29 janvier 2015 1 Choc pétrolier mondial : les impacts à court terme au Canada La vie est pleine de surprises. En effet, les Canadiens et les marchés financiers ont eu droit à une surprise de taille dès le début de 2015, lorsque la Banque du Canada a diminué d’un quart de point son taux directeur le 21 janvier dernier. Celui-ci se situe maintenant à 0,75 %, ce qui s’avère tout de même élevé par rapport aux autres pays industrialisés. Personne n’avait anticipé cette baisse. Toutefois, une fois la situation analysée et la surprise passée, nous sommes d’avis que cette décision est bonne pour l’économie canadienne. Les investisseurs, analystes, économistes et gens d’affaires ne semblent pas encore tout à fait familiers à l’approche particulière que le gouverneur Poloz est en train d’implanter dans le processus décisionnel de la Banque du Canada depuis son arrivée à la mi-2013. Personne ne pourra reprocher au gouverneur Poloz de ne pas avoir été transparent à ce sujet. Par exemple, lors d’une allocution à Montréal en fin 2013 que « la formulation de la politique monétaire relève davantage de la gestion des risques »”. Il a ensuite renchéri sur cette façon de procéder en juin 2014 dans un rapport intitulé « Intégrer l’incertitude dans l’élaboration de la politique monétaire ». Lors de son plus récent discours en novembre dernier, une phrase avait retenu notre attention, mais vraisemblablement pas suffisamment pour nous éviter d’être surpris comme les autres mercredi dernier: « nous savons bien, en qualité de décideurs, qu’il serait plus facile dans la situation actuelle de gérer les conséquences découlant des risques à la hausse (de l’inflation) plutôt que des risques à la baisse ». Or, le choc pétrolier est maintenant LE principal risque à la baisse, lié autant à l’atteinte de la cible d’inflation qu’à la stabilité financière. La baisse du taux directeur découle du fait que ce risque a rapidement gagné en importance depuis la précédente réunion des dirigeants de la Banque du Canada, en décembre dernier. D’ailleurs, la guerre des prix du pétrole – qui a débuté après la réunion de l’OPEP fin novembre 2014, lorsque ses membres ont décidé de ne pas couper leur production – se poursuit. Le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi, a répété fin décembre que l'OPEP n'allait pas réduire sa production. Et la semaine dernière, c’était au tour du ministre iranien du pétrole Bijan Zanganeh de dire qu’il n’entrevoyait pas d’actions visant à arrêter la baisse des prix. Conséquemment, tout indique que l’offre excédentaire de pétrole à l’échelle mondiale favorisera l’accumulation d’inventaires importants tant qu’une solution au problème de surproduction ne sera pas mise en place. Bref, le prix du pétrole n’a pas encore trouvé le fond du baril, une opinion que nous avions déjà émise dans l’édition du 8 décembre de l'Observateur. Au-delà des développements futurs incertains à l’échelle mondiale qui influenceront aussi les prix du pétrole, il va de soi que les premières répercussions négatives en sol canadien de la baisse du prix du brut ont joué en faveur de la baisse de 25 points de base du taux directeur. Voici des illustrations évidentes d’impacts du choc pétrolier qui ont retenu notre attention : Baisse cumulative de 0,8 % en octobre et novembre des ventes au détail dans la province de l’Alberta, un premier signe d'hésitation des consommateurs. Chute de 25 % en décembre (par rapport à novembre) des transactions sur le marché immobilier de la revente à Calgary et Edmonton. Après plus de deux ans pendant lesquelles le marché de la revente était excessivement tendu à Calgary, le ratio ventes/nouvelles inscriptions révèle que le marché est en voie de tomber rapidement à l'avantage des acheteurs. Or, ces derniers semblent maintenant mettre leur plan d’achat d’une nouvelle maison ou d’un nouveau condo sur la glace en raison des perspectives d’emploi qui se sont assombries depuis quelques semaines. -1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 Suisse Danemark Suède zone euro É.-U. Japon Roy. Uni Canada Norvège Australie Taux directeur de banques centrales Source: Bloomberg, VMBL Rech. économique et stratégie
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29 janvier 2015
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Choc pétrolier mondial : les impacts à court terme au Canada
La vie est pleine de surprises. En effet, les Canadiens et les marchés financiers ont eu droit à une surprise de taille dès le début de 2015, lorsque la Banque du Canada a diminué d’un quart de point son taux directeur le 21 janvier dernier. Celui-ci se situe maintenant à 0,75 %, ce qui s’avère tout de même élevé par rapport aux autres pays industrialisés.
