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MARDI 5 OCTOBRE – 20H Habanera Elīna Garanča, mezzo-soprano Orchestre Symphonique National de Lettonie Karel Mark Chichon, direction Coproduction Céleste Productions – Les Grandes Voix / UMCMP, Salle Pleyel. Fin du concert vers 21h45. Elīna Garanča | Orchestre Symphonique National de Lettonie | Karel Mark Chichon | Mardi 5 otcobre
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Apr 23, 2020

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mardi 5 octobre – 20h

Habanera

Elīna Garanča, mezzo-sopranoOrchestre Symphonique National de LettonieKarel Mark Chichon, direction

Coproduction Céleste Productions – Les Grandes Voix / UMCMP, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 21h45.

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Mardi 5 oCtobre

arturo marquezDanzón n° 2

Fernando obradorsEl Vito — extrait des Canciones clásicas españolas

Pablo LunaCanción española – extrait d’El Niño judio

Giuseppe VerdiOuverture des Vêpres siciliennes

amilcare PonchielliVoce di donna – extrait de La Gioconda

Gaetano donizettiFia dunque vero – O mio Fernando – extrait de La Favorita

entracte

Federico chuecaPrélude d’El Bateo

Francisco asenjo barbieriCanción de Paloma – extrait d’El Barberillo de Lavapies

Xavier montsalvatgeEl Cant dels ocells

Nikolaï rimski-KorsakovCapriccio Espagnol

Georges bizetOuverture – extrait de Carmen

Habanera – extrait de Carmen

Entracte de l’acte II – extrait de Carmen

Chanson bohème – extrait de Carmen

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Ce programme est consacré à l’espagne ou au style gitan, à part les trois pièces italiennes ; sa dominante ibérique – que les compositeurs soient espagnols ou non – verra l’apparition fréquente du fameux mode phrygien (gamme de mi sans dièses), des imitations de guitare, et des rythmes de danse enfiévrés, souvent à trois temps. Si la guitare est absente de l’orchestre, en revanche elle est souvent imitée.

arturo marquez (1950)Danzón n° 2

Composition : 1994.

durée : environ 9 minutes.

Cette pièce est si populaire au Mexique natal de son auteur qu’on la considère comme une sorte de deuxième hymne national. de forme a-b-a-b, elle traite deux airs de danse, l’un alangui et poétique, l’autre entraînant. Le premier thème s’inspire du folklore cubain, c’est une habanera, qui permet au compositeur des effets instrumentaux délicats, tel ce solo initial de clarinette bientôt mêlé de hautbois. Une transition énergique et un peu sombre conduit au deuxième thème : celui-ci se rattache à la région mexicaine de Veracruz, mais on y reconnaît l’influence du cha-cha-cha cubain, avec ses quatre temps bien marqués ; l’orchestration y est plus étoffée, avec présence de la trompette (Mexique oblige). Les deux idées sont reprises sous des timbres et des contrepoints différents avec, dans le deuxième thème, un soupçon de polytonalité à la darius Milhaud.

anonyme – arrangement de Fernando obradors (1897-1945)El Vito (extrait des Canciones clásicas españolas)

durée : environ 2 minutes.

Fernando obradors est connu pour ses zarzuelas et pour ses arrangements d’airs populaires, tel celui-ci. en deux strophes, cette chanson condense toute l’espagne, son piétinement de danse (zapateado), ses virevoltes à trois temps, et le chant en pur mode phrygien ; le texte est une autodérision d’une fille des rues.

Pablo Luna (1879-1942)Canción española (extrait d’El Niño judio)

durée : environ 3 minutes.

Cette romanza, en fait une ariette de zarzuela, est d’un grand charme. Sa première partie, en style léger, n’est typée que par ses trois temps et ses trilles et ornementations à la voix : une jeune fille décrit elle-même son appartenance à l’espagne. La partie centrale, où les

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Mardi 5 oCtobre

pizzicati imitent la guitare, est beaucoup plus caractéristique : l’héroïne aime sans espoir un beau gitan aux yeux noirs, et chante en style modal, à l’andalouse.

Giuseppe Verdi (1813-1901)Ouverture des Vêpres siciliennes

Composition : 1852-55.

Création : 13 juin 1855 à l’opéra de Paris.

durée : environ 9 minutes.

Cette ouverture, prévue pour un opéra à grand spectacle et plein de rebondissements, condense l’action dans une « bande-annonce » des thèmes à venir, qu’elle ordonne sous un schéma classique. L’introduction lente sonne lugubre avec son rythme funèbre et ses gémissements de vents. Le premier thème de l’allegro est un sauvage agitato, qui correspondra dans l’action à une scène de massacre ; le second thème, chantant, est une mélodie conjointe aussi belcantiste que verdienne dans son lyrisme balancé ; la section conclusive est une troisième idée sautillante et enthousiaste, en crescendo. Le développement accentue le contraste entre la violence du premier thème et la douceur idéalisée du second ; après une réexposition amorcée directement sur ce deuxième thème, la coda triomphe en fanfare.

amilcare Ponchielli (1834-1886)Voce di donna (extrait de La Gioconda, acte i)

Création : 1876.

durée : environ 4 minutes.

