Introduction au raisonnement économique

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Introduction au raisonnement économique. Conférences de Méthode Lionel Nesta. Les règles du jeu. Les cours d’ Etienne Wasmer Les conférences de méthode (CM) Les examens. Les cours. Les cours et les CM sont obligatoires - PowerPoint PPT Presentation

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Introduction au raisonnement économique

Conférences de Méthode

Lionel Nesta

Les règles du jeu

1. Les cours d’ Etienne Wasmer

2. Les conférences de méthode (CM)

3. Les examens

Les cours

Les cours et les CM sont obligatoires Préparer les questions sur les points du

cours d’Etienne Wasmer qui ne vous paraissent pas clairs

Ne pas hésiter à poser les questions en cours

Tous les transparents seront sur l’intranet

Les conférences de méthodes

Les CM consistent Un approfondissement du cours (70mn) Exercices (30 mn) QCM (10 mn) Les micro-ordinateurs ne sont pas autorisés

Vous devez préparer les exercices avant la CM A rendre 3 fois au moins, sur 14 séances Chaque rendu manquant vaut 0 La propreté du rendu fait parti de la note

Les présentations PowerPoint de la conférence sont sur l’intranet

Fonctionnement des CM

Périodicité 12 2h00 de cours magistral 12 2h00 de conférence de méthode

Evaluation 1 galop d’essai + galop d’essai de Wasmer (50%) Travail écrit et QCM (exercices à remettre) (40%) Assiduité et participation orale (10%) Examen final de Wasmer

Absence et retard Retard : cinq minutes au maximum (tolérance 0) Absence : une seule absence peut être justifiée

67%

33%

L’examen final

Il sera constitué de quatre parties1. QCM2. Questions de cours3. Exercices standards4. Etude de cas

Références bibliographiques

Stiglitz, J.E. (2000), Principes d’économie moderne, De Boeck

Baumol, W.J et A.S. Blinder (1998), L’économique : Principes et politiques, Editions Etudes Vivantes

Samuelson P.A. et W.D. Nordhaus (2000), Economie, (16ème éd.), Economica

Varian, A.H. (2000), Introduction à la microéconomie, (7è éd.), De Boeck

Références bibliographiques secondaires

Bernard Guerrien L’économie néo-classique, Repères, ed la découverte

Peter L. Bernstein, Des idées capitales, Quadrige/PUF

P. Cahuc, La nouvelle micro-économie, Repères, ed la découverte

A. Orléan, Le pouvoir de la finance, 1999 ed Odile Jacob

Introduction au raisonnement économique

Introduction

«Une tête froide au service d’un cœur chaud»

« Des siècles d’histoires de l’humanité montrent [-] que des cœurs chaleureux ne suffisent pas à nourrir les affamés et à soigner les malades. La détermination de la meilleure route à suivre sur la voie du progrès économique exige une tête froide, qui pèse objectivement les coûts et les avantages des différentes démarches et s’efforce autant qu’il est humainement possible de maintenir l’analyse à l’abri de tout vœu pieux. » (Samuelson et Nordhaus, p. 7)

Pourquoi étudier l’économie à Sciences-Po?

Comprendre les mécanismes de base des économies de marché (ex. : le gain à l’échange volontaire)

Mieux comprendre les enjeux de notre société et des politiques économiques

Acquérir des méthodes d’analyse, utiles pour votre future occupation professionnelle au-delà de l’analyse économique

Micro et Macroéconomie

La microéconomieÉtudie les comportements d’agents

individuels et les résultats de leurs interactions

La macroéconomieAnalyse la formation et l’évolution des

grands agrégats (taux de chômage, PIB, rôle de la monnaie, inflation, croissance économique…)

Plan du cours

Semestre 1 : Microéconomie Méthodes empiriques Le consommateur Le producteur Le marché de CPP Marchés imparfaits

Semestre 2 : Macroéconomie Equilibre macroéconomique Le rôle de la monnaie IS-LM (une interprétation de Keynes) Economie ouverte Croissance économique

Plan du cours : semestre 1

Introduction Méthodes empiriques

Le consommateur Préférences des consommateurs Utilité, préférences, courbe d’indifférence, choix optimal

Le producteur Fonction de production Coût de production, Isoquants

Le marché Concurrence parfaite Concurrence imparfaite Comportements stratégiques Biens publics et externalité

Les problèmes à résoudre (semestre 1)

Répondre aux questions fondamentales que se posent les consommateurs et les entreprises :

Que consommer ? (quel panier de bien ?) Comment consommer ? (avec quelle satisfaction ?) Combien consommer ? (avec quelle contrainte ?)

Que produire ? (quel bien ?) Comment produire ? (avec quelle technologie ?) Combien produire ? (avec quelle contrainte ?)

L’analyse économique: théorie de la décision

La rareté des ressources oblige les agents à opérer des choix. Ces décisions dépendent des incitations.