Personne n’avait anticipé cette baisse. Toutefois, une fois la situation analysée et la surprise passée, nous sommes d’avis que cette décision est bonne pour l’économie canadienne. Les investisseurs, analystes, économistes et gens d’affaires ne semblent pas encore tout à fait familiers à l’approche particulière que le gouverneur Poloz est en train d’implanter dans le processus décisionnel de la Banque du Canada depuis son arrivée à la mi-2013. Personne ne pourra reprocher au gouverneur Poloz de ne pas avoir été transparent à ce sujet. Par exemple, lors d’une allocution à Montréal en fin 2013 que « la formulation de la politique monétaire relève davantage de la gestion des risques »”. Il a ensuite renchéri sur cette façon de procéder en juin 2014 dans un rapport intitulé « Intégrer l’incertitude dans l’élaboration de la politique monétaire ». Lors de son plus récent discours en novembre dernier, une phrase avait retenu notre attention, mais vraisemblablement pas suffisamment pour nous éviter d’être surpris comme les autres mercredi dernier: « nous savons bien, en qualité de décideurs, qu’il serait plus facile dans la situation actuelle de gérer les conséquences découlant des risques à la hausse (de l’inflation) plutôt que des risques à la baisse ».
Or, le choc pétrolier est maintenant LE principal risque à la baisse, lié autant à l’atteinte de la cible d’inflation qu’à la stabilité financière. La baisse du taux directeur découle du fait que ce risque a rapidement gagné en importance depuis la précédente réunion des dirigeants de la Banque du Canada, en décembre dernier.
D’ailleurs, la guerre des prix du pétrole – qui a débuté après la réunion de l’OPEP fin novembre 2014, lorsque ses membres ont décidé de ne pas couper leur production – se poursuit. Le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi, a répété fin décembre que l'OPEP n'allait pas réduire sa production. Et la semaine dernière, c’était au tour du ministre iranien du pétrole Bijan Zanganeh de dire qu’il n’entrevoyait pas d’actions visant à arrêter la baisse des prix. Conséquemment, tout indique que l’offre excédentaire de pétrole à l’échelle mondiale favorisera l’accumulation d’inventaires importants tant qu’une solution au problème de surproduction ne sera pas mise en place. Bref, le prix du pétrole n’a pas encore trouvé le fond du baril, une opinion que nous avions déjà émise dans l’édition du 8 décembre de l'Observateur.
Au-delà des développements futurs incertains à l’échelle mondiale qui influenceront aussi les prix du pétrole, il va de soi que les premières répercussions négatives en sol canadien de la baisse du prix du brut ont joué en faveur de la baisse de 25 points de base du taux directeur. Voici des illustrations évidentes d’impacts du choc pétrolier qui ont retenu notre attention :
Baisse cumulative de 0,8 % en octobre et novembre des ventes au détail dans la province de l’Alberta, un premier signe d'hésitation des consommateurs.
Chute de 25 % en décembre (par rapport à novembre) des transactions sur le marché immobilier de la revente à Calgary et Edmonton. Après plus de deux ans pendant lesquelles le marché de la revente était excessivement tendu à Calgary, le ratio ventes/nouvelles inscriptions révèle que le marché est en voie de tomber rapidement à l'avantage des acheteurs. Or, ces derniers semblent maintenant mettre leur plan d’achat d’une nouvelle maison ou d’un nouveau condo sur la glace en raison des perspectives d’emploi qui se sont assombries depuis quelques semaines.