Loin de l’espagne et dans la Venise du XViie siècle, une vieille femme aveugle remercie une bienfaitrice qui l’a sauvée ; elle lui offre son chapelet. C’est un très bel exemple de bel canto pour mezzo-soprano, dont la pureté contraste dans ce programme avec les désinvoltures plus rauques des pièces à l’espagnole. on remarquera la harpe, instrument céleste, et l’élégiaque cor anglais ; la partie centrale de l’aria, où il est fait mention du rosaire, est plus retenue, en choral discret.

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Gaetano donizetti (1797-1848)Fia dunque vero – O mio Fernando (extrait de La Favorita, acte iii)

Création : à l’opéra de Paris le 2 décembre 1840.

durée : environ 8 minutes.

La belle Leonora aime Fernando, qui voudrait, en récompense de ses hauts faits, demander au roi l’autorisation de l’épouser. Mais Fernando ignore une triste réalité : sa bien-aimée est la favorite de ce roi. dans cet air, l’un des plus expressifs de l’opéra, la jeune femme refuse la perspective d’un arrangement déshonorant. Le récitatif initial est plein d’agitation, puis indigné, avec de brusques ponctuations de l’orchestre. Suit une cadence de harpe, très décorative mais qui en la circonstance figure certainement des larmes. L’air, indiqué cantabile et introduit par des cors à la tierce, offre un bel exemple de bel canto issu tout droit de bellini, avec son mélange raffiné de tendresse et d’élégant chagrin ; il s’arrête, selon l’usage, sur un point d’orgue où la diva doit improviser quelques vocalises. Mais survient un deuxième récitatif, encore plus dramatique que le premier ; la pièce se termine par une vive cabalette, soutenue par le battement fiévreux de l’orchestre à quatre temps, où Leonora exprime son désespoir avec plus de dramatisme : elle annonce ainsi la Traviata verdienne.

Federico chueca (1846-1908)Prélude de la zarzuela El Bateo

Composition : 1901.

durée : environ 4 minutes.

Federico Chueca, pianiste de café et chef d’orchestre de zarzuelas, en a composé lui-même de nombreuses, plutôt brèves (du petit genre ou « genero chico »). Grâce à sa facilité d’invention, ses mélodies passaient aussitôt sur toutes les lèvres et devenaient en quelque sorte des chansons populaires. Cette petite ouverture, du type « pot-pourri », anticipe les airs à venir. elle témoigne d’un esprit de danse léger et enjoué ; en deuxième position, une valse témoigne de l’influence de Johann Strauss, puis la pièce retourne en espagne avec une habanera aux cuivres ; suit un galop charmant, plus sage que ceux d’offenbach.

Francisco asenjo barbieri (1823-1894)Chanson de Paloma (extrait du Barberillo de Lavapies)

Création : à Madrid le 18 décembre 1874.

durée : environ 3 minutes.

barbieri, initiateur de la « zarzuela grande » (trois actes au lieu d’un seul), ne s’est pas consacré à la seule musique légère. Musicologue et compilateur de chants espagnols

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Mardi 5 oCtobre

anciens, il a également fondé la première société de concerts madrilène en 1866. Cet air de Paloma – une gaie jeune fille née « rue de la colombe » – aux trois temps rapides exige une articulation très alerte.

anonyme – arrangement de Xavier montsalvatge (1912-2002)El Cant dels ocells (Le chant des oiseaux)

durée : environ 6 minutes.

Qui ne se souvient de Pau Casals interprétant au violoncelle cet air langoureux et large, dans le tempo adagissimo d’une aria sacrée ? El Cant dels ocells est un ancien chant de Noël en deux strophes, dont la courbe mélodique pleine de nostalgie semble lancée dans le vent, puis retombe avec la sérénité noble d’un air de bach. Cette pièce est devenue, sous la dictature franquiste, une sorte d’hymne autonomiste catalan. elle a fait l’objet de nombreux arrangements, dont celui de Xavier Montsalvatge, compositeur moderne le plus représentatif de la Catalogne.

