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Aïkido Vous lisez un « bon article ». L'aïkido (合気道, aikidō * ?) est un art martial japonais (budo), fondé par Morihei Ueshiba O sensei entre 1925 et 1969 * [réf. nécessaire]. L'aïkido a été officiellement re- connu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom dʼ aikibudō * [1] et sous le nom Aikido en 1942 donné par laDai Nippon Butoku Kai, organisme gouvernemen- tal visant à regrouper tous les arts martiaux japonais pen- dant la guerre. Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le ju-jitsu de l'école daitō ryū, le kenjutsu * [2] (art du sabre japonais) et l'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces tech- niques de combat et une réflexion métaphysique de Mo- rihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne. L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tenta- tive d'agression à néant * [3]. L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression. En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il com- mence. Conformément à cette logique, il n'existe pas de compétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fon- dé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu, École Tomiki). De plus l'Aïkido est aussi intimement lié à la religion Shinto. En 1942 O'Sensei Morihei Ueshiba érigea à Iwa- ma (près de Tokyo) un sanctuaire dédié aux 42 dieux et déesses protecteurs de l'Aïkido : L'Aïki Jinja 合気神社 est aujourd'hui classé monument historique. 1 Historique de l'aïkido Article détaillé : Histoire de l'aïkido. Comme la plupart des budō modernes (judo, karaté, kendo ), l'aïkido est l'héritier des arts martiaux déve- loppés durant les périodes de guerre, qui furent modifiés lors des périodes de paix (ère Tokugawa) et de la dispa- rition de la classe des samouraïs (restauration de Meiji). Article détaillé : Morihei Ueshiba. Morihei Ueshiba était un fervent pratiquant shinto, il fut également initié à la religion Ōmoto-kyō, au bouddhisme Shingon et au Kototama. Il avait par ailleurs une expé- rience réelle de la guerre : il participa à la Guerre russo- japonaise, et nombre de ses élèves moururent durant la Seconde Guerre mondiale. Son parcours, emblématique d'une authentique réalisation spirituelle, passant de tech- niques guerrières visant à tuer rapidement un adversaire à un art visant l'accomplissement de l'être humain, le conduisit à recevoir la révélation de nouvelles techniques martiales, et à devoir nous transmettre l'« art de paix », dont le but serait d'améliorer l'Homme, d'un point de vue physique mais surtout comportemental (tolérance et paix) et spirituel. 2 Le terme aïkido Le terme aïkido (aikidō en japonais) est composé de trois kanjis signifiant : ai : du verbe au, concorder ; harmonie ki : énergie : la voie. Aïkido peut donc se traduire par « la voie de la concor- dance des énergies » * [4]. En effet, le terme « concordance » est plus près du sens japonais original de lʼaiki comme étant une action de rencontre (explicité dans la composition du kanji) que le terme « harmonisation ». Lʼ« harmonie » peut être le résultat souhaité de la pratique de l'aïkido, mais on ne fait pas d'aïkido sans faire concorder les énergies. Comme le fait remarquer Olivier Gaurin * [5], l'aïkido, par la concordance (« mettre les cœurs ensemble »), amène à un résultat où il sera possible de communi- quer avec l'« adversaire », chose impossible si on a dans l'idée de l'harmoniser (« amener à une entente, se mettre d'accord », ce qui peut être impossible) ou de le détruire. Un autre problème soulevé est qu'« harmonie » implique souvent une notion d'amitié ou de paix, ce qui est super- flu (on ne peut pas être aimé par tout le monde, même si l'on aime soi-même tout le monde) * [5]. Par exemple, les Japonais utilisent le mot wagō (和合) pour « harmo- nie », terme composé de « paix » et de « concorder » : en concordant vers la paix, on crée l'harmonie. 1
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Mar 02, 2021

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Aïkido

Vous lisez un « bon article ».

L'aïkido (合気道, aikidō* ?) est un art martial japonais(budo), fondé par Morihei Ueshiba O sensei entre 1925et 1969*[réf. nécessaire]. L'aïkido a été officiellement re-connu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nomd aikibudō*[1] et sous le nom Aikido en 1942 donné parla“Dai Nippon Butoku Kai”, organisme gouvernemen-tal visant à regrouper tous les arts martiaux japonais pen-dant la guerre. Il a été créé à partir de l'expérience queson fondateur avait de l'enseignement des koryu (écolesd'arts martiaux anciennes), essentiellement le ju-jitsu del'école daitō ryū, le kenjutsu*[2] (art du sabre japonais) etl'aikijutsu. L'aïkido est né de la rencontre entre ces tech-niques de combat et une réflexion métaphysique de Mo-rihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'èremoderne.L'aïkido se compose de techniques avec armes et àmains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt sonagressivité et sa volonté de nuire. Ces techniques visentnon pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tenta-tive d'agression à néant*[3]. L'aïkido peut être considérécomme la concrétisation du concept de légitime défense :une réaction proportionnée et immédiate à une agression.En fait, dans l'esprit de l'aïkido, il n'y a pas de combat,puisque celui-ci se termine au moment même où il com-mence. Conformément à cette logique, il n'existe pas decompétition d'aïkido excepté dans le style Shodokan fon-dé par Kenji Tomiki (et de ce fait appelé aussi Tomiki ryu,École Tomiki).De plus l'Aïkido est aussi intimement lié à la religionShinto. En 1942 O'Sensei Morihei Ueshiba érigea à Iwa-ma (près de Tokyo) un sanctuaire dédié aux 42 dieux etdéesses protecteurs de l'Aïkido : L'Aïki Jinja合気神社est aujourd'hui classé monument historique.

1 Historique de l'aïkido

Article détaillé : Histoire de l'aïkido.

Comme la plupart des budō modernes (judo, karaté,kendo…), l'aïkido est l'héritier des arts martiaux déve-loppés durant les périodes de guerre, qui furent modifiéslors des périodes de paix (ère Tokugawa) et de la dispa-rition de la classe des samouraïs (restauration de Meiji).Article détaillé : Morihei Ueshiba.

Morihei Ueshiba était un fervent pratiquant shinto, il futégalement initié à la religion Ōmoto-kyō, au bouddhismeShingon et au Kototama. Il avait par ailleurs une expé-rience réelle de la guerre : il participa à la Guerre russo-japonaise, et nombre de ses élèves moururent durant laSeconde Guerre mondiale. Son parcours, emblématiqued'une authentique réalisation spirituelle, passant de tech-niques guerrières visant à tuer rapidement un adversaireà un art visant l'accomplissement de l'être humain, leconduisit à recevoir la révélation de nouvelles techniquesmartiales, et à devoir nous transmettre l'« art de paix »,dont le but serait d'améliorer l'Homme, d'un point de vuephysique mais surtout comportemental (tolérance et paix)et spirituel.

2 Le terme aïkido

Le terme aïkido (aikidō en japonais) est composé de troiskanjis signifiant :

• 合 ai : du verbe au, concorder ; harmonie

• 気 ki : énergie

• 道 dō : la voie.

Aïkido peut donc se traduire par « la voie de la concor-dance des énergies »*[4].En effet, le terme « concordance » est plus près du sensjaponais original de lʼaiki comme étant une action derencontre (explicité dans la composition du kanji) quele terme « harmonisation ». Lʼ« harmonie » peut êtrele résultat souhaité de la pratique de l'aïkido, mais onne fait pas d'aïkido sans faire concorder les énergies.Comme le fait remarquer Olivier Gaurin*[5], l'aïkido,par la concordance (« mettre les cœurs ensemble »),amène à un résultat où il sera possible de communi-quer avec l'« adversaire », chose impossible si on a dansl'idée de l'harmoniser (« amener à une entente, se mettred'accord », ce qui peut être impossible) ou de le détruire.Un autre problème soulevé est qu'« harmonie » impliquesouvent une notion d'amitié ou de paix, ce qui est super-flu (on ne peut pas être aimé par tout le monde, mêmesi l'on aime soi-même tout le monde)*[5]. Par exemple,les Japonais utilisent le mot wagō (和合) pour « harmo-nie », terme composé de « paix » et de « concorder » : enconcordant vers la paix, on crée l'harmonie.

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2 5 LA PRATIQUE À MAINS NUES

3 Le terme aïkidoka

Aïkidoka (合気道家, aikidōka* ?) est la dénominationque reçoivent les pratiquants de l'aïkido. S'il suffit, en de-hors du Japon, d'être un pratiquant pour être appelé ainsi,le terme exact est en réalité aikishugyosha, autrement dit,étudiants de l'aïkido.Au Japon, le terme implique un professionnel qui se voueuniquement à cet art.*[réf. nécessaire]Ailleurs, l'usage a cependant conservé une appellation si-milaire avec les autres arts martiaux japonais, comme lesjudokas et les karatékas.

