Afrique – Amérique Latine et Caraïbes CAPACITÉ D’INFLUENCE ET REFONDATION DE L’INTERDÉPENDANCE

II ème Conférence mondiale des Intellectuels d’Afrique et de la Diaspora (CIAD II) 12-14 juillet 2006, Salvador de Bahia, Brésil

www.ciad.mre.gov.br – contact: [email protected] - www.afrology.com

1

Afrique – Amérique Latine et Caraïbes

CAPACITÉ D’INFLUENCE ET REFONDATION DE L’INTERDÉPENDANCE

Salvador de Bahia, Brésil – 13 Juillet 2006Economie et société en Afrique et dans la Diaspora : défis actuels

Centre des Conventions – Salle Xangô III

Par Dr. Yves E. Amaïzo

Directeur du groupe de réflexion et d’action “Afrology” et

Economiste à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel

Email: [email protected] - Internet: www.afrology.com



2

Angola, Libéria, Columbia?

Mine anti-personnel

Sécurité alimentaire

Ignorance

Que peut faire la Diaspora?

Créer des richesses et de l’emploi en proximité…

Afrique ou ALD sans Diaspora: Unijambiste?



3

Sommaire

1. Glocalisation de la Diaspora et élites organiques

2. Effet de levier et capacité d’influence économique

3. Interdépendance et économie de l’agglomération

4. Gouvernance de la compétitivité

5. Diaspora, migration et concentration

6. Coopération interrégionale,

7. Pôles de compétitivité et d’emplois

8. Culture de la performance et attitudes proactives



4

1. Globalisation de la Diaspora et élites organiques



5

Problématique Diaspora

Phénomène de dispersion à travers le monde Volonté pour les migrants d’essaimer (communauté) Volonté de fuir des persécutions :

o Pauvreté, inégalité, déficit démocratique, pression économique et démographique, asymétrie dans le mode de création et de répartition des richesses..

Rôle particulier des élites

Véritable brouillard/vision des voies d’accès à l’espérance Retour à la création de richesse endogène au service des

populations

Organisation de la Diaspora sous pression

Agglomération, cohésion, confiance, modernisation permanente et innovation

Certaines communautés plus dynamiques et plus structurées que d’autres (chinois, indien, etc.)

Propension à exporter des modes de vie, comportement et attitudes héritées sans prendre en compte l’environnement d’accueil..



6

75

175

0 50 100 150 200

Nombred'immigrés

1965 2002Source: Gildas Simon, “International migration trends, Population & Sociétés, n. 382, INED, September 2002; Géodynamique des migrations

internationales dans le monde, PUF, Paris, 1995; OECD, International Migration Trends, SOPEMI, 2001,

Migration et DiasporaMigrants dans le monde, 1965 - 2002, en millions

Immigrés = Personne vivant en dehors • de son pays d’origine, ou• du pays de sa première nationalité•Diaspora: idem mais depuis plusieurs années, voire plusieurs siècles

1965

2002



7

Diaspora “organiques” Eléments d’une stratégie structurante

1. Conscience claire de la dynamique de l’agglomération2. Repenser la formation des élites vers les besoins du marché et

la satisfaction des demandes de proximité3. Diaspora et Migrants doivent servir d’effet de levier4. Contribution à organiser une capacité d’influence 5. Orienter les « réservoirs à penser » vers l’action6. Organiser des changements structurels par l’influence positive

à des fins de programmation des espaces agglomérés d’innovation

7. Prendre conscience et neutraliser le contrôle accéléré du maillage décisionnel local par des puissances extérieures et bien peu neutres

Elites « organiques » ou élites « alimentaires »

Influence = partie intégrante du processus d’organisation de la bonne gouvernance politique et et économique

Centre du savoir, groupes d’influence « think tank » indispensable dans un environnement de compétition

Repenser les nouvelles formes d’agglomération des centres du savoir et des groupes d’influence dans un cadre interrégional

Retrouver un processus scientifique d’organisation de la prise de décision et sa mise en œuvre pour relever les défis du futur



8

152.8

190.6

16.417.1

7

6.6

27.6

44.5

49.4

64.1

4.8

5

49.853.3

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200

Ensemble du monde

Afrique

Amérique Latine etCaraïbes

Amérique du Nord

Europe

Océanie

Asie1990 2005

Nombre estimatif de migrants par régions, 1990 et 2005(en millions)

Source: ONU, Trends in Total Migrant Stock: the 2005 Revision.



