I. Introduction : Le contrôle microbiologique des viandes rouge et leurs dérivés est très important car cette matière représente un véhicule de nombreuses maladies dangereuses pour la santé publique, effectivement l’Algérie enregistre chaque année 6500 cas d’intoxications alimentaires dont 29% de ces accidents sont provoqués par les viandes et 24% par les produit carnées. Ces contrôles s’appliquent également aux viandes rouge hachées ainsi qu’aux préparations de viandes hachées fabriquées avec celles-ci, présentées à l’état cru, réfrigérées, congelées ou surgelées. Par définition, Les viandes hachées sont des viandes qui ont été seulement soumises à une opération de hachage en fragments ou à un passage dans un hachoir à vis sans fin, auxquelles a été éventuellement ajouté un maximum de 1 p. 100 de sel. Tout ajout d’eau est interdit. Seules peuvent être utilisées pour la fabrication de viandes hachées les viandes provenant d’animaux de boucherie d’une seule des espèces suivantes : bovine, porcine, ovine et caprine. Les mélanges de plusieurs espèces sont dénommées préparations de viande hachée ci-après définies. Les viandes hachées doivent être fabriquées dans des ateliers agréés pour la mise sur le marché communautaire. Les matières premières doivent provenir exclusivement d’ateliers de découpe agréés pour la mise sur le marché communautaire et être utilisées dans un délai de six jours maximum après abattage pour la viande réfrigérée, neuf jours maximum après abattage pour la viande bovine désossée conditionnée sous vide (sous réserve d’un conditionnement dans les quatre jours suivant l’abattage), 18 mois pour la viande bovine congelée, 12 mois pour la viande ovine et caprine congelée, et six mois pour la viande porcine congelée. L’utilisation de viandes congelées est interdite dans la fabrication des viandes hachées réfrigérées ; elle est réservée à la fabrication de viande hachée surgelée ou congelée. 1
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analyses physico-chimique de la viande rouge hachée
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I. Introduction :
Le contrôle microbiologique des viandes rouge et leurs dérivés est très important car cette matière représente un véhicule de nombreuses maladies dangereuses pour la santé publique, effectivement l’Algérie enregistre chaque année 6500 cas d’intoxications alimentaires dont 29% de ces accidents sont provoqués par les viandes et 24% par les produit carnées.
Ces contrôles s’appliquent également aux viandes rouge hachées ainsi qu’aux préparations de viandes hachées fabriquées avec celles-ci, présentées à l’état cru, réfrigérées, congelées ou surgelées.
Par définition, Les viandes hachées sont des viandes qui ont été seulement soumises à une opération de hachage en fragments ou à un passage dans un hachoir à vis sans fin, auxquelles a été éventuellement ajouté un maximum de 1 p. 100 de sel. Tout ajout d’eau est interdit.Seules peuvent être utilisées pour la fabrication de viandes hachées les viandes provenant d’animaux de boucherie d’une seule des espèces suivantes : bovine, porcine, ovine et caprine. Les mélanges de plusieurs espèces sont dénommées préparations de viande hachée ci-après définies.
Les viandes hachées doivent être fabriquées dans des ateliers agréés pour la mise sur le marché communautaire. Les matières premières doivent provenir exclusivement d’ateliers de découpe agréés pour la mise sur le marché communautaire et être utilisées dans un délai de six jours maximum après abattage pour la viande réfrigérée, neuf jours maximum après abattage pour la viande bovine désossée conditionnée sous vide (sous réserve d’un conditionnement dans les quatre jours suivant l’abattage), 18 mois pour la viande bovine congelée, 12 mois pour la viande ovine et caprine congelée, et six mois pour la viande porcine congelée. L’utilisation de viandes congelées estinterdite dans la fabrication des viandes hachées réfrigérées ;elle est réservée à la fabrication de viande hachée surgelée oucongelée.
