2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A 2383 563 056 1 34 KODA . K 12 2000 A bulletin d’information de l’association ciné’fil blois n°102 novembre-décembre 2014 Boyhood Still the Water Le Paradis The Tribe Semaine du cinéma asiatique
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bulletin d’information de l’association ciné’fil blois n°102 novembre-décembre 2014
BoyhoodStill the Water
Le Paradis
The Tribe
Semaine du cinéma asiatique
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D’après une maquette originale de Bleu Cerise (Blois) - Réalisation : Marie TassignyContributions : Jean-Marie Génard, Benoît Goldschmidt, Agnès De Graaff, Sylvie Louis-Combet.
Photo de couverture : Boyhood de Richard LinklaterImprimé par Dixit Imprim’ (Vendôme) - www.dixitimprim.com
Chers amis cinéphiles,
C'est à une programmation sous le signe de l'Asie que Ciné’fil vous convie en cetautomne 2014. Le nouvel opus de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase, Still the
Water, ouvrira le mois de novembre. C'est toujours un bonheur que de retrouvercette enchanteresse de l'image. Ceci depuis Suzaku, son premier film qui remportala caméra d'or en 1997, et ensuite avec tous ses films que Ciné'fil n'a jamais manquéde programmer. Sa sensibilité, sa profondeur sans égale, sa sagesse imprégnéed'une religion de la nature procurent un bonheur de spectateur renouvelé. Et avecStill the Water, Naomi Kawase retrouve ses thèmes de prédilection, les liens fami-liaux, l'amour et la mort, la fusion avec le cosmos... Ne ratez pas ce film !
C’est avec une nouvelle édition de Cap sur la Chine, ouvertdésormais sur l’ensemble de l’Asie, que nous poursuivronscette excursion cinéphilique. L’occasion de découvrir lesdernières œuvres de deux géants, Wang Bing, de Chinecontinentale (Les Trois sœurs du Yunnan), et Tsaï MingLiang, de Taïwan (Les Chiens errants). Les autres films quiseront à l’affiche, notamment un film d’action burlesquecoréen (Hard day) et un pur mélodrame japonais (La Mai-
son au toit rouge) présentés en avant-première, vous pro-cureront de belles émotions. Thierry Méranger, critiqueaux Cahiers du cinéma, nous accompagnera tout au longdu week-end. Le programme complet du festival sera disponible prochainementau Lobis et sur nos sites Internet. Et c’est avec A girl at my door, un film coréen trèsattachant que nous achèverons l’année.
D’autres régions du monde seront aussi évoquées : l’Afrique avec deux documen-taires sur le travail de Robyn Orlin, artiste sud-africaine, invitée de la Halle aux grains,qui sait faire éclater les conventions pour mieux métisser les cultures en laissants’exprimer les corps et l’humour… Le Brésil avec un documentaire, Hautes Terres,
sur des paysans qui tentent d’inventer une utopie agricole, l’occasion de nous as-socier à la Semaine de la coopération internationale.
On fera un petit clin d’œil à bd BOUM, qui honore cette année Etienne Davodeau,en reprenant Lulu, femme nue pour une rencontre avec cet auteur qui a si bien col-laboré avec la cinéaste Solveig Anspach.
Et puis toujours à l’affût d’œuvres singulières, Ciné’fil vous invitera à découvrir Boy-
hood, un film de famille dont le tournage s’est étalé sur douze ans, The Tribe, uneplongée très cinématographique dans l’univers de sourds et muets ukrainiens, et,cerise sur le gâteau, comme une promesse, Le Paradis d’Alain Cavalier, un cinéasteque nous aimons très fort ! Amitiés.
Jean-Marie Génard et toute l’équipe de Ciné’fil.
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Still thEwatErUn film de Naomi Kawase
Avec Nijirô Murakami...France, Japon, Espagne, 2014,1h59, vostfEn compétition à Cannes
Futatsume no mado, c’est le titre ori-ginal du nouveau film de NaomiKawase. Littéralement « La deuxièmefenêtre » en japonais. Celle ouvertesur l’invisible. Celle qui fait communi-quer les vivants et les disparus, l’aveniret la mémoire, le passé et la tradi-tion… C’est l’histoire de Kaito et Kyoko,deux adolescents vivant sur l’îled’Amami, terre où les habitants avan-cent en harmonie avec la nature etles dieux. C’est ici que les deux ado-lescents vont découvrir les cycles dela vie, de la mort et de l’amour.Naomi Kawase dédie son film au soufflede la vie. Portée par le vent et la pluie,bercée par le soleil, sa caméra virevolte,flotte. Quand passent les typhons, lamer se déchaîne et la réalisatrice ja-ponaise saisit la puissance des gigan-tesques vagues, s’y enfonce juste avantqu’elles ne se fracassent et ne se re-forment à l’infini. Comme chez Hokusai,la mer est vivante. C’est d’ailleurs cequi effraie le jeune Kaito qui refuse des’y baigner tandis que Kyoko, sourireenchanteur aux lèvres, y plonge touthabillée. Quand la mort rôde, Kawasesuspend le temps pour contempler lalumière du soleil se faufiler entre lesbranches enlacées d’un arbre plusieursfois centenaire. Et quand l’amour éclot,c’est dans un majestueux ballet aqua-tique.
