operation correa Pierre Carles UN PIGEON PERCHe SUR UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L’EXISTENCE Roy Andersson THE BIG LEBOWSKI Joel et Ethan Coen SEA FOG Sung Bo Shim JAUJA Lisandro Alonso .../... MAi 2015 CINéMa Le DIetRICH Salle classée art et essai Labels Recherche & Découverte et Patrimoine & Répertoire Films en voSt (sauf mention contraire et films francophones)
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operation correa Pierre Carles
UN PIGEON PERCHe SUR UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L’EXISTENCE Roy Andersson
THE BIG LEBOWSKI Joel et Ethan Coen
SEA FOG Sung Bo Shim
JAUJA Lisandro Alonso
.../...
MAi
2015
CINéMa Le DIetRICHSalle classée art et essai Labels Recherche & Découverte et Patrimoine & RépertoireFilms en voSt (sauf mention contraire et films francophones)
Du 29 avril au 2 juin
UN PIGEON PERCHe SUR UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L’EXISTENCE Comédie dramatique de Roy AnderssonAvec Holger Andersson, Nils WestblomSuède, Norvège, France... – 2014 – 1h40Lion d’or (Mostra de Venise 2014)Deux marchands ambulants de farces et at-trapes nous entraînent dans une promenade kaléidoscopique à travers le genre humain, où se révèlent l’absurdité et la fragilité de la vie.Il y aurait un parallèle intéressant à tracer entre Andersson et les maîtres francophones du théâtre de l’absurde, en particulier Ionesco. Chez l’un comme chez l’autre, l’absurde est utilisé comme un outil à double tranchant : passé l’effet co-mique évident et efficace, ils poussent celui-ci jusqu’à le faire basculer dans la folie, c’est-à-dire dans l’angoisse et la violence. (…) Tout le génie du réalisateur suédois tient justement dans son art de nous faire passer cette amère pilule à tra-vers un film grand ouvert à l’humour et surtout à l’imagination, deux grandes bouffées d’air qui élève le film loin de la caricature qu’il serait facile d’en faire. www.filmdeculte.com
Jusqu’au 25 mai
OPeRATION CORREA Documentaire de Pierre CarlesFrance – 2014 – 1h24Le 6 novembre 2013, le président équatorien était à la Sorbonne pour décrire le modèle éco-nomique dans son pays, en insolente rupture avec le dogme de l’austérité et de l’inféoda-tion à la finance habituel. Pierre Carles et son équipe poursuivent leur critique des médias et posent des questions : pourquoi la presse hexagonale a-t-elle boudé le dernier séjour à Paris de Rafael Correa ? La politique progres-siste étatiste et hyper-volontariste conduite par le gouvernement de Rafael Correa représente t-elle un espoir pour la gauche française ?
Jusqu’au 5 mai
STILL ALICE Drame de Richard Glatzer, Wash WestmorelandAvec Julianne Moore, Kristen Stewart, Kate BosworthUSA, France – 2014 – 1h39Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens avec sa famille sont mis à rude épreuve.Le film est tiré d’un best-seller, publié en 1987, signé par Lisa Genova, professeure d’université en neuroscience qui a investigué les troubles du langage et de la mémoire. Il en découle une magnifique réflexion sur les derniers instants de conscience de l’être qui doit s’abandonner, s’ef-facer face à l’oubli que lui impose la démence, la dégénérescence inéluctable et prématurée du cerveau. www.avoir-alire.com
Jusqu’au 12 mai
HACKER Thriller de Michael MannAvec Chris Hemsworth, Tang Wei, Viola DavisUSA – 2014 – 2h13À Hong Kong, la centrale nucléaire de Chai Wan a été hackée. Aucune revendication n’a été faite, et ce qui a motivé cet acte criminel reste un mystère. Alors que le capitaine Dawai Chen est chargé de l’enquête, le Mercantile Trade Exchange de Chicago est à son tour hacké, provoquant l’inflation soudaine des prix du soja.Toujours hanté par les mêmes obsessions, [Mi-chael Mann] nous replonge ici dans la vulnéra-bilité et les dérives d’une société contemporaine en pleine mutation. (…) On fait dès lors volontiers abstraction du manque de subtilité du récit qui s’évapore en substance face à la virtuosité de ce cinéaste percutant qui fait du bien au paysage cinématographique. www.cinechronicle.com
