Transcript
Prevention et vaccination
J. GaudelusCHU Jean Verdier
Service de Pédiatrie93140 Bondy
Université PARIS XIII
HEPATITE B
Endémie AgHBs
> 8% = Haute
2% - 8% = Intermediaire
< 2% = Basse
Distribution Geographique de la Prévalence de Hepatite B
Le VHB : Une forte prévalence dans le monde(1,2)
500.000 à 1.200.000 décès chaque année dus à des complications 500.000 à 1.200.000 décès chaque année dus à des complications du VHB dans le mondedu VHB dans le monde
• Près de la moitié de la population mondiale vit dans une région à forte endémie de VHB
Environ 25 % meurent d’une cirrhose ou d’un cancer du foie
Population mondiale 6 milliards
2 milliards de personnes exposées au virus
350 millions atteints d’hépatite chronique B
1. Lavanchy D; Hepatitis B virus epidemiology, disease burden, treatment, and current and emerging prevention and control measure; J Viral Hepatitis 2004; 11: 97-107.
2. WHO. World Health Organization, Department of communicable Disease Surveillance and response. Hepatitis B. 2002; 1-76.
HEPATITE B
• LES CHIFFRES CLéS en France
• 3000 000 d’Infectés
• 2500 à 3000 nouveaux cas par an dont 7% chez des enfants de 11 à 15 ans
• 280 000 à 300 000 Porteurs chroniques
dont la moitié l’ignore
• 1300 morts par an
HISTORIQUE DU VACCIN
Le plasma des porteurs chroniques du virus contient des quantités considérables d’Ag HBs notamment sous forme de petites billes de 22 nm.
Essais français et américains d’immunisation avec du plasma chauffé (1974).
En 1975, Philippe Maupas et ses collaborateurs purifient les billes de 22 nm, inactivent le virus et réalisent le premier vaccin « plasmatique » expérimental (Lancet 1976) dont la préparation sera adaptée en vue d’une préparation industrielle qui aura une AMM en 1981.
En 1986, vaccins obtenus par génie génétique en faisant produire par :
- des cellules de mammifères (CHO)- des levures Saccharomyces cerevisiae
l’antigène recombinant sous forme de billes.
VACCIN HEPATITE B
Le vaccin est immunogène dès l’enfance,
y compris chez le nouveau-né
Barin F, Goudeau A, Denis F et al:Immune response
in neonates to hepatitis B vaccine
Lancet 1982, i, 251-3
Réponse obtenue chez 90 à 95 % des nouveau-nés
VACCIN HEPATITE B
Corrélation immunogénicité – protection
AC anti- HBs ≥ 10 UI / l
Soulier JP et al, Am J Dis Child 1972, 123, 429Krugman S et al, JAMA 1971, 218, 1665-70Maupas P et al, Lancet 1976, i, 1367-70Sznuvness W et al, N Engl J Med 1980, 303, 833-49
IgG
MoelleOsseuse
IgG
Plasmocytes
DC
B
IgG
Plasmablastes
FDC
T
AgSang
Le taux d’anticorps IgG reflète le nombre de plasmablastes (1) puis celui des plasmocytes médullaires (2) qui sont responsables de la persistance des Ac
1
2
Induction d’une réponse anticorps par des antigènesT-dépendant (proteines)
VACCIN HEPATITE B
Protection
Persistance des anticorps reflète la persistance des plasmocytes
durée proportionnelle au taux d’AC initial
études de cohortes (10, 15 ans)
modèles mathématiques
après vaccination des nourrissons
DUREE DE LA PROTECTI ONPOST VACCINALE
I . LI EE A LA PERSISTANCED’UN TAUX SERIQUE
D’ANTI HBs PROTECTEUR
Taux AcUI /L
10050010002000
5a
<10>10>10>10
10a
>10>10>10
15a
>10>10>10
20a
<10>10>10
30a
<10>10
40a
>10
La persistance à long terme des anticorps anti HBs post vaccinauxdépend des taux atteints au pic après la vaccination
Recul post vaccinal (ans)
VACCIN HEPATITE B
Protection Critères d’évaluation
ImmunogénicitéImmunogénicité apres rappel
Études d’efficacité
Essais vaccinauxEtudes de population (endemicité variable)
