite de l’attention.

Fritz Calixte est l’un des pion-niers de l’Artisanat en Fête. Dans la première édition de cette grande foire, il était le seul à présenter des pièces

en métal découpé. Fritz a un beau par-cours dans l’art. A 19 ans il fait la ren-contre avec l’artisanat spécialement le métal découpé, c’est le coup de foudre. « Je remercie le ciel de m’avoir donné l’opportunité d’apprendre ce métier », précise l’amoureux de l’art.

A 22 ans, encore apprenti, Fritz exécute déjà des articles inédits. Ses mentors voient briller en lui l’avenir de la culture haïtienne. Neuf ans plus tard, le professionnel débarque à Artisanat en Fête, après avoir fait des exploits dans presque toutes les foires culturelles et artistiques organisées par le gouvernement, avec des articles que beaucoup de gens croisent pour la toute première fois.

En 2009, ses travaux parlent pour lui. On le propose une tournée en France et en Suisse. Avant même de se rendre en Europe, la Guadeloupe reçoit l’artisan avec un accueil réservé aux officiels. Ensuite c’est le tour de l’Europe qui s’agenouille devant les exceptionnels travaux de l’artiste. « J’ai beaucoup d’estime pour mes

mentors, et je n’ai pas honte de dire que c’est grâce à eux qu’on peut parler de moi aujourd’hui. Mais aussi je suis très discipliné et j’adore ce que je fais », dit le forgeron.

Le forgeur de métal s’inspire de tout. Il remercie mère nature qui ne cesse jamais de lui apporter son soutien lorsqu’il se sent découragé. « La nature est la plus grande de mes sources d’inspiration. « Entre elle et moi existe une certaine synergie que même les yeux fermés je la vois briller », explique-t-il.

Il se dit prêt, comme toujours, pour Artisanat en Fête. « Je suis un habitué de la foire et le public connait déjà le niveau et la qualité de mes travaux. Bien qu’il y aura beaucoup d’artisans qui exposeront des articles en métal découpé, ceci ne va pas diminuer ma vente », précise-t-il avec certitude.

Fritz Calixte est sans l’ombre d’un doute un artisan qui a foi en ce qu’il fait. Il mérite encadrement, et son travail, appréciation. Bref, dans son domaine, il est un génie. On espère tout simplement qu’il durera plus qu’un siècle.

Elisée Dé[email protected]

Fritz Calixte Un génie en« Métal découpé »

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4 19 octobre 2012No 727

Stéphanie Gazenard présente le profil d’une personne réservée qui n’aime pas par-ticulièrement parler d’elle. Toutefois, s’il lui est difficile de dresser son propre portrait, la jeune artiste n’en est pas moins fière de son travail et ne tarit pas d’informations sur les difficultés rencontrées et la portée de son œuvre.

Ce petit bout de femme au visage innocent est une ardue travailleuse qui veut à tout prix se démarquer de la création rapide et du travail bâclé. Sa détermination est palpable. Toujours en quête de perfection, Stéphanie se décrit comme étant une femme courageuse et laborieuse. « Je suis une véritable artiste. Je travaille le cuir, je peins et je décore. Je pars de rien du tout pour aboutir à la création de choses excep-tionnelles », explique-t-elle, enthousiaste.

Six ans depuis que cette jeune femme qui passe la majeure partie de ses journées dans son atelier confectionne des sandales et des sacs typiquement haïtiens et ori-ginaux, faits en cuir et en jute. « Je représente Haïti à cent pour cent », proclame celle qui n’arrête pas de se plaindre du manque d’originalité d’autres pratiquants du métier. Elle va d’ailleurs jusqu’à affirmer qu’elle se gardera bien d’exposer les meilleures pièces de sa collection à Artisanat en fête, foire à laquelle elle participe pour la toute première fois, pour éviter que celles-ci ne soient copiées par des individus mal inten-tionnés qui excellent dans ce domaine. « Ce métier n’est pas facile, martèle Stéphanie, mais la plupart de ceux qui crânent «j’ai travaillé dur» ne font rien. En fait, ils ont une douzaine de personne qui font tout le travail à leur place », déplore-t-elle. Bien sûr, Stéphanie ne travaille pas seule. Elle est aidée de trois cordonniers, d’une équipe de cinq ouvriers qui travaillent sur les sandales et préparent les semelles, entre autres, et de cinq autres travailleurs qui s’occupent du perlage et du montage des sacs à main. « Mais, je garde constamment un œil sur eux », assure-t-elle de sa voix traînante.