9

0.7

-0.3

16.9

14.7

0.3

3.5

-2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

Afrique


Amérique du Nord

Europe

Océanie

Asie

Augmentation du nombre de migrants par régions entre 1990 et 2005 (estimatif en millions)




10

2748

4432

34071

31137

6355

5795

9642

948

11229

2958.7

15706

5624.8

17772

112264

0 20000 40000 60000 80000 100000 120000

Asie Est et Pacifique

Europe and Asie centrale

Amérique Latine et Caraïbes

Afrique du Nord et Moyen-Orient

Asie Sud

Afrique subsaharienne

Union Européenne

1990 2005

Migration (stock), 1990 et 2005 (en milliers)

Source: World Bank, WDI 2006, p. 362.



11

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55

Ensemble du monde

Afrique


Amérique du Nord

Europe

Océanie

Asie

1990 2005

Nombre estimatif de migrants par régions, 1990 et 2005(% de femmes)




12

Amérique du Nord, 23

Europe, 34

Océanie, 3

Asie, 28

Afrique, 9

Amérique Latine et Caraïbes, 3

Nombre estimatif de migrants par régions, 1990 et 2005(en pourcentage)




13

Migration: Pays qui accueillent : en % de leur population, 2005

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

SuisseAustriche

Nouvelle ZélandeAllemagne

AustralieSuède

Pays BasDanemark

EspagneNorvègeCanada

Etats-UnisIrelande

BelgiqueRoyaume Uni

FranceItalie

FinlandeGrèce

Japon Portugal

2005

Source: www.cgdev.org (Migration)



14

2. Effet de levier et capacité d’influence économique



15

Etapes du développement dans un environnement de compétitivité

Vers un processus de modernisationEconomie tirée par Economie tirée par

les ressourcesles ressourcesEconomie tirée par Economie tirée par

les ressourcesles ressources

Economie tirée par Economie tirée par l’investissementl’investissement

Economie tirée par Economie tirée par l’investissementl’investissement

Economie tirée par la Economie tirée par la connaissance et connaissance et

l’innovationl’innovation

Economie tirée par la Economie tirée par la connaissance et connaissance et

l’innovationl’innovation

Coût des intrants

Efficience

Valeur unique

Source: Adapté de Michael E. Porter, The Competitive Advantage of Nations, The Free Press, 1990

Créer les capabilités dans les secteurs/segments/niches productive en misant sur le principe de la diffusion du

savoir, la formation et l’innovation



16

Institutions qui ont introduit la notion de gouvernance ont failli en terme de veille stratégique pour les pays du Sud

Poids de la dette et méthode de calcul reposant sur un auto-renouvellement de la dépendance financière ne réduit pas la pauvreté de manière pérenne

Ne pas oublier de mettre le citoyen-responsable au centre des décisions

Résister aux stratégies dé-structurantes de la croissance économique partagée

Mettre l’accent sur les institutions et les capacités institutionnelles

Institutionnaliser l’effet de levier



17

Interconnexion des marchés et culture de la performance

Déficit collectif de capacité d’influence des pays du Sud

Promouvoir les ressources non génératrices d’endettement

Organiser des espaces agglomérés entre pays organisant de manière structurelle leur capacité d’influence économique

Indice de la capacité d’influence (ICI)

Capacité d’influence économique



18

Ressources non génératrices d’endettement prises en compteRessources non génératrices d’endettement prises en compte