Échecs de vaccination
VACCIN HEPATITE B
Protection à long terme
Populations étudiées
Nouveau-nés de mère Ag HBs positif
(Vaccination après exposition)Ag HBS negatif
Nourrissons, enfants, adolescents
VACCIN HEPATITE B
Liao SS et al, Vaccine 1999, 17, 2661-2666
Cohorte vaccinée en 1982 : 649 enfantsVaccin plasmatique 0, 1, 6 entre 3 et 36 mois (m 16 mois)
Évaluation régulière (6 m, 1, 2, 3, 5, 10, 12, 15)
AC anti-HBs
S/N ≥ 10Ag HBs Porteurs C
Contrôles 18/54 = 33,3 % 9/54 = 16,7 % 28
Vaccinés 26/52 = 50 % 1/52 = 1,9 % 1
Efficacité 96 % à 15 ans
P<0,02 P<0,00001
Induction de cellules B mémoire par la vaccination
• les cellules B mémoires sont induites en parallèle aux plasmablastes (voie de différenciation en partie distincte)
Rate / ganglions
Sang
DCB
IgGIgG
Moelleosseuse
IgG
TFDC
T
Ag
Bm
Cellules B mémoires
Induction de cellules B mémoire par la vaccination
• les cellules B mémoires migrent vers les ganglions de drainage ET les ganglions à distance
• elles y maturent pendant plusieurs mois (minimum 4 mois) pendant lesquels l’affinité de leurs anticorps augmente
• elles y persistent pendant de nombreuses années (à vie ?), prêts à être réactivés par l’exposition à l’antigène…
Rate / ganglions
Sang
DCB
IgGIgG
Moelleosseuse
IgG
TFDC
T
Ag
Cellules B mémoires
BmBm
Bm
Induction de cellules B mémoire par la vaccination
• dès que des lymphocytes B mémoires sont réexposés à l’ antigène spécifique, ils se multiplient et se différencient rapidement en plasmocytes produisant des grandes quantités d’anticorps de haute qualité (affinité).
Rate / ganglions
Sang
IgGIgG
Moelleosseuse
IgG
TFDC
Ag
Cellules B mémoires
Bm
Bm
Bm
B B B
BmAg
IgG
• Anticorps < 10mIU/ml : n’empêche pas la réplication virale initiale et une infection dans les 4-12 semaines suivantes
• Réactivation des cellules mémoire HBsAg-spécifiques en 4-7 jours
neutralisation de l’infection virale prévenant l’évolution vers l’infection chronique
expositionRéplication
viraleInfection
aiguë
Contrôleinfectieux
Santé
Infectionchronique
CirrhoseCHC
Anticorpsneutralisants< 10mIU/ml
Réactivation descellules mémoires
Immunité mémoire et hépatite B
Facteurs impliqués dans la production des antiHBs
. Age : nouveaux-nés- adolescents >> adultes
. Co-facteurs : HLA, obésité, tabac, sexe masculin, maladies chroniques
. Schémas de Vaccination :- Dose d’antigene ?
- Nombre de doses ? - intervalle entre les doses : si l’ intervalle > 4-6 mois, la 3eme dose est un « rappel » car elle réactive
les cellules B mémoire avec affinité accrue pour l’Ag
Cardell K et al JID 2008,198,299
Des vaccins qui ont fait la preuvede leur efficacité
Une immunité protectrice facile à doser
Une prévention efficace des hépatites aiguës (dont fulminantes) des hépatites chroniques des hépatocarcinomes
Une immunité protectrice facile à doser
Une prévention efficace des hépatites aiguës (dont fulminantes) des hépatites chroniques des hépatocarcinomes
Efficacité vis-à-vis des hépatites B professionnelles en France (AP Paris)
100
500
700
1981 (vaccin) 1992
(cas)
Réf. : M. Domart. CH Raymond Poincaré 92
Évolution aux US de l’incidence des hépatites B aiguës entre 1990 et 2006
Annemarie Wasley & al : Surveillance for Acute Viral Hepatitis - United States, 2006 : March 21, 2008 / 57(SS02);1-24
La vaccination contre l’hépatite B a été mise en place chez les nourrissons à partir de 1991 . La couverture vaccinale des enfants âgés de 19 à 35 mois a augmenté très rapidement avec des taux de plus de 80 % dès 1996 pour atteindre 92,4 % en 2004.
