Cours de Pratique Professionnelle et de Soins … · 3 Observation des différents sites artériels de prise de pulsations Oxygénothérapie (matériel, démonstration et montage),
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2012-2013
Mr Messina – Mme Loockx
IPNC- la Louvière
Cours de Pratique Professionnelle et de Soins
Généraux (1ère IH)
2
PLAN DU COURS PAR BESOINS
FONDAMENTAUX
Besoins de Virginia Henderson Date
1. Le besoin d'être propre et de protéger ses téguments: nécessité pour chaque
individu, de maintenir l’intégrité de la peau, des muqueuses et des
phanères, d’éliminer les germes et les souillures, et d’avoir une sensation de
propreté corporelle, élément de bien être.
La technique
L’hygiène et le lavage des mains
Le lavage des mains exercices
La réfection du lit à 2 IH
La réfection du lit seul
La réfection du lit occupé à 2 IH
Le changement de literie du dessous lit occupé (démonstration du pliage de
la literie avant réfection
Grille d’évaluation du lit occupé exercices de réalisation
Rehaussement du patient à l’aide d’une alèse
La toilette au lit
La toilette au lit du patient sachant s’asseoir
La toilette au lit du patient ne sachant pas s’asseoir
La toilette au lit du patient ayant le siège souillé
La toilette au lavabo
Les soins annexés à la toilette :soin d’ongles, soin d’ombilic, soin à la
bouche, soin de barbe
Le soin de bouche médicamenteux (la technique) exercices
Le pediluve
La manuluve
Le bain de siège
La douche et le chariot douche du patient grabataire
Le capiluve ou le soin de cheveux selon différentes variantes (tête en avant-
tête en arrière au lit et au lavabo) selon l’affection du patient et sa capacité à
pouvoir se mouvoir pour la réalisation du soin
La pediculose ou le soin exterminant du pou du cheveu
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2. Le besoin de respirer: nécessité pour chaque individu, de disposer d’une
oxygénation cellulaire satisfaisante
Observation de la respiration
Observation du pouls et prise de la tension artérielle
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3
Observation des différents sites artériels de prise de pulsations
Oxygénothérapie (matériel, démonstration et montage), mise de lunettes à
02, masque à 02, masque de Venturi, mise d’une sonde nasale à 02,
recommandations et consignes pour l’utilisation de l’02. Les bonbonnes à
02 : le montage, les différentes formes d’02, les différents conditionnements,
calcul du volume restant d’02 d’une bonbonne à 02, exercices.
Aérosolthérapie (définition-les substances utilisées-le matériel destiné à
l’aérosol- l’aérosol doseur-le puff)
Démonstration et exercices
Grille d’évaluation de l’épreuve standardisée
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3. Le besoin de se vêtir et de se dévêtir: nécessité pour chaque individu, de
se protéger et d’exprimer son identité physique, mentale et sociale
Mise d’une robe de nuit
Habiller/déshabiller le patient porteur d’une perfusion
Habiller/déshabiller le patient hémiplégique
Education du patient porteur d’une stomie (l’habillage)
Conseils à l’habillage du patient diabétique (se chausser, s’habiller)
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4. Le besoin de boire et de manger: nécessité pour chaque individu,
d’entretenir son métabolisme afin de produire de l’énergie, de
construire, maintenir et réparer les tissus.
Alimentation hydratation : le rôle infirmier avant et après les repas
Installation du patient pour la prise des repas
Le patient sujet aux fausses déglutitions consignes
Dix conseils d’aide à la déglutition
Bilan hydrique
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4. Le besoin d'éliminer: nécessité pour chaque individu, d’éliminer les
déchets qui résultent du fonctionnement de l’organisme.
Observation du matériel nécessaire au besoin d’éliminer
La mise d’une protection (change) selon le degré d’incontinence
Observation des urines
Analyse à l’aide de tigettes, comprimés réactifs
L’examen cytobactériologique des urines (ECBU) et acheminement de
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l’échantillon vers le laboratoire (rôle infirmier)
La diurèse
Le bilan hydrique
La mise d’un étui pénien (Peniflow) + grille d’évaluation
Topographie abdominale (rappel) du cadre colique et ses vaisseaux
Les selles : analyse et observation grille d’analyse selon l’échelle Movicol
La mise du bassin de lit (la panne)
Consignes de manutention au lit pour la mise de la panne
Consignes de manutention au lit pour enlever la panne
Soulèvements directs aidés à 2 soignants et roulement latéral du patient
Transfert par volte en aidé
Transfert horizontal avec barre d’appui en aidé
Transfert par volte avec prise vestimentaire
Topographie génitale du bassin de la femme
L’administration médicamenteuse par la voie intra-rectale
L’administration du suppositoire
La mise d’une sonde rectale
Le fécalome
Le « débouchage » manuel rôle en collaboration
Le lavement évacuateur (le petit lavement, le lavement huileux, le lavement
à base de Baryte pour examen radiographique, le grand lavement ;
observation et rôle et actions infirmières)
Reprise du transit intestinal du patient opéré (rôle infirmier)
La colostomie définition
Exposé théorique et ateliers pratiques de mise en place d’une poche à
colostomie selon le type de stomie droite-gauche ou transverse
Analyse du matériel de stomie urinaire et digestive
Les soins infirmiers apportés aux patients colostomisés
Conférence avec témoignages de personnes colostomisées présentation des
associations belges chargées d’accompagner le patient porteur d’une stomie
ateliers théoriques et pratiques au sein de l’école
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5. Le besoin de se mouvoir et de maintenir une bonne position: nécessité
pour chaque individu, d’entretenir l’intégrité et l’efficacité des systèmes
biophysiologiques, de permettre la réalisation des activités sociales et de
construire et maintenir l’équilibre mental.
Le transfert au fauteuil avec aide
Les positions classiques du malade alité
Prévention d’escarres chez le malade alité
Les positions thérapeutiques (Trendelenbourg, etc…)
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Les positions facilitant certains examens (Genu pectorale, etc…)
Les rehaussements (à l’aide d’une alèse, méthode australienne, etc…)
Le fauteuil roulant (transferts du lit au fauteuil-à la toilette-à la voiture)
Méthodes pour porter la personne
Manutention gestes et postures cf farde de manutention
Ouvrir un fauteuil roulant, mettre un fauteuil roulant dans la voiture,
descendre un trottoir avec un fauteuil roulant, monter une marche etc…
L’infirmière mécanique ou le soulève personne présentation et explications
du mode de fonctionnement, réalisation du transport exercices d’application
en classe
Les bandages
Les bandages tubulaires et les écharpes
Le testudo du coude (convergeant et divergeant)
Le spica de la main/du bras/etc…
Le gantelet du doigt
Le spica du pouce
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Le besoin de dormir et de se reposer: nécessité pour chaque individu, de
prévenir et réparer la fatigue, diminuer les tensions, conserver et promouvoir
l’énergie
Les phases du sommeil
Le besoin de maintenir la température du corps dans les limites de la normal:
nécessité pour chaque individu, d’assurer le rendement optimal des fonctions
métaboliques, de maintenir les systèmes biophysiologiques et de maintenir une
sensation de chaleur corporelle satisfaisante.
Mise d’une couverture de pudeur lors de la toilette
Mesure et interprétation des paramètres vitaux : la température
1. Le besoin d'éviter les dangers: nécessité pour chaque individu, de se
protéger contre toute agression externe, réelle ou imaginaire et de
promouvoir l’intégrité physique, l’équilibre mental et l’identité sociale.
Hygiène générale du milieu
Le matériel des soins
Surveillance des appareillages pour une 1 ère IH (drains, perfusion,
pansement, etc…
Le lit d’opéré
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Administration des gouttes et des collyres ophtalmiques auriculaires
Surveillance générale des patients porteurs de matériel d’orthopédie
Surveillance du membre plâtré
La mesure de la glycémie (réalisation par ateliers et interprétation)
La R.C.P (Réanimation Cardio-pulmonaire de base) nouvelles
recommandations
La prévention des maladies thromboemboliques
Les bas anti-thrombose et l’importance de la compression élastique
Les bandes de compression
L’enfile bas
La mesure du tour du mollet, de la cuisse et la longueur de la jambe pour
déterminer la taille des bas anti-varices
Le premier lever
La mobilisation du patient porteur d’une P.T.H au lit à l’aide d’un coussin
entre les jambes
Observation et surveillance du bon fonctionnement de la sonde urinaire
Surveillance des points par où l’infection arrive (méat-raccord-coudure et
endroit de vidange
Exercices de vidange d’un sac collecteur à urines
Les médicaments de la préparation à l’administration
Les médicaments génériques
Calculs de dilution
L’administration de sous-cutanée
L’administration de l’intramusculaire
l’intramusculaire simple
l’intramusculaire avec dilution
l’intramusculaire avec dérivation
La tonte ou la préparation cutanée à l’intervention chirurgicale
Réalisation du pansement de plaie propre
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Le besoin de communiquer: nécessité pour chaque individu, de transmettre
et de percevoir des messages cognitifs ou affectifs, conscients ou
inconscients et d’établir des relations avec autrui par la transmission et la
perception d’attitudes, de croyances et d’intentions.
L’aphasie comment entrer en contact avec les patients en souffrant ? ………
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Conseils pour mieux communiquer avec des patients déments ……..
Le besoin de pratiquer sa religion et d'agir selon ses croyances: nécessité pour
chaque individu, d’être reconnu comme sujet humain, de faire des liens entre
événements passés, présents, à venir et se réapproprier sa vie, de croire en la
continuité de l’homme, de chercher un sens à sa vie et s’ouvrir à la
transcendance
Les différentes religions-philosophies et rituels lors d’un décès
La toilette funèbre
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I. Soins d’hygiène de base et surveillances
Table des matières
1. La technique .................................................................................................................... 10
1.1 Définition de la technique .................................................................................................. 10
1.2 Objectif ............................................................................................................................... 10
1.3 Utilités ................................................................................................................................ 10
1.4. Qualités de l’infirmière ..................................................................................................... 10
2. Lavage hygiénique des mains ......................................................................................... 11
2.1. Historique .......................................................................................................................... 11
2.2. Pourquoi se laver les mains ? ............................................................................................ 11
2.3. Quand se laver les mains ? ................................................................................................ 12
2.4. Les bonnes et les mauvaises habitudes ............................................................................ 12
2.5. Technique du lavage des mains ......................................................................................... 13
2.6. Fiche technique du lavage des mains ................................................................................ 14
2.7.Désinfection par solution hydro-alcoolique des mains ...................................................... 15
2.8. Utilisation des gants jetables ............................................................................................. 15
3. Réfection des différents lits ............................................................................................ 16
3.1. Fiche technique: Réfection d’un lit non-occupé (fait par 2 infirmières) ........................... 16
3.2 Fiche technique: Réfection d’un lit non occupé (par une infirmière) ................................ 21
3.4 Exercices : Réfection des différents lits ............................................................................. 25
4. Mettre une panne au patient alité .................................................................................. 27
5. Déshabiller un patient assis ............................................................................................ 29
6. Habiller ou déshabiller quand le bras est douloureux ou paralysé ............................ 30
7. La toilette ......................................................................................................................... 31
7.1 .Toilette au lit ..................................................................................................................... 32
7.2. Toilette complète au lit patient ne sachant pas s’asseoir ................................................... 37
7.3. Toilette complète au lit patient sachant s’asseoir ............................................................. 38
7.4. Toilette complète au lit patient siège souillé ..................................................................... 39
8. Les soins annexes ............................................................................................................. 40
1. Les cheveux................................................................................................................................ 40
2. Les yeux ..................................................................................................................................... 40
3. Les oreilles ................................................................................................................................. 41
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4. Le nez ........................................................................................................................................ 41
5. Les ongles .................................................................................................................................. 42
6. La barbe ..................................................................................................................................... 43
7.Le soin d’ombilic ......................................................................................................................... 43
8 . Le soin de bouche ..................................................................................................................... 44
9. Fiche technique du soin de bouche thérapeutique................................................................... 45
9. Rôle de l’IH lors de la toilette du diabétique ................................................................ 47
Pour les pieds : .............................................................................................................................. 47
La bouche ...................................................................................................................................... 48
La peau .......................................................................................................................................... 48
CE QUE LA PERSONNE DIABÉTIQUE NE DOIT PAS FAIRE, (ni vous) ............................................... 48
10. Surveillance du patient sous perfusion ......................................................................... 49
11. Surveillance de la sonde vésicale ................................................................................... 51
12. La toilette au lavabo ........................................................................................................ 52
13. Pédiluve ............................................................................................................................ 55
14. Manuluve ......................................................................................................................... 58
15. Bain de siège .................................................................................................................... 59
16. Lavage des cheveux ......................................................................................................... 60
17. Pédiculose ......................................................................................................................... 62
Symptômes ............................................................................................................................... 62
Cycle du pou ............................................................................................................................. 63
Traitement ................................................................................................................................ 64
Traitement de l’environnement: ............................................................................................... 65
L' isolement: ............................................................................................................................. 66
18. Le bain, la douche ........................................................................................................... 67
Technique bain ......................................................................................................................... 67
Technique douche .................................................................................................................... 68
19. La contention veineuse…………………………………………………………………..69
20. les paramètres……………………………………………………………………………87
A.la thermométrie…………………………………………………………………………...87
B. la tension artérielle……………………………………………………………………….88
C. le pouls…………………………………………………………………………………...93
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1. La technique
1.1 Définition de la technique
La technique est l’ensemble des procédés qui appartiennent en propre à un art ou à une
science. La technique est la science du travail, elle comporte une partie pratique et une partie
théorique
1.2 Objectif
Assurer le bien-être du malade par une organisation basée sur la raison dans l’exécution des
soins, ce qui permet de faire vite et bien.