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Non

Non

1.1. Investissement étranger directInvestissement étranger direct

2.2. Investissement en portefeuilleInvestissement en portefeuille

3.3. Transfert financier de la DiasporaTransfert financier de la Diaspora

4.4. Dons (excluant l’assistance Dons (excluant l’assistance technique)technique)

5.5. Profit sur le retour sur Profit sur le retour sur InvestissementInvestissement

6.6. Exportation moins importation total Exportation moins importation total du paysdu pays

7.7. Amélioration des termes de l’échangeAmélioration des termes de l’échange



19

0

20000

40000

60000

80000

100000

120000

140000

1970 1980 1990 1996 1997 2000 2002 2004

Source: Global Development Finance 2005

Ressources non génératrices d’endettement, par régions 1970-2004 (in US $ million)

Europe et Asie centrale







20

0

100000

200000

300000

400000

500000

600000

700000

800000

1970 1980 1990 2000 2002 2004

Source: Data from Global Development Finance 2005.

Ressources génératrices d’endettement et ressources non génératrices de ressources, 1970-2004 (en million $US)



-- - RGE

RNGE



21

0.32

0.320.30.15

7.7358

3.95

4.95

1

1.47

2.222.26

9.77

12.03

1.47

5.6

01

234

5678

91011

1213

1980 1995 2003 2004


Indice de la Capacité d’influence économique, ASS et ALC, 1980, 1995, 2003, 2004




Tous les Pays en développement



22

51.18

66.6557.65

39

288.37

110.11114.575

160

45.74

19.1919.65

0

50

100

150

200

250

300

1980 1994 1995 2003


Indice de la Capacité d’influence économique de quelques pays, 1980, 1994, 1995, 2003

Brésil

Mexique

Argentine



23

51.18

66.65

57.65

39

9.4411.3812.4

133.6

1.1

4.22 6.983.256.18

7.054 2.6

0

20

40

60

80

100

120

140

1980 1995 2003 2004


Indice de la Capacité d’influence économique de quelques pays, 1980, 1994, 1995, 2003

Maroc

Brésil

Nigeria

Guinée Equatoriale

Inde



24

Afrique Subsah.

13%

Tous les PED87%

Source: World Bank, Global Development Finance, 2005, pp. 2, 14, 20.

Part de l’ASS et de l’ALC dans le total des ressources non génératrices d’endettement des PED (en milliards de $US et %)

$ US 280,7 milliards

$ US 41,0 milliards


15%

Tous les Pays en développement

85%

$ US 280,7 milliards

$ US 41,1 milliards



25Source: YEA

Indice de la Capacité d’influence économique, 2003

62.62

4.049.44

6.982.15

19.19

288.37

66.65

7.05

0

50

100

150

200

250

300

2003 MarocBrésil

MexiqueArgentine

HaitiIndia

N igeriaAfrique du

Sud

Chine



26

3. Interdépendance et économie de l’agglomération



27

Quelle interdépendance entre l’Afrique et l’Amérique Latine et

les Caraïbes?



28

Part exportées vers ALC

3%

Afrique: Total Exportations mondiales de

biens97%

Source: WTO, International Trade Statistics 2005.

Part de l’Afrique et de l’ALC dans les exportations mondiales, 2004(en milliards de $US et %)

231,7 $ US milliards

6,8 milliards $ US Dont 6,1 milliards $US

vers le Brésil

2000-2004 : augmentation de 2.6 % à 2.9%

Part exportées vers l'Afrique

2%

ALC: Total Exportations mondiales de

biens98%

7.0 milliards $ US 2000-2004 : augmentation de

1.4% à 2.5%

276.3 $ US milliards



29

Commerce interrégional de marchandises entre Afrique et ALC, 2004 (en milliards de $US)

Part de l'Afrique vers ALC, 7

Total Afrique, 232


Part ALC vers l'Afrique, 7

Total Amérique Latine et

Caraïbes, 276

Afrique Amérique Latine et Caraïbes



30

Commerce intra-régional de marchandises entre Afrique et ALC, 2004 (en milliards de $US)

Intra-régional, 23 milliardssoit 9%

Total Afrique, 232 milliards

$USsoit 91%


Part ALC , 64 milliards, soit

23,2%

Total Amérique Latine et

Caraïbes, 276 milliards. Soit 76,8

%Afrique

Amérique Latineet Caraïbes



31Source: WTO, International Trade Statistics, 2005.