Depuis 1990, la baisse la plus importante de l’incidence de l’hépatite B aiguë a été observé dans le groupe de sujets de < 15 ans (98%) et dans la tranche d’âge 15-24 ans (93%).
Efficacité vis à vis des hépatites B chroniques même en zone hyper endémique
Prévalence de l ’AgHBs avant et après introduction de la vaccinationdans des populations à haut risque (d’après KANE. 2000)
5,2
0
5,4
0,8
6,2
2
8,8
0,5
9,8
0,7
12
0,9
14,6
1,4
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Alaska Thaïlande Indonésie Shangaï Taïwan Gambie Chinerurale
Pré immunisationPost immunisation
Efficacité vis à vis de l'hépato-carcinome démontrée à Taïwan (enfants de 6 à 14 ans)
10,5
6,3
1,70
2
4
6
8
10
12
1989 1991 1993
Réf : CHANG MH et al. N. Engl. J. Med. 1997;336:1855-9
% de la cohorte
Années
Vaccination contre l ’hépatite B chez l ’enfantEfficacité et résultats à 10 ans en zone de faible endémie
(Zanetti et coll, Lancet 2005)
•En Italie•Vaccination obligatoire nourrisson ou à 12 ans depuis 1991*Hépatite aiguë B dans la population des 15-24 ans:
1990 2003 17/100.000 <1/100.000
Prévalence de l’AgHBs chez les enfants d’Alaska (âge < 20 ans) : 1988 à 2008. (McMahon BJ, Hepatology 2011; vaccination généralisée depuis 1984)
Incidence annuelle du cancer primitif du foie chez les enfants d’Alaska (McMahon BJ, Hepatology 2011)
Début de la vaccination généralisée
Chang et al. N Engl J Med 1997; 336: 1855-9
Bénéfices associés à la Bénéfices associés à la vaccinationRéduction du taux de carcinome hépatocellulaire (CHC)Réduction du taux de carcinome hépatocellulaire (CHC)
Taux pour Taux pour 100,000100,000
00
0.20.2
0.40.4
0.60.6
0.80.8
11
1.21.2
1.41.4
1.61.6
<<
198419841985-1985-
198619861987-1987-
198819881989-1989-
199019901991-1991-
199219921993-1993-
19941994
Incidence CHCIncidence CHC Mortalité liée au CHCMortalité liée au CHC Incidence tumeurs Incidence tumeurs cérébralescérébrales
Les bénéfices de la vaccination contre l'hépatite B apparaissent évidents
• Une simulation réalisée par l’InVS a permis d’estimer que la vaccination des enfants de 11-16 ans effectuée depuis 1994 évite actuellement chaque année : plus de 1.000 hépatites aiguës près de 3.000 infections plus de 100 infections chroniques et environ 5 hépatites fulminantes
DGS – R12 / 12 Janvier 2009 : Plan National de Lutte contre les Hépatites B & C : 2009-2012 – p 13 / 87
Plan Hépatites
• La modélisation de l’InVS a permis également d’estimer que depuis 1994, ont été évitées environ : 8.000 hépatites aiguës 20.000 infections 800 infections chroniques et 40 hépatites fulminantes
• Ces chiffres sous-estiment vraisemblablement l’impact des stratégies vaccinales mises en œuvre depuis 1994. En effet, cette simulation n’a pas pris en compte la diminution d’incidence de l'hépatite B chez les sujets non vaccinés, du fait de la diminution de la circulation du virus B induite par la couverture vaccinale atteinte dans la population.
Les bénéfices de la vaccination contre l'hépatite B apparaissent évidents
DGS – R12 / 12 Janvier 2009 : Plan National de Lutte contre les Hépatites B & C : 2009-2012 – p 13 / 87
Plan Hépatites
Le vaccin contre l'hépatite Btrès attaqué "par les médias"
1985 Origine plasmatique infection par le VIH !
1994 Entraîne des poussées de SEP
2000 Entraîne des neuropathies dues au thiomersal
2001 Provoque des myofascïïtes à macrophages dues à l’adjuvant (hydroxyde d’aluminium)
2002 Provoquerait des leucémies (simple poster non publié)
1985 Origine plasmatique infection par le VIH !
1994 Entraîne des poussées de SEP
2000 Entraîne des neuropathies dues au thiomersal
2001 Provoque des myofascïïtes à macrophages dues à l’adjuvant (hydroxyde d’aluminium)
2002 Provoquerait des leucémies (simple poster non publié)
Aucun de ces effets indésirablesn'a été prouvé
Le vaccin VHB (même plasmatique) n’a jamais transmis le VIH.