Certains diront que Still the
Water pèche par son excès de symbo-lisme, d’autres que Terence Malickou Apichatpong Weerasethakul leuront déjà fait le coup de l’infinimentpetit et de l’infiniment grand. Tant pis.Son film résonne comme un hommageaux croyances panthéistes du peupled’Amami, à l’histoire du Japon, à sescontradictions, à son humilité face auxéléments naturels.Récit initiatique, ode poétique et mé-taphysique à la nature, variation terri-blement juste et émouvante sur la fi-liation, conte philosophique sur lamort, Still the Water impose son rythmebiologique, ses respirations, ses peurs,ses joies… Il déborde d’amour et necache rien de ses incertitudes. Où donc s’envolent les âmes de ceuxque nous aimons quand ils quittent laterre ?
Source : Grand-ecart.fr
jeudi 30 oct. > 18h et 20h30
samedi 1er nov. > 16h
dimanche 2 nov. > 21h
lundi 3 nov. > 18h et 21h
vendredi 7 nov. > 18h
au cinéma les lobis
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lE courtS’animE #11Courts métrages d’animation
Un programme de 9 courtsmétrages d’animation du mondeentier, toutes techniques confondus.
LE JARDIN ENCHANTÉde Vivianne Karpp (France, 5 min, 2011,
ordinateur 2D/3D) Alain, écologiste,s'installe avec ses mammifères et vé-gétaux colocataires musicaux à côtéde la maison de monsieur X.
ORIPEAUXde Sonia Gerbeaud et Matthias de
Panafieu (France, 10 min, 2014,ordi-
nateur 2D) Dans un village isolé, unepetite fille se lie d’amitié avec unemeute de coyotes.
BEAUTY
de Rino Stefano Tagliafierro (Italie, 10
min, 2014, éléments découpés) Ré-flexion sur les émotions les plus fortesqui marquent notre vie. Un hommageà l’art et à sa beauté désarmante.
GLORIA VICTORIAde Theodore Ushev (Canada, 7 min,
2013, dessin sur papier, ordinateur 2D,
éléments découpés) Du front russe àla révolution chinoise, de Dresde àGuernica, les grands oiseaux noirs sur-
volent les charniers.
BOLESde Spela Cadez (Slovénie, Allemagne,
12 min, 2013, marionnettes) Filip rêvede devenir un écrivain célèbre.
LA PETITE CASSEROLE D’ANATOLEd’Eric Montchaud (France, 6 min, 2014,
marionnettes) Anatole traîne toujoursderrière lui sa petite casserole. Elle luiest tombée dessus un jour sans qu’onsache pourquoi. Elle se coince partoutet l’empêche d’avancer.
8 BALLESde Frank Ternier (France, 12 min, 2014,
dessin sur papier, ordinateur 3D, roto-
scopie) Je m’appelle Gabriel, j’habiteTaipei. J’ai perdu ma femme lors d’uneagression. Depuis j’ai comme un vide,un trou dans la tête.
HISTOIRES DE BUSde Tali (Canada, 11 min, 2014, dessin
sur papier) Rêvant de rouler paisible-ment sur les chemins de campagne,une femme devient chauffeuse d’au-tobus scolaire.
APACHEde Ned Wenlock (Nouvelle-Zélande,
3 min, 2012, ordinateur 2D) Un Indienpart de chez lui et se retrouve happépar la modernité de la ville.
*Séance unique présentée par IgorPressel, spécialiste du
cinéma d’animation,
mardi 4 novembre à 20h30
Ce film vous est proposé dans le cadre des Libres Courts, les rendez-vous ducourt métrage en Région Centre, mis en place par Ciclic, en partenariat avecle cinéma Les Lobis.
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cuttEr’S wayUn film d’Ivan Passer
Avec Jeff Bridges, John Heard, LisaEichhorn...États-Unis, 1981, 1h49, vostf
Sorti en 1981, Cutter’s Way est em-blématique du cinéma américain del’époque. L’auteur en est Ivan Passer,un cinéaste tchèque méconnu, réfugiéà Hollywood après 1968.
Les deux anti-héros, Bone et Cutter,ce dernier revenu infirme et traumatisédu Vietnam, luttent pour que justicesoit faite sur les crimes sexuels d’unmagnat du pétrole dans une petiteville américaine. Celle-ci devient lascène d’un western où la vengeanceest la seule justice possible.
On retrouve trois acteurs grandioses,John Heard (Cutter), Lisa Eichhorn (safemme) et Jeff Bridges (Bone), qui estlui aussi emblématique du cinéma deces années-là.
Tous trois donnent au film son énergieet permettent qu’une tendresse im-mense vienne nourrir un récit qui ré-sonne comme une allégorie.
