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Sec tion des Formations et des diplômes
Evaluation des écoles doctorales
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
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Sec tion des Formations et des diplômes
Évaluation des écoles doctoralesde l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°19
"Littératures françaises et comparée"
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Franck NEVEU
Experts :
Madame Nathalie DAUVOISMonsieur Jean-Michel SALANSKIS
Monsieur Jean-Jacques WUNENBURGERMonsieur Jean-Pierre DUBOST
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur William MARX
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Contexte général
L'école doctorale 19 ("Littératures françaises et comparée") est une école doctorale de site, rattachée à un seulétablissement, l'Université Paris-Sorbonne-Paris IV. Pour le prochain contrat, une co-accréditation est envisagée avec
l'Ecole Normale Supérieure, à la demande de cette dernière, à l'intérieur d'un accord cadre global entre Paris IV et
l'ENS. Dans le cadre de la campagne d'accréditation de la vague D, l'école doctorale 19 soumet une demande de
reconduction avec modifications (changement de directeur et changement de périmètre).
L'école est une structure fédérative monodisciplinaire qui couvre le domaine de la littérature française et
francophone et celui de la littérature comparée. Pour le contrat 2010-2013, elle passera de 7 à 4 équipes
constituantes : l’EA 2578 "Centre de recherche sur la création littéraire en France à la Renaissance", l’UMR 8599
"Centre d’étude de la langue et de la littérature françaises des 17e et 18e siècles", l’EA "Littérature française XIXe-
XXIe siècles" (résultant du regroupement de l'EA 2580 "Centre de recherche sur la littérature du XIXe siècle" et de l'EA
2577 "Equipe Littératures françaises du XXe siècle"), l’EA 2571 "Centre de recherche en littérature comparée" qui
intégrera l'actuelle EA 2581 "Centre de recherche sur la littérature des voyages". Quant aux membres de l'actuelle JE
2501 "Centre de recherche sur l'histoire du théâtre", ils intégreront les équipes correspondant à leur période de
recherche.
Le panorama scientifique pour le prochain quadriennal est donc le suivant : trois composantes chronologiques
couvrant l'histoire de la littérature de la Renaissance à nos jours, et une composante transversale dédiée à littérature
comparée. La reconfiguration du périmètre de l'école doctorale 19 permettra d'accroître l'efficacité administrative et
pédagogique de cette structure, mais elle renforcera également sa cohérence scientifique, en lui conférant une plus
grande visibilité.
Grâce à ces dispositions, qui faciliteront la transversalité chronologique, géorgaphique et disciplinaire, et qui
permettront d'augmenter le nombre des partenariats locaux, nationaux et internationaux, l'école doctorale 19 entend
se donner les moyens de développer ce qui fait la spécificité de la recherche littéraire : le travail philologique et
herméneutique sur les textes, et la réflexion historique et critique (histoire littéraire, histoire de la critique, histoire
de l'histoire littéraire, théorie de la littérature). L'excellence et le rayonnement international de son encadrement
scientifique devraient contribuer à affirmer encore davantage sa prépondérance dans ce domaine disciplinaire. La
qualité de l'adossement à la recherche de l'école doctorale 19 est en outre rendue manifeste par le pilotage de trois
projets ANR (projet "Molière" en 2006, projet "Bibliographie des écrivains français" en 2007, projet "Histoire de l'idée
de littérature (1860-1940)" en 2008). Il convient de souligner, dans cet adossement à la recherche de l'école
"Littératures françaises et comparée", le rôle déterminant joué par la Maison de la Recherche, créée en 2005, et dont
l'Université de Paris Sorbonne a demandé la transformation du statut en UMS "Maison des Sciences de l'Homme".
Constats
Administration et moyens de l'ED
Le conseil de l'école doctorale 19 est conforme à l'arrêté d'août 2006. L'évaluation in situ a permis de préciser
un certain nombre de points, restés obscurs dans la version écrite du dossier de l'école. Il se compose de : 1 directeur,
assisté de 2 directeurs adjoints représentant les deux principaux champs couverts par l'école doctorale (le responsable
du Master de littérature comparée, et le responsable du Master de littérature française), 8 professeurs, dont le
directeur de l'UFR de Littérature française et comparée, et les directeurs des équipes constituant l'école, 4
représentants des doctorants, 1 BIATOSS (responsable administrative) et 8 personnalités extérieures, rattachées à des
universités françaises ou étrangères, à de grands établissements scientifiques, comme le collège de France ou la
bibliothèque de l'Arsenal, ou bien représentant le monde de l'édition et de la culture (le directeur éditorial de la
bibliothèque de la Pléiade, le directeur du Magazine Littéraire, notamment).
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Le conseil se réunit deux fois par an en formation plénière au début de chaque semestre afin de préparer les
activités de l’école doctorale, d'examiner les projets et les publications à subventionner, et de décider de la
ventilation des crédits. Il se réunit en outre une fois en formation restreinte aux professeurs à la fin du mois de juin,
le même jour que les entretiens de recrutement des allocataires, afin de procéder aux derniers arbitrages. Les
domaines d'intervention du conseil sont : les subventions BQR aux équipes, les subventions de colloques, de missions,
et de publications, la formation des doctorants, notamment l’organisation des journées d’études qui leur sont
destinées, les programmes internationaux, dont la participation aux écoles doctorales européennes, l'attribution desallocations de recherche, la préparation du contrat quadriennal. Chaque réunion du conseil fait l'objet d'un procès-
verbal soumis à l'approbation des membres au début de la réunion suivante. A cela s'ajoute l'organisation d'une
assemblée annuelle des professeurs et maîtres de conférences habilités à diriger des recherches pour rendre compte
des activités et susciter des propositions d'initiatives. En marge de ces réunions, une cellule légère formée du
directeur et des directeurs adjoints se réunit ponctuellement de manière informelle pour préparer les réunions et
traiter les questions requérant une réaction rapide. L'école doctorale "Littératures françaises et comparée" se trouve
elle-même, comme les autres écoles doctorales de l'Université Paris Sorbonne-Paris IV, intégrée à une instance de
mutualisation qui est le conseil doctoral de l'université, où siègent les membres de la direction.
Pour ce qui regarde les moyens humains, l'école doctorale 19 dispose d'un secrétariat à mi-temps : 1 IE
responsable administrative partage son service entre l'école et le secrétariat d'une équipe de recherche, 1 IE,
recrutée par l'école, a été affectée à 100 % aux équipes de recherches qui ne disposent d'aucun secrétariat. Cette
situation de pénurie de personnel administratif pénalise notablement l'Ecole, qui, étant donné le nombre de ses
doctorants, de ses directeurs de recherche, l'ampleur et la diversité de ses activités, devrait pouvoir au moins
s'appuyer sur un poste et demi pour le seul fonctionnement de la structure fédérative (responsable administrative, et
secrétaire), c'est-à-dire non compris les besoins en IATOSS des équipes de recherche.
Pour ce qui regarde les locaux, l'école doctorale 19 est mieux dotée, puisqu'elle dispose pour la direction et le
secrétariat d'un bureau de 23 m² équipé en postes informatiques. En outre, chacun des centres de recherche dispose
d'un bureau équipé à la Maison de la Recherche, pour une surface totale de 99 m². Toutefois, l'ED ne dispose pas d'un
véritable lieu de rencontre pour les doctorants. Pour pouvoir jouer pleinement son rôle de structure fédérative, elle
devrait être en mesure de mettre à la disposition des doctorants un lieu de travail équipé proportionné aux nombres
des inscrits en thèse. Seules les équipes semblent actuellement favoriser ces contacts entre jeunes chercheurs, ce qui
tend à réduire le rôle de l'école doctorale à celui d'une composante strictement administrative. On notera à cet égard
l'absence d'informations disponibles pour le comité de visite concernant les ressources en bibliothèques de l'écoledoctorale, et la politique qui est la sienne dans le domaine de la documentation.
L'école doctorale 19 dispose d'un site Internet, mais l'évaluation in situ a permis de constater que l'essentiel de
la communication, pour les doctorants, passe par les sites des équipes de recherche, lesquels présentent pour la
plupart un bon niveau de configuration. Il en résulte un déficit de communication ressenti par les étudiants à l'échelle
de l'école doctorale.
Pour ce qui est de la diffusion et de la valorisation de la recherche doctorale, l'université a mis en place un
dispositif de diffusion électronique des thèses. Piloté initialement par l'école doctorale "Civilisations et cultures
étrangères", le programme s'est étendu à l'ensemble des écoles de Paris Sorbonne, et permet, à partir de sa
plateforme informatique, d'accéder aux thèses en ligne.
La dotation annuelle de l'école doctorale 19 reste modeste au regard de ses besoins, mais elle est en constante
augmentation depuis 2006 grâce aux efforts consentis par l'Université. Dotation annuelle (au dernier bilan) : 32 129.53
euros, répartis comme suit : colloques et journées d’étude 9 000 (28,01 %), aides à la publication 6 000 (18,67 %),
missions des doctorants et des enseignants chercheurs 9 000 (28,01 %), réceptions incluant les frais d’organisation des
journées des doctorants 5 000 (15,56 %), dépenses d’investissement (matériel) 2 329.53 (7,25 %), rémunération des
heures de conférences des professeurs extérieurs : 800 (2,48 %). Le bilan financier fourni au comité de visite ne
permet pas de chiffrer avec exactitude l'aide apportée aux doctorants.
