QUELLES INGÉNIERIES COLLABORATIVES POUR LES ADULTES EN SITUATION DE HANDICAP SUITE À UNE LÉSION CÉRÉBRALE ACQUISE? FILIÈRES, RÉSEAUX ET INTÉGRATION DE SERVICES, DES MODÈLES À QUESTIONNER. Arièle Lambert Directrice Arceau Anjou – Mutualité française Anjou Mayenne
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Arièle Lambert Directrice Arceau Anjou – Mutualité française Anjou Mayenne
quelles ingénieries collaboratives pour les adultes en situation de handicap suite à une lésion cérébrale acquise? Filières, réseaux et intégration de services, des modèles à questionner. Arièle Lambert Directrice Arceau Anjou – Mutualité française Anjou Mayenne. Point de départ. - PowerPoint PPT Presentation
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QUELLES INGÉNIERIES COLLABORATIVES POUR LES ADULTES EN SITUATION DE
HANDICAP SUITE À UNE LÉSION CÉRÉBRALE ACQUISE?
FILIÈRES, RÉSEAUX ET INTÉGRATION DE SERVICES, DES MODÈLES À QUESTIONNER.
Arièle LambertDirectrice Arceau Anjou – Mutualité française Anjou Mayenne
Analogies entre la problématique de personnes âgées en perte
d’autonomie et celle des personnes en situation de handicap suite à une
lésion cérébrale
Point de départ
Préambule: la lésion cérébrale, un problème de santé publique majeur
Une lésion cérébrale acquise désigne tout dommage au cerveau après la naissance. Les dommages au cerveau sont dus à: une blessure
traumatique, des états comme l’anoxie, une intoxication, un problème vasculaire, une maladie, une infection…
Prévalence AVC : 130 000 / an
TC : 155 000 / an (pic d’incidence entre 25 et 35 ans)
Répartition : Les lésions cérébrales sont dues pour : 70% par 1 traumatisme crânien 30 % par 1 accident vasculaire cérébral , 1 tumeur non évolutive, …
Gravité AVC : 1ere cause de handicap chez l’adulte, 3ème cause de mortalité, 2ème de
démence. TC : 12 000 décès/an - Séquelles invalidantes 4000/anDevenir et facteurs prédictifs Age < 10 ans et > 50 ans - induisent des difficultés particulières. Durée du coma et gravité initiale
Problématique : une situation de handicap complexe
Des besoins spécifiques liés à l’acquisition de la situation de handicap : rupture dans la trajectoire de vie. (L’acquisition du handicap fait ainsi souvent préférer
des solutions dans le milieu ordinaire)
Des besoins pluriels compte tenu des séquelles multiples et blessures associées.
Sensorielles : 28% des victimes (dont 61% pour 1 trouble visuel) Physiques : 66% des victimes
Psychiques : 79% des victimes Cognitives : 93% des victimes (générant souvent une situation de handicap invisible)
Des restrictions de participation fortes. Perte d’autonomie, avec retentissements sur les différents aspects de la vie. Précarité sociale.
Besoins évolutifs car sensibles à l’environnement, itératifs et à caractère viager.
.
Du côté des acteurs : multiplicité de professionnels impliqués, de l’urgence vitale jusqu’aux structures médicosociales - Interventions pluridisciplinaires
nécessitant coordination - troubles méconnus ou inconnus des interlocuteurs non spécialisés.
Risques de « crises » et/ou ruptures inhérentes aux ressources disponibles, aux impacts de la LC et aux modes d’organisation des acteurs de la PEC.
Des âges et étapes « charnière » et sensibles : fin d’hospitalisation, fin de scolarisation,, vieillissement, aggravation de l’état de santé, ruptures
familiales, …
Problématique : une offre éclatée
Une réglementation »a minima » à l’appui de 2 circulaires (1996/2004) : aspect non structurant des recommandations issues de ces textes. Difficile volonté et reconnaissance de la puissance publique et des
instances locales en termes de programmation.
Une offre, et notamment médicosociale, hétérogène en volume, répartition et spécificité. Une répartition territoriale inégale.
Très peu de consultations de suivi systématiques au sortir du sanitaire (perte en ligne de populations, problèmes d’adressage)
Recours inadapté à la psychiatrie et de façon générale de mauvaise orientations.
Quelle efficience et quelle cohérence dans la gestion des parcours ? Un fort niveau de complexité lié aussi à la nature de l’offre :
déficitaire ou redondante, qui pénalise la continuité de l’accompagnement.
André Aoun Rapport TC et BM octobre 2010
Leviers et perspectives : une meilleure interaction entre acteurs pour dépasser les limites
institutionnelles comme culturelles et déplacer une conception amont/aval de la PEC.
Plus de collaborations et d’alliances. Meilleure visibilité de l’offre potentielle.
Rechercher l’efficience à partir des ressources existantes. Innover dans les modes organisationnels et les prises en charge.
Fluidifier, simplifier les procédures et les harmoniser . Ajuster les approches d’accompagnement plutôt que de les
multiplier. Développer les jointures, les activités partagées (MPR en
réanimation / Psychiatre en MPR. Consultations communes. ..)
Spécialiser les professionnels et soutenir l’environnement de proximité capable de relais.
Soutenir la recherche appliquée avec des équipes pluridisciplinaires autour d’un objet de recherche et non d’une
discipline.
Arièle
revoir place et contenu
Trois modèles observés dans leurs origines, composantes, avantages et limites: la filière spécialisée, le réseau spécialisé et l’intégration
des services.
La collaboration interprofessionnelle au centre de l’accompagnement : quelles
ingénieries possibles ?
Exemple de la filière angevine: 1 promoteur médicosocial unique et articulé aux établissements de santé.
Logique de l’amont VS aval sur la base d’une construction « organique ».
SamuRéanimation chirurgicale,
NeurochirurgieUnité d’éveil
Unité EVC-EPRUnité Rééducation neurologique
Hospitalisation de jourHospitalisation à domicile
UEROS SAMSAH
ESAT /EA / UCEO Activités de jour: CAJ/ GEM
Hébergements : FO/FAM/MAS/ FHTH/UPHV
Consultations Spécialisées (spasticité,
orthopédique, conduite auto,
endocrino, psychiatrie, ..)
Filière médicosociale complète et dédiée aux cérébrolésés : + 500 personnes desservies / 9 M € de dotation = territoire généreusement
pourvu comparativement à la moyenne nationale.
MAIS des freins subsistent:• Cloisonnement des dispositifs par autorisations administratives
( barrière des âges, gestion des flux et barrière à l’entrée, peu de réponses aux besoins urgents, listes d’attente, ..)
• Peu d’accès aux services par les populations les plus précaires.• Peu de repérage des TC dits légers et autres populations
cérébrolésées (unités cardio, centre de cancérologie, à distance de l’accident , ...)
• Perte de populations entre dispositifs « jeunes » et « adultes »• Lien avec médecin traitant peu optimum / peu d’adressage hors
MDPH et ets sanitaires / centration sur la fin d’hospitalisation.• Cristallisation des pratiques, école « cognitive »
• PEC globale = globalisante et peu d’alternatives (« totalitaire ») ?
Projet d’étude sur la fonction case managerp.11
Projet d’étude sur la fonction case manager
Objet de l’étude : analyser les conditions et les supports d’implantation d’un dispositif de gestion de cas pour la filière
des personnes victimes de lésion cérébrales acquises en 49 (par analogie avec PA en perte d’autonomie malades Alzheimer).
Hypothèse: une meilleure coordination du parcours avec une fonction dédiée éviterait les ruptures.