Les 2 et 7 mai
LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND Western de Sergio LeoneAvec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van CleefEspagne, Italie – 2h58 – 1966Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 $ en pièces d’or volé à l’armée su-diste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un ci-metière et Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale. Et Sentenza est juste cupide et violent.On disait alors le western un genre inexpor-table. Sergio Leone s’est chargé de prouver le contraire, et pas qu’un peu ! (...) Leone a pulvé-risé les codes du genre, avec son style à lui dont la grammaire baroque se décline à partir d’un attirail de règles immuables : plans-séquences éti-rés en longueur, immenses silences, utilisation du grand angle, zooms arrière et travellings à profu-sion, le tout soutenu par une musique lancinante, celle de son compère Ennio Morricone. C’est la révolution. www.avoir-alire.com
Du 21 mai au 1er juin
THE BIG LEBOWSKI Comédie de Joel et Ethan CoenAvec Jeff Bridges, Julianne Moore, John GoodmanUSA – 1998 – 1h57Jeff « The Dude » Lebowski est un paresseux qui passe son temps à boire des coups et à jouer au bowling. Un jour, deux malfrats le passent à tabac pour récupérer une somme d’argent que doit la femme de Jeff. Mais Jeff n’est pas marié... contrairement à son richis-sime homonyme de Pasadena. Le Dude part alors en quête de cet homme.Aux basques d’un trio de glandeurs emmené par un Jeff Bridges empâté comme il faut, les Coen pouffent comme des collégiens. Ça débloque de partout, mais, selon leur recette habituelle, avec une précision d’horloger suisse et un sens aiguisé du détail qui tue. www.telerama.fr
Du 6 au 24 mai
SEA FOG LES CLANDESTINS Drame de Sung Bo ShimAvec Yun-seok Kim, Park Yu-chun, Han Ye-RiCorée du Sud – 2014 – 1h45Capitaine d’un bateau de pêche menacé d’être vendu par son propriétaire, Kang décide de racheter lui-même le navire. Mais la pêche est insuffisante, et l’argent vient à manquer. En désespoir de cause, il accepte de transporter des clandestins venus de Chine. Lors d’une nuit de tempête, tout va basculer et la traversée se transformer en véritable cauchemar…Sea Fog invite son spectateur à le regarder comme une sorte de mise en situation de tous les dé-fauts humains : luxure, cupidité, jalousie, colère. Mais surtout, il raconte une détermination sans failles quant à la volonté d’être réhabilité socia-lement, et force à se poser la question suivante : dans cette situation, aurions-nous fait mieux ? Sorte d’hybride entre film de genre et film social, Sea Fog devient encore plus étrange lorsque l’humour intervient, parfois de manière complè-tement impromptue. (...) Shim Sung-Bo réussit à brouiller la frontière entre rire et terreur, et à nous demander si finalement, nous ne serions pas devenus fous à notre tour. www.clapmag.com
Du 14 au 19 mai
L’INVASION DES PROFANATEURS DE SePULTURE Science-fiction de Don SiegelAvec Kevin McCarthy, Dana Wynter, Larry GatesUSA – 1956 – 1h20Des habitants d’une petite ville des États-Unis sont victimes d’une étrange psychose et préten-dent que des membres de leur famille ou leurs amis ont été dépossédés de leur identité...Ce film diffusé dans le cadre du dispositif sco-laire Lycéens au cinéma vous est exceptionnel-lement proposé sur 3 séances publiques.À partir de 12 ans.
