Département d’Education Fondation Adventiste pour l’Education DE BONNES HABITUDES POUR RESSEMBLER À JÉSUS DE BONNES HABITUDES POUR RESSEMBLER À JÉSUS ÉGLISE ADVENTISTE DU SEPTIÈME JOUR
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l’Education
DE BONNES HABITUDES POUR
RESSEMBLER À JÉSUS
DE BONNES HABITUDES POUR
RESSEMBLER À JÉSUS
ÉGLISE ADVENTISTE DU SEPTIÈME JOUR
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1 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Le 2 Avril 2019 Aux : Educateurs, Pasteurs, Dirigeants d’église, Membres d’église, Élèves et Etudiants Objet : Semaine de Prière d’Education Bien aimés Sœurs et Frères, L’Eternel nous accorde une nouvelle occasion de jouir des grâces qui découleront de la semaine de prière d’Education dont le thème est : « De bonnes habitudes pour ressembler à Jésus ». Les parents, les enseignants, les dirigeants d’église doivent instiller aux enfants et jeunes de bonnes habitudes qui d’une part, leur rapprocheront de Jésus et d’autre part, favoriseront leur réussite aux niveaux : spirituel, physique, mental, intellectuel, relationnel et professionnel.
Parmi toutes les bonnes habitudes qui méritent d’être cultivées, huit (8) ont été sélectionnées et vous en ferez connaissance chaque jour. Aussi, profitons-nous de ce moment pour faire la promotion de la Fondation Adventiste pour l’Education (FAE), un bras très utile au développement de notre système éducatif en Haïti. A cet effet, une page vous est soumise dans le but de faciliter la promotion. Faisons de cette semaine de prière sur l’Education Adventiste une réussite, en enrichissant le programme par des forums, des débats et tables rondes. Que le Seigneur nous bénisse abondamment en cette semaine de rafraichissement spirituel ! Sincèrement Vôtre,
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Fondation Adventiste pour l’Education
(FAE)
La Fondation Adventiste pour l’Education (FAE) est une institution de la Mission des Adventistes du Septième
Jour d’Haïti qui est reconnue d’utilité publique par l’Etat Haïtien le 12 Octobre 2006. Pour répondre à
plusieurs de ses objectifs, depuis son existence, elle a :
1- parrainé plusieurs centaines d’élèves et d’étudiants défavorisés sans distinction aucune de sexe et de
religion,
2- soutenu la formation continue de plus de 250 enseignants en service actif,
3- aidé plusieurs écoles dans l’acquisition de matériels didactiques,
4- octroyé des appuis financiers à des écoles en difficultés.
Les rêves et les projets de la FAE sont énormes, en voici quelques-uns :
1- Continuer à équiper des écoles en matériels didactiques.
2- Poursuivre son plan de parrainage d’élèves et étudiants.
3- Soutenir la formation continue des enseignants en service actif déjà en cours.
4- Investir dans des projets générateurs de revenus au bénéfice d’élèves et d’étudiants en difficulté.
5- Travailler à l’amélioration de l’environnement de nos bâtiments scolaires.
6- Appuyer financièrement des écoles en milieux défavorisés.
7- Favoriser l’apprentissage des métiers manuels.
LA FAE A BESOIN DE VOS DONS.
EN FAISANT UN DON A LA FAE :
1- Vous soutenez non seulement le système éducatif Adventiste mais aussi le système éducatif Haïtien.
2- Vous arrachez un enfant, un jeune, de la délinquance par l’éducation et la formation.
3- Vous contribuez au développement de notre pays par l’éducation.
« Jette ton pain, dit l’Ecclésiaste, à la surface des eaux car avec le temps tu le retrouveras »
(Ecclésiaste 11.1)
Donnez régulièrement une offrande généreuse à la FAE chaque 5e sabbat
Répondez à la générosité divine par vos dons à la FAE
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JOUR 1
L´HABITUDE DE PRIER
Daniel 6.10
Un professeur de céramique divisa sa classe en deux groupes. Un groupe serait évalué uniquement d´après la
quantité de travail fourni. De son côté, l´autre groupe recevrait sa note basée uniquement sur la qualité du travail réalisé. Ce
groupe n´aurait qu´à modeler une seule poterie, mais celle-ci devait être absolument parfaite. Le résultat de l´épreuve fut
incroyable: les œuvres du premier étaient bien meilleures tant sur le point quantitatif que sur le point qualitatif! Comment
expliquer cela? En fait, en fabriquant poterie après poterie, les participants du premier groupe apprenaient de leurs erreurs
et amélioraient leur performance. Mais les participants du second groupe avaient pris le temps d´étudier le concept de la
perfection, et ils n´avaient pu arriver à se mettre d´accord. Tous se préoccupaient d´obtenir un travail parfait, mais aucun
des arguments ne les avait aidés à le réaliser de manière pratique. Certaines choses ne s´obtiennent ni en théorisant, ni au
premier essai, mais par l´habitude et au prix de longs efforts. La vie chrétienne n´échappe pas à ce principe. Seule
l´habitude de la prière est la clé d’une une vie spirituelle enrichie.
A travers ce message, nous nous proposons en tout premier lieu de définir les termes clés du thème, ensuite nous
verrons comment développer une habitude de prière et en troisième lieu, nous considérerons l´impact de l´habitude de
prière à la lumière de la vie de Daniel.
A- DEFINITION DES TERMES CLES : PRIERE ET HABITUDE
La prière est le thème le plus populaire dans la Bible. Mais, nous n´y trouvons aucune définition typique de la prière.
1- Selon F. J. Huegel "La prière est le plus grand privilège que l'être humain possède et sa joie la plus précieuse,
puisqu´elle permet de maintenir la communion avec son Père céleste qui est la Source de vie, et est aussi le
moyen le plus puissant que l'être humain a à sa disposition pour triompher.
La définition la plus simple et la plus profonde est celle d’Ellen G. White :
2- "La prière est la respiration de l´âme". En sorte que le chrétien qui ne prie pas est en détresse respiratoire et par
conséquent est en péril.
3- Habitude. Curieusement, nous sommes un composé d´habitude : habitude de manger, d´habiller, de dormir,
d´aller à l´école, a l´église, etc. Les habitudes font partie de notre quotidien et de notre travail. On dit qu’elles
sont la routine avec laquelle nous pratiquons quelque chose. Nous avons de bonnes et de mauvaises habitudes.
Nos habitudes révèlent le but et l’orientation de votre vie. Ainsi, chacun est responsable de sa destinée par le
choix de ses habitudes.
Selon Ellen G. White, « Nous serons individuellement, pour le temps et l’éternité, ce que nous sommes par nos
habitudes. La vie de ceux qui forment de bonnes habitudes et qui sont fidèles à l’accomplissement de chaque tâche, sera
comme des lumières qui brillent, émettant des faisceaux lumineux sur la voie des autres. » – Ellen G. White, Testimonies
for the Church, vol. 4, p. 452.
B- COMMENT DEVELOPPER L´HABITUDE DE PRIERE
Si l’on devait disposer dans un musée les noms des hommes de la Bible reconnus pour leur habitude de prière,
Daniel y occuperait une place de choix. Dans Daniel 6.10, il est dit que Daniel pria son Dieu trois fois par jour. Il est
intéressant de noter que la première préoccupation de ce haut fonctionnaire de Babylone, à son réveil, n´était pas de
consulter le roi Darius ou l´agenda de la journée, mais au contraire, sa priorité était la prière. En sorte que pour Daniel, la
prière n´était pas un simple devoir religieux, une formule rituelle, mais une relation. Ainsi pour developer cette habitude de
prière :
1- Comme Daniel, nous devons avoir des moments de prière réguliers.
Comme mentionné dans Daniel 6.10, Daniel pria son Dieu trois fois par le jour. La prière n´était pas quelque chose
d´accidentel ou de circonstanciel pour Lui. C´était une discipline de vie, un rendez-vous sacré. Imaginez que Daniel, en
tant que haut fonctionnaire de l’état avait du temps pour prier. Chaque chrétien, chaque professeur, chaque élève peut et
doit choisir le moment qui lui convient le mieux pour parler avec son Père céleste. Cet aspect dans la vie chrétienne est
tellement important qu’on peut le rendre proverbial. « Dis-moi quelle est l’intensité de ta vie de prière et je te dirai ce que
vaut ta vie. »
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De deux choses l’une : « ou nous trouvons du temps pour prier et nous connecter à la plus grande puissance de
l’univers, ou le temps nous prive de notre vie de prière et asphyxie notre âme. »
2- Comme Daniel, nous devons avoir un lieu spécifique pour prier Dieu
Le texte dit : quand il entendit le décret du roi, “Il se retira dans la chambre supérieure". Dans la Bible, l´un des secrets
des hommes de Dieu c´est de se retirer pour rencontrer Dieu. Abraham sur le mont Morija, Moise sur le mont de Sinaï, Elie
sur le mont Carmel, Jean-Baptiste dans le désert, Jésus sur la montagne des oliviers, et Daniel se retira dans sa chambre
supérieure ou encore sa chambre haute. Dans un monde de tant de troubles et de bouleversements, le chrétien a le besoin
quotidien d’un temps à part et tranquille, en vue de se réfugier dans la sainte présence de Dieu.
3- Comme Daniel, nous devons prier avec persévérance
Le verset dit : il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant. La persévérance c´est
la capacité de résister même sous pression. Et c´est là malheureusement que nous échouons trop souvent. Nous prions mais
quand surviennent les épreuves, nous relâchons. Mais Daniel, malgré le décret de mort royal, il continua de prier son Dieu
comme à l´ordinaire. Enfants de Dieu, plus s’abattent sur vous les vents impétueux de l’existence, plus il est impérieux de
prier. Plus augmente le péril, plus constante doit être votre vie de prière. La servante du Seigneur a écrit dans Vers Jésus, p
182 : « Chacun a des épreuves à traverser, de lourds chagrins à porter, des tentations difficiles à surmonter. Ne parlez
pas de vos difficultés aux mortels, vos semblables, mais déposez-les aux pieds de Jésus. »
Je veux m’adresser à chaque étudiant, à chaque élève. La vie estudiantine est remplie d’obstacles, de défis, des
pressions de tout genre. Si vos études sont interrompues faute d’argent. Si votre avenir est menacé. Si vos rêves semblent
s’effondrer, ne perdez pas courage. Comme Daniel, persévérez dans la prière. La prière peut changer les circonstances. Par
elle, les secrets furent révélés à Daniel. Par elle, la gueule des lions fut fermée devant Daniel. Par elle, des portes
insoupçonnées s’ouvriront devant vous. Par elle, votre chemin sera tracé et éclairé. Par elle, les obstacles qui obstruent
votre avenir seront renversés. Par elle, abattu et désespéré, vous trouverez de nouvelles forces pour continuer le chemin de
vos rêves. Une ancienne mythologie raconte l'histoire d’un homme qui reprenait de nouvelles forces chaque fois qu'il
tombait à terre, parce que cette terre qu'il touchait était sa mère. Il en est de même pour chacun de nous, toutes les fois que
nous tombons à genoux affaiblis par la lutte, découragés, désemparés, désespérés, abattus par les épreuves et les
vicissitudes de cette vie, nous nous relevons fortifiés, parce que nous touchons à la source de toute force, qui est le trône de
grâce.
C- IMPACT DE L´HABITUDE DE PRIERE
L’habitude de prière a des impacts considérables et bienfaisants sur notre vie.
