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12 mars 2015 - N1048 la lettre api 7
22 Cosmtiques
Aroma celte en pleine croissance Saint-AgathonLe laboratoire
costarmoricain Aroma celte fait feu de tout bois, et engrange les
projets : entre en bourse, extension immobilire, recrutements
Cote en bourse sur le march libre dEuronext Paris depuis
d-cembre 2014, Aroma celte se d-veloppe fortement sur le march de
laromathrapie. Huit salaris ont t recruts depuis septembre portant
leffectif 13 personnes. Nous allons continuer la struc-turation et
le renforcement des quipes commerciales et tech-niques avec le
recrutement de 7 personnes avant lt , dvoile Bruno Obriot. Et le
PDG dAro-ma celte nentend pas sarrter l. Nous sommes en train de fi
naliser une premire opration de croissance externe. Cette ac-
quisition doit tre boucle dans le courant du mois de mars.
Une leve de fonds en cours de fi nalisation
En 2014, la PME a ralis un chiffre daffaires de 700 k. Sur 2015,
nous visons les 2 M primtre constant et les 5 M en intgrant
lactivit de lentreprise acquise , rvle le dirigeant. Pour fi nancer
ses projets et acclrer le dvelop-pement, Aroma celte boucle
ga-lement une leve de fonds d1 M auprs de fonds dinvestissement. En
2014, la PME avait dj ouvert son capital un investisseur priv.
Extension des locaux de Saint-Agathon
Ct produits, le laboratoire com-mercialise aujourdhui 27
rf-rences : solutions buvables, huiles de massage, sprays, glules
Ils sont distribus en pharmacies-parapharmacies (80 %) et
bou-tiques de dittique (20 %). Nos produits sont commercialiss en
France et en Belgique. Lobjectif est dattaquer ds 2016 le march
export, en dupliquant le modle franais, en Allemagne, en
Angle-terre, en Italie et en Espagne. Aroma celte gre la conception
et la fabrication des produits, lexception des glules dont la
production est sous-traite. La PME projette galement dagran-dir ses
locaux Saint-Agathon. Les bureaux et latelier de pro-duction
doivent tre ports de 300 800 m2. Le projet doit tre lanc dici la fi
n 2015, et mobilisera environ 350 k dinvestissements.MAUREEN LE
MAO
Une gamme de cosmtiquesEn octobre 2014, Aroma celte a lanc une
premire gamme de cosmtique marine avec 7 rfrences. Deux nouveaux
produits sont dj prvus. La gamme est compose deau de mer et dalgues
bretonnes et de plantes. Bruno Obriot a souhait, pour se dmarquer
de la concurrence, rduire ses marges afi n de proposer des produits
premium avec un positionnement de moyenne gamme en terme de prix.
Le dirigeant indique une moyenne de 15 20 k dinvestissements pour
le lancement dun nouveau produit.
Installe Saint-Agathon depuis 2013, Aroma celte y conoit et
fabrique lensemble de ses formes gallniques, lexception des
glules.
focus CROISSANCE
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10 la lettre api 22 janvier 2015 - N1041
interviewAnthony Le Roux PDG dInter Ple
Inter Ple met le cap sur la franchise et sur NantesLe groupe
lorientais, spcialis dans les ressources humaines (intrim,
recrutement, formation, out-placement) dmarre 2015 avec le
lancement dune offre en franchise et une implantation sur
Nantes.
Vous lancez votre concept de franchise. Pourquoi ? Depuis cinq
ans, notre solution globale de gestion externalise des ressources
humaines avec une spcialisation par fi lires a fait ses preuves en
Bretagne. Le concept
est abouti aussi bien dun point de vue conomique, marketing que
stratgique. Cela nous permet au-jourdhui denvisager un
dvelop-pement national, et sous la forme de franchises.
Quelles sont vos ambitions ? Nous visons 100 ouvertures 10 ans.
Sur 2015, nous voulons signer avec six partenaires qui auront une
exclusivit sur un ter-ritoire donn. Nous conservons en propre le
dveloppement dIn-ter Ple en Bretagne et en Loire Atlantique, o nos
7 agences sont implantes. Nous visons dabord, en franchise, les
frontires de ce territoire et la rgion Rhne-Alpes. Mais nous ne
nous fermons aucune porte, cest aussi une his-toire dhommes et de
rencontres.