« Aucune donnée ne permet d ’affirmer que la vaccination contre le VHB augmente le risque de SEP ». Rapports d’experts désignés par la DGS
Thiomersal retiré des vaccins
Beaucoup de vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium sont administrés depuis des années. D’autres adjuvants sont recherchés.
Liens entre vaccin et myofascïïte ou leucémie, méthodologie plus que discutable !
Le vaccin VHB (même plasmatique) n’a jamais transmis le VIH.
« Aucune donnée ne permet d ’affirmer que la vaccination contre le VHB augmente le risque de SEP ». Rapports d’experts désignés par la DGS
Thiomersal retiré des vaccins
Beaucoup de vaccins contenant de l’hydroxyde d’aluminium sont administrés depuis des années. D’autres adjuvants sont recherchés.
Liens entre vaccin et myofascïïte ou leucémie, méthodologie plus que discutable !
Securité du vaccin• Douleur et induration pour 15% (3%-29%) des vaccinés
et fièvre > 37.7°c pour 1%-6%• Fièvre, céphalées, myalgies, nausées, perte d ’appétit
fatigue rapportés avec la même fréquence qu ’un placebo
• Anaphylaxie pour 1 / 600,000 doses• Cas d ’arthrite rhumatoïde, thyroïdite, lupus, désordres
hématologiques et atteintes démyélinisantes du système nerveux central (sclérose en plaque) notifiés mais aucune relation causale n ’a été établie
• Pas d ’association avec le Syndrome de Guillain-Barré• Pas d ’association avec le diabète• Autres effets indésirables?
VACCINATION CONTRE L ’HEPATITE B
ET SCLEROSE EN PLAQUES
VACCINATION HEPATITE B EN FRANCE
Historique (1)
1976 1er vaccin mis au point. Ph MaupasVaccin d’origine plasmatique - AMM 1981
1982 DGS vaccination personnel de santé1984 Remboursement SS
Élargissement des indications : populations à risque1991 Vaccination obligatoire pour professionnels exposés1992 Dépistage AgHBS 6eme mois de grossesse1994 Remboursement généralisé
Schéma 0-1-6 - vaccin préado en 6e
VACCINATION HEPATITE B EN FRANCE
Historique (2)
1995 DGS : vaccination nourrissons et préado.Très large diffusion au delà des cibles prévuesplus de 75 millions de doses vendues fin 1997 dont 53 entre 1994 et 1996.Vaccination de plus de 20 millions de Français nourrissons, enfants et adultes.
1996 Campagne d’information menée par le CFESauprès des médecins et du grand public
1998 Suspension de la vaccination en milieu scolaire
20-40a11-15a
DTP
Polio
Hep B
dTDTP
Hib
Hep B
Polio
DTP
Polio
Hib
Hep B Maladies
auto-immunes:2 - 4%
de la population
2 4 6 12 24mo 4-6a
ROR
Synd. néphrotiquePurpura thromb. idiopathique
Mort subitesKawazaki
Diabète type I
Les risques de coïncidence
VACCINATION HEPATITE B
Genèse du problème
Notification de cas d’épisodes démyélinisantchez des sujets récemment vaccinés à
l’agence du médicament.
Enquête nationale de Pharmacovigilancemise en place en 1994.Études cas-témoins.
Sources des données de tolérance
• Recueil des informations• Imputabilité/archivage• Formation/ Information
Comité Techniquede Pharmacovigilance
• Evaluation du risque• Emission d’avis: proposition de mesure(s)
• Analyse des informations• Pré-enquête de surveillance/enquête
Commission Nationalede Pharmacovigilance
OMS
Autres pays
Laboratoirespharmaceutiques
Professionnelsde santé
Notification spontanéedes effets indésirables
CRPV
DECISION
A N M S
SYSTEME FRANCAIS DE PHARMACOVIGILANCE
Recueil passif
Sous notificationFavorise le recueil de rapports relevant
d’associations temporelles fortuites.
En général, il ne suffit pas à mettre enévidence une relation causale.
Notification spontanée
Enquête nationale de Pharmacovigilancemise en place en 1994.Études cas-témoins.