1.3 Utilités
1° Pour le malade
confort
meilleure application de soins
toute sécurité au point de vue traitement
au point de vue social, rend un individu plus vite à la société
2° Pour l’infirmière
gain de temps
gain de matériel (éviter le gaspillage)
moins de fatigue
acquisition de la pratique professionnelle
garantie contre la contamination
possibilités de s’intéresser au point de vue moral et social du malade
acquisition de la confiance du malade, de l’entourage, du médecin
La valeur d’une infirmière au lit du malade dépend de son habilité à exécuter les soins.
Elle acquiert cette dextérité par la répétition fréquente des mêmes gestes bien plus que par la
mémorisation de notions scientifiques.
1.4. Qualités de l’infirmière
un niveau intellectuel et une instruction suffisante
une très bonne santé et, surtout, une bonne résistance nerveuse
la propreté : l’infirmière appliquera rigoureusement pour elle-même les règles
d’hygiène hospitalière
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la conscience au travail : ponctualité, précision, se conforme aux prescriptions
médicales
le sens de l’esthétique : son attitude sera prévenante, aimable mais réservée, jamais
familière.
Le tutoiement est interdit sauf avec les enfants, interdit également d’employer les
termes familiers avec les personnes âgées.
2. Lavage hygiénique des mains
2.1. Historique C’est le Dr hongrois Semmelweis (1818-1868) qui le premier fait tomber la mortalité des
accouchées de 20% à 0.3% en demandant au personnel de se laver les mains avant les
accouchements
Pasteur propagera ses idées dans le monde médical et étendra l’hygiène à tous les instruments utilisés
en chirurgie
«Au lieu de s’ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus
raisonnable de ne pas en introduire? » Pasteur
2.2. Pourquoi se laver les mains ?
Les mains constituent la voie la plus importante de transmission des infections.
60 à 70% des infections nosocomiales sont portées par les mains du personnel
Une infection nosocomiale est une infection qui trouve son origine dans un hôpital ou tout autre
établissement de soins alors que l’infection était absente lors de l'admission du patient
Les maladies les plus fréquemment transmises par les mains sont :le rhume, la grippe,la
diarrhée, la conjonctivite, l’hépatite virale A , infection des plaies
En Belgique, 2.800 personnes contractent chaque année une infection nosocomiales ;
1 patient sur 10 admis dans une institution de soins sera concerné, soit entre 75000 et 150000
personnes.
Certains germes sont multi-résistants, cela veut dire qu’ils résistent à la plupart des
antibiotiques connus. Ils peuvent parfois conduire à la mort du patient
Le lavage des mains a pour but de les nettoyer, c'est-à-dire de les débarrasser de toute
souillure visible ou invisible. Dans ce cas, une grande partie de la flore transitoire est éliminée
en même temps que les souillures.
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Remarque : le lavage des mains n’offre pas la garantie d’élimination des microbes résistants. Pour
ceux-là, il faudra avoir recours à une technique de désinfection des mains avec une solution
alcoolique .
2.3. Quand se laver les mains ?
Quand se laver les mains ? Chaque fois que vous risquer de transmettre des germes aux autres ou à
vous-même !
A l’arrivée en stage
Avant de prendre un enfant
Avant d’effectuer un soin
Après le soin
Après s’être mouché
Avant et après les repas
Avant et après avoir été à la toilette
Au moment de quitter le stage
Après avoir utilisé des gants
Comparaison de cultures de bactéries avec empreintes des doigts
Mains non lavée Mains lavées mains désinfectées
2.4. Les bonnes et les mauvaises habitudes
Les habitudes s’acquièrent par des actes répétés. Il est donc important de se rappeler constamment les
grands principes d’une bonne hygiène des mains et des soins particuliers à accorder aux mains.
Les bonnes habitudes
1. Ne pas oublier que le lavage des mains est la mesure la
plus efficace contre la propagation des microbes.
2. Garder les ongles courts et nets
Les microbes prolifèrent sous les ongles longs et souillés
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Ainsi que dans les sillons de la peau
3. Nettoyez, désinfectez et pansez les blessures, coupures
ou boutons afin d’éviter que les blessures s’infectent
4. Respectez la technique enseignée
5. Utilisez du savon liquide et de l’eau pour le lavage courant des mains.
Le savon en brique peut se révéler être un nid à bactéries.
Les mauvaises habitudes
1. Ne mangez ni ne fumez pendant votre service. Le contact mains-bouche favorise la
contamination
2. Pas de vernis à ongles pendant votre service, les microbes se nichent dans les fissures du vernis
3. Pas de bagues ! Elles masquent l’humidité et les saletés ; les microbes adorent si réfugier
4. Ne rongez pas vos ongles. Les microbes se propagent des ongles vers la bouche et inversement.
5. Ni montre, ni bracelet porteurs de germes et ces bijoux vous empêchent de vous laver
correctement les mains
6. Evitez les briques de savon sur les surfaces humides. Ce sont des nids à microbes
7. Ne vous brossez pas les mains. Les brosses écorchent la peau et ramènent les microbes plus
profonds à la surface. Ceux-ci se développent dans les écorchures provoquées par le brossage.
8. Pas de demi-mesure. Le lavage des mains doit durer entre 30 et 60 secondes
9. Pas d’essuies mains humides à usage communautaire. L’humidité favorise la prolifération des
microbes dans l’essuie. Utilisez des serviettes en papier jetables
10. Ne vous fiez à la chance car vous risquez votre santé et celles de ceux dont vous vous occupez
2.5. Technique du lavage des mains
Matériel :
-lavabo propre (sinon lavez le lavabo et la robinetterie)
-savon liquide
-serviettes à usage unique
Lavage des mains
Ouvrir le robinet et régler le débit et la température de l’eau.
mouiller les mains avec de l’eau;
prendre une dose (3 à 4 ml) de savon liquide dans la paume de la main en poussant sur le
levier du distributeur, de préférence au moyen du coude;
frotter les mains soigneusement, de sorte que toutes les parties des mains soient touchées
(paume, dos, doigts, pouces et espaces interdigitaux), et ce durant, 30 secondes au
minimum;(voir schéma plus poignets)
Rincer main gauche puis main droite en tenant les doigts relevés. Ne pas secouer les mains
tamponner les mains dans le même ordre pour les sécher au moyen d'une serviette à usage
unique;
fermer le robinet en utilisant la serviette jetable et la jeter dans la poubelle sans toucher
celle-ci avec les mains
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2.7. Désinfection par solution hydro-alcoolique des mains
Elle permet l’élimination de tous les germes présents sur la peau.
La désinfection hygiénique des mains est réalisée sur des mains non souillées. !!!
Quand ?
Entre deux patients quand les mains n’ont pas été souillées
Avant de soigner une plaie
Après des soins chez une personne infectée
Avantages
Plus rapide
A portée de mains (poche , au mur)
Mieux toléré (mais parfois allergie)
Plus efficace (actif même sur les germes nosocomiaux)
La désinfection par solution hydro-alcoolique des mains se déroule comme suit:
Prenez une dose minimale de 3 ml d’une solution hydro-alcoolique pour la désinfection des
mains;
Frotter les mains soigneusement, en veillant à ce que toutes les parties des mains soient en
contact avec cette solution; (Paume, dos doigts, pouces, espaces interdigitaux et les ongles,
ainsi que les poignets)
Respecter le temps de contact nécessaire (minimum 15 secondes);
Frictionner jusqu’à évaporation.
2.8. Utilisation des gants jetables
Avant tout contact potentiel avec sang, urines, selles ou expectorations
Avant contact avec un résidant contaminé ou objets utilisés durant les soins à un résidant
contaminé
Avant toute toilette intime
Se laver les mains après l’usage des gants si trop de talc ou salissures, sinon à la solution hydro
alcoolique
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3. Réfection des différents lits
Objectif général :
Etre capable de réfectionner les lits selon la technique donnée et pouvoir appliquer les
changements de literie afin de mobiliser le patient le moins possible et respecter son
confort.
Indications générales:
Avant toute réfection de lit, il faut:
Se laver les mains
Fermer la fenêtre (sauf si le lit est inoccupé)
Préparer le linge propre (le placer sur une chaise)
Amener à proximité de quoi évacuer le linge sale (sac à linge, bassin)
Après la réfection du lit, ouvrir la fenêtre
Attention !!!
Pas de linge souillé contre vos uniformes
Utilisez la S.H.A après avoir évacué le linge sale
Au C.H.U du Tivoli, il vous est permis de rassembler au sol la literie souillée (à
condition de l’évacuer le plus rapidement possible), renseignez-vous sur les autres
lieux de stage, où d’autres protocoles sont appliqués
3.1. Fiche technique: Réfection d’un lit non-occupé (fait
par 2 infirmières)
Manière de défaire le lit
Inf. de
droite
Recule la table de nuit et la table de lit, Dépose le ou les coussins sur la
chaise.
Inf. de
gauche
Place une chaise au pied du lit, le dossier perpendiculaire à la largeur du
lit.
Les 2 inf. Déborder la literie tout autour en commençant par les pieds.
Dégager le couvre-lit et le plier en 3 : le bord supérieur au milieu du lit, le
bord inférieur par-dessus.
Déposer le couvre-lit sur le dossier de la chaise
Idem pour la ou les couvertures et le drap de dessus.
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Les 2 inf. Enlever l’alèse, la plier en 2 dans le sens de la longueur, la déposer sur la
chaise, les lisières vers le lit.
Si protège matelas, l’enlever de la même façon.
Les 2 inf. Observer la propreté drap de dessous de haut en bas.
Le plier en commençant par le bord inférieur (sens inverse à la literie
supérieure).
Le déposer sur la chaise.
Laver le matelas si nécessaire.
Retendre la housse de protection si elle existe et réajuster le matelas sur le
sommier.
Manière de refaire un lit
Les 2 inf. Déposer le drap de dessous sur la partie médiane du lit.
Fixer la partie supérieure.
Faire les coins.
Inf. de
gauche
Saisir le matelas dans la main gauche, la main droite rentre l’extrémité du
drap sous le matelas.
Inf. de
droite
Inversement à celle de gauche
Les 2 inf. Saisir la lisière du drap, le relever à la verticale et former un triangle.
Glisser en s’aidant des deux mains le bord inférieur du triangle (partie
pendante) sous le matelas.
Former le coin en rabattant et fixant l’autre partie du triangle.
Les 2 inf. Rabattre la partie inférieure du drap, tendre celui-ci dans sa longueur,
18
fixer les pieds, former les coins.
Etirer et fixer les parties latérales.
Les 2 inf. Prendre l’alèse(en caoutchouc ou en coton), la déposer sur la partie
médiane du lit, la fixer après l’avoir bien tendue
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Les 2 inf. Placer le drap de dessus à la partie médiane du lit, rabattre la partie
inférieure.
Fixer.
Former le pli d’aisance.
Former les coins.
Rabattre la partie supérieure et bien tendre.
Les 2 inf. Poser la couverture de la même façon.
Si nécessaire, plier les coins supérieurs vers le dessus du lit.
Les 2 inf. Poser le couvre-lit, rabattre la partie inférieure, fixer les pieds, former les
coins sans fixer latéralement.
Etendre la partie supérieure.
Si le couvre-lit est plus long que la couverture, rentrer le surplus sous la
couverture.
Rabattre le drap de dessus.
Ouvrir le lit si habitude du service en accordéon.
Inf. de Saisir le bord de la literie de la main gauche, la main droite placée sous le
20
droite drap de dessus accompagne le pli en accordéon vers le pied su lit.
Inf. de
gauche
Effectue les mêmes gestes mais en sens inverse.
Les 2 inf. Replacer le ou les oreillers après les avoir secoués.
Inf. de
droite
Replace la table de nuit
Inf. de
gauche
Replace la chaise
Les 2 inf. Remettre la chambre en ordre
Précautions:
- Tous les gestes doivent être effectués de façon simultanée.
- Veiller à bien tendre les draps et alèses pour éviter les plis.
- Ne jamais oublier le pli d’aisance (ceci en prévention des escarres
et de l’équinisme
21
Source :http://www.maitrise-orthop.com/viewPage.do?id=1016 les pieds en équi
3.2 Fiche technique: Réfection d’un lit non occupé (par
une infirmière)
Manière de défaire un lit
Placer une chaise au pied du lit.
Se placer à la gauche du lit, mettre le dossier à plat
Déposer le ou les oreillers sur la chaise, l’ouverture de la taie vers le dossier.
Déborder la literie en commençant à la tête du lit. Tourner tout autour vers la droite et
remonter vers la tête du lit.
Ecarter la table de nuit.
Dégager le couvre-lit et le plier en trois (bord supérieur au milieu du lit, le bord
inférieur par-dessus) puis en deux, le pli bien au milieu (attirer à soi la pièce pliée en
trois et encore sur le lit, la plier en deux dans le sens de la longueur). Déposer la pièce
sur le dossier de la chaise.
Procéder de la même façon pour la ou les couvertures, pour le drap de dessus.