Sylvie Louis-Combet
« Cutter’s Way saisit dès les premièressecondes et obsède bien après le gé-nérique de fin ; son profond désespoir,son mélange des genres et sa mise enscène épurée explorant avec unegrande subtilité la psychologie despersonnages en font l’un des plusbeaux films de son réalisateur, IvanPasser, figure importante de la nouvellevague tchèque et ancien coscénaristede Milós Forman (Les Amours d’une
blonde, Au feu, les pompiers).[...] Dans la veine des fictions para-noïaques des années 70 de sesconfrères Francis Ford Coppola (Conver-
sation secrète, 1974), Alan J. Pakula(Klute, 1972 ou Les Hommes du prési-
dent, 1976), Cutter’s Way [...] est ledernier maillon de cette chaîne, nédans un climat de désillusion et de cy-nisme sans précédent (assassinat deJohn F. Kennedy, guerre du Vietnamet affaire Watergate). Bien qu’il datede 1981, son esthétique et ses ques-tionnements existentialistes en fontle dernier grand thriller politique desannées 1970. Un savant mélange dedésespoir et d’humour, d’excellentsdialogues et une lumière californiennetour à tour éblouissante et brumeuse,Cutter’s Way clôt une décennie defilms subversifs, reflets d’une sociétédésenchantée. Arrivé peut-être troptard, à une époque où les films à grandspectacle de Spielberg et Lucas mo-nopolisaient déjà les écrans [...], Cutter’s
Way est l’un des films américains lesplus oubliés et sous-estimés. »
Critikat.com
jeudi 6 nov. > 18h et 20h30
samedi 8 nov. > 16h
dimanche 9 nov. > 21h
lundi 10 nov. > 18h et 21h
vendredi 14 nov. > 18h
au cinéma les lobis
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hautES tErrESUn film de Marie-Pierre Brêtas
France, Brésil, 2014, 1h27, vostf
Trois femmes qui se baignent joyeu-sement tout en plaisantant sur leurventre de la quarantaine, leur richessede pauvres ! Un ton est donné dès lapremière scène, qui permet d’entreren douceur dans un sujet qui pourraitêtre épineux et austère. Commentd’anciens sans-terres vont-ils réussir àgérer collectivement la propriété quileur est enfin octroyée après des annéesde lutte ?Le film commence précisément à cemoment charnière où le rêve devientréalité. On ne saura pas grand-chosede la lutte qui a permis d’en arriver là,le propos est ailleurs. L’histoire est enmarche dans un coin de notre monde,une documentariste a choisi de s’arrêterlà et d’en témoigner.
Il s’agit d’un de ces films au long cours.En prenant le temps de suivre la miseen place de la communauté agricolesur plusieurs années, la réalisatriceréussit à nous faire ressentir le rythmepaysan, fait de labeur et de patience,de ce projet qui prend forme, lente-ment...Au fur et à mesure des réunions degroupe qui ponctuent son récit, maissurtout avec la complicité de Vanilda,beau personnage de femme généreusequi sera notre guide, son film nous
invite à partager l’expérience de la dé-mocratie, parfois bien difficile, d’uncollectif qui s’invente.Et puis il y a le cinéma. De beaux plansséquences où les corps au travail ontla place de se déployer. Une narrationsans didactisme, succession de tableauxqui imprègnent la mémoire, entrecou-pés d’ellipses qui permettent au spec-tateur de poursuivre la réflexion au-delà du film lui-même.Pas de happy end à cette histoire quele film laisse en suspens. Mais l’on ensort avec le sentiment que les rêvessont fragiles et la vie coriace. On seprend à y croire et à partager l’espoirque la pluie vienne....
Anne GALLAND, cinéaste, membre de l’Acid
*Rencontre avec Marie-Pierre Brêtas réalisatrice lundi 17 novembre à 20h30
Ce film vous est proposé dans le cadre de la Semaine de la solidarité
internationale par les associations du collectif blésois et la Ville de Blois,
en partenariat avec l’Acid, et dans le cadre du Mois du documentaire.
Possibilité d’organiser des séances scolaires avec intervention de la
réalisatrice lundi 17 novembre à 14h (rens. 02 54 55 06 87).
jeudi 13 nov. > 18h
dimanche 16 nov. > 21h
lundi 17 nov. > 18h et 20h30*
vendredi 21 nov. > 18h
au cinéma les lobis
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robyn orlin, dEJohannESburg aupalaiS garniEr
Un film de Philippe Lainé et Stéphane Magnant
France, 2007, 1h27, vostf
La rencontredétonante dedeux univers :celui de RobynOrlin, choré-
graphe contemporaine au parcourssingulier, avec la musique baroque deHaendel dirigée par William Christie,au sein du palais Garnier, symbole duballet classique.En avril 2007, Robyn Orlin présentaitau palais Garnier-Opéra national deParis sa nouvelle création : L'Allegro,
il penseroso ed il moderato. Tout aulong du processus de création, les réa-lisateurs ont suivi Robyn Orlin, se sontconfrontés à sa méthode de travail etont filmé la genèse de L'Allegro : lespremiers contacts avec l'Opéra deParis, la rencontre avec William Christie,le choix des danseurs, des décors, descostumes, les premières répétitions,jusqu'à la générale.
> Séance mercredi 12 novembre à20h30, introduite par Robyn Orlin,et samedi 15 novembre à 16h au cinéma Les Lobis.Tarif de 6,20€ aux abonnés HAG! et aux détenteurs du billet du spectacle.