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Le but de ce stage est de réaliser un contrôle de la qualité bactériologique de la viande hachée fraiche soumise à une technique de conservation : congélation et également la rechercher la flore de contamination de ces viandes.Selon l’article du journal officiel N°035 ; les spécifications microbiologiques de la viande hachée sont :
II. Présentation de la police scientifique :
L’activité policière a particulièrement profité des découvertesscientifiques, notamment dans le domaine criminel. La criminalistique, branche de la science pour laquelle sont fondées les techniques d’identification des individus et de recherche des preuves matérielles dans découles les méthodes dela police scientifiques, a tiré un bénéfice considérable des progrès scientifiques et techniques, notamment en biologie. Il est ainsi par exemple de la recherche et de l’identification des personnes à partir d’indices divers, de l’identification des traces biologiques ou chimiques, même les plus infimes, surles scènes de crimes, ou de l’établissement de la date du décèslors de la découverte d’un cadavre.
Le laboratoire régional de la police scientifique d’Oran contient deux sections :
Une section technique.
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Germes recherchés n c mgermes aérobies à 30°C 5 2 105
Les scientifiques de cette section procèdent en laboratoire auxanalyses des prélèvements effectués sur les lieux de sinistre par les techniciens de l’identité judiciaire (police) ou des brigades de recherche de la gendarmerie. Dans les cas d’incendie, l’un de leur principal objectif est de déterminer la présence éventuelle des substances accélératrices de combustion dans ces prélèvements.
Balistique :
Cette section étudie la signature mécanique d’une arme, détermination de trajectoires, tirs expérimentaux, collections de référence : des éléments clés de la recherche en balistique.
Documents et écriture :
L’écriture manuscrite s’organise et s’harmonise sur un mode spécifique à chaque individu. L’expert en écriture va donc s’attacher à mettre en évidence, par une observation minutieuse, tous les éléments graphiques susceptibles de caractériser des habitudes de description, en dehors de variations naturelles inévitables. L’étude comparative d’un texte ou d’une signature dans ces aspects généraux, complétés par une analyse détaillée de tous les caractères écrits permetsd’identifier ou d’écarter un auteur présumé. Ex : tracts, lettres de menaces, fausses factures, faux documents administratifs, billets de banque.
Informatique et trace technologique :
Ce service se base sur tout ce qui est technologie et informatique tel que le montage de photos, lettre de menace envoies par e-mail ou sms, vidéo de menace……
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on peut faire réfectionner et récupérer tous les données effacées ou détractées les appels téléphonique inconnus.
Gestion de matériels :
Ce service est confidentiel.
Section scientifique :
Toxicologie légale :
Ce service peut mettre en évidence des quantités infimes de substances toxiques des divers milieux. Le sang et les urines sont souvent analysés mais d’autres types de prélèvement peuvent être étudiés. Les produits à identifier peuvent être destupéfiants, de médicament, mais aussi d’autre substances d’origine naturelle ou synthétique.
Alcoolémie :
Ce service traite les affaires des accidents en état d’ivresse comme par exemple l’arrestation des conducteurs en états d’ivresse. Ces analyses se font par un appareil qui analyse le sang en se basant sur un graphe qui va donner le taux d’alcool trouvé dans le sang et le comparer avec les normes légales.
Chimie légale :
Ce service est spécialisé dans les analyses de toutes sortes depreuves physiques (peinture, textiles, verre, bois, etc.) retrouvés sur une scène d’accidents ou de crime. Leur travail contribuera à résoudre une multitude d’enquêtes de toutes sortes (accidents de la route, incendies entrés par infraction,vandalisme, homicides, etc.)
Control alimentaire :
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Informatique et trace technologiques
Documents et écritureChimie légale
Contrôle qualité alimentaire
Balistique
Incendies et explosive
Département techniqueDépartement scientifique
Toxicologie légale
Alcoolémie
Secrétariat Administration
Présentation du Laboratoire régional de la police scientifique d’Oran
Chef de service
Dans ce service, on traite des affaires qui sont du à des dépositions de plainte des citoyens par une mauvaise productionou une mauvaise hygiène et qui va provoquer par la suite des intoxications alimentaires qui sont parfois très graves en se basant sur des analyses microbiologiques.
Biologie légale :
Toute trace de matériel biologique peut faire aujourd’hui l’objet d’une étude détaillée permettant l’exclusion ou l’identification d’un individu. La nature des traces (sang, sperme, salive, éléments pileux,..) est d’abord déterminée par des techniques simples et rapides.
