GRAND PORT MARITIME DE ROUEN PROJET D’AMELIORATION DES ACCES DU PORT DE ROUEN RAPPORT DE SUIVI COMITE DE SUIVI DU 13 DECEMBRE 2013
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN
PROJET D’AMELIORATION
DES ACCES DU PORT DE ROUEN
RAPPORT DE SUIVI
COMITE DE SUIVI DU 13 DECEMBRE 2013
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TABLE DES MATIERES
1 RAPPEL DU CONTEXTE – AVANCEMENT DU PROJET .......................................................4
2 DEROULEMENT DES OPERATIONS DE DRAGAGE .............................................................5
3 VOLUMES DRAGUES (PARTIE ESTUAIRE AVAL), DEVENIR DES SEDIMENTS, BATHYMETRIE APRES TRAVAUX ........................................................................................6
3.1 LES VOLUMES DRAGUES ......................................................................................................... 6
3.2 LES VOLUMES CLAPES ............................................................................................................ 7
3.3 LES VOLUMES DEPOSES A TERRE ............................................................................................ 7
3.4 BATHYMETRIE APRES TRAVAUX ............................................................................................... 7
4 IMPACT SUR LES NAPPES SOUTERRAINES ..................................................................... 14
4.1 ESTUAIRE AVAL .................................................................................................................... 15
4.2 ESTUAIRE AMONT ................................................................................................................. 17
5 POURSUITE DES TRAVAUX D’AMELIORATION DES ACCES ENTRE 2014 ET 2017 ....................................................................................................................................... 20
5.1 ZONE D’EVITAGE D’HAUTOT-SUR-SEINE ................................................................................. 21
5.2 DRAGAGE DE LA ZONE DE COURVAL ...................................................................................... 22
5.3 DRAGAGE DE GRAND-QUEVILLY A SAINT-MARTIN DE BOSCHERVILLE ...................................... 23
5.4 INSTALLATIONS DE TRANSIT DE MATERIAUX DE DRAGAGE ........................................................ 23
5.5 TRAVERSEES SOUS-FLUVIALES ............................................................................................. 25
6 LES MESURES ENVIRONNEMENTALES D’ACCOMPAGNEMENT ..................................... 25
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TABLE DES FIGURES Figure 1 : localisation des sites de dépôt/transit ________________________________________________________ 4 Figure 2 : Dam BREUGHEL en dragage dans le chenal d’accès au port de Rouen ______________________________ 5 Figure 3 : DAM Marieke en route pour un vidage au Kannik ______________________________________________ 6 Figure 4 : Bathymétrie du site du Kannik après la fin de la première tranche des dragages d’amélioration des accès nautiques (4 janvier 2013) _________________________________________________________________ 7 Figure 5 : Bathymétrie après travaux du secteur de l’Engainement _________________________________________ 8 Figure 6 : Bathymétrie après travaux du secteur de fin de l’endiguement ____________________________________ 8 Figure 7 : Bathymétrie après travaux du secteur aval d’Honfleur ___________________________________________ 9 Figure 8 : Bathymétrie après travaux du secteur d’Honfleur ______________________________________________ 9 Figure 9 : Bathymétrie après travaux du secteur du pont de Normandie ____________________________________ 10 Figure 10 : Bathymétrie après travaux du secteur de Fatouville ___________________________________________ 10 Figure 11 : Bathymétrie après travaux du secteur de la Risle _____________________________________________ 11 Figure 12 : Bathymétrie après travaux du secteur de la Roque ___________________________________________ 11 Figure 13 : Bathymétrie après travaux du secteur de Tancarville __________________________________________ 12 Figure 14 : Bathymétrie après travaux du secteur de Lillebonne (aval de Port-Jérôme) ________________________ 12 Figure 15 : Bathymétrie après travaux du secteur amont de Port-Jérôme ___________________________________ 13 Figure 16 : Bathymétrie après travaux du secteur aval de Courval ________________________________________ 14 Figure 17 : localisation des piézomètres de l’estuaire aval _______________________________________________ 15 Figure 18 : Localisation des piézomètres de l’estuaire amont _____________________________________________ 17 Figure 19 : Localisation du piézomètre de Norville _____________________________________________________ 18 Figure 20 : Localisation des piézomètres de Saint-Wandrille-Rançon _______________________________________ 18 Figure 21 : Localisation du piézomètre de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit ______________________________________ 19 Figure 22 : Localisation des piézomètres du Mesnil-sous-Jumièges et d’Yville-sur-Seine________________________ 19 Figure 23 : Projet d’agrandissement de la zone d’évitage d’Hautot-sur-Seine ________________________________ 21 Figure 24 : Localisation de la zone de Courval _________________________________________________________ 23 Figures 25 et 26 : Installations de transit de Honfleur et de Lillebonne _____________________________________ 24 Figures 27 et 28 : Installations de transit de Saint Wandrille et de Jumièges-Yainville _________________________ 24 Figure 29 : Installation de transit de Moulineaux ______________________________________________________ 24 Figure 30 : Localisation des mesures d’accompagnement _______________________________________________ 26 Figure 31 : illustration de pré-végétalisation en bassin __________________________________________________ 27 Figure 32 : Installation des gabions pré-végétalisés sur le Jonquay ________________________________________ 27 Figure 33 : Illustration de gabions pré-végétalisés sur la berge du Jonquay _________________________________ 28 Figure 34 : Gabions pré-végétalisés associés à des gabions classiques en pied de berge sur le secteur de la Martellerie ______________________________________________________________________________________________ 28 Figure 35 : Le site « les petits saules » à Sahurs________________________________________________________ 30 Figure 36 : Le site de la darse de Lillebonne ___________________________________________________________ 31 Figure 37 : calendrier prévisionnel des opérations de restauration de milieux _______________________________ 31 Figure 38 : Localisation des berges de Barneville-Le-Landin concernées par l’étude (Source : étude ANTEA, 2013) __ 33 Figure 39 : Localisation du méandre de Vieux Port et du secteur d’étude (Source : étude ARTELIA, 2013) _________ 34 Figure 40 : Localisation du secteur d’étude (Source : étude ARTELIA, 2013) _________________________________ 34 Figure 41 : Vue sur les falaises érodées (Source : étude ARTELIA, 2013) ____________________________________ 35
TABLE DES TABLEAUX Tableau 1 : calendrier du suivi piézométrique dans l’estuaire aval _________________________________________ 15 Tableau 2 : Résultats des analyses des eaux souterraines de l’estuaire aval _________________________________ 16
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1 RAPPEL DU CONTEXTE – AVANCEMENT DU PROJET
Le Grand Port Maritime de Rouen réalise des travaux pour améliorer les accès maritimes du port et
notamment permettre aux navires de nouvelle génération (de type Handymax) d’atteindre ou de partir de
ses terminaux à pleine charge.
Ces travaux d’amélioration des accès nautiques comprennent :
le dragage du chenal de navigation entre Rouen et la mer ;
- les dragages se limitent à l’arasement des points hauts et ne touchent qu’environ 17 % de
la surface des fonds de la Seine sur l’estuaire amont et 10 % de la partie endiguée de
l’estuaire aval. En moyenne, les points hauts sont à réduire de 40 cm ;
- la gestion des sédiments dragués prenant en compte leur stockage, leur valorisation ou
leur immersion.
l’adaptation des infrastructures portuaires, tels que la réalisation de nouveaux équipements de
sécurité et la reprise ou le confortement de quais.
La gestion des sédiments de dragage issus des travaux s’intègre dans la stratégie pérenne de gestion et
de valorisation des sédiments du GPMR, et s’appuie sur les pratiques existantes de gestion des sédiments
issus du dragage d’entretien du chenal. Selon leurs caractéristiques, les sédiments seront évacués vers les
sites de dépôt existants (site d’immersion du Kannik, 5 sites de dépôt à terre (installations de transit)
répartis tout au long de la Seine de Rouen à Honfleur et ballastières d’Yville sur Seine).
Figure 1 : localisation des sites de dépôt/transit
Suite à l’obtention de l’autorisation préfectorale en date du 30 novembre 2011, les travaux de dragage
ont démarré en janvier 2012 par la partie correspondant à l’estuaire aval.
Conformément à l’article 6 de cet arrêté, un rapport de suivi annuel doit être présenté au service de
Police de l’Eau de la Seine-Maritime ainsi qu’aux membres du Comité de suivi.
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2 DEROULEMENT DES OPERATIONS DE DRAGAGE
Les dragages du secteur le plus aval du chenal de navigation ont été confiés au groupement SDI/EMCC.
Du 11 janvier au 20 mars 2012, la Drague Aspiratrice en Marche Breughel d’une capacité en puits de
11 650 m3, pour une longueur de 122,9 m, une largeur de 28 m et tirant d’eau maximal de 8,15m a été en
opération entre l’Engainement du chenal de navigation et le secteur de la Brèche.
Figure 2 : Dam BREUGHEL en dragage dans le chenal d’accès au port de Rouen
La Drague Aspiratrice en Marche Marieke, de taille plus réduite (capacité en puits de 5 600 m3,
longueur 97,5 m, largeur de 21,6 m et tirant d’eau maximal de 7,10 m) lui a succédé du 22 mai au 21
novembre 2012.
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Figure 3 : DAM Marieke en route pour un vidage au Kannik
Du 27 juillet au 29 août, le dipper (pelle hydraulique) sur ponton AR-MOR a été en opération dans les
secteurs d’Honfleur et de Tancarville. Les matériaux dragués par cet engin ont été évacués jusqu’au site
du Kannik par le chaland fendable « combattant » d’une capacité de 750 m3.
D’avril à décembre 2012, la drague aspiratrice en marche Ronceray, armée par le GPMR, a procédé à
des travaux de dragage de finition dans la partie aval de chenal de navigation.