1- Elle nous permet de développer une relation intime avec Dieu
Aucun chrétien ne peut être en communion avec Dieu en dehors de l’habitude de prière. Comme a dit l’autre, la
prière, n’est-elle pas avant tout, une connexion directe avec le très haut ? L’étudiant ou l’élève qui veut entrer en contact
avec l’intelligence supérieure, doit cultiver cette habitude de prière. C’est par la vie de prière que le chrétien s’habitue à
l’atmosphère du ciel. Dans la communion avec Dieu, ciel et terre se rencontrent. Une âme qui n’est en communion avec
Dieu par la prière est une âme morte aussi vrai que la lampe qui n’est pas alimentée par une énergie reste éteinte.
L’univers tout entier peut s’accorder pour prier pour une personne, mais cette dernière ne prie pas elle-même, elle ne
connaitra jamais cette relation intime et vivifiante avec Dieu. Sachez-le donc ! Dieu n’a pas besoin de savoir si les autres
ont prié pour vous, mais plutôt si vous priez vous-même ?
2- L´habitude de prière nous permet de développer un caractère fort
Un homme de caractère est quelqu´un qui s’accroche à ses principes même si les vents sont contraires. Dans les
premiers versets du chapitre 6, nous relevons plusieurs éléments qui justifient la force de caractère de Daniel: Il avait tout
d’abord un esprit supérieur. Les rois de Babylone avaient tout tenté pour le convertir en babylonien. Ils allaient jusqu’à
vouloir lui imposa leurs valeurs et leurs idoles. Mais, malgré, il demeura attaché a ses vertus. Aujourd´hui encore, le plan
de l´ennemi de nos âmes c´est de faire de nous des mondains "spirituels". Il nous offre un christianisme sans Christ, une
éducation sans Dieu, une science sans conscience, une école sans morale. Mais Dieu cherche encore des hommes et des
femmes de conviction comme Daniel prêts à revendiquer l´honneur de Dieu. Cette force de caractère lui venait de sa vie de
prière. Conscient de ce besoin, J. G. Holland fit cette prière à Dieu: « Seigneur, donne-nous des hommes. Notre époque
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requiert des esprits forts, de grands cœurs. Des hommes que la convoitise ne peut pas détruire, des hommes qui ne se
laissent pas acheter, des hommes d´honneurs qui ne savent pas mentir. »
Certains se demandent pourquoi une semaine de prière a l´école, alors que nous ne Sommes pas à l´église? La
réponse, c´est que le but de l´éducation adventiste est de restaurer l´image de Dieu en chaque élève. L´enseignement des
maths prépare des mathématiciens. L’enseignement de la chimie, forme des chimistes. L’enseignement de la physique
prépare des physiciens. Mais la prière et l´enseignement de la Bible préparent des gens pour ce monde et pour le monde à
venir.
Il était ensuite un homme fidèle. Il était fidèle à sa responsabilité terrestre aussi bien qu’a sa responsabilité divine.
Ses adversaires n'avaient pas trouvé l'occasion de l'accuser (Daniel 6 : 4). Daniel était irréprochable. Ses ennemis avaient
rendu de lui ce témoignage. Que c’est admirable ! Et ces hommes dirent : « Nous ne trouverons aucune occasion contre ce
Daniel, à moins que nous n’en trouvions une dans la loi de son Dieu. » (v5) Chers étudiants, élèves, frères et sœurs, je suis
poussé à adresser à votre âme une pressante exhortation. La vie en générale exige des choix difficiles. Des offres
reluisantes vous seront faites au prix de certaine compromission. Mais gardez-vous des raccourcis vers le succès. Aucun
succès sans Dieu n’est digne de ce nom. Souffrez plutôt que de compromettre votre réputation. Efforcez-vous d’être de ces
hommes et de ces femmes qui ne peuvent s’acheter ni se vendre, des hommes et des femmes qui préfèrent souffrir que de
devenir des riches méprisables et indignes, des hommes et des femmes qui ne mourront jamais dans la mémoire de la
postérité.
Daniel était fidèle à sa responsabilité divine. La seule accusation que ses détracteurs avaient retenue contre lui, était
qu’il avait accompli la loi de Dieu (verset 5). Ainsi, il fut décédé de n’adresser qu’au roi Nébucadnetsar des prières. Et
tout contrevenant serait puni de mort. Comme Daniel était fidèle à Dieu, il continua de prier trois fois le jour comme il le
faisait auparavant. Il aurait pu trouver des excuses et des compromis. "Tout le monde le fait." Et il était un vieil homme
qui avait servi Dieu fidèlement toute sa vie. Un petit engagement à la fin de sa vie ne ferait pas trop mal. Non, Daniel a
refusa tout compromis. Il préféra d´être dévoré par les lions au lieu de perdre un service de prière.
Récompense: Quel contraste entre Darius dans son palais et Daniel dans la grotte des lions. Après avoir fait jeter
Daniel dans la fosse aux lions, Darius n'avait pas la paix, cependant Daniel était en parfaite paix avec lui-même, avec Dieu
et avec les lions. Il se retrouva dans un lieu de sécurité parfaite, parce que Dieu y était veillant sur jalousement sur lui. Il est
intéressant de constater que Daniel était plus tranquille dans la force aux lions que le roi dans son palais. En vérité, la prière
est une source de sécurité.
CONCLUSION
A la lumière de la vie de Daniel, nous avons appris ce qu’est l’habitude de prier, comment la cultiver et son impact
sur nous. Nous devons nous rappeler que cette habitude de prière, Daniel l’avait maintenue sur une terre étrangère. Il vivait
à Babylone comme s'il était en Terre Promise. Il avait emmené avec lui la culture de Dieu là où il était. Nous sommes tous
étrangers sur la terre. Seule une vie de prière nous permettra d’y vivre et d’y laisser la bonne trace. Comme Daniel,
maintenons notre vie de prière, pour pouvoir rester en communion avec Dieu. Maintenons notre vie de prière pour rester
debout et garder notre force de caractère. Maintenons notre vie de prière pour pouvoir faire front aux épreuves de la vie. Il
est vrai que nous sommes dans le monde, mais notre vie de prière nous distinguera du monde.
Wisler Charles, Professeur
Faculté de Théologie
Université Adventiste d’Haïti
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JOUR 2
SUJET : L’HABITUDE DE LIRE QUOTIDIENNEMENT LA BIBLE
Texte de base : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir
fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu
réussiras » Josué 1.8
Sous forme de salutation Le Seigneur nous permet d’avoir encore au cours de cette nouvelle année scolaire 2018
– 2019, une semaine de réflexion et de prière spirituelle pour la promotion de l’éducation chrétienne. Les besoins sont
nombreux et ils sont de taille. Ce sont des défis à relever, mais le pari est déjà gagné en Jésus-Christ, notre Educateur par
excellence. Que cette semaine soit enrichissante et fructueuse à la gloire du Maitre des maitres. Amen !
INTRODUCTION
Parmi les bonnes habitudes pour ressembler à Jésus, le fait d’avoir l’habitude de lire la Bible quotidiennement en
est une. Certes, celle-ci aura bien sûr un impact positif dans notre cheminement terrestre qui nous conduira à la félicité
bienheureuse, Plus on lit, plus on deviendra plus performant et plus positif dans tous les domaines de la vie. Cette activité
de lire, communément appelée la lecture nous rendra meilleurs, plus ouverts, plus mûrs et utiles aux autres. Ainsi, dans
notre champ de réflexion, plusieurs questions nous montent à la tête que voici : Qu’est-ce que c’est que lire ? Quoi lire ?
Comment lire ? Pourquoi lire ? Et quelle est la valeur de la lecture de la Bible ? Les réponses à toutes ces questions auront
leur raison d’être pour la pleine et entière satisfaction de tous les hommes et les femmes d’ouvrages.
I) LIRE
Lire, comme nous voudrions le signaler, est l’une des activités les plus difficiles de toutes celles que l’on réalise au
cours d’une investigation ou recherche. Tout essai de produire de nouvelles informations en science implique la
connaissance et la consultation de divers ouvrages, travaux et études. Un chercheur ou une personne qui veut faire des
progrès et être à la hauteur de sa tâche, ne peut se permettre le luxe de ne pas lire constamment. C’est sans aucun doute un
défi difficile de convaincre de l’importance de lire ; un défi qu’élèves, éducateurs, parents et rédacteurs essaient de
surmonter avec difficulté. Alors, que vous en semble si, aujourd’hui, nous réfléchissions un peu sur le fait de lire ?
Lire est une activité de réflexion qui se réalise à partir d’une entité communément appelée « Lecture ». Elle se fait
en fonction des expériences et de la créativité des autres. Elle est d’une grande aide. Lire contribue à nous faire découvrir
ce qui signifie être une personne et à diriger notre vie de manière à ce qu’elle soit pleine de sens.
Lire ne nous isole pas du reste du monde, au contraire il nous ouvre les yeux sur le monde qui nous entoure et nous
aide. Lire nous donne la possibilité de nous améliorer. Il est en soi une activité sociale, un dialogue avec l’auteur, une
coexistence avec des personnages potentiels et un chemin vers la prise des meilleures résolutions dans la vie. Quand on a un livre entre les mains ou sous les yeux, on peut faire trois choses avec ce document selon le type
d’investigation que l’on veut réaliser : Le consulter, le lire et l’étudier
1.- CONSULTER UN LIVRE
La consultation d’un ouvrage suppose un contact rapide avec les parties du livre. On laisse courir ses yeux en
diagonale sur le texte et on s’arrête seulement quand un mot, une expression ou des brides de phrase attirent l’attention. La
consultation vise la sélection des passages, paragraphes ou phrases qui, le cas échéant, peuvent servir d’arguments dans
notre travail de recherche ou dans notre centre d’intérêt.
2.- LIRE UN LIVRE
Lire va plus loin que le simple fait de consulter. Pour comprendre ce qu’on lit, il faut être familiarisé avec le
langage de l’auteur. Certes, la lecture est un moyen de communication entre lecteur et auteur.
3.- ETUDIER UN LIVRE
Pour arriver à l’intelligence d’un livre, il nous faut l’étudier. Il ne s’agit pas seulement de comprendre ce qui se dit,
mais aussi d’observer les méthodes et procédés qui sont intervenus dans la préparation de l’ouvrage. Quand on a étudié un
livre, on est en mesure de le critiquer, de mesurer le degré de succès qu’il atteint et de signaler ses failles.
- Ainsi, de ces trois points sus-mentionnés et évoqués, arrêtons-nous au deuxième à Savoir : lire un livre.
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Le texte de base consigné dans Josué 1.8 stipule : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le
jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises,
c’est alors que tu réussiras ». Ce texte fait l’objet d’une obligation, d’une recommandation et d’une finalisation
satisfaisante.
II) QUOI LIRE ?
L’homme est le produit de ce qu’il lit. D’après un concept généralisé, il est de bon ton de tout lire, mais il y a des
livres qui ont des contenus positifs et édifiants et d’autres fortement négatifs et nuisibles au développement social et moral.
Un livre est un vecteur qui peut transmettre des choses sublimes et des choses dégradantes. Il ne faut pas lire pour lire. Il y
a des critères qui peuvent nous aider à discerner ce qu’il convient de lire et ce qu’il ne faut pas lire.
Il faut s’approcher de chaque livre avec un esprit critique en partant sur une base solide (idéalement biblique). En
tenant compte d’un concept esthétique, il y a des choses qui ne valent pas la peine d’être lues. En effet, quoi lire ? Soyez
des lecteurs invétérés de tous les ouvrages instructifs, mais par-dessus tout, la Bible qui touche tous les aspects de la réalité
sociale et de la vie dans l’au-delà.