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Gestion du matérielBiologie légale
Informatique et trace technologiques Contrôle qualité alimentaire
III. Préparation de l’échantillon :
La pris d’essai :
L’arrêté ministériel du 27 mai 1998 du JORA, indique que l’échantillon destiné au laboratoire de microbiologie doit êtreconstitué de 5 unités correspondant à 5 portions consommateur ou à 5 prélèvements d’au moins 100 grammes du produit à analyser. Ces unités doivent être issues d’un même lot de fabrication et prélevées stérilement au hasard si possible dans5 cartons différents. Elles doivent être conditionnées individuellement et transportées à température réglementaire jusqu’à un laboratoire accrédité, en précisant le numéro de lot.
En général, on prélève 02 fois 25g
Les premiers :Soumis à une incubation pendant 18-24h à 37°C pour la recherche des salmonelles
Les seconds :Sert à l’analyse bactériologique courante.
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Prélèvement d’échantillon en 5 unités
Transport dans des conditions adéquat
Réception au laboratoire
Analyses microbiologiques
IV. Analyses microbiologiques :
1. Le pré-enrichissement :
1.1. Préparation de la dilution mère (DM) :
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Fig1 : le prélèvement
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Échantil
Peser 25g del’échantillon
225ml du diluant
Homogénéisation dans l’agitateur
Dilution mère=10-1
1.2. Préparation des dilutions décimales :
Prendre 1ml de la dilution mère (10-1) avec une pipette graduée stérile, mettre la dans un tube contenant 9ml du TSE cequi fait la deuxième dilution à 10-2. Reprendre 1ml de la dernière dilution, mettre la dans un autre tube qui contient aussi 9ml du TSE pour obtenir la dilution 10-3 et ainsi de suitejusqu'à l’obtention de la dilution 10-6.
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Fig2 : préparation de la DM
9mlTSE
Fig3 : étapes de la préparation desdilutions décimales
DM=10-1
2.Recherche et dénombrement des Germes Aérobie Mésophile Totaux GAMT :
Préparation du milieu :
On met le flacon contenant le milieu PCA dans le bain marie et on le laisse fondre.
Le pré-enrichissement :
Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).
Inoculation des boîtes de Pétri :
Introduire à l'aide d'une pipette 1 ml de l’échantillon, de la solution mère ou de chacune des dilutions correspondantes dans des boîtes de Pétri. Couler ensuite le Plate Count Agar liquéfié, refroidi à 46±1°C, jusqu’à obtenir une couche d’au moins 2 mm d’épaisseur. Faites des mouvements circulaires de va-et-vient en forme de 8, Laisser le milieu refroidi (solidifier). Verser ensuite la deuxième couche du milieu (environ 5ml), on le laisse refroidir.Incuber en atmosphère aérobie pendant 1- 3 jours à 30±1°C
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9mlTSE
+
3.Recherche des coliformes totaux et fécaux :
3.1 Recherche des coliformes totaux :
Le pré-enrichissement :
Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).
Test de présomption
À partir des dilutions 10-1 10-2 10-3 Introduire 1ml de l’inoculum dans des tubes contenant 15ml du milieu VBL muni d’une cloche de durham (03 tubes pour chaque dilution).
Il faut bien mélanger le milieu et l’inoculum. Chassez legaz présent éventuellement dans les cloches de Durham.L’incubation est faite à 37°C pendant 24-48h.
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Incubation à 30°C de 24 à 72h
Milieu PCA
Ensemencement enmasse à partir des
Boite témoin
Fondre le milieu PCA
Verser le milieu dansles boites
3.2 Recherche des coliformes fécaux :
Test de confirmation
Les tubes de VBL+ feront l’objet d’un repiquage à l’aide d’une pipette pasteur stérile.
Confirmation de la présence d’E. Coli :
On prend les tubes positifs; on met 2 gouttes du réactif de Kovacs.
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Agiter bien les tubes pour chassez l’air éventuel des cloches.