Ces deux films consacrés à la danseuse et chorégraphe sud-afri-caine Robyn Orlin sont proposés dans le cadre d’Afriqu’Art ci-néma, en partenariat avec la Halle aux Grains - ScèneNationale, en écho au spectacle "At the same time...", et dansle cadre du Mois du documentaire.Tarif réduit au spectacle pour les adhérents de Ciné’fil.
babySitting pEtit louiS
Des films de Philippe Lainé, ÉmileSoulier et Thierry Gontan
France, 2009, 1h15Extraits et making of du spectacleBabysitting Petit LouisPour Robyn Orlin, l'art est indis-sociable de la construction d'unpoint de vue critique, en prisedirecte avec les contradictionsde la société. Au croisement descultures, des genres, son travailse place au point de friction desidentités – comme en Afrique du Sud,pays dont ses pièces scrutent les bles-sures depuis le début des années 1990.Cherchant à exposer les différentesstrates des lieux qu'elle investit, elleaborde avec le projet Babysitting unespace familier et pourtant mal connu :le musée. Lieu d’exposition, de conser-vation, d’histoire, le Louvre est aussile lieu de travail quotidien d’un millierd’agents qui s’occupent de l’accueil dupublic et de la sécurité des œuvres.Cette création associe huit d’entreeux ; avec trois danseurs, un comédienet un chanteur, ils sont les protagonistesd’un parcours riche en surprises. RobynOrlin pose un regard tendre et critiquesur l’une des institutions culturellesles plus connues et visitées au monde.
> Séance unique jeudi 13 novembreà 10h30 introduite par Robyn Orlin,au cinéma Les Lobis.Tarif unique de 5�.Ciné’fil remercie le Musée du Louvre
pour avoir rendu cette séance possible.
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boyhoodUn film de Richard Linklater
Avec Ellar Coltrane, PatriciaArquette, Ethan Hawke... États-Unis, 2014, 2h45, vostf
Boyhood, c’est d’abord un projet ciné-matographique inédit et très excitant :chaque année pendant 12 ans le réa-lisateur Richard Linklater a réuni lesmêmes comédiens pour un film uniquesur la famille et le temps qui passe.On y suit la vie quotidienne du jeuneMason (joué par le même acteur quigrandit) de l’âge de six ans jusqu’à samajorité, vivant avec sa sœur et samère divorcée (émouvante PatriciaArquette) qui peine à joindre les deuxbouts et les trimballe de maison enmaison au gré de ses amours. Le père,absent au début du film et immature(Ethan Hawke), va prendre petit à petitson rôle de père au sérieux et finirapar jouer un rôle important, dans unecomplicité avec son fils construite surdes virées au bord de l’eau ou desséances au bowling, tour à tour confi-dent ou ami. C’est un film fait de cespetits riens de la vie qui nous immer-gent de manière intense dans notrepropre quotidien, un film délicat etmélancolique qui raconte l’enfancemanipulée par les désirs et les égoïsmesdes adultes, qui capte les évolutionsde la société américaine de la guerreen Irak jusqu’à la campagne d’Obama,scandé par les chansons qui marquentles différentes époques traversées parcette famille avec ses joies et ses petitsdrames.
A. de G.
« Je voulais réaliser un film sur l’enfance.Mais je souhaitais aborder le sujetdans sa globalité et je n’arrivais pas àme focaliser sur un âge précis, commeTruffaut par exemple l’avait fait dans Les
Quatre Cents Coups… Tous les ans, jemettais en boîte quelque chose comme16 ou 17 minutes de film, je les montais… Puis j’avais encore un an devantmoi pour réfléchir à la direction quepouvait emprunter l’histoire, discuteravec les acteurs, laisser leur vie à euxinfuser le script… Le cinéma ne permetpas ça, d’habitude. C’était un luxe in-croyable. »
Richard Linklater,réalisateur
jeudi 20 nov. > 18h
samedi 22 nov. > 16h
dimanche 23 nov. > 21h
lundi 24 nov. > 18h et 21h
vendredi 28 nov. > 18h
au cinéma les lobis
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lulu, fEmmE nuEUn film de Solveig Anspach
Avec Karin Viard, Bouli Lanners,Claude Gensac...France, 2012, 1h27D’après une bande dessinéed’Étienne Davodeau
À la suite d’un entretien d’embauchequi se passe mal, Lulu décide de nepas rentrer chez elle et part en laissantson mari et ses trois enfants. Elle n’arien prémédité. Elle s’octroie quelquesjours de liberté, seule, sans autre projetque d’en profiter pleinement et sansculpabilité. En chemin, elle va croiserdes gens qui sont, eux aussi, au borddu monde : un drôle d’oiseau couvépar ses frères, une vieille dame quis’ennuie à mourir et une employéeharcelée par sa patronne… Trois ren-contres décisives qui vont aider Lulu à
retrouver une ancienne connaissancequ’elle a perdue de vue : elle-même.
*Séance unique, présentée parÉtienne Davodeau auteur de la bande dessinée, et Grand Boum 2014
jeudi 20 novembre à20h30 au cinéma Les Lobis.
Film précédé du court métrageLA GAGNE de Patrice Deboosère,(d’après un scénario d’ÉtienneDavodeau).
Ce film vous est proposé dans le cadre de la 31e édition du festival de bande dessi-née bdBOUM qui se déroule du 21 au 23 novembre à Blois.