ALC - Structuration du commerce des marchandises par produits, 2004, (en %)

Produits manufacturés,

36.3

Produits agricoles, 28.9

Combustibles et produits des

industries extractives, 33

Exportations en %


70



industries extractives, 18

Importations en %



32Source: WTO, International Trade Statistics, 2005.

Afrique - Structuration du commerce des marchandises par produits, 2004, (en %)


25.1



industries extractives,

59.1

Exportations en %


71



industries extractives,

12.3

Importations en %



33

Interconnexion des marchés et culture de la performance

Déficit collectif de capacité d’influence des pays du Sud

Promouvoir les ressources non génératrices d’endettement

Organiser des espaces économiques agglomérés entre pays organisant de manière structurelle leur capacité d’influence économique

Indice de la capacité d’influence (ICI)

Capacité d’influence économique



34

2738

20259

63600

136913550

-41131

1079

-10000

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

1980 2004Source: World Bank, Global Development Finance 2005

Ressources non génératrices d’endettement, 1990 et 2004

Asie région Est et Pacique (en millions de $ US)

Investissements en Portefeuille

Investissement étrangers directs

Dons (sans AT)

Transferts financiers de la Diaspora



35

24216

6104

11300

1783520

3

36161396

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000



Afrique subsaharienne (en millions de $ US)



Dons (sans AT)




36

3195

36920

42400

6361

-15350426

1921

-5000

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

45000



Amérique Latine et Caraïbes (en millions de $ US)



Dons (sans AT)




37

82

10144

1911

2979

0

14

2821

111

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000



Brésil (en millions de $ US)



Dons (sans AT)




38

10783

2090

-1230

2514

14595

1039

-2000

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000




Mexique (en millions de $ US)


Dons (sans AT)




39

8

13

00

95

30

811

106

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900




Haïti (en millions de $ US)


Dons (sans AT)




40

137

16

00

414

2265

10

50

100

150

200

250

300

350

400

450




Ghana, millions de $ US)


Dons (sans AT)




41

2279

89

80

23075

3614

1054

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000




Maroc, millions de $ US)


Dons (sans AT)




42

820

3811

685

5473

306200 436

206

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000




Afrique du Sud, millions de $ US)


Dons (sans AT)




43

53505

3847 7729

0 332266

5462124

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000




Chine, millions de $ US)


Dons (sans AT)




44

4269

79

8237

0606

649

17406

2757

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

18000

20000




Inde, millions de $ US)


Dons (sans AT)




45

1949

190

1194

050

75

1601

383

0

500

1000

1500

2000

2500




Thaïlande, millions de $ US)


Dons (sans AT)




46

4. Gouvernance de la compétitivité



47

Vers des Pôles de compétitivité (Acoplasticos)

Pathologie de la gouvernance Actions: Répertoire des technologies simples

pour les populations vivant avec moins de 2 $US

Répertoire interrégional avec un système de formation permanentes

Prolifération de centres de location et d’équipements de réduction de la pénibilité du travail

Lier les fonds de la Diaspora et micro-crédit

Mise en place d’un système de transfert de fonds électronique (gratuit)

Système de factoring… Infrastructure de communication Transparence de l’environnement des

affaires Adhésion volontaire Synergies nouvelles

Gouvernance de la compétitivité

Gouvernance de l’entreprise: actionnaire-roi

Gouvernance de la compétitivité: partenaires au développement de l’entreprise ont des droits

GC statique : géographique/fortuite

GC dynamique: agglomération voulue

Approche du bas vers le haut et réseautage

Veille et intelligence économique et par secteurs

Tableau de bord Observatoire de la

compétitivité, de la solidatirté et de l’emploi décent



48

Exemple filière caoutchouc et plastic en Colombie (Acoplasticos)

