Le rôle international de CDP Capital Présentation de Michel Nadeau, président de CDP Capital Aux étudiants de la chaire Stephen-Jarislowsky en gestion.
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Le rôle international de CDP Capital
Présentation de Michel Nadeau, président de CDP CapitalAux étudiants de la chaire Stephen-Jarislowsky en gestion des affaires internationales Université Laval5 décembre 2001
Plan de la présentation
1. Survol des récents événements dans les marchés boursiers
2. La stratégie de CDP Capital : accroître sa présence dans les marchés internationaux
Turbulence dans les marchés
2000-2001: deux années mouvementées
• Exubérance et éclatement de la bulle spéculative
• Fin d'un cycle boursier haussier à long terme
• Récession nord-américaine
• Attaques terroristes et riposte : craintes et incertitude dans tous les marchés
• Gouvernements et banques centrales davantage interventionnistes
La capitalisation totale passe de 1,3 billion à 500 G$
Éclatement de la bulle technologique
r
Période de détention moyenne de différents titres sur les marchés boursiers américains
CompagniePériode de détention
moyennePriceline.com 4 joursDoubleclick 5 joursAmazon.com 7 joursYahoo! 8 joursDell Computer 3,7 moisDelta Air Lines 6,3 moisMicrosoft 6,3 moisCisco Systems 8,5 moisGillette 11,1 moisIBM 13,8 moisWal-Mart 18,5 moisMcDonald's 22,1 moisProcter & Gamble 25,1 moisEmerson Electric 25,6 moisBell Atlantic 25,9 moisCoca-Cola 26,4 moisExxon 29,4 moisJohnson & Johnson 30,2 moisGeneral Electric 33,1 moisSource: Études économiques Desjardins
Causes de l'irrationalité :la spéculation à court terme
Causes de l'irrationalité
• Prévisions des analystes tendancieux à la hausse– Fin 1999, 70 % des recommandations étaient d'acheter,
seulement 1 % de vendre
• Effet d'entraînement : certains investisseurs réalisaient des rendements extraordinaires
• Résultat : impact considérable sur la demande et l'offre des titres
Conclusion : il faut faire sa propre analyse fondamentale et sa propre évaluation
Fin du marché haussierRendements des marchés boursiers en 2001
-14,4
-20,5 -21,9 -23,0
-26,5 -27,7 -28,6-29,5
-33,7
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
Rendements au 28 novembre 2001
S&P 500 FTSE 100 TSE 300
NASDAQ HANG SENG DAX
NIKKEI 225 CAC 40 BOVESPA
0
20
40
60
80
100
120
140
160
82,2
Plus bas niveau depuis 1994
Indice de confiance des consommateurs américains
Source : Conference Board, sondage mensuel auprès de 5 000 ménages américains
Comment la bulle s'est formée :l'exemple des Nortel, Cisco, etc.
• Elles étaient considérées comme les entreprises prototypes du 21e siècle
• Liées à leurs fournisseurs et à leurs clients par les meilleurs outils informationnels qui devaient leur permettre : – d'obtenir de l’information en temps réel sur ce qui se
passait dans tous leurs services
– de détecter le moindre changement dans
leurs marchés
– de prévoir la demande avec précision
Comment la bulle s'est formée(suite)
• Elles avaient – aplati leur pyramide hiérarchique
– imparti leurs activités manufacturières
– noué des alliances stratégiques avec leurs
fournisseurs pour éliminer tout inventaire
• Malgré cette organisation– elles ont mal lu le marché
– seulement 2 % de la capacité des réseaux de fibre
optique sont utilisés
– elles ont subi des pertes faramineuses
Que s'est-il passé ?