Enlever l’alèze, la plier en deux. La déposer sur la chaise.
Plier le second drap (en commençant par le bord inférieur) en trois puis en deux. Le
déposer sur la chaise.
22
Observer ; matelas alternating connecté ? ; et le laver (si nécessaire) enfin, le réajuster
sur le sommier.
Manière de refaire le lit
Rester à droite Déposer bien au centre chaque pièce de literie et fixer selon technique
jusque non compris le drap de dessus.
Passer à gauche Fixer chaque pièce du pied vers la tête :
- drap de dessous : pied – tête – centre
- alèse(s)
Terminer le lit côté gauche :
- drap de dessus
- couverture(s)
- couvre-lit
Remettre les oreillers
Remettre la chaise en place.
Passer à droite Terminer le lit :
- fixer le drap de dessus, la ou les couvertures et le couvre-lit
- arranger le drap de dessus.
Remettre la table de nuit en place
Remettre la chambre en ordre.
Manière de défaire un lit
24
Manière de refaire un lit seul(e)
3.3 Réfection d’un lit occupé (fait par 2 infirmières)
Manière de défaire le lit (voir fig.5.1)
-un(e) inf. place la chaise au pied du lit
-un(e) autre inf. écarte la table de nuit et dépose les coussins
-les 2 inf. débordent tout autour les pièces de la literie, en commençant par les pieds du lit
-dégager et plier en 3 les pièces de literie de la partie supérieure du lit
-enlever l’alèse, la plier en 2 dans le sens de la longueur
-plier le drap du dessous en commençant par le bord inférieur
-remonter le matelas, si nécessaire ---) désinfecter
Manière de refaire le lit (voir fig.5.2)
-déposer le premier drap, fixer la partie supérieure, faire les coins, tendre le drap dans sa
longueur (si drap housse, le poser en tendant bien les coins), fixer la partie supérieure et la
partie centrale
-déposer l’alèse au centre du lit
-l’alèse est bordée successivement par les deux infirmièr(e)s
-placer le drap du dessus, rabattre la partie inférieure, fixer, amorcer les coins ; voir croquis.
25
-ensuite procéder de même pour les couvertures et le couvre-lit
-replacer le ou les coussins, après les avoir secoués-remettre la table de nuit et la chaise en
place, aligner le lit, mettre les freins
3.4 Exercices : Réfection des différents lits
A. Réfection du lit occupé (fait par 2 infirmières)
1. Manière de défaire le lit (voir fig.1)
2. Manière de refaire le lit (voir fig.2)
B. Réfection du lit non occupé (fait par 1 infirmière)
1. Manière de défaire le lit (voir fig.1)
2. Manière de refaire le lit (voir fig.2)
C. Réfection du lit - malade alité
! Si changement de literie ------) préparer la literie du dessous à l’avance.
1. Malade sachant se soulever (2 inf.) :
-déborder, plier, jusqu’au drap de dessus non-compris
-placer la couverture de toilette, plier le drap, asseoir le malade
-remonter le matelas
-étirer le drap du dessous à la tête, remettre le coussin
-remettre l’alèse, remonter le malade
-fixer le drap de dessus, enlever la couverture de toilette
-terminer le lit, plier la couverture de toilette
N.B : Le moment où l’on abaisse et où l’on remonte le dossier varie d’un patient à
l’autre. Il faut situer ces gestes en fonction du patient.
Demander au patient de se lever en s’appuyant sur les talons et sur les coudes (ou à
l’aide du triangle), l’aider afin de réduire l’effort.
2. Malade pouvant se tourner (2 inf.)voir fig.4 :
-la technique est semblable à celle du lit occupé par un malade sachant se soulever,
excepté dans la manière d’enlever et de remettre l’alèse
-tourner le malade en décubitus latéral, rouler l’alèse sous le siège et tirer le drap du
dessous
-refixer l’alèse
26
-retourner le malade sur l’autre côté et terminer le lit de la même façon
-terminer la réfection du lit
D. Le changement de drap du dessus
E. Changement de drap du dessous
1. Malade pouvant se tourner (voir fig. 5)
2. Malade peut se soulever
Méthodologie
-exercices de démonstration en salle de pratique
-exercices de réfection des différents lits selon les cas de figure
-ateliers d’exécution par les élèves
-évaluation par grille sur base des compétences
30
6. Habiller ou déshabiller quand le bras est
douloureux ou paralysé
Habiller en commençant par le bras atteint
Déshabiller en finissant par le bras douloureux
31
7. La toilette
Répond au besoin d’hygiène du patient ainsi qu’à son confort physique et psychologique
(bien-être, rafraîchissante)
Objectifs
Maintenir la propreté durant l’hospitalisation et essayer de bonnes habitudes d’hygiène
pour l’avenir
Recueillir un certain nombre de données qui permettent de juger de juger de l’état
général du patient
Etablir une relation privilégiée avec le patient (compréhension du comportement d’un
patient)
Indications
Assurée en fonction de : -l’âge
-l’état physique
-l’état psychique
-l’état pathologique
Chez tous les patients en incapacité physique, psychique temporaire ou chronique
-incapacité physique : d’origine neurologique :
Motricité
Sensibilité
Conscience
d’origine ostéo-articulaire : médicale-chirurgicale
d’origine métabolique :coma
-incapacité psychique : Maladies mentales, Sénilité
32
7.1 .Toilette au lit
Programmer le soin en fonction de l’ensemble du nursing à effectuer chez cette
personne
Vérifier l’état de conscience et son degré d’autonomie
Préparer le patient psychologiquement au soin (en prenant contact avec lui),
prévenir le patient afin qu’il puisse se préparer et éventuellement y participer
Apaiser ses craintes éventuelles
1) Planification du soin
Choisir le moment le plus propice en tenant compte de l’ensemble des données
Penser au déroulement de la technique en tenant compte des possibilités
matérielles et locomotrices du patient
Préparation du matériel
2) Collecte des données
Dans les dossiers
Identité : ……, âge, n° de chambre, étage, date d’entrée dans l’institution, motif
d’entrée, maladie actuelle, antécédents médicaux et chirurgicaux, soins prévus,
activités après les soins, traitement médicamenteux
Auprès du personnel soignant
Habitudes, rapport de nuit, degré d’aide nécessaire, marche ? à jeun ? destination après
toilette ( fauteuil, lit, salle à manger)
Auprès du patient pour concrétiser votre CD
-Observer le patient, l’écouter (plaintes éventuelles), observer l’état de la literie, de sa
chemise de nuit, du change !
- vérifier la T° de la chambre ou du local dans lequel vous allez réaliser la toilette.
(Fermer les fenêtres, augmenter le radiateur si nécessaire)
N’oubliez pas de vous présenter, de vérifier la bonne identité et de le prévenir des
soins que vous allez effectuer.
3) Lavage des mains (cf. matière précédente)
33
4) Préparation du matériel
- Matériel de décontamination (Dettol à 5% ou autre désinfectant)
- Cellulose en suffisance
- 1 sac en plastique (poubelle)
- Bassin de toilette (propre et décontaminé)
- Savon
- 2 gants de toilette (1 clair et 1 foncé)
- 2 essuies (1 clair et 1 foncé)
- pommade hydratante et préventive (contenant du zinc ex : mytosil,
néocutigénol……) ou type dermalex si nécessaire
- Un peigne ou une brosse + cellulose pour enlever les cheveux
- Ecouvillons, coupe ongle, compresse ou ouate , alcool dans un BR (si possible)
- Brosse à dent, gobelet, dentifrice ou pastille genre stéradent, boîte à dentier.
- Vêtements de rechange
- Déodorant, parfum, eau de Cologne
- Change si nécessaire
- Literie propre (chariot à linge sale à l’extérieur)
5) Réalisation de la technique proprement dite
Mettre la présence
Isoler le patient par des tentures ou un paravent
Désinfecter le lavabo, les surfaces utilisées pour poser le matériel, la chaise et le
fauteuil du patient.
Disposer le matériel à proximité de vous et de la personne soignée ; et la chaise près
du lit
Déposer les vêtements sur une source de chaleur (en hiver)
Défaire les couvertures et les placer sur la chaise selon la technique apprise
Plier le drap du dessus en trois et le pivoter afin de couvrir le patient (couverture de
toilette)
Remplir le bassin de toilette d’une eau à bonne T° (38°c)
Dévêtir le bénéficiaire de soins, retirer montre et bijoux
R/ Les vêtements souillés sont déposés dans le sac réservé à cet effet ; quant à la protection, il
la faut vérifier avant le début de la toilette, et, s’il y a des selles ou urines ++, on
commencera la toilette par les parties intimes et le siège + remettre la protection propre
avant de faire le reste de la toilette et désinfecter le lavabo entre les deux.
34
Réaliser la toilette dans l’ordre suivant :
Le visage
- Placer l’essuie du dessus (clair) sous la tête
au moyen du gant clair (sans savon )
laver. les yeux de l’extérieur vers l’intérieur à l’eau claire ;
au moyen du gant clair (imprégné de savon): le front, les joues, les
tempes, les ailes du nez, le pavillon, le lobe de l’oreille, le sillon rétro-
auriculaire d’un côté et puis de l’autre et terminer par le menton et la
moustache; ne pas oublier le cou ; rincer ; essuyer
Les bras
Placer l’essuie sous le membre supérieur distal (le +éloigné) et le
savonner de la main vers l’aisselle en englobant l’épaule ; rincer ;
essuyer
Laver le membre proximal de la main vers l’aisselle ; rincer ; essuyer
Masser les coudes avec la crème hydratante nécessairesi
Poitrine, abdomen
Placer l’essuie sur le thorax pendant que l’on savonne son gant
Laver le thorax jusqu’au pubis ; couvrir, rincer ; couvrir, essuyer
Vérifier l’absence de rougeur, de plaie sous les seins
Vérifier la propreté de l’ombilic et nettoyer au coton tige
Les jambes
au moyen du gant foncé :
Il n’est pas nécessaire de changer l’eau à ce stade sauf si elle est trop
savonneuse
Laver le membre inférieur distal et ensuite le proximal, des pieds vers
le dessus de la cuisse. Rincer, essuyer et masser les talons.
Vérifier entre chaque orteil l’absence de rougeur, de mycose, de
plaie
- !!!! CHANGER L’EAU ET METTRE LES GANTS
La toilette intime (de la partie intime vers le siège)
-Savonner le gant de toilette
35
Organes génitaux externes de la femme
Chez la femme Chez l’homme
- ventre, pubis
- haut des cuisses
- plis inguinaux
- grandes lèvres, petites lèvres et fente
vulvaire
-rincer et essuyer de la même façon.
-faire pivoter le gant afin de changer de
partie du gant de toilette à chaque fois !
-Toujours frotter dans le sens allant vers
l’anus !
(risque d’infection urinaire et génitale)
- pubis
- haut des cuisses
- plis inguinaux
- la verge : décalotter pour laver le
gland, le sillon balano-préputial et
Toujours recalotter !
- Les bourses
- rincer et essuyer de la
même façon
-Tourner le patient sur le côté
Le siège
Laver le siège dans l’ordre suivant: bas du dos, les fesses, le haut des
cuisses, le pli inter fessier en partant des organes génitaux vers le dos,
rincer ; sécher en respectant le même sens.
Mettre le change sous la personne
Enlever les gants
Fermer le change
36
-Vider le bassin, le désinfecter, remettre de l’eau propre et reprendre le
gant de toilette du haut.
Le dos
Savonner et rincer le dos en le recouvrant avec l’essuie du haut entre
chaque opération.
Rhabiller le patient et le lever suivant la technique apprise
(manutention, vérification si vertiges…)
Cette technique est bien évidemment à adapter au patient et à la situation. L’IH
se doit de planifier tous les soins à réaliser en fonction des priorités du moment et
pouvoir justifier sa démarche.
Exemple : si la personne sait s’asseoir, le dos sera lavé après le thorax et on
changera l’eau avant la toilette intime uniquement car on termine par le siège.(cf
fiches techniques sur la toilette)
6. Réinstaller le patient en toute sécurité
° Dans son fauteuil que vous avez décontaminé au préalable. Vous placerez une table à
proximité sur laquelle vous déposez tous ses objets personnels : télécommande,
revue……. ainsi qu’un verre d’eau (le verre doit être propre) et le moyen d’appel
(sonnette) à disposition
Réaliser les petits soins, ne pas oublier de remettre la montre, de nettoyer les
lunettes, appareil auditifs, peigner les cheveux
° N’oubliez pas d’hydrater le bénéficiaire
7. Réfection de lit, remise en ordre
Rangement du matériel
Dans quel ordre ?du + propre au plus sale, le matériel propre, personnel au patient et
ensuite le matériel souillé dans les sacs respectifs
8. Lavage des mains
9. Transmission orale et écrite (selles, urines, rougeur…)
Règles générales
Faire participer au maximum la personne durant le soin. Laisser faire la personne et la
stimuler à utiliser ses capacités.
Respecter ses habitudes d'hygiène et son état de santé. En profiter pour lui donner des
conseils d'hygiène adaptés à sa situation.
S'adapter aux protocoles et au matériel du service.
Ne pas oublier que les critères d'un soin de qualité sont : le respect des règles d'hygiène, du
confort du soigné (pudeur) et du soignant (ergonomie), et la sécurité de la personne.