Bilan quantitatif
L'école doctorale compte 417 doctorants (au 10 octobre 2008), chiffre ramené à 366 en mars 2009, ce
qu'explique le nombre des soutenances de thèses au cours du dernier trimestre de l'année 2008. En moyenne, 44,5
thèses ont été soutenues annuellement au cours des quatre dernières années, avec une augmentation croissante (38
en 2005, 43 en 2006, 47 en 2007 et 50 en 2008).
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Le nombre d'enseignants chercheurs et de chercheurs habilités à diriger des recherches (42 au total) permet un
encadrement scientifique dans l'ensemble satisfaisant : 36 professeurs, 6 maîtres de conférences HDR, 4 directeurs de
recherche, 2 chargés de recherche HDR, pour 29 encadrants effectifs (soit 69 % des HDR). Le taux d'encadrement de
thèses par HDR s'élève à 9,92 , ce qui constitue une moyenne satisfaisante en Lettres et Sciences humaines. On
observe néanmoins, des variations importantes d'un directeur à l'autre (de 2 à 25 : le taux n'est pas réglementé à
l'Université Paris IV), dont le plafond assez élevé s'explique par la forte attractivité de certains domaines de recherche
couverts de l'école. Sur 42 enseignants chercheurs HDR, on compte 27 bénéficiaires de la PEDR, et 1 membre del'Institut universitaire de France, ce qui témoigne du haut degré de reconnaissance scientifique des membres de
l'école doctorale 19.
La durée moyenne des thèses est de plus de 5 ans (5,19), ce qui est dans la moyenne pour les SHS, eu égard au
faible taux d'allocations de recherche dans ce domaine, et au nombre élevé d'étudiants qui exercent une activité
salariée. Comparativement à d'autres écoles doctorales littéraires, ce chiffre est satisfaisant. La durée moyenne des
thèses soutenues par les allocataires de recherche, en revanche, n'excède généralement pas 4 ans, elle peut même
être inférieure. A partir de la 4ème année, l'étudiant, quel que soit son statut, entre dans le cadre d'un régime de
réinscription dérogatoire qui implique un avis motivé du directeur de recherche et du directeur de l'école doctorale.
L'expertise n'a pas permis d'évaluer avec exactitude le taux d'abandon en cours de formation doctorale. Celui-ci
reste toutefois inférieur à 10 % selon les responsables de l'école. Un effort particulier doit donc être consenti en
direction du suivi des étudiants.
Encadrement et suivi
La charte des thèses a été adoptée par l'Université Paris Sorbonne-Paris IV en 2005. Elle a été réactualisée il y
a deux ans. L'évaluation a toutefois fait ressortir une imprécision concernant l'instance de médiation, à laquelle il
devrait être rapidement remédié.
Les étudiants font l'objet, comme il se doit, d'un triple encadrement : par l'école doctorale, par l'équipe, et
par le directeur de recherches. Pour ce qui est du choix des sujets, il est déterminé conjointement par le directeur de
recherches et l'étudiant, en fonction des domaines de compétences scientifiques du premier et des centres d'intérêts
du second. Au-delà de cette première forme de détermination, la validation du sujet passe par plusieurs instances delégitimation : la direction de l'équipe, le conseil de l'école doctorale, le conseil doctoral, et le conseil scientifique.
L'école ne procède pas à un fléchage explicite de ses priorités (sauf dans le cas des allocations fléchées), mais la liste
des sujets de thèses témoigne de la diversité des domaines selon les équipes, et révèle de fortes spécialisations,
reconnues et visibles. L'admission des étudiants dans la formation doctorale est subordonnée à l'obtention de la
mention « bien » au master, avec prise en compte principale de la note du mémoire. En outre, la politique de l'école
vise à dissuader les non-agrégés de s'inscrire en doctorat, ce qui tend à uniformiser le profil universitaire des
étudiants en le subordonnant à des critères académiques qui n'ont pas de rapport direct avec la qualité scientifique
de la recherche doctorale. Mais cette politique s'explique également par les critères de qualification aux fonctions de
maître de conférences retenus par le Conseil National des Universités. L'école doctorale se donne ainsi pour mission
principale d'offrir à ses docteurs les conditions optimales d'un recrutement dans l'enseignement supérieur et la
recherche.
L'évaluation in situ a permis de constater la qualité et le sérieux de l'encadrement des doctorants (largementconfirmés par les étudiants eux-mêmes). Comme il est d'usage en Lettres et Sciences humaines, l'école doctorale 19
ne pratique pas de pré-soutenances ni de critériologie spécifique pour la soutenances des thèses. Seul l'avis du
directeur de recherche, des rapporteurs extérieurs et du directeur de l'école doctorale détermine l'autorisation de
soutenance, avis fondé sur la qualité de la thèse (il n'y a pas de publications requises).
Le suivi des docteurs, quant à lui, laisse quelque peu à désirer. Le taux de réponses aux enquêtes SIREDO
annelles est assez faible. Le dossier soumis à l'évaluation ne fait apparaître de données chiffrées que pour la période
2001-2005 (52 situations connues pour 125 étudiants). La question du suivi des docteurs fait partie des missions que
l'école se donne pour les prochaines années.
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Financement des thèses
Comme dans la plupart des écoles doctorales du domaine des Lettres et Sciences humaines, le financement des
thèses de l'école doctorale 19 est relativement faible (21,5 %). L'essentiel des financements provient des allocations
du MESR, le reste se repartit (principalement) entre les allocations ou bourses étrangères, et (beaucoup plus
modestement) les CDD associés à la thèse, les allocations d'organismes (EPST, EPIC, PEPA), et les bourses régionales.
La procédure d'attribution des allocations suit un principe d'évaluation collégiale, évaluation conduite par la
direction de l'école doctorale et par les directeurs d'équipes de recherche, qui procèdent à une audition des
candidats. Les critères de sélection sont pour l'essentiel des critères académiques (qualité du cursus, intérêt
scientifique du projet de thèse, adéquation de la recherche avec les thématiques des équipes). L'information des
étudiants sur les opportunités de financement des thèses passe principalement par les directions d'équipes et les
directeurs de recherche. L'école doctorale souhaiterait pouvoir compter sur le développement à venir d'une
information systématique sur les sources de financement des études doctorales.
Formation
Les exigences de formation reposent principalement sur la participation aux séminaires de l'école, et aux
journées d'études organisées conjointement par les enseignants-chercheurs et les doctorants. Ceux-ci ont en outre la
possibilité de suivre les séminaires de deuxième année de Master. Toutefois, il n'existe pas à proprement parler de
modules de formation. La formalisation des enseignements doctoraux (36 heures par an) est en cours d'élaboration.
L'Université Paris Sorbonne-Paris IV a mis en place depuis 2007 l'organisation de Doctoriales, dont la périodicité reste
mal définie (2 ou 3 ans), et insuffisante. C'est, clairement, par la qualité scientifique des journées d'études que l'école
doctorale 19 se distingue : journées propres aux équipes de recherche organisées par les doctorants, journées
organisées par l'école à destination des doctorants privilégiant la transversalité thématique, séminaires communs Paris
III-Paris IV sur le XIXe siècle, journées internationales d'études doctorales en co-organisation avec l'Université d'Oxford
sur le XVIIe et le XVIIIe siècles. Certaines de ces journées font l'objet d'une publication financée par l'école doctorale.
Ouverture nationale et internationale
L'ouverture nationale et internationale de l'école doctorale 19 constitue indéniablement l'un des points forts de
cette structure fédérative, très attractive au plan national comme international en raison de l'excellence de son
encadrement scientifique. Cela se manifeste notamment par le nombre des cotutelles de thèses (47) avec 22 pays,
par le nombre des doctorants étrangers (135), par les liens étroits entretenus avec le collège de France, le CNRS,
l'ENS, les universités Paris III et Paris VII. l'Université d'Oxford, I'Università degli Studi di Napoli "L'Orientale". En outre,
l'Ecole est engagée dans un programme doctoral consacré aux mythes fondateurs européens en collaboration avec
Bonn et Florence.
Projet
L'école doctorale 19 est engagée, pour la période 2010-2013, dans une politique de rationalisation et de
cohérence de son organisation scientifique dans laquelle la transversalité thématique et les partenariats nationaux et
internationaux joueront un rôle primordial. La reconfiguration de son périmètre devrait accroître encore davantage sa
prépondérance dans le domaine disciplinaire qui est le sien. Le projet qu'elle soumet pour le prochain quadriennal
donne à penser que l'école doctorale 19 est parfaitement consciente des chantiers qu'elle doit mettre en oeuvre pour
optimiser sa formation, sa communication et son fonctionnement administratif. C'est à cette condition qu'elle
parviendra à substituer à une juxtaposition d'entités performantes une véritable synergie.
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Conclusion
Points forts :• L'école doctorale 19 est une structure monodisciplinaire qui affiche un programme scientifique très
cohérent et parfaitement lisible. Ce qui la distingue réside notamment dans l'excellence de son
encadrement et de ses composantes scientifiques, dans l'actualité et la pertinence de ses thèmes de
recherche, dans son ouverture nationale et internationale qui lui confère un rayonnement avéré.
• Son potentiel scientifique lui permet d'offrir aux jeunes chercheurs un environnement
intellectuellement très stimulant, ainsi que d'excellentes perspectives d'insertion dans l'enseignement
supérieur et la recherche.
