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* 0,34 d TTC la minute Du 21 octobre au 1 er novembre 2011 www.cinema-gardanne.fr • 08 92 68 03 42 * 23 E F ESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE D A UTOMNE DE GARDANNE
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23E FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE ’AUTOMNE …Décidément nous nous disons que le cinéma a, (peut-être de plus en plus) beaucoup à partager… Il ne désarme pas, il accompagne,

Aug 25, 2020

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Du 21 octobre au 1er novembre 2011www.cinema-gardanne.fr • 08 92 68 03 42 *

23E FESTIVALCINÉMATOGRAPHIQUED’AUTOMNEDE GARDANNE

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Christian RouaudAvant de passer derrière lacaméra, Christian Rouaud aété professeur de lettres. Dès 1985, il réalise plusieursfilms destinés à l’enseigne-ment. En 1996, il sort son pre-mier film, Le Sujet. En 2007,son documentaire intitulé Lip,l’imagination au pourvoir, long

métrage sur la grève des usines LIP à Besançon, filmedes portraits d’hommes et de lutte pour sauver la célèbreentreprise de montres.

Emmanuelle Millet Après plus d’une décennie decombats dans l’humanitaire,Emmanuelle Millet débute dansle milieu artistique via la littératu-re. Elle écrit en 2003 un essaisur les violences conjugales, cequi lui inspire trois ans après unprojet collectif : Dix films pour enparler - Pour en finir avec les vio-lences conjugales, une collection de dix courts-métragessur le sujet. Se prêtent à l’exercice Patrice Leconte, ZabouBreitman, Michel Boujenah ou encore Bruno Podalydès.Elle écrit d’autres court-métrages sur le sujet ainsi qu’unreportage pour Envoyé Spécial réalisé par Bertrand Taver-nier. Toujours pour la télévision, elle réalise un documen-taire pour le Secours Populaire Français, avec MathieuAmalric : T’as un rôle à jouer.

Jean-Jacques Jauffret Il a travaillé en tant qu’assis-tant réalisateur sur une trentai-ne de longs métrages, dontLes Nuits Fauves de Cyril Col-lard. Il réalise deux courts-métrages et un documentaire.Depuis 2003, il enseigne àl’ESRA (école de cinéma).

Après le sud est son premier long métrage.

Nadia El Fani Née le 1er janvier 1960 à Paris, d’unpère tunisien et d’une mère fran-çaise, Nadia El Fani fait un stagesur le tournage de Besoin d’amourde Jerry Schatzberg en 1982 puisassiste plusieurs metteurs enscène comme Roman Polanski,Nouri Bouzid et Romain Goupil. A partir des années 90 elle réalise des courts métrages

et fonde sa maison de production Z’Yeux Noirs Movies.En 2011, elle reçoit le Prix de la Laïcité pour LaïcitéInch’Allah.

Emmanuel MouretOriginaire de Marseille, Emma-nuel Mouret sait qu’il doit mon-ter à la capitale s’il veut poursui-vre son rêve : devenir acteur. Ilpart donc à Paris où il prend descours d’art dramatique. Il sub-siste grâce à des petits boulots

d’intermittent du spectacle avant d’intégrer la Fémis, dansle département réalisation. En 1998, il sort diplômé decette grande école où il tourne plusieurs courts métragesavant de s’attaquer à son film de fin d’études, Promène-toi donc tout nu !. Il est accueilli en salle en 1999 et la cri-tique salue ce premier essai. L’univers d’Emmanuel Mou-ret vient d’entrer dans le monde du septième art.

Admirateur des films de Woody Allen, le jeune homme sedonne presque toujours le premier rôle de ses films à l’image de son idole. En 2000, il joue au côté de MarieGillain dans son premier vrai film, Laissons Lucie faire.Quatre ans plus tard, il réitère avec Vénus et Fleur, pré-senté lors de la Quinzaine des réalisateurs. Cette fois-ci, leréalisateur ne se donne qu’un petit rôle, celui de L’hommesur la pelouse 2. En 2006, son troisième film est égale-ment présenté sur le tapis rouge de la Croisette.

Changement d’adresse lui redonne le beau rôle aux côtésde Frédérique Bel. Il est accueilli avec enthousiasme par lapresse ce qui lui permet de reprendre la caméra pour Unbaiser s’il vous plaît et Fais-moi plaisir ! Sorte de WoodyAllen français, Emmanuel Mouret est un réalisateur origi-nal et doué du cinéma hexagonal.

Roland CottetEnseignant chercheur à l’Univer-sité de Provence, il crée en 1976dans le cadre de la FormationContinue de l’Université, unstage de photographie danslequel vont enseigner Willy Roniset Lucien Clergue.Ce stage évoluera en diplôme d’Université sur 3 ans. Cesera la première formation à la photographie de l’Univer-sité Française. Le contenu de son enseignement s’est diversifié et abor-de tous les métiers du son et de l’image. L’un des anciensélèves de cette formation universitaire a été Palme d’Or àCannes en 2008, Laurent Cantet, pour Entre les murs.En parallèle à ses activités universitaires, Roland Cottet aréalisé des documentaires, pour la plupart diffusés surFrance 5 d’abord, d’autres chaînes ensuite, portant surdes faits de société.

Fidèle à nos objectifs ce 23 e festival vous propose un riche programme d’œuvres et de rencontres sous le signe de la diversitéet de la découverte. Décidément nous nous disons que le cinéma a, (peut-être de plus en plus) beaucoup à partager… Il ne désarme pas, il accompagne, montre et ouvre les chemins.Nous commençons par un film exemplaire sur la longue révolte dans les années 70 des paysans du Larzac, et de ses échosdans l’actualité, nous allons en Iran, en Egypte, en Tunisie avec ces films témoignages tellement élaborés et parfois interditsdans leur pays…Nous découvrirons des premiers films, les nouvelles œuvres de cinéastes déjà connus tout au long de ces douze jours.Notre festival n’est ni un genre, ni une catégorie, ni un festival touristique… C’est un regard… Une vision du monde que nouspartageons avec nos invités, six réalisateurs qui viennent jusqu’à nous…Soyons nombreux à les accueillir.Régine Juin

Tous au Larzac !

Rencontres-débats

• Vendredi 21 octobre à 20 h : Ouverture du festival

Christian Rouaud réalisateur de

Tous au Larzac

• Samedi 22 octobre à 19 h :Emmanuelle Millet réalisatrice de

La brindille

• Dimanche 23 octobre à 19 h :Jean-Jacques Jauffret réalisateur de

Après le sud

Mardi 25 octobre à 19 h :Nadia El Fani réalisatrice de

Laïcité Inch’Allah

Jeudi 27 octobre à 19 h :Emmanuel Mouret réalisateur de

L’art d’aimer

Vendredi 28 octobre à 19 h :Roland Cottet réalisateur de

De Erevan à l’Estaque

TarifsPass “spécial festival” : 85 FValable pour une personne exclusivement (formulaire dedemande à retirer à l’accueil du cinéma à partir du 10 octobre).

L’abonnement “spécial festival” : 50 F les 10 ticketsValables exclusivement du 21 octobre au 1er novembre 2011,

ni repris, ni échangés mais utilisables par plusieurs

spectateurs différents.

Tarif abonné 3 CasinoLes détenteurs du passeport 3 Casino

bénéficient d’un tarif spécial à 5,00 3

la séance durant tout le festival.

Tarif réduit : 6,50 FValable tous les jours sur présentation d’une carte justificative pour les moins de 18 ans, les plus de 60 ans,les étudiants, les lycéens, les familles nombreuses, les voyageurs TER.

Plein tarif : 7,50 F

Tarif séance Bollywood : supplément de 5 € sur chaque catégorie de place

Règlement par carte bancaire accepté

Réservations des placesPrévente des places à la caisse du cinéma :- A partir du 14 octobre pour la soirée d’ouverture.

- A partir du 15 octobre, 7 jours à l’avance pour toutes lesautres séances.

Réservations par téléphone : - Réservation gratuite (hors frais téléphoniques) à partirdu mercredi 19 octobre :

08 92 68 03 42 (0,34 € TTC la minute).

11 e Rendez-vous d’AutomneToute l’année, l’Association Sud par Sud-Est, qui regroupe 10 cinémas, organise des projections, des circulations, descycles de films.

De soirées « surprise » avec des avant-premières, en accueilde réalisateurs, Sud par Sud-Est contribue à la vie culturelle devilles de petites et moyennes importances dans la régionPACA. La mise en commun de réflexions favorise la diversitédes programmations.

Les Rendez-vous d’Automne sont le point fort de l’année,avec des avant-premières, des hommages et des invités, enlien avec le Festival de Gardanne.

Briançon (L’Eden-Studio) du 19 au 25 octobre35, rue Pasteur, 05100 Briançon (04 92 21 10 49 ou 04 92 21 25 76)[email protected]

Carpentras (Le Rivoli) Contactez le cinéma pour les dates Rue Victor Hugo, 84200 Carpentras (04 90 60 50 00) [email protected]

Château-Arnoux (Le Cinématographe) du 19 au 25 octobreCentre Culturel Simone Signoret, 04160 Château-Arnoux (04 92 64 41 24)

Forcalquier (Le Bourguet) du 19 au 25 octobrePlace du Bourguet, 04300 Forcalquier (04 92 75 02 82)

Séances spéciales :Mercredi 26 octobre à 19 hSoirée BollywoodKuch Kuch Hota Hai (Laisse parler ton cœur) de Karan Johar. Traduit littéralement, le titre signifie « Quelque chose se passe ». Nous partagerons un buffet à l’entracte.

Samedi 29 octobre à partir de 19 hSoirée italienne• 19 h : Une vie tranquille de Claudio Cupellini• 21 h 30 : La pecora nera de Ascanio Celestini

Films soutenus par ATTAC / Gardanne Bassin minier :• Tous au Larzac de Christian Rouaud• Laïcité Inch’Allah de Nadia El Fani

Les invités

Le Festival à la radio…Fidèle au poste, la Grenouille, toujours aussi cinéphile, revient à Gardanne afin de passer 12 jours dans les salles obscures.Branchez-vous sur 88.8 fm le 21 octobre à 16 h etécoutez l’émission spéciale festival. Et chaque jour,les chroniques et interviews qui vous feront une foisde plus aimer le cinéma !

…et à la télévision !Partenaire du 23 e Festival Cinématographique deGardanne, LCM présentera le Festival le 20 octobreà partir de 18h sur le plateau de « La Grande Emission ».