7.2. Toilette complète au lit patient ne sachant pas s’asseoir
Matériel
· Un essuie et un gant de toilette pour le haut du corps (si possible de couleur claire)
· Un essuie et un gant de toilette pour le bas du corps (si possible de couleur foncée)
· Des gants de toilette à usage unique
· Une paire de gants à usage unique
· Du savon
· Un bassin
· La literie de rechange
· Le matériel pour les petits soins
Soin
1. Entrée dans la chambre + présence
2. Isoler correctement le patient (Pudeur)
3. Fermer la fenêtre et allumer le chauffage si nécessaire
4. Disposer le matériel et préparer l’eau (température correcte)
5. Placer l’essuie destiné au haut du corps sous la tête et laver le visage -essuyer
6. Laver et essuyer les bras (commencer par le bras distal)
7. Laver et essuyer le thorax
8. Changer d’essuie et de gant (prendre ceux prévus pour le bas)
9. Laver et essuyer les pieds et les jambes (commencer par la jambe distale)
10. Changer l’eau
11. Mettre les gants à usage unique
12. Réaliser la toilette intime
13. Tourner le patient en position de décubitus latéral
14. Réaliser la toilette du siège
15. Oter les gants, les éliminer, se passer les mains au stérilium
16. Changer l’eau
17. Changer d’essuie et de gant (reprendre ceux prévus pour le haut)
18. Réaliser la toilette du dos
19. Placer une literie propre
20. Réinstaller le patient en position confortable
21. Réaliser les petits soins …
Rq. : changer l’eau plus souvent si elle est sale ou trop savonneuse !
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IH
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7.3. Toilette complète au lit patient sachant s’asseoir
Matériel
· Un essuie et un gant de toilette pour le haut du corps (si possible de couleur claire)
· Un essuie et un gant de toilette pour le bas du corps (si possible de couleur foncée)
· Des gants de toilette à usage unique
· Une paire de gants à usage unique
· Du savon
· Un bassin
· La literie de rechange
· Le matériel pour les petits soins
Soin
1. Entrée dans la chambre + présence
2. Isoler correctement le patient (Pudeur)
3. Fermer la fenêtre et allumer le chauffage si nécessaire
4. Disposer le matériel et préparer l’eau (température correcte)
5. Placer l’essuie destiné au haut du corps sous la tête et laver le visage -
essuyer
6. Laver et essuyer les bras (commencer par le bras distal)
7. Laver et essuyer le thorax
8. Aider le patient à s’asseoir
9. Laver et essuyer le dos
10. Changer d’essuie et de gant (prendre ceux prévus pour le bas)
11. Laver et essuyer les pieds et les jambes (commencer par la jambe distale)
12. Changer l’eau
13. Mettre les gants à usage unique
14. Réaliser la toilette intime
15. Tourner le patient en position de décubitus latéral
16. Réaliser la toilette du siège
17. Oter les gants, les éliminer, se passer les mains au stérilium
18. Placer une literie propre
19. Réinstaller le patient en position confortable
20. Réaliser les petits soins …
Rq. : changer l’eau plus souvent si elle est sale ou trop savonneuse !
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7.4. Toilette complète au lit patient siège souillé
Matériel
· Un essuie et un gant de toilette pour le haut du corps (si possible de couleur claire)
· Un essuie et un gant de toilette pour le bas du corps (si possible de couleur foncée)
· Des gants de toilette à usage unique
· Une paire de gants à usage unique
· Du savon
· Un bassin
· La literie de rechange
· Le matériel pour les petits soins
. lange
. sac plastique
Soin
1. Entrée dans la chambre + présence
2. Isoler correctement le patient (Pudeur)
3. Fermer la fenêtre et allumer le chauffage si nécessaire
4. Disposer le matériel et préparer l’eau (température correcte)
5. Mettre les gants à usage unique
6. Réaliser la toilette intime (utiliser des gants de toilette à usage unique si nécessaire)
7. Tourner le patient en position de décubitus latéral
8. Réaliser la toilette du siège
9. Oter les gants, les éliminer, se passer les mains au stérilium
10. Changer l’eau
11. Changer d’essuie et de gant (prendre ceux prévus pour le haut)
12. Laver et essuyer le dos
13. Placer une literie propre
14. Replacer le patient en décubitus dorsal ou semi-assis
15. Changer l’eau
16. Placer l’essuie destiné au haut du corps sous la tête et laver le visage -essuyer
17. Laver et essuyer les bras (commencer par le bras distal)
18. Laver et essuyer le thorax
19. Changer d’essuie et de gant (prendre ceux prévus pour le bas)
20. Laver et essuyer les pieds et les jambes (commencer par la jambe distale)
21. Réaliser les petits soins …
Rq. : changer l’eau plus souvent si elle est sale ou trop savonneuse !
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8. Les soins annexes
1. Les cheveux
Matériel
o Essuie
o Brosse, peigne
o Cellulose ou papier
Placer l’essuie de la partie supérieure sur les épaules ; brosser et peigner les cheveux.
Coiffer selon la coiffure désirée et ôter les cheveux du peigne à l’aide de la cellulose.
2. Les yeux
Matériel
Sur un plateau, réunir le matériel suivant :
o compresses de petit format
o une flapule de solution physiologique (individuelle)
o un bassin réniforme
Procédé
- Les yeux sont normalement lavés lors de la toilette du visage (avec le gant de toilette sans
savon) ; un petit soin des yeux est réalisé lorsqu’il y a la présence de sécrétions (purulentes ou
non).
Commencer par l’œil non souillé ou non infecté
prendre une compresse et l’imbiber de solution physiologique
nettoyer l’œil de l’angle externe vers l’angle interne si les sécrétions sont situées
dans l’angle interne
Respectez toujours le principe suivant : du plus propre au plus sale sécher le même œil avec une compresse propre
nettoyer l’œil de l’angle externe vers l’angle interne
opération identique pour l’autre œil
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3. Les oreilles
Ce soin ne se fait pas quotidiennement ; l’oreille saine est nettoyée avant l’oreille qui présente
un écoulement purulent
Procédé
placer sur une des épaules l’essuie de la partie supérieure
demander au patient de pencher la tête du côté opposé à notre présence
nettoyer à l’aide d’un écouvillon mouillé (si le cérumen est séché) le
pavillon, l’intérieur de l’oreille et l’entrée uniquement du conduit auditif
externe
recommencer autant de fois que cela est nécessaire
sécher à l’aide d’un écouvillon propre
retirer l’essuie des épaules
4. Le nez
Ce soin ne se fait pas chez un patient qui sait se moucher
Le même coton tige ne peut absolument pas être utilisé pour chaque narine
Procédé
Prendre un ou des cotons tiges, les imbiber de solution physiologique et
nettoyer chaque narine autant de fois que cela s’avère nécessaire
Une fois le coton tige introduit dans la narine, vous le manipulez en faisant attention de ne
pas léser la muqueuse nasale.
o Environ 6 Coton tiges
o Essuie du haut
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5. Les ongles
a. Les ongles des mains
Matériel
Dans un BR, réunir le matériel suivant :
° Un coupe ongle ou ciseaux (propre et désinfecté et personnel au patient !)
° une lime à ongles
° des compresses non stériles ou ouate
° cellulose
° une brosse
° un antiseptique (alcool éther)
Procédé
s’asseoir à proximité du patient et placer sur son propre genou une feuille de
cellulose ; y déposer le bassin réniforme
imbiber quelques tampons d’alcool et désinfecter les doigts du patient
placer un tampon imbibé sous un doigt et couper l’ongle de façon arrondie (chaque
déchet doit tomber dans le BR) ; ôter les éventuelles sécrétions sous l’ongle (curer) et
limer
b. Les ongles des pieds
Bien souvent réalisés par la pédicure mais dans certains rares cas, vous pouvez être amenés à
les couper ; le procédé est identique ; les ongles sont coupés au carré
Remarques :
° Si les ongles sont trop souillés, l’IH doit prévoir un bain des pieds avant le soin d’ongles
c. Quelques recommandations chez le patient qui présente un diabète
On ne coupe pas les ongles des pieds des diabétiques. Ce soin sera réservé à une
pédicure
une surveillance des pieds est accrue et ceux-ci doivent être gardés propres chaque
jour
les ongles sont régulièrement limés
ne pas utiliser d’objets tranchants (rasoirs, couteau …) pour des soins éventuels
ne pas marcher pieds nus et préférer des chaussures respectant la pointure du
résident ;
changer régulièrement les chaussettes et éviter les matières synthétiques (pour éviter
les mycoses) et les chaussettes trop serrées
ne pas laisser la peau se dessécher ou se craqueler (utiliser des lotions
adoucissantes)
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6. La barbe
Ce soin se fait quotidiennement chez l’homme et parfois chez la femme.
Les possibilités sont : le rasoir électrique ou à usage unique
a. Le rasage avec rasoir électrique
Procédé
veiller à ce que le rasoir soit propre ; pour ce faire, ôter les poils excédents au moyen
d’une petite brosse
b. Le rasoir avec rasage à usage unique
Matériel
Sur le même plateau, réunir le matériel suivant :
° un rasoir à usage unique
° mousse à raser
° bassin de toilette ou lavabo
° essuie de la partie supérieure
Procédé
bien tendre sur la peau et raser dans le sens du poil après avoir humidifié
la peau et imprégné la peau de la mousse à raser
7.Le soin d’ombilic
Le nettoyage de l’ombilic s’effectue normalement durant la toilette avec le gant de toilette et
du savon
S’il est profond, il faut alors utiliser des cotons tiges, le déplisser de la main gauche et
ramener doucement les saletés avec des mouvements rotatifs de la main droite
On peut éventuellement utiliser de l’alcool ou de l’éther pour dégraisser la peau
Si l’ombilic est particulièrement sale, on peut appliquer un corps gras (vaseline, huile
d’amande douce) pour ramollir le « bouchon » de saletés formé par le savon, des poussières,
la transpiration, des peluches…
Ensuite, quelques heures après, nettoyer à l’aide d’écouvillons trempés dans l’éther pour
dégraisser.
Lors de la toilette, du matériel médical sera souvent relié au patient. Il nécessitera une
attention particulière.
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IH
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8 . Le soin de bouche
Matériel
Sur le même plateau, réunir le matériel suivant :
° un gobelet
° une brosse à dents, du dentifrice
° des compresses
° un bassin réniforme
° cellulose ou mouchoir
° gants à usage unique
a. Le patient possède encore quelques dents
Procédé
Pour la réalisation au lavabo
lui demander de se présenter au lavabo
déposer du dentifrice sur la brosse
remplir le gobelet d’eau et demander au résident de se brosser les dents ou lui brosser
lui permettre ensuite de se rincer la bouche
essuyer la bouche avec une feuille de cellulose ou autre (mouchoir …)
ranger le matériel et rincer le lavabo
Pour la réalisation au fauteuil
protéger la personne au moyen de l’essuie de la partie supérieure
même procédé que précédemment à la seule différence : le patient crache dans un
bassin réniforme et non dans le lavabo
b. Si le patient possède une prothèse dentaire (supérieure et / ou inférieure)
Matériel complémentaire
° comprimés de type(stéradent)
Procédé
lui demander de déposer sa prothèse dans le bassin réniforme ou dans un gobelet
réservé à cet effet ; la rincer sous l’eau courante
laisser tremper la prothèse dans un récipient contenant un comprimé de stéradent
avant de la rincer et de la nettoyer avec du dentifrice
présenter la / les prothèses dans le récipient propre au résident qui les remettra elle-
même
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IH
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9. Fiche technique du soin de bouche thérapeutique
Collecte des données
- nom, prénom, et lit ;
- diagnostic ;
- état de conscience ;
- produit employé : se renseigner sur l’action, le but, la concentration (attention aux
allergies)
- prothèses dentaires ou pas.
- Diagnostics fréquents :
- Candidoses : muqueuse vernissée, dépôts blanchâtres
- Perlèche : intertrigo des commissures labiales
- Langue noire ou noire villeuse : hyperkératinisation et non candidose
Evaluation du terrain d’action et installation
- prévenir et expliquer le soin ;
- fermer la porte et les fenêtres
- débarrasser la table de nuit (nettoyer si nécessaire)
- voir l’état de la bouche à l’aide d’une spatule (abaisse langue), cela permettra
d’évaluer le nombre de compresses à utiliser
- si la langue est « chargée », ou « saburrale », ajouter une pince anatomique pour
recueillir les dépôts (si nécessaire)
- si le patient est porteur de prothèses, vérifier si le patient possède une boite pour les
ranger
- Veiller à installer le patient confortablement en évitant les positions douloureuses
pour lui.
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IH
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- Position assise, tête en arrière ou couché, tête relevée de 45° sur le plan du lit
Préparation du matériel
- 8 compresses non stériles, suivant l’état de la bouche
- 2 gants à usage unique, une spatule si nécessaire
- 1 protection pour le patient
- Corps gras ; vaseline, beurre de cacao, …
- 1 BR en carton, à usage unique
Liquide ou antiseptique :
- hextryl
- corsodyl
- isobétadine buccale (attention aux allergies à l’iode, aux examens thyroïdiens)
- eau oxygénée diluée à un tiers (en soins palliatifs)
- eau + 1 c. de bic. de na ; 2%= une cuillère à café pour 250 ml
- eau de vichy (l’effet gazeux va permettre une action émolliente et favorisera le
retour à l’intégrité gingivo-buccale)
Technique
Pour le soignant: lavage des mains et port de gants d’examen
Utiliser une source de lumière suffisante avec un faisceau directionnel
Utiliser un abaisse-langue ou le manche d'une cuillère à café
Position du patient en semi-assis
Conscient ou pas ?