Créer a toujours été le rêve de Stéphanie Gazenard, qui a pourtant fait des études en programmation informatique pour plaire à ses parents. Aujourd’hui, elle s’adonne à la peinture, la poterie, la photographie et ne cesse d’agrandir sa collection en créant constamment de nouveaux modèles de sacs et de sandales. Désormais, des officiels font souvent appel à ses services. Elle a, par exemple, beaucoup travaillé pour le ministère du Tourisme. Des particuliers la contactent aussi. Il lui arrive fort souvent de confectionner des sandales pour des mariages et des baptêmes. Elle compte bientôt se mettre à la confection de ballerines.

Daphney Valsaint Malandre

StéphanieGazenard une travailleuse acharnée

Jeune, fier et créatif, Jean Ernso évo-lue dans le milieu de l’art depuis 1992. En 1998, les professionnels qui lui servent de guide le forment

pour l’art plastique. Mais le jeune curieux n’accepte pas que son savoir se limite à cela. Il cherche, crée et arrive à trouver d’autres experts du métier pour l’aider à s’immiscer dans la corne. Selon lui, cette branche de l’artisanat est plus répandue sur le marché international.

Ainsi, en 2000, l’artiste prend goût et se lance corps et âme dans la pratique de la corne. Il devient rapidement au même niveau que ses initiateurs. Le Jacmélien, après maintes réalisations et félicitations, se classe aujourd’hui dans la lignée des pros. Et oui ! ses œuvres le prouvent. Ses articles possè-dent un côté original qui séduira sans doute les amants de l’artisanat.

Simon prépare avec ardeur l’arrivée du grand jour. Il exécute certaines de ses pièces à son propre domicile. Mais l’artiste fait parti « des taureaux de la corne » de l’Atelier de la Réunion et réalise aussi certains travaux plas-tiques dans un atelier de la Rue du Centre.

Jean Ernso n’attend pas que les commandes viennent frapper à sa porte. Quand il n’y a aucune demande, il crée un moyen pour écouler ses pro-duits. L’artisan se rend sur les sites où il pense rencontrer des touristes pour exposer pendant quelques heures ses travaux. Un technique qui garantit sa survie dans le domaine, car le trente-

naire ne vit que de l’artisanat.L’artisan n’a pas une clientèle

stable, ni des bons de commandes qui se renouvellent annuellement. « Vous pouvez constater combien il est difficile d’assurer votre gagne-pain à travers ce métier », avoue-t-il. Il pointe du doigt les responsables du ministère de la Culture, qui non seulement ne réalisent pas assez d’activités artisti-ques, mais aussi n’accompagnent pas le secteur privé dans ses réalisations.

Jean Ernso Jean SimonEntre l’art plastique et la corne

« Nous sommes voués à nous-mêmes, sans encadrement ni support pour avancer dans la pratique de notre art. Ce manque d’attention est en train de tuer nos rêves de voir nos articles se répandre sur le marché international », ajoute Simon.

Pendant les deux jours de la foire, Ernso et ses confrères réservent au pu-blic des pièces inédites. Ils sont à leur première participation, et demandent au public de visiter leur stand afin de

découvrir les beautés de l’art plastique et de la corne à travers leurs œuvres.

Elisée Dé[email protected]

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519 octobre 2012No 727

Les Rescapésà l’auditorium de Saint-Louis de Bourdon

Et oui, il est Haïtien et il jongle avec quatre balles

Le comédien chante l’hymne national Mariage forcé

Hmm, Zokiki !!! Le professeur des Rescapés Les deux amoureux infidèles

Soirée Zouk avec Slaï & Kaysha au Parc HistoriqueSoirée Zouk avec Slaï & Kaysha au Parc Historique

Stéphanie Douyon et Matti Domingue de Koid’9 posent avec Slaï

Fi sa dominem’ li nan may mwen maten, midi, swa’’, dixit Olivier Martelly

Très directe, elle a demandé à Kaysha son adresse . Pye kout pran devan!

