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automne 2010 - numéro 2
magorange business
le magazine pour tout savoir, bien choisir et mieux gérer
« Nous souhaitons trouver un maximum de synergies avec les autres entités du groupe Orange pour offrir à nos clients
des produits et services internationaux aussi bien au niveau des données que de la voix. »
Benoit Scheen, CEO Mobistar et président du conseil
d’administration d’Orange Luxembourg
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les tablettesà la conquête du marché de l’entrepriseDepuis le
raz de marée enclenché par Apple avec son iPad, les enjeux du
marché des tablettes aiguisent l’appétit de l’ensemble des acteurs
du monde de l’informatique. En effet, certains employeurs
envisagent de plus en plus d’équiper leurs cadres, techniciens ou
bien encore leurs commerciaux en tablettes. Les avantages sont
nombreux car les employés restent connectés où qu’ils soient et
accèdent à l’ensemble de leur environnement de travail avec le
confort d’un support plus grand qu’un simple Smartphone. Par
exemple, Mercedes a annoncé son intention d’équiper 40 de ses
concessions
en iPad afin que les commerciaux puissent accéder plus
rapidement aux données clients et simplifier les démonstrations
produits. Dans cette dynamique, Cisco a présenté sa tablette Cius
taillée pour l’entreprise et BlackBerry en a fait de même avec son
PlayBook. Mais ce phénomène est encore loin de se généraliser en
raison des compatibilités réseaux et des contraintes de sécurité
que les directeurs IT doivent maitriser.
Nous voici déjà au deuxième numéro de votre « Orange Business
Mag ». Nous tenons à remercier tous ceux d’entre vous qui nous ont
apporté leurs commentaires encourageants et constructifs.Nous
espérons vivement que ce numéro 2 vous apportera également quelques
idées de réflexion concernant vos besoins en mobilité. Nous tenons
également à vous présenter en plus des rubriques habituelles, un
dossier sur les solutions « Machine to Machine » plus communément
appelées « M2M ». Ces solutions deviennent accessibles et
indispensables pour la plupart d’entre vous. Le champ d’application
du M2M ne cesse de s’élargir : relevé à distance de compteurs,
géolocalisation, télémonitoring etc …
La volonté d’Orange dans ce domaine est de vous apporter le
meilleur de la connectivité grâce aux performances de nos réseaux
EDGE, HSDPA et bientôt LTE, ainsi que du support de nombreux
partenaires.
Ce second numéro est pour nous également l’occasion de vous
faire partager les évolutions et innovations sur le marché
luxembourgeois.
Très bonne lecture !
éditorial
Richard PEIFFER Director Corporate Sales
tendancesp. 3 buzzToute l’actualité et les dernières tendances
IT du moment
savoir-fairep. 5 M2M chez Orange LuxembourgLe marché du machine
to machine en marche vers le futur
p. 8 technologie LTEOrange expérimente la technologie LTE
interviewp.10 Benoit Scheen - CEO Mobistar SASynergies de la
relation Orange Luxembourg et Mobistar
focus surp. 14 iPhone 4 chez DeloitteDeloitte déploie 500 iPhone
4 pour ses collaborateurs
le guidep. 18 shoppingSéléction de smartphones haut de gamme
sommaire
automne 2010
automne 2010 – n°28 rue des MérovingiensL-8070, Bertrange
Votre avis nous intéresse ! N’hésitez pas à nous laisser vos
commentaires sur [email protected]
Orange Business Mag’ est un magazine trimestriel édité par
Orange Luxembourg, groupe Mobistar. Directeur de la publication :
Richard Peiffer. Directeur de la rédaction : Alexis Pisano.
Conception et réalisation : Moskito Productions, 59 rue Basse,
L-7307 Steinsel. Crédits photos : Orange Brand, ORL, Laurent
Antonelli, iStock, Samsung, BlackBerry®, Nokia, Cisco, Apple
magorange business
le magazine pour tout savoir, bien choisir et mieux gérer
l’Europe investit pour stimuler les nouvelles technologies
L’Europe a décidé d’investir 780 millions d’euros pour
développer son capital technologique et faire du vieux continent la
nouvelle place forte du secteur IT. L'appel à projet de la
Commission européenne vise à dynamiser la recherche et le
développement des technologies dans les secteurs de l'Internet,
l'énergie, la robotique et les systèmes intelligents. Ce projet
s’inscrit dans le 7e cycle global de recherche de l’Union
Européenne. Les grandes entreprises, PME, universités mais aussi
les centres de R&D peuvent y participer. Cette initiative
s’inscrit dans le cadre de l’agenda numérique mise en place par la
Commission Européenne.
tendances
“Près de 15 pétaoctets de données sontcréés chaque jour, soit
huit fois le volumed'informations abritées par l'ensemble
desbibliothèques américaines.” source: IBMbuzz
780 millions
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savoir-fairetendances
buzz
le marché du Machine to Machine en marche vers le futurm2m
Les technologies machine to machine (M2M) semblent aujourd’hui
être devenues incontournables. C’est sans conteste que le marché du
M2M est en plein essor et représente un secteur d’avenir. Frost
& Sullivan (2008) estime que 13 milliards de machines ou
appareils en Europe sont potentiellement capables de communiquer.
C’est l’occasion pour Jean Marques, responsable M2M chez Orange
Luxembourg, de mettre en avant les enjeux de ce marché très porteur
qui constitue un relais de croissance important dans les années à
venir pour l’ensemble des opérateurs télécoms.
les virus informatiques, nouvelles armes de destruction massive
?