Il faut lire en fonction de vos intérêts personnels, de vos motivations particulières, de votre formation scolaire et
universitaire en vertu des circonstances spécifiques et, surtout, en fonction d’une base morale solide. C’est à nous de savoir
si tel ou tel livre aura valu la peine d’être lu. Le livre qui est sélectionné parmi tant d’autres, estime-t-on, est la Bible, le
livre : le plus imprimé, le plus traduit, le plus vendu, le plus lu, le plus diffusé et le plus aimé. Est-ce pourquoi, on nous
convie à avoir la saine habitude de lire jour et nuit la bible, le best-seller de Dieu pour notre bien-être le plus absolu.
III) COMMENT LIRE ?
Cette question formulée mérite une franche réponse, bien qu’elle ait une apparence difficile. La lecture qui est un
élément indispensable doit se faire dans un espace confortable, à un moment, même parfois court à cause de la vie agitée
que nous menons, mais pendant lequel nous sommes au moins à l’aise dans un environnement calme et avec l’esprit centré
à 100% sur ce que nous lisons.
En lisant, il faut avoir en main, une plume et un carnet pour écrire, noter et enregistrer les mots et les brides de
phrases importantes que nous aurons à utiliser au besoin, mais au crayon pour pointer à travers les pages lues, les
expressions et les termes qui se révèlent importants et les effacer au moyen d’une gomme pour ne pas raturer le livre et ne
pas laisser aussi nos traces.
La lecture est compréhensive sinon, elle n’est pas de la lecture. Si elle s’effectue de la façon hâtive, mécanique,
déconnectée du livre physiquement ou numériquement, ou par obligation, la situation ne sera ni communicative, ni
significative pour le lecteur qui ne tirera pas grand profit de l’acte de lire.
IV) POURQUOI LIRE ?
TOUTE ECRITURE EST INSPIREE DE DIEU et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire
dans la justice. Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. (2 Tim 3.16-17)
Toute forme de lecture aussi simple qu’elle se réalise, admet plusieurs objectifs :
1.- POUR ACCEDER A L’INFORMATION : Lire est crucial pour les amants de la lecture : élèves, étudiants,
éducateurs, universitaires, chrétiens, professionnels et formateurs. De nos jours, une personne est valorisée par la faculté
qu’elle a de transmettre ce qu’elle a appris à travers les livres, surtout dans les milieux académiques et professionnels.
2.- COMME SOURCE DE CONNAISSANCE : Le livre est le moyen le plus idéal pour la transmission de la culture,
pour la connaissance, pour la découverte du monde. Le livre est aussi un outil entre nos mains pour transmettre aux
générations futures notre façon de voir le monde. Certes, pour écrire, il faut d’abord lire.
3.- POUR CHANGER, GRANDIR ET NOUS AMELIORER : Lire ouvre l’esprit de la personne qui lit. On lit pour briser
des préjugés, pour développer les capacités intellectuelles, pour forger nos propres idées, pour nous rallier aux autres
peuples.
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4.- POUR NOTRE DEVELOPPEMENT SPIRITUEL : De nos jours, nous avons toujours à notre portée le livre des
livres, la Bible, ce manuel de la culture et de la spiritualité que nous devrions tous lire chaque jour.
V) VALEUR DE LA LECTURE DE LA BIBLE
La Bible est le livre par excellence que nous devons avoir l’habitude de lire en ce monde désorienté. Elle
est une lampe sur nos pas et une lumière sur notre route. (Ps 119.105)
- Du point de vue littéraire, la Bible tient une place prestigieuse. Elle renferme un langage majestueux, des
illustrations belles et émouvantes, des histoires saisissantes, des récits captivants, des préceptes pleins de
sagesse et de bon sens, une élévation de pensée, autant de valeurs pour lesquelles la Bible se recommande
à la lecture et à l’étude assidue de tous.
- Comme instrument pédagogique, la Bible n’a de pareil. Elle élargit la vision des choses, fortifie l’esprit.
Elle inspire une grande force d’âme, des ambitions nobles, une grande perspicacité et un jugement sain.
De tous les livres écrits, elle renferme des exemples les plus instructifs jusque-là indiscutables.
- La Bible nous équipe pour servir Dieu (2 Timothée 3.17, Éphésiens 6.17, Hébreux 4.12). Elle nous aide à
comprendre comment être sauvé du péché et de ses conséquences ultimes (2 Timothée 3.15). La méditer
et obéir à ses enseignements donnera du sens à la vie (Josué 1.8, Jacques 1.25). La Parole de Dieu nous
ouvre les yeux sur le péché dans notre vie et nous aide à nous en défaire (Psaumes 119.9, 11). Elle nous
guide dans notre vie et nous rend plus sages que nos maîtres (Psaumes 32.8,119.99, Proverbes 1.6). La
Bible nous permet d’éviter de gâcher notre vie en nous concentrant sur ce qui n’a pas d’importance et qui
ne durera pas (Matthieu 7.24-27).
- La Bible est un guide incomparable, elle donne au croyant une sérénité profonde et une solide espérance
en l’avenir. Elle indique la solution à tous les grands problèmes de la vie et de l’au-delà.
CONCLUSION En tenant compte de toutes ces considérations faites, en lisant et en étudiant les Saintes Ecritures, l’on
accepte ce que déclare un vibrant conférencier biblique au cours d’une intervention à titre de recommandation à
tout le monde à savoir : « Ayez la culture de la lecture pour les Saintes Ecritures afin que vous soyez des
hommes et des femmes matures, prêts à toutes bonnes fins utiles ».
Anouce LOUIS, Maitre
Assistant Directeur d’Education
Mission de la Plaine du Cul-de-Sac des Adventistes du Septième Jour d’Haïti (MIPAH)
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JOUR 3
L’HABITUDE D’OBÉIR AUX PRINCIPES
Genèse 2.15-17
Le mot Principe a plusieurs définitions. Parmi celles que propose le dictionnaire Larousse, nous préférons celle-là
dans le contexte du message de ce jour : “Base sur laquelle repose l’organisation de quelque chose, ou qui en régit le
fonctionnement”.
L’identité d’une organisation est liée aux principes qui régit son fonctionnement. Les éléments de cette
organisation s’identifient à elle à partir de leur réponse donnée par rapport aux principes établis.
En suivant l’histoire biblique, on rencontre un Dieu qui a établi un système organisé dès l’origine sur des principes de base
régissant la vie des acteurs impliqués.
Ce système était organisé à partir des relations: Dieu au contact des hommes et ceux-ci s’occupent des autres
créatures. Des limites leur ont été fixées pour faciliter leur liberté.
Quand on regarde les responsabilités que Dieu avait confiées à l’homme à l’origine, on voit l’Education dans tous
les détails. Le site www.cntrl.fr définit l’éducation comme “l’Art de former une personne, spécialement un enfant ou un
adolescent, en développent ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d’affronter sa vie
personnelle et sociale avec une personnalité épanouie”.
Ellen White dans son livre Education la définit comme : “Le développement harmonieux des facultés physiques,
mentales et spirituelles”.
Une orientation aussi importante ne saurait être basée sur le flou ou le hasard. Education exige principe et celui qui
suit la ligne de l’éducation, qui s’accroche au développement intégral doit garder la bonne habitude d’obéir aux principes.
Là c’est l’idéal. Quand on met l’idéal en face de la réalité de chaque être humain, les réponses se diversifient face
aux principes établis. Chaque choix préconisé conduira à son résultat. Certains trouveront les bonnes raisons d’obéir aux
principes et d’autres en trouveront les leurs pour ne pas obéir aux principes. Mais à la fin, ce sont les résultats qui
identifieront ceux qui avaient raison.
Si le choix d’obéir aux principes ou pas conduit à des résultats qui vont dans le bon ou le mauvais sens, il nous faut
découvrir les raisons qui peuvent orienter les choix et les résultats auxquels ces choix conduisent.
Dans ce message nous allons réfléchir sur les raisons expliquant la fuite de l’homme face à l’observation des
principes dans le récit de la chute et les raisons d’obéir aux principes dans le récit de la tentation de Joseph chez Potiphar.
QUELLES SONT LES RAISONS QUI PEUVENT NOUS PORTER À FUIR LES PRINCIPES? 1- Les raisons pour fuir les principes et les résultats d’un tel choix (Genèse 3.1-7) Ceux qui n’obéissent pas aux principes trouveront toujours des raisons à cela. Quand nous regardons le récit de la
chute de l’homme dans Genèse 3, nous trouvons les raisons à la base du rejet du principe préalablement établi par Dieu.
A- ECOUTE DE L’AUTRE VOIX Pour l’établissement d’un principe, il y a une première voix autorisée. Des voix contradictoires peuvent toujours
chercher à infiltrer le milieu pour éliminer la première. Il suffit à celui qui doit suivre la première voix de ne pas donner
écoute à l’autre. Le récit de la chute de l’homme commence par une interférence. Un autre acteur est entré dans la scène et
sa voix a été écoutée. Et cela a conduit à trois impacts produisant une descente dans le chaos et le détachement de Dieu.
B- DÉSOLIDARISATION AVEC CELUI QUI ÉMET LES PRINCIPES La mise en question des premières règles établies. La femme commença à donner des explications peu fermes. Si
elle voulait à tout prix obéir aux principes, elle dirait “nous ne devons pas manger les fruits de cet arbre”. Elle ne
s’identifiait pas au principe. C’est l’affaire de Dieu. C’est ce qu’Il pense. Ce n’est pas mon choix. Cela ouvre la voix au
courtisan.
C- EGOÏSME La femme voulait tout avoir. Avoir toute la connaissance. Devenir comme Dieu. Ne pas obéir aux principes fait
semblant de nous permettre d’être nous-mêmes.
D- LIBERTÉ MAL DÉFINIE Les principes ont été établis pour rendre libres ceux qui doivent les observer. Quand on se sent gêner par leur
observation on tente de définir sa propre de conduite. Quand on devient le centre du monde on risque d’ouvrir toutes les
fenêtres qui conduisent à ce qui nous plaît.
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10 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Tout le monde a peut-être ses raisons pour ne pas obéir aux principes mais ce choix qui est motivé par des mobiles
divers conduira aux mêmes résultats. Au regard de la chute de l’homme où la femme a suivi le panneau indiqué plus haut, voyons les trois résultats du
choix de ne pas obéir aux principes.
RÉSULTATS
1- HONTE Tout était normal avant. Les impacts du mauvais choix ne tardaient pas. Ils n’avaient point honte avant, mais
maintenant il leur faut une couverture. Ils ont franchi une route qu’ils ne devaient pas franchir. Après l’offense comment
regardez-vous l’offensé? La honte vous domine et vous n’êtes plus maître de vous-même comme vous l’aviez voulu.
2- FUITE Pour mieux gérer votre honte il vous faut fuir le regard qui effraie. On se cache pour s’éloigner de l’offensé. Dans
une situation de fuite on peut se détruire de deux manières :
1- Sortir totalement de la vie publique pour vivre sa honte;
2- Devenir endurci dans sa réalité pour affronter sa honte.
Mais la vie ne s’arrêtera jamais là. Il y aura une nouvelle phase. Même un suicide conduira à la nouvelle étape…
3- SÉPARATION Le fait de faire le mauvais choix entraine une séparation. Les séparations peuvent ne pas être de même durée, mais
c’est l’effet. Dans le cas de l’homme, la séparation a exigé l’expulsion de l’Eden et l’introduction d’un intermédiaire dans
la relation avec Dieu.