4 Pratique de l'aïkido

L'aïkido est pratiqué par des femmes et des hommesde toutes tailles et âges. Le but de la pratique est des'améliorer, de progresser (techniquement, physiquementet mentalement) dans la bonne humeur (le fondateurMorihei Ueshiba insistait beaucoup sur ce point). Nesont montrées que des techniques respectant le parte-naire*[6]*,*[5]*,*[7]*,*[8]. La complexité de cet art de-mande un haut niveau de pratique dans son utilisation encombat réel. S'il est vrai que les techniques de base repo-saient sur des pratiques académiques classiques et étaientadaptées à un style combatif, il reste que l aïkido n est pasune pratique pour apprendre à se battre mais un art mar-tial qui permet de se préparer, autant physiquement (sou-plesse, rapidité, musculature), mentalement (rester calmeen toutes circonstances) que techniquement (respecter ladistance de sécurité, trouver l'ouverture, se placer, gérerplusieurs attaques simultanées) à l'éventualité d'attaquesde toutes sortes (et pas seulement des attaques codifiées).Ce n est surtout pas un sport, mais une façon d appré-hender lʼhomme*[9].Il existe différents styles d'aïkido répondant à diffé-rentes aspirations. Le style le plus répandu est celui ini-tié par le propre fils du fondateur, Kisshomaru Ueshiba,style connu sous le nom d'Aikikai. Cependant, pour com-prendre l existence d écoles différentes, il faut prendreen compte le fait que le fondateur de l aïkido a créé cetart martial et l a développé tout au long de sa vie. S il futun soldat patriote et brillant dans les années 1930, contri-buant à la militarisation des esprits en lien avec des orga-nisations secrètes comme la Société du Dragon Noir oudes politiciens d'extrême-droite tels qu'Okawa Shumei ouInoue Nissho*[10], le fondateur de l'aïkido fut profondé-ment bouleversé par l'usage de l'arme atomique en août1945 et la défaite japonaise qui en suivie et devint dèslors un pacifiste convaincu *[8]*,*[9]*,*[11] Si le patrio-tisme de Ueshiba ne prête pas à controverse son pacifismeest bien plus accrédité par ses propos humanistes (voirdans les notes le propos tenu à Morihiro Saito venu requé-rir son enseignement) et par sa contribution aux orienta-tions de l'évolution de l'aïkido que par ses engagementsauprès de Onisaburo Deguchi gendre de Nao fondatrice

de l'Omoto Kyo organisation sectaire dont les discourspacifiques et internationalistes se doublaient d'idéologieset de pratiques à caractère fascisant*[12]. L'Aïkido de-vient donc le premier art martial japonais à être autori-sé par les Autorités américaines qui occupent le Japon en1948 (création de l'Aïkikaï Hombu dojo) et Ueshiba Sen-seï situe lui-même dans son interview de 1957 sa conver-sion au pacifisme vers 1950. En cela il suit parfaitementl'allocution de l'empereur Hirohito lors de la capitulationqui encourageait son peuple à "ouvrir la voie à une ère depaix grandiose pour toutes les générations à venir”.Morihei Ueshiba eut de nombreux disciples qui ont pro-pagé des techniques en perpétuelle évolution. On peutdistinguer celles d'avant-guerre très dures et visant avanttout l'efficacité, puis celles des années Iwama 1942-1952plus fluides mais conservant atemis et armes, et enfinla dernière période beaucoup plus souple encore. Danscelle-ci on ne voit plus le Fondateur pratiquer Ikkyoomote sur Shomen par exemple... Il ne le passe plus qu'enura. Chacun des disciples d'O Senseï a acquis une fa-cette de cet art complexe qu'ils ont ensuite à leur tourtransmis comme le véritable Aïkido, contribuant ainsi àl'ʼévolution des techniques jusquʼà la mort du Fonda-teur et même bien après. Ainsi, Tadashi Abe de retourau Japon après 8 ans passés en France ne reconnaît dé-jà plus l'enseignement de l'Aïkido au sein de la maison-mère Aïkikaï et lui remet ses grades, claquant ainsi laporte de la Fédération. Le fils du fondateur qui ne re-çut que temporairement l enseignement que son père necessa d'offrir à d'autres, ne pratique donc pas nécessai-rement la même technique que ses autres disciples. Il enest ainsi des autres maîtres, ce qui explique les différentesécoles. Rien qu'en France il n'y a pas moins d'une ving-taine de styles différents ! Une autre version précise quel'Aïkido naît à Iwama en 1942 n'a en réalité jamais pro-fondément changé mais que ce sont seulement les respon-sables de l'Aïkikaï qui ont déformé la pratique martialedu Maître afin de mieux la populariser*[13]*,*[14]. Ain-si Saïto senseï a-t-il été surpris de découvrir que les tech-niques du livre“Budo”de 1938 étaient exactement cellesqu'a pratiqué Ueshiba senseï avec lui pendant des années,sachant que Saïto a commencé l'Aïkido en... juillet 1946*[14]*,*[15]*,*[16].

5 La pratique à mains nues

Le fondateur de l'aïkido ne voulait pas entendre parlerde compétition*[8]. L'accent est mis sur le développe-ment complet de l'individu. Pendant les cours, les élèvesobservent l'enseignant faire la démonstration d'une tech-nique et travaillent ensuite avec un partenaire pour la ré-pliquer. Ils améliorent ainsi leur technique et leur com-préhension de l'art. Le mouvement, le positionnement, laprécision et le rythme sont tous des aspects importantsdans l'exécution des techniques. Les élèves gagnent éga-lement en souplesse et en adaptation en les appliquant.

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5.2 Richesse des combinaisons de mouvements 3

Les aïkidokas s'entraînent par deux. L « attaquant » (uke,littéralement « celui qui accepte, qui chute », égalementappelé aite*[17], littéralement « celui qui prête sa main »)déclenche une attaque contre le « défenseur » (tori « [ce-lui] qui saisit », également appelé shi*[18] et parfois nage« [celui] qui projette » ou encore shite « celui qui exé-cute »), qui la neutralise avec une technique d'aïkido.En général, la technique est étudiée de la manière sui-vante : le professeur montre le mouvement, puis le parte-naire aite attaque tori quatre fois (deux fois de chaque cô-té : droite et gauche alternativement), puis les partenaireséchangent les rôles pour 4 nouvelles attaques et ainsi desuite. Lorsque plusieurs mouvements ont été vus à partird'une même attaque, le professeur peut faire travailler en« technique libre » (jiyū waza) : les rôles aite et tori nechangent pas, aite se relève après chaque mouvement etréattaque immédiatement tori qui applique la techniquequ'il veut ; le placement et le mouvement du corps ainsique l'endurance (cardio-vasculaire) sont alors travaillés.Parfois, tori est assailli par plusieurs aite, afin de travaillerla réponse à une attaque de groupe (ce travail se nommerandori bien qu'il soit différent du combat libre pratiquéau judo).

5.1 Composantes d’un mouvement

Article détaillé : techniques d'aïkido.

Les mouvements d'aïkido partent de l'attaque d'un desdeux partenaires, attaque déclenchée de sa propre initia-tive par ce partenaire (aite) ou suscitée par le pratiquantqui va appliquer la technique (tori). Cette attaque peutconsister en un coup, une saisie ou une combinaison desdeux. Coups et saisies visent en général la partie supé-rieure du corps.Il y a ensuite trois ou quatre parties qui se retrouvent tou-jours à la genèse d'une technique d'aïkido même si desvariations peuvent être observées d'un style à un autre :

• l'absorption : au moment où l'énergie de l'attaquede aite se libère (l'attaque part) tori bouge*[19] pourmodifier la cible ou la trajectoire de l'attaque. C'estdans cette phase que tori s'approprie l'attaque de aiteau lieu de la subir.

• L'entrée : tori s'esquive par un pivot, avançant surson côté, etc. Les possibilités sont nombreuses. Ilpeut également attaquer pour obliger aite à une ré-action de défense et exploiter cette dernière par lasuite.

• Le déséquilibre : par ses déplacements et mouve-ments tori dirige, entretient et amplifie le déséqui-libre*[20] en utilisant l'énergie cinétique et la forcede celui-ci.

• L'immobilisation ou la projection : tori projetteou immobilise aite. L'immobilisation s'obtient à

l'aide d'une clef (au bras, au poignet…). La projec-tion s'obtient à l'aide de différents contrôles*[21] auniveau du corps de aite (tête, coude, poignet…) pri-vant ou dissuadant ce dernier de toute autre issue quela chute au sol.

5.2 Richesse des combinaisons de mouve-ments

« Il y a environ 3 000 techniques de base etchacune dʼentre elles a 16 variantes…ainsi ilen existe quelques dizaines de milliers. Et selonla situation, vous en créez de nouvelles. »

Morihei Ueshiba*[22]

5.2.1 Omote et ura - 表裏

La plupart des techniques peuvent être réalisées selondeux variantes. Le terme omote désigne les techniquesexécutées en entrant face à l adversaire et ura celles exé-cutées en entrant derrière lʼadversaire*[17]. Elles cor-respondent à des possibilités différentes selon l'attaque dupartenaire et également à un état d'esprit particulier.Les techniques omote augmentent donc le risque, car ellesexigent d'entrer dans l'attaque de l'adversaire. Leurs réus-sites requièrent souvent de porter, généralement de ma-nière symbolique, un atemi (un coup) pour déséquilibrerl'adversaire, le surprendre, le forcer à réagir.

