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sous la direction de Cyrille Le Forestier Décembre 2012 Programme Collectif de Recherches Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France ANNEXE 1
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Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

Feb 22, 2023

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Page 1: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

sous la direction de

Cyrille Le Forestier

Décembre 2012

Programme Collectif de Recherches

Archéologie des nécropoles mérovingiennesen Île-de-France

ANNEXE 1

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2 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

Résumé

L’objectif de ce programme collectif de recherches est la compréhension et la détermination des usages funéraires à l’époque mérovingienne en Île-de-France à partir des données archéologiques. Il s’appuie sur un groupement de chercheurs spécialisés en archéo-anthropologie, en mobilier et en construction funéraire (sarcophages et édifices). Prévu pendant quatre années consécutives, le travail nécessitera la rédaction de notices de sites qui ont livrés des sépultures de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge (entre le IVe et le IXe siècles, ces périodes ont été choisies pour discuter de l’origine et de la pérennité des lieux funéraires). Il aboutira à la synthèse des données sur le contexte topographique et toponymique, les pôles attractifs, la gestion interne des nécropoles (chemin, délimitation, relation avec l’édifice cultuel), la matérialisation des sépultures (stèles), les structures accueillantes (cercueil, coffrage, sarcophage), la gestion des individus (sépulture individuelle, double et multiple, réduction et vidange) le mode d’inhumation (linceul, individu habillé), le mobilier (parure, armement, dépôt), la paléo-démographie, l’état sanitaire et la biométrie. Chaque thématique sera confrontée aux autres, par exemple sous la forme de thématiques transverses: «Quel mobilier pour quel type d’individu ?», «Quel décor de sarcophage pour quelle population et dans quelle aire géographique ?» ou encore «Quelle place et quel statut pour les sépultures d’immatures?». Chaque site sera renseigné sur un tableur lié à un système d’information géographique (SIG), ce qui permettra à la fois des recherches croisées sur plusieurs thématiques et la création de cartes. A l’issu de ce travail, les chercheurs proposeront une publication regroupant les synthèses des thématiques citées précédemment, un inventaire des sites ainsi qu’un thésaurus.

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3Présentation

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Situation des principaux sites funéraires mérovingiens en Île-de-France(L. Roinné, N. Dor)

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4 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Sommaire

I. Historique et contexte du projetII. Objectif et méthodesIII. CalendrierIV. Cadre, état des lieux et problématiquesV. Constitution de l’équipeVI. ThésaurusVII. Références bibliographiquesVIII. Premier inventaire de sites funéraires mérovingiensIX. Présentation de la base de données

I. Historique et contexte du projetA la suite de la fouille de la nécropole des Mastraits à Noisy-le-Grand (93) (650 sépultures mérovingiennes et carolingiennes), de nombreuses questions se sont posées à la fois sur l’implantation des nécropoles, sur le mode de mise en œuvre des sarcophages en plâtre et sur les différences de morphologie crânienne entre les individus des VIe-VIIe s. et des IXe-Xe s. La consultation de la documentation existante sur ces sujets se trouve limitée par la spécialisation des chercheurs. Il existe des spécialistes du mobilier, des matériaux de construction, de l’anthropologie, mais les documents de synthèse sont rares. Ces études figurent pourtant dans la plupart des Rapports finaux d’opération (RFO) mais font rarement l’objet de synthèse. Nous nous sommes heurtés à cette difficulté lors de la rédaction du rapport de Noisy-le-Grand, les Mastraits. Les données recueillies étaient issues de plusieurs champs d’investigation : objets (position fonctionnelle ou non), contenants en plâtre, pratiques funéraires et anthropologie biologique. Pour l’analyse de ces données, le travail aurait nécessité bien plus de temps que celui imparti et c’est pourquoi d’ailleurs les études complètes des nécropoles ne voient que rarement le jour.Issus de la méthodologie de la fin du siècle dernier, les études spécialisées ne sont utiles qu’à la discipline en question. Par exemple, la nécropole de Maule (78) bénéficia d’une étude anthropologique sur les crânes mérovingiens (Peyre 1979) ; l’étude de Guy Auboire (Auboire 1982) porte sur les découvertes archéologiques de la région parisienne d’un point de vue anthropologique. De même, les études sur le mobilier mérovingien ont fait l’objet de nombreuses publications comme le catalogue du Musée Carnavalet ou la Chronologie normalisée du mobilier funéraire mérovingien entre Manche et Lorraine (Legoux et al. 2004). Ces outils sont pourtant précieux lorsque l’on aborde les nécropoles mérovingiennes. En outre, quand il s’agit d’effectuer une recherche croisée sur deux données, la difficulté est plus importante. Depuis près de 10 ans, l’archéo-anthropologie, discipline récente, traite non seulement des données taphonomiques et biologiques mais tente également de faire correspondre l’individu à son environnement. Auparavant, cette question ne se posait pas : l’anthropologue avait comme sujet principal le squelette dans son intégrité physique et apportait des conclusions

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plutôt d’ordre médical qu’archéologique. Les démarches de certains chercheurs ont alors bousculé cette vision. Claude Masset, dès les années soixante-dix traite de la démographie ancienne (paléodémographie) et Henri Duday, dans les années quatre-vingt, du mode de décomposition des cadavres. Il a donc fallu attendre les années quatre-vingt-dix pour que l’anthropologie, anciennement l’apanage des médecins-collaborateurs, devienne une discipline étroitement liée à l’archéologie. Le colloque « Archéologie du cimetière chrétien » en 1996 semble pourtant avoir tenté d’adopter cette démarche. La publication fournit des pistes de recherches sur l’archéologie funéraire et l’anthropologie. Cette tendance, trouve en partie son apogée actuellement avec la constitution de groupes de recherches comme le GAAF (Groupement des Archéo-Anthropologues de France) ou l’Enquête funéraire nationale de l’Inrap (réunissant des chercheurs de toutes origines) pilotée par Mark Guillon. Du côté des publications, des ouvrages abordent la pluridisciplinarité. C’est le cas par exemple, du Handicap en Archéologie (sous la direction de V. Delattre et R. Sallem) ou du colloque sur les aménagements funéraires en bois (Colloque d’Auxerre en 2009) où la taphonomie est étroitement liée à l’analyse du contenant. La sépulture n’est donc plus une entité isolée mais s’inscrit plus largement dans les autres cadres de la recherche.

II. Objectifs et méthodesLe premier décompte des sépultures mérovingiennes en Île-de-France s’élève à plus de 16 000 à partir des publications et des rapports de fouille explorés à ce jour. Quant au nombre de sites, il s’élève à près de 560 (CAG, Bulletins scientifiques régionaux, RFO). Ce dernier décompte comprend les différentes opérations et découvertes anciennes et il est donc possible que 2, 3 voire 4 interventions ne correspondent en fait qu’à une seule occupation. Une des premières tâche consistera à trier les données et attribuer un seul numéro (identifiant) par occupation.

Il s’agit in fine d’avoir une vision simple et synthétique des données en archéologie funéraire, dans le but de caractériser les ensembles funéraires du haut Moyen Âge. Force est de constater qu’il est nécessaire d’inclure les données de l’Antiquité tardive et tout le haut Moyen Âge pour suivre l’évolution (au sein de tous les champs) des nécropoles. Les grands thèmes devront être : l’implantation des nécropoles, l’organisation interne, la constitution de la sépulture, le défunt, le squelette et enfin la population. Il s’agit en fait d’extraire les spécialités de chaque chercheur pour les restituer dans un cadre plus général.

1. ObjectifsLes recherches en archéo-anthropologie funéraire sont encourageantes. Les publications, les colloques, la dynamique des chercheurs permettent de disposer d’un fond documentaire très important depuis 10 ans.

L’objectif du projet est de mettre en lumière tous les paramètres observables au sein d’une ensemble funéraire mérovingien et de comparer les nécropoles entre elles.

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Les nécropoles sont certes caractérisables par des mêmes variables (sarcophages, pluralité des dépôts, sépultures habillées) mais de nombreux phénomènes ne sont pas récurrents (utilisation de plâtre, présence d’armement, pérennité du lieu funéraire). Un autre objectif est celui de dresser un état de la recherche en archéologie funéraire mérovingienne et de proposer un thesaurus pertinent et prenant en compte des notions souvent peu intégrées aux publications des nécropoles. C’est par exemple le cas des réductions, vidanges, ossuaires simultanéité des dépôts, pour l’anthropologie de terrain ou des termes concernant la mise en œuvre des sarcophages comme coulées, encoche de levage, trou d’évacuation des liquides.

Les résultats obtenus à la fin de ce projet devront faire l’objet d’une publication qui comportera les champs d’étude présentés dans ce projet : implantation des nécropoles, gestion interne des nécropoles, la sépulture, le défunt, le squelette et la population. Le glossaire en fera également partie. In fine, il serait pertinent de lier ces analyses à un futur travail sur les nécropoles gallo-romaines et carolingiennes pour suivre les évolutions, à tout point de vue.

2. MéthodesInévitablement, ce travail nécessite l’utilisation d’une base de données. Initiée sous File Maker Pro, elle peut être exportable sous d’autres applications (un export vers Excel est tout à fait envisageable). L’arborescence est d’ores et déjà conçue et chaque MODELE, RUBRIQUE ou CHOIX MULTIPLES a été en partie renseigné pour les 144 ensembles funéraires décelés par une première consultation de la bibliographie. La chronologie sera renseignée par phases en prenant en compte la typologie de R.Legoux, P.Perin, F.Vallet. L’identifiant est la nécropole et la base permet de renseigner autant de sépultures que la pertinence le permet. Il était impossible de concevoir cette base avec la sépulture comme identifiant, la masse de travail étant trop importante. Les sépultures renseignées seront celles qui présentent un caractère significatif quant aux récurrences (par exemple, une réduction NMI≥3 et la présence de réfection de la cuve en plâtre). Reste bien sûr à définir la limite quant au nombre de sépultures renseignées.Tout aussi incontournable, l’utilisation d’un Système d’Information Géo-référencé (SIG) permettra rapidement de travailler sur les occurrences (décor de sarcophage, type de plaque-boucle, déformation crânienne) ainsi que sur les récurrences de deux critères ou plus (décor de sarcophage ET type de plaque-boucle). Le logiciel Qantum GIS © a été choisi pour la réalisation cartographique. Le SIG sera en lien avec la base de données.Enfin, l’outil statistique (souvent intégré dans les programmes de SIG) permet de traiter les pertinences des phénomènes observés (test du Chi², test de Student, test de Fisher).