• Un pilotage performant permet à cette structure d'afficher un fonctionnement globalement
satisfaisant en dépit d'une certaine indigence de moyens.
Points faibles :
• L'école doctorale se trouve manifestement sous-dotée en ressources humaines dans sa composante
administrative, ce qui a des conséquences négatives sur sa communication (difficile diffusion de
l'information), et sur le suivi des doctorants. Cette situation de pénurie pénalise l'école, qui, étant
donné le nombre de ses étudiants, de ses directeurs de recherche, l'ampleur et la diversité de ses
activités, devrait pouvoir au moins s'appuyer sur un poste et demi pour son fonctionnement
(responsable administrative, et secrétaire), non compris les besoins en BIATOSS des équipes de
recherche.
• En outre, le nombre des thèses non financées reste encore important. De nouveaux modes de
financement devraient être explorés (bourses CIFRE, mécénat d'entreprise, bourses régionales).
Commentaire et recommandations :
L'école doctorale est une structure qui semble parfois échapper aux doctorants, plus enclins à solliciter les
services des équipes de recherche et de leurs personnels que ceux d'une organisation fédérative dont ils ne semblent
pas bien connaître les fonctions, les prérogatives et l'utilité.
Un effort notable devrait être consenti en direction de la communication avec les doctorants et de la diffusion
des informations administratives, pédagogiques et scientifiques.
En outre, pour pouvoir jouer pleinement son rôle, l'école devrait être en mesure de mettre à la disposition des
doctorants un lieu de travail équipé proportionné aux nombres des inscrits en thèse. Seules les équipes semblent
favoriser les contacts entre jeunes chercheurs, ce qui tend à réduire le rôle de l'école doctorale à celui d'unecomposante strictement administrative.
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Notation
Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A+
Fonc tionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : A
Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C ) : A
Suivi et insertion des doc teurs (A+, A, B ou C) : B
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C ) (voir hiérarchisation dans la note explicative c i-après) : A
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°20
"Civilisations, cultures, littératures et sociétés "
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Michel PETIT
Experts :
Monsieur John KEIGERMonsieur Fabrice MALKANI
Madame Ana-Maria BINETMonsieur Philippe CHE
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur Ronald SHUSTERMAN
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Contexte général
L'école doctorale 20, "Civilisations, cultures, littératures, sociétés", est l'une des sept écoles doctoralesorganisant la formation doctorale au sein de l'Université Paris IV Sorbonne où elle est également dénommée école
doctorale IV. Son champ particulier, dans le domaine scientifique général des langues vivantes étrangères, couvre les
aires anglophone, germanophone, romane et slave, envisagées, comme l’indique son intitulé, du point de vue
littéraire et civilisationnel. Les aspects plus strictement linguistiques du domaine relèvent d'une autre école doctorale
de l'établissement (ED 433, "Concepts et langages").
L'ED 20, à laquelle sont rattachées sept équipes d'accueil (EA 1496, 2561, 3556, 4083, 4084, 4085, 4086), une
unité mixte de recherche (UMR 8138 co-accréditée avec Paris 1 établissement principal) et une unité mixte de service
(UMS 623), représentant un total de 73 enseignants-chercheurs habilités à diriger des recherches, assure la formation
d’environ 280 doctorants dans six spécialités de doctorat.
Les quatre spécialités les plus anciennes : « études anglophones », « études germaniques », « études romanes »
et « études slaves », correspondent classiquement aux aires culturelles délimitées par la diffusion des langues ougroupes de langues concernées. Les deux autres spécialités, d'introduction plus récente (2005) – commerce
international et Europe ; gestion culturelle et muséologie en Europe centrale et orientale – se présentent, selon une
logique différente, comme "faisant suite aux masters professionnels" et étant destinées à "appuyer l'avenir
professionnel sur la recherche et réciproquement ouvrir les filières recherche vers la valorisation professionnelle".
Cette orientation nouvelle, si elle ne paraît concerner encore qu'un petit nombre de doctorants, est soutenue par
l'établissement et a notamment bénéficié de l'attribution de deux allocations sur contingent présidentiel (muséologie
en 2007 et commerce international en 2008).
Constats
Administration et moyens de l'ED
L'école est dirigée par une directrice, assistée d’une équipe de direction et d’un conseil.
L’équipe de direction, composée de quatre personnes, permet d’assurer la représentation des quatre grands
domaines couverts par l’école (anglophone, germanophone, roman, slave). La directrice actuelle est issue du domaine
anglophone.
Le conseil comporte 26 membres, maximum prévu par l'arrêté du 7 août 2006, répartis, conformément à
l’arrêté, en représentants des unités de recherche (12 directeurs ou directeurs adjoints d’unité de recherche, y
compris les membres de l’équipe de direction de l’école et 1 représentant des personnels IATOS), 5 représentants élus
des doctorants (sans suppléants), 8 personnalités extérieures. On note que la liste actuelle des élus doctorants ne
comporte pas de représentation des doctorants d’études germaniques ni d’études slaves, mais l’on peut penser que le
représentant de la spécialité muséologie remplit aussi ce rôle. On note par ailleurs, que la liste des personnalités
extérieures ne comporte pas explicitement la répartition à parts égales prévue (article 12) entre personnalités
"compétentes, dans les domaines scientifiques d’une part, et dans les secteurs industriels et socio-économiques
concernés d’autre part". Ceci concerne notamment la répartition entre les deux catégories des 5 personnalités
exerçant des fonctions de direction dans des organismes culturels en relation avec l’étranger. Il semble par ailleurs,
que l’une des personnalités du domaine de la documentation, qui dirige un centre rattaché à l’école, ne puisse être
considérée comme "extérieure".
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Le fonctionnement du conseil est régulier et les comptes rendus en sont établis et diffusés très rapidement.
Une assemblée générale statutaire annuelle est organisée, donnant lieu à compte rendu.
Le secrétariat est assuré par un secrétaire à plein temps.
L’école est installée, comme les autres ED de l’établissement avec lesquelles elle en partage les équipements
généraux, dans les locaux de la maison de la recherche Serpente de Paris IV (rue Serpente, Paris 6). Elle dispose en
propre d’un total de 120 m² (bureaux de direction, salle de réunion, salle avec compartiments pour les unités de
recherche). Les doctorants ont notamment accès à la salle de réunion de l’école, avec postes de travail.
La communication est assurée dans de très bonnes conditions, notamment par le biais du site Web et de listes
de diffusion efficaces. L’implication des représentants des doctorants est importante.
L’impression générale quant à l’administration de l’école, confirmée par les échanges avec les responsables
des unités de recherche et les doctorants, est celle d’une gouvernance efficace et de qualité, dont on mesure ce
qu’elle doit en particulier à l’action et à la personnalité de la directrice.
Bilan quantitatif
L'école a (à la date du 15/10/2008) un effectif total de 281 doctorants inscrits au titre de l'année universitaire
2008-2009. Le nombre de nouveaux doctorants est de 47 pour 2008-2009.
Le nombre de personnels HDR est de 73, dont 66 professeurs. Le nombre de bénéficiaires de la PEDR est de 30,
soit 41 %, pourcentage signalé par la direction de l’école comme étant supérieur de 20 % à la moyenne nationale.
Le taux d’encadrement est de 3,8 doctorants environ par HDR sur le potentiel total, et de 4,90 environ par HDR
dirigeant au moins une thèse. On relève que 16 membres de l’école ne dirigent pas actuellement de thèse, une partie
étant des HDR récents ou récemment arrivés dans l’établissement, et que 5 HDR dirigent plus de 10 thèses, le
maximum constaté étant de 17 thèses. Il n’existe pas actuellement de nombre maximum arrêté par le conseil
scientifique de l’établissement en application de l’arrêté du 7 août 2006 (article 17), mais la présidence s’est saisie
de la question et une proposition sera examinée lors d’une prochaine réunion du conseil scientifique.
Le nombre de soutenances, de 41 au titre de l’année universitaire 2007-2008 (données actualisées postérieures
à la visite du comité), correspond à la moyenne déclarée (une quarantaine).
La durée moyenne déclarée des thèses est de 5 ans. Il reste, dans les effectifs 2008-2009, moins d’une dizaine
de doctorants inscrits en 7ème année ou au-delà (1 thèse inscrite en 2001 ; 1 en 1999), ce petit nombre étant à mettre
en rapport avec la politique de contrôle renforcé de l’établissement et de l’école en cette matière. Il est fait état de
quelques abandons dus à des réorientations de carrière.
La proportion de doctorants étrangers est de 25 %. Celle des thèses en cotutelle est de près de 10 % (27). La
liste des doctorants ne précise pas le diplôme obtenu avant l’inscription en thèse.
En ce qui concerne la répartition des doctorants par domaine, le domaine roman (3 unités de recherche) et le
domaine anglophone (2 unités de recherche) accueillent chacun environ un tiers des doctorants, le tiers restant étant
également partagé entre le domaine germanophone (2 unités de recherche) et le domaine slave (2 unités). Les 6doctorants de la spécialité commerce international relèvent d’une unité de recherche du domaine anglophone. Les
doctorants de la spécialité muséologie, dont relève l’un des élus au conseil de l’école, ne sont pas identifiés
séparément.
Encadrement et suivi
L’école applique la charte des thèses (dernière version mise à jour il y a deux ans).