Si inconscient; mettre la tête en position latérale (éviter les fausses déglutitions)
Faire ouvrir doucement la bouche (attention aux gerçures éventuelles)
Enlever les prothèses dentaires
Commencer par l’examen des lèvres et des commissures puis regarder l’intérieur des
joues, la langue, le plancher de la bouche, le palais, l’arrière gorge
Prendre une compresse ouverte et l’enrouler autour de l’index, tremper la compresse
enroulée dans une solution antiseptique
s’aider de l’autre main pour ouvrir la bouche du résident s’il n’est pas collaborant et
nettoyer l’intérieur de la cavité buccale
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1. joue distale
2. joue proximale
3. surface dentaire supérieure
4. surface dentaire inférieure
5. palais
6. la langue, sous la langue
7. les lèvres
8. les commissures labiales
Remarque :
Le soin de bouche est un soin qu’il faut prodiguer autant de fois que nécessaire, à ce même
acte, il faut ajouter également l’observation, et l’action infirmière.
Prévenir le médecin si sècheresse buccale persistante.
En oncologie, lorsqu’un patient a subi des RX sur une certaine zone de la bouche ou de la
langue, l’irradiation peut occasionner en permanence une sécheresse qu’il convient de traiter
de façon définitive ;
(Oral Balance) en gel appliqué permet de réhumidifier la bouche
Le rôle de l’infirmière sera d’avoir une attitude douce prévenante
9. Rôle de l’IH lors de la toilette du diabétique
Pour les pieds :
vérifier une fois par jour que les pieds ne présente pas une petite blessure En cas de
blessure sur un pied à risque, il faut surtout empêcher la plaie de s’étendre. La soigner
avec un désinfectant local et recouvrir d’un pansement
observer la peau entre les orteils : rechercher tout changement de couleur ou
d’apparence (rougeurs, peau en écailles, vésicules, ulcères, durillons).
laver les pieds tous les jours à l’eau tiède et au savon, bien les sécher surtout entre les
orteils
Informer le médecin/ infirmière des changements notés.
vérifier ses chaussures. Les diabétiques doivent porter des chaussures à semelle très
rigide et dessus souple
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Éviter les chaussettes serrantes qui entravent la circulation
Ne pas couper les ongles des pieds vous-même. Conseiller le recours à des soins de
pédicure ou podologue
Les organes génitaux
Il est important d’insister sur la propreté constante de la peau et la toilette quotidienne des
organes génitaux. La présence de sucre dans les urines est très irritante et favorise le
développement des microbes. Il est plus risqué alors d’avoir des infections urinaires et
vaginales.
Vérifier l’absence de rougeur , douleurs ou démangeaisons au niveau des organes
génitaux
Surveiller l’odeur et l’aspect de l’urine lors de la miction
La bouche
Pour éviter l’infection des gencives ou les caries dentaires, il faut bien s’en occuper.
Brossez les dents après chaque repas avec une brosse à dent souple
Surveiller état des gencives, langue
La peau
L’application de sacs d’eau chaude ou d’un coussin électrique est à éviter : elle peut
occasionner des brûlures.
Vérifier l’absence de mycose sous les seins, plis inguinaux, autres plis
CE QUE LA PERSONNE DIABÉTIQUE NE DOIT PAS FAIRE, (ni vous)
IL NE DOIT PAS utiliser les produits de commerce pour les cors aux pieds.
IL NE DOIT PAS se servir d’instruments tranchants pour couper ses cors et durillons.
IL NE DOIT PAS se servir de teinture d’iode.
IL NE DOIT PAS marcher pieds nus.
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IL NE DOIT PAS percer des ampoules avec une aiguille ou une épingle.
IL NE DOIT PAS placer une bouillotte ou un coussin chauffant sous ses pieds.
IL NE DOIT PAS porter de jarretières.
IL NE DOIT PAS prendre des bains de pieds trop chauds.
IL NE DOIT PAS porter des souliers trop serrés ou mal ajustés.
IL NE DOIT PAS porter des semelles plantaires métalliques.
IL NE DOIT PAS mettre un bandage trop serré autour du pied.
Lors d’une toilette, le patient peut présenter différents appareillages
annexes : leur surveillance s’effectue aussi lors de la toilette
10. Surveillance du patient sous perfusion1
1. Surveillance du patient
Le patient doit être installé confortablement
Le bras perfusé ne doit pas être comprimé
La zone qui entoure le pansement ne doit être ni chaude, ni rouge, ni gonflé, ni douloureux. (=
Surveillance du quadrilatère de Celse)
Le pansement doit être propre, sec, occlusif (pas de décollement, d’ouverture)
Si absence de « boucle de sécurité », veiller à en réaliser selon démonstration au cours en salle
de technique
2. Surveillance du matériel
La tubulure doit être libre, non coudée
Absence de reflux de sang dans la tubulure
Absence de bulles d’air dans la tubulure
La chambre du compte- gouttes doit rester à moitié remplie
Les dispositifs électriques sont branchés sur le secteur
Les alarmes ne sont pas déclenchées
Vérifier le niveau de la perfusion et signaler si vide ou presque vide.
1 Manuel de formation de l’aide soignante-Metté et Cibille- Maloine 2008
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3. Hygiène et sécurité
Ne pas mouiller le pansement lors des soins
Mobiliser le patient en tenant compte de la longueur des tubulures
Ne pas déplacer la perfusion plus bas que le patient (reflux de sang avec risque de boucher la
perfusion) Si cela arrive, appeler l’infirmière.
Ne jamais modifier le débit de la perfusion
En cas d’arrachement accidentel du cathéter, comprimer le point de ponction avec des
compresses stériles pour arrêter le saignement.
En cas de tache de sang sur le pansement, entourer au feutre, signaler à l’infirmière toute
évolution
La pose, le retrait de la perfusion et les injections intraveineuses sont du ressort de
l’infirmière et du médecin. Le rôle de l’étudiant(e) en 1ère
iH se limite à la surveillance et
la transmission rapide de toute anomalie .Un changement de débit de la perfusion peut
s’avérer mortel pour le patient!!!
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11. Surveillance de la sonde vésicale
La sonde vésicale est introduite stérilement dans la vessie en passant par l’urètre. (Acte
infirmier ou médical).Elle est reliée à un sac collecteur .Les urines sont recueillies au fur et à
mesure qu’elles se déversent dans la vessie.
Rôle de l’IH
1. Surveiller le patient
Signaler toute douleur ou gêne au niveau de la sonde
douleur abdominale
température (risque accru d’infection urinaire)
s’assurer que le patient s’hydrate suffisamment
vérifier l’absence de fuites au niveau du méat urinaire
2. Surveiller le sac
que le sac soit toujours sous le niveau de la vessie
observer l’aspect des urines
que l’urine s’écoule régulièrement(Sonde peut se boucher)
que sonde ne soit pas coudée
Ne pas tirer sur la sonde
3. Vidanger le sac quand il est rempli au 2/3 et noter la quantité
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La vidange du sac collecteur
Matériel
-Gants non stériles à usage unique
-Compresses stériles
-antiseptique
-cellulose pour protéger le sol
Déroulement du soin
Se laver les mains
Enfiler les gants
Placer la protection au sol
Mettre un bocal à urine ouvert sous le sac
Désinfecter le robinet avec une compresse imbibée d’antiseptique
Ouvrir le robinet, laisser le sac se vider, fermer le robinet !
Désinfecter avec une autre compresse
Vérifier l’aspect et le volume urinaire.
Transmission écrite et orale.
12. La toilette au lavabo
Les premières étapes sont les mêmes que pour la toilette au lit : planification , collecte
des données, préparation du matériel
Avant tout soin, s'assurer que la personne est apte à réaliser sa toilette au lavabo
(consulter l'infirmière au besoin)
Faire participer au maximum la personne durant le soin. Laisser faire la personne et la
stimuler à utiliser ses capacités
Mettre la présence (s’il y en a une)
Isoler le pensionnaire par des tentures ou un paravent ou dans le cabinet de toilette
Désinfecter le lavabo, la chaise et le fauteuil du pensionnaire
Disposer le matériel à proximité de vous et du pensionnaire ; et la chaise près du lavabo
Déposer les vêtements sur une source de chaleur
Proposer au résident de satisfaire son besoin d’élimination avant son installation au
fauteuil
Installer le résident sur la chaise protégée d’une feuille de cellulose ou un essuie ; le sol est
également protégé (carpette, cellulose...)
Remplir le bassin de toilette d’une eau à bonne T° (38°c)
Dévêtir le résident, retirer montre et bijoux
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R/ Les vêtements souillés sont déposés dans le sac réservé à cet effet ; quant au slipad, il est préférable
de l’ôter avant de débuter le toilette, et dans certains cas, de réaliser une toilette sommaire (s’il a été à
selles ou urines++, on commencera la toilette par les parties intimes et le siège + slipad propre avant
de faire le reste de la toilette (désinfecter lavabo entre les deux)
Couvrir le dos du patient de l’essuie de la partie supérieure (contre tout refroidissement
et par respect de sa pudeur) ; placer également l’essuie de la partie inférieure sur la partie
intime et les membres inférieurs
Réaliser la toilette dans l’ordre suivant :
Le visage
au moyen du gant clair (sans savon):
les yeux de l’extérieur vers l’intérieur à l’eau claire ; au moyen du gant clair
Laver le front, les joues, les tempes, les ailes du nez, le pavillon, le lobe de l’oreille,
le sillon rétro-auriculaire d’un côté et puis de l’autre et terminer par le menton et la
moustache; ne pas oublier le cou ; rincer ; essuyer
Les bras
. le membre supérieur distal de la main vers l’aisselle en englobant l’épaule ;
rincer ; essuyer
le membre proximal de la main vers l’aisselle ; rincer ; essuyer
Poitrine, abdomen
le thorax jusqu’au pubis ; couvrir, rincer ; couvrir, essuyer Vérifier l’absence de rougeur,
de plaie sous les seins Vérifier la propreté de l’ombilic et nettoyer au coton tige si
douteux
Dos
laver le dos ; couvrir, rincer ; couvrir, essuyer. Frictionner avec de l’eau de Cologne ou une
pommade hydratante.
Vêtir la personne (chemise de corps)
Les jambes
au moyen du gant foncé :
Il n’est pas nécessaire de changer l’eau à ce stade sauf si elle est trop savonneuse
le membre inférieur distal et ensuite le proximal, des pieds vers le dessus de la
cuisse. Rincer, essuyer et masser les talons si nécessaire. Remettre les
pantoufles.
Vérifier entre chaque orteil l’absence de rougeur, de mycose2, de plaie
l’eau doit être changée et le pensionnaire se tient au lavabo
Mettre les gants à usage unique
la toilette intime (de la partie intime vers le siège)
2 Mycose :
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Chez la femme Chez l’homme
- pubis
- haut des cuisses
- plis inguinaux
- grandes lèvres, petites lèvres et fente
vulvaire
rincer et essuyer de la même façon
- pubis
- haut des cuisses
- plis inguinaux
- la verge : décalotter pour laver le gland, le
sillon balano-préputial et recalotter
rincer et essuyer de la
même façon
le siège dans l’ordre suivant: bas du dos, les fesses, le haut des cuisses, le pli inter fessier
des organes génitaux vers le dos, rincer ; sécher
Enlever les gants
Vérifier l’absence de rougeur, de plaie au niveau du pli inter fessier
Rhabiller complètement le pensionnaire
Réaliser les petits soins, ne pas oublier de remettre la montre, de nettoyer les lunettes,
appareil auditifs…
Réinstaller le patient en toute sécurité
° Dans son fauteuil que vous avez décontaminé au préalable. Vous placerez une table à
proximité sur laquelle vous déposez tous ses objets personnels : télécommande, revue…….
ainsi qu’un verre d’eau (le verre doit être propre) et le moyen d’appel (sonnette)
° N’oubliez pas d’hydrater le résident
° Le patient peut aussi être conduit en chaise roulante à une activité autre ou dans un autre
local pour s’y reposer
6. Réfection de lit, remise en ordre
Rangement du matériel
Dans quel ordre ?du + propre au plus sale, le matériel propre, personnel au pensionnaire et
ensuite le matériel souillé dans les sacs respectifs
7. Lavage des mains
8. Transmission orale et écrite (selles, urines, rougeur…)
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13. Pédiluve
Bain de pieds ayant pour but d'assurer la propreté des pieds, des jambes et leur confort
Le mot pédiluve désigne aujourd'hui tout dispositif provisoire ou permanent destiné à laver les
pieds nus (par exemple à l'entrée de piscines, saunas ou de zones de cures thermales,
thalassothérapie, etc.),
Le pédiluve est obligatoire dans certains lieux publics, tels que les piscines.
C'est aussi une des mesures barrières préconisées par l'OMS, et rendu obligatoire par les plans
gouvernementaux pour freiner ou bloquer certaines épidémies.