• Les meilleures données ne sont valables qu'en autant qu'elles soient bien interprétées
• Le financement facile a produit une distorsion de la demande
• Les entreprises ont oublié d'analyser le marché de leurs clients
• Elles ont financé elles-mêmes certains de leurs clients
L'exemple de DuPont
• Ses 200 ans d'histoire lui donnent un avantage concurrentiel
• Dès juillet 2000, l'entreprise a senti le ralentissement et diminué ses activités
• Principaux signaux – augmentation des coûts énergétiques
– faiblesse de la demande dans l'industrie
du vêtement
– déclin des commandes dans l'industrie manufacturière
Leçons à tirer
• Prévoir la demande est une science inexacte
• Toute entreprise doit déterminer le
comportement du consommateur ultime et
ajuster sa production en conséquence
• Toutes les entreprises sont soumises aux
cycles économiques
• On ne peut réduire l'incertitude, mais on peut
la gérer
Comment CDP Capital gère l'incertitude
Vision centrée sur le long terme
-10
-5
0
5
10
15
20
25
30
35
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
Rendements annuels depuis 1965
35 ans de croissance continue
0
20
40
60
80
100
120
140
1966 1985 1988 1991 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Actif sous gestion (en G$)
Répartition judicieuse de son actif
Juste valeur marchande au 30 juin 2001
Juste valeur marchande au 1er octobre 2001
Titres corporatifs7,6 %
Autres4,4 %
Titres québécois27,3 %
Trocs (Swaps)6,3 %
Titres souverains7,2 %
Actions internationales13,4 %
Actions américaines 12,9 %
Actions québécoiseset canadiennes18,6 %
Obligations52,8 %
Court terme2,4 %
Stratégie élaborée de diversification
Philosophie de gestion
• Analyse fondamentale et micro-économique (bottom-up)
• Stratégies complémentaires : approche macro-économique (top-down) et modélisation quantitative
• Multigestion
• Accent sur l’analyse et la gestion sectorielles
• Gestion rigoureuse du risque
Profondeur d'analyse de ses ressources
• Plus de 80 professionnels spécialisés dans des niches précises
• 64 dédiés aux portefeuilles internationaux
• Taux de roulement inférieur à 5 % par année
• En moyenne, plus de 14 ans d’expérience dans l'industrie et plus de 8 ans au sein de CDP Capital
• Plus de 50 % détiennent le titre de CFA; plusieurs ont fait des études de 2e et 3e cycles
• Plus de 60 % des gestionnaires d’actions internationales sont originaires de la région couverte ou y ont vécu
Performance
• Plus grand gestionnaire de fonds au Canada
• L'un des plus importants des Amériques
• Élu Gestionnaire de fonds de l'année par les entreprises du TSE 300 (Reuters Survey 2000)
• 1000 $ confiés à la CDP en 1965 valent 27 000 $
• Rendements– De 1968 à 2000 : 10,3 %
– De 1991 à 2000 : 11,7 %
– De 1996 à 2000 : 12,2 %
Audace = innovation
• CDP Capital est le premier gestionnaire de fonds au Canada engagé dans – placements privés
– fonds spéculatifs (hedge funds)
– immobilier international
– investissements spécialisés
– titres adossés à des créances hypothécaires
commerciales
Réseau d'affaires unique
ParisBruxelles
Mexico
Buenos Aires
VarsovieBudapest
Bangkok
Hong Kong
Séoul Tokyo
MontréalToronto
Québec
Bureau officielBureau de représentation
Casablanca
Activités internationales
En 2000
• Plus important gestionnaire canadien d’actions internationales
• Valeur moyenne des opérations mensuelles sur les actions internationales : 3,8 G$
• Valeur des opérations de change : 406 G$ dans 37 devises différentes
• Valeur des swaps de devises : 278 G$
N.B.: Juste valeur marchande au 30 septembre 2001
Royaume-Uni
11,6 %
Europe continentale
22,3 %
États-Unis
46,8 %
Marchés émergents
5,4 %
Asie sans Japon
3,3%
Japon
10,6 %
Un tiers du portefeuillealloué aux actions internationales
CDP Gestion mondiale
Trois quarts du portefeuille international géré à l'interne
Ventilation des fonds internes, externes actifs et indexés(en pourcentage du portefeuille des MBI - au 30 septembre 2001)
Importante gestion interne
26%
62%
61%
48%
60%
38%
54%
0%
3%
13%
9%
5%
1%
63%
49%
46%
39%
43%
35%
11%
37%
0% 20% 40% 60% 80% 100%
Royaume-Uni
Europe continentale
Japon
Asie ex-Japon
Total EAFE
États-Unis
Marchés en émergence
Total indexés
Total internes
Total externes actifsAsie sans Japon actif
Europe14%
États-Unis et Mexique
26%
Asie5%
Canada55%
CDP Immobilier
Répartition des actifs
Juste valeur marchande au 30 juin 2001
CDP ParticipationsServices publics
16%Énergie
2%
Matières
premières
8%
Industrielles
5%
Biens de consommation
discrétionnaires
18%Biens de consommation
essentiels
6%
Santé
7%
Services
financiers
10%
Technologies de
l'information
13%
Services de
télécommunication
15%
Autres 0,4%
États-Unis 47,0%
Europe 35,0%
Asie 15,0%
Amérique latine 2,6%
Portefeuille international
Juste valeur marchande au 30 juin 2001
Gestion du risque• Ensemble des catégories d’actif
• Équipe indépendante
• Application informatique d'analyse du risque développée sur mesure
• Limites de valeur à risque (VaR) par portefeuille
• Comité mensuel de gestion du risque
• Rapport mensuel des risques absolu et relatif par client
Stratégie de développement
• Poursuivre nos objectifs de croissance et de rentabilité
• Être l'un des 10 meilleurs gestionnaires mondiaux de fonds, spécialisé dans les investissements internationaux et alternatifs
• Être une locomotive des économies locales plus efficace
On fait plus qu'investirOn s'investit
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