3 VOLUMES DRAGUES (PARTIE ESTUAIRE AVAL), DEVENIR DES SEDIMENTS, BATHYMETRIE APRES TRAVAUX
L’ensemble des volumes mentionnés dans ce document ont été calculés pour une densité de 1.8 (densité de référence utilisée notamment dans le dossier d’enquête publique du projet d’amélioration des accès nautiques du GPMR) quelle que soit la nature des matériaux dragués.
3.1 LES VOLUMES DRAGUES
Au total 3,56 millions de m3 de sédiment ont été dragués au titre de l’amélioration des accès nautiques
entre la mer et le secteur de Petiville-Trouville la Haule (PK 326).
Il est à noter que cette première phase des travaux s’est déroulée dans un contexte de forte
sédimentation majorant les volumes à draguer.
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3.2 LES VOLUMES CLAPES
Figure 4 : Bathymétrie du site du Kannik après la fin de la première tranche des dragages d’amélioration des accès nautiques (4 janvier 2013)
3.3 LES VOLUMES DEPOSES A TERRE
Au total, 133 000 m3 de graves ont été mis à terre sur l’installation de transit de Lillebonne pour
valorisation (119 281 m3 par la DAM MARIEKE et 13 830 m3 par la DAM Ronceray).
3.4 BATHYMETRIE APRES TRAVAUX
Les cartes ci-dessous présentent l’état des fonds après la première phase de travaux du projet
d’amélioration des accès nautiques.
La cote du chenal après arasement des points hauts doit être inférieure ou égale à -6,3 m CMH de
l’Engainement jusqu’au PK 329. Le chenal s’approfondi ensuite graduellement pour atteindre une cote
de -6,75 m CMH au PK 326, limite amont de la première phase de chantier.
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Figure 5 : Bathymétrie après travaux du secteur de l’Engainement
Figure 6 : Bathymétrie après travaux du secteur de fin de l’endiguement
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Figure 7 : Bathymétrie après travaux du secteur aval d’Honfleur
Figure 8 : Bathymétrie après travaux du secteur d’Honfleur
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Figure 9 : Bathymétrie après travaux du secteur du pont de Normandie
Figure 10 : Bathymétrie après travaux du secteur de Fatouville
Le chenal dans le secteur de la Brèche (PK 350-351) est une zone de sédimentation particulièrement
active qui fera l’objet de travaux de finition de ses bordures Nord et Sud. Ces travaux seront réalisés avec
les moyens nautiques du GPMR.
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Figure 11 : Bathymétrie après travaux du secteur de la Risle
Figure 12 : Bathymétrie après travaux du secteur de la Roque
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Figure 13 : Bathymétrie après travaux du secteur de Tancarville
Figure 14 : Bathymétrie après travaux du secteur de Lillebonne (aval de Port-Jérôme)
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Figure 15 : Bathymétrie après travaux du secteur amont de Port-Jérôme
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Figure 16 : Bathymétrie après travaux du secteur aval de Courval
L’extrémité amont de la première phase de chantier étant le PK 326, les points hauts du PK 325 n’ont
pas encore été arasés.
4 IMPACT SUR LES NAPPES SOUTERRAINES
Conformément à l’article 6 de l’arrêté du 30 novembre 2011 autorisant le projet d’amélioration des
accès du GPMR, le port réalise un suivi des impacts sur la nappe d’eau souterraine par le biais de
piézomètres à la fois dans la partie estuarienne et la partie fluviale.
Ce suivi, réalisé avant, pendant et après la phase de dragage porte sur les paramètres suivants :
Conductivité,
Chlorure,
Métaux lourds (arsenic, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb, zinc),
PCB totaux et sept congénères,
HAP totaux,
Azote et composés azotés (nitrites, nitrates et ammonium).
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4.1 ESTUAIRE AVAL
Protocole
Dans le cadre de ce suivi des nappes souterraines, cinq piézomètres, localisés sur la figure ci-après ont
été utilisés : quatre en rive nord (SPZ-3789, SPZ-3788, SPZ-3811, SPZ-3810) de la Seine et un en rive sud
(Risle).
Figure 17 : localisation des piézomètres de l’estuaire aval
Les piézomètres SPZ-3788, SPZ-3810 et SPZ-3811 ont une profondeur d’environ 30 mètres. L’eau
analysée doit correspondre à la nappe d’accompagnement de la Seine. Le piézomètre SPZ-3789 a une
profondeur de 16 mètres environ.
Le piézomètre sur le secteur de la Risle, en rive sud, est profond d’environ 10 mètres dans des
formations alluviales argileuses récentes. La nappe contenue dans des formations plus sableuses est
captive.
Le suivi des nappes d’eau dans la partie aval de l’estuaire s’est déroulé selon le calendrier suivant :
Tableau 1 : calendrier du suivi piézométrique dans l’estuaire aval
Résultats des analyses chimiques
Les résultats de ces suivis des eaux souterraines sont présentés dans le tableau suivant :
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Tableau 2 : Résultats des analyses des eaux souterraines de l’estuaire aval
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GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 17
Les résultats des analyses pour les paramètres azotés (nitrates, nitrites et ammonium), le PH, les MES
ne montrent pas de différence significative avant, pendant et après dragage.