Matériel : Il faut se munir :
D'un pédiluve
D'une bassine d'eau
D'un boc
D'un plateau
De plusieurs serviettes
D'un gant, d'une éponge
De savon
D'une alèse en tissu (si le pédiluve se fait sur le sol) et d'une alèse plastique quand le pédiluve
se déroule dans le lit
D'un coupe-ongle
Déroulement
Après avoir installé le patient confortablement en position semi assise il est nécessaire de
mettre une alèze en plastique sur le drap de façon à protéger le matelas en dessous. Le
pédiluve contenant de l'eau est posé sur l'alèse. On fait ensuite tremper les pieds du patient
quelques minutes dans le pédiluve. Puis, une jambe après l'autre, on procède au nettoyage et
au lavage en partant des mollets jusqu'au pied et en insistant sur les orteils et tout
particulièrement entre ceux-ci.
Un rinçage abondant est nécessaire, il se fait à l'aide du boc. On procède ensuite au séchage
soigneux des pieds et plus spécifiquement des espaces entre les orteils (espace interdigitaux).
En effet, il existe un risque de survenue de candidose : champignons.
Le massage des pieds est très bien perçu psychologiquement par le patient. Il permet non
seulement une détente mais également une amélioration de sa circulation cutanée (de la peau
localement) et de façon générale des membres inférieurs. Il est également conseillé de
procéder à la coupe des ongles en rappelant que celle-ci doit être effectuée au carré. Chez le
diabétique (personne présentant un excès de sucre dans le sang) , c’est une pédicure ou le
podologue qui coupera les ongles. Les personnes atteintes par cette affection sont
susceptibles, plus que d'autres, de faire des complications cutanées des pieds (dégénérescence
cutanée entre autres s'accompagnant de plaies voir de mal perforant plantaire).
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Contre-indications Certaines affections et tout particulièrement les pathologies cutanées contre-indiquent le
pédiluve. Les phlébites autrement dit les inflammations des veines s'accompagnant ou pas de
thrombose (présence de caillot sanguin dans les vaisseaux), la présence de matériel
orthopédique, de plaies, contre-indique le pédiluve.
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CRITERES RISQUES
ENCOURUS PAR
L’ELEVE ET
LEURS ORIGINES
MESURES DE
PREVENTION
RISQUES
ENCOURUS PAR
L’USAGER ET
LEUR ORIGINE
MESURES DE
PREVENTION
SECURITE
Chutes :
sol mouillé
espace de vie
encombré
savon par terre….
Altérations de la peau
Essuyer le sol
Aménager l’espace de vie
Lire les notices d’utilisation des
produits et s’informer auprès du
personnel.
Porter des gants et tenue
adaptée.
Chutes :
- du fauteuil si mal
installé.
- glissades (sol
mouillé,
encombré…)
Brûlures,
refroidissement
Chutes ou malaises
si pas de sonnette
Altération de la
peau
Intoxications-
allergie
Expliquer à l’usager le
danger de circuler si sol
mouillé…
Aménager l’espace de
vie
Vérifier la température
de l’eau.
Vérifier le
fonctionnement de la
sonnette
Utiliser correctement les
produits
Ranger les produits hors
de portée des usagers.
HYGIENE
Infections
( SIDA, hépatite B,
tuberculose,infections
nosocomiales.)
Vaccinations à jour.
Respect des mesures d’hygiène
(tri du linge, des déchets).
Infections diverses,
escarres, infections
nosocomiales ;
Observer la peau,
prévenir l’apparition des
escarres, respecter les
mesures d’hygiène
strictes.
CONFORT
Mal être,
dépression.
Malaises, fatigue,
refus des soins,
complications de
décubitus.
Respecter la personne
(pudeur, tenir compte de
son état pour l’installer
confortablement et lui
demander son avis ).
ORGANISATI
ON
Fatigue. Maîtriser la technique pour
préparer et réaliser le soin
correctement.
S’adapter à la situation.
Fatigue,
refroidissement,
infections.
Dépendance
Réaliser le soin
rapidement en respectant
l’ordre logique
(propre/sale)
Stimuler en respectant
l’autonomie
ERGONOMIE
Fatigue
Respecter les gestes et postures
et utiliser le matériel adapté.
Chutes à cause des
mauvaises
manipulations.
Respecter les règles de
manutention et utiliser le
matériel adapté.
ECONOMIE
Sanctions Utiliser le matériel, le linge, les
produits strictement nécessaires
au soin.
Infection
(impossibilité de
changer le linge )
S’informer et respecter le
roulement prévu pour le
linge.
COMMUNIC
ATION
Sanctions si non
respect du secret
professionnel et du
manque de respect vis
à vis de l’usager.
Prendre conscience de
l’importance du secret
professionnel, savoir l’adapter
suivant les circonstances et faire
preuve d’humanité.
Repli sur soi avec
incidences sur la
santé et syndrome
de glissement.
Echanger avec l’usager
(oral, toucher)
Considération de la
personne humaine.
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14. Manuluve
Traitement légendaire utilisé depuis toujours et
largement diffusé par le célèbre Sebastian
Kneipp, les bains des membres supérieurs et/ou
inférieurs permettent d’activer la circulation, de
diminuer les douleurs des affections
rhumatismales.
L’option bain CHAUD-FROID permet de stimuler vaso-dilatation et vaso-constriction
entraînant ainsi une gymnastique vasculaire, avec n’importe quel type d’eau (douce, marine
ou thermale).
ULE THERMAL - MARINE
Utilisée pour le traitement spécifique des mains
douloureuses et enraidies, la boule thalasso-thermale
associe la chaleur, le travail actif dans une solution
thérapeutique adaptée et le sens kinésthésique (le
client ne voyant pas ses mains au cours du soin).
Autonome, ce traitement
économique ne nécessite aucune
présence de personnel. Les amateurs
se regroupent souvent pour
transformer le temps du soin en
temps de convivialité.
La solution thérapeutique est maintenue à température
par une résistance commandée par un thermostat.
Mobilisation auto-passive, pétrissage, opposition
digitale,... toutes les techniques sont disponibles.
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15. Bain de siège
Convient à la plupart des sièges de toilette. Rebord moulé pour un meilleur confort. Fait de plastique durable. Inclus tube et sac de 2 litres (2000 cc).
Emballage pour la vente au détail
Indications :
Hémorroïdes
Fissures anales
Post op cure hémorroïdes, chirurgie ano- rectale
Infection vaginale
Plaies siège
Produits utilisés :
Voir prescription médicale et dilution des produits, dilués avec de l’eau à 37°c
Respecter le temps recommandé
Effectuer le pansement si nécessaire
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16. Lavage des cheveux
Les malades désirent garder leur chevelure propre, se peigner ou se brosser quelques fois par
jour et avoir, au besoin, une coupe de cheveux ou une mise en plis. La chevelure témoigne de
l'état de la personne.
Shampoing sec :
à défaut d'un shampoing commercial, on peut utiliser de la fécule de maïs ou du talc non
parfumé. Le shampoing sec s'avère un moyen de dépannage.
Méthode:
étaler une serviette sous sa tête
saupoudrer la chevelure et masser doucement le cuir chevelu
brosser lentement les cheveux en les retenant, de la main libre, près du cuir
chevelu s'ils sont emmêlés
laver bien la brosse à cheveux après chaque application de shampoing sec
Shampoing liquide :
Matériel :
une alèse plastifiée pour protéger drap et matelas
un peignoir de coiffeur ou l'équivalent fabriqué avec un grand sac de plastique
une pince ou épingle pour faire tenir le plastic
un pichet d'eau tiède ou plusieurs pour une longue chevelure
un assez grand bassin ou une cuvette spécialisée pour recueillir l'eau
deux grandes serviettes pour assécher
un oreiller
le shampoing
un peigne et/ou une brosse
un séchoir au besoin
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Méthode
1. étendre sur le plancher une serviette ou autre matériel pour absorber le débordement
d'eau
2. la personne alitée s'allonge sur le dos, la tête au bord du lit
3. assurer son confort en replaçant l'oreiller recouvert par l'arrière de la cape
4. aligner la cuvette sur un tabouret, sous la chevelure
5. mouiller les cheveux avec l'eau du pichet, prenant soin qu'elle s'écoule dans la
cuvette
6. appliquer le shampoing, massez doucement le cuir chevelu
7. bien rincer
8. assécher à la serviette ou au sèche- cheveux
9. remettre le lit en ordre; si les cheveux ne sont pas complètement asséchés, protéger
l'oreiller avec la deuxième serviette
Variantes : -Tête en avant
- Tête en arrière
Matériel si shampoing au lavabo :
Protection plastifiée
2 essuies
Pince à linge ou autre
Ouate pour les oreilles
Gant de toilette pour protéger les yeux
Récipient pour verser l’eau
Bol pour diluer le shampoing à l’eau tiède
Démonstrations en salle de technique
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17. Pédiculose
peigne à lentes lente pou
L'infestation par les poux passe souvent inaperçue au début, elle se traduit ensuite souvent
par des démangeaisons qui prédominent derrière les oreilles et dans le cou. On retrouve
parfois des traces de grattage (excoriations) et parfois des signes d'infection (croûtes
jaunâtres) qui nécessitent un traitement spécifique. Les démangeaisons sont la conséquence
d'une allergie à la salive du poux, celle ci met deux à trois semaine à se manifester et n'est pas
toujours présente.
Pour affirmer une infestation par les poux, il faut en théorie retrouver des poux vivants sur le
crâne et des lentes viables.
Il faut réaliser un examen attentif des cheveux avec un très bon éclairage, un peigne simple et
un peigne à poux (en pharmacie). Des loupes grossissantes et une pince très fine sont utiles. Il
faut placer une serviette de papier ou un tissu blanc autour du cou du sujet à examiner.
Symptômes
• Pédiculose du cuir chevelu (pou de la tête : Pediculus humanus capitis) :
démangeaisons, notamment autour des oreilles Présence de Lentes ; ovales, brunes,
lisses et brillantes quand elles sont vivantes, puis coquille terne et blanchâtre après
l'éclosion (3 semaines après la ponte), mais restant collées au cheveu par la spumaline
(sorte de colle formant un manchon à base de kératine). Les lentes vivantes sont
situées à moins de 5 mm du cuir chevelu (où la température corporelle est la plus
forte); au-delà elles sont vides (le temps entre la ponte et l'éclosion est de 10 jours au
maximum).
• Présence de poux vivants, mobiles, transparents lorsqu'ils sont à jeun et se colorent en
gris lorsqu'ils se sont nourris de sang.
• , ainsi qu'à proximité de la nuque (mais dans 40 à 50 % des cas, il n'y a pas de prurit),
adénopathies cervicales et lésions eczématiformes de la nuque et des épaules.
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Cycle du pou
L'apparition de poux dans n'implique pas de défaut d'hygiène.
À la différence des puces, les poux ne sautent pas. Ils ne volent pas non plus. Ils ne
sedéplacent (d’environ 25 cm/minute, soit 15 m/h) qu'en rampant ou via des vêtements ou
cheveux infestés. Éviter les contacts directs limite fortement le risque de propagation. Il est
donc préférable de signaler à son entourage, la présence de poux afin de limiter les contacts,
en particulier entre chevelures.
Il semble que la contagion par les vêtements et brosses ne soit pas le vecteur principal. En
effet P. capitis ne peut pas survivre longtemps hors du cuir chevelu. Il meurt déshydraté après
4 heures dans un air sec et au soleil, et après 36 heures au maximum (si l'air est humide et
tiède).
Pour éviter l'apparition et la diffusion de poux résistants à un ou plusieurs insecticides, et des
irritations inutiles du cuir chevelu, il faut éviter tout traitement chimique inutile et être certain
de la présence de poux ou lentes vivantes. D'autant que les pesticides utilisés contre les poux
ne sont pas anodins, ni pour la personne, ni pour l'environnement (forte rémanence et toxicité
du lindane qui est interdit pour la plupart de ses anciens usages et dérogatoirement autorisé
contre les poux / toxicité du malathion, de la perméthrine, du méthoprène, de la D-Phénotrine,
même des pyrèthres ou pyréthrinoïdes de synthèse pour l'environnement. Ces produits
massivement utilisés dans une ville ou un quartier au moment des épidémies de pédiculose,
peuvent en outre contaminer des égouts, boues d'épuration, etc., via les rinçages de
shampoings). Dans les pays pauvres, le rinçage se fait souvent dehors, sur le sol. Enfin, les
insecticides ne s'utilisent pas en prévention du fait de l'absence d'activité résiduelle
démontrée.
Cours de PPSG - Manutention et de Relation d’Aide : 1ère
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Traitement
Les quatre principales méthodes d'élimination des poux et lentes sont :
• Le rasage total du crâne : Cette méthode très efficace, la plus radicale, a comme
inconvénient d'obliger la victime des poux à porter en public une tête chauve, ce qui
peut être difficile à vivre, pour les enfants notamment. Elle reste donc exceptionnelle.
• La méthode manuelle dite « épouillage » consiste à soigneusement peigner les
cheveux (30 minutes), de façon répétée (3 fois puis 2 fois par jour), pendant 3
semaines, sur cheveux mouillés, de préférence avec un peigne métallique à dents
fines (vendu en pharmacie) trempé dans du vinaigre chaud qui arrache les lentes
contrairement au peigne à poux en plastique. Terminer l'opération par un massage du
cuir chevelu au jet d'eau puissant de la douche dont le pommeau sera réglé sur position
massage. Ceci permet de se débarrasser de la totalité des poux adultes et des débris de
lentes déposés sur le cuir chevelu.