1ml
4.Recherche des Staphylococcus Aureus :
a) Méthode d’enrichissement sur milieu Giolitti Cantonii :
Le pré-enrichissement :
Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes sont déjàsuscités (voir fig2 ; fig3).
Préparation du milieu d’enrichissement :
Au moment d’emploi, ouvrir aseptiquement leflacon contenant le milieu Giolitti Cantoniipour y ajouter 15ml d’une solution de tellurite de K ; mélangersoigneusement.
Ensemencement :
A partir des dilutions décimales retenues, porter aseptiquement1ml par dilution dans un tube à vis stérile.
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Ajouter par la suite environ 15ml du milieu ; mélanger le milieu et l’inoculum. L’incubation se fait à 37°C pendant 24-48h.
b) Méthode d’enrichissement sur milieu Chapman :
L’isolement :
Les tube Giolitti + feront l’objet d’unisolement surgélose Chapmanpréalablement fondue puis refroidie et coulée en boites et séchée.
Les boites seront à leur tour incubées à 37°C pendant 24 – 48h.
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Bien mélanger le milieu et l’inoculum
10-110-2 10-3
Les tests biochimiques :
Pour s’assurer que les colonies qui ont apparus sur les boites s’agissent bien de colonies de Staphylococcus Auréus, effectuersur 02 à 03 colonies de chaque boite des tests biochimiques rapides à savoir :
- Une épreuve à la catalase : à l’aide de l’eau oxygénée.- Une épreuve à la coagulase : à l’aide de plasma de lapin.
5.Recherche des Clostridium sulfito-réducteur :
a- Préparation du milieu :
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Incubation à 37°C pendant 3h
Test catalase
TubeGiolittiCantonii +
Au moment de l’emploi faire fondre un flacon de la gélose VF le refroidir dans un bain d’eau à 45°C puis ajouter une ampoule de sulfate de sodium et alun de fer ammoniacal, mélanger soigneusement et aseptiquement le milieu et ainsi prêt à l’emploi, mais il faut lemaintenir dans une étuve ) 45°C jusqu'à moment de l’utilisation.
b- Le pré-enrichissement :
Cette étape consiste à la préparation de la dilution mère et les dilutions décimales dont les étapes sont déjà suscités (voir fig2 ; fig3).
c- Ensemencement :
Les tubes contenants les dilutions 10-1 10-2 seront soumis :- d’abord à un chauffage à 80°C PENDANT 8-10 min- puis à un refroidissement immédiat sous l’eau de robinet.
A partir de ces dilutions, porter aseptiquement 1ml de chaque dilution en double dans deux tubes à vis stériles, puis ajouter de gélose VF prête à l’emploi, dans chaque tube jusqu'à que le tube est complètement rempli, le laisser solidifier sur paillasse pendant 30min.
d- Incubation : Incuber à 46°C pendant 16 – 24h ou au plu tard 48h.
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Milieu VFChauffage à 80°C pendant 10mn
Refroidissement immédiat
1ml 1ml
15ml VF
Incubation à 46°C pendant 16, 24, 48h
9ml
1ml 1ml
10-1 10-²
6.Recherche des salmonelles :
Pré-enrichissement
Le pré-enrichissement consiste à la préparation de la suspension mère qui constitue la dilution mère correspondante àla dilution 10-1.
Cette étape est plus détaillée là où on a parlé de la préparation de l’échantillon.
Enrichissement
L’enrichissement est effectuer sur le milieu sélectif SFB réparti à raison de100ml par flacon à simple et double concentration ;
L’enrichissement proprement dit se fait donc à partir du milieu de pré-enrichissemen de la façon suivante :
- 10ml pour le flacon SFB simple concentration : S/C.- 100ml pour flacon SFB double concentration : D/C.
L’incubation se fait à 37°C pendant 24h
Isolement
Chaque flacon fera l’objet d’un isolement en double (02 boites pour chaque flacon) sur le milieu gélosé Hektoen
Toutes les boites ainsi isolées seront incubés à 37°C pendant 24h.