Ceux qui veulent vivre avec les autres et le faire librement doivent s’habituer à obéir aux principes. Si le choix de
ne pas obéir aux principes est aussi dangereux, quelles sont les raisons qui peuvent nous porter à obéir aux principes?
2- Les raisons d’obéir aux principes
Ceux qui prennent l’habitude d’obéir aux principes sont motivés par plusieurs raisons. A travers l’expérience
de Joseph avec la femme de Potiphar, considérons deux.
A- ATTACHEMENT À DIEU
Le premier élément qui nous porte à obéir est de savoir que le serviteur de Dieu doit s’attacher aux principes
parce que Dieu est celui qui en premier encourage le respect des principes. A travers toute la Bible, ceci n’est pas
une option. Face à la femme de Potiphar, Joseph observait le principe qui voulait qu’un homme ne se couche pas
avec la femme d’un autre.
Dans sa déclaration, il croyait que coucher la femme de Potiphar était un mal et un péché contre Dieu. Tout
ce qu’on fait de mal est d’abord une offense contre Dieu. Pour rester correct avec Dieu, il faut respecter les
principes.
B- LE RESPECT D’AUTRUI
Dans le même récit, nous voyons Joseph insister sur son respect pour son maître Potiphar. Les principes
sont établis par une autorité ou veiller par une personne occupant une position lui donnant responsabilité.
Respecter les principes nous permet de montrer du respect à cette personne ayant l’autorité à partir de sa
position.
RÉSULTATS
1- RESTER DANS LE PLAN DE DIEU
Joseph avait la mission de faire le pont pour le peuple d’Israël en route vers la terre promise. Il aurait pu
rater une occasion en or. Garder les principes lui permettait de rester dans le plan de Dieu.
2- LES DÉFAITES CONNUES À CAUSE DE LA FIDÉLITÉ ENVERS DIEU NE SONT QU’APPARENTES
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11 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Joseph a été faussement accusé et mis en prison. Aux yeux de tous, cela peut paraitre la défaite de la
fidélité. Toutefois, sa descente dans le sens humain n’a été que la trajectoire de l’élévation avec Dieu.
Vous connaissez tous l’histoire. Vous savez tous que Joseph était devenu le deuxième personnage de
l’Egypte. Il était loyal à l’égard de Dieu et Celui-ci l’a élevé.
CONCLUSION
La structure éducative nous met au cœur des relations actives. L’éducation passe par le travail de
plusieurs acteurs. Dans notre contexte nous comptons formellement trois :
La famille
L’Ecole
L’Eglise
Chaque acteur existe à partir de ses principes. Chercher des raisons pour les fuir conduit à la honte, la
fuite et la séparation.
Se séparer de l’école limitera ou peut-être exclura toute progression intellectuelle;
Se séparer de la famille conduira sur la voie de la délinquance et rend celui qui fait ce choix
vulnérable;
Se séparer de l’Eglise conduit dans le chaos spirituel et peut conduire à la perte de la vie éternelle.
Les professeurs doivent orienter leurs élèves pour qu’ils apprennent à obéir aux principes. Ellen White
déclare ceci dans Conseils aux Éducateurs…: Si ceux qui participent à la formation des jeunes passent sous
silence de nombreux sujets, mais présentent l’importance des principes auxquels ils doivent obéir pour obtenir la
vie éternelle, on assistera à une véritable réforme. (p, 325)
Nous avons tous intérêt à respecter les principes établis. Personne au monde ne pourra mener une vie
normale, une vie de réelle liberté en passant au-delà des principes.
Quand nous obéissons aux principes nous suivons la ligne de Dieu et nous montrons du respect pour les
autres et pour nous-mêmes.
Laissez-moi vous raconter une illustration que j’ai entendu raconter un ami. Vous en aurez l’esprit du
récit. Un royaume s’était accaparé d’un autre et le fils du roi a été pris en captivité. On le faisait devenir esclave.
Celui qui le surveillait le suivait avec attention et le voyait très respectueux des principes. Il commença à l’heure
et termina à l’heure. Un jour, le superviseur alla le rencontrer. Il lui posa la question, pourquoi es-tu si
discipliné? Le jeune homme lui répondit : Parce que je suis fils de roi.
Toi aussi, le fait que tu es fils de Dieu, tu dois prendre l’habitude d’obéir aux principes. L’Education nous
place dans un cercle régi par les principes. Une personne bien éduquée se sentira toujours confortable avec les
principes puisque ceux-ci définissent les lignes de sa conduite.
Edgard ETIENNE, Pasteur
Secrétaire exécutif
Fédération Centrale d’Haïti des Adventistes du Septième Jour
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12 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
JOUR 4
HABITUDE DE DIRE LA VERITE
INTRODUCTION L’un des plus grands défis que tous nous sommes appelés à relever quotidiennement est celui de dire toujours la
vérité quel que soit l’enjeu. Fréquemment, chacun se trouve confronté à la tentation de ne pas être tout à fait honnête, en
faussant un rapport, en ternissant la réputation de quelqu’un, en n’exprimant pas ses réels sentiments, en se faisant une
image irréelle, en plagiant, en gardant le silence, etc. et cette liste pourrait s’allonger à l’infini. Oui maintes fois nous
sommes tentés de ne pas dire la vérité, soit par peur des conséquences, soit pour satisfaire nos désirs égoïstes, ou tout
simplement par habitude. Aristote dans l’éthique à Nicomaque a cité ce proverbe que voici : ‘’l’habitude est une seconde
nature’’ ce qui fait comprendre que ‘’les habitudes fortement ancrées dans notre comportement déterminent nos actions
avec autant de force que les lois de la nature. Nous appliquons en effet les habitudes sans en avoir conscience et il est très
difficile de s’en débarrasser’’1. Alors n’est -il pas important que nous cultivions de bonnes habitudes, notamment celle de
dire toujours la vérité ? A travers ce message nous essaierons de comprendre le vocable ‘’dire la vérité ‘’, de découvrir des
vérités sur ‘’dire la vérité’’ à travers la bible et enfin de dégager l’implication des éducateurs dans la culture de la vérité.
1- QUE SIGNIFIE DIRE LA VERITE
Dire la vérité, cela signifie énoncer des paroles qui sont conformes à la réalité, sans user de dissimulation. Dire la
vérité c’est agir fidèlement a tout ce qui est juste et honorable, c’est rejeter le mensonge sur toute ses formes. Bien souvent,
sans prononcer des mots nous pouvons dire la vérité ou mentir. Le menteur, nous dit le sage Salomon, est celui qui «
marche la fausseté dans la bouche ; il cligne des yeux, parle du pied, fait des signes avec les doigts ; la perversité est dans
son cœur, il médite le mal en tout temps » (Proverbes 6.12-14). Sissela Bok a eu raison de dire que la « manipulation
délibérée de l’information » peut être accomplie « par le geste, par le déguisement, par l’action ou l’inaction et même par le
silence. »2
Donc, dire la vérité c’est rendre authentique tous les aspects de notre vie, nous montrer honnêtes et sincères dans
toutes nos manières d’agir et nous abstenir du mal en tout temps et en toutes circonstances. Par des termes bien pesés, nous
pouvons démêler des situations délicates avec tact, sans avoir à recourir à la tromperie.
2- LA BIBLE ET LA VERITE
La Bible à travers ses pages invite ses lecteurs à dire la vérité, à agir avec honnêteté absolue, en toutes
circonstances. Pour citer John Murray : « La Bible, tout au long de son texte, demande la véracité ; nous n’avons jamais le
droit de mentir. »3 Tous ceux qui ont accepté Jésus comme Seigneur et Sauveur doivent cultiver l’habitude de dire la
vérité. Comprenant cela, L’apôtre Paul déclare : “C'est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle
selon la vérité à son prochain; car nous sommes membres les uns des autres. “ Ephésiens 4.25
Dire la vérité est un impératif pour tous les enfants de Dieu. Les Saintes Ecritures nous exhorte à vivre loin du
mensonge : « Ne vous mentez pas les uns aux autres » (Colossiens 3.9), car le diable « est menteur et père du mensonge »
(Jean 8.44)
Dire la vérité est biblique, mais savoir comment dire la vérité est une chose à apprendre en suivant les prescrits de
la Bible. A ce sujet, Rick Warren considérant les paroles sacrées évoque quatre manières de dire la vérité : ‘‘entièrement,
régulièrement, affectueusement, avec tact’4.
a) DITES LA VERITE ENTIEREMENT. Parfois nous n’arrivons pas à dire toute la vérité pour diverses raisons, et cela peut provoquer le ressentiment, la
méfiance, la superficialité. Il est dit dans Prov10.10 "Celui qui retient la vérité crée des ennuis. De ce fait à dire la vérité
entièrement.
b) DITES LA VERITE REGULIEREMENT. Un seul mensonge peut conduire à la méfiance, et la confiance perdue ne se gagne pas facilement, peut aussi
déstabiliser toute une vie. Il est important de dire la vérité régulièrement, car « L'intégrité des hommes droits les dirige,
Mais les détours des perfides causent leur ruine ». Proverbes 11.3
c) DITES LA VERITE AFFECTUEUSEMENT.
1 http://www.linternaute.com/citation/3389/l-habitude-est-une-seconde-nature---------aristote/ 2 Sissela Bok citée dans Dialogue universitaire, volume 13, numéro 2. p 5 3 Paul Murray cite dans Dialogue universitaire, volume 13, numéro 2. p 6 4 file:///F:/verite/dire-la-verite-910-message.pdf
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13 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Une vérité dite sans amour est perçue comme une attaque, ce qui pousse souvent les gens à adopter une attitude
défensive. La Bible nous encourage à dire la vérité dans un esprit d’amour. (Eph 4.15) Quand nous faisons preuve
d’amour, que nous nous soucions sincèrement et chrétiennement des autres, nous choisissons prudemment nos mots.
Comme l’a dit Paul, « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole,
qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. » (Éphésiens 4 :29). Ce que nous disons doit
encourager, édifier, affermir. Dire la vérité ne veut pas dire faire des remarques désobligeantes ni critiquer, sous prétexte
que c’est la vérité.
d) DITES LA VERITE AVEC TACT. Le sage Salomon affirme « Celui qui est sage de cœur manifeste la sagesse par sa bouche, Et l'accroissement de
son savoir paraît sur ses lèvres. Pro 16.23 Les personnes intelligentes pensent avant de parler, car la vérité est comme une
épée elle peut blesser ou protéger (guérir), nous devons en faire bon usage. Le plus souvent la vérité dite avec amour, tact,
grâce et humilité produit la paix et des relations plus solides. Le contraire est aussi vrai. L’exemple du prophète Nathan
peut nous inspirer sur la façon de dire la vérité avec tact.
3- JESUS ET LA VERITE Durant son cheminement sur la terre « de la bouche de Jésus aucun mensonge n’est jamais sorti », il n’a jamais
commis de péché. (1 Pierre 2.21, 22; Hébreux 4.15). Tous les chrétiens, enfants, hommes et femmes sont appelés à suivre
les traces de Jésus, il est notre suprême modèle d’éthique. Comme croyant nous devons «vivre comme Jésus a vécu» (1
Jean 2.6). Mais cela est possible si et seulement si « vous aviez abandonné votre vieille nature avec ses habitudes et nous
nous sommes revêtus de la nouvelle nature : nous sommes des êtres nouveaux que Dieu, notre créateur, renouvelle
continuellement à son image, pour que nous le connaissions parfaitement » (Colossiens 3.9). Seule une relation intime avec
Jésus peut nous aider à vivre dans la vérité. Ellen White assure que « nous ne pouvons parler avec vérité que si nous
sommes guidés par celui qui est la Vérité »5. Jésus est bel et bien le « secret » d’une constante véracité, car « ceux dont
l’esprit est modelé sur le Christ respecteront tous les commandements divins, quelles que soient les circonstances»6.
