ARCHITECTURE ROMANE
ARCHITECTURE ROMANE
Une église est :- cathédralequand elle a contenu la "cathedra", le
siège d'un évêque.- primatiale si l'évêque a porté le titre de primat.- basilique si elle est bâtie sur le modèle romain, si
elle a été construite par un empereur, si elle a reçu ce titre du pape.
- collégialesi, sans être cathédrale, elle est desservie par un chapitre de chanoines séculiers (le collège).
- paroissiale si elle est desservie par le curé d'une communauté.
- abbatialesi elle est desservie par l'abbé d'une communauté.
- priorale si elle est desservie par le prieur d'une communauté.
NARTHEX NEF CHOEUR
Plan en croix latine :
Nef / transept / chœur
Transept :Croisée du transeptcroisillons
Chœur :Abside ou chevet absidalChevet plat
Plan type d’une abbaye cistercienne
Déambulatoire
Chapelles rayonnantes ou absidioles
Bas-côtés ou collatéraux
Plan de Saint-Sernin de Toulouse
Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) , chevet de l’église abbatiale, plan et coupe longitudinale
Chœur, déambulatoire, transept
Eglise abbatiale de Cluny
Eglise abbatiale Sainte-Foy de Conques
L’élévation romane
Simple élévation : grandes arcades
Double élévation : -grandes arcades et tribunes à claire-voie
-grandes arcades et fenêtres hautes
Triple élévation : grandes arcades, tribunes et fenêtres hautes
Abbaye de FontenayCôte-d’Or
Nef de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques
Eglise de la Madeleine de Vézelay, (Yonne)
Particularismes locaux
Les écoles romanes:
normande, bourguignonne, provençale, poitevine, auvergnate….
Tour-lanterne normande
File de coupoles du sud-Ouest
Porche antiquisantde l’art roman provençal
Saint-Trophime d’Arles
Portail de l’abbatiale Saint-Gilles-du-Gard (Gard)
façade très décorée de l’art roman poitevin
Notre-Dame-La-GrandePoitiers
Plastique murale :
Décors de lésènes =bandes lombardes
Appareil décoratif
Arcatures aveugles
Lésènes et bandes lombardes
File de coupoles du sud-Ouest
Arcatures aveugles
Germigny-des-Prés
Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret) , chevet de l’église abbatiale commencé entre 1067 et 1080.
Arcatures aveugles
Le voûtement = perfectionnement des techniques
arc roman: Intrados = surface interneExtrados = surface externe
Arc brisé gothique : Pas de clef ou deux demi-clefs
Voûte en berceau plein-cintre
Voûte en berceau brisé
Saint-Savin-sur-Gartempe
Voûte en berceau plein-cintreet arc doubleau
1- contrefort2- berceau plein-cintre3-bas-côtés4demi-berceau
Principe du contrebutement
Pilier et colonne engagée
Élévation et section
Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonnéde l’architecture française du XIe au XVIe siècle- Tome 7, Pilier
PILIERs. m. Support vertical de pierre isolé, destiné à porter les charpentes ou les voûtes des édifices. Le pilier appartient à l'architecture du moyen âge. Les Grecs ni les Romains n'élevaient, à proprement parler, de piliers, car ce nom ne peut être donné à la colonne non plus qu'à ces masses épaisses et compactes de blocages qui, dans les grands édifices romains, comme les salles des Thermes, par exemple, supportent et contre-butent les voûtes. Le pilier est trop grêle à lui seul pour résister à des poussées obliques; il faut, pour qu'il puisse conserver la ligne verticale, qu'il soit chargé verticalement, ou que les résultantes des poussées des voûtes agissant sur lui se neutralisent de manière à se résoudre en une pression verticale. Lorsque les nefs d'églises, les salles, étaient couvertes par des charpentes, il n'était pas besoin de donner aux piliers une force extraordinaire, et de chercher, par la combinaison de leur section horizontale, à résister aux pressions obliques des voûtes; mais ddèès que l'on prs que l'on préétendit substituer la votendit substituer la voûûte aux charpentes te aux charpentes pour fermer les vaisseaux, les constructeurs s'ingpour fermer les vaisseaux, les constructeurs s'ingééninièèrent pour donner aux piliers rent pour donner aux piliers des formes propres des formes propres àà remplir cette nouvelle destination. Ils augmentremplir cette nouvelle destination. Ils augmentèèrent d'abord rent d'abord ddéémesurmesuréément le diamment le diamèètre de la colonne cylindrique, puis ils grouptre de la colonne cylindrique, puis ils groupèèrent plusieurs rent plusieurs colonnes; puis ils cantonncolonnes; puis ils cantonnèèrent les piliers rent les piliers àà section carrsection carréée de colonnes engage de colonnes engagééeses; ils cherchèrent ainsi des combinaisons résistantes jusqu'au moment où l'architecture adopta, vers le milieu du XIIe siècle, un système de structure entièrement nouveau. Alors le pilier ne fut plus que le dérivé de la voûte ou de la pression agissant sur lui.
Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle- Tome 7, Pilier
Pilier de la nef de Saint-Rémi de ReimsFin Xe
Nef de Saint-Philibert de Tournus (Saône-et-Loire)
Berceaux transversaux
Travée : unité spatiale de base délimitée par les éléments de soutien des voûtes :
-arcs doubleaux : perpendiculaires à la nef (arc transversal)-arcs formerets : parallèles à la nef (arc longitudinal)-dosserets = pilastres saillants intérieurs recevant les arcs doubleaux -colonnes engagées
Axonométrie d’une travée
Travée de nef et arcs doubleaux
Saint-Philibert de Tournus, vers 1050
ARCHITECTURE ROMANE : EGLISE 1
Coupoles sur trompes ou pendentifs
Coupole sur pendentifs
Cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême, nef et plan.
Nef de Saint-Front de Périgueux
UN DEFI : LE VOÛTEMENT DES NEFS
UN CONTREBUTEMENT EFFICACE : LA TRIBUNE
UN DILEMME : ECLAIRER OU VOÛTER?
L’ABANDON DES TRIBUNES DE CONTREBUTEMENT
L’ADOPTION DE LA VOUTE EN BERCEAU BRISÉ
UNE INVENTION D’AVENIR LA VO ÛTE A CROISÉE D’OGIVES
La voûte en berceau brisé
Conséquences : -l’évidement du mur-couvrement de plus grande portée
Renforcement de la voûte par des nervures:
naissance de la voûte à croisée d’ogives
= prémices de l’art gothique
La poussée résulte du poids de la voûte (et de la poussée des voûtes voisines). Dans la construction gothique, elle est plus proche de la verticale.
L'épaisseur du contrefort nécessaire est DF.
Chapaize (Saône-et-Loire), église Saint-Martin, nef. Berceau plein cintre remplacé par un berceau brisé poussant moins fortement au vide au début du XIIe siècle.
Nef de la Madeleine de Vézelay(Yonne, Bourgogne)
Renforcement des voûtes d’arêtes par des nervures
Salle capitulaire de l’abbaye de Fontenay (Côte-d’Or, Bourgogne)
Salle capitulaire del’abbaye de Silvacane(La Roque-d'Anthéron Bouches-du-Rhône)
salle capitulaire de l’abbaye cistercienne de l’Escaladieu à Bonnemazon (Haute-Pyrénées)
Chœur de l’abbatiale de la Madeleine de Vézelay, 1185-1215
ART GOTHIQUE
Eglise gothique
La façade harmonique :
Notre-Dame de Paris
Rose du transept sud de Notre-Dame de Paris
Croisée d’ogivesa- ogiveb-liernec-arc doubleau
La voûte sur croisée d’ogives
Chantier médiéval de Guédelon (Yonne)
Nef et chœur de la cathédrale de Durham, Comtéde Durham, GBVoûte
Nef de l’abbatiale de Saint-Denis
Voûte d’arêtes
Croisée d’ogives
Réception des poussées latérales :
-Arc-boutant à simple ou double volée-Contrefort-Culée-pinacle
Arcs-boutants de l’abbatiale du chœur du Mont-Saint-Michel
Cathédrale de Chartres, Centre
1: Nef
2 : Bas-Côtés
3 : Tribune
4 : Triforium
5 : Voûte en berceau plein-cintre
6 : Voûte en demi-berceau
7 : Voûte à croisée d'ogives
8 : Contrefort étayant la base du mur
9 : Arc-boutant
10 : Culée d'arc-boutant
11 : Pinacle équilibrant la culée
12 : Fenêtre haute
Au XIIe, 1140-1190 le gothique primitif
Au XIIIe, 1190-1240 l’apogée du gothique
Au XIVe, le gothique rayonnant (décorated & perpendicular en GB) 1240- 1350
Au XVe, le gothique flamboyant vers 1350-1520
style mudejar en Espagne
Tour-lanterne de l'église abbatiale de Fécamp, haute de 65 mètres
Basilique Saint-Denis,
nécropole des rois de France
Suger, moine clunisien abbé de Saint-Denis
Saint-Denis : chœur gothique consacré en 1144, voûte reconstruite en 1250
Cathédrale Notre-Dame de Laon,Aisne, Picardie
Laon : élévation à quatre niveaux
Cathédrale de Chartres, Eure-et-Loir
Apogée du gothique ou gothique classique :
Chartres et Bourges
Nef de la cathédrale de Chartres
Chartres, voûte de la croisée du transept, XIIIe
faisceau de colonnettes
= piles fasciculées
Cathédrale Saint-Etienne de Bourges
Nef de la cathédrale Saint-Etienne de Bourges