Nokia préparerait un concurrent 3D à Google Street View
Les prochaines guerres ne se joueront peut être pas sur des
champs de bataille mais bel et bien sur Internet. Le virus StuxNet
qui a frappé des dizaines de milliers de PC à travers le monde met
à jour les craintes d’attaques de virus informatiques qui feraient
offi ce de véritables « cyberarmes » de sabotage et qui
toucheraient les infrastructures vitales des nations : centrales
nucléaires, grandes entreprises, barrages… Nous sommes encore loin
de scénarios apocalyptiques mais les experts en sécurité
informatique prennent ce sujet très au sérieux.
Le 8 juillet 2010 est une date dont on se souviendra longtemps.
En effet, c’est ce jour que la 5 milliardième ligne mobile a été
ouverte. Un record sachant que la terre est peuplé de 6,8 milliards
d’êtres humains. Ce phénomène est dû en partie à l’extraordinaire
croissance des marchés indiens et chinois. En Europe, les chiffres
affolent également lorsque l’on sait que des pays comme l’Italie ou
la Finlande voient leur population équipée à plus de 100% en
téléphonie mobile. En termes d’abonnement, les chiffres donnent
aussi le vertige: deux millions de nouveaux clients par jour. C’est
le phénomène de mobilité couplé à la croissance exponentielle du
marché des Smartphones qui entretient cette tendance. Le marché des
télécoms a encore de beaux jours devant lui.
Le constructeur fi nlandais veut faire de l’ombre au géant de
Mountain View en proposant son propre système de cartographie tout
en 3D d’ici l’année prochaine. Nokia utilise une technologie de
cartographie laser qui reproduit un maillage 3D des structures qui
est ensuite habillé des images réelles. L’utilisateur pourra ainsi
se promener quasiment comme dans le monde réel. Nokia va déployer
ses « Truecars » équivalentes des Google cars équipées d'appareils
photos panoramiques haute résolution, d'un GPS et d'un radar laser
qui va balayer tout l'environnement pour créer un nuage de points
qui vont reproduire la 3D. La première ville concernée sera Londres
en novembre prochain avant de s’attaquer aux autres grandes
métropoles européennes.
ce qui distingue Orange dans le domaine du M2MVoici une série d’éléments qui vous feront préférer Orange pour vos projets M2M :
■ Équipes M2M dédiées afi n de répondre au mieux aux demandes
spécifi ques des clients
■ Réseaux télécoms optimiséspour les solutions M2M
■ Nombre élevé d’accords deroaming avec des partenaires en
Europe et dans le monde qui permet une continuité de service pour
les équipements itinérants
■ Partenaires souples dans lamise en place des solutions chez le
client
■ Tranquillité d’esprit d’uneentreprise stable qui garantit un
service et un support constant
5 milliards de lignes mobiles dans le monde et moi et moi et moi …
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savoir-faire
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savoir-faire
« On peut définir le M2M comme la technologie qui permet à des
machines d’échanger des données en temps réel avec d’autres
machines, des personnes ou encore des systèmes d’information » nous
explique Jean Marques. Les applications M2M sont nombreuses et
variées et les usages quasi illimités. « Le but de la technologie
M2M est tout simplement de nous faciliter la vie en construisant
des applications qui nous accompagnent dans nos différentes tâches
quotidiennes » nous rappelle Jean Marques. En effet, la technologie
M2M est applicable dans de nombreux domaines de l’économie comme la
santé, le transport ou bien encore la télélecture (compteurs gaz,
eau, électricité). Par exemple, dans les transports publics, le M2M
permet d’optimiser le trafic routier et fournir aux voyageurs un
meilleur service : moins de temps d’attente aux stations grâce à
des informations sur l’état du trafic transmises en temps réel,
mise à disposition pour les voyageurs de plus de bus lors de
périodes d’affluence. Dans le domaine de
la santé, la technologie M2M peut littéralement sauver des vies.
Lors d’urgences médicales, le M2M permet de faire le lien entre les
trois principaux acteurs du secteur : le service des urgences,
l’ambulance et l’hôpital. Grâce au système de navigation assisté,
l’ambulance arrive plus rapidement sur le lieu et récupère
l’historique du patient et peut ainsi le transférer dans l’hôpital
le mieux équipé suivant son état de santé.Les applicatifs de cette
technologie sont multiples. « A Luxembourg, nous travaillons avec
JCDecaux pour le système de vélos en libre service de la ville de
Luxembourg, Vel’oh. Nous avons équipé l’ensemble des vélos des 54
stations en cartes SIM avec une APN dédiée. Grâce à ce dispositif,
ils peuvent facilement gérer leur flotte et exercent ainsi un
contrôle total » explique Jean Marques. En 2010, les évolutions
technologiques sont de plus en plus adaptées aux usages et aux
contraintes du M2M. De plus, la mobilité en entreprise s’accentue
et les dispositifs M2M
C’est à Bruxelles avec l’aide de sa filiale Mobistar, qu’Orange
Business
Services a ouvert son premier centre international dédié au M2M
: IMC
(International M2M Center) qui est le centre de compétence
européen du M2M pour le groupe Orange. L’IMC
représente pour le groupe Orange une part importante de sa
stratégie business
en temps réel établie pour développer des solutions pour ses
clients M2M.