À partir du 27 mai
TITLI UNE CHRONIQUE INDIENNEDrame de Kanu BehlAvec Shashank Arora, Shivani RaghuvanshiInde – 2014 – 2h07Dans la banlieue de Delhi, Titli, benjamin d’une fratrie de magouilleurs, poursuit d’autres rêves. Ses plans sont contrecarrés par ses frères, qui le marient contre son gré. Mais Titli va trouver en Neelu, sa jeune épouse, une alliée inatten-due pour se libérer du poids familial.Une chronique sociale palpitante au coeur de l’Inde. Kanu Behl raconte la face noire de son pays sans l’once d’une complaisance, mais avec un sens aiguisé de la mise en scène de la vio-lence. Un réalisateur est né. Studio Ciné Live
Un pigeon perché sur une branche... Sea fogHacker
sortie nationaLe
rÉÉDition
La parade R100
Du 20 mai au 2 juin
JAUJA Western de Lisandro AlonsoAvec Viggo Mortensen, Ghita NorbyArgentine, Danemark, France… – 2014 – 1h50Un avant-poste reculé au fin fond de la Patago-nie, en 1882, durant la « Conquête du désert » – une campagne génocidaire contre la popu-lation indigène. Le Capitaine Dinesen arrive du Danemark avec sa fille de 15 ans afin d’intégrer l’armée argentine. Ingeborg tombe amoureuse d’un jeune soldat et, une nuit, tous deux s’en-fuient. Le Capitaine Dinesen s’enfonce alors en territoire ennemi pour retrouver sa fille.Quelque part entre la diapositive et le format 4/3, le cadre du film donne tout de suite un goût d’ailleurs et d’étrange à cette sombre histoire d’errance. La beauté stupéfiante des plans donne l’impression de voir comme une vue Lumière qui s’animerait soudainement sous nos yeux. (…) Jau-ja est un récit d’aventure somnambulique, certes aride mais dont on garde en tête pour longtemps les images primitives. www.cinemateaser.com
Les AccessifsSéance en partenariat avec Inter’Signes, dans le cadre du festival les accessifs. L’associa-tion Inter’Signes réunit une équipe inventive, créative composée de quatre femmes (deux sourdes et deux ‘entendantes’) qui conjuguent leurs compétences et leurs expériences pour développer la place de la Langue des Signes Française et des intervenants sourds dans notre société. L’association s’appuie sur un ré-seau de partenaires locaux issus de différents domaines (culturel, artistique, surdité, éduca-tif...). À travers cette association, l’équipe sou-haite oeuvrer en faveur de la culture sourde, favoriser la vie culturelle des sourds – petits et grands –, sensibiliser le public entendant en créant des temps de plaisirs partagés. Séance suivie d’un échange.
Le samedi 23 mai à 21h
CULTURE SIGNES Documentaire de Carole SionnetFrance – 1h50 – 2013De Kyoto à Osaka, la réalisatrice Carole Sion-net, immergée dans un pays dont elle ne parle pas la langue, nous emmène à la découverte de la culture japonaise grâce à la langue des signes. À la rencontre de ceux qui, comme elle, la pratiquent, tout prend alors sens. As-pects traditionnels, quotidien et différences culturelles : au travers de trois personnages, le film nous montre plusieurs visages du Japon en nous plongeant dans une double culture : celle du pays mais également celle de la culture sourde.
Semaine des visibilitésÀ l’initiative du collectif LGBtI (Lesbiennes, Gays, Bisexuel-le-s, trans, Intersexes) vienne/Deux-Sèvres, cette Semaine des visibilités a pour objectif de lutter contre l’homophobie et la transphobie. www.semainedesvisibilites.org.apéritif offert à partir de 18h30.1 FILM : taRIFS HaBItueLS2 FILMS : 10 € / 8 € (taRIF RéDuIt)
Le mercredi 13 mai à partir de 19h
LA PARADE Comédie de Srdjan DragojevicAvec Nikola Kojo, Milos Samolov, Hristina PopovicHongrie, Serbie, Croatie… – 1h55 – 2012Prix du public (Cinémed 2012) / Prix Panorama du jury et du public, teddy award du public (Berlin 2012)En voulant sauver son pitbull chéri et conten-ter sa fiancée capricieuse, Lemon, parrain des gangsters de Belgrade, se voit obligé d’assu-rer la sécurité de la première GayPride de Ser-bie. Pour l’aider dans cette mission impossible, il part à la recherche d’anciens mercenaires. Serbes, musulmans, bosniaques, albanais du Kosovo et combattants croates se retrouvent aux côtés des militants homosexuels.La Parade pose avec un humour direct, voire bru-tal la question de l’homosexualité mais également de la cohabitation d’anciens ennemis (serbes, bosniaques, croates) en Serbie. (…) Par le rire, Dragojevic tend un miroir mal élevé et sciemment pas toujours de bon goût mais bien vivant, à ses compatriotes, néo nazis et hooligans compris. Car une société qui ne s’ouvre pas devient meurtrière. Un constat qui n’a rien d’anecdotique. Éminem-ment sympathique et salvateur. cinema.arte.tv