Nicolaï rimski-Korsakov (1844-1908)Capriccio espagnol

alborada

Variazioni

alborada

Scena e canto gitano – attacca :

Fandango asturiano

Composition : 1887, pour se délasser de l’orchestration du Prince Igor de borodine. Création : 31 octobre 1887

à Saint-Pétersbourg sous la direction du compositeur.

durée : environ 9 minutes.

beaucoup de pièces hispanisantes pour orchestre requièrent le violon solo, non qu’il soit typique de l’espagne, mais parce qu’il chante avec souplesse les mélopées modales du pays. dans cette rhapsodie ivre de mouvement et de sonorités, rimski-Korsakov, grand connaisseur de l’instrumentation, propose une sorte de « concerto pour orchestre », coruscant défilé de chants solistes : le violon bien sûr, sémillant, capricieux (à l’origine le projet était une fantaisie pour violon et orchestre) ; le hautbois, très oriental, qui imite le cante jondo avec ses trilles, ainsi que son cousin le cor anglais ; la clarinette, rêveuse ou humoristique ; la flûte, parfumée, nocturne ; la harpe, guitare magnifiée aux glissandi vertigineux ; le violoncelle plaintif, les cors lointains… Le compositeur, qui entretenait son bloc-notes de folklores divers, a prélevé ses thèmes dans un recueil barcelonais, puis il a investi tout son époustouflant métier dans leur habillage et leur succession.

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L’Alborada, tapageuse avec son grand déploiement de percussions, donne le ton.elle encadre des Variations nostalgiques dont le thème ressemble… à quelque vieille chanson russe, présentée aux cors, et variée à la mode slave, avec peu de changements si ce n’est le timbre. Les trois premières parties du morceau ne sont qu’un hors-d’œuvre, avant l’orgie de danse qui s’empare des deux derniers : le chant gitan, superbe mélodie glissante et sensuelle, est théâtralement présenté par des « cadences » solistes, fanfare de paso-doble, gazouillis de flûte, etc., le tout sur des tapis de percussion à découvert : roulement de caisse claire, de timbale ou même de triangle ! enfin le fandango, lancé à la voix puissante des trombones, est un bouquet final dont l’intérêt ne cesse de croître grâce aux contrepoints ; le chant gitan ressurgit, et l’alborada referme la pièce dans un enragement guitaresque, de haut en bas de l’orchestre, à la folie.

Georges bizet (1838-1875)extraits de Carmen : Ouverture, Habanera, Prélude de l’acte II, Chanson bohème

Création : le 3 mars 1875 à l’opéra-Comique, Paris.

durée : environ 11 minutes.

Georges bizet n’a jamais franchi les Pyrénées ; c’est pourtant grâce à la création madrilène de Carmen que les espagnols ont enfin prêté une plus grande attention à leur folklore. L’œuvre célébrissime s’écoute et se retient aussi facilement qu’une opérette, mais doit également son succès à son drame, réaliste et indémodable.

Le mélange d’atmosphère ensoleillée et de roman noir se manifeste dès l’ouverture. Celle-ci éclate dans une atmosphère hautement festive, où Nietzsche entendait« un magnifique tapage de cirque » : roulement d’un thème de marche en doubles croches, plusieurs fois transposé, scansion des timbales et du triangle. Le deuxième thème est le fameux air faraud du toréador, présenté à l’unisson des cordes. Soudain le troisième thème jette un frisson d’horreur et de fatalisme sur des trémolos : c’est le « motif du destin » avec sa seconde augmentée, seul leitmotiv de l’opéra.

La fameuse Habanera est devenue un prototype du genre. bizet a calqué et légèrement modifié celle de l’espagnol Sebastián iradier, intitulée El Arreglito. Le rythme caractéristique, déhanché et très détendu, le glissement provocant de la mélodie sur le chromatisme descendant constituent la première intervention de l’héroïne, son autoportrait d’érotisme et de versatile liberté. Les fameuses paroles « si je t’aime, prends garde à toi ! » seraient de bizet lui-même.

Le premier entracte (prélude de l’acte ii, dit aussi Les Dragons d’Alcala) est une de ces marches gracieuses dont bizet a le secret. Les espagnols ne s’y trompent pas, qui trouvent à Carmen plus d’une finesse typiquement française. Les bassons s’avancent, non sans humour, soutenus par des pizzicati ; plus loin le thème est repris aux clarinettes, avec contrepoint des bassons, à deux voix. La fin se perd en appels des bois successifs : flûte, hautbois, clarinette, basson.

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Mardi 5 oCtobre

au début du deuxième acte, Carmen, dans la taverne de Lillas Pastia, chante une chanson bohème pour divertir la compagnie. Le prélude, délicatement sautillant, décline, un degré descendant après l’autre, tout le mode phrygien. Puis les trois strophes chantées enflent en crescendo et en accélération, depuis la subtile trépidation du début jusqu’à la frénésie dionysiaque, saturée de percussions, de la coda. Le texte définit l’âme des gitanes, leur musicalité aux mystérieuses origines, colorée d’instruments singuliers et métalliques comme le sistre égyptien. La quasi-totalité des airs que chante Carmen sont des danses ; c’est certainement dans celle-ci qu’elle se montre le plus torride et endiablée.

Isabelle Werck

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Fernando obradors

El Vito

Una vieja vale un real

y una muchacha dos cuartos,

pero como soy tan pobre

me voy a los más barato,

con el Vito, Vito, va.

– No me haga usted cosquillas,

que me pongo colorá.