L’actu du festival au jour le jourRetrouvez chaque jour toutes les infos sur les projections, les invités, les avant-premières… en vousconnectant sur la page Facebook du festival : Festival Cinématographique d’Automne de Gardanne

Voyagez en TER et allez au cinéma !La SNCF et le Festival d’Automne s’associent et proposent le tarif réduit à tous les voyageurs qui seprésentent au cinéma munis d’un ticket TER du jour.

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CurlingQuébec / 2011 / 1h32 / Couleur

De Denis Côté avec Emmanuel Bilodeau,Philomène Bilodeau, Roc LaFortune

Dans une nature hivernale et rude, en margedu monde, Curling s’intéresse à l’intimité d’unpère et de sa fille solitaire de 12 ans. Entre lesboulots ordinaires, Jean-François consacretout son temps à Julyvonne…

◆ « ll y a eu plusieurs étincelles. J’ai d’abord luun fait divers qui m’a paru morbide, spectacu-laire et ultimement séduisant. Je crois que c’était en Alberta. On venait de trouver unedouzaine de corps dans un champ de maïs.Un règlement de compte dans le monde desmotards criminalisés sans doute. Toute monhistoire se déroulait en été et l’hiver m’estapparu comme un beau défi ensuite. Puis j’ai eu quelques impulsions cinéphiles. J’aivisionné encore et encore un chef-d’œuvrecomme L’esprit de la ruche de Victor Erice ouencore Night of the Hunter de Charles Laugh-ton. J’aimais bien l’idée de ces enfants bienélevés, trop bien surveillés qui finissent malgréeux par découvrir l’horreur. Puis il y avait encorecette obsession d’écrire une histoire avec despersonnages qui sont doucement en dehors dumonde je dirais. » Denis Côté

◆ Ancien critique de cinéma, Denis Côté estun cinéaste québécois apparu dans les années2000. Les Etats nordiques son premier longmétrage, réalisé en 2005, contient déjà sesprincipales obsessions. Fasciné par le cinémade genre, Denis Côté creuse une veine réalisteoù fantastique, horreur et documentaire secôtoient. Curling, prix de la mise en scène auFestival de Locarno en 2010, est son cinquiè-me film, le premier à être distribué en France.

Il était une fois enAnatolieTurquie / 2011 / 2h30 / Couleur

De Nuri Bilge Ceylan avec Yilmaz Erdogan,Taner Birsel, Ahmet Mümtaz Taylan

La vie dans une petite ville est comparable àcelle des vastes steppes : le temps semble sedilater, on attend, on observe, avec la sensa-tion que quelque chose de nouveau et de dif-férent va tout à coup surgir de derrière chaquecolline. Mais on retrouve les mêmes routesmonotones, effilées qui disparaissent ou per-sistent infailliblement similaires…

◆ « Le déroulement de l’un des grands filmsde ce Festival de Cannes, 2 h 37 magistrales,au cours desquelles ce poète ténébreux qu’estle Turc Nuri Bilge Ceylan illustre ce que veutdire faire du cinéma : sonder la faiblesse des

hommes et leurs désirs, évoquer ce quitransparaît d’âme dans leurs silences et ceque leurs obsessions traduisent de soucisquotidiens, communiquer des sensations, col-ler au temps qui passe, brouiller les notions dedocumentaire et de fiction. »

L’art d’aimerFrance / 2011 / 1h40 / Couleur

De Emmanuel Mouret avec FrançoisCluzet, Frédérique Bel, Julie Depardieu

Au moment où l’on devient amoureux, à cetinstant précis, il se produit en nous une musiqueparticulière. Elle est pour chacun différente etpeut survenir à des moments inattendus...

◆ S’inspirant d’Ovide ce film et ses intriguesamoureuses entrecroisées, voit Emmanuel Mou-ret revenir à la veine sentimentale et romanesque.

« Si parmi vous… quelqu’un ignore l’art d’aimer,qu’il lise mes vers, qu’il s'instruise en les lisant,et qu’il aime. Aidé de la voile et de la rame, l’artfait voguer la nef agile; l’art guide les charslégers : l’art doit aussi guider l’amour. » Ovide

La source des femmesFrance / 2011 / 1h50 / Couleur

De Radu Mihaileanu avec Leïla Bekhti, Hafsia Herzi, Hiam Abbass

Cela se passe de nos jours dans un petit villa-ge, quelque part entre l’Afrique du Nord et leMoyen-Orient. Les femmes vont chercher l’eauà la source, en haut de la montagne, sous unsoleil de plomb, et ce depuis la nuit des temps.Leila, jeune mariée, propose aux femmes defaire la grève de l’amour : plus de câlins, plusde sexe tant que les hommes n’apportent pasl’eau au village.

Les acaciasArgentine / 2011 / 1h25 / Couleur

Pablo Giorgelli avec Germán De Silva, Narya Calle Mamani, Hebe Duarte

Ruben est un routier solitaire qui transporte dubois depuis des années d’Asuncion à BuenosAires. Mais un matin, sur une aire d’autoroute, ilrencontre Jacinta qui fait du stop. Acceptant dela prendre dans son camion, il découvre enroute qu’elle a avec elle un bébé, Anahi. Unerelation va naître entre ces deux personnes surla route de Buenos Aires.

◆ Le film a reçu la Caméra d’Or du MeilleurPremier Film au 64 e Festival de Cannes. Le juryétait présidé par Bong Joon-Ho. Présentédans la 50 e Semaine de la Critique le film y areçu trois autres prix.

Les vieux chatsChili / 2011 / 1h30 / Couleur

Sebastián Silva, Pedro Peirano avecBelgica Castro, Claudia Celedón, Catalina Saavedra

Les « vieux chats », au sens littéral du titre, on neles voit pas souvent, mais ils n’en imposent pasmoins leur mesure au film de Silva et Peirano. Les deux chats du couple de retraités Isidoraet Enrique sont un peu les détenteurs de lasérénité du foyer, seules bêtes vivantes dansun appartement rempli de reproductions d’ani-maux, imperturbables tandis que leurs maîtresse tourmentent et se questionnent sur lepassé, le présent et l’avenir.

Isidora se débat avec sa hanche défaillante etsa tête aux prises avec la maladie d’Alzheimer.Enrique doit veiller sur elle, se charger de l’admi-nistration et des contacts nécessaires avec lequotidien et la modernité. Leur journée se pré-sente mal : d’abord, c’est l’ascenseur quitombe en panne, coupant Isidora du mondeextérieur ; puis c’est Rosario, la fille surexcitéede celle-ci – pas d’Enrique –, qui choisit dedébarquer à l’improviste avec sa réserve decocaïne et sa petite amie Beatriz re-prénomméeHugo, dans l’espoir de faire déménager le vieuxcouple et de récupérer l’appartement.

L’heure est, comme on le pressent, aux règle-ments de comptes et à la prise de conscience,de part et d’autre, des blessures et des man-quements.

On the iceEtats-Unis / 2011 / 1h40 / Couleur

De Andrew Okpeaha MacLean avec Josiah Patkotak, Frank Qutuq Irelan, Teddy Kyle Smith, Adamina Kerr, Sierra Jade Sampson

Un thriller polaire en pays inuit !!Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la com-munauté Inupiaq, mènent une vie sans histoiredans une petite ville isolée du nord de l’Alaska.Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse

aux phoques avec James, un de leurs amis.Une dispute éclate entre les trois garçons et setermine par la mort accidentelle de James.Liés par ce sombre secret, ils inventent men-songe sur mensonge afin de ne pas éveiller lessoupçons de leur communauté.

◆ Mettant en scène plusieurs générations dela communauté inupiaq, On the ice montre àla fois comment vivent les jeunes en Alaska,et les différences de langage et de culturequ’Internet et la télévision ont introduites enune seule génération.

Imaginé comme un thriller, ce film sur la pertede l’innocence interroge également la fin del’amitié et prend ainsi un tour universel habitépar les images sublimes de chasse sur la ban-quise à perte de vue.

Poulet aux prunesFrance / 2011 / 1h35 / Couleur

De Marjane Satrapi et Vincent Paronnaudavec Mathieu Amalric, Chiara Mastroianni, Edouard Baer, Eric Caravaca, GolshiftehFarahani, Isabella Rossellini, JamelDebbouze

Téhéran, 1958. Nasser Ali Khan, musiciencélèbre, a perdu le goût de vivre. Plus aucuninstrument ne semble pouvoir lui redonnerl’inspiration depuis que son violon a été brisé.Sa tristesse est d’autant plus forte que sonamour de jeunesse, rencontré au coin d’unerue peu après cet incident, ne l’a pas reconnu. Après avoir cherché en vain à remplacer l’ins-trument reçu de son maître de musique, Nas-ser en arrive à la seule conclusion possible :

AVANT-PREMIÈRESEN COMPÉTITION

FILMS D’ICIET D’AILLEURS

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puisque aucun violon ne peut plus lui procurer leplaisir de jouer, il se mettra au lit pour attendre lamort. Il envisage toutes les morts possibles :être écrasé par un train, sauter d’une falaise,se tuer d’une balle dans la tête, faire une over-dose médicamenteuse… mais ne trouve aucu-ne de ces possibilités digne de lui.

Après tout, il était le meilleur violoniste de sontemps : Nasser Ali Khan. Il décide donc de secoucher et d’attendre patiemment Azraël, l’an-ge de la mort. Huit jours plus tard, Nasser estenterré. Tous ceux qui l’aimaient sont pré-sents. L’histoire peut alors commencer…

Sur la plancheMaroc-France / 2011 / 1h50 / Couleur

De Leïla Kilani avec Mouna Bahmad,Nouzha Akel, Sara Betioui, Soufia Issami

La Planche du titre est multiple, elle est tremplin,plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoired’une « fraternité » en danger, l’histoire d’unquatuor : celle de quatre filles en course, faited’amour, de choix, de destins fracassés. Ellessont les personnages d’un film noir sous lesauspices conflictuels du rêve du mondialisme.Parmi les ouvrières qui épluchent des crevettesdans les usines de Tanger, deux jeunes fillesmarocaines répètent machinalement le mêmegeste. Badia et Imane rêvent d’un mondemeilleur. Si au moins elles pouvaient travaillerdans les usines textiles de la zone franche, oùelles seraient chronométrées par les grandsgroupes textiles...

◆ Rage et rêve d’évasion vont de pair dans cefilm poignant et implacable, servi par descomédiennes épatantes.

Tous au LarzacFrance / 2011 / 2h / Couleur

De Christian Rouaud

Christian Rouaud propose un récit de la longuerévolte, au cœur des années 70, des paysansde ce plateau du Massif central, offrant encreux un regard joyeux sur le militantisme.