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Voici les principaux champs qui ont été retenus pour la saisie de la base de données :

Implantation : nécropole, sépulture disperséeImplantation : fond de vallée, pente, plateauImplantation : ancienne nécropole, ex-nihiloImplantation : proximité village, éloigné villageImplantation : caractérisation du pôle attractifImplantation : Axe de circulation, voie ancienne

Gestion interne : délimitation fossoyée, délimitation murGestion interne : rangées de sépulturesGestion interne : chemin d’accès / circulation interneGestion interne : édificeGestion interne : matérialisation au sol

La sépulture : sarcophage plâtre, sarcophage pierre, cercueil, coffrage, sans contenantLa sépulture : réduction, vidange, curageLa sépulture : mobilier position fonctionnelle, mobilier position non fonctionnelleLa sépulture : mobilier parure, mobilier armement, mobilier accessoire

Le squelette : lésion infectieuse, traumatique, congénitale, viraleLe squelette : carences alimentairesLe squelette : caractères discrets / AdnLa population : villageoise (genre et sexe), privilégiée (genre et sexe)La population : Etat sanitaire de la populationLa population : les dimorphismes crâniensLa population : les pyramides des âges par site

Plusieurs questions sont d’ores et déjà au cœur des réflexions:

-Quel mobilier pour quel âge et quel sexe ? (MOBILIER et SQUELETTE)-Les sarcophages décorés sont-ils pour une population favorisée ? (SEPULTURE et POPULATION)-Existe-t-il des ateliers de production de sarcophages ? (SEPULTURE)-Quel est le statut des inhumations au sein des sarcophages en pierre ? (SEPULTURE)-Les nécropoles sont-elles implantées au croisement des voies ? (IMPLANTATION) autres indices externes à intégrer-Quel est le lien entre les individus d’une même sépulture ? (SEPULTURE et SQUELETTE)-Quel est le statut des immatures dans les nécropoles ? (SEPULTURE et SQUELETTE)-Comment matérialise t-on une sépulture ? (GESTION INTERNE et SEPULTURE)-Quelles sont les différences locales ? (TOUS LES CHAMPS)

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-L’état sanitaire varie t-il selon le type d’ensemble funéraire ? (IMPLANTATION et POPULATION)-Quel est l’emplacement des sépultures privilégiées ? (IMPLANTATION et SEPUTLURE)-Comment interprète t-on le dimorphisme des sujets au haut Moyen Âge ? (POPULATION)

Dans le cadre d’une publication, voici le plan qui pourrait être proposé :

Chapitre I : Implantation des nécropoles1. Contexte topographique et toponymique2. Les pôles attractifs

Chapitre II : La gestion interne des nécropoles1. Voies, allées, chemins2. Délimitation des ensembles funéraires3. Dans et en dehors de l’église

Chapitre III : La sépulture1. La matérialisation des sépultures2. La structure accueillante3. Inhumer un cadavre4. Le mobilier

Chapitre IV : Le squelette et la population1. Paléodémographie2. Etat sanitaire des populations3. Les lésions4. Les dimorphismes

Chapitre V : Synthèse Analyses croisées des différentes thématiques

Bibliographie

Glossaire

III. CalendrierQuatre ans sont nécessaires pour la réalisation de ce travail.La première année sera dévolue à la saisie de la base de données et à la définition des termes du glossaire.La deuxième année sera dévolue à la suite de la saisie de la base de données et à un inventaire « clos » des sites qui seront présentés. Le SIG devra être opérationnel.La troisième année sera dévolue à la présentation des cinq sujets qui émaneront à la fois de la sensibilité des chercheurs associés et à la pertinence du sujet (cf. questions posées précédemment) ;La quatrième année sera identique à l’année précédente avec cinq nouveaux thèmes ;La dernière et cinquième année sera consacrée à la rédaction d’un manuscrit financée par la demande d’une aide à la publication. Le support pourrait être un supplément à la Revue archéologique d’Île-de-France (RAIF) ou un bulletin spécial de l’Association française d’archéologie

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mérovigienne (AFAM).

Pour la première année, 100 jours PAS seront nécessaires aux agents de l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives pour la saisie des notices.

IV. Cadre, état des lieux et problématiquesLa région francilienne bénéficie de la plus grande activité sur le territoire national en termes d’archéologie préventive.L’état des connaissances sera abordé par thèmes : l’implantation des nécropoles, l’organisation interne, la sépulture, le défunt, le squelette et enfin la population. Les données présentées ci-dessous ne sont évidemment pas exhaustives. Il s’agit simplement d’une approche permettant de présenter quelques thématiques principales. Ce texte a été rédigé par C. Le Forestier, N. Dor, I. Lafarge, L. Roinné et M. Kérien.

1. Implantations des nécropolesLes données topographiques des sites seront soigneusement analysées et quantifiées dans le but d’établir un schéma-type d’environnement correspondant à une implantation humaine donnée. Le premier, à notre connaissance, à tenter une caractérisation des implantations funéraires mérovingiennes est Edouard Salin, qui distingue deux emplacements privilégiés : les collines et les bords de cours d’eau, selon des modalités diverses. Patrick Périn note plus simplement que c’est la proximité par rapport à l’habitat qui détermine l’emplacement des lieux de sépultures. Ce fait est corroboré par l’étude de Marc Durand selon laquelle la relation avec l’habitat prime sur le choix du lieu d’implantation d’un cimetière plus qu’une quelconque considération topographique, une distance de cinq cents mètres entre les deux ensembles semblant être un maximum (hors du cas des sépultures en contexte d’habitat).

La toponymie, ou plus exactement la micro-toponymie, peut parfois être révélatrice de l’occupation ancienne d’un lieu, avec toutes les réserves que cela comporte. On rappellera tout de même qu’un toponyme n’est jamais qu’un indice possible et en aucun cas une preuve, les noms de lieux pouvant changer au cours du temps, se déformer et que quand bien même un toponyme indiquerait bel et bien un site, il ne permet en aucun cas de le dater. En outre le simple fait de partir d’un toponyme, somme toute assez récent, dans le but de remonter jusqu’à son origine supposée implique forcément une part d’hypothèse et donc une marge d’incertitude. Les incertitudes et les limites de l’étymologie en archéologie sont connues, et il est admis que « l’archéologue doit normalement compléter cet inventaire, mais la pénurie en la matière ne saurait être palliée par l’imagination des fouilleurs » ; malheureusement, en onomastique, l’imagination de ces chercheurs a été bien souvent plus fertile que celle des archéologues, attachant toute une foule de cognomen à des séries de villages lorsque les sources et l’inspiration leur faisaient défaut ».Directement liée à ce sujet, la dédicace de l’église permet de se faire une idée approximative de sa date de fondation, à

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11Présentation

condition que sa titulature n’ait pas changé.

En raison de la continuité d’utilisation de certaines nécropoles il n’est pas étonnant que certaines se trouvent à proximité de voies de communication romaines. Ainsi le cimetière de Villiers-le-Sec (95) est implanté au croisement d’une voie romaine et d’un chemin altomédiéval, la plupart des cimetières mérovingiens de Paris, implantés à la suite de nécropoles romaines, sont de fait situés le long de voies romaines. La proximité d’un nœud commercial, tout comme d’une résidence aristocratique, pourrait dans une certaine mesure expliquer la présence de sépultures comparativement plus riches par un phénomène de captation des élites autour d’un centre du pouvoir, ce qui peut se traduire dans le domaine funéraire. Cependant la détermination de tels cas ne peut, souvent, se faire sans l’aide des textes. Ainsi on reconnaît par les textes plusieurs palais et villas royaux mérovingiens en Île-de-France, mais aucun par le biais de l’archéologie, à Chelles (77), Cheptainville, Luzarches (95), Nogent-sur-Marne (94), Noisy-le-Grand (93), Palaiseau (91), Rueil et Paris (75). Aucun lieu de marché ne semble connu en tant que tel.

La présence d’un lieu de culte important ou de pèlerinage pourrait expliquer l’importance d’un cimetière par le phénomène de l’inhumation ad sanctos, un saint « reconnu » et important pouvant être perçu comme un « intermédiaire» plus efficace ; il est alors possible d’imaginer que certains individus, même morts au loin, choisissent de se faire inhumer à proximité de tels sanctuaires. On expliquerait ainsi l’importance de certains cimetières aux alentours de certaines églises ou abbayes, comme à Saint-Denis (93), en plus de l’influence exercée par la présence de sépultures royales. On peut rapprocher ce phénomène de celui des sanctuaires à répit plus tardifs, qui agglomèrent autour d’eux des sépultures d’enfants (exemple de Blandy-les-Tours, en Seine-et-Marne).

Le remploi d’édifices romains est également attesté. Si aucune étude n’a été conduite à ce propos en Île-de-France, ce n’est pas le cas de la Franche-Comté et de la Normandie qui livrent plusieurs exemples de ces cas de réutilisation, que ce soit des fana ou autres structures cultuelles, des villae, des thermes, des théâtres ou des fontaines. La continuité de l’emploi des cimetières du Bas-Empire à la période mérovingienne où l’implantation de cimetières ou de groupes de sépultures en périphérie d’un cimetière du Bas-Empire (exemple de Bondy en Seine-Saint-Denis) s’explique par la permanence des populations et de l’habitat. Il ne paraît pas nécessaire d’insister outre mesure sur les implantations postérieures à la période mérovingienne, la continuité d’utilisation du cimetière, tout comme l’implantation d’une église, indiquent une continuité de l’habitat, mais l’abandon du cimetière ne signifie pas pour autant le déplacement de l’habitat. Se pose le problème de la pérennité des lieux et des structures funéraires. Si l’implantation de cimetières mérovingiens sur le site de nécropoles du Bas-Empire, dans la continuité chronologique est un fait connu, il arrive cependant que

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les cimetières du premier Moyen Âge s’implantent sur des sites funéraires plus anciens et abandonnés (exemple de Dugny en Seine-Saint-Denis).