• La méthode thermique consiste à dessécher par la chaleur les poux mais aussi les
œufs en réduisant leur liquide amniotique, grâce un puissant souffleur d’air chaud doté
d’un tuyau flexible terminé par un peigne permettant d’atteindre les racines. Cette
méthode provoque une mortalité totale de 95%5.
• La méthode chimique, la plus utilisée, consiste à laver les cheveux avec un
shampooing, une lotion ou un aérosol insecticide (adulticide, c'est-à-dire tuant l'insecte
adulte), et/ou ovicide (tuant l'œuf). Ces solutions peuvent contenir de la pyréthrine et
du butoxyde de pipéronyle est un synergique qui améliore l'efficacité des dérivés des
pyrèthres ou pyréthrinoïdes. Le lindane n'a plus sa place dans le traitement contre les
poux, notamment en raison d'effets indésirables, parfois graves.
• !! Protéger les yeux du patient
Cours de PPSG - Manutention et de Relation d’Aide : 1ère
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A. Les insecticides en solution, lotion ou crème sont préférables aux sprays et poudres
qui risquent d'être inhalés ou de toucher les muqueuses et l'œil, avec un risque cas
d'asthme et de bronchite asthmatiforme. Les shampooings et les poudres sont moins
efficaces selon les experts interrogés. Un shampooing non-insecticide doit suivre le traitement
pour nettoyer les cheveux et le cuir chevelu.
B. Le choix le plus judicieux et cohérent aujourd'hui est d'appliquer sur les cheveux secs
un spray à base de diméthicone et de le laisser agir 15 minutes.
Les poux sont étouffés par ce tensio actif. Ensuite faire un shampoing et appliquer un
conditionneur du cheveu. En passant le peigne à poux, tous les poux s'en vont très facilement
au passage du peigne.
On peut aussi utiliser des produits à base de pyréthrine et laisser agir 30 minutes (15 mn avant
l'âge de 2 ans), puis de rincer et de peigner avec un peigne à poux. En cas d'échec (rare avec le
diméthicone), on essaiera le malathion comme alternative4, appliquer sur cheveux secs,
laisser sécher puis laver avec un shampoing au bout de 12 heures. Peigner avec un peigne à
poux.
Dans tous les cas, un contrôle après 2 jours et 12 jours est nécessaire pour vérifier qu'il n'y
a pas de réinfestation. Dans tous les cas, le traitement est à renouveler une semaine plus
tard pour enrayer le cycle de reproduction des poux.
De nouveaux produits base sur le diméthicone sont apparus sur le marché européen il y a
quelques années. Le diméthicone, cette substance totalement atoxique pour les humains,
étouffe les poux en obstruant leurs opercules respiratoires et ils meurent par suffocation et
déshydratation. Le diméthicone n'agresse pas le cuir chevelu ni l'environnement. Les poux ne
développent pas de résistance à ce type de produit. Il existe aussi des produits combinant des
huiles essentielles à activité anti-parasitaire et diméthicone, éliminant les poux et les lentes,
mais toujours sans insecticide de synthèse. On peut trouver tous ces produits en pharmacie.
Traitement de l’environnement:
Pour rappel le pou ne saute pas. Il passe rapidement d'une tête à l'autre lors d'un contact
rapproché.
1. Faut-il laver tout le linge de lit et à quelle température ?
C'est une précaution indispensable pour éviter qu'il se recontamine. Une étude récente a
montré qu'il fallait laver le linge au moins à 50 °C pour tuer poux et lentes. Pour tout ce qui
est non lavable (oreillers, coussins, peluches), enfermez-les dans un sac en plastique pendant
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environ huit jours. Privé de sang, un pou ne survit pas plus de quarante-huit heures. Au bout
d'une semaine, vos hôtes indésirables seront forcément neutralisés. Si vous préférez, sachez
qu'il existe également des aérosols à vaporiser sur les textiles.
2. Les peignes et brosses:
Pensez aussi à rincer à l'eau chaude la brosse à cheveux, le peigne, les barrettes et les
élastiques . Puis, trempez-les cinq à dix minutes dans un bain contenant un produit antipoux.
3. Par contraste, dans certains pays où les shampooings et les autres traitements
sont trop chers, de l'huile ou du beurre de karité sont abondamment passés sur les
cheveux.
Les poux respirent par des orifices qui peuvent se fermer sous l'eau, leur épargnant la noyade,
même après plusieurs minutes. Mais ils sont asphyxiés par les huiles et les produits gras.
Néanmoins, les œufs sont résistants à ce type de traitement. Il doit donc être renouvelé 8 jours
plus tard pour éliminer les poux nouveau-né
L' isolement:
Matériel infectieux : cheveux, vêtements
Mode de transmission : contact direct ou indirect avec les vêtements
Durée de l'infectiosité : tant qu'il subsiste des lentes vivantes
Isolement en chambre individuelle : non sauf si patient non coopérant
port de gants : oui
port de blouse : non
port de masque : non
Port de bonnet :pendant les soins rapproché
Sac pour linge contaminé
* commentaires ou mesures spéciales :
- Désinfestation.
- Changement et traitement des vêtements et literie chaque jour pendant le traitement
-Saupoudre d' insecticide et enfermer dans un sac, les textiles non lavables pendant 48h.
- Laver à 60°c minimum tout ce qui peut l' être
- traiter la chambre et tout le mobilier
- Nettoyer peignes et brosses
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18. Le bain, la douche
Le bain doit rester un moment de détente pour le patient. Certaines maisons de repos utilisent
de la musique douce et des lumières tamisées pour accentuer la détente.
Le matériel est le même que pour une toilette normale, on veillera à ajouter une carpette de
bain anti dérapante pour la sortie du bain ou de la douche on préparera tout le matériel et les
vêtements de rechange afin de ne pas devoir sortir de la pièce. C’est l’occasion de faires les
soins annexes de façon plus approfondies.
Ce soin comporte néanmoins des risques :
Risque de chute : tapis + chaise pour se reposer
Risque de noyade : Ne pas laisser le patient seul dans la salle de bain !
Risque de brulure ( vérifier la t° de l’eau 38°c à 40°c ou coude)
Risque de malaise (chaleur de l’eau =>> vasodilatation =>> chute de tension artérielle)
On veillera à une bonne t° de la pièce (25°c-
Technique bain
Vérifier état du patient, TA, puls, t°. Reporter si nécessaire
Réchauffer la pièce,
préparer la chaise et le tapis de bain
Apporter les vêtements, savons, essuies, shampoing, nécessaire pour les petits soins
(soins oreilles ombilic, ongles)
Réchauffer les essuies sur le radiateur
Faire couler le bain en veillant à la t°Déshabiller le patient ou l’aider si nécessaire
L’aider à entrer dans le bain lentement,
vérifier si t° est correcte pour le patient.
Si nécessaire, asseoir le patient au bord de la baignoire, soutenir les aisselles, faire
faire un demi tour ,asseoir le patient dans l’eau
Laver le haut du corps et les pieds, effectuer shampoing ,rince
lever le patient, laver abdomen, cuisses, toilette intime et siège
Sortir le malade du bain, le sécher, frictionner
Vérifier ombilic et rhabiller
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Technique douche
Idem
Faire tenir le patient à la barre de douche ou l’asseoir sous la douche
Commencer par le dos, pas par le visage
Reste idem
!!! certains patients confus ont peur de la douche. Ne jamais forcer !, y aller
progressivement, une main, un bras . … si le patient refuse, respecter sa peur, peut être
acceptera -t’il le bain….
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19. La contention veineuse (Bas et bandes
de contention)
1. Définition
La contention élastique est une méthode physique qui permet d'accroître la vitesse du flux
veineux par augmentation de la pression veineuse, qui est quasiment nulle en position
allongée ou en cas d'insuffisance valvulaire.
Les bas augmentent le retour veineux de sang dans les veines et réduisent le risque de
thromboses (caillots) des veines profondes dans les jambes. Les bas vont assurer une pression
décroissante (très forte aux pieds et chevilles et moins forte à la cuisse) de façon à aider le
sang à retourner vers le cœur.
2. Cadre législatif
Soin infirmier sur prescription médicale : art. R.4311-7 décret 2004-802 du
29/07/2004.
3. Indications.
Prévention du trouble thromboembolique.
En cas d’intervention chirurgicale
En cas de d’alitement prolongé
Insuffisance veino-lymphatique ,varices
Pour traitement de Thrombose Veineuse Profonde
Prévention du trouble trophique lié à un défaut d'oxygénation (ulcère de jambes).
Diminuer l'œdème des membres inférieurs.
4. Le risque thrombotique
Après une opération, lorsque le patient est alité, une prévention de la thrombose est
indispensable.
L'absence de mouvement, due par exemple à un alitement à domicile ou à l'hôpital, peut
entraîner une coagulation du sang dans les veines et la formation d'un caillot.
Ce caillot empêche le reflux du sang veineux vers le cœur, ce qui fait que le sang stagne dans
les veines. Des enflures, une sensation de tension et des douleurs dans les jambes en sont la
conséquence.
L'importance de la thrombose veineuse profonde est toute particulière, un caillot de sang se
formant dans les profondeurs de la musculature des jambes ou du bassin.
Lorsque ce caillot se détache de la paroi vasculaire, il peut arriver jusque dans les poumons
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avec le flux sanguin et y entraîner une complication grave (l'embolie pulmonaire).
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5. Les bas de contention
Matériel
Bas de contention.
Avant le soin
Informer le patient et l'intérêt des bas de contention.
Toujours poser les bas de contention avant le lever du patient ou le replacer au lit
20 minutes avant de les placer.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains
par frictions avec une solution hydro-alcoolique.
Vérifier l'état cutané, la peau doit être propre, sinon laver les jambes avec de l'eau et
du savon, bien sécher.
Mettre si besoin du talc sur le pied et la jambe pour faciliter la pose.
Installer le patient confortablement, jambes allongées.
Mise en place
Insérer une main dans le bas jusqu’au talon
Placer soigneusement le bas sur le pied et le talon en prenant soin de vérifier si le talon
du patient est bien centré sur le talon du bas
Commencer à tirer le corps du bas autour de la cheville et du mollet. (le changement
de texture devrait tomber à environ 2,5 cm du pli du genou)
Lorsque l’on passe la portion de la cuisse, commencer à tourner le bas vers l’intérieur
de la cuisse afin de centrer le gousset au dessus de l’artère fémorale
Assurer vous d’éliminer tous les plis
Tirer le bout du bas afin de dégager les orteils
La bande supérieure du bas devrait reposer sur la ligne, sous les fesses
Attention
le port de bas anti-emboliques nécessite une ordonnance
Si on enroule le bas en forme de beigne, l’effet élastique se multipliera plusieurs fois
et son application sera difficile
S'assurer de choisir la bonne taille et de suivre les instructions.
En aucune circonstance ne replier le haut du bas
Aviser l’infirmière ou le médecin si grande sensibilité au mollet
Surveiller le CCMS (couleur, chaleur, mobilité et sensibilité des orteils)
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Mise en place
Conditions de mise en place
Installer les bas avant de lever la personne
Si la personne se lève avant l’installation des bas, elle doit s’étendre 20 min avant
l’installation des bas
Entretien
Laver à la main (limiter l'essorage, éviter toute torsion du bas) ou en machine,
programme "textiles délicats" à 30°C avec un produit de lavage adapté et sans
assouplissant
sécher à plat de préférence, loin de toute source de chaleur ou séchoir 15 min
Il faudrait changer les bas au trois jours
Le patient devrait avoir 2 paires de bas
Prise des mesures
Pour choisir la bonne taille et longueur des bas, il faut prendre les données suivantes:
Mesurer la circonférence de la cuisse au sillon inter- fessier
Mesurer la circonférence de mollet à son niveau le plus fort
Mesurer la longueur, du talon au pli inter-fessier (si possible mesurer en position
debout)
Noter chacune des mesures
Choisir les bas avec la charte disponible sur l’enveloppe des bas
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CLASSES DE CONTENTION PAR BAS ET INDICATIONS
pression indication
Classe I 10 - 15 mm Hg Insuffisance veineuse Fonctionnelle
Varices débutantes
Classe II 16 - 20 mmHg Insuffisance Veineuse superficielle
Varices constituées de petit calibre
Prévention des phlébites
Grossesse
Classe III 20 - 25 mmHg Insuffisance Veineuse sévères
Présence de troubles trophiques cutanés
Thrombose veineuse profonde
Maladie post phlébitique
Classe IV >36 mmHg Lymphoedème
6. Les bandes de contention
CHOIX ENTRE BAS OU BANDE
Bande amovible
pathologie non stabilisée - Sujet obèse ou de morphologie anormale - Sujet
arthrosique
Période post stripping
Bande adhésive
Sujet arthrosique ou incapable de poser sa bande - Hypodermite subaigüe
Bas
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Pathologie stabilisée - Pathologie de longue durée
6.1. Technique en spires
Commencer la pose en partant de la face externe du pied, à partir du gros orteil.
Enrouler autour du pied en exerçant sur la bande une tension constante (étirement de
30% environ)
Effectuer une pression toujours régulière, faire 2 tours autour du pied.
Le talon peut ou ne pas être recouvert : un talon libre permet d'éviter les plis et permet
la surveillance de l'état cutané : température, cyanose…
Remonter autour de la cheville en recouvrant la spirale précédente à sa moitié.