Avec l’IMC, Orange traduit sa volonté de figurer parmi les
leaders mondiaux du
M2M. L’IMC offre une approche à 360° pour chaque client qui va
de l’étude préparatoire au service après-vente.
L’IMC regroupe des experts spécialisés en consultance,
innovation, intégration et gestion de projet qui apportent leur
savoir-faire à l’écosystème M2M.
le groupe Orange à la recherche du leadership dans le secteur du M2M
constituent un moyen de réduire les coûts via le contrôle à
distance. « Par exemple, un transporteur économisera en moyenne 40%
sur son budget carburant grâce à une solution de gestion de flotte
M2M » indique Jean Marques. Les bénéfices d’une solution M2M pour
une entreprise sont nombreux : différentiation sur le marché,
efficacité opérationnelle et « green attitude » en raison de la
réduction d’émission de CO2.En Europe, le groupe Orange est classé
parmi les leaders du marché européen. En effet, avec plus d’un
million de cartes SIM actives, Orange se classe parmi le top 3 dans
le domaine de la connectivité M2M en raison de la maîtrise de ses
réseaux télécom présents dans 29 pays et une couverture data dans
166 pays. De nombreuses multinationales ont fait confiance à Orange
dans la mise en place de leurs projets M2M : Securitas pour le
déploiement de systèmes de surveillance à domicile, le port de
Singapour pour le contrôle à distance de grues ou bien encore la
SNCB pour la gestion de flotte de ses trains.A Luxembourg, Orange
veut prendre la pôle position sur le marché du M2M en proposant des
solutions sur-mesure pour ses clients grâce à ses différents
partenaires. « Lors de la mise en place d’une solution chez un
client, nous faisons en sorte de lui proposer les meilleurs
partenaires qui fournissent le hardware et la structure IT afin de
lui garantir la solution qui s'adapte le mieux à son budget. Au
niveau des cartes SIM, nous travaillons avec notre partenaire
Oberthur qui nous fournit des cartes Sim spéciales résistantes aux
chocs et aux variations de températures avec une durée de vie plus
longue. Nous lui proposons également des forfaits data nationaux,
roaming Europe et monde ainsi que des solutions de global Fleet
spécialement dédiées au monde M2M pour lui donner le plus de
flexibilité possible dans le déploiement de sa solution. Le volume
de data envoyé en
M2M est très mince. Cette solution Fleet permet au client
d’avoir le meilleur forfait adapté à son application sans dépasser
son budget. » affirme Jean Marques. Alors, quelle est la clé du
succès d’un projet M2M ? « L’écoute principalement. Chez Orange,
nous pensons qu’être à l’écoute des besoins du client est une
priorité. En tant que professionnels des télécoms, notre devoir est
d’analyser tous les paramètres de chaque cas client afin
d’optimiser au mieux les réponses que nous apporterons. Nous
voulons établir une relation de conseil sur le long terme. C’est à
mes yeux la priorité numéro un. »
> Vous avez un projet M2M que vous souhaitez mettre en place
Orange peut vous aider à le réaliser? N’hésitez pas à prendre
contact en envoyant un email à : [email protected]
Jean MarquesSenior Account Manager
et responsable M2M
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C’est toute la presse luxembourgeoise qui était invitée à
Bertrange au siège d’Orange le 8 septembre dernier, pour assister
au premier test de la technologie LTE (Long Term Evolution) appelée
également réseau 4G. Grâce à l’appui et à l’expérience du Groupe
Orange France Télécom et Alcatel-Lucent, partenaire choisi pour
livrer la solution « end-to end », Orange Luxembourg a pu effectuer
ses premiers tests LTE, qui se sont montrés très concluants.
En attendant l’arrivée de cette nouvelle technologie LTE, Orange
offre dès aujourd’hui à ses clients des vitesses de connexion
proches de celle de l’ADSL. L’actuel réseau 3G d’Orange couvre déjà
plus de 90% de la population. Son upgrade permet aujourd’hui des
vitesses de transmission de 14.4 Mbps au lieu de 7.2 Mbps et
prépare le réseau pour la norme HSPA+ permettant des vitesses
pouvant atteindre 42Mbps. Dès aujourd’hui, tous nos clients peuvent
bénéfi cier d’une vitesse de transmission de 14.4 Mbps qui sera
offerte gratuitement à tous nos clients « corporate ».
Orange Luxembourg continue d’investir dans son réseau actuel
Pascal Koster (CTO Mobistar) met en avant un comparatif des
vitesses de connexion entre les réseaux 3G, 3G+ et LTE.
Parmi les possibilités du réseau LTE, le jeu en ligne à très
haut débit sur téléphone mobile.
’est avec l’avènement des téléphones dis intelligents -
Smartphones et
l’explosion des connexions data que l’Internet mobile est devenu
une réalité. En effet, les utilisateurs peuvent désormais surfer
sur Internet, envoyer des emails ou jouer en ligne. Les téléphones
et les habitudes des utilisateurs ont évolué. La bande passante des
réseaux est de plus en plus sollicitée pour les connexions data et
l’évolution des réseaux vers des débits supérieurs est naturelle.
Face à ce bouleversement, les technologies évoluent. Pour rappel,
c’est en 1991, en Finlande, que le premier réseau GSM a été lancé.