Odds ratio : Cas-témoins
Enquête Cas-témoins Cas
Malades
Témoins
non malades
Exposé + a b
Exposé - c d
Total M1 M0
a/c adOR = = b/d bc
OR > 1 aggravationOR < 1 protectionIC95% ne doit pas contenir 1 pour etre significatif
VACCIN HEPATITE B - SEPÉtude cas-témoins Salpetrière.
Cas : 1er EAD moins de 6 mois avant date consult ou hospTémoins hospitaliers age, sexe, date consultationAutoquestionnaire postalCopies de certificat vaccination ou interrogatoire 1 an après
Touzé et al Rev neurol 2000, 156, 242-246.
160 cas 160 témoinsdonnées vaccins 121 121et appariementvaccinés dans les 2 mois 6 4
Âge moyen : 33 ansOR ajusté 2 mois 1,7 IC 95 % (0,5-6,3)OR 2 à 6 mois = 1,5 IC 95 % (0,5-5,3)
VACCIN HEPATITE B - SEP
Étude cas-témoins multicentrique française
17 centres de neurologieCas et témoins idem étude Salpetrière
Données sur les vaccinations : Tel + certificat64 % des cas 71 % des témoins
Touzé et al Rev épidémiol 2002, 21, 180-6
402cas 722 témoins validésNon contactés 17 % 30 %Refus parmi les contactés 5 % 8%Après appariement 236 cas 355 témoins
Ensemble des sujets OR ajusté 2 m = 1,8 IC 95 % (0,7-4,6)
Sujets avec certificat vaccin152 2539 12
OR ajusté 2 mois 1,4 IC 95 % (0,4-4,5)OR ajusté 2-12 mois = 1
Touze /
Alperovitch
121 cas / 121 témoins < 2 mois OR = 1,7 (0,8 - 3,7)
Touze 402 cas / 722 témoins 0-2 mois OR = 1,8 (0,7 - 4,6)
2-12 mois OR = 0,9 (0,4 - 2,0)
Abenhaim 520 cas / 2505 témoins > 2 mois OR = 1,4(0,8 - 2,4)
12 mois OR = 1,6(0,6 - 3,9)
Ascherio 192 cas / 645 témoins OR = 0,9 (0,5 - 1,6)
< 2 ans OR = 0,7(0,3 - 1,8)
De Stefano 440 cas/950 témoins OR = 0,9 (0,6 - 1,5)
< 1 an =0,8 (0,4 - 1,8)
1 - 5 ans =1,6 (0,8 - 3)
> 5 ans =0,6 (0,2 - 1,4)
Synthèse des études (1)Vaccin Hépatite B - SEP
Zipp Cohorte de 134 698 sujets
1 an RR = 1,0 (0,3 - 3,0)
2 ans RR = 1,0 (0,4 - 2,4)3 ans RR = 0,9 (0,4 - 2,1)
Sadovnick Cohorte d’enfants 9 cas / 288 657 versus 5 cas / 289 651
Confavreux 643 patients étude cas cross-over
RR = 0,71 (0,4 - 1,26)
Hernan 163 cas / 1604 témoins
OR = 3,1 (1,5 - 6,3)
Synthèse des études (2)
Vaccin Hépatite B - SEP
Diapos préparées par R. COHEN 51
356 enfants,suivis en moyenne 5,8 ans2ème épisode chez 146 enfants
HR=0,78 (0,32 – 1,89) dans les 3 anset 1,09 (0,53 – 2,24) qq soit la durée
52
143 Sep, 1122 temoinsTaux de vaccination chez Sep, et temoins:32%
1er episode OR=1,03 (0,62-1,69)
Troisième étude Neurology Oct 2008
• Reprise de la cohorte, complétée• Étude portant dans les 3 ans et > 3 ans après la
vaccination• Critère principal: la vaccination anti-VHB n’est pas
associée à un risque accru de survenue d’un épisode de démyélinisation :OR: 0,74
• ( IC 0,54-1,02), quels que soient :
– La marque de vaccin– Le nombre de doses– Le délai entre vaccination et 1° signe neurologique
53
Hépatite B - SEP
Hépatite B - SEP
Politique vaccinale Hep B• Vaccination Systématique de tous les enfants < 15 ans
– Privilégier les nourrissons– Enfants et pré-adolescents: rattrapage
avant l’adolescence groupes à risques• Schéma vaccinal à 3 injections : 0 – 1 – 6
Quel que soit l’âge, sauf 11-15ans: 0 - 6 (intervalle en mois)
• Pas de rappel systématique sauf dans situations particulières (BEH N° 28-29/2004)
Vaccin Hepatite B
Vaccin Hepatite B
11 mois
Vaccin Hepatite B
Vaccination des groupes à risques
• NN de mère porteuse Ag HBs• Enfants en collectivité
– institutions pour l’enfance handicapée– collectivités d’enfant en âge préscolaire
• Enfants et adultes en institutions psychiatriques• Personnes susceptibles d’être exposées au sang et autres produits
biologiques• Patients susceptibles de recevoir des transfusions massives ou
itératives• Entourage d’un sujet infecté ou porteur chronique de l’Ag HBs• Partenaires sexuels d ’un sujet infecté ou porteur chronique de l’Ag
HBs• Personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples• Toxicomanes utilisant de drogues parentérales• Voyageurs dans les pays de moyenne ou de forte endémie• Personnes amenées à résider en pays de moyenne ou de forte endémie
Une augmentation régulière depuis 2004 chez lesnourrissons de 24 mois
CS 24
2008 et 2009.