5.2.2 Irimi et tenkan - 入身転換

C'est le mouvement des hanches (koshi) de tori qui consti-tue le principal moteur des techniques, que ce soit pours'approcher (irimi, « entrer ») ou pour tourner (ten-kan)*[17]. En effet, c'est au niveau des hanches que sesitue le centre de gravité d'une personne se trouvant dansune position stable. Le reste du corps (torse, bras) ne sertqu'à relier les hanches de uke à celles de tori pour leurtransmettre le mouvement et provoquer la chute. Dansla symbolique japonaise, c'est le seika tanden (le « centredes énergies », situé dans le ventre hara, donc associé auxhanches) de tori qui est le centre du mouvement*[23].Tous les mouvements ont donc une combinaison irimi-tenkan. La rotation (tenkan) est parfois appelée tai sabaki(rotation du corps) ou koshi sabaki (rotation des hanches,puisque le mouvement du corps est en fait le mouvementdes hanches).Les techniques peuvent utiliser entre autres :

• uniquement le principe irimi : tori se rapproche deuke ce qui lui permet d'esquiver l'attaque (l'attaquepasse « derrière » tori) et de le déséquilibrer (de« prendre son centre ») ; ce sont les techniquesles plus directes, mais aussi les plus compliquées à

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4 5 LA PRATIQUE À MAINS NUES

mettre en œuvre, le principal défaut des débutantsétant leur tendance naturelle à entrer en utilisant laforce ;

• uniquement le principe tenkan : le corps s'efface,laissant passer l'attaque, et tori guide uke ; uke suitune trajectoire circulaire dont le centre est tori ;

• une combinaison irimi-tenkan : tori entre puis pi-vote ;

• une combinaison tenkan-irimi : tori pivote, puis entrepour prendre le centre de uke.

5.2.3 Techniques debout et à genoux

Les Japonais vivaient beaucoup assis à même le sol*[réf.souhaitée]. Ils ont donc développé des techniques pourpouvoir faire face à une attaque alors qu'ils étaient as-sis. Les mouvements peuvent se faire lorsque les deuxpartenaires sont debout (tachi waza, ⽴技), lorsque lesdeux partenaires sont assis (suwari waza,座技), ou bienlorsque uke (l'attaquant) est debout et tori (le défenseur)est assis (hanmihandachi waza,半⾝半⽴技).

Travail à genoux : Suwariwaza - 座 技 Articledétaillé : Suwari waza.

Le travail à genoux permet :

• de renforcer naturellement la souplesse et la forcedes jambes

• de travailler le mouvement (un principe de base estde ne pas compenser la faiblesse technique par laforce)

• d'expérimenter des rapports de taille et de force dif-férents de ceux rencontrés debout

• de s'obliger à garder le haut du corps à la verticale

• d'obliger le travail avec les hanches plutôt qu'avec lesjambes

Ce travail peut cependant présenter un risque d'aggraverdes problèmes de genou, voire d'en créer s'il est mal pra-tiqué.

Hanmi handachi waza - 半身半立技 Dans ce travail,uke, debout, attaque un tori à genoux.Ce travail cumule les difficultés inhérentes au travail à ge-noux et le fait que la position debout donne un avantageà uke en termes de puissance et de capacité de déplace-ment. Ce travail oblige ainsi à une grande précision dansl'obtention du déséquilibre pour tori.

5.2.4 Rôle de l'attaquant (aïte, uke)

L'aïkido insiste sur le fait que, alors que tori exécute latechnique d'aïkido et sort théoriquement « vainqueur » dechaque rencontre, l'attaquant gagne aussi en expérienceen suivant correctement la technique, en étant de façon ré-pétitive « projeté » ou amené au sol et subissant une clef.La plupart du temps, le terme aïte est préféré en aïkido àcelui de uke, car le pratiquant progresse et travaille quelleque soit sa situation et son rôle dans la pratique. Même entant qu'attaquant, il faut être attentif et prêt, ce qui cor-respond plus au terme de aïte alors que pour l'aïkido ukeest plus passif.Aïte doit rester actif en permanence et toujours garderune attitude martiale, comme s'il cherchait en perma-nence une faille pour frapper, bloquer, ou retourner lasituation ; il existe d'ailleurs des techniques de retourne-ment (kaeshi waza), aïte ne pouvant retourner la situationque s'il a une attitude « parfaite ». La tentative d'échapperà l'action de tori est par ailleurs le moteur de certains mou-vements, comme irimi nage : aïte est amené vers le sol enpivotant, et lorsqu'il essaie de se rétablir, tori utilise cemouvement pour le projeter en arrière, s'il n'essayait pasde se rétablir, aïte serait en bien plus mauvaise posturepuisque dans l'impossibilité de parer un atemi.Grâce à son travail en tant qu aïte, un pratiquant apprendindirectement les sensations de tori. La progression se fai-sant dans le même temps pour tori et aïte. Même s'il existeune certaine codification du travail dʼaïte, tori doit êtreen mesure de pratiquer l'aïkido avec des non aïkidokas.

5.2.5 Richesse des combinaisons —takemusu aiki(武産合気)

Il n'existe qu'un nombre relativement réduit de principestechniques, mais chaque technique peut se faire à partird'une prise ou d'un coup différent de la part de uke, enomote ou en ura (mais pas toujours), debout ou à genoux.Ainsi, le nombre de situations est en fait important, sanscompter la possibilité, à haut niveau, de changer de tech-nique en cours de route (ōyō henka waza), ou bien de re-tourner la situation (kaeshi waza, uke reprend l'avantageet devient tori).Par ailleurs chaque technique peut posséder un nombretrès élevé de variantes. L'exécution de beaucoup de tech-niques peut de plus être amenée à varier selon les niveauxde pratique*[22]*,*[24]. Morihei Ueshiba nommait cetterichesse, cette possibilité de « création infinie », takemusuaiki. Le terme takemusu aiki désigne l'aïkido commesource de tous les arts martiaux ; non pas sur un plan his-torique, mais en tant qu'art contenant les éléments de baseutilisés dans tous les autres arts martiaux : gestion de laposture, des distances, même si les postures et distancessont différentes dans les autres arts martiaux.

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5.2.6 Meguri

Mise en place d'une rotation du poignet, permettant demobiliser uke, de le diriger. Ce mouvement qui part duseka tanden (centre) est transmis par les chaînes mus-culaires et énergétiques. La mise en place de ce mouve-ment a été largement développée par Hirokazu Kobayashi(1929-1998).

5.2.7 Un exemple : ikkyō

Article détaillé : ikkyō.La technique fondamentale ikkyō littéralement

« premier principe » Tout le mouvement du corps detori est identique à celui d'une coupe au sabre. ikkyō peutse faire :

• sous la forme omote : tori avance en direction de uke(irimi, tori « entre » et vient « prendre le centre » deuke), et effectue un mouvement de coupe de sabre endirection de la tête de uke ; il passe devant uke pourl'amener au sol ;

• sous la forme ura : tori effectue un mouvement decoupe de sabre (shomen-uchi). puis pivote (tai saba-ki, tenkan) ; tori se retrouve dans la même directionde uke, le déséquilibre et la rotation l'amènent au sol.

ikkyō donc peut se décliner en

• ai hanmi katate dori ikkyō omote : uke saisit le poi-gnet opposé, tori entre (irimi) en levant les mains etfait la forme omote ;

• ai hanmi katate dori ikkyō ura : idem mais formeura ;

• gyaku hanmi katate dori ikkyō omote : uke saisit lepoignet lui faisant face, tori entre (irimi) en portantun atemi, saisit le poignet de uke avec sa main librepuis fait la forme omote ;

• kata dori men uchi ikkyō omote : uke saisit l'épaulede tori, tori frappe uke à la tête en « piquant » avecles doigts, uke recule le buste et bloque la frappe ;tori profite de ce déséquilibre pour pivoter (tenkan),entraînant ainsi uke, et fait la forme omote ;

• suwari waza shomen uchi ikkyō omote : les deux par-tenaires sont à genou, uke porte une attaque à la tête,tori reçoit (pare) avec son bras et effectue ikkyō surle bras d'attaque ;

• …

6 La pratique des armes

En plus des techniques à main nues, l'aïkido comportel'étude du maniement d'armes en bois : le sabre ou bokken(aikiken), le bâton ou jō (aikijo), le couteau ou tantō, et defaçon plus anecdotique le juken (baïonnette), arme danslaquelle excellait le fondateur et qui lui avait valu d'en êtreformateur à l'armée.Le fondateur a réuni dans le jō des techniques de lance,de sabre et de naginata (fauchard). La technique desabre qu'il a développée est singulièrement différente dukenjutsu des koryu (écoles traditionnelles). C'est surtoutà l'étude de cette dernière que le fondateur consacra sonénergie en ce qui concerne les armes.