Adopté depuis par 213 pays à travers 690 réseaux, il cède petit à
petit sa place au réseau 3G qui permet un débit plus important,
jusqu’à 42 Mbps dans sa version HSPA +. Le groupe Orange a comme
volonté de poursuivre ses investissements réseau en offrant à ses
clients la meilleure « customer experience » possible et favoriser
ainsi la perception « Always-On Connection ». La technologie LTE
est donc la prochaine génération de réseau mobile. Les débits
théoriques offerts par la technologie LTE sont de l’ordre de 100
Mb/s en downlink et 33 Mb/s en uplink ce qui permettra aux
utilisateurs de profi ter d’un confort d’utilisation accru et d’une
vitesse équivalente à une connexion Internet fi xe. Le phénomène de
nomadisme du contenu deviendra réalité. En effet, les contenus
disponibles uniquement sur certains supports comme par exemple la
télévison deviendront de plus en plus nomades et les utilisateurs
pourront profi ter de ces contenus sur ordinateur ou directement
sur leur téléphone portable grâce à la vitesse du réseau LTE.
Orange est donc le premier opérateur à Luxembourg à expérimenter
en situation réelle la technologie LTE. Pour Benoit Scheen, CEO de
Mobistar et président du conseil d’administration d’Orange
Luxembourg, « cette initiative montre qu’à Luxembourg, Orange a une
volonté d’innovation, d’être leader et de développer de nouvelles
applications pour ses clients en étant à la pointe de la
technologie ». Le LTE constitue donc la nouvelle génération de
réseau mobile qui ouvrira la voie à de nouveaux usages et donc, à
de nouveaux marchés. La technologie LTE permettra d’utiliser
beaucoup plus de données sur un téléphone portable ou sur un
ordinateur. L’internet sera donc omniprésent dans les futurs
téléphones mobiles compatibles LTE. Par exemple, télécharger
l’équivalent d’un DVD ne prendra que quelques minutes ce qui laisse
très prometteur les perspectives d’évolution du domaine de la
e-santé. Le cabinet d’études et de conseil Pyramid Research prévoit
un taux annuel moyen de croissance de 404 % entre 2010 et 2014,
pour atteindre les 136 millions d’abonnés fi n 2014.
C’est d’ici fi n 2010 que les premiers réseaux LTE seront lancés
en Suède et aux Etats-Unis. Les terminaux mobiles n’étant pas
encore disponibles, c’est avec des sticks USB que les utilisateurs
pourront faire leurs premiers pas sur un réseau de 4e génération.
Et au Luxembourg ? « La technologie est prête à être déployée et
pourra être opérationnelle dès l’obtention de la licence » affi rme
Pascal Koster, CTO Mobistar.
Orange Luxembourg expérimente la
technologie LTE
C
tendances
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interviewinterview
“à terme, les petites structures seront amenées à disparaître
”
VOXmobile a été racheté par Mobistar en 2007 puis a été rebrandé
Orange en 2009. L’entreprise appartient maintenant à un groupe
international. Comment s’est passée cette transition et quels ont
été les impacts sur la relation Mobistar-Orange ?
Avant le rachat des actions en juillet 2007, il y avait déjà une
forte collaboration entre VOXmobile et Mobistar sur un certain
nombre de comptes dont le plus connu est la Commission Européenne.
Nous avions déjà approché certains clients que nous avions en
commun et qui avaient une structure ou une présence sur le marché
belge et luxembourgeois. Cette collaboration s’est ensuite étendue
avec le rachat de la société. C’était, pour les 2 entités, une
extension naturelle de leurs évolutions dans la mesure où nous
cherchions d’autres relais de croissance pour Mobistar et cette
croissance sur le marché luxembourgeois est assez proche du marché
belge notamment au niveau business où de nombreuses sociétés ont
une structure belgo-luxembourgeoise. Pour VOXmobile, l’évolution
était écrite dans les astres comme une extension naturelle afin de
pouvoir se rapprocher d’un groupe et bénéficier d’économies
d’échelle de la puissance d’investissement qu’un groupe plus
important peut apporter. Le marché en
epuis le 28 octobre 2009, VOXmobile est devenu Orange. Après un
an sous cette nouvelle égide, la société a évolué pour être
toujours au plus près de ses clients et proposer tout un panel
de nouvelles offres et une qualité de service améliorée. C’est
l’occasion de faire le point sur le chemin parcouru et dresser un
bilan de la situation. Benoit Scheen, CEO de Mobistar (Belgique) et
président du conseil d’administration d’Orange Luxembourg, nous a
accordé une interview où il nous expose sa vision de la relation
Orange Luxembourg et Mobistar, les différents projets communs que
les 2 pays ont engagés et son point de vue sur le marché des
télécommunications.
D
Europe est très fragmenté et à terme il va y avoir un effet de
consolidation. Les petites structures seront amenées à
disparaitre.
Dans quelles mesures envisagez-vous la complémentarité des
compétences entre Orange Luxembourg et Mobistar ?
Nous avons développé depuis un certain temps des synergies, une
communication, des modèles de collaboration communs et de plus en
plus, nous avons la volonté de partager, dans certains cas, des
éléments de notre structure. Des collaborateurs Mobistar apportent
leur expérience et leurs compétences vers le marché luxembourgeois
ce qui permet, dans certains domaines,
d’accélérer le développement des activités d’Orange Luxembourg.