En ce qui concerne les sépultures au sein des habitats, la principale difficulté consiste à bien cerner le cas des sépultures découvertes en marge d’un habitat mais en limite de fouilles : sont-ce vraiment des sépultures dispersées dans un contexte d’habitat ou les limites d’un cimetière en dehors de l’emprise des fouilles ? Les premières sépultures dispersées en habitat auxquelles on se soit intéressé en tant que telles dans la région seraient celles de Villiers-le-Sec (95). Un court paragraphe leur est consacré dans le catalogue de l’exposition consacrée au site, développant l’hypothèse que ces sépultures seraient celles d’exclus de la société suivant une « ségrégation sociale ou cultuelle ». En 1996, Cécile Treffort propose une explication plus nuancée en supposant que ces variabilités dans les pratiques funéraires pourraient être le fait d’un choix volontaire et délibéré des familles qui relève de l’affaire privée. En 1999, Laure Pecqueur, dans un travail universitaire portant sur l’Île-de-France détermine également que ce phénomène, loin d’être rare, ne relève pas d’une forme d’exclusion mais du choix personnel et que le traitement des défunts ne diffère pas de celui pratiqué dans les cimetières contemporains. En 2001, Cécile Treffort arrive à des constatations similaires pour finalement conclure que « au haut Moyen Âge le critère religieux n’est pas le plus important dans le choix du lieu d’inhumation ; la proximité géographique, la propriété foncière, la tradition familiale se conjuguent pour donner une situation complexe au sein de laquelle la notion d’atypisme topographique n’est plus guère pertinente». En 2003, Edith Peytremann consacre quelques pages au sujet sans faire de distinction méthodologique entre ces cas et les inhumations en cimetière. La même année Laure Pecqueur reprend ses recherches sur le sujet, toujours sur l’Île-de-France ; cette fois elle recense 209 sépultures sur 35 sites, pour 214 individus. Elle revient sur les anciennes explications proposées, à savoir que ces sépultures seraient celles d’individus exclus sur des critères sociaux, juridiques ou culturels : étrangers à la communauté, esclaves, criminels, suicidés, enfants morts sans baptême (ce groupe se retrouve dans les sanctuaires à répit), païens, victimes de meurtre, etc. ou plus prosaïquement l’absence de cimetière à proximité dans le cas d’un habitat dispersé. Elle note une certaine volonté de regrouper les sépultures en petits groupes, quand leur nombre atteint la dizaine, dans des zones sans bâtiments ou en frange de l’habitat, souvent en fonction d’éléments structurants du paysage comme les fossés ou les chemins. Les défunts sont majoritairement déposés en décubitus et parmi le corpus ayant pu faire l’objet d’études taphonomiques, il s’est avéré que la moitié des sujets s’est décomposée en espace vide et on relève même deux cas de réduction, à Chessy (77), pour inhumer un nouveau défunt. En conséquence, dans la majorité des cas, les gestes funéraires sont identiques, à peu de choses près, à ceux observés dans les cimetières. Pour le mobilier, les observations ne sont pas divergentes. A Tremblay-en-France (93), sur le site « Allée des Tilleuls » deux immatures

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ont été inhumés en dehors du cimetière, avec une aumônière. De même, le recrutement est sensiblement le même que pour les cimetières de la même époque. Mais malgré tout, en proportion, on observe une plus grande quantité de cas « déviants » : positions anormales, procubitus, positions fléchies et même quelques cas de sépultures de relégation. Notons la fréquence des inhumations dans des structures abandonnées dont la vocation première n’était pas funéraire (cas de Tremblay-en-France, site de la « RD40 » où un sujet est inhumé dans un four domestique, en décubitus. D’autres inhumations en silo sont également connues (Villiers-le-Sec (95), Roissy-en-France (95), Trembaly-en-France (93)).Mais le plus important reste la constatation que les sépultures en habitat, les habitats concernés et les cimetières qui leur sont associés sont strictement contemporains.Quoi qu’il en soit, rien ne distingue les sépultures trouvées dans l’habitat de celles des grands ensembles, si ce n’est leur effectif et leur position topographique. On considère à part les sépultures de relégation (inhumation sans soins dans des structures remployées ou non). Les corps ne sont pas déposés mais littéralement jetés et recouverts de terre sans précautions particulières (un cas de sépulture double à Bondy, « Rue Polissard/Rue Jules Guesde, où deux immatures ont été découverts dans un silo la face reposant sur un lit de graines). Les sépultures de relégation se reconnaissent en général à la position anormale des squelettes, en procubitus ou sur le flanc, les membres écartés du corps.

2. L’organisation interneCertains sites présentent clairement des aménagements permettant de marquer la limite des espaces funéraires. Il est possible que l’expansion de certains cimetières ait été bornée par des limites naturelles. La détermination et l’interprétation de ces limites est délicate, notamment en raison de l’érosion de structures en relief et parfois même des structures en creux pour les sites installés sur des flancs ou des sommets de collines. Les limites naturelles sont difficiles à définir, il semblerait que dans le cas des cimetières installés à flanc de colline la limite ait été la rupture de pente, de même le bord d’un plateau pour les cimetières installés dessus ; à cet égard on retiendra la disposition du cimetière d’Audun-le-Tiche, en Moselle, qui s’étend sur un plateau mais pas dans les talwegs entaillant cette éminence. En raison du relief peu accentué de la Seine-Saint-Denis aucune limite de ce genre n’a pu être mise en évidence, ce qui n’exclut pas la possibilité de leur existence. Des structures pérennes ceinturant les nécropoles sont attestés sur quelques sites et la présence de limites non pérennes est supposée dans un certain nombre de cas. En premier lieu les fossés semblent être les limites les mieux attestées. Le fossé le mieux conservé retrouvé en fouilles est celui de la nécropole de Hordain (59). A Noisy-le-Grand (93), un fossé délimite nettement la nécropole mérovingienne. Deux sépultures s’alignent d’ailleurs le long de ce dernier, adoptant une orientation nord-sud.La présence de murs en pierres est en revanche beaucoup plus rare. En premier, le site de Parfondevau dans la

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commune de Rennepont en Haute-Marne et le cimetière de Blondefontaine, dans la Saône. Cependant les limites des nécropoles, lorsqu’elles sont atteintes en fouille, ne sont pas toutes constituées de structures fossoyées, ainsi à la Grande-Oye et aux Champs-Traversains, dans le Doubs. Dans ces cas la présence de palissades semblables à celle retrouvée à Gibberville est parfois supposée.

L’organisation en rangées a paru longtemps typique des cimetières mérovingiens. Dans les faits, cette organisation n’a rien de novateur ni de typiquement mérovingien puisque les cimetières de la fin de l’Antiquité adoptaient déjà cette disposition géométrique plus ou moins régulière. De plus les cimetières ne présentent pas tous des rangées de sépultures. Dans tous les cas cependant, il est rare que les cimetières présentent des sépultures parfaitement alignées sans aucun décrochement. La présence de chemins reste au mieux supposée sans qu’ils aient laissé de traces matérielles –autres qu’une absence de sépultures- dans l’espace concerné. Des espaces de circulation sont ainsi supposés aux Champs-Traversains à Hordain (59), à Rosny-sur-Seine (78) et à Portejoie (27). Dans les faits il semble que soient considérés comme chemins ou zones de circulation les espaces ménagés entre les rangées de tombes, sans qu’il ait été nécessaire de marquer plus en détail leur emplacement ni de procéder à des aménagements spécifiques. La présence d’un espace réservé libre de sépultures ou d’enclos réservés n’abritant que quelques inhumations au sein d’une nécropole trouve en revanche quelques parallèles. Un tel espace libre a été repéré à Serris (77), sur le site des Ruelles. Deux exemples sont attestés à Saint-Sauveur. La présence d’enclos au sein des cimetières est assez souvent remarquée, à Hordain et Goudelancourt-les-Pierrepont par exemple, ainsi que le laisse penser la disposition des sépultures alentours, sans que des traces matérielles de clôtures aient pu être mises en évidence par la fouille. Les fouilleurs supposent que ces enclos correspondent à un regroupement familial, sans qu’il existe de moyen de confirmer ou d’infirmer cette hypothèse.

Des bâtiments sont parfois signalés dans les cimetières, contemporains de leur utilisation, qu’il s’agisse de structures sur poteaux de bois ou pérennes sur solins de pierres. Des petites structures sur poteaux interprétées comme des fonds de cabanes, éventuellement comme des cabanes de fossoyeurs, ont parfois été retrouvées en association avec des cimetières. Il s’agit d’édifices d’une surface assez réduite, ayant connu une utilisation vraisemblablement assez courte, parfois recoupés ou recoupant des sépultures. Des trous de poteau ont également pu être fouillés dans divers cimetières mérovingiens sans que l’on puisse toujours attribuer à ces structures des fonctions particulières, vestiges de petit bâtiment, piquets de clôture ou mâts de signalisation (exemple de Noisy-le-Grand). Si la présence de fonds de cabanes peut étonner, on s’étonne moins de la présence de structures à but plus funéraire ou religieux, chapelles, églises, mausolées et parfois même hypogées. Le mausolée est un édifice privé destiné à abriter une ou plusieurs tombes, au niveau du sol (ou hypogée)

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et dépourvu d’installations liturgiques. Cela s’applique à des monuments aussi bien païens que chrétiens (exemple de Jouars-Pontchartrain dans les Yvelines ou de Bondy en Seine-Saint-Denis).La concomitance entre églises et cimetières à l’époque mérovingienne, et dès l’Antiquité tardive en réalité, fut soulignée à de nombreuses reprises. La difficulté qui se présente consiste à identifier les églises. Si cela est relativement aisé dans le cas des édifices en pierre dont il reste des traces, le cas est plus délicat pour les édifices sur poteaux, d’autant plus que dans le cas de fouilles anciennes ces trous de poteau ont pu passer inaperçus ou être négligés. D’autres thématiques seront abordées comme le type de recrutement et l’organisation spatiale (immatures, secteur reservé aux femmes, etc.)