JE DEVIENS MÉCÈNE DE L’ASSOCIATION CINÉ’FIL
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lES troiS SŒurSdu yunnanUn film de Wang Bing
France, Hong-Kong, 2012, 2h33, vostf
De film en film, le cinéaste chinoisWang Bing édifie autour de l’histoirecontemporaine de son pays l’une desplus fascinantes fresques documen-taires jamais vues, investiguant tour àtour son démantèlement industriel[...], sa mémoire fuligineuse des hor-reurs commises au nom de la révolution(Fengming, chronique d’une femme
chinoise) ou encore ses maisons defous (‘Til Madness Do Us Part[...]).
Julien Gester, Libératon
Trois petites paysannes vivent seulesdans une maison misérable d’un villageperché dans les montagnes du Yunnan[...]. Elles font pousser des patates,elles font paître quelques moutons,elles font à manger, et le feu, et lereste. Mais elles jouent aussi, elles re-gardent autour d’elles, la plus grandeprend soin des deux autres, elles sontchacune différentes.
Qui a dit qu’un documentaire ne ra-contait pas d’histoire ? Des histoires,ici, il en surgit sans arrêt, et dans tousles sens. Les histoires, que l’on voit ouqu’on devine, de ces gamines, leursélans et leurs difficultés. Mais aussiles histoires qu’inévitablement on as-socie, par ce qu’on sait ou croit savoir,parce qu’on imagine de ce lieu ou delieux comparables, par les souvenirsqui viennent de la littérature, de lapeinture, du cinéma. Et le film, sanss’en soucier particulièrement – nul jeuavec des citations et des référencesici – navigue de facto, inévitablement,au milieu de cet océan qui est pourchaque spectateur en partie différent(et pour nous, spectateurs français,inévitablement très différent de pourWang Bing), et en partie commun. Enquoi le film est aussi, est d’abord uneaventure pour chacun, une sorte decroisière dans un monde à la foisrempli de signes reconnaissables ettotalement inédit.
Ces deux films vous sont proposés en partenariat avec le cinémaLes Lobis et Ciné Dimanche dans le cadre de la semaine consacréeau cinéma asiatique. Programme complet bientôt disponible.
samedi 29 nov. > 16h*
lundi 1er déc. > 21h
mardi 2 déc. > 21h
vendredi 5 déc. > 18h
au cinéma les lobis
Tarifunique de 5€
*Séance présentéepar Thierry Mérangercritique au Cahiers du cinéma
samedi 29 novembreà 16h au cinéma Les Lobis
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lES chiEnSErrantSUn film de Tsai Ming-liang
Avec Lee Kang-sheng...France, Taiwan, 2013, 2h18, vostfGrand prix du jury à la Mostra deVenise 2013
[...] Les chiens du titre ne sont pas desquadrupèdes. Ce sont un homme etses deux enfants, un garçon et unepetite fille. Une famille jetée dans lesbas-fonds d’une extrême précarité,comme des millions d’autres.
[Ce film] retrouve les grandes carac-téristiques du cinéma de Tsai Ming-liang, dont la première est la présenceconstante de l’acteur Lee Kang-sheng,d’une beauté énigmatique où vibresecrètement une souffrance qui étaitaussi celle du visage de Buster Keaton.Mais c’est également le recours auxtrès longs plans, un seul par scène,qui demandent au spectateur d’aban-donner ses habitudes de narrations àcoups de petits morceaux fractionnéset « signifiants » pour laisser monterpeu à peu la perception d’un universde sensations et de significations, auxfranges de l’indicible. Dans Les Chiens
errants, les plans où Lee Kang-shengtient interminablement un panneaupublicitaire à un carrefour de voiesrapides battu par un vent de fin dumonde est une véritable entrée dansl’empathie avec un univers de silenceet de froid, de courage et d’impuis-sance, d’une force esthétique et poli-tique incommensurable.
Parcours en apparence hyperréaliste[...], Les Chiens errants se déploie enréalité selon un double mouvement[...]. Le premier est un balancementpurement onirique entre campagneet ville et puis ville et campagne, depuiscet environnement champêtre, à l’om-bre d’un arbre grand comme un dieu[...]. Le deuxième [...] ondule entrenaturalisme brut et fantasmagoriepure, où les jeux de la petite fille avecun chou deviennent d’une seconde àl’autre burlesques et terrifiants [...].
Tsai filme ses personnages comme desfantômes qui hantent la grande villecontemporaine, jusqu’à l’extrême, làaussi proche du burlesque, de l’occu-pation impalpable d’un immeuble bour-geois, qui rappelle Vive l’amour. Maisdans ce film qui est en effet, et au-delà de tout, un film d’amour et nonpas d’horreur, les fantômes sont plusréels que la ville et que les habitants« normaux ». Alors, oui, c’est un filmd’amour triste.
Depuis l’enfance, j’ai eu la chance detraverser deux mini-dépressions debonheur et j’attends, tout à fait serein,la troisième. Ça me suffit pour croireen une certaine beauté de la vie etavoir le plaisir de tenter de la filmersous toutes ses formes : arbres, ani-maux, dieux, humains… et cela à l’heureoù l’amour est vif. L’innocence, le ci-néaste en a perdu une partie. C’est sidélicat à repérer autour de soi, sidifficile à ne pas perdre au tournage.Ma reconnaissance va à ceux que vousregarderez à l’écran.
Pour tenir tête au temps, j’ai uneparade qui est de fouiller dans monstock d’émotions et d’images an-ciennes. Non pour retrouver ce quine reviendra pas mais pour devinerdans l’hiver les signes du printemps.Cela permet de recommencer encoreune journée d’un pas aisé.