Pour les métaux lourds, le piézomètre en rive sud (La Risle) montre des dépassements du seuil de
quantification uniquement pour le nickel, le cuivre, le zinc, le plomb et l’arsenic. Pour les autres
piézomètres, seules des teneurs en arsenic sont détectées, notamment sur le piézomètre SPZ-3789 où des
concentrations de 277 mg/l sont observées. Il n’est toutefois pas observé d’évolution avant, pendant et
après dragage.
A propos des chlorures, les teneurs indiquent que les eaux de ce secteur sont saumâtres. On n’observe
pas de différence significative entre les analyses réalisées avant, pendant et après dragage.
Les PCB et HAP sont absents de l’eau prélevée dans les piézomètres. En effet, seuls quelques
congénères dépassent très légèrement le seuil de détection pour les HAP pour le piézomètre situé en rive
sud et uniquement avant le dragage et très ponctuellement pour un congénère sur les piézomètres SPZ-
3789 et SPZ-3811.
Concernant les PCB, aucune teneur ne dépasse le seuil de quantification du laboratoire.
4.2 ESTUAIRE AMONT
Après échange avec le laboratoire de recherche M2C de l’Université de Rouen, il s’avère qu’un certain
nombre de piézomètres existe déjà en bord de Seine et pourrait faire l’objet d’un suivi. Il est ainsi proposé
l’analyse des eaux souterraines sur les piézomètres situés sur le secteur de Norville, de Saint-Nicolas-de-
Bliquetuit, de Saint-Wandrille-Rançon, de Mesnil-sous-Jumièges et d’Yville-sur-Seine localisés sur la carte
ci-après.
Figure 18 : Localisation des piézomètres de l’estuaire amont
Norville
Saint-Nicolas-de-Bliquetuit
Saint-Wandrille-Rançon
Yville-sur-Seine
Mesnil-sous-Jumièges
Piézomètre
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 18
Piézomètre de Norville
Figure 19 : Localisation du piézomètre de Norville
Piézomètre de Saint-Wandrille-Rançon
Figure 20 : Localisation des piézomètres de Saint-Wandrille-Rançon
Piézomètres
Piézomètre
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Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 19
Localisation des piézomètres de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit
Figure 21 : Localisation du piézomètre de Saint-Nicolas-de-Bliquetuit
Piézomètres du Mesnil-sous-Jumièges et d’Yville-sur-Seine
Figure 22 : Localisation des piézomètres du Mesnil-sous-Jumièges et d’Yville-sur-Seine
Les suivis sur ces différents piézomètres seront réalisés avant, pendant et après les dragages
d’approfondissement sur les différents secteurs.
Piézomètre
Piézomètres (Yville)
Piézomètre (Mesnil/Jumièges)
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 20
5 POURSUITE DES TRAVAUX D’AMELIORATION DES ACCES ENTRE 2014 ET 2017
Le chantier d’amélioration des accès va se poursuivre en 2014 par l’arasement des points hauts du
chenal de navigation dans le secteur de Courval, la réalisation de l’infrastructure terrestre de la zone
d’évitage de Hautot-sur-Seine (qui va être agrandie) et le dragage partiel des points hauts du chenal dans
le secteur Rouen-Duclair, de façon à permettre la montée à Rouen de navires présentant un tirant d’eau
accru dès 2015.
De septembre 2014 à août 2015, les dragages concerneront l’agrandissement de la zone d’évitage de
Hautot-sur-Seine.
L’arasement des points hauts du chenal dans le secteur Rouen-Duclair se poursuivra de fin 2015 à fin
2016, tandis que le secteur Courval-Duclair sera dragué de 2015 à 2017.
Un poste de sécurité va être réalisé à l’aval du quai de Radicatel (secteur de Tancarville-Saint Jean de
Folleville). Ce poste permettra à un navire de nouvelle génération présentant un problème de navigation
d’être réparé en toute sécurité avant qu’il ne reprenne sont transit vers la mer ou vers les terminaux
amont du port de Rouen.
Le phasage des travaux du projet est figuré dans la carte ci-dessous :
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 21
5.1 ZONE D’EVITAGE D’HAUTOT-SUR-SEINE
Pour améliorer la sécurité de la navigation dans le port amont, la zone d’évitage (zone de
retournement des navires) de Hautot-sur-Seine va être agrandie. La nouvelle ellipse de dimension : 520 m
x 390 m permettra l’évitage de navires vraquiers chargés d’une longueur allant jusqu’à 245 m.
Ce projet d’agrandissement nécessite une modification et un recul du
profil de la berge actuelle en rive droite de la Seine sur la commune
d’Hautot-sur-Seine. Le tracé retenu pour le haut de berge du cercle
d’évitage est symétrique par rapport à l’axe du château d’Hautot-sur-
Seine afin de prendre en compte la perspective vue du château.