Quen est-il des perspectives sur votre fi ef historique ? Trois
nouvelles ouvertures sont dj actes : Nantes, Morlaix et Pontivy.
Ces deux dernires se-ront des agences de proximit, avec une offre
autour du bilan de
comptences. Mais surtout nous nous implanterons Nantes en juin
2015, prs de la gare avec un nouveau concept. Nous allons d-cliner,
en version premium, loffre aujourdhui dveloppe sous la marque
Espace Cadres. Nantes, lagence sera gnraliste tertiaire et ciblera
notamment les cadres parisiens souhaitant revenir dans lOuest. Et
nous esprons ouvrir, terme, une agence similaire Montparnasse.
Vous tes aussi engags dans la formation des jeunes. Quels sont
vos projets ? En 2013, nous avons cr une cole de formation interne
avec lcole Pigier de Lorient. Pour la seconde anne, 13 tudiants en
contrat de professionnalisation suivent une licence RH. la rentre
2015, deux nouvelles classes, toujours en alternance, ouvriront
avec une vingtaine dlves sur des forma-tions de chargs daffaires et
de recrutements
MAUREEN LE MAO
Inter Ple : un groupe en croissanceEn 2014, le groupe breton (55
salaris) a clos son exercice sur un chiffre daffaires de 24 M,
contre 19 M en 2013. primtre constant, nous sommes sur une
croissance de 20 %, suprieure celle du march , indique Anthony Le
Roux. Pour fi nancer ses dveloppements, le PDG-fondateur dInter Ple
ne fait pas appel des fonds extrieurs. Deux collaborateurs sont
entrs au capital du groupe en septembre 2011. Ces cadres souhaitent
augmenter leur participation. Et un troisime collaborateur envisage
galement de devenir actionnaire.
Anthony Le Roux a choisi de dvelopper en franchise le groupe
lchelle nationale.
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22 janvier 2015 - N1041 la lettre api 5
focus INNOVATION35 Numrique
AMA confi rme son virage vers le mdicalHistoriquement spcialise
dans les jeux-vidos, AMA a amorc fi n 2013 un virage vers les
applica-tions mtiers. La socit sort le 1er fvrier un kit ddi la
tlmdecine autour des Google Glass.
Fvrier 2014. AMA collabore la premire opration mondiale intgrant
les Google Glass, o les gestes du Dr. Collin du CHP de
Saint-Grgoire (35) ont t trans-mis en direct une quipe au Japon.
Cest partir de cette pre-mire exprimentation quAMA a dvelopp un kit
spcifi que ddi la tlmdecine. Il se com-pose dune paire de Google
Glass, dun ordinateur/tablette, de cap-teurs spcifi ques et dune
suite logicielle. Nous fi nalisons actuel-lement les derniers
dveloppe-ments , prcise Christian Guille-mot, PDG dAMA et
co-fondateur dUbisoft. Avec ce kit, AMA vise lchelle mondiale les
tablisse-ments mdicaux, des profession-nels du secteur mais aussi
des laboratoires.Forte dun partenariat avec Google, la PME avait
bnfi ci au printemps 2013 dune paire de lunettes connectes pour
dvelop-per des jeux. Nous avons rapi-dement constat quelles
offraient des possibilits intressantes dans dautres domaines. Aprs
lopration avec le Dr. Collin, nous avons t sollicits sur dautres
problmatiques. Cela nous a
permis de tester et damliorer la solution de tlmdecine sur
dautres chirurgies.
Le partenariat avec Google
Depuis octobre 2014, AMA est lune des 10 socits mondiales
certifi es Google at Work, un programme lui permettant de
ren-forcer son partenariat technique avec la fi rme amricaine. Nous
navons jamais autant travaill sur
les Google Glass quaujourdhui , indique Christian Guillemot,
en-thousiaste quant aux futurs pro-jets de Google, qui vient certes
dannoncer larrt de la commer-cialisation des Google Glass dans leur
version actuelle, mais prvoit de dvelopper dautres modles plus
performants.
viter les gadgets
AMA vise galement dautres sec-teurs que la tlmdecine.
Au-jourdhui dans le numrique, il est indispensable dtre performants
dans un secteur. Nous avons cen-tr notre R&D autour du mdi-cal.