A l’inverse, des collaborateurs d’Orange Luxembourg amènent leurs
compétences et expérience vers Mobistar ce qui nous permet de
pouvoir identifier d’autres manières de travailler, d’autres
compétences que nous pouvons prendre en compte dans le
développement de nos activités. On va vraiment vers un échange de
plus en plus important de cette expérience. Sur certains domaines,
nous allons franchir un pas plus important : le partage de
plateformes communes. Technologiquement, développer 2 plateformes
pour 2 pays peut parfois coûter cher alors qu’aujourd’hui, le
développement de certaines plateformes peut facilement supporter
plusieurs millions de clients même
sur plusieurs pays. Dans certains cas, nous allons utiliser une
plateforme commune pour plus de compétitivité et développer de
nouveaux services qui n’auraient pas été possible pour une entité
évoluant seule et devant chercher elle-même des capitaux pour se
financer.
Quels sont les grands chantiers communs à venir ?
Les grands chantiers en commun à venir sont d’une part, un
renouvellement de notre structure informatique et d’autre part, le
partage et la mise en commun d’un certains nombre de plateformes
technologiques qui permettra d’offrir à Orange Luxembourg de
nouveaux services. Nous souhaitons également essayer de trouver un
maximum de synergies avec les autres entités du groupe Orange pour
offrir à nos clients des produits et services internationaux aussi
bien au niveau des données que de la voix. Il y a aussi très
clairement l’évolution de notre réseau avec le développement de la
technologie LTE qui apportera de nouvelles capacités. Pour
terminer, le développement de la convergence au sens large du terme
permettra d’offrir à nos clients un portefeuille de produits
convergents que ce soit dans le domaine du mobile ou du fixe.
La crise économique a frappé l’ensemble de l’économie. Le
secteur des télécommunications semble avoir été en partie épargné.
Selon vous, quels sont les leviers qui permettent au marché des
télécommunications de s’imposer comme secteur phare de l’économie
?
Au niveau macroéconomique, le secteur des télécommunications a
été moins impacté par la crise économique que d’autres secteurs. Il
y a eu, dans certains domaines, une baisse de l’activité et c’est
vrai plus sur le marché professionnel que sur le marché
résidentiel. Mais beaucoup d’opérateurs télécoms sont présents sur
ces 2 segments et le cumul de ces 2 activités montre que l’on a
relativement peu souffert. Cela a encore été moins le
Depuis 2008 CEO, MOBISTAR SA/NV
2005 - 08 Chief Commercial Officer,
Mobistar SA/NV
2004 - 05 General Manager, HP Belgium -
General Manager, HP Luxembourg
2002 - 04 Western Europe Vice President
Personal System Group, HP
2000 - 02 Director Enterprise Division;
Marketing Director, Compaq
1998 - 2000 Director Business Unit PC, Compaq
1995 - 98 Sales Manager Major Accounts,
Compaq
1992 - 95 Major Account Manager, Compaq
1991 - 92 System Analyst, IBM
Benoit ScheenChief Executive Officer
Mobistar SA et Président du conseil d'administration
Orange Luxembourg
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interviewinterview
“on voit très clairement une convergence du monde des télécoms,
de l’informatique et des médias”
cas d’Orange Luxembourg qui a continué à assurer une belle
croissance de son chiffre d’affaires. Le secteur a été épargné car
je pense que nous sommes devenus pour beaucoup d’industries, un
outil de travail indispensable dans leur quotidien. Nous sommes
devenus un fournisseur de services dont pratiquement plus personne
ne peut se passer que ce soit aussi bien pour le mobile, le fixe ou
l’échange de données. La deuxième raison est que le marché des
télécoms continue à rester très dynamique et très innovant. Même en
cas de crise, le marché a continué à développer de nouveaux
produits et services générant un dynamisme commercial. Une autre
chose importante et on l’oublie très souvent, c’est que le secteur
télécom continue à investir en local et non au niveau
international. Nous continuons, malgré la crise, à être un moteur
de l’économie locale et créer des emplois.
Le marché du machine to machine (M2M) est en pleine croissance
et a multiplié les applications possibles pour les entreprises
telles la monétique, la sécurité ou la santé. Comment Orange se
positionne sur ce marché porteur et quelles solutions peuvent être
apportées aux entreprises ?
Il faut tout d’abord souligner que le secteur du M2M est un
secteur très porteur avec un avenir très brillant et qui sera, pour
l’ensemble du marché des télécoms, un relais de croissance très
important dans les prochaines années. Les prévisions du nombre de
connected devices – machines connectées - sont exponentielles. On
estime au niveau européen que le nombre de connected devices dans
le secteur automobile, dans le monde de la télémétrie et de la
robotique s’élèvera à 600 millions dans les 8 ans qui viennent. Il
y a un potentiel de développement très important. La bonne nouvelle
est qu’Orange et plus particulièrement Mobistar a été un des
précurseurs du marché M2M et nous avons développé depuis maintenant
7 ans un domaine de compétence très fort dans ces activités. Nous
sommes aujourd’hui un des acteurs de premier plan sur le marché
européen. Nos compétences et expertises nous ont permis depuis
l’année passée de devenir le centre de compétence pour le groupe
Orange – France Télécom. Il permet d’offrir aux différentes
filiales du groupe des solutions de connectivité dans le domaine du
M2M. Pour nos clients luxembourgeois qui ont des projets en ce
sens, nous avons des équipes, ressources, équipements, business
modèles dédicacés qui nous permettent de pouvoir offrir des
solutions en local à Luxembourg ou d’offrir, à toute autre société
luxembourgeoise ayant des activités internationales ou une
expansion internationale, des solutions pour le marché
luxembourgeois ou pour l’ensemble des activités de cette société à
travers l’Europe et même à travers le monde.