-1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5
SuisseDanemark
Suèdezone euro
É.-U.Japon
Roy. UniCanadaNorvègeAustralie
Taux directeur de banques centrales
Source: Bloomberg, VMBL Rech. économique et stratégie
29 janvier 20152
Selon le baromètre de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, la confiance des PME s’est écroulée en Alberta et en Saskatchewan dès la fin de 2014. En décembre, la confiance des PME en Alberta était à peine supérieure à celle de l’Ontario, alors que la confiance des entreprises situées en Saskatchewan s’est retrouvée soudainement inférieure à celle des PME québécoises.
Des entreprises œuvrant dans le secteur pétrolier ont commencé à réduire leurs effectifs et leurs dépenses en capital. Nous estimons que les cinq plus grandes entreprises canadiennes ayant des opérations au Canada – comptant pour plus de la moitié de la production de pétrole canadienne – réduiront leurs dépenses en capital de 25 % en 2015 par rapport à 2014. Pour sa part, l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) prévoit un recul de 33 % (de 69 G$ à 46 G$) des dépenses en capital cette année. Cette estimation est similaire à celui établi par la Banque du Canada (-30 %) et qui aura pour effet de réduire la croissance du PIB réel canadien de 1 ¼ % cette année.
Selon l’ACPP, l’ampleur de la baisse des investissements s’annonce deux fois plus grande pour les projets d’exploitation de pétrole conventionnel (-42 %) que pour les projets d’exploitation dans les sables bitumineux (-21 %). Étant donné que ces derniers ont un horizon de production de quelques décennies et que des coûts fixes d’envergure ont souvent été encourus, les baisses du prix temporaires n’arrêtent pas les producteurs. En effet, ceux-ci préfèrent la plupart du temps continuer à produire ou compléter les projets les plus avancés afin d’entreprendre leur phase d’extraction et pouvoir engranger des revenus le plus rapidement possible.
À la lumière de ces observations, il semble raisonnable de croire que les conditions économiques qui prévalent sur le terrain pourraient se détériorer rapidement; d’autant plus que la confiance des agents économiques est ébranlée. Ainsi, il ne faut pas trop se fier sur la croissance du PIB réel albertain, qui pourrait être positive en 2015. Nous estimons par ailleurs qu’il y a déjà un risque que notre prévision de 2,3% établie lors de la publication de l’Observateur provincial en décembre soit révisée à la baisse.
Comment un accroissement du PIB réel est-il possible en Alberta malgré le choc pétrolier? La raison est assez simple. Les experts prévoient que le volume de la production et des exportations canadiennes de pétrole augmenteront d’environ 4,5 % en 2015. En effet, pour les raisons mentionnées ci-dessus, la plupart des producteurs ont intérêt à continuer à produire, puisque le coût marginal d’extraction est encore inférieur au cours actuel du brut. Toutefois, hormis les exportations, il faut essentiellement s’attendre à ce que tous les autres segments de l’économie soient sur la corde raide : l’investissement non résidentiel (en particulier dans l’énergie), le marché immobilier résidentiel et la consommation risquent tous d’être en baisse avec des répercussions évidentes sur l’emploi. En ce qui a trait aux dépenses budgétaires du gouvernement albertain, il ne faut pas s’attendre à des réductions draconiennes dans les dépenses de programmes si l’on se fie aux plus récents commentaires du premier ministre Jim Prentice. Le gouvernement provincial, en position nette excédentaire en termes d’actifs financiers, peut se permettre de prendre quelques années pour éponger un déficit qui était inattendu il y a à peine quelques mois.
Les impacts économiques à court terme liées au choc pétrolier, tel qu’énumérées ci-haut, annoncent donc une année difficile pour l’Alberta. Or, le véritable danger est qu’il ne s’agisse que du premier chapitre d'un épisode encore plus douloureux pour cette province; et pour le Canada dans son ensemble. En raison de cette incertitude, la Banque du Canada a, selon nous, bien fait de ne pas attendre avant de passer à l’action.