Mais la solution laquelle nous avons abouti est duplicable dautres
domaines, et notam-ment lindustrie. Dans les objets connects, il
est facile de tomber dans des applications gadgets, ce qui nest pas
notre philosophie. MAUREEN LE MAO
Recrutements et volutions capitalistiques Rennes, AMA emploie
une quinzaine de salaris. Dbut janvier, la PME a dmnag dans de
nouveaux locaux en location afi n de faire face son dveloppement.
Nous sommes actuellement sur une embauche par semaine. Nous
prparons le lancement commercial et constituons les quipes
commerciales, marketing et logistique. AMA a t fonde Londres en
2004. Recapitalise par les cinq frres Guillemot, lantenne rennaise
est juridiquement indpendante depuis le printemps 2014. Lentit
bretonne devrait prochainement monter au capital dAMA Londres.
Celle-ci deviendra une fi liale dAMA, charge de la
commerciali-sation sur le march anglais , indique le PDG.
Christian Guillemot ne veut pas aborder le march connect sous
langle des gadgets.
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10 la lettre api 20 novembre 2014 - N1034
focus35 lectronique
Syrlinks investit 2,2 M aux Champs-Blancs RennesLa PME,
spcialise dans les systmes de communication embarqus, va se doter
de locaux adapts son activit sur la zone trs technologique des
Champs-Blancs Rennes.
Fonde en 2011 sur lactivit in-gnirie de TES Electronic
solu-tions, Syrlinks est aujourdhui installe Bruz. Aux
Champs-Blancs, lune des extensions de la technopole Rennes
Atalante, la PME va construire 1 300 m2 de locaux, plus adapts son
acti-vit, avec notamment des salles blanches. Le dmnagement est
prvu fi n 2015. Linvestissement est estim entre 2,2 M et 2,3 M. Les
travaux doivent dmarrer dans le courant du mois de d-cembre ,
indique Guy Richard, le prsident de Syrlinks.
Une croissance tire par le spatial
Lentreprise, qui signe ici lun de ses premiers investissements
majeurs, poursuit son dveloppe-ment. Sa croissance est notam-ment
tire par le secteur spatial, o elle ralise 50 % de son activit sur
un march international. La PME devrait clore son chiffre daffaires
entre 4,5 M et 5 M en 2014, contre 3,5 M en 2013. Syr-links emploie
45 personnes, dont 39 salaris permanents. Huit recrutements ont t
concrtiss en 2014. Dautres sont prvus en 2015 , prcise Guy
Richard.
La mission Rosetta
Si Syrlinks ne nglige pas ses autres marchs la dfense et la
scurit des personnes , la PME veut continuer se dvelopper sur le
secteur spatial, en visant dornavant les USA et le Canada. La PME
a, entre autre, travaill pour la mission Rosetta du Cnes qui fait
la Une des journaux. Il y a 10 ans, nos ingnieurs ont dve-lopp un
module de radiocommu-nication permettant au robot Phi-lae qui sest
pos sur la comte de transmettre des informations au satellite
Rosetta. Cest grce ce module que sont transmises les
images de la descente du robot, de la comte, mais aussi toutes
les donnes et mesures quil en-registre pendant la mission. Le robot
et le satellite sont chacun quips de deux metteurs et r-cepteurs
Syrlinks.
Les futurs quipement du Cnes
Si ce module a initialement t dvelopp pour cette mission, il y a
10 ans, Syrlinks a quip de-puis dautres missions spatiales. Un driv
du module a t utilis par la Nasa pour lopration Deep Impact en
2006. Nous continuons vendre ce module et avons dj commercialis 48
quipements similaires. Syrlinks a galement t retenu par le Cnes
pour dve-lopper les futurs quipements des prochaines missions
dobserva-tions.MAUREEN LE MAO
Une balise miniature intgre dans un gilet de sauvetageSyrlinks
porte actuellement le projet Flexbea, labellis par le ple Mer
Bretagne Atlantique et fi nanc lors du 17 e appel projets du Fonds
unique interministriel. limage de ce que nous avions fait pour la
montre Breitling, il sagit de dvelop-per un systme de balise
miniature et dintgrer un micrometteur dans un gilet de sauvetage.
Le projet, dun budget total d1,6 M, associe galement Plastimo
Lorient (56) et lInstitut dlectronique et de tlcommunications de
Rennes.
Le module de liaison sans fi l de Syrlinks a permis au monde
entier dobtenir des photos et donnes de la comte.