Les candidats à l’inscription en thèse doivent avoir obtenu la mention « très bien » ou la mention « bien » au
master. Les sujets de thèse sont proposés par les candidats. Les projets de thèse, avec bibliographie, sont soumis,
après avis favorable d’un directeur de thèse, à l’examen des instances de l’école (conseil) et de l’établissement(conseil scientifique). Les changements de discipline entre le master et le doctorat requièrent un avis
complémentaire motivé sur les connaissances du candidat dans le champ disciplinaire envisagé.
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Une journée d’accueil et d’information (organisation du cursus, etc.) est organisée pour les nouveaux
doctorants par la direction de l’école et les représentants des doctorants.
Les instances de l’école se prononcent sur les demandes de réinscription après la 4ème année.
Le suivi des docteurs est assuré par le biais des enquêtes annuelles Siredo, dont le taux de réponse déclaré est
compris entre 97 et 100 %. Le taux d’emploi apparaît excellent, l’école déclarant 1 ou 2 docteurs seulement sans
emploi par promotion. Plus de la moitié des docteurs sont intégrés dans l’enseignement supérieur.
Financement des thèses
La répartition d'ensemble des doctorants actuellement inscrits (2008-2009) est la suivante (selon les catégories
du ministère) : 18 % environ des doctorants sont "financés pour la thèse" (allocations, etc.) ; 17 % environ des
doctorants sont "non titulaires d'un financement pour la thèse", mais ont une situation professionnelle stable ; 65 %
environ des doctorants sont "non financés". On note que le taux de thèses financées au moment de l’inscription à
partir des seuls nouveaux inscrits est estimé par l’école à environ 25 %.
Plus de la moitié des doctorants financés pour la thèse sont bénéficiaires d’allocations de recherche
ministérielles : allocations sur dotation ordinaire (3 par an) et allocations sur contingent présidentiel (1 ou 2 par an) ;allocations spécifiques pour anciens normaliens (une demi-douzaine par an selon le dossier). L’école a par ailleurs,
obtenu en 2008 une allocation thématique fléchée et une thèse financée par convention CIFRE est actuellement en
cours. On note un nombre important d’allocataires bénéficiant, grâce aux dispositions prévues par l’établissement
dans ce domaine, d’un monitorat d’initiation à l’enseignement supérieur. Les doctorants non titulaires d'un
financement pour la thèse mais ayant une situation professionnelle sont majoritairement des enseignants (31 sur 47
pour les inscrits 2008-2009).
Le conseil de l’école, en formation restreinte aux directeurs d’unité et élargie aux responsables de master,
attribue les allocations de la dotation ordinaire sur des critères de qualité du candidat (mention de master et titres)
et d’intérêt du projet et identifie les projets innovants proposés pour les allocations sur contingent présidentiel.
Une aide est par ailleurs, apportée par l’école pour la recherche d’autres formes de financement (bourses de
sociétés savantes, de fondations, etc.).
L’école consacre environ la moitié de son budget annuel au financement de soutien des missions de doctorants
à l’étranger (participation à des colloques ; séjours pour travaux d’étude et de recherche). Les frais de transport sont
financés par l’école, les autres frais par l’unité de recherche. Il est indiqué qu’une trentaine à une quarantaine de
doctorants bénéficient chaque année de ces financements.
Les échanges avec les doctorants confirment que ce système est bien connu et, plus généralement, que
l’information sur l’ensemble des questions de financement est bien assurée.
Formation
L’école propose un dispositif de formation dans lequel les doctorants doivent choisir, en fonction de leurs
besoins, un total de 49 heures de formation.
A côté des formations organisées dans le cadre des unités de recherche, l’école organise un ensemble de
formations transversales utiles au projet de recherche et au projet professionnel des doctorants ou visant le
développement de leur culture scientifique générale : journées d’information, ateliers de doctorants (débouchant,
tous les trois ans, sur l’organisation d’un colloque transversal donnant lieu à publication aux presses universitaires de
l’établissement), journées internationales d’études doctorales, journées scientifiques thématiques, sessions de
formation aux technologies de l’information, sessions de formation au CV avec le bureau des stages et de l’insertion
professionnelle et conférences de l’Association pour l’emploi des cadres, sessions de formation à la négociation
internationale et conférences mutualisées avec le CIES sur la formation documentaire.
L’école a été à l’initiative de doctoriales de sciences humaines dont elle a piloté l’organisation en 2007 (au
CIEP). Elle est engagée dans le dispositif « Valorisation des compétences : un nouveau chapitre de la thèse » auquel
ont participé plusieurs de ses doctorants.
La mise en œuvre du dispositif des doctorants-conseil est prévue pour l’année 2008-2009.
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Ouverture nationale et internationale
L’ouverture internationale de l’école se traduit par le nombre de thèses en cotutelle (27), l’implication de
l’école dans le doctorat à label européen (3 thèses, dont 1 soutenue en 2006, avec le Royaume-Uni : Cambridge,
Oxford, Edimbourg) et dans des doctorats à triple sceau Paris-Bonn-Florence. L’école s’inscrit par ailleurs dans un
certain nombre d’autres programmes bilatéraux, par exemple d’échange de doctorants avec Moscou et Saint-
Pétersbourg.
Projet
Le projet de l’école présente deux orientations complémentaires.
La première consiste à maintenir et développer les activités existantes en matière de formation des doctorants(séminaires transversaux ; ouverture des séminaires des unités de recherche) et de programmes scientifiques
transversaux.
La seconde prévoit de nouveaux axes de développement. Le premier axe passe par la création d’un statut de
"post-doc" pouvant notamment bénéficier aux nouveaux docteurs et le renforcement de l’accueil de doctorants issus
de filières professionnelles, notamment dans les filières commerce international et muséologie. Ce renforcement
s’inscrit dans le cadre d’une réflexion plus générale sur la reconnaissance du doctorat comme titre de référence dans
des carrières autres qu’universitaires. Il permet également de faciliter la recherche de partenariats (projet de
doctorant-conseil en muséologie ; financements CIFRE en commerce international). Le deuxième axe est organisé
autour de la généralisation des formations à l’international. Le troisième axe concerne la participation de l’école aux
programmes fédératifs de l’établissement (axe thématique et axes d’aires culturelles), d’où résulteront des
coopérations avec les autres écoles.
Conclusion
Points forts :
La force de l’école doctorale 20, "Civilisations, cultures, littératures, sociétés", qui bénéficie assurément desdivers atouts généraux que lui confère son appartenance à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) ainsi que des atouts
particuliers qui résultent de la politique de l’établissement en matière de recherche (notamment moyens et
orientations), tient aussi, dans ce cadre, à la gouvernance de qualité mise en place par sa directrice avec le soutien
des instances et, plus généralement, de l’ensemble de l’école.
Ces conditions favorables se traduisent dans la conception et la mise en œuvre d’un programme d’actions
dynamique couvrant l’ensemble des missions statutaires définies par l’arrêté du 7 août 2006 (article 4 notamment),
mettant en particulier l’accent sur le soutien de la mobilité internationale des doctorants ainsi que sur la double
orientation scientifique et professionnelle du dispositif de formation et le souci de renforcement de tout ce qui
touche à la dimension professionnelle.
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Points faibles :
Les deux spécialités de doctorat les plus récentes, "commerce international et Europe" et "gestion culturelle et
muséologie en Europe centrale et orientale", si l’on en comprend bien la motivation et l’intérêt, posent néanmoins un
problème de lisibilité, dans la mesure où les unités de recherche rattachées à l’école paraissent être organisées
autour des quatre spécialités traditionnellement conçues en termes d’aires linguistico-culturelles. Sans doute le
nombre de doctorants et de directeurs concernés ne justifie-t-il pas la création de nouvelles unités selon cetteorientation mais il serait en tout cas souhaitable de préciser la correspondance entre spécialités de doctorat et unités
de recherche.
Si le taux moyen d’encadrement calculé sur l’ensemble de l’école n’appelle pas de commentaire particulier, la
répartition des doctorants par HDR traduit parfois un certain déséquilibre, avec des écarts importants entre les
extrêmes dans certaines unités (de 0 ou 1 à plus de 10). Par ailleurs, l’école n’est pas actuellement en conformité
avec l’arrêté du 7 août 2006 (article 17) en ce qui concerne la fixation du nombre maximum de doctorants encadrés
par un directeur de thèse, mais une décision prochaine du conseil scientifique est annoncée.
Commentaire et recommandations :
Le comité regrette et s’étonne que, tant en ce qui concerne sa présentation matérielle (sous forme de
documents séparés, de formats parfois différents, parfois peu lisibles) que son contenu et son mode rédactionnels
(souvent sous forme de listes de points rapides dans les rubriques prévues), le dossier écrit initial ne donne qu’une
image mal développée de la réalité de l’école telle qu’il a pu l’apprécier par ailleurs lors de sa visite.
Notation
Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A
Fonc tionnement de l'ED (A+, A, B ou C ) : A+
Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C ) : A
Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C) : A+
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C ) (voir hiérarchisation dans la note explicative c i-après) : A
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°22
"Mondes anciens et médiévaux "
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Benoît-Michel TOCK
Experts :
Monsieur Maurice SARTRE
Monsieur Charles GIRY-DELOISON
Monsieur Michel TARPIN
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur Pierre-Yves BEAUREPAIRE
2
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Contexte général
L’ED 22 « Mondes anciens et médiévaux » correspond à un champ thématique à la fois riche et relativementprécis, propice à de vraies collaborations entre disciplines et périodes voisines. Elle s’appuie aussi sur les richesses
propres à Paris, notamment en ce qui concerne les bibliothèques ou les offres des formations.