N’est-ce pas dans ces moments-là qu’on dit ‘’Oh my Good!!!’

Kaysha, égal à lui-même

Slaï

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Vendredi 19 octobre 20126

Championnat national de d2 : 20e journée (6e journée play offs)

Championnat national de d2 : play offs/20e journée

Battu 0-1 sur la pelouse de l’Association Sportive d’Aquin, dimanche, en match comptant pour la 19e journée (4e jour-

née des play offs) du championnat national de football de 2e Division dans le groupe Sud qui dispute le ti-tre, le Racing Club Haïtien s’est repris mercredi en atomisant son adversaire du jour (5-1) au stade Sylvio Cator lors de la 20e soirée (6e journée des play 0ffs). Du coup le « vieux Lion » repasse devant en attendant que l’Inter de Grand-Goâve qui l’avait détrôné depuis dimanche, dispute son 20e match de la compétition.

Avec 11 points au compteur, le Racing compte maintenant 2 points d’avance sur l’Inter de Grand-Goâve et 3 sur son bourreau de diman-che dernier, l’Association Sportive d’Aquin. Cependant, les hommes de Pierre-André Dorvilus pourraient retrouver la 2e place du classement dès ce soir si l’Inter de Grand-Goâve entraîné par Montilas parvient à s’im-poser en déplacement sur la pelouse de l’Association Sportive de Grand-Goâve en match décalé comptant pour la 20e journée (6e journée play offs).

A noter que la Police Nationale, qui reste l’unique formation invaincue dans le groupe Sud où se joue le titre, reste à la 4e place avec 8 points. En fait, si les policiers sont restés invain-cus depuis 6 journées, il reste a qu’ils n’ont gagné qu’une seule fois en six rencontres. Les 5 autres matches dis-putés depuis les play offs se sont tous

Le Racing Club Haïtien se rattrapesoldés par des scores de parité.

Résultats des matches joués comptant pour la 20e journée

Stade Sylvio CatorRacing Club Haïtien bat Roulado

Source Matelas 5-1Terrain de l’Académie MilitairePolice Nationale d’Haïti et Union

Sportive de Dufort 1-1Juventus des Cayes bat Associa-

tion Sportive d’Aquin 3-0Association Sportive de Grand-

Goâve vs Inter de Grand-Goâve à disputer jeudi.

Classement après les matches disputés et comptant pour la 20e journée

Dans le groupe des relégables Sud, Rangers de Miragoâne a profité du fait que l’ex-leader de la compé-tition dans le groupe Sud, l’Eclair de Petit Goave, soit contraint au repos forcé pour prendre la première place du groupe grâce à sa victoire 2-1 aux dépens des Amateurs de Cité Soleil. Avec désormais 14 points, les Mira-goânais devancent les Petit-Goâviens d’un petit point et la Relève de Jéré-mie de 2 points.

Toutefois les Jérémiens comptent un match à disputer ce qui fait qu’ils peuvent toujours devancer l’actuel leader et occuper sa place. A noter que l’ASCAR qui occupe la 5e place du groupe effectue un déplacement difficile jeudi soir sur la pelouse du Paloma des Cayes.

Enock Néré/[email protected]

jean dieulemps auteur du but de la pnh et Zile rodney(racing Club haitien)

En disposant de l’Association Sportive de Limonade 1-0, en match comptant pour la 6e journée de la série des play offs

du championnat national de D2 dans le groupe jouant le titre dans le nord, l’Association Sportive des Verrettes a douché les ambitions du leader. Le Roulado de la Gonave n’a pourtant pas profité du faux pas du leader. En effet, la rencontre qui mettait aux prises les Gonaviens avec les Saint-Louisiens de l’ASSL a du être discon-tinuée pour des raisons non encore expliquées. Le terrain du Roulado de la Gonâve réputé difficile, est sujet à caution depuis le début des play offs. Seule la Commission d’Organisation des Compétitions Nationales décidera de ce qu’il adviendra de cette rencon-tre inachevée

L’Association Sportive de Des-salines qui affrontera l’Association Sportive Riveartibonitienne pourrait grimper à la 4e place du classement au cas où il s’imposerait à domicile.