,
Ministère chargé de la Santé et INVS, dossier de presse du 22 avril 2011, Mobilisons nous pour la santé
Observatoire 2010 des couvertures vaccinales en France
Méthodologie:
• Relevé des carnets de santé auprès d’un échantillon représentatif de 10 000 mères, réparties en 3 strates d’âge :
- 6750 mères d’enfants de 0-35 mois (3 sous strates de 2250 mères d’enfants de 0-11 mois, de 2 250 mères d’enfants de 12-23 mois et de 2 250 mères d’enfants de 24-35 mois)- 1 000 mères d’enfants de 6 ans- 2250 mères d’adolescents de 14-16 ans (750 mères d’adolescents de 14 ans, 750 mères d’adolescents de 15 ans et 750 mères d’adolescents de 16 ans)
• Échantillon représentatif de la population interrogée
• Mode de recueil : Internet par questionnaire auto-administré
•Terrain : 16 Septembre au 10 Novembre 2010
•Recrutement de l’échantillon au sein du panel de l’Institut des Mamans et de fichiers de partenaires
Mars 2008:Remboursement
Infanrixhexa®
Enfant de 6 à 8 mois : Base 2012 = 563 / Base 2011 = 250 / Base 2010 = 562 / Base 2009 = 250 / Base 2008 = 496
Enfant de 24 à 26 mois : Base 2012 = 563 / Base 2011 = 250 / Base 2010 = 562
schéma complet à 24 mois : + 41 points au moins 1 dose à 6 mois : + 31 points
Objectif HCSP
Evolution des couvertures vaccinales 2008-2012 au moins une dose à l’âge de 6 mois et schéma complet à 24 mois :
Hépatite B : Nette progression de la couverture vaccinale chez les nourrissons depuis le remboursement d’Infanrixhexa®
Denis et Al., Evolution of Hepatitis B vaccine coverage rates in France between 2008 and 2011; Méd. Mal Infect, 2013,43,272-278+ Données internes Rapport Vaccinoscopie Edition 2012
En 2012, quelles évolutions chez l’adolescent ?
Evolution de la couverture vaccinale (schéma complet) chez les adolescents de 14-16 ans dans l’étude Vaccinoscopie® entre 2009 et 2012
Gaudelus.J et al : Médecine et maladies infectieuses 43 (2013) 49–51 : Vaccination des ados : mission impossible ?
06/02/2012
Couverture vaccinaleAdolescents13 – 17 ans
U.S.A.
MMWR 2011, 60, n° 33
2009 2010
ROR 2 doses 89,1 90,5
Hep B 3 doses 89,9 91,6
Varicelle 2 doses ou pathologie
75,7 76,8
06/02/2012
Couverture vaccinaleAdolescents
Belgique
14 ans
Hep B 3 doses = 75 %ROR 2 doses = 74,6 %
VACCIN HEPATITE BConclusion
La vaccination est le moyen de prevention le plus efficace
Le vaccin a demontré sa bonne tolerance
Augmentation recente et encourageante du taux de couverture vaccinal chez les nourrissons
Gros efforts à faire pour proteger les adolescents
Continuer à vacciner les adultes à risque
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