4- IMPLICATION DES EDUCATEURS DANS LA CULTURE DE LA VERITE.
Dans le cadre de notre entretien, nous entendons par éducateurs tous ceux qui ont la charge de transmettre des
valeurs morales et religieuses. Nous pensons aux parents, aux enseignants, aux dirigeants d’église qui doivent être les
premiers à cultiver les bonnes habitudes, particulièrement celle de dire la vérité. Les éducateurs doivent aider les enfants à
entretenir de bonne relation avec Jésus, et leurs exemples impacteront la vie des jeunes plus que toute autre chose. Comme
éducateurs, soyons des hommes et des femmes attachés à Christ, transpirons la vérité et que l’odeur de la vérité puisse
embaumer notre entourage.
CONCLUSION
Bien aimés éducateurs, le Seigneur nous invite à aimer la vérité et vivre dans la vérité. C'est par notre foi en Jésus
et par la puissance du Saint-Esprit seulement que nous pouvons marcher dans la vérité. Dire la vérité c’est honorer notre
Créateur. Dieu souhaite voir en nous une rectitude morale qui servira de témoignage à ceux qui souffre sous la férule du
diable, le père du mensonge. En utilisant les mots justes, avec toujours la volonté de ne pas blesser personne, nous devons
cultiver l’habitude de dire la vérité, en choisissant aussi le bon moment. Notre responsabilité envers les enfants, jeunes et
membres d’église est d’une importance capitale aux yeux de Dieu. Alors, veillons à toujours dire la vérité à notre prochain
afin d’honorer la belle réputation de notre Père céleste et de son peuple !
Puisse le Seigneur nous bénir abondamment.
Amos L TOUSEUL, Pasteur Directeur d’Education
Responsable de la Fondation Adventiste pour l’Education (FAE) Union de Mission des Adventistes du Septième Jour d’Haïti (UMASH)
5 Ellen G. White, Heureux ceux qui... (Dammarie-les-Lys : Signes des temps, 1947), p. 68
6 Ellen G. White, The Sanctified Life, p. 67.Cite dans Dialogue universitaire, vol 13, # 2. p7
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14 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
JOUR 5
L’HABITUDE DE TRAVAILLER Ecclésiastes 9.10
UNE HABITUDE C’EST QUOI?
Beaucoup d’informations circulent sur le net à propos de l’habitude. Retenons ce qui suit, une habitude c’est des
actions, des comportements que l’on répète de manière automatique. L’habitude, c’est au départ un choix, une décision.
Selon Aristote L’habitude a souvent été définie, une tendance à répéter un acte que l’on a déjà accompli plusieurs fois.
L’habitude présente un double caractère : d’abord, elle est une faculté de conversations; elle fait survivre l’acte qui
vient de se terminer, conserve nos efforts antérieurs tout au moins en partie. C’est grâce à elle que le passé n’est pas perdu
pour nous. En outre le fait ainsi conserve tend à se reproduire. Elle apparait ainsi comme une sorte de spontanéité.
D’ailleurs c’est une seconde nature.
De tout ce qui vient d’être dit, nous devons retenir les termes et expressions tels : actions, comportements répétés,
choix, décision, répétition automatique du passe. Tout ceci explique qu’il y a eu à un moment de la durée une première
action dont la répétition devient une habitude.
NOTRE THÈME DE RÉFLEXION : C’EST L’HABITUDE DE TRAVAILLER
Le travail désigne l’effort physique ou intellectuel qui doit être accompli pour faire quelque chose ou obtenir un
résultat recherché. L’ensemble des activités par lesquelles l’homme satisfait ses besoins et transformé sa réalité.
Travailler c’est agir pour assurer sa survie et son confort sur le plan matériel et intellectuel.
ELLEN G. WHITE ET LE TRAVAIL
A la création le travail fut donné comme une bénédiction. Il contenait en soi le progrès, la persévérance, le
bonheur. Le péché en altérant l’état de la terre, altéra les conditions du travail, pourtant quoique celui-ci entraine
maintenant l’inquiétude, la fatigue, les difficultés, il est toujours source de bonheur et d’épanouissement, bouclier aussi
contre la tentation.
La jeunesse a besoin d’apprendre que vivre signifie travailler avec ardeur. Elle a besoin d’une éducation positive,
qui le permette de faire face en toutes circonstances. Elle devrait apprendre que la discipline exigée par un travail régulier
est d’une importance primordiale, car elle arme contre les vicissitudes de la vie et surtout favorise un épanouissement total
de l’être.
LA BIBLE ET LE TRAVAIL Une relecture de la Bible révèle que le travail fait partie de tout ce que Dieu avait créé et qu’il avait trouvé très bon.
L’ordre de cultiver et de garder le jardin d’Éden est antérieur au péché d’Adam et Ève de Genèse trois. Genèse 2.15
dit « L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. »
Le travail après le péché a été affecté par le péché et est devenu pénible. (Genèse 3.16)
- Travailler est une exigence des dix commandements surtout du quatrième ou il est écrit : Tu travailleras six jours.
- Ecclésiaste 9.10 « Tout ce que ta main trouve à faire avec force. Fais-le!
QUI DOIT TRAVAILLER ? Les adorateurs. Tous ceux qui se reconnaissent adorateurs du Dieu et observateurs du sabbat doivent travailler. Car
il est écrit; Tu travailleras six jours et tu te reposeras le septième jour.
Tout le monde doit travailler :
Les enfants doivent apprendre de leurs parents l’habitude de travailler. Dès leur plus tendre enfance es enfants
doivent commencer à rendre le service qu’ils sont en mesure de rendre selon leur âge. Un enfant peut prendre une paire de
sandales pour sa maman etc... Un peu plus tard, il doit apprendre à faire sa chambre, à classer ses affaires, à cirer ses
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15 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
souliers et s’occuper de ses chaussettes. L’enfant a besoin d’apprendre à cuisiner, à nettoyer la maison et surtout sa
chambre.
Tant jeune les parents doivent inculquer l’amour du travail aux enfants et aux jeunes. C’est gênant d’être
dépendant pour tout des autres.
Le foyer n’est pas le seul centre de formation que fréquente l’enfant. Ses professeurs doivent contribuer à sa
formation par l’exemple ou la pratique et la théorie. N’enseignons pas aux étudiants l’agriculture en théorie seulement,
mais aussi en pratique. Qu’ils apprennent tout ce qu’il est possible d’apprendre à propos de la nature, de la préparation du
sol, des différentes récoltes, des meilleures méthodes de production et Ellen G. White poursuit le travail manuel est
également salutaire à ceux qui exercent une profession libérale.
La philosophie de l’éducation adventiste qui est un cours dans les écoles adventistes exige que les élèves et
étudiants paient une partie de leur éducation et travaillent sur le campus pour payer l’autre partie. Car l’éducation si elle est
intellectuelle seulement, elle est incomplète. Alors enseignants jouez votre rôle. L’église aussi doit encourager l’esprit et
l’habitude de travailler. L’église adventiste du septième jour ne doit pas être l’opium du peuple. Les enfants, les jeunes
comme les adultes doivent travailler, car c’est une injonction biblique « Tu travailleras six jours » (Exode 20.8)
LES BIENFAITS DU TRAVAIL
Le travail est indispensable à l’homme. Il lui permet de survivre et d’assurer son confort. Le travail apporte aussi le
respect des autres. Chacun doit faire avec amour un travail qui lui convient. Travailler, c’est agir pour assurer sa survie sur
les plans matériel et intellectuel. Le travail permet a l’homme de jouer un rôle dans la société. Un homme qui travaille et
produit ne se plie pas devant son semblable pour quémander son pain. Il est pris en considération par ses pairs. Celui qui
travaille peut assumer ses responsabilités envers sa famille. Un auteur déclare qu’on travaille pour trois raisons
fondamentales :
1- Gagner sa vie
2- Exister socialement
3- Faire les choses qui nous intéressent
Jésus était charpentier. Quand vous travaillez, vous devenez son disciple en tout et vous lui ressemblez finalement.
Voulez-vous lui ressembler vraiment? Travaillez. Frères et sœurs, voulez-vous être respectés par votre mari, par votre
femme, vos parents et vos petits frères et sœurs? Développez l’habitude de travailler. N’oubliez jamais que la clef de la
réussite c’est l’Éternel car c’est sa bénédiction qui enrichit. Proverbes10.22
Associez-vous avec Dieu dans tout ce que vous êtes et dans ce que vos mains toucheront et vous serez bénis. Faites à
Dieu cette prière d’un jeune homme dont les affaires ne marchaient pas : « Senyè depi’m fèt se moun kap ban mwen.
Beni’m ane sa a pou ke se mwen kap bay moun.”
Puissiez-vous mettre en pratique la méditation d’aujourd’hui et que l’Éternel vous bénisse.
Férol RICHARDSON, Pasteur
Département Gestion Chrétienne de la Vie
Union de Mission des Adventistes du Septième Jour d’Haïti (UMASH)
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JOUR 6
PRENDS SOINS DE TOI !
PRENDS SOINS DE TOI !il n’y a certainement pas d’affirmation plus importante que celle-ci dans tout cet
article. Prends soins de toi, prends soins de ta santé. En effet, A quoi servirait-il d’avoir de bonnes notes à l’école, de passer
son baccalauréat sans problème et en tête de peloton, à quoi te servirait-il d’apprendre le métier de tes rêves, de devenir un
professionnel avec beaucoup de succès si tu n’es pas en santé. Sans la santé tu vis mal, tu ne peux pas jouir de la vie
comme tu le souhaiterais. Sans la santé tout ce que tu gagneras dans la vie est en pure perte car, sans la santé la vie est
médiocre et tu as du mal à être heureux.
Une fois dit cela, une autre vérité s’impose rapidement. Il n’y a pas de santé durable sans une bonne alimentation.
Car sans une bonne alimentation ni ton corps, ni ton esprit ne disposent des bons ingrédients pour fabriquer la santé et donc
ton bien-être. D’ailleurs sans une bonne alimentation, ton esprit n’est pas au top et à l’école tu auras certainement du mal à
être performant car ton cerveau a besoin plus que tout autre chose de produits nutritifs de bonne qualité pour fonctionner de
façon optimale. LA BONNE ALIMENTATION EST L’HABITUDE que je voudrais t’apprendre dans cet article.
LA BONNE ALIMENTATION c’est l’habitude de bien manger. Cela veut dire l’habitude de manger
essentiellement les aliments que Dieu avait prévu pour bien faire fonctionner cette machine merveilleuse qu’est ton corps.
Comme toutes les machines, ton corps a besoin de carburant pour produire de l’énergie, on appelle cela des calories ou
kilocalories. Ton corps a besoin de matériaux pour se construire, se reconstruire et pour grandir. Ton corps a besoin
d’outils pour réparer ses organes abimés, ce qu’il fait tout le temps en particulier quand tu dors. Et ton corps a besoins
d’armes pour se défendre contre des attaques qui viennent tant de l’extérieur que de l’intérieur de ton organisme. C’est tout
cela que t’apporte les aliments que tu manges chaque jour. Avoue maintenant que tu as finalement compris que manger,
c’est très sérieux ! Donc pour bien prendre soin de toi, c’est simple tu ne peux pas manger n’importe quoi, ni n’importe
comment. Alors comment faire ?