Pablo Luna

El Niño judio

de espana vengo, soy española,

en mis ojos me traigo luz de su cielo

y en mi cuerpo la gracia de la manola!

de españa vengo, de españa soy

y mi cara serrana lo va diciendo.

He nacido en españa por donde voy.

a mi lo madrileño, me vuelve loca

y cuando yo me arranco con una copla

el acento gitano de mi canción

toman vida las flores de mi mantón.

de españa vengo, de españa soy

y mi cara serrana lo va diciendo.

Yo he nacido en españa por donde voy.

Campana de la torre de Maravillas

si es que tocas a fuego toca de prisa:

mira que ardo por culpa de unos ojos

que estoy mirando. Madre, me muero,

por culpa de unos ojos negros, muy negros,

que los tengo « metíos » dentro del alma

y que son los ojazos de mi gitano.

Muriendo estoy, mi vida, por tu desvío;

te quiero y no me quieres, gitano mío.

Mira que pena verse así, despreciada,

siendo morena!

Une vieille femme vaut un réal,

une jeune fille deux cuartos,

mais comme je suis pauvre

je vais au moins cher,

avec le Vito, le Vito, il va.

– Ne me chatouille pas comme ça,

tu me fais rougir.

Je viens d’espagne, je suis espagnole,

mes yeux reflètent la lumière brillante du ciel

et mon corps la grâce de ses habitants !

Je viens d’espagne, d’espagne je suis,

et mon visage le montre bien.

Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !

rien qui vient de Madrid ne m’est étranger,

et quand j’entame une chanson

le style gitan de mon chant

fait éclore les fleurs sur mon châle.

Je viens d’espagne, d’espagne je suis,

et mon visage le montre bien.

Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !

Cloche de la tour des Merveilles,

si tu dois déclencher l’alarme incendie, sonne vite :

vois comme je brûle à cause d’une paire d’yeux

pour lesquels je tombe. dieu, je meurs

à cause d’une paire d’yeux noirs, si noirs,

ils m’ont touchée jusqu’à l’âme

les yeux de mon amant gitan.

Je meurs, mon amour, de ton dédain ;

Je t’aime et toi, tu ne m’aimes pas, hélas.

Vois combien c’est triste d’être dépréciée

parce que l’on est noire !

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Mardi 5 oCtobre

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de españa vengo, de españa soy

y mi cara serrana lo va diciendo.

Yo he nacido en españa, por donde voy!

amilcare Ponchielli

Voce di donna

Voce di donna o d’angelo

le mie catene ha sciolto;

mi vietan le mie tenebre

di quella santa il volto,

pure da me non partasi

senza un pietoso don, no, no!

a te questo rosario

che le preghiere aduna;

io te lo porgo, accettalo,

ti porterà fortuna;

sulla tua testa vigili

la mia benedizion!

Gaetano donizetti

Fia dunque vero – O mio Fernando

Fia dunque vero… oh Ciel!

desso, Fernando, lo sposo di Leonora! ah!

tutto mel dice, e dubbia l’alma ancora

all’inattesa gioia!

oh dio! Sposarlo…

oh mia vergogna estrema!

in dote al prode recar il disonor!

No… mai dovesse esecrarmi… fuggir!

Saprà in brev’ora chi sia

la donna che cotanto adora!

o mio Fernando, della terra il trono.

a possederti avria donato il cor;

ma puro l’amor mio, come il perdono,

dannato – ahì, lassa! e a disperato orror!

il ver fia noto, e in tuo dispregio estremo

la pena avrommi che maggior si de’.

ah! – Se il guisto tuo sdegno allor, allor fia scemo,

piombi, gran dio, la folgor tua su me!

Je viens d’espagne, d’espagne je suis,

et mon visage le montre bien.

Je suis née espagnole, ça, c’est sûr !

Voix de femme ou d’ange,

elle a brisé mes chaînes ;

mes ténèbres m’empêchent de voir

le visage de cette sainte,

qu’elle ne parte pas

sans un don pieux de moi, non, non !

Pour toi ce rosaire

qui rassemble mes prières ;

je te l’offre, accepte-le,

il te portera bonheur ;

que sur ta tête

veille ma bénédiction !

L’ai-je bien entendu ?

Qui… lui… Fernand, l’époux de Léonor !

tout me l’atteste et mon cœur doute encore

de ce bonheur inattendu.

Moi, l’épouser !

ah ! Ce serait infâme !

Moi, lui porter en dot mon déshonneur !

Non, non ; dût-il me fuir avec horreur,

il connaîtra la malheureuse femme

qu’il croit digne de son cœur.

Ô mon Fernand ! tous les biens de la terre,

pour être à toi mon cœur eût tout donné ;

mais mon amour, plus pur que la prière,

au désespoir, hélas ! est condamné.

tu sauras tout, et par toi méprisée,

j’aurai souffert tout ce qu’on peut souffrir.

Si ta justice alors est apaisée,

mon dieu ! Fais-moi mourir !