Constats
Administration et moyens de l'ED
L’ED 22 possède un conseil, où siègent les directeurs d’équipes de recherche, des extérieurs, des représentants
des doctorants, et un bureau représentatif des différents champs disciplinaires ; elle dispose de locaux propres,
certes réduits, mais suffisants pour cette structure. En revanche, le fait que tous les membres extérieurs de son
conseil soient des enseignants-chercheurs des autres universités, et non des personnalités de la « société civile »,
devrait être corrigé.
L’ED dispose de moyens qui, comme c’est malheureusement le cas de toutes les ED, sont très limités. On peut
cependant s’interroger sur le fait qu’elle utilise ses moyens essentiellement pour financer des colloques et des
publications, ce qui n’est pas un cas général et ne semble pas être pratiqué partout à l’Université Paris-Sorbonne.
Bilan quantitatif
Bien qu’un peu flou, le bilan quantitatif est très bon : 54 directeurs de recherches (y compris 8 émérites), une
moyenne d’une quarantaine de thèses soutenues par an pour « environ 300 » ou « 392 » doctorants selon les
documents remis.
Cependant, il y a lieu de s’interroger sur la forte disparité quant au nombre de thèses prises en charge par
chaque directeur de recherche, et sur la possibilité pour un même directeur de suivre plus de 15 ou 20 thèses.
L’université ne semble pas être consciente du problème que pose cette situation.
Le taux d’abandon affiché est de 25 %, mais c’est une estimation qui paraît minimale. Les explications données
par l’ED (doctorants étrangers ne disposant plus de bourses, doctorants salariés qui ne parviennent pas à terminer leur
thèse) sont incontestablement à prendre en considération.
Encadrement et suivi
L’ED assure à ses doctorants l’encadrement traditionnellement requis.
Le suivi après la thèse n’est en revanche pas organisé actuellement, du moins au niveau de l’ED.
Financement des thèses
Un nombre relativement élevé de thèses sont financées par des allocations spécifiques ; le souci d’inciter trèsfortement les candidats doctorants à réussir d’abord des concours a sans doute un impact sur la durée moyenne des
thèses, mais permet de réduire l’importance de la question du devenir professionnel.
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Formation
Les journées d’études organisées deux fois par an constituent un temps fort de la vie de l’ED et sont
favorablement appréciées par les étudiants ; leur publication en ligne assure aux étudiants une première expérience
de la publication, et une diffusion de leurs travaux. Il faut aussi souligner une politique active de soutien aux stages,
et une diffusion d’informations pour des questions proprement doctorales (édition de thèses, expression en langues
étrangères).
Il n’y a cependant pas d’obligation de formation, qui est laissée essentiellement à la discrétion du doctorant et
de son directeur de recherche. Si, à Paris, il n’est pas nécessaire de mettre en place des formations nouvelles, il
serait nécessaire d’astreindre les doctorants à suivre une formation minimale (12 ou 24 h/an, sous forme de
séminaires (éventuellement dans d’autres universités), de colloques…
La pratique de la présentation orale, par les candidats à une allocation de recherche, de leur projet de thèse
lors de la journée d’ED du printemps est une excellente idée, qui semble bien reçue par les étudiants.
Aucune formation spécifique n’est destinée à préparer les doctorants à l’après-thèse (nouveau chapitre de la
thèse).
Ouverture nationale et internationale
L’ED mène une politique d’ouverture internationale active, favorisée par les liens anciens entre Paris-Sorbonne
et les institutions scientifiques françaises à l’étranger ou avec des institutions scientifiques françaises.
Conclusion
Points forts :
• La qualité des équipes de recherche sur lesquelles l’ED est adossée.
• La cohérence scientifique qui est la sienne.
• L’importance des contacts internationaux.
• La qualité des journées d’études semestrielles de l’ED.
Points faibles :
L’ED ne remplit qu’en partie son rôle, qui est d’assurer aux doctorants une formation spécifique et d’élargir
leurs contacts au sein même de leur université. Elle apparaît parfois plus comme un soutien aux équipes ou un niveau
intermédiaire entre les équipes et le conseil scientifique de l’université que comme une instance d’organisation de la
formation doctorale.
Commentaire et recommandations :
• Ouvrir le conseil de l’ED à des personnalités extérieures au monde universitaire.
• Encadrer plus strictement la formation des doctorants.
• Participer au financement des déplacements des doctorants.
•
Développer une politique de préparation et d’accompagnement des doctorants à l’après-thèse.
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Notation
Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A+
Fonctionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : B
Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C ) : B
Suivi et insertion des doc teurs (A+, A, B ou C) : B
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C) (voir hiérarchisation dans la note explicative c i-après) : B
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°124
"Histoire de l'art et archéologie "
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Maurice SARTRE
Experts :
Monsieur Benoît-Michel TOCK
Monsieur Charles GIRY-DELOISON
Monsieur Michel TARPIN
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur Pierre-Yves BEAUREPAIRE
2
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Contexte général
L’ED 124 « Histoire de l'art et archéologie » regroupe l'ensemble des doctorants relevant des disciplinesartistiques et archéologiques, à savoir des thématiques relativement proches, mais sur une échelle chronologique etun espace géographique vaste. La relative cohérence disciplinaire est donc compensée par la variété des airesculturelles et la multiplicité des moyens d'expression, ce qui est un avantage certain pour les doctorants.
Constats
Administration et moyens de l'ED
L’ED 124 possède un conseil de 26 membres où se côtoient responsables d'équipes, représentants del'établissement, du personnel et des doctorants. Les personnalités extérieures ont été choisies soit dans desinstitutions culturelles (3), soit parmi des enseignants-chercheurs (5 dont 3 étrangers) ; la part de ces derniers estsans doute excessive et mieux vaudrait, sans doute, associer au conseil des représentants d'institutions qui constituentdes débouchés potentiels pour les docteurs. Le bureau est constitué d'un directeur et d'un directeur-adjoint.
Les moyens financiers de l'ED 124 sont très limités (environ 25 000 euros), ce qui est peu pour un nombre dedoctorants élevé (plus de 300), mais ils sont utilisés de façon judicieuse soit pour soutenir la mobilités des doctorants,soit pour favoriser leur insertion professionnelle, soit pour soutenir des projets innovants, des colloques, des
publications. L'aide directe aux doctorants représente 80 % de l'ensemble, ce qui est remarquable.
Les moyens en personnel administratif sont en revanche très insuffisants : une doctorante contractuelle à 80 %.Les qualités remarquables de la personne actuellement en place ne pourront longtemps masquer la fragilité de saposition. L'université devrait non seulement accorder un emploi stable et à temps complet à l'ED 124, mais sans douterenforcer ce potentiel.
Bilan quantitatif
L'ED 124, en dépit des difficultés de l'exercice, maîtrise correctement les données chiffrées. Les directeurs derecheches (33 HDR, dont 11 titulaires de la PEDR) dirigent 301 doctorants inégalement répartis : la moyenne de 9doctorants par directeur est illusoire puisque certains directeurs potentiels ne dirigent aucune thèse, alors que l'und'entre eux en dirige 40. L'ensemble se situe dans une moyenne raisonnable. L'ED n'a pas adopté de position communequant au nombre de thèses par directeur, ce qui devrait relever plutôt du conseil scientifique de l'Université de ParisIV. Certes, il faut tenir compte du fait que certaines spécialités n'existent que dans cette ED, ce qui peut expliquer lasurcharge de certains professeurs, mais cela devrait conduire l'université à intégrer ces données dans sa politique derecrutement.
Le taux de soutenance est correct, environ 26 soutenances par an sur le dernier contrat. Cela implique unedurée moyenne des thèses (5,7 annnées) supérieure aux 4 ans « légaux », mais irréalistes dans un domaine où lessalariés sont nombreux.
À relever, que le taux élevé de thèses en cotutelle (9 %) est un signe du rayonnement international de l'ED.
Le taux d’abandon est de 9,2 %, ce qui est très faible, et est justifié par le fort taux de salariés. Mais le calcul
fait sur une seule année n'est pas très significatif.
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Encadrement et suivi
L’ED organise les enseignements habituels destinés aux doctorants, notamment des journées doctorales dontles doctorants se déclarent très satisfaits, même s'ils souhaitent qu'un plus grand nombre d'entre eux puisse s'yexprimer. L'information à l'intérieur de l'ED circule bien, grâce à des listes de diffusion mise en place par lesecrétariat.
Situation assez rare, l'ED a une assez bonne connaissance du devenir des docteurs. Avec les limites qu'imposentle nombre élevé d'étrangers retournant au pays et la très grande dispersion géographique et professionnelle desnouveaux docteurs.
Financement des thèses
Le taux de financement direct des thèses est trop faible (128 allocataires sur les quatre dernières années) bienque l'ED sache utiliser aux mieux toutes les ressources disponibles. Le fort taux de salariés (financement indirect) nepeut masquer cette situation anormale : plus de la moitié de salariés, contre un quart environ d'allocataires etboursiers (tous types d'allocations confondues).