Figure 23 : Projet d’agrandissement de la zone d’évitage d’Hautot-sur-Seine
Pour rappel, l’aménagement de berge projeté comprend :
un soutènement vertical (rideau de palplanches, paroi moulée) ;
une plage sous fluviale de gabions ;
un talus végétalisé qui fera l’objet de plantation de mottes de plantes hélophytiques dans sa
partie basse et d’un ensemencement d’un mélange grainier adapté dans sa partie haute afin de
stabiliser la berge ;
un terre-plein accueillant une piste cyclable et piétonne et un chemin destiné à l’entretien et
l’inspection des ouvrages (maîtrise d’ouvrage CREA) ;
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 22
un aménagement paysager écologique en arrière du talus représentant une surface d’environ
1 ha.
Un verger sera également implanté à l’amont de la zone d’évitage entre la route départementale et la
piste cyclable/piétonne) sur un espace à vocation récréative et pédagogique autour d’un belvédère de
découverte. Les arbres fruitiers présentent un intérêt particulier pour les hyménoptères (abeilles…)
auxquels ils offrent d’importantes ressources alimentaires.
Les travaux correspondant aux infrastructures terrestres se dérouleront de janvier 2014 à octobre
2014. Les dragages réalisés entre septembre 2014 et août 2015 suivront cette phase d’aménagement
terrestre.
Les matériaux extraits, soit environ 800 000 m3 seront utilisés dans le cadre de réaménagement de ballastières en vallée de Seine.
5.2 DRAGAGE DE LA ZONE DE COURVAL
Le secteur de Courval est situé un peu à l'amont de Port-Jérôme, au droit des communes de Petiville,
Saint-Maurice d’Etelan, Trouville la Haule, Vieux-Port, et Aizier.
Les dragages à réaliser concernent environ 355 000 m3 de matériaux à draguer entre les PK 320 et
326,65 sur une largeur moyenne d’environ 120 mètres, à l’exclusion d’une zone de traversée sous-fluviale
(pipeline située sur la commune d’Aizier).
Ils concernent des matériaux constitués principalement de graves, graviers abrasifs (dont silex
angulaires) plus ou moins consolidés et de sables grossiers sur la partie amont du projet, de blocs silex et
de quelques blocs calcaires, de zones rocheuses discontinues très dures dans la partie aval située entre le
PK 324.5 et le PK 326.650 (volume estimé à moins de 10 000 m3 sur moins de 20 000 m2).
Des terrains crayeux à bancs de silex (de type « falaises locales ») ou argileux peuvent également être
rencontrés durant les travaux de dragage.
Les matériaux dragués seront déposés à terre pour valorisation dans le secteur du BTP dans les
installations de transit de Honfleur et de Port-Jérôme et pour une quantité limitée à 25 000 m3 sur le quai
de St-Wandrille.
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 23
Figure 24 : Localisation de la zone de Courval
Ce chantier, dont la durée est estimée à 8 mois, doit commencer en début d’année 2014.
5.3 DRAGAGE DE GRAND-QUEVILLY A SAINT-MARTIN DE BOSCHERVILLE
Afin de permettre aux navires montant à Rouen de bénéficier dès 2015 d’un accroissement du tirant
d’eau maximal admissible, un arasement de 30 cm des points hauts de la partie la plus amont du chenal
de navigation, va être réalisée en régie par le GPMR en 2014. Les dragages à réaliser sont compris entre
les PK 250 et 272 et concernent un volume de matériaux estimé à moins de 200 000 m3, constitué
essentiellement de matériaux non valorisables (tufs, limons et argiles) qui seront mis en dépôt dans une
ballastière à Yville sur Seine.
5.4 INSTALLATIONS DE TRANSIT DE MATERIAUX DE DRAGAGE
Dans le cadre de la valorisation des sédiments de dragage, le GPMR a souhaité transformé le statut de
cinq chambres de dépôt en installation de transit de sédiments de dragage pour leur valorisation dans le
BTP. Les cinq chambres de dépôt retenues sont les suivantes :
- Honfleur d’une surface de 6,5 ha et d’une capacité de stockage de 250 000 m3 ;
- Lillebonne (Port Jérôme) d’une surface de 7 ha et d’une capacité de stockage de
200 000 m3 ;
- Saint Wandrille Rançon, d’une surface de 6 ha et d’une capacité de stockage de
100 000 m3 ;
- Jumièges-Yainville, d’une surface de 4,5 ha et d’une capacité de stockage de 120 000 m3 ;
- Moulineaux, d’une surface de 15 ha et d’une capacité de stockage de 350 000 m3.
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Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 24
Les deux installations de transit utilisées pour les travaux de 2014 sont celles de Honfleur et de Lillebonne.
Les arrêtés préfectoraux d’autorisation pour ces deux installations sont en cours de signature.
Figures 25 et 26 : Installations de transit de Honfleur et de Lillebonne
Figures 27 et 28 : Installations de transit de Saint Wandrille et de Jumièges-Yainville
Figure 29 : Installation de transit de Moulineaux
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Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 25
5.5 TRAVERSEES SOUS-FLUVIALES
Plusieurs traversées sous-fluviales étant situées dans le chenal de navigation, le GPMR a interrogé les
gestionnaires de réseaux concernés par ces traversées sur leurs préconisations concernant le dragage
dans les secteurs d’implantation des traversées. Les préconisations ainsi formulées ont été intégrées au
Document de Consultation des Entreprises pour le marché de dragage du secteur de Courval et ont été
jugées non réalisables par les Entreprises ayant répondu à la consultation.