Limonade battue mais toujours leaderMercredi 17 octobreRoulado de la Gonave vs AS Saint-

Louis (match discontinué)AS Verrettes bat AS Limonade

1-0Panthère Noire de Liancourt bat

Eclair des Gonaïves 1-0AS Dessalines vs AS Riveartiboni-

tiennne (programmé jeudi)

Classement du groupe jouant le titre dans le Nord

A noter que le groupe des relé-gables Nord est dominé par les Saint-Marcois du Dynamite qui compte 13 pts après 6 rencontres disputées. Ils devancent Racine de Gros-Morne qui compte 12 points et la Jeunesse Sportive Capoise qui n’en compte que 9 petits points. Vision de Hinche qui ne compte aucune victoire depuis le début des play offs pour le maintien en D2 est presque assuré de jouer en Ligue la saison prochaine.

Enock Néré/[email protected]

Mais dans le cas contraire, les Rivar-tibonitiens prendraient la 3e place à l’issue de la 6e journée des play offs dans le groupe Nord où l’on joue

pour le titre de champion national de première division.

Résultats et classement du groupe Nord disputant le titre

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Vendredi 19 octobre 2012 75e edition des competitions nationales handisport

Cette semaine, c’est le Président-sportif Thomas Sankara qui se retrouve sur le podium de ‘’ Ce que je pense’’, à l’occasion du

25è anniversaire de son assassinat. En effet, le jeudi 15 octobre 1987, le Ca-pitaine Sankara a été lâchement abattu en tenue sportive par un commando militaire, alors qu’il s’était retrouvé avec 12 camarades au Palais de l’En-tente pour essayer, avant le match de football hebdomadaire avec ses par-tenaires du gouvernement, d’éteindre un embarrassant malentendu avec son ‘’ plus que frère’’, le Capitaine Blaise Campaoré.

15 octobre 1987-15 octobre 2012 : vingt-cinq (25) ans depuis que le Capitaine Thomas Sankara, sur-nommé le ‘’ Prince de l’intégrité’’, se trouve balle au pied sur le terrain de ses ancêtres, alors que son ami d’en-fance qui l’a trahi, Blaise Campaoré, est au pouvoir depuis 25 ans. Dans la lettre qu’il adressa à son ami-Pré-sident dans les colonnes de l’hebdo-madaire Jeune Afrique une semaine après la sanglante journée du 15 octobre 1987, le journaliste malga-che Senen Andriamirado, auteur du livre ‘’ Sankara le Rebelle’’, avait mis en évidence la sincérité, l’intégrité et même la naïveté de ce Président-sportif, à qui il rappela ce proverbe africain : ‘’Si un ancêtre n’est pas en mesure d’aider les vivants, qu’il se réveille pour jouer aux dominos’’.

Pourquoi le Président Sankara était-il en tenue sportive le 15 octo-bre 1987 ? Parce que c’était un jeudi, ‘’ journée sportive hebdomadaire’’ instituée sous le gouvernement sanka-riste. Intègre et sportif dans l’âme, le

Président Thomas Sankara ne cessait d’exhorter les responsables du Burkina Faso à se baser sur les valeurs sportives pour une gestion saine des affaires de l’Etat. Ce qui incita la plume de ‘’ Ce que je pense’’ à tracer récemment ces lignes : ‘’ Comme ses idées, le plus sportif des révolutionnaires, Thomas Sankara, est immortel. Alors que le projet de la Journée Nationale du Sport se trouve depuis quelque temps dans les tiroirs du Ministère de la Jeunesse et des Sports, le Président-sportif Sankara avait offert à son peuple une journée sportive hebdomadaire, chaque jeudi’’ (Le Nouvelliste mercredi 2 et jeudi 3 mai 2012).