Le film est en outre servi par des plans magni-fiques et lumineux de ses paysages arides, deses hameaux en lourdes pierres du Causse. Toutcommence en octobre 1971 lorsque MichelDebré, alors ministre de la Défense, annoncel’extension du camp militaire du Larzac.

Prise au dépourvu, peu voire pas politisée, lacentaine de paysans concernée par des mena-ces d’expropriation, se mobilise pourtant face àce qu’elle considère comme un arbitraire inad-missible.

◆ Christian Rouaud, déjà auteur de trois docu-mentaires sur le monde paysan et qui a égale-ment réalisé en 2007 un film sur le mouvement deLip, a choisi d’interroger longuement les acteursde l’époque et de jalonner d’images d’archives lerécit né de leurs témoignages entremêlés.

Une facture très classique, d’autant que leréalisateur a choisi de respecter scrupuleuse-ment la chronologie de la révolte jusqu’à sondénouement heureux - l’abandon du projetd’extension à la suite de l’élection de FrançoisMitterrand, en mai 1981. L’intérêt du film n’est pas là. Il se trouve danstoutes ces histoires personnelles, ces visagessouriants et éloquents qui racontent la décou-verte du militantisme, tout au long de cesannées de combat. Ils sont plusieurs parexemple à raconter qu’avant l’annonce faitepar Debré, ils ne connaissaient rien à la poli-tique, avaient regardé les soubresauts du prin-temps 1968 avec un œil dubitatif voire franche-ment hostile et ne se voyaient pas comme cestrublions qu’ils allaient devenir. C’est cela que décrivent Léon Maille, Pierre etChristine Burguière, Marizette Tarlier, MichelCourtin, Christian Roqueirol, des inconnus auyeux du grand public qui retrouvera également levisage plus familier de José Bové dont les com-bats politiques et écologiques ont trouvé nais-sance dans ce mouvement des paysans du Lar-zac. « Cette histoire est une continuité », dit JoséBové qui rappelle que la Confédération Paysan-ne, par exemple, est née de cette révolte.

◆ « C’est fou comme le vent d’une vieillerévolte peut encore trouver la force de nousdécoiffer… » Télérama

Toutes nos enviesFrance / 2011 / 2h / Couleur

De Philippe Lioret avec Vincent Lindon, Marie Gillain

Claire, jeune juge au tribunal de Lyon, rencontreStéphane, juge chevronné et désenchanté,qu’elle entraîne dans son combat contre le sur-endettement.

Quelque chose naît entre eux, où se mêlent larévolte et les sentiments, et surtout l’urgencede les vivre.

◆ « J’ai aimé explorer ces moments de confu-sion où tout s’entrechoque, où les gens serévèlent. Qu’est-on prêt à faire et jusqu’où est-on prêt à aller quand survient l’inattendu d’unesituation extrême ? Devant un contexte parti-culier, les gens changent de priorité, tissentdes liens que personne ne pouvait soupçonneret, souvent, se surpassent. » Philippe Lioret

Le HavreFinlande-France / 2011 / 1h40 / Couleur

De Aki Kaurismaki avec André Wilms, Kati Outinen, Jean-Pierre Darroussin, Miguel Blondin

Pour le cinéaste finlandais, le Havre, c’estavant tout un port, et une petite rue reconsti-tuée dans le genre kaurismäkien, c’est-à-diretrès années 1950, avec deux boutiques à l’an-cienne, le café du coin comme on n’en trouveplus, et de petites maisons humbles, aux meu-bles datés, sans le téléphone.Le héros du Havre a beau pratiquer la profes-sion quelque peu disparue de cireur de chaus-sures, Marcel Marx , – c’est son nom, et celuide sa femme est Arletty (!) – vit pourtant biende nos jours.

Car la situation dans laquelle il se retrouve estabsolument contemporaine : alors que safemme tombe gravement malade et doit êtrehospitalisée, Marcel découvre chez lui un petitGabonais sans papier, arrivé au Havre avecd’autres Africains adultes dans un container. Ils ont tous été arrêtés, sauf le gamin, qui a pus’échapper. Marcel décide de l’aider à se rendre où setrouve sa mère : en Grande-Bretagne.

◆ Le Havre est un conte social qui pétille d’hu-mour. À la manière Kaurismäki bien sûr : avecdes couleurs très contrastées, un jeu d’acteursstylisé (d’autant plus que, pour la première foisdans un film de Kaurismäki, on y parle en fran-çais), et des répliques délicieuses dans un lan-gage recherché et décalé.

18 joursEgypte / 2011 / 2h05 / Couleur

De Sherif Arafa, Yousry Nasrallah, MariamAbou Ouf, Marwan Hamed, Mohamed Alyavec Mona Zakki, Ahmed Dawood

Place Tahrir, Le Caire, janvier 2011. Pendantdix-huit jours, des Egyptiens y exigent ledépart de leur président, Hosni Moubarak. Lecinéaste Yousry Nasrallah y retrouve, chacunde ces jours, son confrère Marwan Hamed (L’Immeuble Yacoubian, 2006) dans le cortègedes manifs. « L’impensable est en train d’arri-ver. » Les deux Egyptiens ont l’idée de filmerles événements, dans l’urgence, et de mélan-ger fiction et documentaire. Ils réunissent dixréalisateurs au sein du collectif TamantasharYom. Tout le monde se met au travail, fébrile,et tourne en février.

◆ L’idée est de réaliser dix vidéos à l’arrache etde les poster sur YouTube. « Ni budget, nicahier des charges, ni producteur », résumeYousry Nasrallah. Comédiens, monteurs, réali-sateurs… tout le monde est bénévole.

Chaque réalisateur part bille en tête sur sonsujet et s’immerge dans la foule, un appareilphoto Canon 5D au poing…

Animal KingdomAustralie / 2011 / 1h55 / Couleur

De David Michôd avec Guy Pearce, James Frecheville, Jacki Weaver

Dès la première séquence, on pénètre unmonde dont l’atmosphère n’est pas tout à faitla nôtre. Les maisons et les petits immeublesde banlieue sont les mêmes, les gens sonthabillés comme nous en été. Mais il y a autrechose, une violence et un détachement qui fontde la vie une espèce de cauchemar éveillé.

Cette ouverture d’Animal Kingdom, film noirvenu des antipodes, laisse seul au monde Jos-hua, le triste héros de cette histoire qui est àpeine la sienne. Grand adolescent au visagepresque toujours inexpressif, il est recueilli parles Cody, la famille de sa mère, sur laquellerègne une grand-mère répondant à l’étrangesobriquet de « Smurf » (« Schtroumpf »). SmurfCody, est une reine du crime de Melbourne,comme il en existe dans le monde réel. Elleentretient avec ses trois fils une relation quasiincestueuse. Reine Lear pour soap opera aus-tralien, grand-mère Smurf a la larme aussi faci-le que la sentence de mort.

Ce qui change, de ce côté-ci du monde, c’estla banalité de la vie criminelle.

Après le sudFrance / 2011/ 1h30 / Couleur

De Jean-Jacques Jauffret avec AdèleHaenel, Sylvie Lachat, Ulysse Grosjean

Après le sud est un drame moderne librementadapté d’un fait divers. Dans un après-midi caniculaire du sud de la

PANORAMA

AVANT-PREMIÈREHORS COMPÉTITION

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France, quatre parcours se croisent : ceux deStéphane et Luigi, deux cousins à peine sortisde l’adolescence, de Georges, ancien ouvrier àla retraite, d’Amélie, la petite amie de Luigi, etd’Anne, la mère d’Amélie. Quatre vies quotidiennes semées de blessu-res, d’humiliations, de peurs et de fatigue, quiconvergent vers une tragédie.

◆ « Inspiré d’un fait divers, Après le sud propo-se un tissu de regards croisés où s’entremêlentdes destins pris dans une réalité tragique. Auplus près de l’action, Jean-Jacques Jauffretancre chaque récit dans le malaise quotidiengrâce à une mise en scène sobre et dépouillée,qui porte la marque d’un vrai cinéaste, et réussiun film intense et captivant. » La Quinzaine desRéalisateurs

De bon matinFrance / 2011 / 1h30 / Couleur

De Jean-Marc Moutout avec Jean-Pierre Darroussin, Valérie Dréville,Xavier Beauvois

Lundi matin, Paul Wertret, cinquante ans, serend à la Banque Internationale de Commerceet de Financement, où il est chargé d’affaires.

Il arrive, comme à son habitude, à huit heures.Il s’introduit dans une salle de réunion, sort unrevolver et abat deux de ses supérieurs. Puis ils’enferme dans son bureau.Dans l’attente des forces de l’ordre, cethomme, jusque-là sans histoire, revoit despans de sa vie et les évènements qui l’onconduit à commettre son acte.

De Erevan à l’EstaqueFrance / 2010 / 1h40 / Couleur

De Roland Cottet

« Ce qui a guidé la construction de ce film c’estla rencontre entre :- Une soprano arménienne obligée de fuir sonpays, en raison de la guerre et de la famine,pour tenter de sauver sa voix et qui, après biendes périples et des difficultés, arrivera en Fran-ce, mais sans papiers, qui ne pourra donc paschanter à l’opéra et perdra ainsi le statut dediva qui était le sien en Arménie.- Et une harmonie d’un quartier populaire deMarseille, vieille de presque deux siècles, danslaquelle la musique a été remplacée par lesparties de belote, les après-midi de loto etquelques soirées dansantes.

De cette rencontre improbable va naître l’émou-vant Chœur Lyrique des Enfants de l’Estaquecomposé d’enfants de toutes origines, de tou-tes cultures, de toutes religions,descendants deKabyles, Arméniens, Italiens, Espagnols, Gitans,Africains... pour la presque totalité ignorant toutde la musique et qui vont chanter Verdi, Puccini,Bellini, Pergolese, Mozart, Bizet...

La leçon que l’on peut tirer de cette magnifiqueexpérience est que la culture « élitiste » estaccessible à tous et qu’elle ouvre sur la liberté. »Roland Cottet

Faites le murEtats-Unis / 2011 / 1h30 / Couleur

De Bansky

Banksy est un artiste graffeur britannique deréputation mondiale. Il est connu entre autres pour ses oeuvres sur lemur qui sépare la Palestine et Israël et pour sesinstallations décalées dans les grands musées. Son premier film raconte l’histoire de ThierryGuetta, un français excentrique qui se recon-verti en documentariste en suivant les tracesdes maîtres du Street Art.