6.1 Histoire

En réalité, Morihei Ueshiba n'a jamais enseigné directe-ment la pratique des armes, ni lors des stages qu'il don-nait régulièrement, ni lors des cours qu'il dispensait àl'Hombu Dojo, le dojo central de l'aïkido à Tokyo. Toute-fois, comme il les pratiquait presque chaque jour dans sondojo personnel devant un nombre restreint d'élèves, ceciexplique leur relative méconnaissance. La transmissionde cette pratique s'est faite essentiellement par les plusgradés de ses uchi deshi (étudiant admis à résider dans ledojo) : Hikitsuchi Michio, Sadateru Arikawa et MorihiroSaito. Ce dernier a vécu 23 ans auprès du Fondateur et,après la mort de celui-ci, a regroupé les techniques qu'ilavait appris et il a élaboré différents exercices pour per-mettre leur enseignement. Il existe ainsi dix kumijo (jocontre jo) et cinq Kumitachi (ken contre ken), tous sujetsà de nombreuses variantes, plus ce que le fondateur nom-mait « son œuvre » : Ki Musubi No Tachi. Leur validitémartiale est manifeste, Morihei Ueshiba ayant d'ailleursétudié de nombreuses koryu. Ainsi, on note des ressem-blances évidentes entre certaines techniques du sabre del'aïkido et celles de la koryu Kashima Shinto Ryu (parexemple, entre « ichi no tachi » -aïkido- et le premierkata « ipommé » -Kashima Shinto Ryu-).La place des armes dans l'aïkido est l'objet d'un vif dé-bat : peu d'écoles en maîtrisent réellement la pratique etles techniques à mains nues occupent donc généralementl'immense majorité du temps d'étude.Dans la branche Iwama ryu (élèves de Morihiro Saito),la pratique des armes, bukiwaza (武器技), est mise surle même plan que celle à mains nues (taijutsu). La pra-tique du bokken y est appelée aikiken et la pratique dujō aikijō. Maître Saito expliquait que pour le fondateur,l'aïkido était l'étude du bukiwaza et du taijutsu, et que cesdeux éléments sont indissociables.

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6 7 CONCORDANCE DES ÉNERGIES (PRINCIPE DʼAIKI)

6.2 Pratique

Par la répétition d'exercices (les suburis qui peuvent-êtreenvisagés comme un alphabet de mouvements élémen-taires), le pratiquant vise, entre autres, à réaliser l'unitédu corps avec le ken ou le jo qui doivent ainsi véritable-ment devenir le prolongement de son corps. Par extensionde ce principe, la sensation doit devenir la même avec unpartenaire qui doit être maîtrisé de la même façon et sui-vant les mêmes principes.La pratique des armes permet également d'appréhenderdifférentes distances face à un ou plusieurs adversaires(maai), de travailler une posture correcte (shisei) et devaincre l'appréhension des armes. L'étude des armes estde plus indispensable à la compréhension d'un grandnombre de techniques à mains nues.En effet, une grande quantité de mouvements est déri-vée des techniques utilisées par les guerriers armés*[25],ou de techniques utilisées pour désarmer l'adversaire.De plus, la visualisation d'un mouvement avec un sabredonne une conception plus claire du mouvement à ef-fectuer à mains nues. Les techniques de sabre ont euune grande importance dans l'élaboration de l'aïkido parMaître Ueshiba.Enfin, la koryu Daïto Ryu fut une source majeure pour lefondateur*[26], et cette école comprend notamment uncertain nombre de techniques à mains nues prévues pourles samouraïs ayant perdu ou cassé tout ou partie de leursabre, en gestes facilement assimilables pour un sabreur.On peut aussi considérer que, fondamentalement, unetechnique d'Aïkido ne peut se réaliser efficacement quesi « l'entrée », l'instant de mise en relation entre les deuxprotagonistes au moment de l'attaque, est réussie. C'estl'instant « aïki », fraction de seconde où l'harmonie estou n'est pas, que le génie martial de Moriheï Ueshiba asu percevoir et développer. La pratique des armes permetde se focaliser principalement sur cet instant.La pratique des armes est très diverse :

• jo contre jo ;

• jo contre mains nues / mains nues contre jo, pratiqueappelée « jo nage » lorsque l'adversaire saisit votre'jo ; ou « jo dori » lorsqu'il vous attaque avec un jo ;

• bokken contre bokken, pratique appelée « ken taiken » ;

• bokken contre mains nues / mains nues contre bok-ken, pratique appelée « tachi dori » ;

• bokken contre jo, pratique appelée « ken tai jo » ;

• tanto contre mains nues, pratique appelée « tanto do-ri » ;

• Juken (baïonnette) contre mains nues, pratique ap-pelée « juken dori » dont Moriheï Ueshiba fut long-temps instructeur pour les armées impériales.

L'apprentissage peut comporter plusieurs typesd'exercices :

• suburi : mouvements réalisés seul et destinés à dé-velopper la maîtrise des armes et à apprendre diffé-rents coups et postures ;

• awase : applications avec partenaire des suburi des-tinées à travailler l'harmonisation ;

• kumijo et kumitachi : séquences de combat stéréoty-pées avec partenaire ;

• kata : suite codifiée de coups et techniques pouvants'exécuter seul ou à plusieurs.

Une autre arme est pratiquée dans certaines écolesd'aïkido : Le bō (bâton long) ainsi que le bâton court outambō. La pratique du bō permet d'abord la juste positiondes hanches et des pieds, qui est la même qu'à mains nues.Aux États-Unis, certains dojo enseignent également destechniques de désarmement avec des pistolets en mousseou en bois, tandis qu'en Afrique, certains dōjō pratiquentdes techniques de défense contre différents types demachettes.Au niveau des passages de grade, le travail à mains nuescontre le jō ou le tantō est généralement exigible à partirdu premier kyū. Le travail au bokken, contre mains nuesou contre un autre bokken, est exigible à partir du troi-sième dan. Bien entendu, des différences existent là aussid'une école à l'autre.

7 Concordance des énergies (prin-cipe d’aiki)

L'aïkido se base sur le principe de la « concordance desénergies ». D'un point de vue martial, cela se comprendde trois manières :

• unir les énergies de son propre corps (via le sei-ka tanden) pour agir, coordonner les bras et lesjambes ; notamment, on s'attache à mouvoir les deuxmains ensemble (comme si elles tenaient un sabre)en maintenant une certaine extension des bras, afinde mieux transmettre le mouvement au partenaire(par un effet de levier) et de maintenir une distancede sécurité (gestion de la distance, ma ai) ;

• unir les énergies des deux partenaires*[25] : tori neva pas s'opposer à uke”mais va au contraire accom-pagner son mouvement, s'accorder à son rythme (ges-tion du rythme, autre sens de ma ai) ; alors que ukes'attend à rencontrer une résistance, il rencontre enfait le vide, et même une assistance pour poursuivreson mouvement, ce qui provoque sa chute (la sensa-tion est similaire à une porte qui s'ouvre au moment

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7

où on essaie de l'enfoncer). Pour prendre une image :lorsque l'on étaie un mur, le mur et l'étai sont en op-position, ils se renforcent mutuellement ; de même sitori s'oppose à uke, il le renforce sur ses positions, il lestabilise, alors que s'il l'accompagne dans son mou-vement, il maintient le déséquilibre ;

• agir comme un intermédiaire entre un état de vio-lence et un état où la violence n'est plus : on laissela violence se déployer où elle ne peut nuire. Onpeut comparer la personne qui agit de cette façonà un « passeur d'orages » : non pas celui qui em-pêche les orages de tomber, mais celui qui les dirigede manière à ce qu'ils ne fassent pas de dégâts. Ilne cherche pas à dominer, mais à débloquer là oùil y a fixation (sur une émotion, sur la violence oul'attaque comme telle, etc.). Après le déblocage, il neconduit pas consciemment la violence – ce serait làune forme de domination – mais la laisse couler versun endroit prédéterminé, où elle ne peut nuire*[5].

On peut y voir une progression :

• partant du niveau psychomoteur (« l'esprit et lecorps », unir nos propres énergies) ;

• au niveau technique (s'unir avec l'énergie des autreset par là créer un vide) ;

• puis au niveau mental (« être » le vide, voir Budo >Budo et spiritualité).

Il serait bien sûr futile d'essayer d'« être le vide » avantd'être capable d'en créer un ou d'essayer de s'unir avecdes énergies extérieures lorsqu on n est pas encore ca-pable d'unir ses propres énergies internes. Un conceptde progression semblable se retrouve dans l'enseignementdu Tenshin Aïkido : on commence par le gō (剛, dur :nos techniques sont angulaires, exécutées avec force), en-suite vient le jū (柔, flexible : nos techniques deviennentflexibles, on se sert de la force de l'autre) et finalement leryū (流, flux : nos techniques « coulent » comme de l'eau,on laisse passer la force de l'autre).Pour cultiver cette notion de l'énergie, on pratique en dé-but et en fin de séance des exercices respiratoires. Dansla symbolique taoïste, ces exercices sont là pour mettreen mouvement l'énergie vitale (le ki, qui signifie aussi lesouffle).Morihei Ueshiba était aussi un adepte de la secteshintoïste Ōmoto-kyō. Une de ses intentions, en fondantl'aïkido, était de promouvoir la paix et l'harmonie entreles êtres, afin de créer une société meilleure. Le terme« concordance des énergies » renvoie donc égalementà une conception de la société où les gens coopére-raient entre eux vers la paix et l'harmonie plutôt que des'affronter. Dans sa dimension mystique la plus extrême,il considérait l'aïkido comme une prière gestuelle, sem-blable aux mudrâ bouddhiques, associée à une prière vo-cale, le kotodama.