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Bien mélanger le milieu et l’inoculum
Incubation à 46°C pendant 16, 24, 48h
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Enrichissement
V. Résultats :
1.Les germes aérobies mésophile totaux :
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: Boites(PCA)après 72h d’incubation
Fig5 : Dénombrement descolonies par le compteur
colonies
Isolement Hecktoen coulé
Ensemencement en stries
Incubation à 37°C pendant 24
Virage des milieux au rouge après incubation
Quelques gouttes
D/C S/C
Interprétation :
Les colonies des germes aérobies mésophiles totaux se présentent sous forme lenticulaire en masse.
Dénombrement:
On compte les colonies ayant poussées sur les boites en prenanten considération que les boites contenant entre 15 et 300 colonies.
On multiplie le nombre trouvé par l’inverse de sa dilution => Cn, on fait ensuite la moyenne arithmétique des colonies entre les différentes dilutions.
N=∑Cnnb
OùCn : le nombre des colonies comptées par boîte.nb: est le nombre de boîtes ensemencées.
Boites 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6
Nbrede
colonies>300 110.102 40.103 24.104 6.105 0.106
Tableau1 : le nombre de colonies GAMT par boite.
Alors :
N= 110.102+40.103+24.104+6.105+0
6 =¿30.10-14
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Les résultats ont été interprétés selon l’article p.7, JORA N °: 035 du 27-05-1998
Tableau 2 : les résultats de dénombrement des GAMT.
échantillon n c m
Nombre de bactéries (UFC/g)
30.1014 5 2 5.105
Discussion :
Les résultats de la numération des germes aérobies mésophiles totaux révèlent une flore totale très élevé qui dépasse le critère m et cela provient de la mal conservation de la viande ainsi au niveau de sa préparation dont des contaminants extérieurs interviennent comme l’air, sol, manipulateurs, outils de découpe qui ne se lavent qu’une seul fois par jour.
2.Coliformes totaux et fécaux :
a- Test de présomption :
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Sont considérés comme positifs les tubes présentant à la fois :
Un dégagement gazeux (supérieur au 1/10 de la hauteur de lacloche)Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu au jaune (ce qui constitue le témoin de la fermentation du
lactose présent dans lemilieu)
La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady.
La dilution 10-1 : 3 tubes/3 sont positifs.
La dilution 10-2 : 1 tube/3 est positif.
La dilution 10-3 : 0 tubes positifs.
Le nombre caractéristique est : 310 → sur la table de NPP, il correspond au nombre « 11 » donc il y’a 11 coliforme totaux pargramme de notre échantillon (viande hachée) à la dilution 10-
1 .
Pour obtenir le nombre réel, on multiplie ce nombre par l’inverse de la première dilution :
11 X 10 = 110 = 1,1.10² coliformes totaux par gramme de viandehachée analysée.
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3 tubes/3 VBL+
1 tubes/3 VBL+
3 tubes/3VBL-
Fig6 : Tubes VBLaprès incubation
b- Test de confirmation :
Sont considérés comme positifs, les tubes présentant à la fois :
1. Un dégagement gazeux dans les tubes avec un trouble microbien.
2. Un anneau rouge en surface, témoin de la production d’indole par E. Coli après adjonction de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs.
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Dégagement de gaz
Trouble microbien
Anneau rouge
Fig7 : Tubes Schubert+ aprèsincubation
La lecture finale sefait selon les prescriptions de la table de Mac Grady.
La dilution 10-1 : 3 tubes/3 sont positifs.
La dilution 10-2 : 3 tubes/3 est positifs.
La dilution 10-3 : 3 tubes/3 est positifs.
Le nombre caractéristique est : 333 → sur la table de NPP, il correspond au nombre « 28 » donc il y’a 28 coliforme fécaux (E.Coli) par gramme de notre échantillon (viande hachée) à la dilution 10-1 .