3. La sépultureLes aménagements de surface, c’est à dire la matérialisation au sol des sépultures, sont rarement retrouvés lors des fouilles, mais ils sont supposés dans un grand nombre de cas, ne serait-ce que par la rareté des recoupements.Les solutions proposées pour la signalisation des sépultures sont variables, du tertre constitué de la terre de remblaiement de la fosse après le dépôt du cadavre, qui constitue un marqueur « naturel » de la sépulture aux tumuli, mausolées, dalles tumulaires, encadrement de pierres, poteaux, grabhause et stèles. Il se pourrait en outre que certains sarcophages «aient dépassé du sol», la cuve étant enterrée sur la moitié ou les deux-tiers de sa hauteur, permettant ainsi la réouverture des contenants pour le dépôt d’un nouveau défunt. Nous ne parlerons pas des tertres, dont nous supposons l’existence presque systématique mais peu durable, qui ne sont pas toujours visibles par l’archéologie. Plusieurs opérations archéologiques relativement récentes ont mis en évidence la présence de tertres comme à Louvres (95) ou à Morigny-Champigny (91). Un tumulus est un « tertre de plus ou moins grande ampleur destiné à marquer l’emplacement de la tombe, au-dessus d’elle », par défaut nous considérons comme tumulus tout tertre couvrant une sépulture et dont le volume excède celui du creusement de la fosse sépulcrale, c’est à dire qu’il y a un apport de matériaux. Nous considérons également qu’un tumulus, pour être considéré comme tel doit posséder un diamètre au moins égal à la longueur de la sépulture qu’il recouvre. Les tumuli sont arasés par le temps et leur présence n’est souvent guère perceptible que par l’organisation des sépultures alentour ou la présence de fossés circulaires entourant une sépulture un peu isolée des autres. Les encadrements de pierre sont assez souvent signalés, qu’il s’agisse d’un véritable marqueur de surface ou d’un affleurement d’une sépulture à encadrement de pierre. Quelques cas de mâts funéraires ou de signalisation des sépultures par des poteaux ou « chandelles » de bois, dont il ne reste plus que les trous de poteau, sont signalés. Ces trous de poteau ne forment pas des alignements et ne doivent pas être confondus avec ceux marquant des enclos ou des possibles chapelles. Il semble que le sommet de la cuve de certains sarcophages soit plus usé que le reste,

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Répartition des sarcophages à partir des décors (I. Lafarge)

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suggérant une exposition à l’air libre pendant un certain temps. Les stèles sont déjà présentes à l’époque romaine et leur usage se perpétue à l’époque mérovingienne, bien que leur aspect soit fort différent. Le plus important corpus de stèles en France a été découvert dans le Val-d’Oise (Santeuil et Gaillou-sur-Montcient) et a fait l’objet de deux études typologiques par Jacques Sirat et Marie-Pascale Flèche-Mourgues (Fleche-Mourges 1992). Des stèles ont également été retrouvées à Noisy-le-Grand (93), parfois réutilisées comme élément de couverture. C’est également le cas à Villemomble (93), Goudelancourt-les Pierrepond (02) et sur de très nombreux sites. L’objectif serait de quantifier et de caractériser ce type de remploi.

Partie enterrée, éléments statiques. Nous incluons dans les éléments statiques les fosses en et leurs aménagements. Cette partie fixe peut recevoir directement le défunt ou contenir un élément mobile. Nous distinguons tout d’abord plusieurs formes de fosses nues : fusiforme, quadrangulaire et anthropomorphe.

Les fosses plâtrées sont de simples fosses en pleine terre, en général quadrangulaires, dont le fond et les bords sont tapissés de plâtre, peut-être pour en consolider les bords ; pour d’évidentes raisons ces sépultures ne sont attestées que dans les zones où l’on produit du plâtre. Les fouilles anciennes peuvent ici poser quelques problèmes d’interprétation ; en effet des fouilles récentes ont mis au jour des fosses d’inhumation plâtrées éloignées des zones de production du plâtre, comme pour les sarcophages (Romilly-sur-Andelle, 76) il est possible qu’en fait la carte de répartition de ce type de fosses soit étroitement parallèle à celle de la répartition des sarcophages. En revanche, étant donné la faible épaisseur de ce badigeon il se dégrade rapidement suite aux infiltrations d’eau ou sous l’action de l’acidité du sol, ne subsistant plus que sous la forme d’une ligne cendreuse entourant la sépulture, qui peut facilement passer inaperçue. Par coffrage en pierre nous entendons toute sépulture entourée intentionnellement de pierres sur tout ou partie de son périmètre, sans préjuger de la nature ou de la forme de ces pierres ni de leur agencement : coffrage de dalles, simple encadrement de galets, véritable « mur » de moellons équarris posés à sec. Les coffrages liés au mortier sont classés sous la catégorie «coffrage maçonné». Les coffrages en tuiles sont des coffrages réutilisant (ou utilisant) des tegulae.Nous distinguons deux cas de coffrage en bois, le coffrage simple et la chambre funéraire. Le coffrage simple est destiné à ne contenir qu’un corps ou un contenant mobile, il est donc assez étroit. La chambre funéraire est un coffre de planches refermant le cercueil du défunt, le reste de l’espace étant dévolu aux offrandes, ce qui nécessite des dimensions plus imposantes que dans le cas des simples coffrages.

Partie enterrée, éléments mobilesLes éléments mobiles sont destinés à contenir le corps du défunt et sont eux-mêmes déposés dans l’élément fixe de

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la sépulture, ce qui inclut tous les cercueils et sarcophages. Nous distinguons les éléments périssables et les éléments pérennes, tout en gardant à l’esprit que divers éléments pouvaient être utilisés simultanément pour un même défunt, tels les linceuls et les sarcophages.Les contenants périssables comprennent la grande catégorie des cercueils. Un cercueil est défini comme un contenant mobile du corps, en bois, dont les éléments sont rendus solidaires par des clous ou des cornières métalliques. Le cercueil peut également avoir été assemblé « bois sur bois » mais il est très rare de pouvoir le démontrer archéologiquement. Un cercueil dont l’assemblage fixe ne pourrait être prouvé serait inclus dans la catégorie des coffrages de bois. En d’autres termes, on ne peut prouver l’existence d’un cercueil que par la présence d’éléments de fixation, bien que ceux-ci puissent également provenir de brancards. On retiendra que les récents progrès dans les études taphonomiques permettent de déterminer si la décomposition s’est effectuée en un espace colmaté rapidement, progressif ou différé. On distinguera le cas particulier des cercueils monoxyles (Versailles (78), communication orale de Cécile Buquet) taillés dans des troncs d’arbres, qui bien sûr ne sont pas assemblés avec des clous. La section sur les contenants périssables est simplement destinée à recenser les traces matérielles laissées par ces aménagements : clous de cercueil, restes de bois de coffrage éventuellement conservés, épingles de linceul, etc.Les sarcophages en pierre constituent les contenants les plus durables de l’époque mérovingienne mais pas les plus fréquents. Les sarcophages de pierre ont fait l’objet d’une étude typologique de la part de Gilbert-Robert Delahaye qui a déterminé six grands types de cuves (en lien avec es zones géographiques de production). Nous avons décidé de reprendre cette typologie pour notre classification. Les travaux récents de F. Henrion et S. Büttner sur la caractérisation pétrographiques des cuves permet d’affirmer cette approche.Considérant que ces critères permettent une première sériation des sarcophages, nous avons décidé de les adopter pour les sarcophages de pierre et également de reprendre les critères morphologiques pour les cuves en plâtre.Nous en avons en outre ajouté quelques uns sur la forme de la cuve : une cuve naviforme est une cuve dont un petit côté est droit et l’autre semi-circulaire, une cuve fusiforme est une cuve ovoïde. Les critères plus techniques et spécifiques à certains aspects comme la présence de trous d’évacuation des liquides ou de couvercles débordants sont fréquemment présents et seront pris en compte à travers la quantification et la caractérisation. Quelques cas de décors rehaussés de peinture sont sporadiquement signalés. Enfin, on note épisodiquement des cas de sarcophages débités en plaques et utilisés dans les édifices postérieurs, le cas est attesté à la basilique de Saint-Denis (93) et à Saint-Médard de Tremblay-en-France (93). Les sarcophages en plâtre sont caractéristiques du Bassin parisien, avec une aire d’extension allant jusqu’à Reims à l’est et la basse vallée de la Seine à l’ouest. La fabrication du plâtre nécessite du gypse, qui une fois cuit est broyé