8 Forme, attitude et efficacité mar-tiale

L'enseignement de l'aïkido se fait essentiellement par larépétition de techniques de base. La maîtrise de chaquepoint d'une technique est indispensable à son fonction-nement. Le but de ces formes est aussi de travaillerl'attitude*[25]. En effet, un mouvement ne peut être réus-si que si :

• tori est toujours stable, il doit donc avoir une attitude« parfaite » (shisei -姿勢) ;

• tori gère les ouvertures (possibilités d'attaque) et fer-metures (empêcher uke de contre-attaquer), en gé-rant les distances, les directions et le rythme du mou-vement (maai -間合) ;

• tori coordonne ses mouvements et les harmonisepour maîtriser uke sans que celui-ci rencontre uneopposition qui lui permettrait de se raffermir (aiki) ;

• uke est toujours en déséquilibre, ce qui implique untravail sur les directions, l'extension des bras et lacontinuité du mouvement (ki no nagare).

Cette attitude est très importante et indispensable auxprogrès. Dans un combat réel, un mouvement ne pré-sentant pas la plus parfaite exactitude est inefficace.L'efficacité martiale, pour un aïkidoka, ne réside pasdans l'agressivité qui mène à la destruction, mais dansl'attitude.Une des manières d'évaluer la justesse martiale est demarquer des atemi (coups) (par exemple lancer la mainouverte ou le poing vers le visage du partenaire pour si-muler un coup de poing) : si tori a la possibilité de frapper,c'est que son attitude est correcte, et si uke peut frapper,c'est que tori a fait une erreur. Le port de tels coups est in-dispensable sur certaines techniques, la réaction de uke àce coup étant utilisée. Mais il n'est pas nécessaire de por-ter réellement ces coups. Certaines branches de l'aïkidovont jusqu'à supprimer le marquage des atemi, ce qui n'estpas sans susciter des controverses*[réf. nécessaire].C'est ainsi que l'aïkido peut se prétendre à la fois « mar-tial » et « non-violent » : il n'est pas nécessaire d'êtreviolent pour être efficace martialement, l'être est mêmecontre-productif en aïkido.Pour des raisons pédagogiques, les mouvements sont par-fois montrés avec une grande amplitude, alors qu'en com-bat réel les mouvements courts sont plus efficaces (rapi-dité et économie d'énergie). Les mouvements se raccour-cissent spontanément avec la tension nerveuse (stress) del'agression, ils raccourcissent également au fur et à me-sure de la progression du pratiquant.La pratique régulière et assidue de l'aïkido permet ausside préparer un individu physiquement (souplesse, rapidi-té, musculature), mentalement (calme et maîtrise de soi)

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8 10 LES GRADES

et techniquement (respect de la distance de sécurité, ou-verture, placement, gestion de plusieurs attaques simulta-nées).

8.1 La garde : kamae - 構え

La garde de base en aïkido est la position hanmi (san ka-ku 三⾓, littéralement « trois points », en triangle). Lepied avant est dans l'alignement de la jambe, le pied ar-rière ouvert avec un angle d'environ 50° par rapport àl'axe du pied avant. Le poids est réparti sur la plante desdeux pieds, les talons très légers. Dans cette position leshanches se placent naturellement de trois quart.Cette position est intermédiaire entre la garde iaidō (lespieds sont parallèles, les hanches complètement de face)et la garde de karaté, où les hanches sont profilées pourréduire la zone d'impact et permettre d'armer les coupsde pied. L'objectif de cette garde est d'obtenir une bonnemobilité dans toutes les directions.On rencontre également la position hitoemi (⼀重⾝). Hi-toemi signifie « le corps d'une unique épaisseur ». Hitoe-mi consiste à se tenir debout en ayant la pointe des orteilssur une même ligne droite. C'est une posture où l'on pré-sente totalement le côté du corps au partenaire. C'est lagarde kamae de base au jo ainsi que l'attitude que l'onassume au sabre lorsque l'on exécute tsuki.Excepté dans le style Yoshinkan ryû, il n'y a pas de posi-tion particulière pour les mains en aïkido. Le but principalde cette « absence de garde » pour les mains est simple :cela évite de les mettre en avant, et donc de les exposerà une éventuelle arme caché de l'adversaire (comme uncouteau dans la manche). On désigne ceci par l'expressionshizen tai (position naturelle).

9 La tenue

La tenue de base est le keikogi (vêtement d'entraînement),appelé à tort « kimono ». Il se compose d'une veste et d'unpantalon en coton blanc. La veste est fermée par une cein-ture (obi). Il s'agit du même qu'en judo, bien qu'il existedes vestes spécifiques dont les manches sont raccourciesafin de faciliter la saisie des poignets.Lorsque le professeur estime que l'élève a acquis unetechnique satisfaisante, il l'autorise à porter le hakama,une sorte de pantalon flottant noir ou bleu foncé. Cepen-dant, selon les dojos et les écoles, le port du hakama peutvarier : le pratiquant est autorisé à le mettre dès le début(car il s'agit de la tenue traditionnelle), à partir du troi-sième, deuxième ou premier kyū.L'aïkido se pratique pieds nus sur le tatami (ou, à défautde tatami, sur un tapis), mais l'étiquette enseigne qu'il fauts'y rendre avec des chaussures pour des raisons d'hygiène ;les pratiquants utilisent en général des nu-pieds appelészōri. Les zōri doivent être disposées perpendiculairement

au tatami, la pointe en direction de l'extérieur afin de pou-voir repartir rapidement.

10 Les grades

Articles détaillés : Ceinture dans les budo et Grade dan.

Le système des grades dan dans les Budō est développéau Japon par Jigorō Kanō dès le XIX*e siècle afin de rem-placer le système traditionnel de certificats d'aptitude per-mettant d'enseigner (soit en succédant au maître, soit enfondant sa propre école). Cela en créant des étapes inter-médiaires, plus modernes et progressives, les grades kyūet dan. Les élèves d'Ueshiba d'avant-guerre n'ont pas eude grades dan semble-t-il, mais des certificats ditsmenkyokaiden.Dans certaines écoles d'aïkido (car ce n'est pas systéma-tique*[25]), le débutant se voit attribuer le grade sixièmekyū, puis progresse jusqu'au premier kyū. Les passagesde grade kyū se font au dojo (lieu de pratique) par leprofesseur lui-même. Puis, le pratiquant passe le pre-mier dan (devant un jury ou son professeur en fonctiondes écoles et/ou des pays, certaines écoles traditionnellesn'admettent aucune forme d'examen, les grades sont ac-cordés de manière discrétionnaire par le professeur quiobserve l'évolution de ses élèves), le grade le plus élevéétant le dixième dan (accordé uniquement à titre post-hume ou exceptionnellement pour des personnes de trèshaut niveau).Il n'existe en aïkido que deux couleurs de ceinture : blancet noir. On porte la ceinture blanche du sixième au pre-mier kyū, puis la ceinture noire à partir du premier dan.Certains dojo utilisent des ceintures de couleurs (blanc,jaune, orange, vert, bleu, marron, noir) différentes pourmarquer le niveau, et ainsi donner des repères de progres-sion aux jeunes pratiquants, parfois aussi aux adultes.Le“hakama”était la tenue traditionnelle au Japon, elledevrait donc être portée par tout le monde. Il est dit queÔ sensei interdisait quiconque ne portant pas le“haka-ma”à entrer dans le dojo, même les visiteurs. Cependantpendant la période d'après guerre, les élèves ne pouvaientplus se payer les“hakama”, Ô sensei autorisa donc sesélèves à pratiquer sans “hakama”le temps qu'ils éco-nomisent pour s'en payer un*[27]. Depuis lors certainsde ses élèves ont cru que le “hakama”avait une por-tée honorifique. C'est pour cela qu'aujourd'hui beaucoupde professeurs autorisent le port du hakama lorsqu'ils es-timent que le pratiquant a atteint un niveau suffisant. Se-lon les dojos, cela se fait au troisième kyū (équivalent de la

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13.1 L'aïkido dans le monde 9

ceinture verte au judo) ou au premier kyū (équivalent à laceinture marron) ou avant (voir“La tenue”ci-dessus).Toutefois, certaines écoles ne l'autorisent qu'à partir dupremier dan.La ceinture noire n'est pas une marque de maîtrise, le pra-tiquant de niveau premier dan est un étudiant (shodan)qui a acquis les bases. Les usages peuvent toutefois varierd'une école à l'autre. Dans certains dojo, l'étude, qu'onappelle bukiwaza, des techniques avec armes (bokken, jō,etc.) est considérée comme indissociable de l'étude destechniques à mains nues (taijutsu). Une progression enparallèle dans ces deux domaines est obligatoire ; on nepeut, par exemple, prétendre passer le troisième kyū entaijutsu si l'on n'a pas atteint au minimum le quatrièmekyū en bukiwaza, et inversement, de sorte qu'il y a à toutmoment au plus un kyū, ou un dan, de différence entre leniveau dans ces deux domaines de pratique.

11 Les sons en aïkido (kototama oukotodama)

Article détaillé : Kotodama.

Habituellement, la pratique de l'aïkido est silencieuse.Cependant, dans l'enseignement de Morihei Ueshi-ba, l'exécution des mouvements s'accompagnait del'articulation de sons par les participants, les kotoda-ma*[28].