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30 octobre 2014 - N1031 la lettre api 5
29 Dchets
Tribord a mis le numrique au cur de son organisationLentreprise
brestoise dinsertion, spcialise dans la gestion des dchets et des
dchetteries, a mis au point en interne un logiciel et une
application ddis son mtier.
Lide initiale tait de former nos salaris lutilisation
quoti-dienne doutils numriques en vue de leur insertion dans le
monde du travail. Nous navons pas trouv de solutions compltes sur
ta-gre rpondant notre demande, et avons choisi de dvelopper notre
propre outil baptis Syme-tri , explique Ronan Le Guen, le prsident
de Tribord.
Un dveloppement en interne
La socit brestoise a constitu une quipe de quatre personnes
charge du dveloppement infor-matique. Elle a mis au point un
progiciel de gestion permettant aux agents daccueil des
dchet-teries, via un PDA, de grer la vie quotidienne du site. Cela
concerne la gestion des trans-ports, le suivi de lenlvement des
bennes ou la comptabilisation des dpts des professionnels. Les
donnes sont transmises sur un serveur dmatrialis. Les
collec-tivits, propritaires des dchet-teries, ont un accs en temps
rel ces statistiques et peuvent di-rectement grer la facturation
des professionnels. Cette gestion amliore la traabilit et
permet
aussi aux collectivits dobtenir des recettes complmentaires ,
prcise le dirigeant.
Une dmarche globale dentreprise
La quasi-totalit des 60 dchet-teries gres par Tribord en
Bre-tagne et en Loire-Atlantique est aujourdhui quipe de Symetri,
dont la premire brique a t dveloppe en 2007-2008. Cest
une dmarche globale de lentre-prise qui a mobilis bien plus que
lquipe informatique. Le dve-loppement de cet outil nous a per-mis
de mettre le numrique au cur de notre travail , se rjouit Ronan Le
Guen, qui note un taux de russite quasi total lappr-hension de
loutil.
Les utilisateurs tiers, un nouveau march Mais la PME veut aller
encore plus loin et commercialiser sa solu-tion des dchetteries
tierces qui connaissent les mmes besoins. En France, il existe 4
500 5 000 dchetteries, il y a donc un mar-ch potentiel. Cette
dmarche dmarrera au 1er semestre 2015 avec la cration dune nouvelle
entit, fi liale de Tribord. MAUREEN LE MAO
70 % de salaris en insertionEn plus de la gestion des
dchetteries, Tribord assure une activit de collecte de dchets
verts, mnagers et de cartons. La socit pilote aussi lune des quipes
de lusine de tri slectif Triglaz de Sotraval dans le nord-Finistre.
Tribord emploie aujourdhui 220 salaris. 70 % des effectifs sont des
personnes en insertion. Tribord a ralis un chiffre daffaires de 5,8
M en 2013. Le cap des 6 M devrait tre atteint en 2014. Avec la
commercialisation de Symetri, lentreprise vise un chiffre daffaires
de 7,5 M en 2017.
Le progiciel Symetri permet aux agents daccueil de grer
compltement la vie quotidienne de la dchetterie.
focus INNOVATION
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9 mai 2014 - N1012 la lettre api 5
focusBretagne nergies marines renouvelables
Le puzzle prend forme en BretagneDbut avril 2014 lors du salon
Thtis-EMR, la rgion Bretagne affi chait ses ambitions sur cette fi
lire en plein dveloppement. Tour dhorizon des principaux projets en
cours.
Les nergies marines renou-velables ne sont pas quun vu pieu des
collectivits. Une tude rcente de la CCI de Bretagne montre que 218
entreprises, re-prsentant 18 670 salaris, ont des comptences
susceptibles dtre mises disposition de la fi lire EMR. Et ces
futurs dbouchs nintressent pas que les grands industriels de la
rgion. 72 % de ces entreprises emploient moins de 50 salaris, et 23
% ont des effectifs compris entre 50 et 250 personnes.
Lensemble de la fi lire
Et ces entreprises se fdrent, limage de lassociation Breizh EMR
porte par des chefs den-treprise ou du cluster Bretagne Ple naval,
qui fait des EMR un de ses fers de lance. En Bretagne, les
entreprises qui veulent se d-velopper sur les EMR, recouvrent
lensemble de la fi lire. Si 68 % se positionnent sur des activits
de fabrication et dinstallation, 28 % se placent en amont de la fi
lire, sur le march de lingnierie, des tudes et des essais
techniques.