Tour-lanterne octogonale de la croisée du transept et chœur à double déambulatoire de la cathédrale gothique de Coutances(Calvados, Normandie)1ere moitié XIIIe siècle
faisceau de colonnettes= piles fasciculées
Rose de la cathédrale de Strasbourg
Rose de la cathédrale de Strasbourg
Sainte-Chapelle de Paris1246-1248
Le gothique rayonnant
Chapelle basse de la Sainte-chapelle de Paris
Chapelle haute de la Sainte-Chapelle de Paris
Couvent des Frères Prêcheurs ou Dominicains de Toulouse (Les Jacobins)
Eglise des Jacobins (dominicains) de Toulouse : 1230-début XIVe
« le palmier » des Jacobins, hauteur : 28 m, dernier quart XIIIe siècle
Le gothique flamboyant vers 1350-1520 : virtuosité et décor de plus en plus raffiné
Chapelle Jean Bourbon, bras sud du petit transept Abbatiale de Cluny
Eglise de Souvigny
Cathédrale de Beauvais
Chœur de la cathédrale de Beauvais
Chœur de l’abbatiale du Mont-Saint-Michel, 1448-1520
Dessin de Viollet-le-Duc présentant la flèche de la cathédrale d'Amiens et son décor de plomb
Palais de justice de Rouen : gothique flamboyant
Cathédrale de Gloucester. Voûtes en éventail du choeur vers 1340?
Chapelle Henri VII de l’abbaye de Westminster. 1503-1519
Plafond de la cathédrale de Salamanque
Monastère de Batalha Portugal. La voûte en étoile de la chapelle des Fondateurs 1426-1434
Santa Maria NovellaFlorence
Santa Maria Novella, Florence
La sculpture médiévale
Façade de Notre-Dame-La-Grande de Poitiers
La masse sculptée est soumise à la masse architecturée.
La sculpture romane
Chapiteau corinthien du portail de l’abbatiale Saint-Gilles du Gard, Gard
Chapiteaux corinthisants du cloître du monastère Saint-Paul de Mausole, près de Saint-Rémy de Provence.
Chapiteaux corinthisants. Saint-Paul de Mausole
Motifs d’entrelacs d’un chapiteau.Saint-Paul de Mausole
Chapiteau figuré/historié : Daniel dans la fosse aux lions
Chapiteau historié du chœur de l’église Saint-Lazare d’Autun : La fuite en Egypte
Cloître de Moissac
Cloître de Moissac
Les scènes figurées ou ornementales des chapiteaux se prêtent à des contraintes très fortes qui correspondent au cadre.
Crucifixion de Saint-Pierre, Cloître de Moissac, Tarn-et-Garonne
Chapiteau provenant du cloître du prieuré de la Daurade: arrestation du Christ. Toulouse, musée des Augustins
Eglise de la Madeleine de Vézelay, grand tympan du narthex : Christ en gloire bénissant les apôtres, vers 1125-1130
Tympan néo-roman du portail central de la façade de la basilique de Vézelay, Yonne, 1856
Portail du jugement dernier de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun
Porche de la cathédrale Saint-Trophime d’Arles
Saint-Trophime d’Arles : thème biblique du tétramorphe évoquant la vision d'Ézéchiel ou l'Apocalypse de saint Jean, symbole ensuite des quatre Évangélistes
Tympan de la porte Sud de l’abbatiale Moissac, 1er quart du XIIeLe christ juge entouré du Tétramorphe et des 24 vieillards de l’Apocalypse
Saint-Savin-sur-Gartempe
La sculpture gothique
La ronde-bosse est privilégiée par rapport au bas-relief
Tympan du portail central de la façade occidentale de la cathédrale de Bourges.Le jugement dernier, vers 1255
Statues-colonnes du portail royal de Chartres, vers 1145
Rose et galerie des rois de Notre-Dame de Paris, XIIIe
L’ange au sourire, cathédrale de Reims
Le portail de la vierge dorée, Cathédrale d’Amiens
La Vierge dorée d’Amiens
Gisants de l’abbatiale de Saint-Denis, marbre blanc, XIVe Charles V, Charles VI et les connétables
Claus Sluter, Le Puits de Moïse, Dijon, Chartreuse de Champmol
Tombeau de Philippe Le Hardi Palais des Ducs de Bourgogne, Musée des BA de Dijon, Côte-d’Or : sculpteurs Jean de Marville, Claus Sluter et Claus de Werve, fin XIVe
Michel Colombe, tombe de François II, duc de Bretagne, cathédrale de Nantes, XVe