12 Étiquette

Article détaillé : Étiquette de l'aïkido.

Comme dans tous les budo, l'étiquette, ou reishiki, a uneimportance particulière en aïkido.En effet, on peut voir les arts martiaux comme repro-duisant des situations de combat dans un cadre paci-fique (l'entraînement). L'étiquette vise alors à garantirl'intégrité physique éviter les blessures et mentaleéviter les situations de domination des pratiquants,mais aussi à garder à l'esprit que l'on est en situation decombat, ce qui fait la différence avec d'autres activitéssportives.

13 L'aïkido à travers le monde

Article détaillé : Histoire de l'aïkido.

• La fin de la Seconde Guerre mondiale voit apparaîtreun hiatus dans l'enseignement de tous les arts mar-tiaux japonais, et l'aïkido est le premier en 1948 à

pouvoir rouvrir les portes de ses dojo. Ayant tou-jours vu son art comme un cadeau à l'humanité,Morihei Ueshiba fait tout ce qui est en son pou-voir, lui qui ne parle que le japonais, pour promou-voir l'aïkido au niveau international en envoyant desémissaires en Europe et en Amérique, et en ouvrantses portes aux étrangers qui veulent le pratiquer auJapon.

• Des techniques de combat variées se sont inspiréesde l'aïkido en y mêlant des techniques de sports decombat : à titre d'exemple, le Real Aikido d'origineserbe et dont la vocation est de parfaire le self-defense. Néanmoins, l'esprit combatif, volontaire ettrès pragmatique de ces techniques semble très dif-férent de l'attitude défensive, de l'esprit pacifique etconvivial promus par Morihei Ueshiba, et ne permetpas de les catégoriser dans les pratiques d'Aïkido.

13.1 L'aïkido dans le monde

13.2 L'aïkido en France

Article détaillé : Organisation de l'aïkido en France.

Hors du Japon, la France est le pays qui compte le plusde pratiquants d'aïkido*[29], avec plus de 60 000 licen-ciés*[30].L'Aïkido est tout d'abord arrivé en France dans sa formeancienne, l'aïki-budo, introduit par Minoru Mochizukiqui fut envoyé par le Kodokan en 1951. En 1952, TadashiAbe, missionné quant à lui par l'Aïkikaï, arrive en Franceet y reste pendant 8 ans pour y diffuser lʼaïkido. Il crééles séries et co-écrit deux manuels avec Jean Zin. TadashiAbe est un guerrier redoutable qui blesse parfois ses uke.Il voyage beaucoup et enseigne alors à Pierre Chassang,Georges Rousseau, Jean Delforge, etc. C'est lui qui en-courage André Nocquet à partir au Japon. Quand celui-cirentre, il succède à Tadashi Abe comme représentant del'Aïkido en France. Très vite, d'autres japonais arriventcependant : Masamichi Noro et Mutsuro Nakazono puisNobuyoshi Tamura.L'Aïkido est exposée en 1964 au grand public par undocumentaire de l'émission télévisée Les Coulisses del'exploit, qui lui est consacré et contient un entretien avecle fondateur Morihei Ueshiba, avec les premiers maîtresfrançais dont André Nocquet ainsi qu'avec des prati-quants ; le documentaire est commenté par le journalisteThierry Roland*[31].La FFATK, (Fédération Française d'Aîkido, Taî-Jitsu etde Kendo) fut créée en 1958 par Jim Alcheik et EmileBlanc. Ensuite l'aïkido fût pratiqué au sein de la fédé-ration de judo, la FFJDA, l'aïkido s'est séparé de cettefédération en 1982 avec la création de deux fédérations :

• la FFLAB (Fédération Française Libre d'Aïkido et

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10 14 NOTES ET RÉFÉRENCES

de Budo) qui devint en 1983 la FFAB (FédérationFrançaise d'Aïkido et de Budo),

• la Fédération française d'aïkido, d'aïkibudo et affi-nitaires (FFAAA ou 2F3A) en 1983.

Agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports en1985, ces deux fédérations sont régulièrement invitéesà la fusion de la part des pouvoirs publics. Du fait del'agrément, l'UFA (Union des fédérations d'aïkido), struc-ture chapeautant les deux fédérations, est seule habili-tée à délivrer des grades dan reconnus officiellement enFrance. (par l'intermédiaire de la Commission Spéciali-sée des Dan et Grades Equivalents - CSDGE- dont lesmembres sont nommés par arrêté ministériel)Outre ces deux fédérations, il existe un grand nombrede groupes où les différences sont d'ordre pédagogique,technique, spirituel, personnel, hiérarchique, sportif, etc.Ces groupes ont leurs structures et systèmes de déli-vrance de grades propres dont les titulaires ne peuventse prévaloir publiquement sans risquer des poursuites - àmoins d'en préciser systématiquement l'origine*[réf. né-cessaire].

14 Notes et références[1] À ne pas confondre avec l'aïkibudo actuel (depuis

1980) issu d'une branche dissidente de l'enseignement deUeshiba, se revendiquant d'une filiation antérieure à celle-ci (Voir Historique Aikibudo)

[2] Aikido and the Dynamic Sphere, op. cit., p. 16-96.

[3] (en) Encyclopedia of Aikido 2006 by Stanley Pranin, suraikidojournal.com

[4] Mitsugi Saotome, Aikido & The Harmony of Nature,Shambhala, 1986, (ISBN 978-0-87773-855-8)

[5] Olivier Gaurin, Comprendre l'aïkido, Paris, Les éditionsde l'Éveil, 2001, (ISBN 978-2-84617-018-5)

[6] Tout comme Jigoro Kano n'a pas incorporé au judo lestechniques de jiu-jitsu qu'il jugeait trop dangereuses.

[7] Voir § Concordance des énergies

[8]“La Voie du Guerrier a été mécomprise comme moyen detuer et détruire. Ceux qui recherchent la compétition com-mettent une grave erreur. Frapper, blesser, ou détruire estle plus grave péché que puisse commettre un être humain.La véritable Voie du Guerrier est de prévenir le meurtre,cʼest lʼArt de la Paix et le pouvoir de lʼAmour”(M.Ueshiba) 3*e satori de O Sensei

[9] « Je t'enseignerai comment être utile aux autres et à lasociété avec cet art martial. » tel fut le propos tenu parMorihei Ueshiba fondateur de l'aïkido à Morihiro Saitovenu requérir son enseignement : « La rencontre avec Mo-rihei Ueshiba » extrait du propre témoignage de MorihiroSaito

[10] http://shoaikido.blogspot.fr/2012/12/je-mets-en-ligne-aujourdhui-une.html : Les zonesd'ombre de la vie de Morihei Ueshiba (basé sur lestravaux d'Ellis Amdur)

[11] http://www.aikido-ploemeur.fr/index.php/l-aikido/reflexions/entretien-avec-o-sensei-morihei-ueshiba-et-kisshomaru-ueshiba.html : interview de Morihei Ueshiba en 1957

[12] Aïkido Journal : éditorial 10 de février 2004.

[13] http://www.aikidotakemusu.org/fr/articles/o-sensei-ne-faisait-pas-daikido?language=en : P.Voarino, O Sensei ne faisait pas dʼAikido

[14] http://aikido-france.net/articles/pranin/index.php?phpLang=fr : lire le texte de Stanley Pranin

[15] http://aikidoblog.net/fr/livres/extrait-manuel-1938-budo/

[16] http://www.aikicam.com/index.php?option=com_content&task=view&id=260&Itemid=56

[17] [PDF] Manuel du pratiquant, Paris, éd. FFAB, 2003, 32p.

[18] Morihei Ueshiba et les croquis de Takako Kunigoshi, Bu-do Renshu (1*re éd. 1933) ; édité en français sous le titreTechniques de budo en aïkido, trad. Ch. Tsuji et G. Blaize,Paris, éd. Guy Trédaniel, 1997 (ISBN 978-2-85707-991-0)

[19] L'absorption peut se traduire par un déplacement (quialors se confond avec l'entrée) mais dans certains stylescelui-ci est à peine perceptible voire se réduit même à unsimple abaissement du centre de gravité de tori par uneaccentuation de la mobilisation du hara

[20] Le déséquilibre initial de aite découle directement du faitque l'attaque de aite a été contrariée par la mobilité de tori,à l'exemple d'une porte qui s'ouvre de manière inattenduealors qu'on s'apprête à la pousser.