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1-Dec-08 1-Dec-10 1-Dec-12 1-Dec-14
Indice de confiance des PME
Saskatchewan
Alberta
Source: FCEI, VMBL Recherche économique et stratégie
Ratio ventes / nouvelles inscriptions sur le marché de la revente
Edmonton
Calgary
Source: ACI, VMBL Recherche économique et stratégie
29 janvier 20153
Prenons l’hypothèse que la situation se détériore et que le prix du pétrole reste à 45 $US pendant une période prolongée (la Banque du Canada suppose que le prix du WTI sera de 60 $ en 2015 et 2016). Dans un tel scénario, de nouveaux reports d’investissement seront plus que probablement annoncés. De plus, des projets d’exploitation de sables bitumineux seront vraisemblablement entièrement annulés, plutôt qu'être simplement reportés. La production de pétrole canadien, appelée à doubler d'ici 20 ans selon les projections de l’ACCP établies l’an dernier, progresserait alors à un rythme beaucoup plus faible. La semaine dernière, l’ACCP a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions de volume de production de 1,5 % pour 2015 et de 3,0 % pour 2016. Une telle débâcle affecterait négativement l’économie albertaine pour plusieurs années après tant d’années de croissance vigoureuse. Une implosion des projets dans le secteur pétrolier entraînerait un ralentissement marqué du marché immobilier albertain. Des risques de contagion à l'ensemble du marché de l'habitation canadien pourraient alors faire surface, au point d’envisager un changement de perception des étrangers envers le potentiel à long terme de l’économie canadienne.
Bien qu’il ne s’agisse pas de notre scénario de base ni celui de la Banque du Canada, les répercussions d’un scénario très pessimiste pourraient donc être néfastes à long terme. Ainsi, « l'assurance » à laquelle le gouverneur Poloz a fait référence cette semaine prend tout son sens. Cette assurance a pris la forme d'une dépréciation marquée de la devise la semaine dernière; celle-ci naviguant maintenant près de 80 cents américains (1,25 $US/$CA).
Puisque d’autres baisses du taux directeur sont maintenant envisageables lors des prochaines réunions de la Banque du Canada (début mars, mi-avril, fin mai, mi-juillet), il serait prématuré d’affirmer que la dépréciation de la devise canadienne ne se poursuivra pas. Depuis le sommet de 1,02 cent américain atteint en septembre 2012, la baisse cumulative de 22 cents enregistrée depuis 121 semaines est un record depuis la période d’après-guerre. Évidemment, il ne faut pas oublier qu’un retournement soudain de la situation sur le marché du pétrole (par exemple à la suite d’une annonce de coupures de production de la part de l’OPEP et d’autres pays) pourrait aussi provoquer une appréciation violente du $CA.
La dépréciation de la devise donne un sérieux coup de pouce aux producteurs canadiens qui vendent le pétrole brut en dollars américains. Un huard plus faible bénéficie aux entreprises exportant des produits non énergétiques à l’étranger. Cette transmission de la politique monétaire par le biais de la dépréciation de la devise cadre parfaitement avec le scénario de base de la Banque du Canada voulant que les exportations, plutôt que la consommation, deviennent en 2015 et 2016 le principal moteur de la croissance au pays. La diversification sectorielle dont le Canada bénéficie fortement se manifeste de plus en plus; particulièrement en Ontario qui sera en tête de liste cette année en termes de performance économique. La diversification sectorielle du Canada fait certainement l’envie d'autres pays producteurs de pétrole (Russie, Norvège, Brésil) qui passeront des moments plus difficiles que le Canada. Par conséquent, même si le développement du secteur pétrolier a été depuis quelques années l’épicentre de la croissance économique au Canada et que la capacité exportatrice des provinces du Centre n’est plus ce qu’elle a déjà été, la rapidité à laquelle la passation des pôles de croissance provinciaux s’effectuera cette année et l’an prochain pourrait en surprendre plusieurs; surtout si les dirigeants de la Banque du Canada continuent d’être proactifs. À moins d’une entente éventuelle entre les membres de l’OPEP visant des coupures de production ou tout autre dénouement menant à un raffermissement durable du prix du pétrole, nous envisageons que le taux directeur de la Banque du Canada puisse terminer l’année à 0,50 %.