Alain Cavalier
« Quand vous dites que tout est bien,à la fin, qu'est ce que c'est, ce tout estbien ? »[Du tac au tac] « Eh bien c'est ce quevous pensez vous, hein, après avoirvu le film. Moi tout est bien c'est parceque je suis arrivé au bout du film,parce que avant tout est bien j'aitourné ce plan où effectivement lavieillesse, l'âge de la création et dutravail et l'enfance sont réunis, il n'y aplus passé ni présent ni avenir, toutest là, tout est là, cela dure peut-êtrequinze-vingt secondes et donc toutest bien, si tout est là, tout est bien.C'est des moments dans la vie où toutest bien. Pas toujours. Et je les ressensaujourd'hui. Et je les ai ressentis trèsbrièvement au cours de ma vie. Aidépar ces images fabuleuses, aussi. Maisaidé, simplement, un jour, devant unrollmops. C'est à dire qu'on n'est pasobligé de s'inscrire dans une féerie dela vie. La vie est féerique, naturellement.Et le cinéma en donne, de temps entemps, la preuve. »
Extrait de l’intervention d’AlainCavalier lors de la présentation deson film au festival de La Rochelle
jeudi 4 déc > 18h et 20h30
samedi 6 déc > 16h
dimanche 7 déc > 21h
lundi 8 déc > 18h et 21h
vendredi 12 déc > 18h
au cinéma les lobis
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thE tribEUn film de Myroslav Slaboshpytskiy
Avec Grigoriy Fesenko, YanaNovikova, Rosa Babiy...Ukraine, 2h12, 2014, vostfPrésenté à Cannes à la Semaine dela critique en 2014
C’est à une exceptionnelle expériencecinématographique, à la fois sensorielle,émotionnelle, mais aussi politique etmorale que vous expose la vision deThe Tribe. Un film qui fut pour moi legrand choc du festival de Cannes, etqui a continué de me hanter commeavait pu le faire Crime et Châtiment
de Dostoïevski.Cela se passe dans un institut poursourds-muets, une rentrée scolaire enfanfare, l’arrivée d’un nouveau… quitrès vite se trouve soumis à des formesde bizutage particulièrement sournoiseset violentes. Son initiation va passerpar la découverte des rackets en tousgenres qui se déroulent dans cet ins-titut, de la prostitution des jeunesfilles, de la corruption des adultes,des règlements de compte, etc. Lapeinture de la société ukrainienne quis’y déploie est d’une noirceur totale
et renvoie à une réalité que l’insur-rection de Maïdan a révélée. Seul rêve,le visa vers l’Europe de l’Ouest, etpeut-être la force d’un amour… Maisà quel prix !L’’audace incroyable de ce film est ce-pendant ailleurs : tout nous est racontédans la langue des signes. Ce jeuneréalisateur ukrainien, MyroslavSlaboshpytskie, a fait tourner des co-médiens non professionnels qui sonttous sourds-muets, et il nous livre unfilm sans aucun sous-titre. Alors com-ment se fait-il qu’on reste fasciné etabasourdi devant ce film ? C’est quetrès vite on apprend à comprendreles situations en étant attentif auxcorps, aux gestes, aux expressions desvisages, ce qui nous ramène au tempsdes films muets. On apprend à ressentirphysiquement les situations, d’autantque, seule concession, les bruits de lavie constituent une bande son trèssuggestive. S’y ajoute la maîtrise ducadre dans des plans fixes haletantsalternant avec une caméra en modedéambulatoire qui vous embarquedans l’action. Dès lors vous ne pouvezéchapper au film, vous êtes happés,et vous plongez dans le mystère in-sondable de l’âme humaine.
J.-M. G.
jeudi 11 déc. > 18h et 20h30
samedi 13 déc. > 16h
dimanche 14 déc. > 21h
lundi 15 déc. > 18h et 21h
vendredi 19 déc. > 18h
au cinéma les lobis
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a girl at mydoorUn film de July Jung
Avec Bae Doo-Na, Sae-Ron Kim,Sae-byeok Song...Corée du Sud, 2014, 1h59, vostfPrésenté à Cannes dans la sélectionUn certain regard en 2014
Chef de la police locale, Young-Namtente de protéger sa fille Do-Hee de laviolence de son beau-père. Elle estamenée à enquêter sur une affairecomplexe qui pourrait menacer sa vie.
A Girl at my Door a beau être le toutpremier film de sa réalisatrice [...], suf-fisamment de bonnes fées se sontpenchées sur son berceau pour leplacer d’emblée sur le radar des ciné-philes. D’abord le réalisateur Lee Chang-Dong, maître ès mélos élégants (deOasis à Poetry) et ici producteur, puisdu côté du casting : la star Bae Doo-Na (et sa filmographie à tomber : The
Host, Cloud Atlas, Air Doll, Sympathy
For Mr Vengeance…) et la jeune pre-mière Kim Sae-Ron, qui avait justementcrevé l’écran à Cannes il y a cinq ansdans Une vie toute neuve, un autrepremier film de réalisatrice produitpar… Lee Chang-Dong ! Les deux co-médiennes sont à la hauteur de leurtalent, elles portent le film en incarnantdes personnages pas évidents en évitantles facilités (mention spéciale au festivalde mutisme bougon de Kim Sae-Ron,tout en nuance). Mais quitte à jouerdes comparaisons, il y a dans Une vie
toute neuve, comme dans les filmsréalisés directement par Lee Chang-
Dong, une façon de dégraisser les récitsmélodramatiques, une grâce et uneéconomie qui n’empêchent jamaisl’émotion.