Happy, happyNorvège / 2011 / 1h30 / Couleur

De Anne Sewitsky avec Agnes Kittelsen,Joachim Rafaelsen, Maibritt Saerens

Les Happy Christians sont des habitants dusud de la Norvège, connus pour leur extrêmepositivisme. Ils sourient tout le temps et sontheureux à la folie ! Kaia est une Happy Chris-tian ! Chaque jour que Dieu fait, elle remercie lavie pour sa famille... Et ce, même si les matinsne sont pas toujours ensoleillés. Mais l’arrivéede nouveaux voisins va lui faire prendre cons-cience de sa propre vitalité et influencer lecomportement de tout son entourage...

Mariée à un homosexuel refoulé, mère d’unenfant sadique qui persécute l’un de ses petitscamarades, Kaia est contente. Mais, à l’appro-che de Noël, sa vie paisible se retrouve sensdessus dessous lorsque son voisin, qui plaîtbeaucoup à son mari, devient son amant…

La ballade de l’impossibleJapon / 2011 / 2h13 / Couleur

De Anh Hung Tran avec Rinko Kikuchi,Kenichi Matsuyama, Kiko Mizuhara etKengo Kora

Tokyo, fin des années 60.Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est sui-cidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installeà Tokyo pour commencer ses études univer-sitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révol-tent contre les institutions, la vie de Watanabeest, elle aussi, bouleversée quand il retrouveNaoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pasencore surmonté la mort de Kizuki. Watanabeet Naoko passent les dimanches ensemble et

le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko,ils font l’amour.

Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser detraces. Watanabe semble alors mettre sa vie ensuspension depuis la perte inexplicable de cepremier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettrede Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori,belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrirson amour.

Kuch Kuch Hota HaiInde / 1998 / 3h / Couleur

De Karan Johar avec Salman Khan, Shah Rukh Khan

Rahul, Anjali et Tina terminent leurs études àl’université. Anjali est amoureuse de Rahul. Luiaime Tina. Il l’épouse. Hélas, Tina meurt aprèsavoir mis leur enfant au monde, une petite fillequi prend le nom de… Anjali. Des années plus tard, Rahul, inconsolable, nes’est toujours pas remarié. Mais sa fille, main-tenant âgée de huit ans, découvre que sa mèrelui a laissé une mission posthume : retrouvercette Anjali qui aimait son père mais qui adisparu sans laisser de traces…

La brindilleFrance / 2011 / 1h25 / Couleur

De Emmanuelle Millet avec Christa Theret,Johan Libéreau, Anne Le Ny

Sarah, 20 ans, se lance avec déterminationdans la vie active lorsqu’elle apprend avec stu-peur qu’elle est enceinte de six mois. Elle neveut pas d’enfant, pas maintenant…

Bouleversée, elle se retrouve déchirée entre sasoudaine condition de future maman et la viede femme indépendante qu’elle recherche tant.

◆ Il faut de l’audace et de la compétence pouraborder ce sujet rarement traité, et il faut unbeau talent d’écriture pour n’en faire ni un filmà thèse sur un problème de société, ni un mélojouant sur la corde sensible, mais un voyagegrave et secret vers la profondeur de la vie.

La dernière pisteEtats-Unis / 2011 / 1h45 / Couleur

De Kelly Reichardt avec Michelle Williams, Paul Dano, Bruce Greenwood

1845, Oregon. Une caravane composée detrois familles engage le trappeur Stephen Meekpour les guider à travers les montagnes desCascades. Parce qu’il prétend connaître un rac-courci, Meek conduit le groupe sur une pistenon tracée à travers les plateaux désertiques.Ils se retrouvent perdus dans un désert depierre. La faim, la soif et le manque de confian-ce dans l’instinct de survie de chacun d’entreeux sont autant d’obstacles qui se dressentsur leur chemin.Cette image de caravane est un archétype dewestern : on a pourtant la sensation de ladécouvrir pour la première fois, dans cetteconquête de l’Ouest réduite à sa plus simpleexpression. Le mythe persiste sous une formeminimaliste, à travers les gestes minutieux despionniers, l’attente, et l’inquiétude qui plane...

◆ La réalisatrice de Old Joy et de Wendy etLucy est décidément une virtuose de l’épure.

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Suite page 8

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14 h 30 14 h 30 14 h 30 14 h 30 14 h 30 14 h 30 14 h 30

19 h 19 h 18h45 19 h 19 h 19 h 19 h

17 h 17 h 17 h 17 h 17 h 16 h 30 17 h

HAPPY HAPPY1 h 30

LA MUJER SIN PIANO1 h 35

LE CHOIX DE LUNA1 h 40

Hommage au cinéma Sud-Américain :MEDIANERAS1 h 35

LAÏCITÉ INCH’ALLAH1 h 15

LAÏCITÉ INCH’ALLAH1 h 15

20 h 30 21 h 30 21 h 30 21 h 30 21 h 15 21 h 30 21 h 30 21 h 30

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

Hommage au cinéma Iranien :AU REVOIR1 h 40

APRÈS LE SUD1 h 30

LES DEUX CHEVAUXDE GENGIS KHAN1 h 30

Hommage au cinéma Sud-Américain :L’HOMME D’À CÔTÉ1 h 40

HAPPY HAPPY1 h 30 - DP

LE COCHON DE GAZA1 h 30

18 JOURS2 h 05

Ciné-junior / Hommage au cinéma IranienJafar Panahi : LE BALLON BLANC1 h 25

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi :CECI N’EST PAS UNFILM1 h 20

Hommage au cinéma Iranien :

WOMEN WITHOUT MEN1 h 35

Ciné-junior / Hommage au cinéma IranienJafar Panahi : LE BALLON BLANC1 h 25

Ciné-junior / Hommage au cinéma IranienJafar Panahi : LE BALLON BLANC1 h 25

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

LA FÊTE DU FEU1 h 45 - DP

Ciné-junior / Hommage au cinéma IranienJafar Panahi : LE BALLON BLANC1 h 25 - DP

POLISSE2 h 10

Ciné-junior / Hommage au cinéma Sud-Américain :LES COULEURS DELA MONTAGNE1 h 35

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

LA BALLADEDE L’IMPOSSIBLE2 h 13

HAPPY HAPPY1 h 30

Hommage au cinéma Sud-Américain :CARANCHO1 h 50 - DP

LA BRINDILLE1 h 25 - DP

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi :HORS JEU1 h 30

THE ARTIST1 h 40

Hommage au cinéma Iranien AU REVOIR1 h 40

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

LA FÊTE DU FEU1 h 45

APRÈS LE SUD1 h 30

DE BON MATIN1 h 30 - DP

VENT DE SABLE, FEMMES DE ROC1 h 30

MAUDITE PLUIE ! 1 h 35

LA DERNIÈRE PISTE1 h 45

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

◆ POULETAUX PRUNES1 h 35

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

Ciné-junior :

LA FÉE1 h 35

Hommage au cinéma Iranien :

MAINLINE1 h 20

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

LA FÊTE DU FEU1 h 45

LA BALLADEDE L’IMPOSSIBLE2 h 13

SOUND OF NOISE1 h 45 - DP

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

A PROPOS D’ELLY2 h - DP

LA DERNIÈRE PISTE1 h 45

Hommage au cinéma Sud-Américain :MEDIANERAS1 h 35

OCTUBRE1 h 30

LA BRINDILLE1 h 25

APRÈS LE SUD1 h 30

◆ IL ÉTAIT UNE FOISEN ANATOLIE2 h 30

LAÏCITÉ INCH’ALLAH1 h 15

Soirée Bollywood :

▲ KUCH KUCH HOTA

HAI3 h

◆ L’ART D’AIMER1 h 40

Ciné-junior :

▲ DE EREVAN À

L’ESTAQUE1 h 40

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

A PROPOS D’ELLY2 h

DE BON MATIN1 h 30

LA BALLADEDE L’IMPOSSIBLE2 h 13 - DP

Hommage au cinéma Iranien :

AU REVOIR1 h 40 - DP

THE ARTIST1 h 40

Ciné-junior :

LA FÉE1 h 35

MAUDITE PLUIE ! 1 h 35

HAPPY HAPPY1 h 30

Hommage au cinéma Iranien :AU REVOIR1 h 40

Hommage au cinéma Sud-Américain :L’HOMME D’À CÔTÉ1 h 40

LE CHOIX DE LUNA1 h 40 - DP

OCTUBRE1 h 30

Hommage au cinéma Iranien :

MAINLINE1 h 20

Hommage au cinéma Iranien :

WOMEN WITHOUT MEN1 h 35

◆ ON THE ICE1 h 40

LE CHOIX DE LUNA1 h 40

◆ CURLING1 h 32

18 JOURS2 h 05 - DP

VENT DE SABLE, FEMMES DE ROC1 h 30

◆ LES ACACIAS1 h 25

18 JOURS2 h 05

Hommage au cinéma Sud-Américain :CARANCHO1 h 50

DE BON MATIN1 h 30

LA MUJER SIN PIANO1 h 35 - DP

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi : CECI N’EST PASUN FILM1 h 20

THE ARTIST1 h 40

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi : CECI N’EST PASUN FILM1 h 20

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

UNE SÉPARATION2 h

SOUND OF NOISE1 h 45

LA BRINDILLE1 h 25

Hommage au cinéma IranienAsghar Farhadi :

UNE SÉPARATION2 h - DP

ANIMAL KINGDOM1 h 55

OCTUBRE1 h 30

Ciné-junior :

LA FÉE1 h 35

Salle

1Sa

lle 2

Salle

3Sa

lle 1

Salle

2Sa

lle 3

Salle

1Sa

lle 2

Salle

1Sa

lle 2

Salle

3Sa

lle 1

Salle

2Sa

lle 3

Vendredi 21 Samedi 22 Dimanche 23 Lundi 24 Mardi 25 Mercredi 26 Jeudi 27 Vendredi 2810 h 30 10 h 30 10 h 30

Ciné-junior / Hommage au cinéma IranienJafar Panahi :LE BALLON BLANC1 h 25

LA MUJER SIN PIANO1 h 35

PRECIOUS LIFE1 h 30

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

SOUND OF NOISE1 h 45

DE BON MATIN1 h 30

LA BRINDILLE1 h 25

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi :HORS JEU1 h 30

Salle

1Sa

lle 2

Salle

3

APRÈS LE SUD1 h 30

Hommage au cinéma Sud-Américain :CARANCHO1 h 50

18 JOURS2 h 05

LA MUJER SIN PIANO1 h 35

Hommage au cinéma Sud-Américain :L’HOMME D’À CÔTÉ1 h 40 - DP

POLISSE2 h 10

FAITES LE MUR1 h 30

Salle

3

12 h 30 12 h 15 12 h 30 12 h 30 12 h 30

20 h

Ouverture :

◆ TOUS AU LARZAC2 h

12 h 15

16 h 45 16 h 45 16 h 30

18 h 45

16 h 30

21 h21 h 15

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◆ : avant-première en compétition (projection unique)● : avant-première hors compétition (projection unique)▲ : projection uniqueDP : dernière projection

: rencontre-débat (voir page 2)

D’éventuelles modifications peuvent survenir pendant le festival, en raison de problèmes techniques ou de confirmation de la présence decertains invités. D’autre part, certains films sont susceptibles de ne pasêtre autorisés à tout public. Merci de bien vouloir vérifier les informa-tions de dernière minute sur nos panneaux d’affichage ou par téléphone au 04 42 58 05 05 (répondeur mis à jour quotidiennement).