Sur les six premiers mois de l'année 2010, 118,3 millions de
Smartphones ont été vendus dans le monde, soit une hausse de 54%
par rapport à la même période en 2009. Comment avez-vous vécu cette
évolution et l’impact en terme réseau et expérience client ?
Aujourd’hui, la bonne nouvelle c’est la forte évolution vers le
domaine du Smartphone qui permet enfin à nos clients d’accéder à
des informations importantes à tout moment. Pendant très longtemps
un portable était utilisé uniquement pour appeler et envoyer des
messages courts. Nous avons maintenant la possibilité d’offrir aux
clients un accès permanent au monde auquel ils veulent être
connectés. Que ce soit pour des fonctions dites « basiques » comme
l’email mais aussi pour accéder à du contenu en permanence ou
éventuellement à des applications développées spécialement pour
l’entreprise. Les clients accèdent maintenant à une nouvelle forme
de communication. Dans certains pays cette tendance a eu des
conséquences sur la capacité des réseaux comme à Londres ou New
York qui ont souffert de problèmes de congestion réseau.
Heureusement ce n’est pas le cas chez nous puisque nous
investissons depuis de nombreuses années dans le déploiement de
nouvelles technologies, notamment dans notre réseau 3G. Il nous
reste encore beaucoup de capacité disponible sur notre réseau pour
pouvoir absorber des taux de croissance aussi importants que celui
là. Les clients n’ont pas à craindre un phénomène de non
utilisation potentielle de leurs outils ou appareils car nous
continuons à investir énormément dans le développement de nouvelles
capacités.
En 10 ans, les usages en matière de téléphonie ont profondément
changé notre manière de communiquer et d’interagir avec les gens en
société. Selon vous, quelles sont les prochaines évolutions et
comment envisagez-vous l’avenir ?
Je dirai qu’il y 2 mots importants à retenir : convergence et
mobilité. Ces 2 mots traduisent bien les évolutions que nous allons
vivre dans les 5 à 10 ans particulièrement dans le monde
professionnel. On voit très clairement une convergence du monde des
télécoms, de l’informatique et des médias. De plus en plus ces
différents mondes vont l’un vers l’autre. Par exemple, le secteur
des télécoms utilise des technologies qui sont propres, en théorie,
au secteur de l’informatique. On voit très clairement une
convergence de ce monde IT et télécom auquel vient s’ajouter le
monde des médias avec des acteurs qui à la base, étaient des
opérateurs télécoms et qui de plus en plus offrent des services
dans d’autres domaines de compétence. A l’inverse on voit des
acteurs du monde des médias qui viennent de plus en plus vers le
monde de l’informatique ou le monde des télécoms. Le meilleur
exemple est Google qui est à la base, un agrégateur de contenu et
qui devient acteur majeur dans les télécoms avec Google Phone ou
encore Androïd. Finalement on se retrouve dans un monde en pleine
évolution ou on a 3 grands secteurs qui à l’époque étaient très
isolés et qui deviennent convergents l’un vers l’autre. La
frontière entre ces 3 secteurs va être de plus en plus difficile à
définir. L’autre grosse évolution est la mobilité du contenu. De
plus en plus, l’ensemble des utilisateurs voudront avoir accès à
l’information, à des contenus, applications spécifiques quand ils
le veulent, où ils le veulent et sur n’importe quel support.
J’appelle ça le nomadisme du contenu qui va engendrer une explosion
de la mobilité. Propos recueillis par Alexis Pisano.
Sonia HoffmannDirector Marketing – Communication & Customer
CareAprès des études en sciences commerciales et financières à
l’ICHEC à Bruxelles, Sonia Hoffmann débute sa carrière en septembre
1991 dans le groupe Cactus, d’abord en tant qu’assistante marketing
et puis en tant que chef de produit. En 1998, elle sera présente
dès le lancement de l’opérateur mobile Tango, d’abord en tant que
product developer puis en tant que responsable marketing et
communication. En janvier 2004, une nouvelle occasion se présente
avec le lancement du 3e opérateur mobile VOXmobile (Orange). En
tant que Directrice des départements Marketing-Communication et
Service Clients, elle s’occupe des stratégies marketing et
communication pour le B2C et B2B, du portfolio B2C, de la relation
presse et de la stratégie Relations Clients.
Françoise Roche DirectorHR & FinanceDiplômée de l’Ecole
Supérieure de Commerce de Reims, Françoise a débuté sa carrière en
tant qu’auditeur interne à la Banque Populaire Toulouse-Pyrénées.
Elle a ensuite rejoint le Groupe Europcar pendant 7 ans, comme
auditeur interne puis responsable de la Consolidation et du
Reporting, puis le Groupe OGF en tant que Contrôleur Financier.
Ayant quitté Paris pour le Luxembourg depuis 2004, elle a été
pendant 2 ans CFO de Dimension Data, et a rejoint Orange Luxembourg
en 2006 comme Directeur – HR & Finance. Elle est en charge des
départements Accounting, Controlling, Credit and Collection et
Human Resources.