Le GPMR s’est donc retourné vers les gestionnaires de réseaux pour leur demander d’alléger les
préconisations de façon à ce qu’elles puissent être prises en charge par une Entreprise de dragage ou à
défaut, de déplacer les conduites.
6 LES MESURES ENVIRONNEMENTALES D’ACCOMPAGNEMENT
6.1 RAPPEL DES DIFFERENTES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Le projet d’amélioration des accès nautiques du Port de Rouen s’accompagne de mesures
environnementales inscrites dans le volet « restauration des berges » de Rouen Port Maritime, géré par le
Conseil Général de Seine Maritime.
Le Port s’est notamment porté Maître d’Ouvrage pour 12 actions réparties dans le secteur amont de
l’estuaire, entre Rouen et Tancarville.
Les sites localisés sur la figure 30 concernent des actions de :
restauration/renaturation de berges : huit sites répartis le long du fleuve comprenant à la fois des opérations de renaturation (techniques de végétalisation de berges) et de restauration écologique ;
valorisation du patrimoine paysager : l’opération consiste essentiellement en l’enlèvement d’ouvrages vétustes le long du fleuve. L’opération liée au site de Moulineaux a été rattachée au projet d’aménagement RVSL aval pour plus de cohérence ;
lutte contre l’érosion de berges et la protection des biens et des personnes : deux sites localisés dans le département de l’Eure sur le secteur du Landin - Barneville et sur Vieux Port.
Un point d’avancement des différentes opérations est présenté ci-après par types d’actions ou par sites.
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Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 26
Figure 30 : Localisation des mesures d’accompagnement
6.2 ACTIONS LIEES A LA RENATURATION DES BERGES
Le Grand Port Maritime de Rouen (GPMR), en tant que gestionnaire d’une partie des berges de la
Seine, cherche à développer des techniques de réfection de berges en adéquation avec la démarche de
développement durable.
Les premières techniques de berges végétalisées ont été réalisées sur des rivières soumises à des
courants faibles. Cette technique de plantation in situ des végétaux ne peut être appliquée en l’état en
Seine, du fait des fortes contraintes hydrauliques naturelles, à savoir le courant et le marnage. En effet, les
premières expériences réalisées en Seine (secteur du Landin par le CG 27) ont montré que les végétaux
n’ont pas le temps de s’enraciner et sont très vite emportés.
Le GPMR, en collaboration avec l’entreprise SNV Maritime a souhaité développer une méthode
applicable en Seine dite de « pré-végétalisation » résultant du constat qu’il était impératif d’obtenir un
enracinement important des végétaux, avant la mise en place de ces derniers sur le profil de la berge.
Le GPMR a ainsi souhaité expérimenter et tester in situ une technique mixte d’aménagement de
berges par des gabions pré-végétalisés sur deux secteurs, aux contraintes hydrauliques différentes :
un secteur situé à l’amont de Rouen, sur le Jonquay sur la commune d’Amfreville La Mivoie sur un
linéaire d’environ 200 m ;
un secteur situé à l’aval de Rouen, sur le lieu-dit « La Martellerie », sur la commune de Anneville-
Ambourville, sur un linéaire d’environ 100 m.
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 27
Les travaux ont été réalisés par pré-végétalisation lourde, technique mixte qui allie le génie végétal et
le gabionnage. Après une période de pré-végétalisation en bassin (Cf. figure 31), les structures ont été
implantées sur les tronçons concernés dans le courant de l’année 2010.
Figure 31 : illustration de pré-végétalisation en bassin
Figure 32 : Installation des gabions pré-végétalisés sur le Jonquay
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 28
Figure 33 : Illustration de gabions pré-végétalisés sur la berge du Jonquay
Figure 34 : Gabions pré-végétalisés associés à des gabions classiques en pied de berge sur le secteur de la Martellerie
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 29
Des suivis écologiques des travaux de renaturation des berges sur ces deux sites ont été confiés au
Conservatoire des Espaces Naturels. L’objectif de ces suivis écologiques annuels mené sur trois ans est
d’évaluer l’intérêt de cette renaturation d’un point de vue écologique pour la faune et la flore indigènes à
la Haute Normandie et en particulier évaluer leur capacité à recoloniser ces milieux artificialisés.
L’expertise écologique s’intéresse à recenser les végétaux présents issus de la végétalisation ainsi que
les espèces indigènes qui ont pu coloniser le site. Elle est complétée par une recherche des insectes
fréquentant le milieu notamment les Odonates (libellules), les Orthoptères (criquets, sauterelles,…) et les
Rhopalocères (papillons de jour) et par un inventaire sur une cinquantaine de mètres des tronçons situés
juste en amont des linéaires et en aval afin d’évaluer les cortèges présents et les potentialités de
recolonisation floristiques et faunistiques des tronçons renaturés par les espèces constituant les milieux
naturels ou semi-naturels proches.