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orsù, crudely? – e chi v’arresta?

Scritto in cielo e il mio dolor!

Su, venite, ell’una festa,

sparsa l’ara sia di fior!

Già la tomba a me s’appresta,

ricoperta in negro vel

sia la trista fidanzata

che reietta, disperata,

non avrà perdono in ciel…

Francisco asenjo barbieri

Canción de Paloma

Como nací en la calle

de la Paloma,

ese nombre me dieron

de niña en broma.

Y coma vuelo alegre

de calle en calle,

el nombre de Paloma

siguen hoy dándome.

aunque no tengo el cuello

tornasolado,

siempre está mi cabello

limpio y rizado.

Y aunque mi pobre cuerpo

no tiene pluma,

siempre está fresco y blanco

como la espuma.

en lo limpita

paloma soy,

y salto y brinco

por donde voy.

Y a mi nombre de Paloma

siempre fiel,

ni tengo garras

ni tengo hiel.

en lo limpita

Paloma es

y salta y brinca

con gran placer.

Venez, cruels ! Qui vous arrête ?

Mon arrêt descend du ciel.

Venez tous, c’est une fête !

de bouquets parez l’autel.

Qu’une tombe aussi s’apprête !

et jetez un voile noir

sur la triste fiancée

qui, maudite et repoussée,

sera morte avant ce soir.

Parce que je suis née

rue de la Paloma *

on m’a donné ce nom

dès mon enfance.

Comme je cours, je saute,

de rue en rue,

ce surnom de Paloma

n’m’a pas quittée.

Même si mon cou ignore

la soie qui brille,

j’ai toujours les cheveux

propres et frisés.

Même si je ne dors pas

sur de la plume,

j’ai le corps frais et blanc,

comme l’écume.

toute proprette,

moi, Paloma,

je cours, je saute,

ici et là.

et je suis restée fidèle

à mon nom.

Je suis sans griffes

et sans rancœur.

toute proprette,

elle, Paloma,

elle court, elle saute,

avec grand plaisir.

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Mardi 5 oCtobre

Y a su nombre de Paloma

siempre fiel,

ni tiene garras

ni tiene hiel.

Como está mi ventana

cerca del cielo,

y por él las palomas

tienden el vuelo,

cuando veo en mis vidrios

que el alba asoma,

tender quisiera el vuelo

cual las palomas.

Pero al ver que las venden

en el mercado,

y que las pobres mueren

en estofado,

digo, mitad en serio,

mitad en broma,

“hay sus inconvenientes

en ser Paloma”.

en lo que arrullo

paloma soy,

que siempre canto

por donde voy;

y a mi nombre de Paloma

siempre fiel,

busco un palomo…

¿quién será él?

en lo que arrulla

Paloma es

que siempre canta

con gran placer.

Y a su nombre de Paloma

siempre fiel,

busca un palomo…

¡dichoso él!

et elle est restée fidèle

à son nom.

elle est sans griffes

et sans rancœur.

et comme ma fenêtre

est près du ciel,

par là où les colombes

prennent leur vol,

quand je vois aux carreaux

le jour qui point,

je voudrais m’envoler,

comme un oiseau.

Quand je vois qu’on en vend

sur le marché,

et qu’elles finissent cuites

à l’étouffée,

mi figue, mi raisin,

moi, je me dis :

être colombe n’a pas

que d’bons côtés.

Moi, je roucoule,

comme la colombe,

toujours je chante,

là où je vais.

et je suis restée fidèle

à mon nom.

où trouverai-je

un pigeonneau ?

elle, elle roucoule,

comme la colombe,

toujours elle chante

avec grand plaisir.

et elle est restée fidèle

à son nom.

Son pigeonneau,

quelle veine il a !

* Colombe, en espagnol.

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Xavier montsalvatge

El Cant dels ocells

en veure despuntar

el major illuminar

en la nit més joiosa,

els ocellets cantant

a festejario van

amb sa veu melindrosa

ocells, veniu a festejar l’aurora,

La millor Senyora.

La garsa, griva i gaig

diuen : ja ve lo maig.

respon la cadernera :

tot arbre reverdeix,

tota planta floreix

Com si fos la primavera.

Georges bizet

Habanera

L’amour est un oiseau rebelle

que nul ne peut apprivoiser

et c’est bien en vain qu’on l’appelle

s’il lui convient de refuser.

rien n’y fait, menace ou prière,

l’un parle bien, l’autre se tait ;

et c’est l’autre que je préfère,

il n’a rien dit, mais il me plaît.

L’amour est enfant de bohème

il n’a jamais, jamais, connu de loi

si tu ne m’aimes pas, je t’aime

et si je t’aime, prends garde à toi !

L’amour est enfant de bohème…

L’oiseau que tu croyais surprendre

battit de l’aile et s’envola,

l’amour est loin, tu peux l’attendre

tu ne l’attends plus, il est là.