Quatre Propositions du président Hugo Chavez (Sommet UA, Banjul Juillet 2006)

Petrosud Banque du Sud Université du Sud TéléSud

Comitté mixte et mise en oeuvre par des Agents publics ? ou

Comité mixte de représentants du secteur privé

Comité spécialisé pour la promotion du partenariat avec le secteur privé, l’investissement la sous-traitance

Interdépendance et économie de l’agglomération

Agglomération: statique : géographique/fortuite Dynamique: agglomération

voulue Volonté de maîtriser la

complexité et répondre à des impératifs (normes)

Besion d’interface Chaînes de valeur sans

frontières (segmentation de la production)

Privilégier acteurs et institutions de l’agglomération utisent en priorité les ressources non génératrices d’endettement

Institutionalisation du processus



49

Competition au sein de zones économique agglomérée

“Acoplasticos”, Colombie

1961 - 1970 De la défense des intérêts catégoriels (Caoutchouc et plastic) à

1970-2000 Mise à niveau et amélioration permanente de la productivité de l’ensemble des chaînes de valeur

Décision de ne plus travailler en « isolation »

Refondation des institutions d’appui



50

Diagramme de l’agglomération:

Conditions liées aux intrants

Conditions liées aux intrants

Environnement favorable pour une competition des entreprises

et des stratégies prévisibles

Environnement favorable pour une competition des entreprises

et des stratégies prévisibles

Conditions liées à la demande

Conditions liées à la demande

Industries d’appui ou connexes

Industries d’appui ou connexes

Rôle de l’Etat

Rôle de l’Etat

Opportunités et chance

Opportunités et chance





51

5. Diaspora, migration et concentration



52

Libéralisation des marchés ne concernent pas tous les individus (non qualifiés non désirés)

Besoin d’agglomération en souvenir des réseautages au cours des études universitaires (Afrique et ALC)

Fuite des cerveaux = véritable détournement de fonds sans retour sur investissement pour les pays du Sud

16.2 millions d’Africains, soit 2,1% de la population totale africaine

5,9 millions d’ALC, soit 1,1% de la population totale ALC

Vers une Migration de la Diaspora



53

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

1970 1980 1990 2000 2002 2004


Comparaison des Transferts financiers de la Diaspora, par régions, 1970-2004 (en millions de US$ )





Europe et Asie centrale



54

0

10

20

30

40

50

60

70

80

1970 1980 1990 2000 2002 2003 2004

Source: Data from Global Development Finance 2005, pp. 14 et 26.

Afrique et Amérique Latine et Caraïbes: 1970-2004 (en %)Part des Transferts de la Diaspora dans

le total des ressources non génératrices d’endettement





55Source: World Bank, World Development Indicators 2006, pp 360-362.

1862

7339

11432

20353

5776

41051

27744

46269

3263

41250

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

40000

45000

50000

Afriquesubsaharienne

Afrique du Nordet Moyen-Orient

AmériqueLatine etCaraïbes

UnionEuropéenne

Asie Est etPacifique

1990 2004

Transferts financiers de la Diaspora, par régions1990 et 2004, (en millions de $US)



56Source: World Bank, World Development Indicators 2006, pp. 360-362.

15288 575

3575

495

3190

61 876

3098

18143

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

18000

20000

Argentine Brésil Colombie Haïti Mexique

1990 2004

Amérique Latine et Caraïbes – Pays: 1990 et 2004, Transferts financiers de la Diaspora, (en millions de $US)



57Source: World Bank, World Development Indicators 2006, p. 362.