Jeannot Grethen Director SalesBusiness Development &
RegulatoryTout au long de sa carrière, Jeannot Grethen a occupé
différents postes dans l’industrie des télécommunications. C’est en
1992 qu’il rejoint CTTL Ericsson Luxembourg S.A. au poste de Sales
Manager pour les systèmes de télécommunication. Par la suite, il
occupera un poste de management chez un prestataire télécom à
Luxembourg. C’est en janvier 2004 qu’il devient responsable des
ventes B2C, distribution et réglementation chez Orange Luxembourg.
Jeannot Grethen définit, supervise et contrôle la stratégie de
vente résidentielle.
Goran Jokić DirectorIT and NetworkGoran Jokić a toujours été
passionné par les télécommuni-cations et se dit fier «
d’appar-tenir à une industrie qui façonne le monde pour le bénéfice
de l’humanité toute entière ». Diplômé d’ingénierie électrique de
l’université du Monténégro (ministère des télécommunica-tions et
d’électronique), il rejoint l’industrie télécom en 1996 où il
participera au déploiement de réseaux mobiles et fixes à
Luxembourg. Goran Jokić est maintenant responsable de
l’architecture telco et IS du groupe Mobistar.
Richard PeifferDirectorCorporate SalesDepuis maintenant presque
18 ans, Richard Peiffer évolue dans l’industrie des
télécommunications sur le segment BtoB. Après avoir travaillé pour
différents opérateurs, Richard Peiffer rejoint Orange Luxembourg en
2003. Il est responsable de l’ensemble des activités
professionnelles.
L'équipe dirigeante chez Orange Luxembourg
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focus sur
Deloitte est la première société en Europe à avoir déployé en
masse iPhone 4 pour 500 de ses collaborateurs. Laurent Brochmann,
CIO de Deloitte à Luxembourg, revient sur cet événement et partage
avec nous sa vision du monde IT et la mise en place de ce
fantastique projet entre Deloitte et Orange.
focus sur
Deloitte déploie 500 iPhone 4 pour ses collaborateurs
Laurent Brochmann, vous êtes CIO de Deloitte à Luxembourg.
Quelle place occupe l’IT dans votre cœur de métier : l’audit et les
services professionnels ?
Deloitte a trois grand métiers : l’audit, principalement dans le
monde financier ; la division « tax » pour tout ce qui concerne les
avis légaux et fiscaux ; la division « consulting » qui, comme son
nom l’indique, fournit des services de conseil aux entreprises. Il
est vrai que peu de projets se déroulent sans une interaction de
l’IT. Pour toutes nos divisions, nous avons une seule équipe
informatique qui est centralisée et qui s’occupe de la production
informatique ainsi que des grands projets en cours. Au niveau de la
production, nous travaillons aujourd’hui avec 1200 machines, 60
serveurs avec environ 100 TB de données. Au niveau des projets, un
exemple pourrait être la mise en place cette année d’une nouvelle
plateforme de Knowledge Management qui a été lancée pour rassembler
tout le potentiel intellectuel des collaborateurs sous format
électronique et partagé. Deloitte est une société qui vend du
service et ce service se base exclusivement sur les compétences et
la motivation des collaborateurs de la firme. Ce sont ces
compétences que le système de Knowledge management vise à mettre en
commun, notamment par le biais de communautés, dont le
fonctionnement est proche de celui de Facebook. Du côté business,
nous voulons nous aligner le plus possible sur ce qui se passe dans
le monde virtuel et rentrer dans cet état d’esprit» de communauté,
de partage d’information.
Comment avez-vous vécu l’explosion de la mobilité et la place
grandissante du mobile dans la vie de chacun ? Quels ont été les
impacts sur le travail de vos collaborateurs ?
Chez Deloitte, le sujet de la mobilité est constamment à l’ordre
du jour. Depuis la fin des années 90 jusqu’aux années 2000, les
collaborateurs de la firme travaillaient principalement sur des
ordinateurs de bureau. Seules quelques personnes au sein de la
firme disposaient
à propos deDeloitte est le plus grand cabinet d’audit et de
conseil au monde en termes de chiffre d’affaires. A Luxembourg,
Deloitte emploie 1100 collaborateurs ce qui en fait un des
principaux employeurs au Grand-Duché. Avec ses équipes
pluridisciplinaires, Deloitte offre des services à haute valeur
ajoutée dans les domaines de l’audit, du conseil financier et du
consulting pour une clientèle nationale et internationale depuis
plus de 50 ans.
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tendances
automne 2010 - page 17
focus sur
d’ordinateurs portables. A partir de 2000, les choses ont changé
et l’ordinateur portable est devenu beaucoup plus accessible. En
2005, l’utilisation d’ordinateurs portables a été généralisée à
l’ensemble de la firme. Cette décision a été prise afin de
faciliter la mobilité des collaborateurs de l’entreprise. Deux ans
auparavant, Deloitte avait choisi le système de voix sur IP qui
permet aux collaborateurs de passer des coups de fil directement
depuis leur ordinateur. En parallèle à cette tendance, nous avons
vécu « la mode » des GSM. Depuis 2004, 60% des employés Deloitte
ont un GSM de société. En 2005, nous avons commencé à mettre en
place les premiers mobiles avec « push mail ». Comme pour les
ordinateurs, ces téléphones, très appréciés en termes de mobilité,
étaient réservés à une seule partie de la population de Deloitte.