LA BONNE ALIMENTATION comprend six piliers, six principes qui sont incontournables toutes sont
importantes pour que ton aliment devienne ton meilleur allié dans ton objectif de bien prendre soin de ton corps. Ces six
piliers sont ; a) La bonne qualité, b) La bonne quantité, c) La bonne diversité, d) La bonne densité, e) La bonne sapidité (ce
qui veut dire saveur), f) La bonne sureté et sécurité de ton aliment.
LA BONNE QUALITE DE TON ALIMENTATION
Un aliment de bonne qualité est tout simplement un aliment naturel, le plus frais possible préparé le plus
simplement possible et conservé dans de bonnes conditions. C’est-à-dire que les meilleurs aliments sont peu transformés
par l’homme, ils sont préparés sans trop de cuisson et ils proviennent surtout du règne végétal, les meilleurs aliments
poussent sur les arbres plutôt que chez les animaux.
Les meilleurs aliments sont donc les fruits, les légumes, les graines oléagineuses, les légumineuses et céréales. Ces
aliments t’apportent tout ce dont ton corps et ton esprit ont besoin pour connaitre une santé totale. Tout ce que tu peux
manger d’autre doit être consommé en petites quantités si possible pas tous les jours de la semaine et à certaines occasions.
Dans le règne animal on peut manger; un peu de poisson (même s’il faut faire très attention aux empoisonnements par les
poissons qui sont de plus en plus fréquents), l’équivalent d’un verre de lait et ses dérivés par jour, ou encore un œuf chaque
deux ou trois jours voir du miel pour adoucir les breuvages.
LA BONNE QUANTITÉ D’ALIMENTS
La quantité est tout aussi importante que la qualité. La quantité idéale de nourriture à manger ne devrait pas être un
problème. La plupart des animaux savent très bien quand il faut arrêter de manger. Les enfants également le savent
intuitivement. Mais malheureusement très tôt nos mamans et autres adultes nous apprennent à manger suivant des quantités
que la société aura choisies et non pas notre ventre. Une indication de la quantité de nourriture est le fait de manger la
quantité que peut prendre son assiette et surtout de manger trois repas par jour au maximum sans manger entre les repas.
Déjeuner, diner et souper devraient être tes seules nourritures dans la journée. Les amusent gueules, les petits gâteaux et
autres doivent devenir des exceptions juste pour se faire plaisir une fois ou deux fois dans la semaine. Mais quand tu
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17 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
manges, manges suffisamment pour ne pas avoir fin après deux heures de temps. Souviens-toi quand même que le petit
déjeuner est le plus important de tous. Donc déjeune comme un roi, à midi mange aussi très copieux et le soir deux à quatre
heures de temps avant de dormir un repas léger. Certaines personnes ne mangent que deux fois seulement et on a remarqué
que leur santé était bien meilleur mais ce n’est pas très recommandé pour les enfants.
DE LA DIVERSITÉ DANS TON ALIMENTATION
Ton régime alimentaire ne doit pas être monotone. Ton corps déteste ça parce que Dieu a reparti tous les éléments
nutritifs dans les divers aliments qu’il a créés. Aucune nourriture au monde ne contient à elle seule tout ce dont tu as besoin
pour vivre en santé totale. Et oui, contrairement à nous, Dieu aime beaucoup la diversité en tout. En conclusion, si tu ne
manges qu’une seule nourriture tout le temps, tu n’as pas tous les produits nutritifs dons ton corps à besoin pour être en
bonne santé. Tu dois donc manger toutes les variétés que j’ai cité plus haut ; fruits, légumes, céréales, légumineuses,
graines, œufs, lait et autres produits dérivés du lait. Tu dois aussi mettre dans ton assiette pour la journée au moins 5 à 7
couleurs de nourritures différentes. En passant tu peux facilement atteindre ces objectifs en mangeant beaucoup de fruits et
beaucoup de légumes.
LA BONNE DENSITÉ DE TON ALIMENTATION
C’est une chose que peu de personnes connaissent mais nos aliments sont des concentrés de bonnes choses que
Dieu a mis à notre disposition. Les fruits et les légumes par exemple sont des contrés d’eau, de sucre et aussi de
médicaments appelés vitamines, sels minéraux, antioxydants, phyto-éléments, fibres alimentaires, etc. Les céréales sont des
concentrés d’amidons, de vitamines et de minéraux. Les graines sont riches en fibres, en antioxydants et en huiles végétales
bons pour toi.
Dieu qui a créé notre corps sait quel est la bonne concentration à donner à chaque aliment pour que notre corps
puisse bénéficier de toutes les bonnes choses que cet aliment peut nous apporter. Mais voilà, quand nous transformons les
aliments par des procédés culinaires, chimiques ou industriels, ce que nous faisons c’est de changer la densité de produits
contenu dans ces aliments. C’est un problème parce changer la composition des aliments va changer le rapport entre les
quantités et les apports nutritionnels.
L’autre problème est que, quand on augmente la densité d’une des composantes de la nourriture souvent on
diminue mécaniquement la densité des autres composantes. C’est pour cela que souvent on trouve des aliments riches en
calories mais pauvres en nutriments. Résultat, on peut manger de grandes quantités de calories ou de sucres ou de sels dans
un petit volume de nourriture. Les nourritures sont donc ainsi dénaturées, très denses et mauvais pour la santé.
Maintenant que tu as compris laisse-moi te dire que la question de la densité est de plus en plus importante pour
une bonne raison. Les aliments que l’on vend dans des beaux emballages sont des aliments dont la composition a été
transformée par l’homme pour leur donner plus de gout, plus d’attrait ou une vie plus longue les étagères des magasins. Ils
ajoutent plus de sucres, plus de sels, plus d’huiles. Cela les rend irrésistibles à manger mais mauvais pour la santé.
LA BONE SAPIDITÉ DES ALIMENTS
Sapidité, cela veut dire saveur ou bon gout tout simplement. Oui une bonne nourriture est une nourriture qui a bon
gout, qui nous donne envie de la manger. Certes les gouts sont en fonction de la culture. Certains gouts sont appréciés dans
un pays et détesté dans un autre pays. Ce n’est pas du tout grave, l’important c’est que tu manges la nourriture qui te donne
envie et qui en même temps construit ta santé. Dieu nous a donné le don du gout car il veut que manger soit une expérience
de joie, de plaisir et de convivialité en plus d’être essentiel à la vie et à la santé. Mais attention, le gout peut être aussi un
piège. Trop de gout peut créer une situation où tu ne peux pas te passer de cette nourriture. Dans ce cas tu dois non pas tant
te passer de cette nourriture mais limiter volontairement la quantité de cette nourriture par semaine ou par mois.
SURETÉ ET SÉCURITÉ DES ALIMENTS
On parle de sureté des aliments et de sécurité alimentaire. Ce sont deux choses différentes mais tout aussi
importantes l’une que l’autre.
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18 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
La sureté est le fait de produire, de préparer, de consommer et de conserver la nourriture de façon à ce qu’elle ne
devienne pas source de maladies et de malaises. Tout ce que l’on porte à la bouche est potentiellement dangereux. La
nourriture est la chose principale que nous portons à notre bouche. Donc elle peut être dangereuse si toutes les précautions
ne sont pas prises. Dans une nourriture on peut trouver, des poisons (toxines), des microbes, des parasites, des
champignons et même des corps étrangers. La sureté des aliments commande que tous s’assurent que les aliments soient
bien produits, récoltés, transportés, préparés et conservés dans de bonnes conditions. Les nourritures doivent-être protégés
en tout temps pour ne pas être contaminé à un aucun moment car on peut payer cher cette négligence.
La Sécurité alimentaire est le fait de disposer des moyens permettant de garantir que tout être vivant puisse manger
à sa fin. L’insécurité alimentaire est donc le fait pour une personne de vivre dans une condition ou le fait de manger
aujourd’hui ne garantit pas qu’il en aura demain ou après. Dans cette condition la personne peut ne pas manger assez pour
trouver tous les éléments nécessaires à son corps. Ensuite s’il n’a pas assez à manger, il va manger ce qu’il trouvera, donc
pas les meilleurs aliments. Enfin s’il trouve de la nourriture il aura tendance à manger beaucoup plus que nécessaire,
surchargeant son estomac. Ce qui est mauvais pour la santé.
Pour finir, il faut que les parents, les enseignants, les éducateurs, les pasteurs et autres responsables comprennent
l’importance d’encourager et d’accompagner les jeunes à pratiquer ces six piliers. La meilleure façon c’est de les pratiquer
eux-mêmes dans leur vie. Mais leur rôle le plus important pour aider les enfants est de créer les conditions pour que ces
piliers puissent être respectés à la maison, à l’église, à l’école, dans la ville et dans tout le pays. Pour les pratiquer
durablement, ces habitudes demandent que ton environnement soit favorable à cela. Seuls les adultes peuvent changer cet
environnement.
Pour la qualité, les parents et les autres responsables doivent choisir d’acheter plus d’aliments naturels. Ils doivent
accepter de cuisiner plus souvent eux-mêmes la nourriture plutôt que de les acheter déjà préparée. Ils doivent aussi
apprendre à cuisiner aux enfants tout en les protégeant des dangers du feu. Pour la quantité, il faudra apprendre aux enfants
à ne pas grignoter entre les repas et il faudra que les adultes apprennent à respecter les rythmes du corps des enfants et ne
pas les forcer à « finir leur plat » comme nous autres parents nous le faisons tous. Un enfant n’a pas nécessairement besoin
de manger beaucoup mais il a besoin de manger tous les nutriments nécessaires. C’est pour cela il est important qu’il
mange diversifié. Cela permet de trouver tout ce dont il a besoin dans peu de volume. Cela permet aussi de donner plus de
saveur et plus de plaisir donc ça va l’inciter à manger de façon plus consistante.
Parents, protégez vos enfants des aliments raffinés, précuits ou fabriqués par l’industrie agro-alimentaire. Ces
aliments ne seront jamais les meilleurs pour la santé. Quel que soit la publicité ou les belles photos sur les boites, les
aliments transformés sont toujours inferieurs en qualité que les aliments retrouvés dans la nature sur les arbres. Protégez
également les nourritures pour qu’ils ne soient pas contaminés et que nos enfants ne soient pas empoisonnés par des
nourritures avariées, où des toxines ou même des microbes retrouvés dans leurs aliments.
Tous ces conseils sont pour ton bien. Même si pour chacun d’entre eux on pourrait donner plus de détails mais cela
est suffisant pour te dire comment faire pour avoir l’habitude d’une bonne alimentation.
Que Dieu te bénisse !
Dr Franck Généus M.D.
Plant Based Nutritionist et
Spécialiste de santé préventive et de santé communautaire.
Directeur médical de l’Hôpital Adventiste d’Haïti
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JOUR 7
COMMENT DEVELOPPER L’HABITUDE DE LA MAITRISE DE SOI ?
Textes : Proverbes 16.32 ; Juges 13-16
Chant : H&L # 180
Si l’éducation se définit comme la mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement
d’un être humain par le moyen des sciences de l’Éducation, la philosophie adventiste, grâce aux conseils inspirés de
l’Esprit de prophétie, va au-delà d’une simple formation. Ellen G. White propose la définition que voici pour la véritable
Education qui implique bien plus que de certaines études : ’’C’est le développement harmonieux des facultés physiques,
mentales et spirituelles. Elle prépare l’étudiant à la joie du service qui sera le sien dans ce monde et à la joie plus grande
encore du vaste service qui l’attend dans le monde à venir’’. (Education, page 14)
Les parents et les enseignants ont la lourde responsabilité de préparer de tels hommes et femmes pour la mission.