Les lieux du festival :

Cinéma 3 Casino,

11 cours Forbin

Salle 1 : 260 places, son Dolby Digital

Salle 2 : 110 places, son Dolby stéréo SR

Salle 3 : 53 places, son Dolby stéréo SR

Le festival film par film18 jours Page 4sam 22 (21h 30)dim 23 (12 h 15 + 16 h 30)mar 25 (21h15)

Acacias (Les) Page 3ven 28 (21h 30)

Animal kingdom Page 4mer 26 (21h)sam 29 (10 h 30)lun 31 (12 h 30)mar 1er (14 h 30)

Après le sud Page 4dim 23 (19 h)lun 24 (14 h 30)jeu 27 (12 h 30)ven 28 (17 h)dim 30 (12 h 30)lun 31 (17 h)

A propos d’Elly Page 11sam 22 (19 h)mar 25 (16 h 45)

Art d’aimer (L’) Page 3jeu 27 (19 h)

Artist (The) Page 9mer 26 (19 h)jeu 27 (21h 30)ven 28 (14 h 30)sam 29 (12 h 45)dim 30 (12 h 30 + 21 h 30)

Au revoir Page 10sam 22 (14 h 30) dim 23 (19 h)lun 24 (12h30)mar 25 (19 h)

Ballade de l’impossible (La) Page 5sam 22 (14 h 30)dim 23 (16 h 30)lun 24 (18 h 45)

Ballon blanc (Le) Page 10sam 22 (14 h 30)dim 23 (10 h 30 + 14 h 30)lun 24 (12 h 30)mar 25 (14 h 30)

Brindille (La) Page 5sam 22 (19 h)dim 23 (10 h 30)lun 24 (21 h 30)mar 25 (14 h 30)

Carancho Page 9sam 22 (17 h)dim 23 (21h 30) lun 24 (14 h 30)

Ceci n’est pas un film Page 11mer 26 (21h)jeu 27 (12 h 30)ven 28 (21h 30)sam 29 (17 h)dim 30 (16 h 30)lun 31 (17 h)

Choix de Luna (Le) Page 8sam 22 (12 h 30)dim 23 (21 h 30)mar 25 (19 h)

Cochon de Gaza (Le) Page 8jeu 27 (12 h 30)sam 29 (21 h 30)dim 30 (19 h)lun 31 (14 h 30)mar 1er (17 h)

Couleurs de la montagne (Les) Page 9jeu 27 (14 h 30)dim 30 (10 h 30)lun 31 (10 h 30)mar 1er (17 h)

Curling Page 3lun 24 (21h 30)

De bon matin Page 5sam 22 (10 h 30)dim 23 (19 h)lun 24 (21 h 30)mar 25 (14 h 30)

De Erevan à l’Estaque Page 5vend 28 (19 h)

Dernière piste (La) Page 5mer 26 (17 h)vend 28 (14 h 30)dim 30 (10 h 30)lun 31 (21h 30)

Deux chevaux de Gengis Khan (Les) Page 8vend 28 (12 h 30)sam 29 (17 h)dim 30 (14 h 30)lun 31 (19 h)

Faites le mur Page 5mer 26 (17 h)dim 30 (14 h 30)lun 31 (10 h 30)

Fée (La) Page 8mer 26 (17 h)jeu 27 (19 h)ven 28 (21 h 30)dim 30 (16 h 30)lun 31 (12 h 30)

Fête du feu (La) Page 11sam 22 (17 h)dim 23 (14 h 30)lun 24 (14 h 30)

Happy happy Page 5sam 22 (12 h 30 + 19 h)dim 23 (14 h 30)lun 24 (12 h 30)

Homme d’à côté (L’) Page 9dim 23 (12 h 15)lun 24 (18 h 45)mar 25 (16 h 45)

Hors jeu Page 11jeu 27 (14 h 30)ven 28 (10 h 30)dim 30 (10 h 30)

Il était une fois en Anatolie Page 3lun 24 (18 h 45)

Kuch Kuch Hota Hai Page 5mer 26 (19 h)

Laïcité inch’Allah Page 8mar 25 (19 h)jeu 27 (16 h 30)ven 28 (12 h 30)lun 31 (21 h 30)mar 1er (14 h 30)

Le Havre Page 4mar 1er (20 h 30)

Mainline Page 10jeu 27 (19 h)ven 28 (17 h)sam 29 (12 h 45)lun 31 (10 h 30)

Maudite pluie ! Page 8jeu 27 (14 h 30)ven 28 (19 h)sam 29 (10 h 30)lun 31 (12 h 30)

Medianeras Page 10jeu 27 (16 h 30)ven 28 (10 h 30)sam 29 (21 h 30)dim 30 (12 h 30)

Monstre à Paris (Un) Page 9sam 22 (10 h 30 + 17 h)dim 23 (12 h 15)lun 24 (16 h 45)mar 25 (16 h 45)mer 26 (14 h 30)ven 28 (14 h 30)sam 29 (12 h 45)dim 30 (14 h 30)mar 1er (14 h 30)

Mujer sin piano (La) Page 8sam 22 (12 h 30)dim 23 (10 h 30)lun 24 (16 h 45)mar 25 (21 h 15)

Octubre Page 10mer 26 (19 h)jeu 27 (21 h 30)ven 28 (17 h)sam 29 (14 h 30)lun 31 (21 h 30)

On the ice Page 3sam 22 (21h 30)

Pecora nera (La) Page 10sam 29 (21h 30)

Polisse Page 8mer 26 (14 h 30)jeu 27 (16 h 30)sam 29 (14 h 30 + 19 h)dim 30 (21h 30)lun 31 (14 h 30)mar 1er (17 h)

Poulet aux prunes Page 3dim 23 (16 h 30)

Precious life Page 8ven 28 (10 h 30)sam 29 (17 h)dim 30 (19 h)lun 31 (14 h 30)

Séparation (Une) Page 11sam 22 (21h 30)mar 25 (21h 15)

Sound of noise Page 9sam 22 (10 h 30)dim 23 (21h 30)lun 24 (16 h 45)

Source des femmes (La) Page 3dim 30 (19 h)

Sur la planche Page 4lun 31 (19 h)

Tous au Larzac Page 4ven 21 (20 h)

Toutes nos envies Page 4dim 30 (16 h 30)

Vent de sable, femmes de roc Page 9mer 26 (14 h 30)jeu 27 (21 h 30)sam 29 (10 h 30)dim 30 (21h 30)lun 31 (19 h)

Vie tranquille (Une) Page 10sam 29 (19 h)

Vieux chats (Les) Page 3lun 31 (17 h)

Women without men Page 10ven 28 (12 h 30 + 19 h)sam 29 (14 h 30 + 19 h)

14 h 30 14 h 30 14 h 30 14 h 30

19 h 19 h 19 h

17 h 17 h 17 h 17 h

21 h 30 21 h 30 21 h 30 20 h 30

THE ARTIST1 h 40

FAITES LE MUR1 h 30

ANIMAL KINGDOM1 h 55

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

Hommage au cinéma Sud-Américain :MEDIANERAS1 h 35 - DP

Ciné-junior :

LA FÉE1 h 35 - DP

N

Hommage au cinéma Iranien :

MAINLINE1 h 20

LE COCHON DE GAZA1 h 30

APRÈS LE SUD1 h 30

MAUDITE PLUIE ! 1 h 35 - DP

POLISSE2 h 10

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30

POLISSE2 h 10

Ciné-junior :

UN MONSTRE À PARIS1 h 30 - DP

Hommage au cinéma Iranien :

WOMEN WITHOUT MEN1 h 35

THE ARTIST1 h 40

LE COCHON DE GAZA1 h 30

LE COCHON DE GAZA1 h 30 - DP

LAÏCITÉ INCH’ALLAH1 h 15 - DP

OCTUBRE1 h 30

LES DEUX CHEVAUXDE GENGIS KHAN1 h 30

PRECIOUS LIFE1 h 30 - DP

ANIMAL KINGDOM1 h 55 - DP

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi : CECI N’EST PASUN FILM1 h 20

◆ TOUTES NOSENVIES2 h

◆ LES VIEUX CHATS1 h 30

Ciné-junior / Hommage au cinéma Sud-Américain :LES COULEURS DELA MONTAGNE1 h 35 - DP

PRECIOUS LIFE1 h 30

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi : CECI N’EST PASUN FILM1 h 20

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi : CECI N’EST PASUN FILM1 h 20 - DP

POLISSE2 h 10 - DP

Soirée italienne :▲ UNE VIE

TRANQUILLE1 h 45

◆ LA SOURCE DESFEMMES1 h 50

◆ SUR LA PLANCHE1 h 50

POLISSE2 h 10

LES DEUX CHEVAUXDE GENGIS KHAN1 h 30 - DP

N

Hommage au cinéma Iranien :

WOMEN WITHOUT MEN1 h 35 - DP

PRECIOUS LIFE1 h 30

VENT DE SABLE, FEMMES DE ROC1 h 30 - DP

Soirée italienne :▲ LA PECORA NERA1 h 35

POLISSE2 h 10

LAÏCITÉ INCH’ALLAH1 h 15

● LE HAVRE1 h 40

LE COCHON DE GAZA1 h 30

THE ARTIST1 h 40 - DP

OCTUBRE1 h 30 - DP

Hommage au cinéma Sud-Américain :MEDIANERAS1 h 35

VENT DE SABLE, FEMMES DE ROC1 h 30

LA DERNIÈRE PISTE1 h 45 - DP

Samedi 29 Dimanche 30 Lundi 31 Mardi 1er

10 h 30 10 h 30 10 h 30

ANIMAL KINGDOM1 h 55

Ciné-junior / Hommage au cinéma Sud-Américain :LES COULEURS DELA MONTAGNE1 h 35

Ciné-junior / Hommage au cinéma Sud-Américain :LES COULEURS DELA MONTAGNE1 h 35

VENT DE SABLE, FEMMES DE ROC1 h 30

LA DERNIÈRE PISTE1 h 45

FAITES LE MUR1 h 30 - DP

MAUDITE PLUIE ! 1 h 35

Hommage au cinéma iranien Jafar Panahi :HORS JEU1 h 30 - DP

Hommage au cinéma Iranien : MAINLINE1 h 20 - DP

LES DEUX CHEVAUXDE GENGIS KHAN1 h 30

Ciné-junior :

LA FÉE1 h 35

APRÈS LE SUD1 h 30 - DP

12 h 45 12 h 30 12 h 30

20 h 3021 h 30

16 h 30

12 h 45

Page 8: 23E FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE ’AUTOMNE …Décidément nous nous disons que le cinéma a, (peut-être de plus en plus) beaucoup à partager… Il ne désarme pas, il accompagne,

La féeBelgique / 2011 / 1h35 / Couleur

De Dominique Abel, Fiona Gordon, BrunoRomy avec Dominique Abel, Fiona Gordon,Bruno Romy

Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel duHavre. Un soir, une femme arrive à l’accueil,sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle estune fée et lui accorde trois souhaits. Le lende-main, deux vœux sont réalisés et Fiona adisparu. Mais Dom est tombé amoureux de la FéeFiona et veut la retrouver.