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pour être transformé en poudre. La déshydratation du gypse intervient vers 120° ce qui implique sur les modèles de four « en meule », probablement les plus répandus, des ambiances de cuissons allant de 400 à 900° pour cuire les blocs à coeur. Quoi qu’il en soit, des milliers de sarcophages de plâtre ont été exhumés en Île-de-France.La mise en oeuvre des cuves varie selon les contextes : elles peuvent être coulées directement dans les fosses ou « en atelier », à tout le moins coulées hors des fosses et apportées ensuite. La présence de décor n’est pas significative de l’un ou l’autre de ces modes de mise en oeuvre, en revanche, il existe certaines associations entre type de décor et mode de mise en oeuvre. Toutefois si on commence à percevoir ces associations, leur systématisme est encore à prouver. L’ensemble des données actuellement disponibles tend à montrer que les cimetières en milieu urbain stratifiés utilisent des sarcophages produits en ateliers. L’enregistrement systématique des contenants funéraires en plâtre, quels qu’ils soient, initié lors de la fouille de la rue Pierre Brossolette à Bondy (Poignant et al. à paraître) permet de recueillir des données à la fois métriques et techniques. Si la masse critique de ces données ne semble pas encore atteinte, leur comparaison d’un site à l’autre est à mettre en place en parallèle des données d’anthropologie de terrain. Les premières données ont mis en évidence la présence de réfections, de réparations des cuves en fonction des dépôts successifs de défunts. Les perforations permettant l’évacuation des liquides sont placées à divers emplacements, que ce soit sur la paroi de fond ou les parois latérales. La multitude de sujets retrouvés, en position primaire ou en réduction, confirme bien l’efficacité d’une telle gestion funéraire. Il existe quelques rares cas de couvercles en plâtre scellés sur la cuve en plâtre (Paris (75), Cimetière des Innocents ou Saint-Denis (93), AFAM 1981).Les sarcophages décorés sont produits hors des fosses sépulcrales. En ce qui concerne le transport des cuves (de l’atelier à la nécropole), le problème reste posé. Les encoches (traces de pince ou traces laissées par le frottement de cordes) qui ont été repérées paraissent en effet plus liées au levage des cuves avant leur transport ou à leur calage dans les fosses. Généralement, elles sont accompagnées de calage de pierres sous les cuves. Tout ceci attestant d’une coulée en dehors de la fosse. D’autres contenants, conçus dans la fosse sépulcrale révèlent une variété de mises en œuvre où s’associent pierres, plâtre et coffrage de bois dont certains éléments sont fixés à l’aide de clous. Une autre catégorie de sarcophages est produite au sein de la fosse, on y observe les mêmes techniques de fabrication, sauf les marqueurs de déplacement. Dans ces cas là, le fond de la cuve a moulé le substrat. Les différentes phases d’abandon des sarcophages sont fréquemment caractérisées par la fermeture définitive du contenant (décomposition du cadavre en « pleine terre ») à l’aide de pierres ayant probablement servi de stèle quelques générations auparavant. L’observation des décors a permis d’initier un travail de

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comparaison avec d’autres nécropoles à l’échelle régionale. Les résultats sont encourageants et mettent en évidence l’existence de plusieurs ateliers : - groupe parisien (Paris, Créteil, Saint-Denis, Chelles églises Notre-Dame et Saint-André) : selon les données disponibles, ces ensembles de sarcophages semblent fabriqués «en atelier» et rapportés dans la fosse. L’association entre décors identiques et traces de déplacement et de calage s’observe aussi bien à Saint-Germain-des-Prés qu’à Noisy-le-Grand. Dans ce groupe, dont les décors sont fréquents en milieu urbain stratifié, on constate un recoupement entre décor de type parisien et cimetière associé au lieu de culte d’une villa regia. - groupe ouest parisien (Nanterre, Suresnes, Herblay) : selon les données actuellement disponibles les cuves sont coulées en fosse (une fabrication en atelier est envisageable, notamment pour des exemples attestés dans le Vexin).- groupe vexinois : c’est le groupe le moins cohérent pour le moment dans la mesure où les panneaux décorés sont pour certains très proches du style de l’ouest parisien, pour d’autres ils peuvent se rattacher à des productions parisiennes, en outre, on ne dispose pas pour le moment de données techniques sur leur fabrication. - groupe extrême ouest (Normandie – Portejoie) : on ne dispose pas pour le moment de données techniques sur leur fabrication.- groupe est parisien : cet ensemble est encore très disparate, il est peut-être constitué de nombreux ateliers en relation directe avec la proximité de la matière première (Saint-Denis nécropole Saint-Rémy, La Courneuve, Villemomble, Neuilly-sur-Marne, Chelles églises Saint-Georges et Saint-André, Dampmart et la vallée de la Marne). Selon la documentation disponible et nos propres travaux, les cuves sont coulées en fosse.- groupe extrême est (Reims, Mont-Saint-Pierre, Oyes, Champigny-sur-Vesle, Villevenard, Armentières...) : deux techniques de mise en œuvre sont décrites : cuves coulées en fosse ou cuves montées à partir de plusieurs éléments assemblés.Ces différents groupes, outre des diffusions à distance pour les cuves fabriquées « en atelier » s’interpénètrent de proche en proche. Un catalogue géographique des décors reste à faire (par panneau et par nécropole).

4. Le défunt

Outre le mobilier, les thématiques comme l’orientation des corps, l’aménagement à l’intérieur de la sépulture (logette ou calage céphalique) et la position des avant-bras seront abordés.

Le mobilierLes développements récentsMalgré son abandon à la fin du haut Moyen Âge, la pratique de l’inhumation habillée est à l’origine d’importantes découvertes matérielles dans les nécropoles mérovingiennes, qui ont sans doute sauvé cette période d’un oubli auquel les historiens la condamnaient sûrement.

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En France, ce sont d’abord les travaux de l’abbé Cochet au XIXe s. puis d’Edouard Salin dans les années 1950 qui ont contribué au développement de l’étude de ce mobilier funéraire.Les quatre dernières décennies ont porté de grandes avancées en la matière, avec notamment la thèse de Patrick Périn, publiée en 1981 (La datation des tombes mérovingiennes. Historique, méthodes, applications) qui a permis de mieux appréhender la place des objets, les méthodes de datation qui peuvent leur être appliquées, et les limites de leur interprétation. L’auteur y livrait également une première typologie générale des objets retrouvés dans les sépultures. Ce premier outil «moderne» a connu une postérité relativement importante, ouvrant notamment la voie à plusieurs chercheurs qui conçurent bientôt des typologies plus précises se concentrant sur quelques types d’objets : citons notamment celle de Claude Lorren (Lorren 2001). Plus récemment encore, Patrick Périn, René Legoux et Françoise Vallet ont publié une chronologie normalisée du mobilier mérovingien (Legoux et al. 2004)) qui divise l’ensemble des objets issus de sépultures en plus de quatre cents types, tous précisément datés selon le système des sept phases (Proto-mérovingien, Mérovingien ancien 1, 2 et 3, Mérovingien récent 1, 2 et 3).

Etudier le mobilier aujourd’huiLe corpus des ouvrages spécialisés s’est donc considérablement enrichi de travaux de synthèse primordiaux, qui permettent de situer assez aisément un objet, à la fois chronologiquement et géographiquement. Il est désormais possible de dater rapidement (avec cependant les réserves d’usage), de retrouver assez aisément un ou plusieurs exemplaires identiques, et parfois de les rattacher à un lieu de production supposé. Ces divers ouvrages constituent donc la première et la principale ressource vers laquelle se tourner lors de l’étude de mobilier mérovingien.Une seconde étape est parfois franchie, grâce au concours de scientifiques ou de restaurateurs, qui révèlent plus précisément les techniques de production des objets. Analyser les grenats, abondamment utilisés durant l’époque mérovingienne, permet désormais de définir précisément leur origine (Bohème, sud de l’Inde, Sri Lanka, etc.), tandis que les études des tissus minéralisés au contact des fibules ou des plaques-boucles fournit de nombreuses données pour l’étude des techniques de tissage.

Enjeux de l’étude du mobilier L’étude du mobilier s’appuiera donc sur ces nouvelles possibilités. A l’aide des outils informatiques, scientifiques et bibliographiques, il est donc possible de concevoir une base de données recensant pour chaque site funéraire l’ensemble du mobilier funéraire recueilli, sa position au sein des inhumations, etc. De plus, les nombreuses fouilles menées depuis trente ans ont renouvelé le corpus de manière extraordinaire, en faisant apparaître des types d’objets jusque-là méconnus.Alors que commence à peine le travail de recensement des sites et des données, plusieurs questions importantes apparaissent déjà. La principale pourrait se résumer ainsi

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: « quel mobilier pour quel défunt ? ». Le fait de pouvoir croiser les typologies et les données anthropologiques pourrait permettre d’approfondir ce sujet, en étudiant le sexe et l’âge des propriétaires d’objets spécifiques. En outre, il sera fort intéressant d’étudier la corrélation entre ces résultats et ceux qui seront obtenus en observant les sarcophages, sans oublier la répartition des objets à l’échelle régionale.En effet, tenter de mieux appréhender la circulation des objets peut apparaître comme l’un des autres enjeux importants de cette étude : se pose notamment la question de la fabrication (plusieurs ateliers sont supposés de longue date produire des plaques-boucles près de la Seine, tandis qu’un moule à ardillon fut découvert à Saint-Denis), celle de l’importation (plusieurs objets de type aquitain ou wisigothique ont été exhumés dans notre région). De plus, il sera intéressant de se demander si la répartition du mobilier à l’échelle régionale obéit à une logique particulière (définie par les routes et les voies d’eaux, les différences entre villes et campagnes, etc.).

Loin d’être cantonné au rôle de pièces de musées, le mobilier funéraire du haut Moyen Âge permet donc de soulever plusieurs problèmes intéressants, qui seront à rapprocher des grandes questions que ce projet se propose de traiter. Le renouvellement des outils d’étude comme du corpus en lui-même permet dès aujourd’hui d’aborder de nouveau les découvertes franciliennes, et de les lier plus étroitement aux autres domaines de l’archéologie.