[21] Parmi ces contrôles on retrouve des clefs identiques àcelles qui conduisent aux immobilisations mais égalementde simples entraves à la liberté de mouvement du parte-naire, que ce soit par un positionnement dans l'espace oudes contacts au niveau des articulations empêchant aite deretrouver son équilibre ou le conduisant à aggraver ce dés-équilibre dans la suite de son attaque

[22] Extrait de « Entretien avec O Sensei Morihei Ueshiba etKisshomaru Ueshiba » publié en Japonais sous le titreAïkido par Kisshomaru Ueshiba, Tokyo, Kowado 1957(pages 198-219), traduit du Japonais par Stanley Praninet Katsuaki Terasawa, traduit de lʼanglais par PhilippeChau, Décembre 2002

[23] Voir première partie de l'article de André COGNARD del'Académie d'aikido Paris XX

[24] « …Quand il introduisait une technique comportant unesaisie à deux mains, les techniques suivantes devaienttoutes commencer avec la même saisie. O-Sensei nous en-seignait deux, trois ou quatre niveaux de techniques. Ilcommençait par la forme de base et continuait, niveau

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15.1 Bibliographie 11

par niveau, jusqu'à la forme la plus avancée » ainsi té-moigne Morihiro Saitō élève de Morihei Ueshiba durantde longues années : « L'entraînement à l'Aiki Dojo »

[25] (en) Adele Westbrook et Oscar Ratti, Aikido and the Dy-namic Sphere, Charles E. Tuttle Company, Tokyo, Japan,1970. (ISBN 978-0-8048-0004-4)

[26] Le Soké - dépositaire/propriétaire de ce jutsu - était MaîtreTakéda, professeur de Ueshiba

[27] http://shugyo.com/hakama/

[28] Budo Renshu, Morihei Ueshiba (1933) ; édité en françaissous le titre Techniques de budo en aïkido, trad. C. Tsujiet G. Blaize, éd. Guy Trédaniel Éditeur (1998)p. 27

[29] L'article suivant Mathieu Perona, « L'Aikido au-jourd'hui », Paris Aikido Club, 2002 (consulté le 16novembre 2007) reprend les chiffres fournis par l'IAF(Internation Aikido Federation, « Nations membresde l'IAF », 2007 (consulté le 16 novembre 2007), quiprésentent de multiples manques et invraisemblances.)

[30] Près de 30 000 licenciés d'après le « Site officiel de laFFAB », 2007 (consulté le 16 novembre 2007) et 30 556d'après le « Site officiel de la FFAAA », 2007 (consulté le16 novembre 2007). Ce chiffre est indicatif, les deux fédé-rations accueillant des pratiquants d'arts affinitaires, et denombreux clubs n'étant licenciés à aucune des fédérations.

[31] Reportage sur l'Aïkido, les coulisses de lʼexploit (1964)sur le site de l'INA.

15 Annexes

15.1 Bibliographie

• Apada bibliographie, « Bibliographie aïkido », oc-tobre 2001

• Poy-Tardieu, N., Le guide des arts martiaux et sportsde combat, Budo Éditions, 2001.

15.1.1 Ouvrages sur l'aikido

• (en) Adele Westbrook,Oscar Ratti, Aikido and theDynamic Sphere, Tokyo, Japon, Charles E. TuttleCompany, 1970, 17*e éd., relié (ISBN 978-0-8048-0004-4)

• Morihei Ueshiba (trad. Ch. Tsuji,G. Blaize), Tech-niques de budo en aïkido [« Budo Renshu »], Paris,Guy Trédaniel, 1997 (ISBN 978-2-85707-991-0 et2-85707-991-5)traduit de la 1*re édition en langue japonaise(1933), croquis de Takako Kunigoshi

• (en) Mitsugi Saotome, Aikido & The Harmony ofNature, Boston, Shambhala, 1986, 1*e éd., poche(ISBN 978-0-87773-855-8 et 0-877738-55-6)

• John Stevens (trad. Chr. Champclaux), L'art dela paix : Enseignements du fondateur de l'aïkido[« The art of peace : teachings of the founderof Aikido »], Paris, Guy Trédaniel, 2000 (ISBN978-2-84445-167-5 et 2-8444-5167-5)recueil de propos de Morihei Ueshiba, traduit de la1*re édition en langue américaine, Boston, 1992

• John Stevens,Walther V. Krenner (trad. Chr.Champclaux), Aïkido, Enseignements du fon-dateur : Morihei Ueshiba [« Training with theMaster, Lessons with Morihei Ueshiba, Founderof Aïkido »], Paris, Guy Trédaniel, 2000 (ISBN978-2-84445-167-5 et 2-8444-5167-5)traduit de la 1*re édition en langue américaine,Boston, 1999

• Morihei Ueshiba, Hideo Takahashi (trad. SeiichiKurihara, Bruno Traversi), Takemusu Aiki, volumeI, Lille, Éditions du Cénacle de France, 2006, 208p. (ISBN 978-2-916537-00-9 et 2-916537-00-7)notes de Pierre Régnier

• Morihei Ueshiba, Hideo Takahashi (trad. SeiichiKurihara, Bruno Traversi), Takemusu Aiki, volumeII, Éditions du Cénacle de France, 166 p. (ISBN9782916537030)notes de Pierre Régnier

• Itsuo TSUDA, Science du particulier - École de larespiration, (ISBN 978-2-7029-0036-9)

• Jean-Gabriel GRESLÉ, Réflexions sur l'Aïkido, juin1995 (ISBN 978-2-85707-697-1)

• D. Balta, Aikido : la voie de Maitre Ueshiba, Paris,SEM, 1988 (ISBN 978-2-907736-00-8 et 2-907736-00-0)Aspects éthiques,symboliques et historiques.

• F. Ceresa, Leçons d'aïkido : guide pratiquephotographique, Paris, de Vecchi, 2000 (ISBN978-2-7328-6755-7 et 2-7328-6755-1)traduit de l'italien

• (en) Kisshōmaru Ueshiba, The Spirit of Aikido, Ko-dansha International, 1984 (ISBN 978-0-87011-850-0et 0-870118-50-1)

• Philippe Grangé, Le corps aïki : La pratique internede l'aïkido, Budo Éditions, 2013, 240 p. (ISBN 978-2-84617-285-1)

• Guy Bonnefond (FFAB) et Louis Cleriot (FFAAA),Histoire de l'aïkido : 50 ans de présence en France,Budo Éditions, 2000. (ISBN 978-2-84617-000-0)

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12 15 ANNEXES

• Guy Bonnefond, Aïkido Memento de la forma-tion commune et spécifique : (préparation au brevetd'État, degrés 1b et 2h), Vigot Éditions, 1996. (ISBN978-2-71140-760-6)

• Guy Bonnefond et Nobuyoshi Tamura, Aïkido : Mé-thode nationale, 1977, 260 p. (ASIN B0014M13LI)

15.1.2 Ouvrages sur Morihei Ueshiba

• John Stevens (préf. Kisshōmaru Ueshiba), Budo :les enseignements du fondateur de l'aikido [« Budo,teachings of the founder of aikido »], Paris, Budos-tore, 1991 (réimpr. 1994) (ISBN 978-2-908580-39-6et 2-908580-39-X)recueil de propos de Morihei Ueshiba par l'auteur(1991)

• (en) John Stevens, Abundant Peace, the Biographyof Morihei Ueshiba, Founder of Aikido, Boston,Cool Rain Productions, 1987, 1*e éd., poche (ISBN978-0-87773-350-8 et 0-877733-50-3).

• Laurent Schang, Le Fondateur de l'aïkido : MoriheiUeshiba, Paris, Pygmalion, 2004 (ISBN 978-2-85704-830-5 et 2-85704-830-0)

15.1.3 Périodiques

• « Aïkido et aïkibudo », Karaté Bushido, Éd. Euro-péenne de magazines, vol. 19, n*o hors-série, mai-juin 2003 (ISSN 1248-2994)

15.2 Articles connexes

• Directement liés à l'aïkido :

• Aïkibudo• Aikikai | Birankai | Yoshinkan | Histoire de

l'aïkido• L'art de la paix : Enseignements du fondateur

de l'aïkido• Morihei Ueshiba | Shodokan | Stage d'aïkido• Techniques d'aïkido

• Arts martiaux proches :

• Aïkijutsu | Aïkiryu | Aïki Taïjutsu | Hapkido |Jiu-jitsu brésilien | Judo | Ju-jitsu | Kinomichi| Taijutsu | Yoseikan Budo

• Voir aussi :

• Arts martiaux | Arts martiaux japonais | Budō| Dan | Kyū | Dojo | Grades japonais | Iwama |Ki | Tori et uke | Shuhari

15.3 Liens externes

• Fédération internationale d'Aïkido

• Reportage d'archive sur les débuts de l'aïkido enFrance (INA) centrée sur André Nocquet

La version du 26 janvier 2008 de cet article a étéreconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'ellerépond à des critères de qualité concernant le style, la

clarté, la pertinence, la citation des sources etl'illustration.

• Portail arts martiaux et sports de combat

• Portail du Japon

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15.3 Liens externes 13

Calligraphie des trois caractères formant le terme « aikido », dehaut en bas : ai, ki, dō.

Tachi waza nikyō omotec.-à-d. technique debout, deuxième principe, forme avant

Shiho nagec.-à-d. projection dans les quatre directions

Kokyu nagec.-à-d. projection « par la respiration »

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14 15 ANNEXES

Uke

Tori

Uke

Tori

ikkyō (premier principe) : contrôle du centre par le coude. au-cune action n'est effectuée sur le poignet. le contrôle du centre seretrouve dans toutes les techniques d'aikido.

UkeUke

ToriTori

Omote Ura

ikkyō : formes omote (devant) et ura (derrière)

Travail au bâton contre mains nues : le pratiquant de gaucheneutralise une attaque au bâton du pratiquant de droite et l'amèneà une chute.