136

5216 82

2006

4221

44

14827

149

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

4500

South Africa Ghana Maroc Côte d'Ivoire Togo

1990 2004

Transferts financiers de la Diaspora - Pays, 1990 et 2004, Quelques pays d’Afrique (en millions de $US)



58

Tranferts de la Diaspora des PED versus Aide au développement in 2004 ( en milliards de $US)

79512

57322

25126

64082

11307148646

125836

-2937

-5599

0 50000 100000 150000

Total Aide publique au développement

Institutions bilatérales (dons)

Institutions multilatérales

Total flux privé

Total flux par les ONG

Total flux publics et privés

Total transferts de la Diaspora des PED

Institutions bilatérales (prêts)

Autres flux officiels

Source: World Bank, WDI 2005, p. 344 et WTO, ITS, p. 2.



59Source: World Bank, WDI 2005, p. 360.

Transferts financiers et officiels de la Diaspora, 2005 Pays choisis, (en millions de $US)

21283

5212273

21727

876

288

18143

35754221

0

5000

10000

15000

20000

2005 MarocBrésil

MexiqueArgentine

HaitiIndia

N igeriaAfrique du

Sud

Chine



60

Une augmentation importante des transferts financiers de la Diaspora, n’est-elle pas un signe d’une pauvreté grandissante si les ressources ainsi collectées, ne sont pas rapidement investis dans des projets productifs?



61

38.4

12.110.1

6.86.5

6.46.1 5.7

5.44.8 4.1 3.3 5 2.7

2.5 2.5 2.4 2.2 2

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Etat

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nis

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ne)

Isra

ël

Italie

Kaza

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Japo

n

Nombre de migrants (en millions)

Pays accueillant le plus grand nombre de migrants internatinaux 1990- 2005 ( en millions)

Source: Banque Mondiale, Perspectives économiques mondiales 2006 et ONU, Trends in Total Migrant Stock: the 2005 Revision, base de données numérique 2006



62

17373

28393384

15821145

8342281

380344 161

615 270 5 161119 98 53 77 71

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

16000

18000

Etat

s-U

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-Bas

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Nombre de migrants (en millions)Source: Banque Mondiale, Perspectives économiques mondiales 2006 et ONU, Trends in Total Migrant Stock: the 2005 Revision, base de données numérique 2006

Nombre d’étrangers dans la main d’oeuvre de quelques pays industrialisés, 2003 ( en milliers)



63

21.721.3

18.1

12.7

11.6

6.96.8 6.5

6.4

4.2 4.1 3.9 5 3.43.3 3.2 3.2 3.2 3

2.8

0

5

10

15

20

25

Inde

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gal

Viet

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Etat

s-U

nis

Nig

eria

PaysSource: Banque Mondiale, Perspectives économiques mondiales 2006 ONU, Migrations internationales et développement Rapport du SG, A/60/871, 18 mai 2006, p.60.

20 premiers pays – Envois de fonds de la Diaspora, 2003 (en milliards)



64

31.1

27.1 25.824.8

22.5 20.4

17.4 17.2 16.215.5

13.5 13.25 12.4

12.1 11.9 11.7 11.7 11.3

10

0

5

10

15

20

25

30

35

Tong

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en

Pays (en % du PIB)Source: Banque Mondiale, Perspectives économiques mondiales 2006 et ONU, Migrations internationales et développement Rapport du SG, A/60/871, 18 mai 2006, p.60.

20 premiers pays – Envois de fonds de la Diaspora, 2003 (en % du PIB)



65

6. Coopération interrégionale



66

Vers une charte de l’agglomération? Opérationaliser le paradigme de l’interdépendance

Chine-Afrique: Ne plus céder les intrants/matières premières et ressouces minérales ou halieutiques sans transformation locale partielle et accès de ces produits au marché chinois,

Mettre en relation des acteurs du secteur privé Démocratie et Droits de l’Homme sont indissociables et

interdépendant Développer une capacité d’influence à partir de la création

de valeur ajoutée qui satisfont les besoins essentiels de la population africaine

Rédiger une charte de l’agglomération et faire approuver par UA

Formation d’espaces économiques agglomérés (qui ne peuvent être créer par décret_

Processus de codification, diffusion des instruments de la création de la valeur ajoutée