Cas particuliersOn ne s’étendra pas sur le cas des dépôts alimentaires, celui-ci ayant déjà fait l’objet d’études récentes, de même que les inhumations animales. Les restes de vêtements sont exceptionnellement attestés grâce à des conditions particulières de conservation. Souvent, ils ne sont plus signalés que par des traces « fossilisées » par les sels métalliques sur des éléments de ceinture ou des fibules, plus rarement encore ils sont attestés par la découverte de fils d’or. Les découvertes de ce type sont rarement mentionnées et étudiées de nos jours, sauf dans les cas de découvertes de vestiges exceptionnellement conservés, comme à la basilique de Saint-Denis. On ne peut que se féliciter des récentes recherches entreprises sur les textiles dans le nord-est de la France et regretter que les recherches sur les restes végétaux, la palynologie et l’entomologie ne soient encore utilisés que de façon anecdotique. Les restes de meubles sont très rarement attestés. Concernant les objets remployés, il arrive parfois que l’on retrouve dans les sépultures mérovingiennes des objets plus anciens, telles des pointes de flèches néolithiques, des fibules romaines, des morceaux de verre.Les objets inscrits, hors des anneaux sigillaires, sont rares. Il arrive pourtant que l’on trouve des inscriptions gravées sur divers objets, fibules, plaques-boucles, scramasaxes, verres, sarcophages, etc.Au-délà de l’observation du mobilier associé à l’individu,

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les études taphonomiques renseignent sur la présence d’éléments contraignant le cadavre : chemises, chaussures, draps funéraires. Ces investigations ont fait l’objet d’un colloque organisé par le GAAF (Rencontre autour de la sépulture habillée en 2010) mais pas d’un recensement systématique.

Gestion interne des contenantsL’étude concernera les amas d’ossements humains dégagés à l’intérieur des espaces funéraires : amas osseux isolés en dehors des sépultures, restes osseux compris dans le comblement des structures et restes d’individus souvent pluriels contenus dans des tombes a priori individuelles.

Ces amas osseux ont donné lieu à de multiples interprétations et l’intérêt qu’ils présentent, notamment dans un contexte funéraire, a été souligné depuis longtemps (Février 1987). Cet intérêt s’est trouvé confirmé par le développement récent des problématiques archéo-anthropologiques centrées sur les comportements face à la mort et face au cadavre. La période du haut Moyen Âge s’avère d’autant plus intéressante pour cette étude que ces manipulations et parmi elles, les réutilisations de sépultures, s’inscrivent alors dans un contexte de christianisation progressive de l’espace funéraire et des funérailles.

Enfin, l’apport des fouilles archéologiques récentes, dans le cadre de l’archéologie préventive, de grandes nécropoles comme celles de Noisy-le-Grand (2009), Bondy (2005 à 2011) ou Lagny (2012) a considérablement enrichi le corpus d’études disponibles. La réactualisation des fouilles anciennes grâce à la collecte d’une masse considérable d’ossements jamais étudiés y contribue également. De nouvelles perspectives d’études sont ainsi rendues possibles, à l’échelle régionale, à l’image de l’étude d’Yves Gleize, pour la province ecclésiastique de Bordeaux (Gleize 2006).Cette étude se donne un double objectif : en premier lieu, elle vise à déterminer les gestes constitutifs de ces amas osseux et les modalités de la réutilisation de certaines sépultures ; puis d’essayer de les interpréter dans la perspective de la gestion de l’espace funéraire et de la gestion des morts. Sa dimension régionale devrait permettre de mesurer la diversité des pratiques selon les sites et selon les périodes. Enfin, elle pourrait contribuer ainsi à l’élaboration d’un vocabulaire commun et à l’amélioration des systèmes d’enregistrement de ces phénomènes sur le terrain, préalables indispensables à une meilleure compréhension.

Ces objectifs requièrent une démarche méthodologique pluridisciplinaire, associant les apports de l’archéologie, de l’anthropologie biologique et de l’anthropologie de terrain.La détermination des gestes constitutifs de ces amas osseux aura pour préalable : d’en décrire la composition par un inventaire exhaustif des os présents, de leur nombre, de leur fragmentation, de la fréquence des types d’os observés; d’en préciser la disposition (ordonnancement apparent ou non, gestes « respectueux » ou simple déplacement d’os repoussés) et la mise en œuvre chronologique (succession

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des dépôts et des manipulations) ; d’en déterminer la localisation par rapport à leur environnement immédiat: à l’intérieur d’un contenant (manipulation interne) ; à l’intérieur d’une fosse sépulcrale ; en dehors des sépultures, dans un creusement connexe ou non ou en comblement des structures ; d’en examiner la répartition par rapport à l’ensemble de l’espace funéraire.S’interroger ensuite sur les causes de ces manipulations nécessitera le croisement de diverses informations : la connaissance la plus précise possible des individus concernés (détermination du NMI, détermination de l’âge et du sexe , état sanitaire) par rapport aux défunts auxquels ils peuvent être associés ; mais aussi par rapport à l’ensemble de la population de la nécropole pour mieux en quantifier l’importance, pour y faire apparaître de possibles regroupements ou des différences notables ; l’organisation de l’espace funéraire ( la mise en évidence de regroupements géographiques, le rapport de ces amas osseux avec la délimitation de l’espace funéraire mais aussi de son organisation interne : zones de circulation, regroupements de sépultures ; gestion propre aux sarcophages ; les pratiques funéraires et leur évolution (rapport au cadavre / discrimination « sociale »/ évolutions perceptibles sur une longue période d’occupation/ comparaison possible avec d’autres sites)

5. Le squelette et la populationLes études réalisables à partir du matériel osseux sont nombreuses. Cette partie ne prend pas en compte l’étude démographique qui a sa place dans l’étude de la population. L’accessibilité au matériel ostéologique est hétérogène. Il n’est cependant pas impossible d’avoir accès aux collections anciennes. Ce fut le cas par exemple à la fin du mois de décembre 2011 où nous avons pu récupérer près de 200 squelettes de la fouille de Bondy de 1981, plus partiellement pour Villemomble (40 squelettes). Toutefois, des ensembles importants ont été fouillés selon des méthodes récentes : Bondy (93), Noisy-le-Grand (93), Lagny (77) ou Versailles (78).Les analyses sur l’os humain concernent principalement la détermination du sexe et de l’âge du défunt : le degré de minéralisation des éléments dentaires et l’observation du stade d’ossification des cartilages de conjugaison pour les immatures sont les méthodes usuelles. Pour les adultes, en ce qui concerne l’âge individuel, les méthodes sont sujettes à discussion. La division en « adulte jeune », « adulte moyen » et « adulte âgé » est de notre point de vue la seule classification possible, bien qu’elle ne revête souvent qu’un caractère subjectif dans la mesure où elle ne se base que sur les aspects dégénératifs du sujet.

Les études sur les lésions ostéologiques sont de plus en plus nombreuses en archéo-anthropologie. Cet axe de recherche bénéficie de l’apport croissant de chercheurs issus d’autres disciplines (médecins, médecins légistes, radiologues, biologistes moléculaires, etc.). De telles analyses permettent de dresser un état sanitaire de l’individu et de cataloguer les maladies quelles qu’elles soient (traumatiques, congénitales,

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infectieuses). L’observation de la sphère bucco-dentaire est également un moyen d’approcher peu ou prou l’hygiène de la population (tartre, carie, kystes dentaires). Elles permettent également d’observer la gestion des contemporains d’un individu « handicapé ». Philippe Charlier (Charlier 2008), dans son ouvrage Manuel de Paléopathologie dresse un inventaire très précis des différentes lésions en prenant en compte le diagnostic différentiel.

Les caractères discrets sont peu mentionnés dans les rapports de fouille. Cette étude demande en effet du temps et de l’expérience dans la reconnaissance des différents caractères, souvent remis en question. Les liens familiaux peuvent être également décelés grâce aux analyses de biologie moléculaire. Ce fut le cas pour le site des Mastraits à Noisy-le-Grand où 40 échantillons ont été confiés au laboratoire d’Anthropologie moléculaire de Strasbourg pour déceler les liens de parenté entre les sujets d’un même sarcophage (réductions et dépôts primaires).

L’observation des stress biologiques est encore réalisée pour les collections ostéologiques. Elle permet de mentionner les carences du sujet lors de sa croissance.La prise de mesures sur le squelette crânien et post-crânien est un travail que peu d’anthropologues réalisent. Cependant, depuis quelques années, l’étude de la morphologie des individus réapparaît dans les publications après de longues années d’absence. Ces études permettent de suivre l’évolution de la population à travers les périodes dans le but de caractériser chacune d’entre elles. De nombreux collègues ont observé que la population mérovingienne présentaient des sujets plutôt dolichocrânes et la population carolingiennes des sujets plutôt brachycrânes. Les résultats des études métriques attestent bien une modification morphologique de la population entre le Ve et les IXe-Xe s. Les calvaria présentent un aspect dolichocrâne-mesocrâne pendant l’Antiquité tardive et plutôt mesocrâne-brachycrâne à l’époque carolingienne. Ce dimorphisme n’a pas encore été démontré sur un territoire important et suivi chronologiquement, peut-être à cause de l’absence de collections conséquentes. Plusieurs écrits existent pour des sites anciennement fouillées (Villiers-le-Sec ou Créteil). Des sites comme Bondy ou Noisy-le-Grand sont tout à fait exploitables statistiquement puisqu’ils bénéficient d’un nombre important de sépultures (total de 1500 individus). Reste désormais à accéder aux collections plus anciennes dans le but d’effectuer des analyses métriques. Les raisons peuvent être variées : endogamie, problèmes nutritionnels ou bien arrivée de populations exogènes. Cette recherche devra nécessairement avoir le soutien de spécialistes issus du milieu médical.

L’étude de la population est probablement l’analyse la plus délicate en archéo-anthropologie. Tour à tour remise en question, la paléodémographie pâtit sans cesse de biais inhérents aux populations de référence. Basée sur des méthodes « d’âges populationnels », la paléodémographie reste un outil cependant précieux pour la compréhension

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des rouages démographiques d’une population. Les études paléodémographiques se raréfient dans les RFO et les publications, alors qu’elles foisonnaient à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Il ne s’agira pas dans ce programme de recherche de restituer la population vivante du début du haut Moyen Âge mais d’apporter des indices de comparasion des différentes populations documentées. Pour cela, l’indice de juvénilité ou le rapport des 5-9 ans / 10-14 ans pourraient être utilisés.