À l’instant où ils voient poindre

l’auguste luminaire

dans la nuit toute joyeuse

les oiselets s’en vont

le fêter en chantant

d’une voix cajoleuse.

Venez, oiseaux, venez fêter l’aurore,

la plus belle demoiselle.

La pie, la grive, le geai

disent : voici venir mai.

et le chardonneret :

tout arbre reverdit,

toute plante fleurit

comme si c’était le printemps.

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Mardi 5 oCtobre

tout autour de toi, vite, vite,

il vient, s’en va, puis il revient.

tu crois le tenir, il t’évite,

tu crois l’éviter, il te tient.

L’amour est enfant de bohème…

Chanson bohème

Les tringles des sistres tintaient

avec un éclat métallique,

et sur cette étrange musique

les zingarellas se levaient,

tambours de basque allaient leur train,

et les guitares forcenées

grinçaient sous des mains obstinées,

même chanson, même refrain,

tra la la la la…

Les anneaux de cuivre et d’argent

reluisaient sur les peaux bistrées

d’orange ou de rouge zébrées ;

les étoffes flottaient au vent ;

la danse au chant se mariait,

d’abord indécise et timide,

plus vive ensuite et plus rapide…

cela montait, montait, montait !

tra la la la la…

Les bohémiens à tour de bras,

de leurs instruments faisaient rage,

et cet éblouissant tapage

ensorcelait les zingaras !

Sous le rythme de la chanson,

ardentes, folles, enfiévrées,

elles se laissaient, enivrées,

emporter par le tourbillon !

tra la la la la…

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elīna Garanča

elīna Garanča naît à riga en 1976

dans une famille de musiciens. en 1996,

elle entre à l’académie de Musique

de riga en Lettonie. elle fait l’une de

ses expériences les plus formatrices

en 1998, alors qu’elle est encore

étudiante : prévenue seulement dix

jours à l’avance, elle chante le rôle

de Giovanna Seymour dans Anna

Bolena et se découvre une profonde

affinité avec le bel canto. elle rejoint

le théâtre de Meiningen en allemagne,

où elle se produit notamment dans

Le Chevalier à la rose. en 1999,

elle chante Maddalena dans Rigoletto

au Festival de Savonlinna et remporte

le Concours de chant Mirjam-Helin

en Finlande. en 2000, elle remporte

le Grand Prix de la musique de Lettonie

et rejoint l’opéra de Francfort,

où elle chante, au cours de ses premières

saisons, la deuxième dame dans

La Flûte enchantée, Hänsel dans Hänsel

et Gretel et rosina dans Le Barbier de

Séville. en 2001, elle est finaliste au

Concours « Singer of the World » de la

bbC à Cardiff et enregistre son premier

disque en soliste dans un programme

d’airs d’opéras. en 2003, elle chante

Lola à la Staatsoper de Vienne dans

Cavalleria rusticana, orlofsky dans

La Chauve-souris, Meg Page dans une

nouvelle production de Falstaff et rosina

dans Le Barbier de Séville. elle fait ses

débuts au Festival de Salzbourg en

annio dans La Clémence de Titus, chante

dorabella dans Così fan tutte à Francfort,

se produit en rosina et comme soliste

dans le Stabat Mater au Festival rossini

de l’opéra d’Helsinki. elle est également

Nicklausse et la Muse dans Les Contes

d’Hoffmann à tokyo. toujours en 2003,

elle participe à l’album Opera Aria d’anna

Netrebko chez deutsche Grammophon.

L’année suivante, elle est dorabella,

Meg Page et rosina à la Staatsoper

de Vienne et de nouveau dorabella

à Salzbourg, adalgisa dans Norma de

bellini aux côtés d’edita Gruberova à

baden-baden. elle chante La Cenerentola

de rossini au théâtre des Champs-

Élysées et interprète les Sieben frühe

Lieder d’alban berg sous la direction

de Philippe Jordan au Konzerthaus

de Vienne.elīna Garanča a débuté la

saison 2009/2010 dans le rôle de romeo

dans I Capuleti e i Montecchi de bellini

à la deutsche oper de berlin avant de

retourner à Covent Garden pour ses

débuts dans Carmen. elle retrouve ce

rôle dans une nouvelle production du

Metropolitan opera de New York ainsi

que dans une reprise à la Staatsoper

de Vienne, sous la direction de Mariss

Jansons. on peut également l’entendre

à la bayerische Staatsoper, à Munich

et à l’opéra de Valence. en 2010/2011,

elle chante Charlotte dans Werther

à l’opéra de San Francisco, puis reprend

le rôle de Carmen au Metropolitan opera

avant de se produire dans Anna Bolena

de donizetti au Liceu de barcelone et

à la Staatsoper de Vienne. en 2005,

elīna Garanča signe un contrat

d’exclusivité avec deutsche

Grammophon. Son premier

enregistrement solo, Aria Cantilena,

paraît en 2007 et obtient un grand

succès populaire et critique ; elle reçoit

le prestigieux Prix echo Klassik de

la « chanteuse de l’année 2007 ».