Pour obtenir le nombre réel, on multiplie ce nombre par l’inverse de la première dilution :
28 X 10 = 280 = 2,8.10² coliformes totaux par gramme de viande hachée analysée.
dilution Test de présomption Test de confirmation
10-1+++
+++
10-2+--
+++
10-3 --
++
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Fig8 : Présence d’indole aprèsrévélation à l’aide de réactif
de Kovacs
Fig9 : Résultats deSchubert
Tableau3 : tableaurécapitulatif
- +Nombre
caractéristique 310 333
Discussion :
Pour un échantillon de viande hachée, le nombre des coliformes thermo-tolérants est supérieur à la norme préconisée m. La présence des coliformes fécaux en particulier l’Escherichia Coli est un indice d’une contamination fécale due au manque d’hygiène des manipulateurs qui transmettent ces germes notamment au moment de l’abattage et transport des carcasses làou il y a le contacte directe de la surface des viandes avec les mains des manipulateurs
3.Les Staphylococcus Auréus :
a- La méthode d’enrichissement sur milieu Giolitti Cantonii :
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Tableau 5 : résultats finals pour lescoliformes fécauxTableau 4 : résultats finals pour les
coliformes totaux
Echantillon m M S
Nombre de bactéries (UFC/g)
1.1 x10 102 103 105
Echantillon m M S
Nombre de bactéries (UFC/g)
2.8 x10 102 103 105
Seront considérés comme positifs les tubes ayant virés en noir.
Pour s’assurer qu’il s’agit bien de Staphylococcus Auréus, ces tubes feront l’objet d’un isolement sur milieu Chapman.
b- Sur milieu Chapman :
Les Staphylococcus Auréus se présentent sous forme de colonies de taille moyenne, lisse, brillantes, pigmentées en jaune et pourvues d’une catalase et
coagulase.
Les Staphylococcus Auréus sont pourvues de catalase + et coagulase +.
Test catalase Test coagulase
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Fig12 : Tubes Giolitti+après incubation
Colonies typiques
Identificationbiochimique
Fig11 :Chapmanaprès
incubation
Noircissementdu milieu
Discussion :
Les analyses ont montrés que notre viande est contaminée par des Staphylococcus Auréus. Les Staphylococcus Auréus sans des indicateurs de contamination humaine, animale ou originale maisle risque devient plus grand quand leur nombre atteint ou dépasse 103 germes/gramme.
4.Les spores de closridium sulfito-réducteur :
Interprétation :
Après l’incubation, on ne voie aucune apparition de colonies noires dans les tubes VF, donc on a absence des spores de clostridium sulfito-réducteur, ce qui signifie que le produit n’apas été contaminé.
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Colonie typique de staphylococcus après l’ajout de
H2O2
Fig.11: Plasma du lapin après
incubation
Fig12 : tests biochimiques
Discussion :
La viande hachée analysée est dépourvue de spores des clostridium sulfito-réducteur qui se retrouvent fréquemment dans la nature en particulier dans le sol ce qui signifie que notre échantillon n’a pas été contaminé
5.Les salmonelles :
Les salmonelles se présentent sous forme de colonies grises avec un centre noire.
Après l’incubation, on est arrivé à descolonies suspectes et pour s’assurerqu’elles s’agissent bien de coloniesde salmonelle, on doit passer àl’identification biochimique etantigénique mais a cause de manque desproduits nécessaires, on n’a pas pupoursuivre nos analyses.
Discussion :
La présence ou pas des salmonelles n’a pas été confirmé, mais on a eu des colonies suspectes qui possèdent des caractéristiques proches à celles des Proteus. Ces deux germes
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Fig13: Tubes VF aprèsincubation
Fig14 : Hecktoen aprèsincubation
sont très dangereux et peuvent induire des toxi-infections alimentaire très graves alors soit ces colonies s’agissent des salmonelles ou des Proteus cette viande hachée ne doit pas êtreconsommé.
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VI. Conclusion :
Le stage effectué au laboratoire de la police scientifique de la wilaya d’Oran m’a permis la familiarisationavec les instruments de laboratoire d’analyses microbiologique et la prise de connaissance des techniques et méthodes d’analyses touchants les différentes denrées alimentaires tel que les produits carnée, produit laitiers, céréales, épice, chocolats et boisson.
Les intoxications alimentaires sont des accidents dus à l’ingestion de denrées alimentaires contaminées par des germes pathogènes, des germes banaux et / ou de leur toxine. Comme on pourrait s’y attendre, les toxi-infections alimentaires résultantes de la consommation des viandes rougeshachées sont bien dues à la présence d’une multitude de germes : les germes aérobies, les coliformes y compris l’Echérishia Coli, les Staphylococcus Auréus, les Clostridium sulfito-réducteur et les salmonelles.