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V. Constitution de l’équipe (par ordre alphabétique)

Coordinateur-Cyrille LE FORESTIER (Inrap)

Etude des sarcophages-Ivan LAFARGE, (Département de la Seine-Saint-Denis) (Coordinateur)Ont été sollicités : -Stéphane ARDOUIN (Département du Val-de-Marne)-Gilbert-Robert DELAHAYE (Bénévole)-Pierre LANGLOIS (Bénévole)-Mickael WYSS (Unité archéologique de Saint-Denis)

Etude du mobilier-Lény ROINNE, (Etudiant en thèse à l’école du Louvre) (Coordinateur)Ont été sollicités : -Nathanael DOR (Etudiant Paris I)-Bruno FOUCRAY (SRA)-Patrick PERIN (Musée de Saint-Germain-en-Laye)-Daniel PERRIER (Musée de Saint-Germain-en-Laye)-Clotilde PROUST (Musée de Saint-Germain-en-Laye) -Jean SOULAT (Service archéologique des Yvelines)

Etude archéo-anthropologique-Cyrille LE FORESTIER (Inrap) (Coordinateur)Ont été sollicités : -Isabelle ABADIE (Inrap)-Luc BUCHET (CEPAM)-Cécile BUQUET-MACON (Inrap)-Philippe CHARLIER (Hôpital de Garches)-Valérie DELATTRE (Inrap)-Véronique GALLIEN (Inrap)-Micheline KERIEN (Bénévole)-Paulette LAWRENCE-DUBOVAC (Inrap)-Sabrina PAROT (CDD Ville de Paris)-Laure PECQUEUR (Inrap)-Isabelle SEGUY (Insitut national d’études démographiques)-Elodie WERMUTH (Eveha)

Autres étudesOnt été sollicités : -Medhi BELARBI (Inrap) (Sollicité pour l’intégration des données SIG, la cartographie et l’infographie)-Gaëlle BRULEY-CHABOT (Inrap) (Sollicité pour la relation avec le PCR Habitat rural au haut Moyen Âge en Île-de-France)-Yannick FOUVEZ (Inrap) (Sollicité pour les nécropoles gallo-romaines)- Léa CHERBIT (bénévole) (Sollicité pour l’étude de textes)

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28 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

VI. ThésaurusUn des points de départ de ce projet porte sur la définition des termes qui seront employés.Voici un premier thésaurus qui meritera inévitablement d’être complété.

(P : Patriarche, ex-Dracar)

Aître : cimetière inscrit entre des galeries, terme d’acception chronologique médiévale. (Larousse)

Amas osseux : regroupement intentionnel et dense d’ossements dans une urne, un contenant périssable, etc. (crémation). (P). Affiner par vidange / réduction (CLF)

Architecture funéraire : monument qui rappelle le souvenir d’une personne décédée. Ce monument peut être élevé ou non au dessus ou à proximité d’une ou de plusieurs sépultures. (P)

Butte : amas artificiel de terre, de pierres ou d’autres matériaux, formant une éminence visible dans le paysage. Synonymes : chiron, tertre.

Cadavre : corps mort non décomposé ou très partiellement décomposé (à opposer à squelette) ; (Louis Vincent thomas)

Calvaire : édifice religieux commémorant la passion du Christ, composé, autour du Christ en croix, d’un plus ou moins grand nombre de personnages et doté d’un décor évoquant la crucifixion. Le terme ne s’applique pas à une croix isolée sans autre élément rappelant la crucifixion. (grammaire des Styles et Larousse)

Catacombes : vastes souterrains aux galeries enchevêtrées s’élargissant parfois en chambres (cubicula) qui ont été utilisées comme nécropoles. (P)

Caveau : petite cave souterraine maçonnée ou creusée, composée d’une ou plusieurs niches, recevant une ou plusieurs sépultures. (P)

Cénotaphe : monument funéraire ne comportant pas de sépulture (de corps, de cadavre). (Larousse)

Cercueil : désigne tout coffre en bois ou en plomb recevant le corps d’un défunt. (P)

Chapelle funéraire : située à l’extérieure, à l’intérieure d’une église, dans un cimetière adjacent ou dans tout autre lieu, chapelle construite à l’initiative et aux frais d’une personne, d’une famille ou d’un groupe pour son usage funéraire. (P)Charnier : lieu où l’on entassait les morts en grand nombre. (P)

Cimetière : terrain réservé aux sépultures. Terme à utiliser à partir du haut Moyen Âge. (P)

Cloître : galerie ouverte délimitant une cour intérieure ou

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29Présentation

un jardin.

Coffre funéraire : caisson renfermant les restes du ou des défunts et/ou le mobilier funéraire construit en bois, tuile, pierre plate, orthostate… (P)

Croix de cimetière : croix monumentale érigée dans un cimetière. (P)

Crypte : espace aménagé sous le sol d’une église, servant généralement de chapelle. (Larousse)

Dépôt osseux (cf amas osseux)

Enclos : espace fermé délimité par un fossé et/ou un talus.

Enclos (système d’) : ensemble d’enclos organisés entre eux lors d’une même époque d’occupation du site. Synonymes : enclos complexe, groupe d’enclos.

Enclos funéraire : enclos constitué d’un fossé, d’une palissade ou de poteaux entourant des sépultures dans une nécropole. (P)

Enfeu : niche creusée dans un mur et surmonté d’un arc, contenant une tombe privilégiée. (P)

Epitaphe : inscription funéraire

Espace funéraire : espace dans lequel on retrouve des sépultures. (P)

Faille sépulcrale : faille naturelle utilisée comme sépulture. (P)

Fossés (réseau de) : ensemble de fossés organisés entre eux (perpendiculaires, rayonnants...) composant une organisation de l’espace (l’organisation doit être avérée et le nombre de fossés significatif). Synonymes : ensemble de fossés, groupe de fossés.

Funéraire : tout élément lié à une installation funéraire. (P)

Incinération (crémation de corps) : dépôt d’os résultant de la crémation d’un cadavre. terme(s) associé(s) : mausolée, nécropole, sépulture, tombe, urne, crémation.

Inhumation : restes humains ensevelis et non incinérés. Le terme suppose généralement une fosse. Termes associés : cercueil, cimetière, coffre, nécropole, pleine terre, sarcophage, sépulture, tombe.

Inscription : ensemble de caractères d’écriture sur un bloc, un mur ou un objet. Synonymes : épitaphe, graffiti, dédicace.

Léproserie : établissement hospitalier médiéval destiné à soigner les malades contagieux et plus spécifiquement les lépreux. (P)

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30 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

Levée : accumulation artificielle de terre, de pierre , de bois, plus longue que large, formant une éminence, un obstacle ne délimitant pas une aire fermée.

Lieu de crémation : lieu où l’on brûle les morts. (P)

Mausolée : (origine évoque le tombeau de Mausole en Asie Mineure) : c’est un monument funéraire de grande dimension : par le volume et par le décor, il manifeste la réussite sociale (Prieur).

Mausolée : édifice privé destiné à abriter une ou plusieurs tombes et dépourvu d’installations liturgiques. S’applique à des monuments aussi bien païens que chrétiens. (P)

Oratoire : petit édifice ou édicule religieux où l’on se retire pour faire oraison. Le terme ne doit pas être confondu avec une chapelle car un oratoire ne comporte pas d’autel consacré. (grammaire des styles)

Ossement(s) humain(s) isolé(s) : « hors contexte funéraire » / Sépulture dispersée

Ossuaire : structure destinée à recevoir les ossements humains récupérés lors de nouvelles inhumations ou d’un réaménagement de l’espace funéraire. (P)

Palissade : alignement de poteaux ou de trous de poteau disposés régulièrement, plus ou moins jointifs, enfermant ou barrant un espace à ciel ouvert. (P)

Pile funéraire : colonne ou pilier constituant un monument funéraire. (P)

Pourrissoir : lieu où se décomposent les morts. (P)

Puits funéraire : trou creusé dans la terre, plus profond que large, recelant une ou plusieurs sépultures. (P)

Réduction de corps : Manipulation, déplacement d’un ou de plusieurs individus destinée à gérer l’espace interne d’une structure funéraire. Elle peut être proximale, latérale droite ou gauche ou distale. (CLF)

Sarcophage : coffre en pierre, en plâtre, en bois, en métal ou en carton destiné à contenir le corps d’un défunt lors de son ensevelissement. Le terme exclut les amphores et autres récipients réutilisés et se distingue du coffre funéraire. Le sarcophage peut être placé dans une cuve. terme(s) associé(s) : inhumation

Sépulture : lieu où sont déposés le corps ou les fragments osseux crémés (voire les cendres) d’un ou plusieurs défunts. (P)

Sépulture animale : lieu où sont déposés le corps ou les cendres d’un animal mort. (P)

Page 31: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

31Présentation

Sépulture sous dalle : lieux où sont déposés le corps ou les cendres d’un ou plusieurs défunts, l’ensemble recouvert d’une dalle. (P)

Stèle : dalle de pierre dressée, généralement porteuse d’une inscription et/ou ornée d’un relief. (P)

Stèle funéraire : dalle de pierre dressée sur une tombe, généralement porteuse d’une inscription et/ou ornée d’un relief. (P)

Structure funéraire associée : structure associé à une ou plusieurs sépultures, à un ensemble funéraire ou à un monument funéraire. (P)

Talus : accumulation de terre ou de pierres aménagée en plan incliné. (Larousse)

Tumulus, tumuli : tertre en terre et pierres recouvrant généralement une ou plusieurs sépultures. (P)

Urne : récipient contenant les restes d’un défunt après crémation. L’urne peut devenir un motif décoratif sur certaines tombes. Synonymes : incinération en urne, urne funéraire, urne cinéraire. Terme associé : incinération. crémation amphore. (Larousse)

Ustrinum (a) : lieu aménagé pour la crémation des corps.