Fin d'une technique de projection (naname kokyo nage ou so-kumen irimi selon la nomenclature utilisée). Le pratiquant degauche vient de déplacer son corps vers sa droite, entraînant lachute de son partenaire.

La pratiquante de droite vient d'attaquer par une saisie simulta-née des deux poignets de face mae ryote dori.

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15

16 Sources, contributeurs et licences du texte et de l’image

16.1 Texte• Aïkido Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFkido?oldid=116928854 Contributeurs : Aoineko, Shaihulud, MichelLaglasse,

Gui, Med, Ryo, Ffx, Elihu~frwiki, Nataraja, Looxix, Orthogaffe, Timwi, Kelson, Oz, Semnoz, Ploum's, Cdang, HasharBot, Abrahami,Rege, Nojhan, WhisperToMe, Eric Savalli, Koyuki, Esavalli, Jd, Manchot, Tieno, Webkid~frwiki, Jastrow, Aurevilly, Phe, Marc Monge-net, MedBot, Sam Hocevar, Dom, Iznogood, Breeze, Phmagnabosco, Francois Trazzi, Phe-bot, Louis-garden, Hendric Stattmann, LeonardVertighel, Turb, Bobrg, Sdaubert, Bidouleroux, Ollamh, BernardM, Tegu, Baf, Jonathaneo, Sting, Jef-Infojef, Darkoneko, Rubi tulip,Remi~frwiki, Chris a liege, Seafire, The Dav21, Poleta33, Bayo, Leag, Pinpin, Bob08, Neuceu, Eden2004, Pseudomoi, Benjamin Pineau,Poulos, Sherbrooke, BrightRaven, Padawane, Mirgolth, Xfigpower, Piero~frwiki, DocteurCosmos, Riba, MisterMatt Bot, Ludo29, Bokken,Zetud, Romanc19s, Probot, Muy, Zwobot, Zivax, RobotQuistnix, FlaBot, Necrid Master, Tavernier, EDUCA33E, YurikBot, Leonardo-Rob0t, Aleks, Internaciulo~frwiki, Zelda, MMBot, Moez, Zouzoune1er, Dd, MagnetiK-BoT, Joka~frwiki, EmmanuelFAIVRE~frwiki, Lesotré, Van Kanzaki, Tetsuo~frwiki, Vicomte Raf, Oxo, 08pb80, Antonov14, Omezo, Jacqueslib, Djidane39, Ph.lalanne, Kozaru, Brozouf,Zatoishi, Nef, Sebastienj, Charon13, Grasyop, Astirmays, Esprit Fugace, Sake, SashatoBot, Teamtraven, Malost, Xtnt, MetalGearLiquid,Ji-Elle, Malta, Taupage nocturne, Martin', Liquid-aim-bot, Nosta Nautilus, Darksidus, Jacot~frwiki, PieRRoBoT, Zen 38, JeanPhir, Mool-ligan, Thijs !bot, Aikidoka~frwiki, Grook Da Oger, Overkilled, TaraO, Grimlock, Aiki~frwiki, Kilvan, Aikidomi, ElfeJediBiochimiste,Gretaz, Kyle the bot, Ololi, Arkanosis, Rémi Houdaille, LeFit, INA, Xiawi, TARBOT, Krishaor, MirgolthBot, IAlex, Tito varich, Auxer-roisdu68, Lfousse, Jeuleu, Ugo14, Simon Villeneuve, Spangle, 2bussy, NOAR, Erabot, AdQ Bot, Aymeric78, Irønie, Rei-bot, Khayil,Salebot, Chpoitou, Bot-Schafter, Akeron, CarlJF, AlnoktaBOT, WarddrBOT, TXiKiBoT, Bapti, VolkovBot, Chicobot, Synthebot, Al-leborgoBot, Tonymainaki, Milousensei, SieBot, Yama~frwiki, Pymouss, Kyro, Udufruduhu, Alecs.bot, Hxhbot, Hercule, Darkmyrddin,Zuthos, DumZiBoT, DeepBot, Pl0234, Understanding acting, Ir4ubot, DragonBot, Chatsam, ZiziBot, Ronin1~frwiki, Grouic, Hercule-Bot, WikiCleanerBot, Fgeffroy, Ccmpg, NjardarBot, JackPotte, LinkFA-Bot, Traversi~frwiki, Paulosama, Luckas-bot, Masterofpuppets,Micbot, Jotterbot, Himi, TaBOT-zerem, Jack-cnv, Asavaa, Olivier74, Aikidoelmenzah, Pkln, L'engoulevent, Didmej, Alex-F, Lib75, Grat-tepierre, Al Maghi Bot, Coyote du 57, TobeBot, RedBot, Alexandra.champavert, Azerty555, Olyvar, Slym-Peter, Husky Dream, EmausBot,Kilith, Cartopoker, Waikido, Thomypark, Veski, Franz53sda, Vladjoachim, Greg78600, Les3corbiers, LD, Fcarcena01, Lauper, Wikitan-virBot, Stezycki, Kriss06, Bottine, Jules78120, Lefringant, MerlIwBot, OrlodrimBot, AvocatoBot, FDo64, Addihockey10 (automated),Mattho69, Eduardofeld, Etiennekd, Lordedwood, Djcebceb, Enrevseluj, OrikriBot, Wikieditor26, Rahl43bot, Patblanc, Sophie Graubert,Addbot, Thibaut120094, Ryanlgeek, Bonga, LaVoiture-balai, Moonsmileyoga, Aikido histoire, DSKleBG et Anonyme : 302

16.2 Images• Fichier:Aihanmi_katatedori_ikkyo_ura.ogg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3d/Aihanmi_katatedori_

ikkyo_ura.ogg Licence : CC BY 1.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Christophe Dang Ngoc Chan• Fichier:Aikido_Tomô.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5e/Aikido_Tom%C3%B4.jpg Licence :CC BY-

SA 2.0 Contributeurs : http://www.flickr.com/photos/tharso/130691913/ Artiste dʼorigine : http://www.flickr.com/photos/tharso/• Fichier:Aikido_Uh!.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ea/Aikido_Uh%21.jpg Licence : CC BY-SA 2.0Contributeurs : http://www.flickr.com/photos/tharso/123566247/in/set-72057594142674027/ Artiste dʼorigine : http://www.flickr.com/photos/tharso/

• Fichier:Aikido_at_the_Japanese_Garden_03.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/37/Aikido_at_the_Japanese_Garden_03.jpg Licence : CC BY 2.0 Contributeurs : Flickr Artiste dʼorigine : Neil

• Fichier:Aikido_ikkyo.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e0/Aikido_ikkyo.svg Licence : CC-BY-SA-3.0Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Christophe Dang Ngoc Chan, Mathieu

• Fichier:Aikido_ikkyo_omote_ura.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6e/Aikido_ikkyo_omote_ura.svgLicence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Christophe Dang Ngoc Chan, Mathieu

• Fichier:Aïkido-shihoo_nage.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/62/A%C3%AFkido-shihoo_nage.jpg Li-cence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : Ygonaar Artiste dʼorigine : My father

• Fichier:Fairytale_bookmark_silver_light.png Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8a/Fairytale_bookmark_silver_light.png Licence : LGPL Contributeurs : ? Artiste dʼorigine : ?

• Fichier:Flag_of_Japan.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9e/Flag_of_Japan.svg Licence : Public domainContributeurs : Law Concerning the National Flag and Anthem (1999) URL link in English, actual law (Japanese ; colors from http://www.mod.go.jp/j/info/nds/siyousyo/dsp_list_j.htm#Z8701 Artiste dʼorigine : Various

• Fichier:G_Blaize_Kokiu_Nague_2.JPG Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/41/G_Blaize_Kokiu_Nague_2.JPG Licence : CC-BY-SA-3.0 Contributeurs : ? Artiste dʼorigine : ?

• Fichier:Gtk-dialog-info.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Gtk-dialog-info.svg Licence : LGPLContributeurs : http://ftp.gnome.org/pub/GNOME/sources/gnome-themes-extras/0.9/gnome-themes-extras-0.9.0.tar.gz Artiste d origine :David Vignoni

• Fichier:Judo_pictogram.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/Judo_pictogram.svg Licence : Public do-main Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Thadius856 (SVG conversion) & Parutakupiu (original image)

• Fichier:Nikyo_omote.jpeg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f6/Nikyo_omote.jpeg Licence : CC-BY-SA-3.0Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Christelle Fillonneau

• Fichier:Ryote_dori.jpg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/58/Ryote_dori.jpg Licence : CC BY-SA 2.0 Contri-buteurs : http://www.flickr.com/photos/dokiai/137647266/ Artiste dʼorigine : http://www.flickr.com/photos/dokiai/ dokiai

• Fichier:Taekwondo_pictogram.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d3/Taekwondo_pictogram.svg Li-cence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Thadius856 (SVG conversion) & Parutakupiu (original image)

• Fichier :合氣道.svg Source : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6b/%E5%90%88%E6%B0%A3%E9%81%93.svg Li-cence : Public domain Contributeurs : Travail personnel Artiste dʼorigine : Hazmat2

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16 16 SOURCES, CONTRIBUTEURS ET LICENCES DU TEXTE ET DE LʼIMAGE

16.3 Licence du contenu• Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0