Son second disque, Bel Canto, est reçu

avec un enthousiasme similaire et lui

vaut un deuxième Prix echo Klassik en

tant que « chanteuse de l’année 2009 ».

Karel mark chichon

reconnu dans sa discipline comme l’une

des personnalités les plus captivantes

de sa génération, Karel Mark Chichon

enthousiasme le public international

par son tempérament, sa passion et

sa musicalité. Parallèlement à ses

responsabilités de chef d’orchestre

principal et de directeur artistique

de l’orchestre Symphonique National

de Lettonie depuis 2009, il sera

dès septembre 2011 chef résident

de la deutsche radio Philharmonie

Saarbrücken Kaiserslautern. de 2006

à 2009, il occupe ce même poste à la

tête l’orchestre Symphonique de Graz.

outres ses activités permanentes, Karel

Mark Chichon est régulièrement l’invité

de maisons prestigieuses telles que la

Staatsoper de Vienne, la deutsche oper

de berlin, la bayerisches Staatsoper de

Munich, le teatro dell’opera de rome,

le teatro Comunale de bologne,

le teatro real de Madrid ou le Palau de

les arts de Valence. il dirige également

de grandes formations européennes :

Wiener Symphoniker, orchestre

Symphonique de la radio de Vienne,

english Chamber orchestra, orchestre

Symphonique de la rai, orchestre

National de russie, Kammerorchester

basel, orchestre Haydn de bolzano, dans

des villes comme Vienne, berlin, Paris,

rome, turin, bologne, Munich, Francfort,

Stuttgart, Madrid, barcelone et Valence.

Son premier enregistrement, dans lequel

il dirige l’orchestre Symphonique de

la rai, paraît en septembre 2010 chez

deutsche Grammophon. originaire

de Gibraltar, Karel Mark Chichon naît

à Londres en 1971. il étudie à la royal

academy of Music dans cette même

ville, et assiste notamment les chefs

Giuseppe Sinopoli et Valery Gergiev.

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17

Mardi 5 oCtobre

Par la suite, il travaille avec des artistes

lyriques tels que Marcelo Álvarez,

Grace bumbry, Montserrat Caballé, José

Carreras, José Cura, Juan diego Flórez,

edita Gruberova, Jonas Kaufmann

et ramón Vargas. depuis 2003, il est

régulièrement l’invité de l’english

Chamber orchestra ; l’année suivante,

les Wiener Philharmoniker le convient

à diriger plusieurs concerts dans le cadre

de l’institut international d’orchestre à

Salzbourg où, plébiscité, il retourne en

2005 et 2006. Par ailleurs, des salles

de concert de renom, telles que les

Musikverein et Konzerthaus de Vienne,

le royal Festival Hall de Londres,

le théâtre des Champs-Élysées à Paris,

les Philharmonies de berlin et Munich,

la Laieszhalle de Hambourg, l’alter

oper de Francfort, la Grande Salle du

Conservatoire de Moscou, l’auditorio

Nacional de Música à Madrid et le Centre

des arts de Séoul, l’invitent à diriger

les meilleurs orchestres actuels.

orchestre Symphonique

National de Lettonie

L’orchestre Symphonique National

de Lettonie, salué chez lui comme à

l’étranger par un public enthousiaste,

est une formation renommée.

À l’origine orchestre Symphonique

de la radio Lettone, il acquiert son

titre actuel après l’indépendance de la

république de Lettonie en 1990. il se

compose aujourd’hui de 90 musiciens.

depuis la saison 2009/2010, Karel

Mark Chichon en assure les fonctions

de chef d’orchestre et de directeur

artistique. Cette relation privilégiée

entre la formation et son directeur

a pu naître à travers neuf années de

collaboration, pendant lesquelles les

nombreux concerts et productions

d’opéras ont reçu les éloges du public et

de la critique pour leur grande énergie,

leur passion et leur niveau d’exigence

artistique. L’orchestre Symphonique

National de Lettonie a été dirigé par de

grands chefs d’orchestre tels que Leo

blech, Valery Gergiev, Mariss Jansons,

Neeme Järvi, Kristjan Järvi, Paavo

Järvi, Kirill Kondrachine, Kurt Masur,

andris Nelsons, Krzysztof Penderecki,

Gennady rozhdestvensky, Leonard

Slatkin, Yuri Simonov, Vassili Sinaiski,

igor Stravinski ou bruno Walter. il a

également accompagné des solistes

parmi les plus prestigieux : Van

Cliburn, elīna Garanča, Natalia Gutman,

alexander Kniazev, Maija Kovaļevska,

Gidon Kremer, Mischa Maisky, david

oïstrakh, Vadim repin, Sviatoslav

richter, Mstislav rostropovitch, egils

Silins, Vestards Shimkus, baiba Skride et

Grigory Sokolov. L’orchestre a conforté

sa réputation grâce à des tournées

régulières dans de nombreux pays

à travers le monde, tels que l’autriche,

la bulgarie, la république tchèque,

la Finlande, l’allemagne, Gibraltar,

la Grèce, l’italie, le Japon, la Pologne,

le Portugal, la Suède, les Pays-bas,

la Norvège, la russie, l’espagne et la

Suisse. on a pu l’apprécier dans des

salles d’envergure internationale :

