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WILD MAGAZINE#2

3 / PARTY 8 / ALESSANDRO SIMONETTI 16 / FUZI 22 / D - 1987 26 / JIM JOE 32 / KIDULT 38 / LA SELECTION 40 / PLAYLIST 42 / MODE 50 / SPOT 54 / VANDAL IN ACTION 58 / OUTRO

SOMMAIRE

ALESSANDRO

SIMMONE TTI

08PHOTOGRAPHIE

C’est en 2005, qu’Alesandro Simonetti décide de quitter son Italie natale pour s’installer à New York. Tout jeune il

grandit dans le milieu du graffiti, du skate, écoute à la fois du Hip Hop et du Punk Hardcore. Un environnement qui façonnera sa vision de la photographie, mais pas seulement. Alessandro ne s’arrête pas aux terrains vagues, squates, graffitis, il élargit son travail sur des sujets totalement opposés les uns des autres, du club fétichiste de Miami au sound system de Jamaïque. Il capte l’instant présent en ne s’imposant aucune limite. Il offre une vision du monde un peu barré, violent, pauvre et joyeux. Pour Wild Magazine il a accepté de répondre à quelques questions.

10PHOTOGRAPHIE

Peux tu décrire New York en quelques mots?

Une magnifique bagarre

La ville de New York est-elle une source d’inspiration ?

Au départ j’ai vraiment été attiré par NY, je trouvais toujours un sujet a shooté. Je me suis familiarisé avec la ville, la population. Mais aujourd’hui je commence à regarder vers d’autres pays, je voudrai laisser de côtés pour le moment les Etats Unis. Mais NY a été et demeure toujours un endroit idéal pour trouver l’inspiration je me sens tout de suite comme à la maison lorsque j’y suis.

Tu as grandis avec la culture graffiti, en quoi cette période fut importante pour toi? Que reste t-il de cette époque?

Le graffiti a vraiment été important, cela m’a permis de me construire une sorte d’attitude et de développer la nécessité de suivre ma propre voie pour m’exprimer, pour trouver mon style aussi. Je

pense qu’aujourd’hui, cette façon de faire les choses a disparu, aujourd’hui beaucoup de gens vont sur internet, ils cherchent «comment faire pour être, photographe, graffeur, ...»

Cela pose un problème selon toi?

Vous pouvez être un street artiste reconnus en un mois si vous charger d’image, de vidéos sur internet, on peut faire la même chose en tant que photographe ou musicien, je pense. Mais je ne suis pas contre cela ... j’aime bien internet!

Ce qu’il reste de mon travail en tant que graffiti artiste est présent dans le livre All City Writers réalisé par Andrea Caputo. Ce livre analise d’une manière très profonde les deux premières générations de graffeurs dans différentes villes en Italie, en Europe et aux États-Unis. A cette époque les gens reconnaissaient ma signature, mon style, alors, je pense avoir bien contribué à la culture graffiti.

J’ai vu sur ton blog que tu as shooté Mathieu Kassovitz, est ce que tu aimerais réaliser des films, clip,...?

Exact, il y a un an, c’était pour la marque Cahartt, ce fut un excellent moment. D’ailleurs le film La Haine m’a beaucoup marqué et inspiré. C’était dans les années 90’ c’était mes premiers pas dans le milieu underdround du graffiti.

Ce que tu ne voudrais pas photographier?

Je n’aime pas la vue du sang.

Un lieu, un pays, une personne que tu aimerais photographier?

En ce moment je suis attiré par les villes d’Europe de l’est. J’aimerai trouver des sujets intéressants à faire là-bas.

Pour ta prochaine série, couleur ou Noir & Blanc?

Je me lance un nouveau défis... la couleur.

Tes 5 sons favorites :

Il cielo in una stanza- MinaCose difficili - Casino RoyaleOh - Micky GreenRimmel - Francesco De GregoriGuns of Brixton - The Clash

Maintenant tu danses le rockabilly made in japan ?

He He He ... Je serais meilleur avec quelques cours de danse.

Des Projets ?

Je serai à Paris le 27 mai pour une exposition avec le collectif Hamburger Eye à la librairie Ofr. Le 8 Juin je part à Milan, exposer ma série de photos réalisée en Jamaïque, en partenariat avec la marque de chaussure Volta. Je pense publier un livret pour cette occasion.

FU ZI

UV

TPK

16GRAFFITI / TATOO

GRAF

FITI

TA

TO

O

JIM

JO E

26GRAFFITI

27GRAFFITI

Né à Montréal, Jim Joe devient très actif dans New York début 2010, son style très particulier le place à part sur la

scène graffiti. Caractérisé par son mélange unique de lettrage simple et son utilisation de surfaces non conventionnelles. Jim Joe accompagne souvent sa signature avec humour et autodérision. Lorsque Jim Joe parle de ses influences il cite l’artiste Marcel Duchamp, bien connu pour ses ready-made, pièces créées pour prendre des objets ordinaires et de les configurer dans l’art par le biais de repositionnement, recadrage ou uniquement de les signer. C’est en cela également qu’il bouscule certaines règles du graffiti. Il ne fait référence à aucun artiste majeur de la scène du street art. Bien que son style repose d’avantage sur celui des graffitis du début des années 70’ même s’il est plus probable que sa principale influence reste Duchamp. Le lettrage noir, parfois gras et dégoulinant est clairement une référence à la signature R. Mutt, signature sur «La Fontaine» de Duchamp.

28GRAFFITI

29GRAFFITI

KI D U L T

IN

ART

WE

TRUST

32GRAFFITI

KIDDY SMILE - WORTHY OF YOUR LOVE

MAJOR LAZER - GET FREE

LYKKE LI - I FOLLOW RIVERS

AZEALIA BANKS - VAN VOGUE

LIANNE LA HAVAS - TEASE ME

TODD TERJE - INSPECTOR NORSE

D’AUSTERLITZ - CUT OPEN

40PLAYLIST

CHAZE - SEMIVIVUS

M.I.A - BAD GIRLS (SWITCH RMX)

PARA ONE - WHEN THE NIGHT

ONLY REAL - BACKSEAT KISSERS

DIZZEE RASCAL - BASSLINE JUNKIE

THE WEEKND - WICKED GAMES

COASTAL CITIES - THE VOYAGE

41PLAYLIST

OBEY

RIPNDIP

44MODE

QUIETLIFE

SUPREME

CA

P

45MODE

KENZO

46MODE

GIVENCHY

47MODE

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