◆ La Fée prolonge les pistes esquissées parles deux premiers longs métrages de Abel etGordon L’Iceberg et Rumba.

La mujer sin pianoEspagne / 2011 / 1h35 / Couleur

De Javier Rebollo avec Carmen Machi, Jan Budar, Pep Ricart

Une femme aux abords de la cinquantaine,une femme parmi tant d’autres, décide unenuit de fuir sa vie de routine. Sa fuite dure ceque dure la nuit, et avec elle apparaît un toutautre monde : surréel, absurde, fantastique.Affublée d’une perruque comme une voleuseen cavale, elle se dirige vers la gare la plus pro-che. Histoire de voir du pays ? Non, être justequelqu’un d’autre, l’espace d’une nuit...

◆ La Mujer sin piano ne raconte pas plus quecela : l’errance un peu somnambulique d’unefemme seule qui frôle d’autres solitudes dansdes décors de voyageurs sans bagages oupresque. Comme ce plombier polonais qui necomprend pas que, de nos jours, on jette lesobjets avant même de chercher à les réparer.La mise en scène, réussit à rendre étranges lemoindre détail, le son le plus quotidien : ce bout

de trottoir partagé avec une prostituée, le tempsd’une cigarette, ces annonces impersonnellesdans le haut-parleur de la gare, ce piano aban-donné dans un hôtel que Rosa fait revivre, horschamp. Au bout du compte, cette fugue mineu-re dégage une petite musique lancinante.

Laïcité inch’Allah !France / 2011 / 1h15 / Couleur

De Nadia El Fani

Août 2010, en plein ramadan sous Ben Ali etmalgré la chape de plomb de la censure,Nadia El Fani filme une Tunisie qui sembleouverte au principe de liberté de conscience età son rapport à l’islam. Trois mois plus tard, laRévolution tunisienne éclate, Nadia est sur leterrain. Tandis que le monde arabe aborde unephase de changement radical, la Tunisie, ayantinsufflé le vent de révolte, est à nouveau lepays laboratoire quant à sa vision de la religion.Et si pour une fois, par la volonté du peuple, unpays musulman optait pour une constitutionlaïque ? Alors, les Tunisiens auraient vraimentfait « La Révolution ».

◆ « Catholique par sa mère, musulmane parson père et athée grâce à Dieu », la cinéastesemble n’être pas la seule à vouloir casser, enTunisie, le tabou de la laïcité. Dans les récentsdébats très animés où l’excitation de la nou-veauté le dispute à la peur de mal faire, tout unpeuple « drogué à la politique » se met à rêvertout haut, en se souvenant de la Tunisie pro-gressiste de Bourguiba... Restent, hélas, lesfous de Dieu, muselés par Ben Ali, bien déci-dés à profiter du changement de régime pourimposer leurs idées. Les menaces de mort quipèsent, aujourd’hui, sur la vie de Nadia El Faniprouvent que le combat sera difficile. Ils sontheureusement des milliers à vouloir le livrer.

Le choix de LunaBosnie Herzégovine / 2011 / 1h40 / Couleur

De Jasmila Zbanic avec Zrinka Cvitesic, Leon Lucev, Ermin Bravo

Luna et Amar, jeune couple de Sarajevo, ten-tent de surmonter les obstacles inattendus quimenacent leur amour. Renvoyé de son travailpour alcoolisme, Amar croise, par hasard, unancien camarade d’armée converti au wahha-bisme qui lui propose un nouveau travail. Malgré les réticences de Luna, Amar acceptece travail qui va pourtant les éloigner l’un del’autre, tant moralement que physiquement.Au bout de quelque temps, sans aucunenouvelle d’Amar, Luna obtient l’autorisationde lui rendre visite sur son lieu de travail.

Elle découvre alors une communauté bien àpart, qui vit comme au siècle passé, sous sur-veillance…

Le cochon de GazaFrance / 2011 / 1h40 / Couleur

De Sylvain Estibal avec Sasson Gabai, Baya Belal, Myriam Tekaïa

Après une tempête, Jafaar, un pêcheur palesti-nien de Gaza, remonte par hasard dans sesfilets un cochon tombé d’un cargo. Bien déci-dé à se débarrasser de cet animal impur, iltente néanmoins de le vendre afin d’améliorerson existence misérable.

◆ « Ce film est d’abord un cri de rage comique…l’envie de changer les choses, de redonner del’oxygène, de faire rire les deux camps, israéliencomme palestinien, en montrant l’absurdité de lasituation, en l’abordant sous un angle humain etburlesque, sans agressivité mais sans ménagerqui que se soit… » Sylvain Estibal

Les deux chevaux deGengis KhanMongolie-Allemagne / 2011 / 1h30 / Couleur

De Byambasuren Davaa avec UrnaChahar-Tugchi, Hicheengui Sambuu,Chimed Tolgor

C’est le troisième long métrage de la réalisatriceByambasuren Davaa, dont le film précédent, LeChien jaune de Mongolie, avait connu un suc-cès international. Fidèle à la vocation qui est lasienne, la cinéaste s’attache dans ce nouveaufilm à faire connaître la culture mongole, payspartagé par l’Histoire entre deux forces mons-trueuses : l’ex-empire soviétique et la Chine. Lenord du pays est devenu indépendant depuis1990, le sud appartient à la Chine, où la culturemongole a été pratiquement éradiquée.C’est de cette histoire douloureuse que témoi-gne à sa manière le film ainsi que de la difficilepréservation de la culture ancestrale, tout enrecourant à une fable musicale. Une jeunechanteuse de Mongolie intérieure (Chine) yvient en Mongolie pour retrouver les paroles etles musiques d’une chanson (Les Deux Che-vaux de Gengis Khan), dont les premiers motssont inscrits sur le violon qui appartenait à sagrand-mère.

◆ Tourné avec la chanteuse Urna Chahar-Tugchidans le rôle principal, le film progresse à lamanière d’une enquête ethnologique, à la ren-contre des habitants de la steppe et des déten-teurs du savoir traditionnel.

Maudite pluie !Inde / 2011 / 1h35 / Couleur

De Satish Manwar avec Girish Kulkarni, Sonali Kulkarni, Jyoti Subhash

Kisna et Alka s’aiment et affrontent ensemble lesort difficile que leur réserve leur vie d’agricul-teurs dans la région du Maharashtra, en Inde. En effet, les sécheresses à répétition poussentun grand nombre de paysans ruinés au suicide.

Alka, craignant que son mari ne subisse lemême sort, convainc son entourage d’établirune « garde rapprochée » pour veiller sur lui.Malgré la sécheresse redoutée, Kisna continueà cultiver sa terre, mais chacun de ses faits etgestes est désormais au centre des plus gran-des inquiétudes. Surtout lorsque la pluie tarde à arriver...

◆ La nouvelle génération du cinéma indien !« Un film de constat, tellement irréfutable quela protestation n’a pas besoin d’être expri-mée… une technique aussi juste que sesacteurs ». Positif

PolisseFrance / 2011 / 2h10 / Couleur

De Maïwenn avec Karin Viard, Marina Foïs,Joey Starr

Prix du jury Cannes 2011

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigadede Protection des Mineurs) ce sont les gardesà vue de pédophiles, les arrestations de pick-pockets mineurs mais aussi la pause déjeuneroù l’on se raconte ses problèmes de couple ;ce sont les auditions de parents maltraitants,les dépositions des enfants, les dérives de lasexualité chez les adolescents, mais aussi lasolidarité entre collègues et les fous riresincontrôlables dans les moments les plusimpensables ; c’est savoir que le pire existe, ettenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouverl’équilibre entre leurs vies privées et la réalité àlaquelle ils sont confrontés, tous les jours ?Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à sup-porter le regard de Melissa, mandatée par leministère de l’intérieur pour réaliser un livre dephotos sur cette brigade…

Precious lifeIsraël / 2011 / 1h30 / Couleur

De Shlomi Eldar avec Fawzi Abou Mustafa,Raïda Abou Mustafa, Raz Somech

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Toute la complexité du conflit israélo-palesti-nien dans le combat d’une famille palestinien-ne et de médecins israéliens pour sauver la viede Mohammad, quatre mois, atteint d’unemaladie génétique.

◆ « De la rencontre entre Shlomi Eldar, journa-liste de la télévision israélienne et la famillepalestinienne du petit Mohamad Abou Musta-pha, atteint d’une grave déficience immunitaire,naît un film bouleversant qui force la réflexion. » Le Monde

Sound of noiseSuède / 2010 / 1h45 / Couleur

De Ola Simonsson, Johannes StjarneNilsson avec Bengt Nilsson, Sanna Persson, Magnus Börjeson

L’officier de police Amadeus Warnebring est nédans une illustre famille de musiciens. Ironie dusort, il déteste la musique. Sa vie bascule lejour où un groupe de musiciens déjantés déci-de d’exécuter une œuvre musicale apocalyp-tique en utilisant la ville comme instrument demusique. Il s’engage alors dans sa premièreenquête policière musicale...

◆ La transformation d’une intervention chirur-gicale et d’un hold-up en performances musi-cales est un spectacle profondément réjouis-sant.. Ces séquences procèdent d’une inven-tion comique et chorégraphique qu’on diraitinépuisable. A l’hôpital, les instruments dumonitoring deviennent des synthétiseurs pen-dant que la peau de l’abdomen du patientremplace celle d’une caisse claire. A labanque, les claviers des calculatrices donnentle rythme aux stridences des déchiqueteuses,alimentées en grosse coupures par les bra-queurs-musiciens.