Des dmonstrateurs
Une diversit de comptences et dintrts, que lon retrouve ga-
lement sur les projets qui se mul-tiplient en Bretagne. Si le
conseil rgional a engag 220 M pour faire de Brest son port de
rf-rence sur les EMR, les investisse-ments concernent aussi les
autres territoires. Ainsi, EDF vient de terminer la seconde phase
dimmersion de lArcouest. Cette hydrolienne de 0,5 MW conue par
lIrlandais Openhydro (fi liale de DCNS) est la machine-pilote
du futur parc de Paimpol-Brhat (22). Le parc de quatre
hydro-liennes dun budget de 40 M de-vrait tre raccord en 2015.
Une ferme-pilote
Toujours sur lhydrolien, Sabella doit installer sa machine D10
(1 MW) fi n 2014-dbut 2015 au large dOuessant (29) et la raccor-der
pendant un an. Un projet d-marr en 2007 sur lequel la PME de
Quimper (29) aura engag au moins 11,2 M. Du ct de Lorient (56),
Winacelle, le consortium fond par Nass&Wind et DCNS, travaille
sur une olienne fl ottante multi-mgawatt de 175 m. Ce pro-jet, dun
budget initial de 40 M soutenu par les investissements davenir,
pourrait conduire la mise en place dune ferme-pilote prs de lle de
Groix en 2017-2018. MAUREEN LE MAO
Une production made in BretagneLe stade de dmonstration est dj
dpass par Ailes Marines avec son projet de parc olien au large de
Saint-Brieuc. Oprationnel ds 2018, il prvoit la pose de 100
oliennes de 5 MW pour produire en 2020, 7 % de la consommation
dlectricit bretonne. Avec la cl, un investissement de 2 Mds. Mais
la Bretagne fut une rgion pionnire en matire dEMR avec la mise en
service en 1966 de lusine marmotrice de la Rance (35). Le site dune
capacit lectrique de 240 MW doit aujourdhui tre rnov et modernis.
100 M sur 10 ans ont ainsi t engags par EDF pour prenniser la
rentabilit du site, assurant annuellement une production quivalant
la consommation de la ville de Rennes.
Les projets bretons dans les EMR sarticulent sur lensemble du
littoral.
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12 dcembre 2013 - N993 la lettre api 5
29 Distribution
Zro-gchis rduit le gaspillage alimentaire dans la grande
distribution18 mois aprs son lancement, le Brestois Zro-gchis veut
acclrer son dveloppement lchelle nationale.
Lutter contre le gaspillage ali-mentaire dans la grande
dis-tribution, cest sur ce principe quest ne la start-up brestoise
Zro-gchis en juin 2012. Nous permettons aux consommateurs daccder
facilement aux produits prix rduits, car arrivs date de premption ,
rsume Paul-Adrien Menez, PDG et co-fonda-teur avec son frre
Christophe de la start-up, incube par Produit en Bretagne.
Concrtement, trois types de produits sont rfrencs sur une
plateforme accessible sur le web, sur tablettes et mobiles. Ceux
qui sont abims mais tou-jours commercialisables, ceux ap-prochant
de leur date de limite de consommation et les produits secs comme
le riz ou les ptes dont la date limite dutilisation optimale est
dpasse. Des produits pro-poss entre - 30 et - 70 % que le
consommateur retrouve ensuite en magasin dans un linaire aux
couleurs de Zro-gchis.
Expansion gographique
Une opration galement gagnan-te pour le supermarch qui rduit
ainsi ses invendus. La start-up
fonde son modle conomique sur un forfait mensuel factur aux
grandes surfaces. Depuis son lan-cement en juin 2012, huit
hyper-marchs ont dploy le concept, essentiellement en Bretagne.
Nous venons de signer trois nou-veaux contrats qui dmarreront dici
la fi n de lanne. Au pre-mier trimestre 2014, une dizaine dautres
magasins seront ouverts Paris, dans le Nord, dans lEst et dans le
Sud de la France. Au-jourdhui, ce sont uniquement des
indpendants (Super U, Leclerc, Intermarch), mais la socit est en
contact avec les groupes int-grs comme Carrefour.