Formation
L'ED organise des enseignements assez légers en nombre d'heures, mais la qualité et l'activité des équipes quila compose garantissent un bon encadrement scientifique des doctorants. L'ED 124 s'efforce d'organiser lesenseignements transversaux qui lui reviennent (journées doctorales) et de mettre en place la formation spécifiquedestinée à préparer les doctorants à l’après-thèse (nouveau chapitre de la thèse). À noter l'offre de formationdoctorale en anglais, le module d'auto-évaluation des compétences, qui sont des initiatives valorisantes pour lesdoctorants.
Ouverture nationale et internationaleL’ED mène une politique d’ouverture internationale active, favorisée par les liens anciens entre Paris-Sorbonne
et les institutions scientifiques françaises à l’étranger ou avec des institutions scientifiques françaises. Le nombre descotutelles, le nombre élevé d'étudiants étrangers et de missions de doctorants français hors de France, en sont autantde témoignages.
Projet
Le projet de l'ED s'inscrit dans la continuité du bilan présenté avec un souci accru de préparation à l'insertionet du suivi des docteurs. Il ne mérite que des encouragements et devrait conduire les responsables de l'université àrenforcer et pérenniser l'encadrement administratif sans lequel rien n'est possible.
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Conclusion
Points forts :• La qualité des équipes de recherche sur lesquelles l’ED est adossée (2 UMR et 3 EA).
• La cohérence scientifique.
• La variété des relations internationales et la mobilité des étudiants.
• La qualité de la formation.
• La solidité des liens entre les doctorants et l'équipe de direction de l'ED que traduit une politiquebudgétaire orientée massivement vers le soutien aux doctorants.
Points faibles :
•
Un budget dérisoire face aux tâches à remplir.
• Un encadrement administratif trop fragile.
Commentaire et recommandations :
• Ouvrir davantage le conseil de l’ED à des personnalités extérieures au monde universitaire.
• Définir une politique d'encadrement des thèses qui limite sérieusement la concentration des directions(mais cela relève du conseil scientifique de Paris IV plus que de l'ED).
Notation
Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A+
Fonc tionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : A
Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C ) : B
Suivi et insertion des docteurs (A+, A, B ou C) : A
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C ) (voir hiérarchisation dans la note explicative c i-après) : A
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°188
"Histoire moderne et contemporaine"
de l’Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
2
8/17/2019 Aeres s3 Vd Paris 4 Ed
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Benoît-Michel TOCK
Experts :
Monsieur Maurice SARTRE
Monsieur Charles GIRY-DELOISON
Monsieur Michel TARPIN
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur Pierre-Yves BEAUREPAIRE
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8/17/2019 Aeres s3 Vd Paris 4 Ed
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Contexte général
L’école doctorale d’Histoire moderne et contemporaine (ED 188), issue de la fusion en 2000 de deux écolespréexistantes, « Occident moderne » et « Mondes contemporains », se caractérise par sa transpériodicité ainsi que parle nombre élevé de ses doctorants, soit 243 inscrits en 2007-2008. Elle recouvre des champs thématiques très divers,dont certains identitaires : démographie et histoire de la famille, histoire économique, histoire des techniques,relations internationales, histoire des forces de l’ordre. Elle bénéficie des avantages inhérents à Paris, notamment laproximité des lieux d’archives et des bibliothèques, ainsi que la richesse des offres de formation.
Constats
Administration et moyens de l'ED
L’ED 188 possède un conseil, où siègent les directeurs d’équipes de recherche, des représentants des Masters,des représentants des doctorants et un tiers d’extérieurs. Le conseil, dirigé par un contemporanéiste assisté d’unmoderniste, s’appuie sur une assemblée générale des professeurs et directeurs de recherche. On peut déplorer la trèsfaible représentation des étudiants dans les instances dirigeantes de l’ED : ils sont seulement présents (5 sur 27membres) dans le conseil où dominent les professeurs d’université et les directeurs de services historiques, non dansl’assemblée générale. Alors que la part des enseignants-chercheurs va encore augmenter dans le conseil, rien n’estprévu en faveur des doctorants.
L’ED 188 dispose d’un encadrement satisfaisant en personnel : une secrétaire, une secrétaire-adjointe, uningénieur de recherche, ainsi que la logistique du Centre Mousnier (et notamment sa bibliothèque, où aiment à seretrouver les modernistes) et de la Maison de la Recherche de la rue Serpente. On peut regretter que l’espace réservéaux étudiants soit très faible (38 m²), contrastant avec les 127 m² dévolus aux directeurs des six centres, et que labibliothèque de la rue Serpente soit déjà saturée, empêchant de poursuivre certains achats de documentation.
Le budget annuel présenté est un peu en trompe-l’œil, car il ne mentionne que la dotation initiale de l’ED(23 000 euros) et non l’ensemble des aides données par l’université (BQR, budget « aires culturelles », etc.). On estétonné du poids pris par les aides à la publication, exigées par les PUPS, et de l’intitulé maladroit « d’épargne » poursignifier qu’existent des réserves, ce alors même que sont regrettées les coupes budgétaires imposées par le contratquadriennal et en cours de contrat quadriennal.
Bilan quantitatif
C’est l’une des plus grosses ED de France avec 243 doctorants, dont 45 nouveaux. Comme partout ailleurs enFrance, les deux tiers des thèses sont consacrées à l’histoire contemporaine (pour les trois quarts si l’on considère lesseules soutenances), le reste à la période moderne.
Encadrement et suivi
L’encadrement des étudiants est très inégal : si la moyenne de l’ED est de 11 thèses par directeur, ce qui estdéjà lourd, et justifie les PEDR, plusieurs collègues encadrent plus de 20, voire plus de 30 thèses, ce qui semble
excessif d’autant que certains sont émérites, et que les statistiques de l’ED montrent que les taux d’abandon sontd’autant plus forts dans ces circonstances. Ces taux sont globalement trop forts (25 %), d’autant qu’est affichée unevolonté de sélection à l’inscription.
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La durée moyenne des thèses (4,5 ans affichés) n’est pas calculée sur une base claire, puisqu’elle prend encompte les abandons : mieux vaut donc en rester aux chiffres donnés dans un second temps, 6,3 ans encontemporaine, 8,7 en moderne ; ce qui est long, mais s’explique vraisemblablement par la part des retraités.
Financement des thèses
L’un des points forts de l’ED 188 est le grand nombre d’allocations proposées aux doctorants : 8 % des thèsessont financées par le MEN, 5 % par d’autres allocations (Ministère de la Défense, associations, entreprises), et desaides internationales existent pour les 22,5 % d’étudiants étrangers. On peut simplement regretter que le rapport del’ED ne précise pas les modalités d’attribution de ces allocations, dont les résultats sont simplement signalés auxétudiants membres du conseil de l’ED.
Formation
Il semble qu’aucune organisation pédagogique forte ne vienne contrebalancer le cloisonnement des pôles derecherches. Les découvertes interdisciplinaires se limitent à quelques interventions dans les séminaires, les outils de
l’historien (initiation à la cartographie, aux bases de données, aux statistiques, etc.) ne sont pas mis dans un potcommun, et l’on est frappé du faible nombre de rencontres avec l’ED voisine d’Histoire de l’art.
Ouverture nationale et internationale
C’est un autre point fort de l’ED 188. Elle collabore avec plusieurs ED parisiennes (ENS, École des Chartes,Paris I, VII et VIII) ou nationales (Arras, Besançon, Bordeaux III, Lyon II, Strasbourg II, Tours) avec des appuisscientifiques nombreux : outre les six centres associés, plusieurs PPF. Par ailleurs, l’ouverture internationale estremarquable (26,5 % des thèses soutenues en 2006, 35 cotutelles de thèse entre 2004 et 2008), ce qui se traduitd’ailleurs par la volonté de développer l’enseignement des langues et d’aider à la traduction des résultats de larecherche.
Projet
Si l’ouverture de l’ED à l’Ecole des Chartes paraît parfaitement justifiée, et porteuse de cours nouveauxproposés au plus grand nombre, on reste sceptique sur l’ouverture aux médiévistes (ED 22), faiblement argumentée,
et sur les cours d’orientation professionnelle proposés, exclusivement tournés vers l’enseignement supérieur (ce donts’occupe déjà le CIES), dont on connaît la faible capacité d’embauche.
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Conclusion
Points forts
La réputation scientifique avérée de Paris-Sorbonne et son héritage identitaire facilitent naturellement laconvergence des inscriptions en doctorat. Il en découle un vivier de recherche de premier ordre, un fort pourcentaged’agrégés inscrits, donc une valorisation de l’excellence, et une grande diversité des champs couverts.
Outre le nombre et la qualité des directeurs de recherche, l’ouverture nationale et internationale ainsi que lenombre important d’allocations proposées, il faut souligner deux autres points forts :
• Le souci de faire publier les doctorants : 2/3 le font au cours de leur thèse ; plusieurs thèsessoutenues sont publiées par les PUPS, notamment en Histoire moderne (on aimerait avoir un bilan pluscomplet de ces publications).
• Le souci de l’orientation professionnelle des étudiants, qui conduit à privilégier à l’entrée les
titulaires des concours de l’éducation ou les conservateurs du patrimoine.
Points faibles :
• Sur le plan scientifique, le nombre excessif des thèses encadrées par certains directeurs (plus de 30pour certains) nous apparaît comme un élément négatif, corroboré par le taux d’abandon élevé.