Arrivé au pouvoir le 4 août 1983, le ‘’ Capitaine-Peuple ‘’ Sankara s’empressa de rebaptiser la Haute Volta sous le nom de Burkina Faso (en français, le Pays des hommes intègres). Plusieurs actions originales de ‘’ l’espoir assassiné ‘’ justifient les 25 ans de larmes pour un Président-sportif. Par exemple, ‘’le Président Sankara participa comme cycliste et athlète à des courses à pied et des courses cyclistes. Un jour, il remporta une épreuve mais refusa sportive-ment le trophée parce que, selon lui, son plus proche adversaire avait ralenti au sprint final pour faciliter la victoire du Président’’ (Sources :’’ Sankara le Rebelle’’ de Senen Andriamirado). Ce qui confirme la légendaire moralité du Capitaine Thomas Sankara, qui ne cessa de rappeler à ses compagnons d’armes que ‘’le véritable militaire doit culti-ver en permanence la discipline, la loyauté, la sportivité et l’intégrité’’. Bravo Capitaine Sankara !

25 ans de larmes pour un président sportif

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Ça roule pour les Handicapés

arendal pierre richard et exavier semares à petit-Goâve (photo : Yonel louis)

La 5eme édition des compétitions nationales handisport déroulée mercredi à Petit-Goâve a vu sur le plan du football le Club Oiseau Céleste remporter la victoire finale.

le capitaine du club oiseau céleste exavier semares brandit le trophée de la victoire contre stFa par 3-1 deux buts de makenson, un but de Jean Baptiste anel. orisma luxene ayant réduit le score pour stFa (photo : Yonel louis)

La cité de Faustin Soulouque a été le théâtre des sports pour les handicapés

Six disciplines sportives et 21 épreuves étaient au menu de la 5e édition de la « Journée de compé-titions nationales handisport ». Pas moins de 500 athlètes handicapés

devraient y prendre part. Cette Jour-née paralympique s’est déroulée le mercredi 17 octobre, au lycée Faustin Soulouque de Petit-Goâve. Au menu : le tennis de table, le basketball sur chaise roulante, l’athlétisme, le football, l’haltérophilie, la course sur chaise roulante et la pétanque.

Volleyball masters 2012

Il s’agit d’un tournoi de volley-ball qui aura lieu les samedi 3 et dimanche 4 novembre au local

de l’Institution Mixte Saint-Joseph de Pétion-Ville (Kay Levy) dans les catégories masculine, féminine U-18 et Open féminine. Une initiative de l’équipe de Volley 2000 présidée par Elisabeth Hérissé Charles pour célé-brer ses 20 ans d’existence.

Les équipes voulant y prendre part ont jusqu’au 22 octobre pour manifester leur intérêt en envoyant un e-mail à l’adresse : [email protected] ou en appelant aux numéros suivants : 3729-2500, 3751-5251, 3721-2698 et 3752-0344.

Saint-Kitts pour Haïti ?

Après avoir surclassé l’équipe de la Guyane française (4-1), et ce malgré l’ouverture du score par le

vétéran, Jean-Claude Darcheville, les Soca Warriors ont lapidé les Guyanais pour s’emparer le plus logiquement du monde de la première place du groupe 5 devant le pays hôte, Saint-Kitts, victorieux d’Anguilla (2-0).

Signalons que l’équipe terminée à la deuxième place de ce groupe 5 pour-rait rejoindra celui d’Haïti comprenant également la Grenade, si elle présente une meilleure feuille de statistiques que la Barbade, deuxième du groupe 4. L’équipe terminée à la première place du groupe 2 (du 22 au 26 octobre) complétera la poule des Grenadiers.

Sans pitié pour la Norvège

Après avoir subi la loi (5-2) de son homologue de la Russie lors de sa première rencontre, l’équipe

haïtienne des sans-abris tenue en échec (5-5) par l’Australie, a enregistré son premier succès jeudi, à Mexico en ridicu-lisant l’équipe de la Norvège (11-4).

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8 19 octobre 2012No 727

Dossiers Interdits

Par Gary Victor

-C’est une histoire terrifiante, me dit René Ouari. Elle a mis la crédibilité de la Société Anonyme de Désenvoutement à rude épreuve.