151 tonnes redistribues
Nous avons mis prs dun an et demi pour mettre en place la
pla-teforme et structurer notre offre en mode agile. Aujourdhui,
avec trois commerciaux sur le terrain, nous sommes prts pour
accl-rer , indique Paul-Adrien Menez, qui vise le cap des 100
magasins fi n 2014. Quatre personnes com-posent lquipe de Zro-gchis
qui vient douvrir un bureau Nantes. Un deux recrutements sont
envisags sur 2014. Sur un an avec six supermarchs, Zro-gchis a
permis ses clients de re-distribuer 151 tonnes de produits, soit
300 000 repas. Et cela repr-sente 900 k dconomies pour les
consommateurs. MAUREEN LE MAO
Une application pour signaler les rductionsZro-gchis vient de
lancer son application mobile. Elle ne rfrence pas unique-ment les
magasins partenaires et les produits proposs en rduction : Nous
donnons aussi la possibilit aux consommateurs dindiquer dans quel
supermar-ch ils ont dj vu des dmarques sur des produits proches de
leur date limite de consommation. Ds quun supermarch atteint le
seuil des trente signalements, Zro-gchis sengage le contacter. Un
moyen pour la start-up de reprer dventuels prospects dj engags dans
une dmarche de dmarque et pour les consommateurs de reprer les
grandes surfaces proposant des produits prix rduits, mme sils ne
sont pas adhrents la plateforme.
Zro-gchis rfrence aussi bien des fruits abims, des fromages et
de la viande arrivs la date limiteou des paquets de crales dont
lemballage serait corn.
focus INNOVATION
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10 la lettre api 12 juillet 2013 - N977
focus INNOVATION56 Biotechs
Algae Green Value mise tout sur la spirulineLa socit de Vannes,
spcialise dans la production grande chelle de micro-algues, utilise
la mthanisation la ferme pour produire de la spiruline.
Algae Green Value a dvelopp un procd de culture de spiruline
intgr aux stations de mthani-sation la ferme : Algomtha. La chaleur
produite est utilise pour rguler les bassins de cultures de
micro-algues, tout comme le CO2 qui est dgag , dtaille Philippe
Signes, le prsident de la PME de Vannes, fi liale de Green Value,
qui dveloppe des projets lis aux green technologies. Le procd
Algomtha, qui a ncessit deux annes de R&D, associe notam-ment
un photobioracteur confi n et le schage basse temprature de la
biomasse.
2 M levs
Depuis sa cration en 2011, Algae Green Value (8 salaris) a lev 2
M dont 500 k fi naliss en juin 2013 auprs dinvestisseurs pri-vs.
Cela va nous permettre dacclrer la diffusion dAlgom-tha auprs
dagriculteurs locaux. Un dmonstrateur est en place chez un
producteur de porcs dans le Morbihan, et la production effective
depuis janvier. Dici trois ans, le dirigeant espre pro-duire plus
de 50 tonnes de spiru-line par an pour un chiffre daf-faires de 2
M, rpartis entre les
activits dingnierie et la revente de la matire.
Lutilisation de la spiruline
En plus de la production de spiru-line, Philippe Signes
sintresse aussi son utilisation autour de trois axes : la
cosmtique, lali-mentation humaine et animale. Sur le volet
alimentation humaine, le dirigeant a cr Rennes dbut juin la socit
Phyco sport. Avec cette entit, nous allons jusquau bout de la chane
en positionnant sur le march des produits ner-
gtiques et ddis la nutrition sportive. Lentit en grera la
formulation et la commercialisa-tion sous une marque propre, en
ligne et via des rseaux spciali-ss. Leur production sera
sous-traite un industriel local.
Deux gammes base de spiruline
Philippe Signes, qui compte ga-lement sappuyer sur les
pla-teformes technologiques de la rgion, constitue actuellement une
quipe de 4 5 personnes pour Phyco sport. Cette activit ncessite des
fonds : 1 1,5 M environ. Nous avons dj lev 500 k pour pouvoir
dmarrer ds septembre la R&D. Le dirigeant table sur deux gammes
: lune de produits peu transforms au 1er trimestre 2014, et une
seconde plus complexe dici dbut 2015.MAUREEN LE MAO
Les cls de la russite- Intgration de la chane complte, de la
production lutilisation de la spiruline.
- Un procd duplicable dautres micro-algues.
- Algomtha intgre dautres acteurs conomiques locaux : les
agriculteurs.
- La socit a su sduire des investisseurs pour faire face aux
tapes de son dveloppement.
Le dmonstrateur du procd Algomtha associant mthanisation et
production de spiruline est install dans une exploitation porcine
de Guernequay (56).