Les premières conclusions de ces suivis sont les suivantes :
Pour les formations végétales, la végétation des matelas gabionnés n’a globalement pas évolué
si ce n’est sur la partie basse de la berge où une colonisation d’espèces typiques des berges de
Seine, dont certaines à caractère patrimonial est observée grâce aux vases déposées par les
marées et le courant de la Seine (ex le séneçon des marais (Senecio paludosus), le séneçon
aquatique (Senecio aquaticus) et la Cardamine impatiente (Cardamine impatiens), le scirpe
maritime (Bolboschoenus maritimus) ;
Pour l’intérêt faunistique, les suivis montrent que les tronçons renaturés hébergent l’essentiel
des espèces inventoriées mais les cortèges observés sont peu typiques au regard de ceux
observés sur les berges naturelles. Le groupe des orthoptères est le plus représenté. Les
odonates ne sont à priori que de passage sur le site de la Martellerie mais quelques espèces
semblent se reproduire sur le site du Jonquay.
Le nombre d’espèces est néanmoins plus important en 2012 qu’en 2011.
Par ailleurs, il faut noter que les aménagements réalisés et notamment la végétalisation présente un
intérêt esthétique et paysager.
6.3 ACTIONS LIEES A LA RESTAURATION DE MILIEUX
Six actions de restauration écologique ont été retenues, réparties le long de la vallée de la Seine.
Le GPMR a lancé une étude préalable en vue de projet de restauration écologique pour deux sites en
2012 (Cf. Figure 35 et Figure 36 ) :
- le site du « trou de Sahurs » ou « les Petits Saules » d’une surface d’environ 4 ha ; - le site de la darse de Lillebonne d’une surface d’environ 23 ha.
L’étude, confiée au bureau d’études BIOTOPE, comprend deux phases :
- une phase 1 relative au diagnostic global : état initial de l’environnement et historique du site, expertise faune-flore, étude du fonctionnement hydraulique et hydrosédimentaire ;
- une phase 2 relative à l’élaboration des scénarii de restauration et à la définition d’un avant-projet sommaire pour 2 scénarii retenus.
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 30
Un comité de suivi local pour chaque site a été mis en place regroupant les représentants des
communes, association de protection de l’environnement, riverains, Agence de l’Eau, Parc Naturel
Régional des Boucles de la Seine Normande, GIP Seine Aval et des services de l’Etat (DREAL, DDTM).
La restitution de la phase 1 est prévue en fin d’année (semaine 51) avec une présentation des
différents scénarii envisagés.
La fin de l’étude de chacun de ces deux sites est prévue pour le printemps 2014. En fonction des
scénarii retenus, des études complémentaires pourront être nécessaires (composante hydraulique). Les
premiers travaux pourraient être envisagés fin 2014-début 2015.
Figure 35 : Le site « les petits saules » à Sahurs
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 31
Figure 36 : Le site de la darse de Lillebonne
Pour les autres sites, le GPMR a profité de la réalisation des études préalables à l’élaboration du Plan
de Gestion des Espaces Naturels (PGEN), lancé en 2012 et visant à définir la stratégie du GPMR en matière
de gestion et de préservation des espaces naturels dont il a la gestion, pour inclure dans la phase 1 de
cette étude les 4 sites concernés par les actions de restauration écologique afin de disposer des
inventaires faunistiques et floristiques.
La réflexion sur les scénarii de restauration et le choix et la définition des actions à mettre en place
pour les scénarii retenus seront effectués pour ces 4 sites en 2014-2015 selon le calendrier suivant :
Figure 37 : calendrier prévisionnel des opérations de restauration de milieux
GRAND PORT MARITIME DE ROUEN Décembre 2013
Amélioration des accès du GPMR - Rapport de suivi Page 32
6.4 ACTIONS LIEES A LA VALORISATION DU PATRIMOINE PAYSAGER
Le cours de la Seine entre Rouen et l'Estuaire est jalonné d'ouvrages vétustes de différentes natures :
appontements bois ou béton, ducs d'albe métalliques ou en bois, pieux groupés ou isolés, en bois ou en
béton, massifs d'amarrage en béton, vestiges divers.
Tous présentent une atteinte visuelle à l'environnement industriel ou naturel dans lequel ils se situent.
D'une manière générale, il s'agit d'arracher ou démolir des ouvrages hors d'âge et désaffectés depuis
longtemps et d'évacuer les produits de démolition en décharge agréée.
Dans ce cadre, le GPMR prévoit pour 2014 l’enlèvement d’un ouvrage vétuste situé à Petit Couronne,
en aval du quai et correspondant à un ancien poste RO-RO construit dans le début des années 70. Il est
prévu de démolir l’ouvrage d’accès, les appuis en Seine et les ducs d’Albe de protection. Les matériaux
issus de la démolition sont prévus d’être évacués en décharge ou filière de traitement agréé.