-Un échec de la SAD ? demandai-je.René Ouari déposa son verre pour

aller fouiller dans un tiroir. Il revint avec un dossier.

-L’affaire Jingle Bell ! dit-il en avalant d’un trait le contenu de son verre.

-C’est une chanson de Noël, m’étonnai-je.

-Je vais vous narrer l’affaire. Le 22 dé-cembre 2010, je reçois dans mon bureau à la SAD, un certain Micolo. C’est un policier. Il a rang d’inspecteur. Il me salue, s’assoit et me déclare sans préambule :

-Monsieur Ouari, je doute fort que la SAD puisse me venir en aide. C’est un homme désespéré qui se présente devant vous.

-De quoi s’agit-il ? lui demandai-je.-Je suis condamné, monsieur Ouari. Per-

sonne n’est arrivé à lui échapper. Je suis le dernier sur la liste. Nous étions sept. Nous avons tout tenté. De Dieu au Diable. Rien.

-Vous n’arriverez pas échapper à qui ?-À Jingle Bell. Je le regardai, un rien ahuri.-Vous feriez mieux de tout me raconter

dès le début si vous voulez qu’on vous aide.-Je suis un enfant des rues, monsieur

Ouari. C’est grâce à un parti politique

que je suis devenu policier. J’ai grandi dans les rues. Mes camarades étaient six enfants qui, comme moi, n’avaient pas connu leurs parents. Nous mendions. Nous volions. Nous vendions de la drogue. On tuait même parfois. On formait un groupe soudé. Personne ne pouvait nous tenir tête. Il n’y avait pas de chef parmi nous. Nous étions tous tête et bras. Parfois, au cours de l’année, nous allions dans une institution qui venait en aide aux enfants de rue. Plus pour manger, trouver un gite sûr dans les moments difficiles que pour écouter les discours politiques du maître des lieux. C’est ainsi que nous avons connu Jingle Bell.

-C’était qui, Jingle Bell ?-Un enfant moins âgé que nous. Il était

maigre, toussait comme un tuberculeux. On l’entendait tout le temps chanter Jingle Bell. C’est pour cela que ce nom lui est resté. Nous tous avons sympathisé avec Jingle Bell. Quand nous avons quitté la maison d’accueil, il nous a suivis dans les rues. On le protégeait. Il était comme notre mascotte. Il était aussi le plus cruel d’entre nous. Il n’avait pas son pareil pour manier un rasoir. En un tour de main, il vous tranchait une veine et même la gorge. On avait quand même un peu peur de lui et, entre nous, on se disait qu’on avait fait peut-être une erreur en l’acceptant dans notre groupe. Tout a basculé à cause d’une

partie de poker.-Qu’est-ce qui est arrivé ?-Jingle Bell jouait au poker avec Bandjo,

Seraphin et Tidra. Cela arrivait qu’on mette en jeu notre recette du jour, mais en fin de compte, l’argent de chacun était l’argent de tous. La règle était qu’on ne trichait jamais entre nous au poker. Jingle Bell s’est mis à gagner. Bandjo et Seraphin l’ont accusé de tricherie. Jingle Bell a protesté. Ti Dra a vou-lu voir les cartes qu’il cachait effectivement sous sa chemise. Jingle Bell lui a tranché les veines du poignet gauche. On ne lui a pas pardonné ce geste. Nous l’avons maîtrisé et pendant que l’un d’entre nous se dépêchait de conduire Ti Dra à l’hôpital, nous avons trainé Jingle Bell dans un terrain vague.

-Pour faire quoi ?-Il avait attaqué, blessé l’un d’entre

nous. On l’a enterré vivant. Au fond du trou qu’on avait fouillé, pendant que nous jetions la terre sur lui, il hurlait qu’il nous aurait tous, l’un après l’autre. Moi et ceux qui se trouvaient là à ce moment, nous avons gardé toujours en mémoire les cris et les menaces de Jingle Bell.

-Ce que vous me racontez est effrayant, dis-je à Micolo.