Philharmonie de berlin, Concertgebouw

d’amsterdam, Philharmonie de Cologne,

Suntory Hall de tokyo, Concert Hall

de Sapporo, Gewandhaus de Leipzig,

Staatsoper de berlin, tonhalle de

Zurich, auditorio Nacional de Música

de Madrid, Konserthus d’oslo,

Konserthuset de Stockholm, Salle

Philharmonique de Saint-Pétersbourg,

Grande Salle du Conservatoire de

Moscou, entres autres. L’orchestre

Symphonique National de Lettonie est

désormais un élément essentiel de

la vie musicale lettone. Saisissant de

nombreuses opportunités commerciales

et artistiques générées par l’adhésion

de la république de Lettonie à l’Union

européenne, il a su combiner la grande

tradition des instruments à cordes est-

européenne avec le niveau d’exigence

de l’école des vents occidentale. Sous

la baguette de Karel Mark Chichon,

l’orchestre est fier de représenter

ce même niveau d’excellence dans

l’interprétation de ses concerts, de la

Lettonie et sa capitale riga jusqu’aux

grandes salles du monde entier.

Violons I

Sandis Steinbergs *

dzintars beitans **

darja Smirnova

ilze Kirsanova

Nelli Sarkisjana

baiba Sulce (Grauze)

aija Frisenfelde (elksne)

Liene Neija-Kalnina

Vizma Vilsone

indulis Cintins

tereze Ziberte-ijaba

oskars Silins

Violons II

alise ozolina *

inese Strale (Miesniece) **

ilze Pence

arvids Zvagulis

beate racko (dorina)

Liga Petersone (Muceniece)

tatjana ostrovska (Kaminska)

Mara balkena(Kalnaja)

ingrida Laka (Karlsone)

Altos

arigo Strals *

inara brinuma(Circene) **

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olga borodina(Nekrasova)

Liene beitane (Krumina)

Katrina Krasauska - Krauze

inga ozolina

einars rozevics

tatjana Lebedeva (andrejeva)

Violoncelles

diana ozolina *

ieva Purina **

Lolita Lilje (araja)

Mareta Prikule (arente)

aleksandrs Smirnovs

Zane Gulane

ainars Pauksens

Janis rinkulis

Contrebasses

Maris arents *

raivo ozols **

Jurgis Klotins

Viktors Velicko

Kristaps Petersons

Harpe

Patrizia Carciani

Flûte

dita Krenberga

Piccolo

anete toca

Hautbois

Martin danek

egils Upatnieks

Clarinettes

Guntis Kuzma *

Kristaps Catlaks

Bassons

Janis Semjonovs *

Normunds Zvejnieks

Cors

arturs Sults *

Viesturs Vardaunis

todor Stefanov Popstoyanov

traian tulbure

Gavril Cupsa

Trompette

andris abelite *

Priit aimla

Trombones

Uldis Zilberts *

Kaspars Majors

arturs berzins

Tuba

raivis Magurs

Timbales

edgars Saksons

Percussions

Ugis Kruskops

atis Vintuks

rihards Zalupe

Piano

elizabete Sirante

* soliste

** co-soliste

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Salle Pleyel

Président : Laurent bayle

Notes de programme

Éditeur : Hugues de Saint Simon

rédacteur en chef : Pascal Huynh

rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Correctrice : angèle Leroy

Maquettiste : elza Gibus

Stagiaire : Léa demillac

Les partenaires média de la Salle Pleyel

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MARDI 26 OCTOBRE 2010 - 20H

Camerata SalzburgMozart Airs d’opéras et de concert

Haydn Symphonie n° 85

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Bryn Terfel—Vendredi 5 novembre / 20hSalle Pleyel

Orchestre de la radio de MunichChoeur de ManchesterGareth Jones, direction

Bad Boys

Donizetti . . . . . L’elisir d’amoreBoito. . . . . . . . . . MefistofeleWeber. . . . . . . . . Der Freischutz Gounod. . . . . . . FaustPuccini. . . . . . . . ToscaVerdi . . . . . . . . . . OtelloSondheim . . . . Sweeney ToddWeill . . . . . . . . . . L’opéra de quat’sousSullivan . . . . . . . Ruddigore Gershwin . . . . . Porgy and Bess

Informations/réservations : 01 42 56 13 13 www.sallepleyel.fr www.lesgrandesvoix.fr Coproduction UMCMP / Les Grandes Voix - Céleste Productions

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Les grandes voixSaison no20 2010 2011

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