[...] A Girl at my Door est un film avecde policiers... mais n’est pas pourautant un film policier, et cela changedéjà tout. Moins Thelma et Louise que« Cosette et Jean Valjean », le film fé-minise le schéma classique du flic etde l’enfant, et offre à Bae Doo-Na unpersonnage faussement convenu defemme flic alcoolique. [...] Et surtout,A Girl at my Door se permet le culotultime pour un film coréen : parlerd’homosexualité.
Grégory CoutautFilmdeculte.com
jeudi 18 déc. > 18h et 20h30
samedi 20 déc. > 16h
dimanche 21 déc. > 21h
lundi 22 déc. > 18h et 21h
vendredi 26 déc. > 18h
au cinéma les lobis
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Qu’est-ce que Ciné’fil ?
Ciné’fil est une association loi 1901 qui programme des films d’auteur avec le désirde découverte de talents singuliers, de formes cinématographiques audacieuses,originales et parfois marginales, marque d’une diversité et d’une richesse multi-culturelles.
Pourquoi adhérer ?
La carte d’adhérent permet de bénéficier :> du tarif privilégié de 6,20 € (au lieu de 8€) sur les films programmés par Ciné’fil,> du tarif privilégié de 6,20€ (au lieu de 6,50€) sur Le Film de la semaine des Lobisrecommandé par Ciné’fil,> de 4 entrées gratuites à des films Ciné’fil ou Film de la semaine aux Lobis (la 10e, la 15e,la 20e et la 30e de l’année), et du renouvellement de cet avantage une fois les 30 séanceseffectuées,> de 2 entrées gratuites à des avant-premières au cinéma Les Lobis,> du tarif réduit de 6,20€ sur tous les films aux Lobis les mercredi et vendredi (àpartir de 18h),> du tarif réduit de 6,80€ sur tous les films à Cap’Ciné le vendredi (à partir de 19h30),> du tarif réduit de 30€ aux concerts de jazz des Lobis,> du tarif réduit à certains spectacles de la Halle aux Grains - Scène Nationale,L’adhésion à l’association Ciné’fil est valable un an, de date à date.
Combien coûte l’adhésion ?
Plein tarif : 15€Titulaire du Pass Culture-Tourisme de la Ville de Blois : 13€Tarif réduit : 10€ (étudiants, demandeurs d’emploi et personnes en invalidité)Passeport Culturel étudiant (PCE) : offerte
Lycéen, étudiant : vous bénéficiez du tarif privilégié de 5,20€ à chacune de nos séances !
Comment adhérer ?
Remplir le bulletin ci-dessous et le retourner à l’adresse suivante : Ciné’fil - B.P. 162- 41 005 Blois Cedex, accompagné d’un chèque du montant de l’adhésion, d’unephoto d’identité, et d’une photocopie du justificatif de tarif réduit.
Bulletin d’adhésion J’adhère pour un an à l’association Ciné’fil
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Montant de l’adhésion � 15€ � 13€ � 10€
� Je souhaite recevoir le Travelling à domicile : je majore mon chèque de 3€.
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Pat et Mat de Marek Beneš (Rép. tchèque, 2014, 40 min, dès 3 ans)
Pat et Mat sont deux amis qui partagent une passion commune pour le
bricolage. Attention aux nombreux rebondissements et cascades !
Patéma et le monde inversé de Yasuhiro Yoshiura (Japon, 1h39,
dès 8 ans) Après une catastrophe écologique, la terre se trouve
séparée en deux mondes inversés ignorant tout l’un de l’autre.
Dans le monde souterrain, Patéma, fille espiègle et aventurière,
rêve d’ailleurs. Sur la terre ferme, Age, lycéen mélancolique, a du
mal à s’adapter à son monde totalitaire. > Séances en versionfrançaise et en VOSTF
Le Bonhomme de neige, le petit chien et L’ours
deux films de Hilary Audus (Royaume-Uni, 2013, 24 et 26 minutes, dès 3 ans)
Deux contes de Noël adapté de l’œuvre de Raymond Briggs.
Loulou et l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et éric Omond
(France, 2013, 1h20, dès 6 ans) Loulou qui se croyait orphelin apprend que sa mère est
vivante. Quel incroyable secret entoure la naissance de Loulou ? > Séance dimanche
23 novembre à 11h présenté par le réalisateur Éric Omond, dans le cadre de
bdBOUM. Ciné P’tit déj dès 10h30.
L’Île de Giovani de Mizuho Nishikubo (Japon, 2013, 1h42, dès 9 ans)
1945. Au nord du Japon, la minuscule île de Shikotan est annexée par l'armée
russe. Une étrange cohabitation commence entre les familles des soldats so-
viétiques et les habitants de l'île que tout oppose, mais l'espoir renaît à tra-
vers l'innocence de deux enfants, Tanya et Jumpei...