La manière la plus sure d’accomplir une telle mission est de travailler sur le caractère de ces individus à travers des
dispositions acquises, relativement permanentes et stables qu’on appelle communément “habitudes”. Ces dernières
contribuent au développement du caractère. Tout au cours de cette semaine nous avons appris comment développer
certaines habitudes clés chez nos enfants, nos jeunes pour qu’ils soient utiles à Dieu et à la communauté. Cette présentation
vise à mettre de l’emphase sur l’habitude de se maitriser pour ressembler à Jésus. Nous savons du reste que la maitrise
de soi c’est la capacité de l’homme á vaincre ses émotions. Il n’y a aucun doute que toutes les habitudes considérées dans
les jours antérieurs ont un impact important sur le contrôle de soi, même notre manière de manger influence notre capacité
à contrôler nos émotions, particulièrement notre colère. Toutefois, vu l’importance de ce trait de caractère, voyons
aujourd’hui quelques conseils, à la lumière de la Bible et de l’esprit de prophétie, sur la manière dont nous parents et
enseignants, pouvons contribuer au développement d’une telle habitude chez nos enfants et nos jeunes.
Le sage Salomon déclare en Proverbes chapitre 16.32 ce qui suit :” Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un
héros et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes”. Comment apprendre à nos enfants, nos jeunes,
nos membres d’église en général à appliquer ce conseil dans leur vie quotidienne ? Samson dirait :” ce n’est pas possible!
J’ai beau essayé en vain, (Juge 14.12-13) mais l’apôtre Paul dirait au contraire : “je puis tout par Christ qui me
fortifie.”(Phil 4.13)
Dans cette présentation, nous voulons attirer l’attention sur le cas de Samson, et montrer qu’il est possible de
développer une habitude de maitrise de soi; par : la discipline et la prière.
Qui était Samson?, Les enfants d’Israël gémissaient sous un régime de quarante années de pressions sous le joug
des Philistins cruels et soupiraient après une délivrance. Quand Dieu suscita un libérateur de la famille des Danites. Son
nom c’est Manoah dont l’épouse était stérile. Il a vu la manifestation de la gloire de Dieu dans sa vie par la naissance de cet
enfant. Dieu a instruit Manoah lui-même sur les précautions prénatales et même post-natales pour que le petit Samson
puisse réussir sa mission. Cependant, malgré les efforts et la fidélité de la famille à Dieu, tout laisse croire que Samson n’a
pas réussi. L’éducation de Samson donne un gout d’échec. Mis à part le contexte de sa naissance, le Seigneur l’avait choisi
comme une solution aux différentes souffrances du peuple d’Israël, il avait la mission de délivrer le peuple de la main des
philistins. Malheureusement on ne saura jamais comment cela se serait passé avec ce héros de Dieu. Parce qu’il lui
manquait un élément indispensable en dépit de son éducation centrée sur Dieu : la maitrise de soi. Nous voulons chers
amis lecteurs attirer votre attention à travers cette présentation sur deux éléments indispensables dans le développement
d’une habitude de maitrise de soi : il s’agit de la discipline et la prière.
LA DISCIPLINE
L’objectif de la discipline est de préparer l’enfant à devenir autonome. Ellen G. White dans son livre éducation a
présenté des conseils précieux pouvant accompagner les éducateurs dans ce domaine. En parlant de la discipline, elle a
présenté au moins deux facteurs à prendre en compte pour développer l’habitude de la maitrise de soi, ils sont :
l’obéissance et la confiance.
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L’OBEISSANCE [Résistance de ses parents à aller dans le sens qu’il voulait (Juges 14.19-20)]
La première stratégie dans le développement de l’habitude de la maitrise de soi est l’obéissance. Le texte de Juges nous
montre qu’en dépit de l’opposition claire de Manoah et son épouse, Samson a choisi délibérément de désobéir à ses
parents. Et à leur insu il s’est rendu chez les philistins pour agir, se mettre en colère, se battre, se venger jusqu’à se suicider
à la recherche d’une vengeance pour ses deux yeux au lieu de se battre pour accomplir la mission pour laquelle il existait.
Dès que l’enfant est capable de comprendre il doit être tourné vers l’obéissance. C’est le premier conseil de Ellen G
White “ Obéir est une des premières choses que doit apprendre un enfant” (Education, page 234) La Bible n’a rien dit à ce
sujet mais nous pouvons aisément imaginer que les parents de Samson n’ont pas investi suffisamment dans cet aspect dans
la vie leur enfant. Enfant unique, parent désespéré, peut-être ont-ils négligé de forcer la note et Samson est devenu un
pareil produit incontrôlable, qui fait à sa guise.
Chers parents, enseignants du peuple de Dieu, il est nécessaire de former nos enfants dans l’obéissance, tout en faisant
de notre mieux, bien sûr, pour éviter l’extrême. Car l’autre aspect est aussi vrai, il ne faut pas imposer notre volonté à un
enfant qu’on voudrait voir grandir avec un auto-control.
Les parents ne devraient pas briser la volonté de l’enfant, Ellen G. White fait remarquer que tout effort déployé pour
briser la volonté de l’enfant est une effroyable erreur. Si la force peut garantir une soumission extérieure, elle fait naitre
dans bien des cœurs d’enfants une rébellion d’autant plus profonde. “ La volonté dit-elle, doit être guidée et éduquée et
non ignorée et écrasée. Dans la bataille de la vie elle sera si précieuse ! (Education, page 14)
Dans cet apprentissage pour le développement de cette habitude les parents ou les enseignants sont invités à tenir
compte des recommandations suivantes tirées du même chapitre :
Une bonne éducation vise à Préparer les enfants à devenir autonome.
Les parents et les enseignants apprendront aux enfants et aux jeunes que toute transgression des lois de la vie
mène au désastre et à la souffrance.
Les parents et enseignants éviteront de former les enfants comme des soldats bien entrainés qui sont sans force
et fermeté à l’absence du général.
Les parents et enseignants apprendront dans la communication avec les enfants à demander au lieu de
commander.
LA CONFIANCE COMME OUTIL D’APPRENTISSAGE DANS LE DEVELOPPEMENT DE LA MAITRISE DE SOI (1
Cor 13.7)
Définitivement l’éducation est une question d’amour. Les parents et les enseignants ne devraient jamais oublier
que le travail de la formation d’un caractère est une manifestation d’amour. C’est pourquoi dans ce cantique de l’apôtre
Paul sur l’amour, dans 1 Cor 13, il invite à faire confiance. Nous devons l’appliquer à nous enfants aussi. Etablir la
confiance est un facteur indispensable au développement de l’habitude de la maitrise de soi chez nos enfants et nos jeunes.
Les enfants et les jeunes ont besoin qu’on leur fasse confiance. Pour un bon développement de la maitrise de soi il
faut à tout prix renforcer le sens de l’honneur. Quel que soit l’âge, l’être humain a une grande dignité et désire qu’on ait foi
en lui, qu’on le respecte et c’est son droit. Il ne devrait pas avoir le sentiment de ne pouvoir aller et venir sans être
surveillé. “ La méfiance décourage et suscitent les maux qu’on voulait justement prévenir.
La servante du Seigneur, Ellen G. White insiste beaucoup dans le livre « Éducation » sur ces recommandations
que nous vous saurions gré d’insister pour le peuple de Dieu au moment de cette présentation :
Il faut éviter de surveiller nos enfants comme si on soupçonnait le mal
Inviter les enfants à participer à l’établissement des règles de la maison ou de l’école
Etablir des règles peu nombreuses et murement réfléchies
se rappeler qu’une atmosphère chargée de blâme est fatale pour l’effort
Eviter les réprimandes en publique
Appliquer la règle d’or : tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites de même pour
eux. (Luc 6.31)
Porter les enfants à prendre leurs responsabilités.
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A ce point notons cette déclaration : ’’Ils doivent savoir que le monde n’est pas un lieu de parade, mais un champ
de bataille où chacun, comme un bon soldat, est appelé à supporter une vie rude, à être ferme, et à se conduire en homme.
Que la force de caractère se mesure à la volonté de porter ses responsabilités, d’accepter des postes difficiles, de faire le
travail qu’il y a à faire, même si personne ne nous est reconnaissant.
LA PRIERE
La nature déchue de l’homme à cause du péché fait que malgré tous les efforts déployés pour discipliner les
énergies physiques mentales de l’homme, le résultat est toujours incertain. Il faut en plus que les parents et les enseignants
apprennent aux enfants à compter sur Dieu, à établir une relation personnelle avec lui. C’est là que se trouve la véritable
source de maitrise de soi. C’est la présence constante de Dieu en nous. Quand nous considérons le héros du jour, il priait
très très rarement et avec arrogance pour réclamer une délivrance de Dieu quand il a fini d’agir par lui-même et quand il se
voit à bout. Cependant d’autres héros de la foi nous enseignent une meilleure leçon.
David est arrivé à résoudre le problème que représentaient les Philistins, regardons un peu sa méthode : la prière
Psaume 5.4 “ Eternel le matin tu entends ma voix, le matin je me tourne vers toi et je regarde…
Le héros de tous les temps Jésus de Nazareth prenait plaisir à se retirer dans un endroit désert pour méditer afin de
trouver la maitrise de soi. La Bible nous dit après son baptême il alla dans le désert pour prier pendant quarante jours et
quarante nuits. Avant d’aller au-devant des heures les plus sombres de sa mission, il se rendit dans le jardin de Gethsémané
et il pria pendant toute la nuit seul sans l’assistance des disciples.
Marc 14.33 Il prit avec lui Pierre, *Jacques et Jean. Il commença à être envahi par la crainte, et l’angoisse le
saisit.
34 Il leur dit :
—Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez !
35 Il fit quelques pas, se laissa tomber à terre et pria Dieu que cette heure s’éloigne de lui, si c’était possible :
36 —Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe ; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je
veux, mais ce que toi, tu veux.
37 Il revint vers ses disciples et les trouva endormis.
Il dit à Pierre :
—*Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure !
38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine
est bien faible.
Ainsi bien-aimés, parents et enseignants apprenons nos enfants à passer du temps avec Dieu et quand viendra le
moment d’agir ils pourront prendre du temps pour consulter Dieu avant de prendre des décisions dont les conséquences
pourraient être néfastes et les porter à commettre de graves erreurs pouvant compromettre leur avenir.
Que Dieu vous guide et vous protège. Continuons à travailler sans relâche afin de former nos enfants de manière à
ce qu’ils développent de bonnes habitudes pour ressembler à Jésus.
Jean Philippe Extrat, Pasteur
Secrétaire Exécutif
Directeur Vie de famille
Union de Mission des Adventistes du Septième Jour d’Haïti
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JOUR 8
L’HABITUDE DE PARTAGER Texte de base : Ecclésiaste 11.1
Il venait d’arriver au dortoir de l’Université et devrait partager sa chambre avec 3 autres étudiants et
élèves. Le choc était à son comble car ce fut pour la première fois de sa vie qu’il devrait le faire. Fils unique et
ayant grandi dans une maison accueillant 8 filles, le nouvel étudiant en théologie a réagi maladroitement quand il
fallait partager sa chambre. Une chambre partagée était pour lui une impossibilité, un cauchemar. Les premières
semaines étaient douloureuses et la vie semblaient tourner au chaos jusqu’au moment où le plus jeune de la
chambre lui annonce un soir : tu sais, je te considère comme mon frère. A ce moment précis et comme par
miracle, la vie devient moins pesante et le partage plus facile à accepter.