The artistFrance / 2011 / 1h40 / Noir et blanc

De Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin,Bérénice Bejo, John Goodman

Prix d’interprétation masculine (Jean Dujardin)au Festival de Cannes 2011

Comment un acteur de cinéma muet a vu savie changer avec l’apparition des premiersfilms parlants...

Hollywood 1927. George Valentin est unevedette du cinéma muet à qui tout sourit. L’ar-rivée des films parlants va le faire sombrerdans l’oubli. Peppy Miller, jeune figurante, vaelle, être propulsée au firmament des stars.

◆ Ce film raconte l’histoire de leurs destinscroisés, ou comment la célébrité, l’orgueil etl’argent peuvent être autant d’obstacles à leurhistoire d’amour.

Vent de sable, femmesde rocFrance / 2010 / 1h30 / Couleur

De Nathalie Borgers avec Amina Ahmed,Mariama Dadi, Hanne Issa

A l’extrême sud du Sahara, au Niger vivent lesToubous, un peuple de bergers nomades.Leur vie dans ce désert impitoyable obéit à desrituels simples et immuables. Les hommes sont chameliers et les femmesrestent au foyer. Mais chaque année, tout change pour les fem-mes Toubous avec le départ de la caravane ! Des aïeules aux plus jeunes, les femmes de latribu entreprennent un voyage de 4 mois sur plusde 1500 km à travers le Sahara, dans la chaleur,la poussière et les tempêtes de sable pour allercueillir des dates et les vendre à la « ville ». Malgré la fatigue et les dangers innombrables,ce périple est aussi pour ces femmes un espa-ce de liberté et la clé de leur indépendanceéconomique.

Films pour enfants à partir de 8 ans

De Erevan à l’EstaqueFrance / 2010 / 1h40 / Couleur

De Roland Cottet

(Voir résumé page 5)

La féeBelgique / 2011 / 1h35 / Couleur

De Dominique Abel, Fiona Gordon, BrunoRomy avec Dominique Abel, Fiona Gordon,Bruno Romy

(Voir résumé page 8)

Le ballon blancIran / 1995 / 1h25 / Couleur

De Jafar Panahi avec Aïda Mohammadkhani,Mohsen Kalifi, Fereshteh Sadr Orfani

(Voir résumé page 10)

Les couleurs de la montagneColombie / 2011 / 1h35 / Couleur

De Carlos César Arbeláez avec HernánOcampo, Genaro Aristizábal

(Voir résumé sur cette même page)

Un monstre à ParisFrance / 2011 / 1h30 / Couleur / Animation

De Eric Bergeron avec les voix de VanessaParadis, Mathieu Chédid, Gad Elmaleh

Paris, 1910. Une étrange créature terrifie laCapitale. Emile et Raoul, deux hommes quetout oppose et que rien ne prédispose à l’a-venture, se retrouvent propulsés dans la chas-se au Monstre.

Une épopée virevoltante qui les conduira à sedécouvrir eux-mêmes, trouver l’amour et fairevoler en éclat les apparences. Car le Monstreest-il celui que l’on croit ?

CaranchoArgentine-France / 2011 / 1h50 / Couleur

De Pablo Trapero avec Ricardo Darin,Martina Gusman, Carlos Weber

Avertissement : des scènes, des propos oudes images peuvent heurter la sensibilité desspectateurs.

Sosa est un « carancho » : un avocat spécialisédans les accidents de circulation à BuenosAires. Grâce aux assurances et à la corrup-tion, il profite sans scrupules des nombreusesvictimes de la route qui enrichissent une poi-gnée d’avocats mafieux.Un soir, à la recherche de potentiels clients, ilrencontre Luján, une jeune urgentiste quicumule les heures de travail et se drogue régu-lièrement pour tenir.Leur histoire d’amour commence là, dans larue, la nuit. Elle essaye de sauver la vie d’unhomme, il essaye d’en faire son client.

◆ En Argentine, on les appelle les charognards(caranchos). Ces avocats véreux exploitent lesvictimes d’accidents de la route – premièrecause de mortalité du pays chez les moins de

35 ans – pour détourner les fonds d’indemni-sation des assurances et s’enrichir sur leurdos. Ce système repose sur la corruption, lecynisme et la violence. C’est sur cette sombreréalité que Pablo Trapero, parfois surnommé leScorsese argentin, a construit la trame de sonsixième film, un thriller abrasif doublé d’unehistoire d’amour désespérée, dans l’at-mosphère glauque et sanglante des hôpitauxde Buenos Aires.

L’homme d’à côtéArgentine / 2011 / 1h40 / Couleur

De Mariano Cohn et Gaston Duprat avecRafael Spregelburd, Daniel Aráoz

Leonardo fait partie des designers en vogue deson pays. Signe évident de sa réussite, il vitavec son épouse Ana et sa fille Lola dans lamaison Curutchet, seule maison construite parLe Corbusier en Argentine….Un matin, il est réveillé par un bruit obsédant :comme si on perçait un mur…

◆ « Au bout du compte, on obtient un film rare,une satire analytique qui exige un peu deréflexion pour faire rire. »

Les couleurs de la montagneColombie / 2011 / 1h35 / Couleur

De Carlos César Arbeláez avec HernánOcampo, Genaro Aristizábal

La Pradera - Un village dans la cordillère desAndes en Colombie…Manuel a un vieux ballon avec lequel il jouechaque jour au football avec les garçons deson âge. Pour ses 9 ans, Ernesto, son père, luioffre un nouveau ballon et une paire de gantsde gardien de but. Un jour, Manuel et Julian,son copain de toujours, envoient le ballon surun champ de mines par inadvertance. Malgréle danger, toute la bande de gamins décided’aller le récupérer coûte que coûte… Derrière les jeux d’enfants, les signes d’unconflit armé gangrènent la vie quotidienne, laplupart des habitants étant poussés inexora-blement à quitter les lieux.

HOMMAGEAU CINÉMA

SUD-AMÉRICAIN

CINÉ JUNIOR

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MedianerasArgentine / 2011 / 1h35 / Couleur

De Gustavo Taretto avec Pilar López deAyala, Inés Efron, Carla Peterson

Phobique, Martin parvient, après beaucoupd’efforts, à sortir de son isolement, de sonstudio et de sa réalité virtuelle. Il est webdesigner.

Mariana sort d’une relation longue, à l’imagedu désordre qui règne dans son appartement. Martin et Mariana vivent dans la même rue,dans des immeubles l’un en face de l’autremais ne se sont jamais croisés. Ils fréquen-tent les mêmes endroits mais ne se remar-quent pas. Comment peuvent-ils se rencontrer dans uneville de trois millions d’habitants? Ce qui les sépare les rassemble...

OctubrePérou / 2011 / 1h30 / Couleur

De Diego Vega Vidal, Daniel Vega Vidalavec Bruno Odar, María Carbajal, Carlos Gassols

Clemente est un prêteur sur gages peu com-municatif. Il est aussi le nouvel espoir de Sofia,sa voisine célibataire. Très bigote, elle est entièrement dévouée en cemois d’octobre à la procession du Seigneurdes Miracles, qui anime chaque année les ruesde Lima. Leur relation commence lorsque Clé-mente découvre l’enfant qu’il a eu avec uneprostituée.

Il décide de partir à la recherche de la mèredisparue et confie le bébé à Sofia ainsi que sestaches ménagères. Cette rencontre changera à jamais la vie deClemente.

◆ Plans brefs. Sens de l’ellipse. Dès ce premierfilm, les frères Vega révèlent un style visuel, unsens du rythme originaux.

La pecora neraItalie / 2011 / 1h35 / Couleur

De Ascanio Celestini avec AscanioCelestini, Giorgio Tirabassi, Maya Sansa

Les souvenirs et les histoires de ceux quivivaient dans un hôpital psychiatrique, unvoyage à travers l’imagination la plus folle et laréalité des craintes indicibles.

◆ « C’est un conte bizarre qui mêle, commeseuls les Italiens savent le faire, la verve et lamélancolie : on ne sait jamais si l’on est dans lefaux ou le vrai, dans l’artifice baroque ou leréalisme pointilliste, chez les fous ordinaires ouchez les idiots bienheureux à la Dostoïevski. Letemps est aboli et comme phrases et événe-ments se répètent sans cesse, on a l’impres-sion d’un cauchemar sans fin, où les tentativesdu héros pour échapper aux autres et à lui-même ne feraient que le ramener à son pointde départ, tel le « prisonnier » de la célèbresérie-télé...C’est évidemment Ascanio Celestini, avec sonair d’enfant sage et sa silhouette à la NanniMoretti, qui interprète Nicola. Autour de lui pas-sent et repassent des personnages fragiles oupicaresques. Cette grand-mère, la seule à l’ai-mer vraiment. L’institutrice qui le traite de « bre-bis galeuse », parce qu’il est toujours ailleurs,perdu dans ses rêves. Ou la jolie Marinella pourqui il invente un monde à eux, peuplé de mar-tiens, d’araignées à avaler vivantes et d’affriolan-tes créatures de magazine léchant des hom-

mes nus... Cette Marinella qu’il retrouve, tou-jours amoureux, vendeuse de café dans unsupermarché et qui, par son indifférence, luiapportera, contre toute attente, la délivrance.Car ce drôle de film est un drôle de truc, à lafois violent et plein d’espoir : le destin d’untype enterré vivant qui parvient à survivre. »Pierre Murat

Une vie tranquilleItalie / 2011 / 1h45 / Couleur

De Claudio Cupellini avec Toni Servillo,Marco D’Amore, Francesco Di Leva

Rosario Russo, un restaurateur de cinquanteans, s’est installé depuis douze ans en Allema-gne où il mène une vie paisible entouré de safemme Renate, de son fils Mathias et de sonami Claudio. La vie tranquille de Rosario vaprendre un tournant dramatique le jour oùdeux jeunes italiens arrivent sans prévenir dansson restaurant.L’un d’eux, Diego, n’est autre que le premierfils de Rosario, qu’il avait abandonné quinzeannées auparavant pour fuir un passé qu’ilaurait préféré oublier. Rosario s’appelait alorsAntonio De Martino, il était l’un des plus féro-ces et des plus puissants camorristes de larégion de Caserta...

Au revoirIran / 2011 / 1h40 / Couleur

De Mohammad Rasoulof avec Leyla Zareh,Hassan Pourshirazi, Benhame Tashakor

Dans la situation désespérée de l’Iran d’aujour-d’hui, une jeune femme avocate à qui on a retirésa licence d’exercer, est enceinte de quelquesmois. Elle vit seule car son mari journaliste vitdans la clandestinité. Traquée par les autorités,et se sentant étrangère dans son propre pays,elle décide de fuir...