6.5 ACTIONS LIEES A LA LUTTE CONTRE L’EROSION DES BERGES ET A LA PROTECTION DES BIENS ET DES PERSONNES
Deux actions liées à la lutte contre l’érosion des berges sont prévues sur deux secteurs situés en rive
gauche de la Seine, dans le département de l’Eure en extérieur courbe des boucles de Seine :
- le secteur de Barneville Le Landin pour un linéaire de berge de 7 km entre les PK 288 et
295 ;
- le secteur de Vieux Port pour un linéaire de berge d’environ 800 m.
Sur le secteur de Barneville Le landin, la berge comprend une succession d’aménagements de nature
différente répartis sur le linéaire de 7 km (perré béton, gabions, enrochements, berges naturelles). La
berge est soumise à érosion et présente un état de dégradation plus ou moins important selon les
secteurs.
Le GPMR a confié en 2012 au groupement constitué d’ANTEA Group, d’Ecothème et d’Hydrosphère une
mission de maîtrise d’œuvre de conception de ce projet ainsi que la rédaction des dossiers
réglementaires.
Un diagnostic a été réalisé sur l’ensemble du linéaire par tronçons de berges de même nature. Sur la base
des observations de terrain et des données topographiques, des niveaux de priorité d’intervention ont été
affectés à chacun des tronçons identifiés, selon les critères suivants :
distance entre le chemin et le pied de berge (avec l’objectif de pérennisation et de sécurisation du
chemin)
état général de la berge : signes d’érosion, de mouvements au sein de la berge (déformation des
ouvrages).
Le projet prévoit au stade avant-projet une réparation des ouvrages existants, voire un nouveau
confortement de la berge, sur les zones présentant des signes d’érosion.
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Les solutions proposées sont des solutions dites « mixtes », intégrant une solution « en dur » à la base,
complétée par une protection par technique végétale au-delà de la cote 8,5 m CMH. A ce stade, le
diagnostic est réalisé et des propositions d’aménagement ont été effectuées. Les travaux concerneraient
un linéaire de 600 mètres sur les 7 km étudiés.
Figure 38 : Localisation des berges de Barneville-Le-Landin concernées par l’étude (Source : étude ANTEA, 2013)
Sur le secteur de Vieux Port, la berge est soumise à un phénomène naturel d’érosion entre la cale et le
feu de Carouge qui affecte un linéaire total d’environ 800 m et qui nécessite la prise en compte de
mesures de protection et la programmation de travaux d’aménagement de la berge. Cette érosion
s’exprime en particulier par le recul marquée de la berge et l’apparition d’une falaise d’une dizaine de
mètres de hauteur dans la partie aval du secteur d’étude. Plus à l’amont, le processus d’érosion est moins
démonstratif mais tout aussi présent.
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Figure 39 : Localisation du méandre de Vieux Port et du secteur d’étude (Source : étude ARTELIA, 2013)
Figure 40 : Localisation du secteur d’étude (Source : étude ARTELIA, 2013)
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Figure 41 : Vue sur les falaises érodées (Source : étude ARTELIA, 2013)
Ce projet a fait l’objet de plusieurs réunions de concertation avec les différents partenaires, membres du
comité de pilotage, tels que l’agence de l’eau, le département de l’Eure, la commune de Vieux Port, les
services de l’Etat dont la sous-préfecture de Bernay pour valider les objectifs et le contenu des études à
mener.
L’étude technique a été confiée au bureau d’études ARTELIA et a démarré en décembre 2012 par une
première phase de diagnostic. La deuxième phase de l’étude, actuellement en cours, comprend la
proposition de solutions techniques envisageables pour la réalisation de protection sur la commune.
Les observations effectuées lors des différentes visites de terrain ont montré que les processus d’érosion
sur le secteur d’étude ne sont pas uniquement d’origine naturelle. Outre les processus d’origine naturelle,
le passage de navires maritimes montants à pleine mer de vive-eau provoque des vagues de batillage
secondaires pouvant participer à l’érosion de la berge.
Le bureau d’études ARTELIA a proposé des solutions techniques pour les deux secteurs indépendants que
sont le secteur de la falaise et le secteur de la berge entre la cale et la falaise, secteur appelé « berge
amont ».
Les solutions de protection pour le secteur de la falaise sont les suivantes :
- repli stratégique qui vise à acheter les trois propriétés concernées par le phénomène d’érosion ;
- protection en pied de falaise par un perré en enrochements ;
- protection en pied de falaise par un mur de palplanches ;
- protection à l’écart de la falaise par un brise-lame flottant ;
- protection à l’écart de la falaise par une digue en enrochements.
Une option de reprofilage de la falaise a été proposée en accompagnement des solutions de protection à
l’écart de la falaise.
Les principes de protection pour le secteur de la « berge amont » sont les suivants :
- le « laisser faire » ;
- la protection du linéaire érodé seul ;
- la protection du linéaire complet.
Une réunion a été réalisée en sous-préfecture de Bernay le 27 novembre 2013 afin de retenir la solution
d’aménagement pour chaque secteur de berge. Il a été retenu la solution de l’enrochement pour la
protection en pied de falaise et la solution du « laisser-faire » pour le secteur « berge amont ».
La solution de l’enrochement présente un coût élevé et nécessitera un partenariat.