Sébastien Lavoie | Économiste en chef adjoint
2,0
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2013 2016 2019 2022 2025 2028
Production de pétrole au Canada
Total
Sables bitumineux
(millions de barils par jour)
Source: Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP)
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Revue des marchés : Obligations et devises INTERNATIONALRendements des obligations à 2 ans
janv 30 08:30 Indice des prix du PIB T/T 4Q A - 0,9% 1,4%
janv 30 08:30 Déflateur des dépenses de consommation (PCE Core) T/T 4Q A - 1,1% 1,4%
janv 30 09:55 Indice de confiance de l'U. du Michigan - Jan F - 98,2 98,2
Le consensus résulte de la médiane du sondage effectué par Bloomberg L.P. 26/01/2015
INDICATEURS ÉCONOMIQUES CLÉS
SEMAINE DU 26 JANVIER 2015
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Indicateurs économiques nord-américains
CANADACourant Précédent - 3 mois - 1 an
Produit intérieur brut (PIB) octobre 0,3% 0,4% 0,7% 2,3%Livraisons manufacturières octobre -1,1% 2,0% -2,6% 4,8%Mises en chantier (milliers) * novembre 193 182 196 177Ventes au détail octobre 0,0% 0,9% 0,6% 4,8%Balance commerciale (M$) * octobre -39 2 336 2 737 -156
Création d'emploi (milliers) * * décembre -4 -11 107 146Taux de chômage * décembre 6,6 6,6 7,0 7,0Salaires (taux horaire moyen)*** décembre 1,9% 1,5% 2,5% 2,6%
Inflation globale décembre 1,6% 1,9% 2,1% 1,5%Inflation ex. aliments et énergie décembre 2,3% 2,3% 2,0% 1,5%Prix des produits industriels novembre -0,4% -0,6% -1,3% 1,9%Prix des produits industriels ex. énergie novembre 0,0% 0,1% 0,2% 3,5%
ÉTATS-UNISCourant Précédent - 3 mois - 1 an
ISM - manufacturier * novembre 58,7 59,0 59,0 57,0ISM - non-manufacturier * novembre 59,3 57,1 59,6 57,0Production industrielle * novembre 106,6 105,3 104,4 101,4Taux d'utilisation des capacités de production * novembre 80,0 79,2 79,0 78,5
Confiance des consommateurs * décembre 93,6 88,8 84,6 82,5Ventes au détail novembre 0,4% 0,3% 0,7% 4,7%Balance commerciale (M$) * octobre -42 249 -43 603 -40 695 -35 972
Mises en chantier ( ' 000) * novembre 1 043 1 092 963 1 105Vente de maisons existantes novembre -6,3% 1,4% -2,6% 1,9%Prix médian des maisons existantes novembre -0,1% -0,8% -5,1% 6,0%
Création d'emplois non-agricoles ( ' 000) * * novembre 353 261 885 2784Taux de chômage * novembre 5,8 5,7 5,9 6,7Salaires (taux horaire moyen)*** novembre 2,2% 2,2% 2,5% 2,3%
Inflation globale novembre 1,3% 1,7% 2,0% 1,2%Inflation excluant aliments et énergie novembre 1,7% 1,8% 1,7% 1,7%Prix des produits industriels finis novembre -0,6% -0,3% -1,2% 1,0% - excluant aliments et énergie novembre 0,1% 0,1% 0,3% 2,0%
* niveau, * * changement depuis 1 mois, 3 mois et 1 an, * * * changement annuel en %Tableau mis à jour en date du : 2015-01-26
Période Chang. mens. (en % ou niveau) Chang. cumulatif
Période Chang. mens. (en % ou niveau) Changement cumulatif
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