LE PROJET SEXTOY Documentaire d’Anastasia Mordin et Lidia TerkiFrance – 1h16 – 2013Dans les années 90, le milieu du DJing est es-sentiellement masculin. Delphine Palatsi alias DJ Sextoy est une des premières à se faire respecter pour ses compétences de DJ et ses performances scéniques. Figure atypique, les-bienne sans pour autant revendiquer son appar-tenance à la communauté gay, elle joue un rôle dans l’histoire du Pulp, club mythique parisien. Alors que sa carrière est en pleine ascension, DJ Sextoy meurt brutalement en février 2002, elle a 33 ans. Ce film raconte son histoire.Anastasia Mordin et Lidia Terki ont filmé au gré des années et des techniques d’enregistrement vidéo le quotidien de Delphine, dont elles étaient intimes, alors qu’elle sculpte peu à peu son ava-tar bowien : Sextoy naît peu à peu sous nos yeux. Ce film – le premier volet d’un diptyque – est un puzzle documentaire aux images brutes et déli-cates à la fois. Le portrait d’une fille pleine de gouaille qui ne refusait aucun excès. Une étude des ombres et des lumières d’un personnage au moment où il accède à la notoriété, sans avoir le temps d’y goûter vraiment. gaite-lyrique.net
Ciné-BBQPourquoi choisir entre la soirée ciné et la soi-rée barbecue ? Ce soir, venez partager deux perles de cinéma avec toute l’équipe autour d’un verre et de quelques merguez. Parce qu’une salle de cinéma, ça sert aussi à faire la fête ! apéritif offert à partir de 18h30.1 FILM : taRIFS HaBItueLS2 FILMS : 10 € / 8 € (taRIF RéD.) / 6 € (aDH.)
Le vendredi 29 mai à partir de 18h30
UN SALE MeTIER Documentaire de Pascal CathelandFrance – 1h10 – 2014Roger est projectionniste au cinéma Utopia. Ça fait 20 ans qu’il a les mains dans la graisse et qu’il répare des machines fatiguées, qu’il vi-dange des moteurs assoiffés. Au fil du temps, Roger et ses machines de cinéma ont fini par se ressembler. Aujourd’hui, avec l’arrivée du nu-mérique, le cinéma s’est automatisé et n’a plus besoin de personne pour s’animer. Le monde de Roger change et il doit s’adapter. Dans les cabines d’un cinéma en chantier ou au volant de son Austin de collection, nous suivons Roger dans son combat contre l’effacement.
R100 Comédie dramatique d’Hitoshi MatsumotoAvec Nao Ômori, Shinobu TerajimaJapon – 1h40 – 2013Un homme ordinaire qui élève seul son petit garçon depuis que son épouse est plongée dans le coma rejoint un club mystérieux où l’adhésion ne peut durer qu’un an et où aucune résiliation n’est admise. Un monde de plaisirs s’offre alors à lui ; il apprécie particulièrement l’intrusion dans son quotidien de femmes do-minatrices. Jusqu’au jour où celles-ci s’appro-chent d’un peu trop près de sa famille. Il va alors tenter d’annuler son adhésion au club.Tandis que Big Man Japan jouait avec les codes des films de super héros pour mieux les détruire, et Saya Zamurai revisitait le Japon féodal, R100 s’attaque à des sujets a priori beaucoup plus sociétaux : le blues du salary man, le fantasme de la prostitution, le sadomasochisme. Évidem-ment il le fait comme il l’entend, c’est-à-dire de manière totalement déjantée et imprévisible. (…) Le traitement « cartoonesque » du sujet, avec une escalade dans le grotesque, le « nonsense » et le délire n’occulte pas, comme toujours chez Matsumoto, une véritable noirceur et une grande cruauté. C’est le concept du film « trôle », triste et drôle à la fois. (…) La machine à idées fonc-tionne à plein régime. (...) Nous sommes ici dans une certaine tradition – même si le mot est fort – de la comédie sexy et burlesque, avec courses poursuites, rebondissements feuilletonesques em-pruntés au thriller, au film fantastique et d’espion-nage. www.arte.tv