• Rappelons par ailleurs l’inégale contribution des centres en termes de doctorants : 57 % des thèsesrelèvent du centre Roland Mousnier, 27 % du centre d’Histoire du XIXe siècle, 13 % de l’IRICE ; aucundoctorant du centre d’Histoire et Archéologie maritimes.
• Cela n’empêche pas l’éparpillement considérable des thèmes de recherche, qui pourrait être uneforce, mais qui apparaît plutôt comme un facteur de dispersion, dans la mesure où l’ED ne compense
pas cet éparpillement scientifique par une organisation cohérente et solide de la formation doctorale.En témoignent la rareté des doctoriales directement organisées par les historiens, et plus encore desréunions générales des doctorants d’Histoire (dont se plaignent certains étudiants) Cela n’estévidemment pas favorable à une appartenance forte des étudiants à l’école doctorale : interrogés, ilsdisent majoritairement se reconnaître d’un enseignant, d’un centre de recherche plutôt que de l’ED.Elle apparaît parfois plus comme un soutien aux équipes ou un niveau intermédiaire entre les équipeset le conseil scientifique de l’université que comme une instance de formation doctorale proprementdite.
Recommandations :
• La recommandation de base vise à diminuer le nombre excessif de thèses encadrées par certainsdirecteurs et à mieux répartir les doctorants entre tous les directeurs et centres de recherches.
• L’organisation de l’ED devrait laisser plus de place aux doctorants, tant sur le plan de la co-administration que sur ceux de l’information, de l’occupation des locaux et de l’initiative scientifique.
• La cohérence de l’ED pourrait être renforcée par l’approfondissement des séminaires méthodologiquescommuns et par l’organisation plus systématique des doctoriales.
• L’ouverture aux médiévistes, qui apparaît comme un enrichissement scientifique majeur, peut
néanmoins aggraver le sentiment de dispersion si elle ne s’articule pas sur un projet transversal solideet lisible pour les doctorants.
• Il semblerait utile de mettre en œuvre un véritable observatoire des débouchés professionnels pour nepas s’en tenir à une enquête ponctuelle.
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Notation
Qualité de l'adossement scientifique (A+, A, B ou C) : A+
Fonctionnement de l'ED (A+, A, B ou C) : B
Encadrement (N/HDR, durée des thèses, financements, etc.) (A+, A, B ou C ) : A
Suivi et insertion des doc teurs (A+, A, B ou C) : B
NOTATION GLOBALE (A+, A, B ou C ) (voir hiérarchisation dans la note explicative c i-après) :A
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Sec tion des Formations et des Diplômes
Rapport d’évaluationde l'école doctorale n°433
"Concepts et Langages"
de l'Université Paris 4 – Paris Sorbonne
juillet 2009
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Membres du comité d’évaluation
Président :
Monsieur Franck NEVEU
Experts :
Madame Nathalie DAUVOISMonsieur Jean-Michel SALANSKIS
Monsieur Jean-Jacques WUNENBURGERMonsieur Jean-Pierre DUBOST
Délégué scientifique de l’AERES :
Monsieur William MARX
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Contexte général
L'Ecole doctorale 433 "Concepts et Langages" est une école doctorale de site, rattachée à un seulétablissement, l'Université Paris Sorbonne-Paris IV. Elle développe des relations de partenariat avec le CNRS, l'ENS,
l'Ecole des Chartes, l'EHESS, l'EPHE, l'INALCO et la BnF. Dans le cadre de la campagne d'accréditation de la vague D,
l'école doctorale 433 soumet une demande de reconduction avec modifications (changement de directeur et
changement de périmètre).
L'école est une structure fédérative multidisciplinaire qui couvre les domaines suivants : philosophie,
sociologie, sciences du langage, musicologie, mathématiques-informatique, information-communication. Pour le
contrat 2010-2013, elle passera de 12 à 10 équipes constituantes, dont 1 en rattachement secondaire : l’UMR 8061
"Groupe de recherche sur la pensée antique", l’UMR 7107 "LACITO : Langues et Civilisations à Tradition Orale" en
rattachement secondaire à Paris IV et principal à Paris III, l’EA 3552 "Métaphysique : histoires, transformations,
actualité. Centre d’études cartésiennes et Centre Pierre Abélard", l’EA 3559 "Rationalités contemporaines", l’EA 3553
"Centre de linguistique théorique et appliquée aux langues étrangères", l’EA 206 "Observatoire musical français", l’EA
4087 "Patrimoines et langages musicaux", l’EA 1498 "Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Processus
d’Information", la fusion de l’EA 4350 "LaLIC : Langues, Logiques, Informatique, et Cognition" avec l’EA 4089 "Sens,
Texte, Histoire", qui devient l’équipe "Sens, Informatique, Textes et Histoire", la fusion de l’EA 4088 "Centre d’études
sociologiques de la Sorbonne" avec l’UMR 8598, qui devient ainsi le GEMASS "Groupe d’études et méthodes de
l’analyse sociologique de la Sorbonne". Les deux fusions ne modifient pas pour autant le panorama de la recherche
pour le prochain contrat quadriennal. Elles s'inscrivent dans une logique de cohérence disciplinaire et de
renforcement de la visibilité scientifique.
Comme le précise le dossier de contractualisation, l'organisation multidisciplinaire de l'école trouve son origine
dans des contingences organisationnelles, l'Université de Paris Sorbonne ayant souhaité il y a 8 ans regrouper des
structures qui étaient initialement distinctes, et du même coup rapprocher, dans le cadre d'une même formation
doctorale, des disciplines fort différentes. La structure actuelle de l’école doctorale « Concepts et Langages » en
différents groupes a été décidée en effet au cours d’une réunion le 10 octobre 2001, et cela avant même que l’écolen’eût reçu officiellement son accréditation. Les quatre groupes qui ont émergé de cette décision sont : « Philosophie
et sociologie », « Sciences du langage », « Musicologie » et « Information et communication ». Les responsables de la
nouvelle école doctorale ont eu à cœur, précise le rapport, de faire de contingence vertu, et de travailler à
l'élaboration d'une structure fédérative véritablement interdisciplinaire. S'il peut résulter de cet ensemble une
apparence d'hétérogénéité disciplinaire, il semble également qu'un effort de mutualisation, de coordination et
d'harmonisation ait été consenti pour pallier cet effet d'assemblable artificiel de spécialités. L'excellence et le
rayonnement international de son encadrement scientifique, associés à un pilotage efficace, devraient permettre à
l'école d'accroître sa visilité et de développer ses performances. Dans cet adossement à la recherche de l'école
"Concepts et Langages", il convient de noter le rôle déterminant joué par la Maison de la Recherche, créée en 2005,
et dont l'Université de Paris Sorbonne a demandé la transformation du statut en UMS "Maison des Sciences de
l'Homme".
Constats
Administration et moyens de l'ED
Le conseil de l'école doctorale 433 est conforme à l'arrêté d'août 2006. L'évaluation in situ a permis de préciser
sa composition exacte : 1 directeur, 4 directeurs adjoints représentant les quatre composantes disciplinaires del'école doctorale (langue française/science du langage, philosophie/sociologie, musicologie, information-
communication), 8 professeurs (directeurs d'équipes constituant l'école), 3 représentants des doctorants, 2 BIATOSS
(secrétaire et assistante administrative) et 8 personnalités extérieures, rattachées à des universités françaises ou
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étrangères (Université Paris VIII, Université Marc Bloch, Université de Tübingen), rattachées à de grands
établissements scientifiques (Commissariat à l'Energie Atomique, Institut de Recherche sur le Patrimoine Musical en
France, Institut National de l'Audiovisuel), ou bien représentant le monde de l'édition et de la communication (le
président du directoire des PUF, la directrice des stratégies à Publicis Etoile).
Le dossier soumis au comité de visite donnait à penser que le rôle du conseil revenait plus à une structure de
pilotage des moyens qu'à une instance de définition de politique générale concernant la formation doctorale. Leséchanges au cours des entretiens ont permis de clarifier ce rôle. L'expertise in situ a en outre permis de prendre acte
de la fréquence des réunions, conforme au cahier des charges d'une Ecole doctorale. L'articulation exacte entre le
bureau et le conseil, ainsi que l'articulation entre le bureau et le collège doctoral nouvellement constitué au sein de
l'établissement sont restées toutefois imprécise.
Pour ce qui regarde les moyens humains, l'école doctorale 433 dispose d’un poste de secrétariat à temps plein
et d’un poste d’assistant technique (niveau IE) affecté à l’ED. Les missions confiées au secrétariat sont : la gestion des
demandes de dérogation (pour les thèses) et des demandes de soutenances, la préparation, la gestion et le suivi du
budget de l’école, la préparation des dossiers d’allocation, la préparation des conseils, l'aide à la gestion de certaines
équipes de recherche et l'aide à la gestion des projets d'édition. Les missions confiées à l’assistant technique sont :
l'aide à la préparation et à l’organisation des colloques organisés par l’école ou par les équipes composant l’école,
l'aide à la préparation des publications (notamment les relations avec les auteurs et les éditeurs des revues), l'aide et
l'assistance à l’administration centrale de l’école, l'aide aux relations entre les équipes et la direction et l'aide àcertaines équipes de recherche. En termes de supports, administratif et technique, l'école 433 se trouve assez bien
dotée (un poste et demi statutaire, et un demi poste sur vacations), d'autant plus que chacune de ses équipes se
trouve en capacité d'assurer son propre secrétariat, sa propre gestion financière et le suivi administratif de ses
doctorants. Toutefois, l'Ecole 433 rencontre des difficultés liées à des défaillances ponctuelles de son personnel
(problèmes de santé, inadéquation des compétences avec les missions). Le poste d’assistant technique est
actuellement vacant. La charge est assurée provisoirement par un vacataire.