-Nous étions dans les rues comme des bêtes sauvages, monsieur Ouari. Je ne suis pas venu ici pour que vous jugiez mes actes d’alors.

-Que s’est-il passé après ?

-Pendant des années, rien. Puis, un jour de Noël, Ti Dra a été retrouvé mort, la gorge tranchée par un rasoir. L’autre Noël, ce fut le tour de Jean-Jean. Le Noël suivant celui de Michelange. Toujours un rasoir. Chaque fois, quelqu’un dans le voisinage de l’endroit où avait été commis le meurtre a signalé la présence d’un enfant maigre, toussant comme un tuberculeux et fredon-nant Jingle Bell.

Je ne pus m’empêche de frissonner.-Les autres et vous, qu’avez-vous fait?-Quand on a vraiment compris que

Jingle Bell était revenu pour se venger de nous, nous avons tout tenté. Nous avons vu des oungan, des francs-maçons. L’un d’entre nous s’est converti au protestan-tisme. Celui-ci fut le prochain dans la liste. On l’a retrouvé la gorge tranchée dans les toilettes du temple où il priait. Le pasteur lui-même certifia avoir vu un enfant maigre fredonnant Jingle Bell.

-Après tout ce temps, ce ne peut pas être le Jingle Bell que vous avez connu, lui fis-je remarquer.

-C’est Jingle Bell revenu du royaume des morts, insista Micolo.

Il suait. Il avait peur. On percevait dans sa voix un immense désespoir, la certitude qu’il ne pourrait jamais échapper à ce qui le menaçait.

-Il ne reste plus que vous ? lui deman-dai-je

Micolo hocha la tête.-La fête de Noël est dans trois jours,

monsieur Ouari.Il hurla en frappant un poing sur la

table.-Dans trois jours… Et je ne peux rien…

Rien… Il dit d’une voix cassée.-Vous êtes mon seul et dernier espoir.-Vous êtes certain que tous les meurtres

ont été commis le 25 décembre ?-Tous, répondit Micolo. Ce ne sont pas

des meurtres. Ce sont des exécutions. J’ai vu une fois Jingle Bell trancher la gorge à un porte-faix qui avait réussi à le capturer pendant qu’il tentait de lui voler sa bourse. Jingle Bell ne rate jamais la jugulaire. Nous n’aurions jamais dû l’accepter parmi nous, Monsieur Ouri. Jamais.

Il sortit un mouchoir pour se moucher bruyamment.

-J’ai oublié de vous dire quelque chose. Partir ne met pas à l’abri. L’un d’entre nous, Albert, a pu prendre l’avion et se rendre jusqu’en Belgique. Jingle Bell l’a eu. Le 25 décembre. On a trouvé notre ami assassiné, la gorge tranchée dans un ascenseur d’hô-tel. Deux employés d’hôtel ont raconté à la police qu’ils avaient été étonnés d’aper-cevoir dans un couloir de l’hôtel un enfant noir, maigre, vêtu presque de haillons, se promener en fredonnant Jingle Bell. Quand ils ont voulu lui demander ce qu’il faisait là, il s’est tout simplement enfui. Ensuite, ils ne l’ont plus revu. Tout cela quelques minutes avant la découverte du crime. L’enquête n’a jamais abouti.

Je pressai la sonnette sur mon bureau pour appeler Immacula. Elle se présenta aussitôt devant moi.

-Faites venir Bernard Sourbier. Dites-lui que c’est urgent. Nous avons un cas hors du commun

J’entendis une musique. C’était la radio sur le bureau d’Immacula. On diffusait une chanson de Noel. Jingle Bell.

- Éteignez-moi immédiatement cet ap-pareil, ordonnai-je, une sueur froide au dos.

Elle sortit sans rien dire.-Vous croyez que vous pourrez em-

pêcher Jingle Bell de m’exécuter ? me demanda Micolo.

Il parlait maintenant difficilement. Un tremblement agitait sa mâchoire.

-On va faire notre possible. Vous allez rester avec nous à partir de maintenant. Sourbier et moi allons tout vérifier. Ensuite, nous verrons bien si Jingle Bell viendra à vous.

À suivre…

Jingle Bell