Le partage est un élément inhérent au fonctionnement quotidien de tout individu. Il influence toute notre
vie : notre travail, nos relations, notre état d’âme, nos sentiments, notre humeur etc. Parfois nous sommes obligés
de partager certaines choses malgré ou même contre nous.
La Bible est parsemée de textes invitant au partage. Dans Esaïe 58.7 par exemple nous lisons : « Partage
ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu,
couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. »
Dans Luc 3.11 il est écrit : Il leur répondit: « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a
point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même. »
Le partage est donc un élément important du paradigme religieux. L’invitation à donner et en particulier
aux plus faibles se saurait être détachée de la pratique des croyances. Etre chrétien est lié au fait de donner car
Dieu lui-même incarne le partage, le don. Le partage constitue la manifestation visible de la religion théorique
intériorisée. Il ne peut exister de religions vraies sans partage, sans don. L’habitude de partager devient donc une
nécessité. MOUN CHICHE, MOUN EGOISTE PA KA CHRETIEN menm si yo legliz.
LE PARTAGE DE CE QUI EST MATERIEL Un texte en particulier devrait attirer notre attention dès qu’il s’agit de partager, de donner, d’altruisme ou
de générosité. Il s’agit d’Ecclésiaste 11.1 qui lance une invitation insolite. Jette ton pain, dit l’Ecclésiaste, à la
surface des eaux car avec le temps tu le retrouveras. Deux (2) éléments retiendront notre attention.
1) jeter son pain à l’eau,
2) le retrouver avec le temps.
La logique élémentaire et même enfantine nous laisse comprendre qu’en aucune manière un pain jeté à
l’eau ne peut jamais être retrouvé. D’abord ce pain se fond dans l’eau dans un temps record, on ne peut le
retrouver. Ensuite le temps de survie du pain est équivalent au temps dont dispose les poissons pour l’avaler.
Celui qui jette son pain à la surface des eaux n’a aucune chance de le retrouver
Le texte semble au prime abord indiquer que le partage soit une perte, un déficit. Du pain jeté à l’eau ne
saurait être considéré comme une bonne décision. Contrairement à cette interprétation, cette expression
idiomatique hébraïque indique que ce que l’on croit être perdu est en fait un investissement. L’on se demande ce
que veut dire "Jette ton pain sur la face des eaux". A travers cette déclaration le principe spirituel de semence et
de récolte est sous-jacent. Salomon exhorte à donner généreusement car ce qui est donné n'est jamais perdu.
L’Ecclésiaste suggère donc une vie de générosité sans calcul. Quelle générosité ? Il nous arrive comme le
dit un auteur q’« aujourd’hui, provoqués par des soucis multiples, nous voulons sécuriser la vie, mesurer « notre
pain », maîtriser les flux, éviter toute instabilité, calculer l’investissement et le retour sur investissement ». Il
devient donc difficile de partager parce que les ressources s’avèrent déjà insuffisantes. Mais la parole de Dieu
retentit comme une trompette pour nous inviter à jeter notre pain à la surface des eaux. Le geste apparemment
fou de donner sans aucune considération est expliqué par l’ecclésiaste dans le livre des proverbes ou il écrit :
Celui qui donne au pauvre n'éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de
malédictions. (Proverbes 28.27)
Celui qui a pitié du pauvre prête à l'Éternel, Qui lui rendra selon son œuvre. (Proverbes 19.17)
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Il y a tellement de versets qui promettent des bénédictions à ceux qui prennent soin des plus faibles que le
partage n’est en fait qu’un investissement. Il en ressort donc qu’un individu, un pays, une église, une école ne
peuvent prospérer que s'ils prennent soin des pauvres, que s’ils partagent les acquis. C'est l'un des principes de
base de prospérité que même les non-chrétiens connaissent. Quand nos plans, nos budgets ne reflètent pas ce
principe nous sommes loin des bénédictions promises. Quand les agendas de nos comités n’ont pas de rubriques
d’aide aux défavorisés, nous ne faisons pas l’œuvre du Seigneur même si nous prions avant de commencer nos
fameuses réunions. Quand dans notre attitude nous sommes réfractaires à l’idée de partager par souci de
conserver ou de ne pas dépenser, nous ratons beaucoup d’occasions de multiplier nos richesses et de
d’augmenter les bénéfices de nos institutions.
Car si tu donnes ta propre subsistance à celui qui a faim nous dit Esaïe, Si tu rassasies l'âme indigente, Ta
lumière se lèvera sur l'obscurité, Et tes ténèbres seront comme le midi (Esaïe 58.10). De plus il est écrit en
proverbes: L'homme dont le regard est bienveillant sera béni, parce qu'il donne de son pain au pauvre.
(Proverbes 22.9). La promesse est claire : l'âme bienfaisante sera rassasiée, Et celui qui arrose sera lui-même
arrosé. (Proverbes 11.25).
AUTRES ELEMENTS A PARTAGER
Si beaucoup de textes insistent clairement sur le partage matériel il appert que d’autres textes font
allusion à d’autres éléments qui peuvent aussi être partagés. Le partage de la bonne nouvelle du salut est un
élément important qui requiert aussi une certaine habitude. Le salut est la seule chose que nous ne pouvons pas
accaparer, emmagasiner ou mettre en stock. D’ailleurs Jésus l’a donné gratuitement malgré sa valeur
inestimable. La joie du salut se goute pleinement en étant partagée. Le chrétien qui ne partage pas cette joie la
perdra. Ce qu’on garde pourrit, ce qu’on donne fleurit. Partager la bonne nouvelle du salut en Jésus est même un
impératif.
Il nous faut mentionner aussi en exemple le partage du pardon. Parmi les choses reçues de Dieu, le
pardon figure parmi les plus grandes richesses. Mais il nous arrive d’en recevoir sans vouloir en donner.
L’habitude de pardonner est une vertu à acquérir. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons, c’est ce
que le Christ a enseigné à ses disciples à demander dans leur prière.
En résumé, l’habitude de partager pousse le chrétien à partager de ce qu’il est, ce qu’il a, et même ce qu’il
fait. Ainsi donc le partage s’apprend et se pratique. A la fin de cette semaine d’éducation, parents professeurs
devrait veiller à enseigner par la parole et par l’exemple l’habitude de partager. Ainsi nous réduirons le nombre
d’égoïstes dans l’église et dans le monde.
SEPT (7) CHOSES A SE RAPPELER En terminant je souhaite ardemment que vous vous souveniez de 7 choses en lien avec l’habitude de
partager :
1. Partager est révolutionnaire hier, aujourd’hui et demain, car l’homme et les sociétés sont foncièrement
égoïstes. Les enfants de Dieu doivent faire la différence.
2. Partager est un acte de foi dans les moments difficiles ou de détresses. L’huile de la veuve ou les deux
sous de la pauvre veuve en disent long. L’habitude de partager permet de partager même quand on en a
peu pour soi-même.
3. Partager est une vertu et un état d’esprit (Esaïe 58)
4. Partager est une culture. Le jeune homme dont la boite à lunch avait 5 pains et 2 poissons n’a pas hésité à
les partager. Il en avait la culture.
5. Partager est un ordre et non une option.
6. Partage est source et garantie de bénédiction.
7. Partager requiert une habitude. Il n’est jamais automatique. Donc un entrainement de départ et une
pratique de vie est nécessaire pour qu’on puisse y arriver. Parents et professeurs sont donc concernés.
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24 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Un jour, un pauvre garçon qui vendait des marchandises de porte à porte avait très faim, mais il ne lui
restait plus qu'un mince dollar. Il décida de demander un repas à la prochaine maison. Cependant, il perdit ses
moyens en voyant une charmante jeune femme lui ouvrir la porte. Au lieu d'un repas, il demanda un verre d'eau.
La femme pensa qu'il avait l'air affamé et lui apporta un grand verre de lait. Il but le verre de lait lentement, puis
demanda : "Combien je vous dois? " Tu ne me dois rien. Ma mère nous a appris à ne jamais accepter de payer
pour une gentillesse. » Répondit-elle. En effet l’attitude du partage exige une habitude de partage.
"Je voudrais vous remercier du fond du cœur" dit-il. En quittant cette maison, Howard Kelly se sentit
plus fort physiquement, mais sa foi en Dieu et en l'homme en fut également renforcée. Des années plus tard, le
Dr Howard Kelly fut un jour appelé pour une consultation d'une personne gravement malade. En entendant le
nom de la ville d'où venait la personne, une étrange lumière emplit ses yeux ...il alla dans la chambre de la
personne et la reconnut immédiatement.
Revenant à sa chambre, le docteur décida de lui sauver la vie. A partir de ce jour, il accorda une attention
toute particulière au cas médical de la patiente. Après une longue lutte, la bataille fut gagnée.
Le Dr Kelly demanda que le dossier médical avec la facture lui soit adressé pour approbation.
Il regarda le dossier, écrit quelque chose en marge et le renvoya dans la chambre de la patiente.
Elle craigna de l'ouvrir, effrayée à l'idée de passer le reste de sa vie à payer ses dettes.
Finalement elle regarda le dossier, et quelque chose attira son attention sur le côté du dossier. Elle
commença à lire les mots: "payé en entier avec un verre de lait. Signé Dr Howard Kelly."
Des larmes de joie inondèrent ses yeux et son cœur joyeux se mit à prier : "Merci, Dieu, pour ton amour
qui se répand dans les cœurs et les mains humaines"
Jette donc ton pain mon frère, jette donc ton pain ma sœur, jette donc ton pain jeune professionnel à
la surface des eaux et avec le temps tu le retrouveras. Que le Seigneur vous bénisse !
Professeur Sénèque Edmond, Ph.D
Doyen aux Affaires Estudiantines
Université Adventiste d’Haïti (UNAH)
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25 | P a g e S e m a i n e d e p r i è r e
Fondation Adventiste pour l’Education
(FAE)
La Fondation Adventiste pour l’Education (FAE) est une institution de la Mission des Adventistes du Septième
Jour d’Haïti qui est reconnue d’utilité publique par l’Etat Haïtien le 12 Octobre 2006. Pour répondre à
plusieurs de ses objectifs, depuis son existence, elle a :
1- parrainé plusieurs centaines d’élèves et d’étudiants défavorisés sans distinction aucune de sexe et de
religion,
2- soutenu la formation continue de plus de 250 enseignants en service actif,
3- aidé plusieurs écoles dans l’acquisition de matériels didactiques,
4- octroyé des appuis financiers à des écoles en difficultés.
Les rêves et les projets de la FAE sont énormes, en voici quelques-uns :
1- Continuer à équiper des écoles en matériels didactiques.
2- Poursuivre son plan de parrainage d’élèves et étudiants.
3- Soutenir la formation continue des enseignants en service actif déjà en cours.
4- Investir dans des projets générateurs de revenus au bénéfice d’élèves et d’étudiants en difficulté.
5- Travailler à l’amélioration de l’environnement de nos bâtiments scolaires.
6- Appuyer financièrement des écoles en milieux défavorisés.
7- Favoriser l’apprentissage des métiers manuels.
LA FAE A BESOIN DE VOS DONS.
EN FAISANT UN DON A LA FAE :
1- Vous soutenez non seulement le système éducatif Adventiste mais aussi le système éducatif Haïtien.
2- Vous arrachez un enfant, un jeune, de la délinquance par l’éducation et la formation.
3- Vous contribuez au développement de notre pays par l’éducation.
« Jette ton pain, dit l’Ecclésiaste, à la surface des eaux car avec le temps tu le retrouveras »
(Ecclésiaste 11.1)
Donnez régulièrement une offrande généreuse à la FAE chaque 5e sabbat
Répondez à la générosité divine par vos dons à la FAE