Par la suite, Microsoft a proposé de nouvelles solutions. C’est à
ce moment que nous avons commencé à travailler plus étroitement
avec Orange pour avoir une offre qui colle à notre métier. En 2007,
nous sommes passés sur la plateforme Symbian de Nokia. Depuis 2010,
nous sommes passés sur l’iPhone d’Apple. Nous voyons très
clairement que le monde de la mobilité
en entreprise change extrêmement vite. Au début les demandes de
mobilité en entreprise étaient relativement faibles et sur les 5
dernières années, cela a évolué de manière exponentielle. Nos
collaborateurs sont souvent à l’extérieur et de plus en plus
d’interactions se font avec le client. Être connecté en permanence
et avoir accès aux informations est particulièrement important chez
Deloitte.
Vous venez de déployer iPhone 4 en masse pour 500 de vos
collaborateurs ce qui est une première en Europe. Pourquoi avoir
choisi ce téléphone et dans quelle mesure ce choix répond-il à vos
besoins de mobilité ?
Ce qui nous intéresse avant tout est de recruter et retenir les
personnes qualifiées dans nos différents métiers, de les attirer et
les garder chez nous. Pour y arriver, différents programmes
existent. Dans ce projet, nous voulions aller encore plus loin afin
de répondre encore mieux aux besoins de cette nouvelle génération.
Notre monde actuel se dirige vers des applications mobiles de plus
en plus omniprésentes
et nous ne voulions pas louper ce coche. La deuxième raison de
ce choix est la volonté de servir nos clients. Être connecté en
permanence nous permet de répondre plus rapidement à leurs
exigences. La troisième raison est bien entendu technologique.
IPhone a quelques grands avantages. C’est un appareil sécurisé qui
crypte les données. Un autre facteur important est tout ce qui est
apprentissage et formation pour les utilisateurs. La technologie
iPhone est tellement intuitive que cela pose moins de problèmes
d’utilisation. Ce critère était particulièrement important pour
nous. Enfin, de plus en plus d’applications business sont
disponibles sur iPhone et en grand nombre. Apple met un point
d’orgue à valider les applications. Ce concept collait parfaitement
aux critères établis par Deloitte.
Comment Orange a su vous accompagner dans la mise en place et la
gestion de ce projet ?
Avec le temps et les nombreux projets communs déjà mis en place,
comme le lancement du système de « bill split », Orange connaît
bien notre entreprise et notre structure et
a réussi à proposer un produit complètement adapté à nos
besoins. Je tiens à souligner la flexibilité dont Orange a toujours
fait preuve. Avec le projet iPhone 4, nous sommes restés dans le
même état d’esprit avec beaucoup d’enthousiasme des deux côtés. De
nombreuses réunions préparatoires avec Orange ont été organisées
avant le déploiement des appareils et de la solution tarifaire,
avec notamment un système de contrôle des coûts directement géré du
côté de notre prestataire. De nombreux efforts ont été faits chez
Orange pour nous assurer un service exemplaire, comme par exemple
l’installation d’une antenne UMTS dans notre bâtiment pour assurer
une couverture optimale. Tout ceci n’était pas une mince affaire et
le projet ne s’est pas fait en deux jours. Depuis environ un an et
demi, nous avons atteint un niveau de maturité plus élevé dans la
collaboration entre nos deux sociétés ce qui nous a permis
d’accorder toute notre confiance à Orange dans la mise en place de
ce projet. Béatrice Warichet (Senior Manager chez Deloitte et en
charge du domaine technologique lié a la mobilité) avait le lead
sur ce projet et a fait de sorte que cette collaboration
Deloitte/Orange ainsi que le projet soit un succès.
Comment voyez-vous la collaboration Deloitte – Orange évoluer
?
A mon sens, la mobilité dans une entreprise comme la nôtre ne va
pas stagner mais va continuer à augmenter. Quand j’observe
l’évolution de la mobilité dans le monde IT qui arrive avec le data
clouding, le phénomène de connexion permanente ou bien encore les
réseaux mobiles LTE, la tendance va clairement vers plus de mobile
et plus de virtuel. Notre monde et nos métiers vont suivre la même
tendance. Il faudra alors des partenaires qui assurent. Être à
l’écoute du client est particulièrement important. Notre relation
avec Orange va dans ce sens. Nous nous voyons souvent afin de
partager des idées et discuter des points d’évolution de notre
firme. Nous étudions les changements ensemble et Orange sait
parfaitement répondre à nos demandes tout en restant toujours dans
son périmètre d’activité.
Quels sont vos prochains challenges ?
Dans le domaine de l’IT, notre prochain défi est le passage sur
une plateforme Windows 7, Office 2010 et SharePoint 2010. Un
deuxième projet sera vraisemblablement développé sur toute la
partie téléphone interne où nous sommes déjà passés sur du « full
IP ». En parallèle, nous avons déployé Microsoft OCS sur l’ensemble
de stations de travail. Nous nous demandons comment nous pouvons
intégrer la solution iPhone de chez Apple dans cet ensemble. La
convergence entre voix et data est au centre de nos préoccupations.
Encore un autre challenge pour Deloitte est de gérer la croissance
exponentielle du stockage de données en entreprise et de trouver
des solutions suffisamment flexibles et robustes pour la gérer.
Encore de beaux projets en perspective ! Propos recueillis par
Alexis Pisano.
Laurent Brochmann (CIO, Deloitte Luxembourg) Yves Francis (CEO,
Deloitte Luxem bourg)Béatrice Warichet (Senior Manager, Deloitte
Luxembourg)
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