◆ « Sans cris ni brutalités, une mise en scèned’une radicalité et d’une intelligence rares faitexploser à l’écran l’essence de l’oppressionpolitique. » Le Monde

◆ « C’est du cinéma de très haut vol, servi parune actrice magnifique, Leyla Zareh. » Le Nouvel Observateur

MainlineIran / 2011 / 1h20 / Couleur

De Rakhshan Bani-Etemad, MohsenAbdolvahab avec Baran Kosari, Bita Farahi, Bahram Radan

Sara est une jeune iranienne de vingt ans quivit avec sa mère dans la mégalopole iranienne,Téhéran. Elle est fiancée à un étudiant iranien qui termi-

ne ses études à Toronto. Leur mariage doitêtre célébré quelques semaines plus tard.

Sara se drogue et doit se soigner pour que lemariage puisse avoir lieu sans que son futurmari ne s’aperçoive de sa indépendance. Samère décide d’emmener sa fille dans une cli-nique sur les rives de la mer Caspienne, loin dutumulte de Téhéran.

◆ « Mon profond intérêt pour le cinéma du réel,le documentaire, est à mettre en parallèle avecle regard que je porte sur le cinéma et l’art. »

Women without menIran / 2011 / 1h35 / Couleur

De Shirin Neshat avec Shabnam Tolouei,Arita Shahrzad, Pegah Ferydoni

Le 18 août 1953, date aujourd’hui très large-ment oubliée, le général Zahedi, avec l’assenti-ment du Chah d’Iran et l’aide active de la CIA,fait arrêter le Premier ministre MohammadMossadegh. Ce jour funeste, le rideau tombe, pour long-temps, sur la démocratie iranienne.

◆ Le premier long métrage de Shirin Neshat,photographe et plasticienne iranienne réputée,situe son action durant cette période, maisn’en fait qu’une toile de fond symbolique desti-née à exalter la figure de ses héroïnes, quatrefemmes dont son film évoque le destin durantces jours de trouble.

Né en 1960 à Miyaneh, il réalise nombre decourts métrages et de films documentairesavant de filmer son premier long métrage Ballon blanc en 1995.Dans ses films, Jafar Panahi examine avecun regard critique les problèmes sociaux deson pays.En 2011, il est condamné à six ans de prisonet à l’interdiction de filmer pour les vingt pro-chaines années.

Le ballon blancIran / 1995 / 1h25 / Couleur

Avec Aïda Mohammadkhani, Mohsen Kalifi,Fereshteh Sadr Orfani

JAFAR PANAHI

HOMMAGEAU CINÉMA IRANIEN

SOIRÉE ITALIENNE

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Le 21 mars, premier jour du printemps, c’est lanouvelle année en Iran. Razieh, âgée de 7 ans,rêve d’un poisson rouge pour les fêtes, commeil est d’usage. Avec l’aide de son frère, elle per-suade sa mère de lui donner son dernier billet,et court vite l’acheter. Dans les rues bondéesde la grande ville, elle perd son argent. Mais saquête lui permettra de faire de nouvelles ren-contres, de découvrir un monde secret et devivre des aventures surprenantes.

Hors jeuIran / 2006 / 1h30 / Couleur

Avec Sima Mobarak Shahi, Safdar Samandar,Shayesteh Irani

8 mai 2006 : l’Iran est en passe de se qualifierpour la Coupe du Monde de football. Un car desupporters déchaînés est en route vers le stade. Une fille déguisée en garçon s’est discrète-ment glissée parmi eux ; elle ne sera pas laseule à tenter de transgresser l’interdictionfaite aux femmes d’assister aux manifestationssportives.

A l’entrée du stade, elle est démasquée etconfiée à la brigade des mœurs qui devradécider de son sort. Enfermée dans un enclosimprovisé, elle est très vite rejointe par d’aut-res filles. Ensemble, elles refusent d’abandon-ner et usent de toutes les techniques pour voirle match.

Ceci n’est pas un filmIran / 2011 / 1h20 / Couleur

De Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahsmasb

L’un des films qui a fait parler le plus au Festi-val de Cannes, c’est celui que l’Iranien JafarPanahi a co-réalisé avec son ami cinéasteMojtaba Mirtahsmasb : In Film Nist (Cecin’est pas un film). Un film tourné dans des

conditions semi clandestines, puisque sonauteur a été condamné à 6 ans de prison et estl’objet d’une interdiction de sortie du territoire.Dans le salon de son appartement, Jafar Panahiprend son petit déjeuner, appelle son avocate,commence à lire, ou plutôt à jouer le scénariode son nouveau projet, l’histoire d’une jeunefemme qui décide d’étudier les Beaux Arts,contre l’avis de ses parents.

Ce film ne sera jamais tourné, puisque depuissix mois, le pouvoir interdit à Jafar Panahi de fil-mer. Le cinéaste a fait appel, et c’est cetteattente interminable qu’il met en scène dansCeci n’est pas un film. En arrière-plan, despétards et des feux d’artifice, ceux de la Fêtedu feu, une fête désormais illégale en Iran.Panahi fait de sa situation le sujet de son film :que fait un cinéaste qui n’a pas le droit de tra-vailler, et qui attend qu’on le jette en prison ?

◆ Dans Ceci n’est pas un film, on ne saitjamais où commence la vérité et où finit la fic-tion. Mais, au fond, peu importe, seul comptele résultat : un film admirable, tour à tourcomique et poignant, qui filme avec la mêmeélégance le désœuvrement, l’angoisse, et lerefus de la résignation.

Son quatrième film, La Fête du feu obtient leHugo d’or au Festival international du film deChicago en 2006.À propos d’Elly, pour lequel il reçoit l’Oursd’argent du meilleur réalisateur à Berlin en2009, prend pour sujet le voyage d’un grouped’Iraniens au bord de la mer Caspienne tour-nant à la catastrophe. En 2011, Farhadirevient à la Berlinale pour y présenter Uneséparation. Le film gagne l’Ours d’or et lesPrix d’interprétation féminine et masculinepour l’ensemble de la distribution.

La fête du feuIran / 2007 / 1h45 / Couleur

Avec Hedieh Tehrani, Taraneh Alidousti

Ce mardi, c’est « Chahar shanbeh souri », unefête du feu plurimillénaire. Rouhi, future jeunemariée épanouie et insouciante, est employéepour la journée comme aide-ménagère chez unjeune couple.

Elle découvre un foyer en pleine crise, dont lafemme soupçonne son mari de la tromper avecune voisine.

A propos d’EllyIran / 2009 / 2h / Couleur

Avec Golshifteh Farahani, TaranehAlidousti

Un groupe d’amis étudiants passe des vacan-ces dans une vaste demeure au bord de la merCaspienne. Sepideh, qui s’est occupée de l’or-ganisation, a décidé d’inviter Elly, en espérantque celle-ci ne soit pas indifférente au charmede son ami Ahmad, qui sort tout juste d’unerupture. Les vacances se passent dans labonne humeur, jusqu’à la soudaine disparitiond’Elly...

Une séparationIran / 2011 / 2h / Couleur

Avec Leila Hatami, Peyman Moadi

Ours d’or au Festival de Berlin 2011.

Rien ne va plus entre Nader et sa femme.Lorsque celle-ci le quitte, il engage une aide-soignante pour s’occuper de son père malade.Il ignore alors que la jeune femme est enceinteet a accepté ce travail sans l’accord de sonmari, un homme psychologiquement instable.La vie de la famille bascule quand la jeunefemme perd son enfant. Le père accuse Naderde l’avoir molestée et d’être la cause de lafausse-couche. Une bataille rangée s’engageentre les deux hommes.

◆ « Les personnages sont définis socialement,et ils doivent se débrouiller avec les problèmes,les tabous, les espoirs de leur milieu. Ils sontles miroirs d’un pays où la difficulté de vivre etles contradictions d’une société divisée finis-sent par monter les uns contre les autres. Jusqu’à une possible réconciliation, ou uneinéluctable implosion ? » Télérama

ASGHAR FARHADI

Réalisation :

Cinéma 3 Casino

Gardanne Action Cinéma.

Avec le soutien :

de la Ville de Gardanne,

du Conseil Général des Bouches-du-Rhône,

du Conseil Régional Provence - Alpes - Côte d’Azur,

du Ministère de la Culture et de laCommunication (Direction régionale des affaires culturelles Provence - Alpes - Côte d’Azur).

Avec la collaboration :

de l’association Sud par Sud-Est,

Marseille Provence 2013,

l’Association Française des Cinémas d’Art et d’Essai,

l’Agence pour le Développement Régional du Cinéma.

En partenariat avec :Les InrockuptiblesLCMFrance Bleu ProvenceCésarSortirCiné ZoomMagmaRadio Grenouille

Peugeot Garage des PrésSNCFAéroport Marseille-ProvenceMonnaie Services

Confiseries Maurel

Merci à :Ad vitam Distribution, Le Pacte Distribution,

Capricci Films, Memento Films,

Pyramide Films,

Bodega films, Mars Films,

Europa Corp Distribution, Epicentre films,

Jour2Fête distribution

pour leur partenariat et leur confiance,

les services Communication et techniques

de la Ville de Gardanne,

l’Espace Culture de Marseille,

et toutes celles et ceux qui nous aident à

vous accueillir pendant le festival.

Renseignements pratiquesSite Internet :www.cinema-gardanne.fr

Facebook :Festival Cinématographique d’Automne de Gardanne

Répondeur programme à partir du mercredi 19 octobre :

08 92 68 03 42 (0,34 3 TTC la minute).

Secrétariat du festival :11 cours Forbin - 13120 GardanneTél. : 04 42 51 44 93 - Fax : 04 42 58 17 86.E-mail : [email protected]

Hébergement :Renseignements du mardi au samedi auprès de l’Office du Tourisme, 31 boulevard Carnot 13120 Gardanne Tél. 04 42 51 02 73.

Accès :Gardanne est située :- à 26 km de Marseille par l’autoroute A 51 et la D 6, - à 15 km d’Aix-en-Provence par l’autoroute A 51 et la D 7 et desservie par laligne TER Marseille - Aix-en-Provence - Pertuis,la gare d’Aix-en-Provence-TGV et l’aéroportMarseille-Provence.

Programmation et coordination : Régine Juin. Responsable de la communication : Corinne Laurent. Assistante de direction : Edith Serres.Accueil : Zoya Mezadourian, Ludmilla Mezadourian, Lætitia Denis. Technique : Jacky Voyemant, Philippe Castellani, Silvio Ferrante.

Création et conception graphique : HB Création. Imprimé à 9 000 exemplaires par Horizon.

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