Pour ce qui regarde les locaux, l'école doctorale 433 dispose d’environ 150 m² à la Maison de la Recherche : 3
places de bureau (secrétariat et assistance technique) dans une salle commune également utilisée pour les réunions
du conseil et certains séminaires, 1 bureau pour la direction (15 m²) partagé occasionnellement par certains
directeurs de recherche, en général les directeurs adjoints pour la réception des étudiants ; 3 bureaux (environ 20 m²
par bureau) affectés à quelques équipes de l’école pour la réception des doctorants, et le stockage des archives des
équipes. En dépit de l'effort consenti par la Maison de la Recherche pour accueillir l'école 433, aucun espace n'est
dédié aux doctorants. Pour l'heure, seules les équipes de recherche semblent favoriser les contacts entre jeunes
chercheurs. Il s'agit là d'un problème récurrent dans les sites universitaires de Paris intra muros. On ne peut qu'insister
sur le fait que pour pouvoir jouer pleinement son rôle de structure fédérative, une école doctorale devrait être en
mesure de mettre à la disposition des doctorants un lieu de travail équipé proportionné aux nombres des inscrits en
thèse. Cette situation permet de comprendre pourquoi nombre d'étudiants perçoivent le rôle d'une école doctorale
comme se réduisant à celui d'une composante strictement administrative.
L'école doctorale 433, comme c'est le cas pour la plupart des écoles doctorales de l'université, ne dispose pas à
proprement parler d'un site Internet, mais d'une page enrichie de liens vers les équipes de recherche, ou vers la
structure administrative de la composante. L'essentiel de la communication, pour les doctorants, passe donc par les
sites des équipes de recherche, dans l'ensemble très performants et efficacement configurés. Il résulte de cette
situation, nécessairement, un déficit de communication à l'échelle de l'école doctorale auquel il serait possible deremédier aisément.
Pour ce qui est de la diffusion et de la valorisation de la recherche doctorale, l'université a mis en place un
dispositif de diffusion électronique des thèses. Piloté initialement par l'école doctorale "Civilisations et cultures
étrangères", le programme s'est étendu à l'ensemble des écoles de Paris Sorbonne, et permet, à partir de sa
plateforme informatique, d'accéder aux thèses en ligne.
La dotation annuelle moyenne de l'école doctorale 433, établie sur la base des 3 dernières années, s'élève à
44 845 euros (43 282 € en 2006, 43 589 € en 2007 et 47 666 € en 2008). Elle est en constante augmentation depuis
2006 grâce aux efforts consentis par l'université. La répartition au bilan 2007 (l'année 2008 étant en cours à l'époque
où le dossier a été constitué) s'établit ainsi : matériel 3 000 € (6,88 %), fournitures administratives 1 000 € (2,29 %),
documentation générale et technique 1 000 € (2,29 %), frais de mission 18 794 € (43,11 %), frais de réception 13 794 €
(31,64 %), divers 5000 € (11,47 %), vacations 1001 € (2,29 %). Le bilan financier fourni au comité de visite ne permetpas de chiffrer avec exactitude l'aide apportée aux doctorants.
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Bilan quantitatif
L'école doctorale compte 505 doctorants (au 10 octobre 2008), soit, sur un total de 2 350 pour l'ensemble de
l'Université (chiffre donné dans le rapport), 21.48 % des doctorants de Paris Sorbonne-Paris IV. En moyenne, 58 thèses
ont été soutenues annuellement au cours des quatre dernières années (57 en 2005, 61 en 2006,57 en 2007 et 32 en
2008), le nombre des soutenances de 2008 étant bien sûr à relever, selon toute probabilité à la hauteur de celui des
années antérieures, puisque les thèses sont soutenues pour l'essentiel à partir du mois d'octobre, période à laquelleles chiffres de 2008 ont été arrêtés.
Le nombre d'enseignants chercheurs et de chercheurs habilités à diriger des recherches (100 au total, non
comptés les enseignants chercheurs et chercheurs en rattachement secondaire à l'école doctorale, et sur la base des
chiffres des formulaires Excel fournis par l'école doctorale) permet un encadrement scientifique très large : 68
professeurs, 17 maîtres de conférences HDR, 9 directeurs de recherche (CNRS), 6 chargés de recherche HDR (CNRS),
pour 41 encadrants effectifs, soit 41 %, ce qui reste une proportion assez faible, et indique sans doute par là même
une forte concentration des directions de thèses. Il convient de remarquer que les fréquentes différences entre les
chiffres fournis dans le rapport et ceux des tableaux rendent très difficile l'établissement rigoureux d'un bilan
quantitatif sur ce point (le rapport fait état de 82 HDR, d'un taux moyen de 15 thèses encadrées par HDR soit 5,93).
Le taux d'encadrement de thèses par HDR, tel qu'il peut être enregistré pour l'année 2008, s'élève à 5.05 (sur la
base de 100 HDR), ce qui constitue une moyenne très satisfaisante en SHS. Mais on observe des variations trèsimportantes d'un directeur à l'autre (de 1 à 53, selon les tableaux fournis par l'école : le taux n'est pas réglementé à
l'Université Paris IV), dont le plafond très élevé peut s'expliquer par la forte attractivité de certains domaines de
recherche couverts de l'école, et par le rayonnement international de certains directeurs de thèses. Sur 85
enseignants chercheurs HDR (les chercheurs n'étant pas concernés), on compte 30 bénéficiaires de la PEDR, et 3
membres de l'Institut universitaire de France, ce qui témoigne du haut degré de reconnaissance scientifique des
membres de l'école doctorale 433.
La durée moyenne des thèses est de 4.5 à 5 ans, ce qui est satisfaisant pour les SHS, eu égard au faible taux
d'allocations de recherche dans ce domaine, et au nombre élevé d'étudiants qui exercent une activité salariée.
L'expertise n'a pas permis d'évaluer avec exactitude le taux d'abandon en cours de formation doctorale. Un effort
particulier doit donc être consenti en direction du suivi des étudiants.
Encadrement et suivi
La charte des thèses a été adoptée par le conseil scientifique puis par le conseil d'administration de l'Université
Paris Sorbonne-Paris IV fin 2005. Elle a été réactualisée il y a deux ans. Elle est signée par tout étudiant s'inscrivant en
thèse, et appliquée par tous les membres de l'école doctorale. La direction de l'école "Concepts et Langages",
consciente des difficultés liées à la propriété intellectuelle dans le domaine des nouvelles technologies, propose d'en
modifier la teneur, et d'y introduire des paragraphes statuant sur les obligations et engagements des signataires afin
de préserver la propriété intellectuelle de certains travaux et outils élaborés dans le cadre des équipes de l'université,
ce qui permettrait à l'Université Paris Sorbonne de déposer des brevets, de défendre ses droits dans ce domaine, et de
développer son rayonnement en valorisant ainsi sa fonction sociale dans un univers économique fortement
concurrentiel. De telles dispositions, déjà adoptées à l'étranger, et en France dans le domaine des sciences exactes et
expérimentales, tardent à se mettre en place en sciences humaines, où les mêmes problèmes se posent pourtant demanière cruciale. On ne peut qu'encourager la direction de l'école doctorale 433 dans sa démarche.
Les étudiants font l'objet, comme il se doit, d'un triple encadrement : par l'école doctorale, par l'équipe, et
par le directeur de recherches. Les principes et la procédure en matière d'inscription en thèse sont clairs et rigoureux.
Les doctorants sont acceptés par les directeurs de recherche de l'école doctorale généralement sur la base d'une
moyenne minimale de 13/20 au diplôme de Master. Chaque doctorant, après acceptation du directeur de thèse, doit
remplir un dossier qui décrit son projet en quelques pages, accompagnées d'une bibliographie. La direction de l'école
accepte, ou non, le dossier de thèse, qui est alors proposé à une commission de l’université qui propose, ou non, le
dossier à la signature au Président de l’université. Pour arriver à la soutenance, le directeur de l’école doit approuver
la désignation des rapporteurs (extérieurs à Paris-Sorbonne et à l’école). Après réception des avis favorables à la
soutenance, le directeur doit approuver la composition du jury pour que, après signature du Président, la soutenance
puisse se tenir.
L'évaluation in situ a fait ressortir la qualité de l'encadrement (soulignée par les doctorants au cours des
entretiens). Les relations de travail entre les directeurs de thèses et les doctorants varient d'une discipline à l'autre
au sein de l'école. Certaines équipes de recherche proposent, en plus des séminaires doctoraux, des ateliers
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hebdomadaires au cours desquels les doctorants peuvent exposer l'état d'avancement de leur travail. Il apparaît
clairement que c'est au niveau des équipes que l'encadrement et la formation scientifique prennent leur sens (du
point de vue des directeurs comme de celui des jeunes chercheurs), non au niveau de l'école elle-même.
L'école doctorale 433 ne procède pas à des pré-soutenances, ni ne pratique de critériologie spécifique pour la
soutenance des thèses (pas de publications exigées). Les publications viennent généralement après la thèse, même si
pour certaines des disciplines couvertes par l'ED 433, un renversement des pratiques commence à s'ob