Puisque les individus ont des goûts hétérogènes et des ressources différentes, l’échange peut bénéficier à tous.

Il permet aux producteurs et aux consommateurs de se rencontrer sur un marché pour assurer un usage efficace des ressources.

L’Homo œconomicus

L’Homo œconomicus est un agent économique doté d’une rationalité parfaite, étant pleinement informé, avec des objectifs clairement définis, ne cherchant à satisfaire que son propre intérêt, il est capable d’effectuer des choix de manière optimale sous contrainte budgétaire.

La recherche par chacun de son propre intérêt conduit à l’intérêt général. (A. Smith, 1776)

La recherche par chacun de son propre intérêt permettra, en situation de concurrence pure et parfaite, d’atteindre l’optimum social.

L’Homo œconomicus

Information Information parfaite et complète Sans coût d’accès

Objectifs complètement définis Préférences du consommateur Quantité de production pour le producteur

Capacité de calcul Contrainte budgétaire Programme d’optimisation (statique ou temporelle)

Champs d’application

Champs d’analyse

Cadre d’analyse

Prix, quantités, chômage

Autres: famille; crimes; religion, politique

Rationalité Analyse néo-classique

Impérialisme méthodologique

a-rationalité(Autres rationalités)

Economie expérimentale, économie du comportement

Anthropologie, sociologie, sciences politiques

Economie positive et économie normative

Positive : Explication objectiveSi on taxe un produit, son prix

augmente.

Normative : suggère des prescriptions liées aux jugements de valeurLes taxes devraient être augmentées sur

le tabac pour dissuader les fumeurs

Les trois principes fondamentaux

Le coût d’opportunité (There is no free lunch)Valeur de la meilleure décision non réalisée Ex: Une année d’étude supplémentaire

Optimisation sous contrainteDétermine la solution maximale Compte tenu de sa contrainte budgétaire

Raisonnement à la margeLes agents réagissent aux incitations à la

marge

Qu’est-ce qu’un modèle ?

C’est une représentation simplifiée de la réalité

« La puissance d’un modèle découle de l’élimination des détails non pertinents, ce qui permet à l’économiste de se concentrer sur les aspects essentiels de la réalité économique qu’il essaie de comprendre. », Varian, 2000, p. 7.

« Il faut simplifier au maximum, mais pas plus !», Albert Einstein

Modéliser est une méthode d’analyse

Effectuer des abstractions Identifier les variables

La construction des hypothèses Comportement des variables Téléologie

Etablir des relations entre variables Corrélation, causalité Fonction

Supprimer toute hypothèse inutile Simplicité Universalité

Qu’est-ce qu’un graphique ?

C’est une figure qui montrent comment deux séries de variables, par exemple x et y, sont liées l’une à l’autre

Il s’agit donc une simplification qui ignore comment d’autres variables peuvent modifier cette relation

Diverses possibilités de production

Cas Nourriture Machines

A 0 150

B 10 140

C 20 120

D 30 90

E 40 50

F 50 0

La représentation graphique des PP: deux axes

0

20

40

60

80

100

120

140

0 10 20 30 40 50

Nourriture

Ma

chin

es

La représentation graphique des PP

0

20

40

60

80

100

120

140

0 10 20 30 40 50

Nourriture

Ma

chin

es

AB

C

D

E

F

La frontière des PP

0

20

40

60

80

100

120

140

0 10 20 30 40 50

Nourriture

Mac

hine

s

AB

C

D

E

F

La représentation graphique des PP

0

20

40

60

80

100

120

140

0 10 20 30 40 50

Nourriture

Mac

hine

s

AB

C

D

E

F

Grandeur absolue

Une grandeur absolue est une grandeur exprimée dans l’unité de la variable étudiée (voitures, habitants…).

On dira par exemple que la population française s’élève à 60 millions d’habitants, que le chiffre d’affaire d’une grande entreprise s’élève à 700 millions d’Euros.

Variation absolue

Il est possible de calculer une variation absolue, c’est-à-dire la variation d’une valeur absolue entre un moment de départ (t-n) et un moment d’arrivée t.

t t nX X X

Variation absolue : exemple

Par exemple, la variation absolue de l’emploi en France entre 1896 et 1996:Emploi en 1896: 19 050Emploi en 1996: 22 413

1896

1996

1996 1896

19050

22413

22413 19050

3363

X

X

X X X

X

Valeur relative

Grandeur et variation absolue sont indispensables mais insuffisants, puisqu’elles ne nous permettent pas de faire des comparaisons pertinentes. Pour cela, nous devons effectuer des calculs sur des valeurs relatives.

Une valeur relative permet de mesurer l’importance d’une partie ayant une caractéristique particulière par rapport à un ensemble auquel elle appartient.