Réduire substantiellement les taxes sur les équipements de réduction de la pénibilité (y compris occasion) en Afrique



67

7. Pôles de compétitivité et d’emplois



68

Zones économiques agglomérées (ZEA)

1. Espaces/zones économiques agglomérées

2. Allier compétitivité et solidarité

3. Approche globale et implication locale: glocale

4. Autonomie d’action à l’intérieur de la ZEA

5. PPP = Prospérité, Paix, Progrès : développement de la création de la richesse et réduction de la pauvreté



69

Quelques pistes pour le financement et la pérennisation des ZEA

1. 0,1% de toutes les taxes collectées par le gouvernement central

2. Contribution spéciale sur les recettes exceptionnelles provenant des hydrocarbures et des matières premières

3. Au moins 1% des dépenses affectées aux dépenses militaire reconvertis dans les ZEA

4. Frais d’adhésion des membres de la ZEA5. Toutes contributions volontaires provenant de sources

autorisées6. Un accord entre ALC/Afrique et Pays du Nord pour

garantir la transférabilité des pensions et des prestations maladie sans pertes financières pour faciliter les retours physiques dans les pays du Sud vers des entrepreneuriales



70

8. Culture de la performance et attitudes proactives



71

Attitudes

1. Favoriser des attitudes proactives et freine les atittudes négatives

2. Faire évolution ses traditions sans perdre sa culture

3. Gouvernance de l’autonomie et du refus de l’arbitraire dans un espace de compétitivité (ZEA)

4. Pour l’Afrique: Renaissance ou métamorphose?

5. Promouvoir les migrations à l’intérieur des pays d’Afrique et d’ALC

6. Migration: se rappeler les conclusion d’une études Nations Unies



72

Vision claire

1. Co-développement et développement interrégional régional basé sur la gouvernance de la compétitivité et des approches innovantes

2. Complémentarité à l’intérieur des frontières et dans des espaces transfrontières ou pays frontières

3. Renforcer les liens entre Centre du savoir et le secteur privé (liens entre centres du savoir et entreprises) et les intégrer dans les espaces économique agglomérés

4. Liens productifs des réservoirs du savoir (notamment ceux de la Diaspora)

5. Lier Apprentissage et emploi6. Mettre en place un système de Diaspora, ou à défaut un

visa Diaspora (Mise en œuvre au Ghana, objectif: pardon, guérison et réconciliation – 23 août 2007)



73

Défis

Comment assurer une capacité dínfluence économique et améliorer la qualité de vie des populations, notamment les plus défavorisées ?

Réponse passe aujourd´hui par línstitutionalisation des soutiens à des zones économiques agglomérées et des liens nourris sous forme de réseaux entre lÁfrique et lÁmérique Latine et les Caraïbes



74

Discussions ?

Merci de votre attention!



75

MAROC

ALGERIESAHARA OCCIDENTAL

SENEGAL

MAURITANIE

MALIILES DU CAP VERT

NIGER

NIGERIA

GHANATOGO

SIERRA LEONE

LIBERIACOTE D'IVOIRE

BURKINA FASO

BENIN

TUNISIE

LYBIE

TCHAD

CAMEROUNREP. CENTRAFRICAINE

EGYPTE

SOUDAN

ERYTHREE

ETHIOPIE

DJIBOUTI

SOMALIE

KENYAGUINEE EQUATORIALE

GABONCONGO

ANGOLA

NAMIBIE BOSTWANA

ZAMBIE

COMORES

SEYCHELLES

MAURICEMADAGASCAR

TANZANIEREP. DEMOCRATIQUE DU CONGO

ZIMBABWE

AFRIQUE DU SUD

LESOTHO

SWAZILAND

MOZAMBIQUE

OUGANDA

RWANDA

BURUNDI

MALAWI

SAO TOME ET PRINCIPE

GUINEE

GAMBIE

GUINEE BISSAU

Afrique – Amérique Latine et Caraïbes CAPACITÉ D’INFLUENCE ET REFONDATION DE L’INTERDÉPENDANCE

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