De nos analyses effectuées sur la viande hachée on a relevé que la nature bactériologique revêt un caractère archi pullulant dépassant ainsi les normes définis pour considérer qu’une viande hachée est propre à la consommation donc cette viande est de mauvaise qualité microbiologique.
L’analyse des produits de consommation alimentaires est plus qu’obligatoire afin d’éviter les maladies et les infections et suscite l’utilité de la mise en place d’un système de prévention au prés de tout les intervenants dans la chaine de la consommation alimentaire commençant par les producteurs, les transporteurs jusqu’aux consommateurs.
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Références bibliographiques :
Victoire N’sondé. Le corps comme un livre . Science et viejunior hors-série. Juillet 2006,n°65,p.32-37
"Police scientifique." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.
Microbiologie alimentaire, Technique de laboratoire Jean –Paul Larpent coordinateur.
Jourrnal officiel de la République Algérienne N°35 Aouel Safar 1419,27mai1998,
Tableau : critères microbiologiques des viandes rouges et leurs produits derives.
Institut Pasteur d’Algérie (milieux de culture, réactifs) La table de mac Grady.
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Annexes
Annexe1 : milieux de culture et produits
La gélose PCA (Plate Count Agar) :
Tryptone........................................................................5,0 gExtrait de levuredéshydraté..........................................2,5 gD-glucose anhydre (dextrose anhydre)...............................1,0 gAgar-agar, en poudre ou en paillettes...................12 g à18 gEau..........................................................................1000 ml
Milieu Giolitti Cantonii :
Tryptone....................................................................................... 10,0 gExtrait de viande ............................................................................ 5,0 gExtrait de levure ............................................................................. 5,0 gGlycine ........................................................................................... 1,2 gMannitol ....................................................................................... 20,0 gPyruvate de sodium ....................................................................... 3,0 g
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Chlorure de sodium........................................................................ 5,0 gChlorure de lithium......................................................................... 5,0 g
pH du milieu prêt-à-l’emploi à 25°C : 6,9 ± 0,2.
Milieu Schubert :
Peptone……………………………………………………………10gTryptone…………………………………………………………..10gAcide glutamique…………………………………………………0,2gTryptophane………………………………………………………0,2gSulfate de magnésium………………………………………...0,7g Sulfate d’ammonium……………………………………………0,4g Citrate de sodium…………………………………………………0,5g Chlorure de sodium……………………………………………..2g Mannitol…………………………………………………………..7,5g
Milieu Chapman :
Peptone :..................................................................................10,0 gExtrait de viande debœuf :.......................................................1,0 gChlorure desodium :................................................................75,0 gMannitol :.................................................................................10,0 gRouge dephénol :....................................................................0,025 gAgar-Agar :..............................................................................15,0 g
Le Milieu VBL (Milieu lactosée biliée au cristal violet) :
Peptone…………………………………………………………..7 GExtrait de levure………………………………………………….3 GLactose…………………………………………………………...10 GChlorure de Sodium………………………………………………5 GMélange Sel Biliaire……………………………………………1,5 GCristal Violet………………………………………………….0,002 GAgar-Agar………………………………………………………...15 GEau distillé…………………………………………………..1 000 Ml Ph 7,4
Gélose Hektoen :
protéose-peptone:.................................................................12,0 gextrait de levure : facteur decroissance................................3,0 glactose : critère dedifferenciation........................................12,0 gsaccharose : critere dedifferenciation..................................12,0 gsalicine : critere dedifferenciation.......................................2,0 gcitrate de fer III et d'ammonium revelateurd'H2S.................1,5 gsels biliaires :inhibiteur.........................................................9,0 g
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fuchsine acide :inhibiteur......................................................0,1 gbleu de bromothymol : indicateur depH.............................0,065 g chlorure de sodium : maintien de la pressionosmotique.........5,0 gthiosulfate de sodium : précurseurd'H2S...............................5,0 g agar........................................................................................14,0 gpH = 7,6