Valeur relative : exemples

Le salaire relatif des ouvriers par rapport aux agriculteurs se définit comme suit:

|m

m aa

Ww

W

Le prix relatif d’un CD en 2005 par rapport à 1995 est égal à :

20052005|1995

1995

CDCD

CD

Pp

P

Variation relative

On peut maintenant définir la variation relative. La variation relative revient à mesurer l’évolution en valeur relative d’une grandeur entre deux période t et t-n.

t t n

t n

X Xr

X

Variation relative : exemple

La variation relative de l’emploi en France entre 1896 et 1996 est de 0,18 :

1996 1896

1896

22413 19050

19050

0,177 0,18

X Xr

X

r

Pourcentage de variation

Le pourcentage de variation (ou taux de variation) revient à mesurer la variation relative en pourcentage d’une grandeur entre deux périodes t et t-n.

100

t t n

t n

X Xtv

X

C’est également le taux de croissance global.

Pourcentage de variation : exemple

La taux de variation de l’emploi en France entre 1896 et 1996 est de 17,7% Autrement, l’emploi a progressé de 18% en un siècle.

1996 1896

1896

22413 19050100 100

19050

0,177 100 17,7%

X Xtv

X

tv

Coefficient multiplicateur

Lorsque la variation d’un phénomène est forte, en général supérieure à 100%, il est préférable de l’exprimer par un coefficient multiplicateur.

.

t

t n

XCoef multiplicateur Cm

X

Coefficient multiplicateur : exemple

En 2004, un concessionnaire vendait 1000 voitures En 2008, un concessionnaire vendait 3000 voitures

2008

2004

2008 2004

2004

30003

1000

3000 1000100 100 200%

1000

XCm

X

X Xtv

X

Le taux de croissance global

100

t t n

t n

X Xr

X

1 100

t

t n

Xr

X

Rappel

Donc

Le taux de croissance annuel moyen

1/

1 100

n

t

t n

XTCAM

X

Le taux de croissance annuel moyen correspond aux taux de croissance régulier permet de calculer une variation annuelle moyenne sur une durée de plusieurs années.

Le taux de croissance annuel moyen

1 1 2

2

2

Soit 1 et 1

donc 1

et plus généralement 1

t t t t

t t

n

t t n

X X r X X r

X X r

X X r

1/

1 100

n

t

t n

XTCAM

X

Soit une économie qui a crû en trois ans d’un PIB de 3000$ en 2000 à un PIB de 4200$ en 2005. Quel est son TCAM ?

Le taux de croissance annuel moyen

1/ 2005 20004200

1 1003000

6,96%

TCAM

TCAM

Soit une économie qui a crû en trois ans de 5%, 10% et 7%. Quel est son taux de croissance annuel moyen ?

1

1 2

2 3

3

3

1 0,07

1 0,10

1 0,07

1,05 1,10 1,07

1,23585

t t

t t

t t

t t

t t

X X

X X

X X

X X

X X

Le taux de croissance annuel moyen

Son taux d’accroissement global n’est pas 5+10+7 = 22 !

3

3

1,23585

1

1,23585 1

0,23585

t

t

t

t

X

X

Xr

X

r

r

Le taux d’accroissement global est de 23,6%

Le taux de croissance annuel moyen

Le taux de croissance annuel moyen est:

1/ 3

1/ 3

3

1 1,23585 1 0,073 7,3%t

t

X

X

Le taux de croissance annuel moyen

Fonction convexe

Y

X

B

A

- p

1

C

1

p

Pente<0 Pente>0

Pente=0

Fonction concave

Y

X

B

A

p

1

C

1-p

Pente>0 Pente<0

Pente=0

Fonction discrète et fonction continue

Bières

Argent de poche par mois

1

100€

2

200€

3

300€

4

400€

5

500€

Fonction discrète : bien indivisible

Fonction continue : bien divisible

Fonction monotone

Une fonction monotone est une fonction dont le signe de la pente ne varie pas.

Y

X

Y

X

Y

X

Termes à retenir

Rareté, choix, incitations, ressources, rareté, marché, échange, efficacité

Science à vocation positive et normative

Modèle, abstraction, variables, fonction

Graphique, pente d’une droite, pente d’une courbe

Variation absolue, Variation relative, pourcentage (taux) de variation, coefficient multiplicateur, etc.

Rappels

Coefficient multiplicateurt

t s

XCm

X

1/

1 100

n

t

t n

XTCAM

X

1t

t n

Xr

X

100t t s

t s

X Xtv

X

t t n

t n

X Xr

X

t t nX X X

Taux de croissance annuel moyen

Taux de croissance global

Variation relative

Variation absolue

Un petit jeu sur le choix du modèle

Vous êtes a Nice Vous ne connaissez pas du tout Nice Vous voulez savoir où vous vous trouvez pour

ensuite vous promener librement dans la ville Une personne vous propose deux indices, vous

indiquant exactement où vous vous trouvez.

Quel indice vous semble le plus judicieux?

Ou êtes vous dans Nice?

Vous êtes ici

Ou êtes vous dans Nice?

Vous êtes ici

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