Vidange : Curage générale ou non d’une structure funéraire et enfouissement à proximité ou non du dépôt principale (sépulture primaire ou réduction). (CLF)

Page 32: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

32 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

VII. Bibliographie

Adrot 2005 : ADROT (D.) - Noisy-le-Grand, Ilot du marché, rapport de diagnostic archéologique. INRAP, Ile-de-France / Centre, 2005, 45 p.

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Ajot, J., Bulard, A. (1977) : L’archéologie à Chelles, Seine-et-Marne, Publication du musée Alfred Bonno et de la société archéologique et historique de Chelles, Chelles 1977, 33-43.

Alexandre-Bidon 2008 : ALEXANDRE-BIDON (D.) - La mort au Moyen Âge. Edition Pluriel. P.136. 2008.

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Auboire 1982 : AUBOIRE (G.) - Les découvertes archéologiques de la région parisienne étudiées d’un point de vue anthropologique. In: Bulletins et Mémoires de la Société d’anthropologie de Paris, XIII° Série. Tome 9 fascicule 1, 1982. pp. 57-74.

Bailey K. Young 1986 : BAILEY K. YOUND - Exemple aristocratique et mode funéraire dans la Gaule mérovingienne. In Annales, Année 1986, Volume 41, Numéro 2. p. 379 - 407.

Bayard et al. 1981 : BAYARD, PITON, SCHULER - Le cimetière mérovingien de Moreuil, cahiers archéologiques de Picardie, volume 8, 1981, p 157-216

Bello et al. 2003 : BELLO (S.), THOMANN (A.), RABINO MASSA (E.), DUTOUR (O.) - Quantification de l’état de conservation des collections ostéoarchéologiques et ses champs d’application en anthropologie. Antropo, 5, 21-37. www.didac.ehu.es/antropo

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Billy, Schreider 1974 : BILLY (G.), SCHREIDER (E.) - A propos de quelques variations diachroniques. Consanguinité ou alimentation ? in Biométrie humaine, 9: 83-87.

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33Présentation

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Bocquet, Masset 1977 : BOCQUET (J.-P.), MASSET (C.) - Estimateurs en paléodémographie. L’Homme, XVII(4), p. 65-90.

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Boulle 1997 : BOULLE (E.-L) – Les marqueurs de l’hyperflexion. Caractères acquis ou innés ? Apports de l’étude de fœtus actuels in Actes des 7e Journées anthropologiques « L’enfant, son corps, son histoire ». Editions APDCA, 1997. p.157-154.

Carré, Henrion 2012 : CARRE(F.), HENRION (F.) - Le bois dans l’architecture et l’aménagement de la tombe : quelles approches ? Tome XXIII des Mémoires publiés par l’Association française d’Archéologie mérovingienne, Saint-Germain-en-Laye : Association française d’archéologie mérovingienne, 2012 1 vol. (448 p.).

Carré 1995 : CARRE (F.), GUILLON (M.) - Habitat et nécropole de Portejoie : le site de Tournedos/Val-de-Reuil, in l’habitat rural du HMA, actes des XIVe journées internationales d’archéo méro, 1995

Carré 1996 : CARRE (F.) - Le site de Portejoie (Tournedos, Val-de-Reuil, Eure) VIIe-XIVe, siècle, organisation de l’espace funéraire, in Archéologie du cimetière chrétien, actes du 2e colloque ARCHEA, 1996 p 153-162.

Cercy 2000 : CERCY (C.) - Noisy-le-Grand, collège du Clos Saint-Vincent. DFS de fouille d’évaluation archéologique. Emprise du nouveau collège. Epinay-sur-Seine : Mission Archéologique de Seine-Saint-Denis. Saint-Denis : Service Régional de l’Archéologie. 2000, 26 p.

Charlier 2008 : CHARLIER (P.) - Ostéo-archéologie et techniques médico-légales. Tendances et perspectives. Pour un «manuel pratique de paléopathologie humaine». De Boccard, 2008. 684 p.

Page 34: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

34 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Delahaye 1988 : DELAHAYE (G.-R.) - Sauvetage archéologique sur le cimetière mérovingien, médiéval et post-médiéval de Villemomble (campagne 1986-1987) in En Aulnoye Jadis, n° 17, pp. 5-16.

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Page 35: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

35Présentation

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Foucray et al. 1995 : FOUCRAY (B.), GENTILI (F.) - Le village du Haut Moyen Âge de Serris, in L’habitat rural du Haut Moyen Âge, in « actes des XIVe journées internationales d’archéologie mérovingienne », 1995.

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Page 36: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

36 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Latouche 1995 : LATOUCHE (R.) - Grégoire de Tours, Histoire des Francs, traduction par Robert Latouche, 1995.

Page 37: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

37Présentation

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Page 38: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

38 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Lény Roinnéhttp://www.bibliomero.blogspot.com/

Page 41: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

41Présentation

La liste des sites présentée ci-dessous n’est qu’un état provisoire du recensement. Elle a été réalisée en septembre 2012 à partir des Cartes archéologiques de la Gaule, des RFO et des Bulletins scientifiques régionaux.

Page 42: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

42 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Page 44: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

44 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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Page 46: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

46 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

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aint-Pierre-S

aint-Paul

Ind.vers 1985

Tremblay-en-France

93Le C

hemin du M

ilieu27

2010Trem

blay-en-France93

Église S

aint-Médard

Ind.2004

Tremblay-en-France

93É

glise Saint-P

ierre-Saint-P

aulInd.

1998Trem

blay-en-France93

Rue Jules G

uesde4

1998Trem

blay-en-France93

Les Tilleuls2

2007Trem

blay-en-France93

Château-B

leu5

2000Varenne-sur-Seine

77Les R

imelles

12000

Vemars

95É

glise Saint-P

ierre-et-Saint-P

aul3

1991Vert-Saint-D

enis77

La Justice des chiennes4

1996Vicq

78Les terres à From

ent2070

1991Vienne-en-A

rthies95

Ham

eau de Chaudry/la P

ierre percée1

Ind.Vigneux

91La M

agnanerie66

Ind.Viliers-le-B

âcle91

Ind.Ind.

1998Villem

omble

93É

glise Saint-G

enest300

Ind.

Page 47: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

47Présentation

Com

mun

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ép.

Site

Nb.

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Ville

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2019

73Vi

llier

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95In

d.In

d.20

10

Page 48: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

48 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

SITE

Infos adm RégionDépartement

INSEELieu-dit

ROAFAN ContactINRAP Contact

Collectivités ContactAssociation Contact

CNRS Contactuniversité Contact

Infos géo/ topo Lambert X,Y / ZType plaine

plateauVallée

Auteur notice nom prénom Appart. date

ETAT

Fouillé AnnéeDurée fouille

Diagnostiqué AnnéeFouille ? ajourné

Pros aérienne Année

Pros pédestre AnnéeIndices édifice

matérielToponymiePros archiv Année

OuvragesIndices édifice

lieu-ditIndices autres Communication orale Année

écrite Année

Généralités surface fouilléeSépultures fouillées

Sép. non fouillées estim.

Documentation Photo numériqueargentique

Relevésenregistrement US

Qualité osseuse 1à 5

Accessibilité de la collection

PERIODE

Datation(s) Proto-mérovignien 440-480Mérovingien ancien 1 480-520Mérovingien ancien 2 520-560Mérovingien ancien 3 560-600Mérovingien récent 1 600-630Mérovingien récent 2 630-660

Proposition de notice (à discuter)

Page 49: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

49Présentation

Mérovingien récent 3 660-710

Pérennité GR/HMA/BMA

Outils de datation Stratigraphie

Matériel Auteur

Pyshico-chim C14Thermolumin.

Dendro

SOUS-TYPE

Sép. dispersée nomb de sép

Sép. reléguation nomb de sép

Nécropole nomb de sép

ST.ASSOC

Type

Perennité

MOBILIER ASSOCIE

Dépôt Matériel type nombre poidsAnimal type nombre poids

Parure type nombre poids

Outils type nombre poids

Autres Prothèse

GESTION FUNERAIRE

Pleine terre Indices nombre Orientation

Contenant Cerceuil nombre indices tapho Orientationclous / nombre

Coffrage nombre indices tapho OrientationSarcophage nombre indices tahpo Orientation

autre nombre indices Orientation

Décor contenant Type Groupe

Gestion interne Réduction nombre indices

Ossuaire nombre indices

Indéterminée nombreCauses Conserv. Insuff.

REP. POPULATION

Page 50: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

50 Programme Collectif de Recherches : Le funéraire mérovingien en Île-de-France

Sexe Homme nombreFemme nombre

Ind. nombre

Méthode sexe Bruzek / Murail nombreSexe archéo nombre

ADN mit. nombre

Âge P nombre0-1 nombre

1 à 4 nombre5 à 9 nombre

10 à 14 nombre15-19 nombre20-29 nombre

Adultes jeunes nombreAdultes moyens nombre

Adultes âgés nombreAdultes ind. nombre

Ind.

Caractères discrets Liens parenté attesté ADN / Macro

Méthode âge Dents /… nombreMaturation /… nombre

nombre

Infos compl Année étudeAuteur étude

Démographie AnnéeAuteur

ETAT SANITAIRE

Sphère bucco-dent Carie nombreTartre nombreKyste nombre

Parodontose nombre

Stress bio HLED nombrecribra orbitalia nombre

METRIQUE

Crânienne Année étude MéthodesAuteur étude Méthodes

Psot-crânienne Année étude MéthodesAuteur étude Méthodes

PATHOLOGIE

Traumatique nombre MacroMicroRadio

Congénitale nombre MacroMicroRadio

analyses PC

Autre nombre MacroMicroRadio

Page 51: Archéologie des nécropoles mérovingiennes en Île-de-France

51Présentation

analyses PC

BIBLIOGRAPHIE

Type MonographieRFO

PublicationsInternet

Article presse publique

Titre

Auteur

Script biblio

Recherche sép particulière

N° st. / sép. Domaine Descriptionexemple 1exemple 2exemple 3exemple 4exemple 5exemple 6exemple 7exemple 8