> Séances en VOSTF dans le cadre du festival Parfums d’Asie. Ciné P’tit déj
à 10h30 dimanche 30 novembre.
Le Chant de la mer de Tomm Moore
(Irlande, Belgique, Danemark, Luxembourg, 2014, 1h25, dès 6
ans) Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'un
phare sur une petite île. Ben découvre alors que sa petite sœur
est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les
êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux hiboux. > Ciné P’tit déj
dimanche 21 décembre dès 10h30.
De la neige pour Noël de Ramus A. Sivertsen
(Norvège, 2013, 1h16, dès 4 ans)
Solan et Ludvig attendent la neige. Hélas, elle ne tombe pas...
Leur ami Féodor décide alors de fabriquer un canon à neige
ultra-puissant !
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ECiné Dimanche, labellisé Art et Essai Jeune Public par le CNC, propose un choix de films
de qualité de différents genres pour les enfants et les adultes afin que chacun y trouve
plaisir. C’est un partenariat Ville de Blois / Les Lobis. Renseignements au 02 54 44 52 15.
Dates et horaires complets disponibles sur la plaquette Ciné Dimanche.
En 2014, le cinéma c’est 4€ pour les moins de 14 ans !
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le mois du documentaire par la bibliothèque abbé grégoire
Singulier//pluriel : enquêtesPour cette 15e édition du Mois du film documentaire, nous vous proposons quatre en-quêtes passionnantes sur le singulier face au pluriel, ou comment l'individu se situeface à un ensemble : l'artiste dans le show-biz, l'enseignant par rapport à sa classe etaux autres collègues, le meurtrier face à la société ou encore le maire face à sa com-mune. Toutes les séances ont lieu à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire (4place Jean Jaurès à Blois). Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Twenty Feet from Stardom de Morgan Neville (2013, 1h27, Oscar du Meilleur documentaire 2013)Nous sommes des millions à connaître leurs voix, mais personne ne connaît leurs noms.Twenty Feet from Stardom raconte l’histoire secrète des choristes qui se cachent der-rière les plus grands hits de la musique populaire. Le film suit une demi-douzaine deces chanteurs de talent à travers l’histoire de la musique. Chacun a sa propre expérienceà partager, en marge de la gloire et des stars mondiales. Ils représentent des styles mu-sicaux variés, illustrent des époques différentes, mais tous font partie de la grande fa-mille des voix qui nous font vibrer. Leur tour est venu d’entrer dans la lumière... > Vendredi 7 novembre à 20h30
Tempête sous un crâne de Clara Bouffartigue (2012, 1h19)Dans un collège de Seine-Saint-Denis, Alice et Isabelle enseignent à la même classe,tour à tour agitée, timide, joyeuse, turbulente, mélancolique et vivante : la quatrièmeC. Tempête sous un crâne nous plonge le temps d’une année scolaire au cœur de cecollège, dans ses couloirs et dans ses classes où les deux professeures sont bien déter-minées à transmettre à leurs élèves les moyens de s’exprimer. Rien d'angélique dansce tableau, mais la cinéaste excelle aussi à surprendre les petits miracles de l'éduca-tion... > Vendredi 14 novembre à 20h30, en présence de la réalisatrice (sous réserve).
Into the Abyss de Werner Herzog (2011, 1h45)En 2001, dans la petite ville de Conroe au Texas, Jason Burkett et Michael Perry abattenttrois personnes de sang-froid. Les deux jeunes hommes, âgés d’à peine 19 ans, sontcondamnés : Burkett à la prison à perpétuité, Perry à la peine capitale. Neuf ans plustard, le cinéaste Werner Herzog interviewe Michael Perry, huit jours avant son exécu-tion. Suite à cette rencontre, il retourne sur les lieux du crime, interroge les enquêteurs,consulte les archives de la police, discute avec les familles des victimes et des criminels,rencontre un ancien bourreau du couloir de la mort. Non pour juger mais pour essayerde comprendre. Au-delà du fait divers, Herzog nous entraîne dans une enquête sur
l’Amérique et les profondeurs de l’âme humaine. > Vendredi 19 novembre à 20h30
Un village sans dimanche de Corinne Jacob et Philippe Baron (2012, 52 min)Durant les années d'après-guerre, le maire socialiste d'une commune bretonneest en conflit avec les autorités ecclésiastiques. En représaille, le vicaire généraldécrète : « La sanction la plus grave qu’on puisse prendre contre une paroisse :l’interdit ! [...] Le culte et toutes les cérémonies sont suspendus. » Les consé-quences psychologiques sont énormes, mais les retombées économiques plusencore : les messes du dimanche attiraient la population des fermes qui enprofitait pour s’approvisionner en nourriture, se faire faire des vêtements etse distraire au café. Plus de messe, plus de commerce !> Vendredi 28 novembre à 20h30, en présence de la réalisatrice
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Tarifs : Plein tarif 8€Adhérent, Film de la semaine 6,20€Lycéen, étudiant 5,20€Séance du matin 5€Moins de 14 ans, groupe scolaire,groupe (à partir de 10 pers.) 4€
Ciné’fil adhère à l’ACOR (Associa-tion des Cinémas de l’Ouest pour laRecherche), à l’ACID (Association duCinéma Indépendant pour sa diffu-sion) et à l’ACC (Association des Ci-némas du Centre).