Remonter autour de la cheville jusqu’au genou ou en haut des cuisses en effectuant
des spires régulières (parallèles les unes aux autres) autour du membre, chaque tour de
spire recouvrant le précédent des 2/3 ou de moitié. Les spires sont parallèles les unes
aux autres et plus serrées en bas, plus espacées vers le haut
Fixer la bande avec les griffes fournies ou à défaut du sparadrap solide.
6.2. .Technique en chevron
La bande toujours étirée à tension constante, on débute à la base des orteils puis on effectue
un 8 autour de la cheville et on remonte vers le genou en effectuant des 8 autour de la jambe.
(spica
6.3. Risques et complications
Plis.
Pression trop importante, reflux veineux impossible et par conséquent hypoxie.
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Escarre : contention trop serrée.
Douleur : contention trop serrée.
Eczéma
6.4. Surveillances et évaluations
Absence de thrombose veineuse profonde : La thrombose veineuse profonde se
caractérise par : douleur, rougeur et chaleur du mollet, diminution du ballottement du
mollet, dissociation du pouls et de la température.
Etat cutané.
Température.
6.5. Différents types de bandes et indications.
Bandes élastiques amovibles "bandes dites sèches"
Elles existent en différentes forces de contention (légère, moyenne et forte) :
Les bandes de contentions légère et moyenne sont composées de tissu élastique. Elles
doivent être retirées la nuit.
Les bandes de contention forte sont composées de tissu moins extensibles.
Ces bandes existent en deux largeurs, (8, 10 cm), et en différentes longueurs, (3, 3,5, 4 et 5
mètres).
Avantages
Elles peuvent être retirées facilement pour les pansements
Elles s’adaptent jour après jour à l’évolution de l’œdème.
Inconvénients
Elles sont en général placées par le patient, et nécessitent un apprentissage.
Il faut éduquer le malade et lui faire une démonstration de la technique choisie.
Bandes élastiques adhésives
Elles sont constituées d’un tissu élastique enduit d’une colle à l’oxyde de zinc. Le tissu étant
peu élastique ces bandes sont gardées plusieurs jours. Il faut isoler la peau par une gaze. Elles
sont à usage unique.
Avantages
Elles sont placées par le médecin.
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Inconvénients
Elles favorisent la macération, peuvent être responsables d’eczéma, d’allergie à la
colle, et donc entraîner une aggravation de la pathologie.
Bandes cohésives ou auto-adhérentes
Elles sont très pratiques puisqu’elles adhérent sur elles sans coller à la peau. Elles peuvent
être placées et retirées plusieurs fois. Cependant la contrepression obtenue est moyenne.
Accessoires de contention
Plaques ou coussins de mousse de latex (Thuasne) destinés soit à renforcer la contention dans
les zones creuses soit à protéger les zones ou la pression très forte risque de blesser (tendon
d’Achille, crète tibiale).
Les bandes sont plus adaptées en début de traitement tant que la pathologie (œdème post
phlébitique) n’est pas stabilisée.
Quelles sont les règles à respecter rigoureusement ?
1. Adapter la force de contention à la sévérité de la maladie
Un sujet porteur de varicosités, de veine réticulaires ou d’une veine signal
prémalléolaire interne nécessitera une contention plus légère.
Un sujet porteur de troubles trophiques cutanés nécessite une contention plus forte.
2. Respecter la dégressivité de pression du bas vers le haut
Superposer les tours de spires à la cheville et espacer progressivement vers le genou et
la cuisse.
Plus les spires se chevauchent plus la compression est élevée.
3. Effectuer une compression régulière
Eviter les zones de tension excessives (plis et bourrelets qui font garrot)
4. S’adapter à la morphologie du membre
Les sujets à mollets forts supportent mieux la bande posée en chevrons
Protéger les zones tibia et tendon d’Achille par des plaques de mousse ou de coton.
Renforcer par des coussins les zones creuses.
5. Demander au patient de venir avec son bas ou sa bande de contention posée
Ce qui permet de vérifier si la technique de pose est correcte et si la contention
nécessite d’être renouvelée.
Quand prescrire une contention ?
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La compression est une thérapeutique intéressante dans de nombreuses indications,
néanmoins son importance est variable selon la pathologie.
La compression est INDISPENSABLE dans :
Les thromboses veineuse profondes (TVP) ou superficielles (TVS) au stade aigu.
Elle constitue également un bon traitement préventif de la TVP. Elle augmente la vitesse
circulatoire.
Elle réduit l’extension du caillot (TVS)
Elle réduit l’œdème (en créant une hypertension tissulaire qui devient supérieure à la pression
hydrostatique veineuse, (le taux de réabsorption devient supérieur au taux de filtration).
Elle aurait une activité fibrinolytique. (Rechercher ce terme)
La compression doit être associée à la déambulation.
On utilise des bandes de contention forte, à changer régulièrement, en fonction des variations
de mensuration.
La maladie post phlébitique.
La contention réduit les conséquences de la collatéralité, réduit l’œdème, diminue le risque de
formation de varices post phlébitiques
On utilise généralement des bandes ou des bas.
Les troubles trophiques cutanés (ulcères de jambe, hypodermites)
Ils sont la conséquence de l’hypertension veineuse du tiers inférieur de la jambe, celle-ci étant
souvent augmentée par la présence de perforantes incontinentes nombreuses dans cette région.
La contention réduit les reflux (bande de contention forte), mais la pose d’accessoires de
contention en regard des perforantes incontinentes sous l’ulcère ou sous l’hypodermite est
souvent indispensable pour renforcer l’effet de la pressothérapie.
Le lymphœdème.
La compression a un effet direct sur l’œdème en le réduisant.
La compression est un traitement conseillé :
Après sclérothérapie (bandes adhésives)
Dans les varicosités de tout type, surtout si elles s’associent à des signes fonctionnels
importants (bas classe I ou II). Elle est un traitement palliatif en cas de contre
indications à la chirurgie.
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La compression est un traitement utile :
Dans l’insuffisance veineuse fonctionnelle (bas contention I)
La compression est un traitement préventif :
Pour les professions à risque (piétinements excessifs)
Pour les sujets ayant des antécédents familiaux de varices.
La compression est interdite :
En cas d’arthériopathie sévère stade III et IV (Indice de Pression Systolique à la
cheville <0.55)
Au stade I et II elle est possible mais à condition d’utiliser un matériel à allongement
faible (pression de repos faible ou nulle et pression de travail intéressante)
Les risques sont l’aggravation des conséquences de l’artérite ; nécrose, ulcération.
Il ne faut Jamais :
Placer une contention en cours de journée ou sur un patient assis, La contention doit être
posée AU LEVER en position allongée
Faire varier la tension sur la bande, avec un aspect "saucisson" avec garrots étagés qui
vont interrompre ou gêner le retour veineux et aggraver la stase, ce qui est l'inverse de
l'effet recherché.
Faire des plis ou des bourrelets ce qui provoque des ecchymoses ou des ampoules et peut
entraîner des ulcérations sur une peau fragile.
Appliquer directement une contention adhésive sur la surface cutanée (toujours protéger la
peau avec une gaze)
Placer une contention à un sujet porteur d'eczéma, d'allergie au latex, ou à la colle.
Placer une contention sur une grosse jambe inflammatoire (érysipèle, lymphangite) qui
nécessite un traitement approprié.
Placer une contention USÉE. Le tissu devient trop large sur les bords, le patient exerce
une tension plus grande sur la bande, ce qui entraîne un effet garrot.
Prescrire des bas ou collants de contention IV. Ils sont très difficiles à enfiler. On
préférera les bandes.
A Faire :
Prendre les mesures du patient.
Préciser que la contention doit être posée AU LEVER, jambe allongée, il ne faut pas prendre
son petit déjeuner puis mettre sa contention.
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FAIRE UNE DÉMONSTRATION DE POSE DEVANT LE PATIENT
Vérifier en demandant au patient de venir à la consultation contention posée pour vérifier si la
pose est correcte, si la bande ou collant a conservé son élasticité.
Plus une bande ou un bas est élastique dans tous les sens, plus sa force de contention est
faible
Contre –indications : Artériopathie stade III - Iv - Eczéma aigü- Allergie au latex -Erysipèle -
Lymphangite
20. Les paramètres
A. La thermométrie
La thermométrie est l’ensemble des procédés destinés à mesure la température du corps
et en apprécier les variations
L’être humain est homéotherme, il a une température constante
1) Physiologie de la température
L’équilibre thermique est le résultat entre la source et la déperdition de chaleur.
La thermorégulation est assurée par les centres régulateurs de l’hypothalamus.
Si la t° corporelle diminue, l’organisme va augmenter sa production de chaleur
par vasoconstriction des vaisseaux cutanés (évite perte de chaleur par la peau)
inhibition des glandes sudoripares (diminution de la transpiration)
horripilation (chair de poule)
par le frisson (contraction musculaire augmente la chaleur)
Si la t° corporelle augmente, l’organisme va réagir par
une vasodilatation des vaisseaux cutanés (perte de chaleur)
stimulation de la sudation
augmentation de la respiration
2) Facteurs physiologiques influençant la T°
La t° varie peut varier sous l’influence de différents facteurs :
L’exercice musculaire : augmente la t° car travail des muscles
L’alimentation : la digestion augmente la T°, la malnutrition la diminue
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Les émotions : augmentent la t° (stress, colère.)
La température extérieure : la t° de la pièce, les canicules, le gel et l’habillement
Le sexe : la t° de la femme est basse jusqu'à l’ovulation puis augmente après celle-ci
de 0.3°C
L’âge : Les prématurés ont une t° plus basse car leur système de thermorégulation est
immature (couveuses)
Les personnes âgées ont une t° plus basse
3) Normes de températures
La température normale
La température du corps humain a une valeur moyenne de 37 °C.
Elle varie normalement de 36,5 °C (vers 3 heures du matin) à 37,2 °C (vers 18 heures)
L’hyperthermie ou pyrexie
T° supérieure à la normale c.à.d. t° centrale supérieure à 38°C (prise en rectale) ou 37,5 °C
en périphérique (axillaire)
On parle alors d’état subfébrile quand la t° se situe entre et 37 et 37,5°C
On parle de fièvre quand la t° est sup à 37.5 °C
L’hypothermie
T° inférieure à 35°c. Elle peut être mortelle si la t° descend en dessous de 28°c.
L’apyrexie : c’est une absence de fièvre ; on dit que le malade est apyrétique
4) La prise de la température
Pourquoi ?
Constater si une personne a de la fièvre ou souffre d’hypothermie
Suivre l’évolution d’une maladie
Vérifier l’efficacité du traitement
Vérifier le retour à une t° normale
Quand ?
En cas de frissons, de sensation de chaleur ou de froid (suspicion de fièvre)
En cas de contact anormalement chaud de la peau
2x/jour à distance des repas
Toutes les 3 heures en cas de demande médicale
Où ?
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T° périphérique : Au niveau des plis, au passage de gros vaisseaux, laisser 10 minutes
T° axillaire (sous le bras)
T° inguinale (plis de l’aine)
T° centrale : au niveau des orifices naturels
Buccale = sublinguale (sous la langue)
Rectale= la plus précise
Vaginale (sur prescription médicale)
Avec quoi ?
Le thermomètre à mercure n’est plus autorisé, ni vendu en pharmacie à cause de la
toxicité du mercure
Thermomètres électroniques digital (le plus utilisé)
Qualités : - incassable,
-il prend la t° en moins d’une minute
- émet un bip dès que la t° exacte est enregistrée
- hygiénique
digital auriculaire
Thermomètre auriculaire infrarouges
L’appareil effectue une série de mesures en moins d’une seconde et retient le résultat le plus
élevé. Lorsque la mesure est effectuée au niveau du tympan, il faut prendre soin de tirer
légèrement l’oreille en arrière en la tenant par le pavillon. La sonde est alors idéalement
pointée vers le tympan. Il faut parfois confirmer une mesure douteuse ou importante pour
l’orientation thérapeutique. En effet, selon l’opérateur et l’orientation de la sonde des écarts de 0,5C°
ne sont pas rares avec cette méthode de mesure.
Les thermomètres frontaux à cristaux liquides
Ils utilisent les propriétés des cristaux liquides vis-à-vis de la chaleur pour afficher directement la
température. Ces dispositifs sont souples et se placent sur le front. Différentes solutions de cristaux
liquides réagissent à la chaleur et deviennent apparentes sur une échelle graduée. Cette méthode est
assez peu employée car peu sensible (elle manque de précision).
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Le thermomètre à hypothermie
Il est utilisé en cas d’hypothermie afin de prendre une t° ‹35°C par voie rectale (T° centrale)
Fiche technique : la prise de la température
La mesure de la température corporelle est l’un des principaux paramètres servant à la
surveillance de l’état de santé d’une personne.
Matériel :
o Le thermomètre digital propre de la personne ou celui du service préalablement
désinfecté à l’alcool
o le boîtier du thermomètre
o compresse non stérile
o alcool à 70°
o feuille de T°-Bic ou ordinateur
Précautions
Avant :
S’assurer que la personne est au repos depuis 5 min
S’assurer de l’état de fonctionnement du thermomètre (pile à changer, embout correct)
Se laver les mains
Pendant :
Mesure rectale :
Chez l’enfant :
Rassurer l’enfant et lui parler
lubrifier le thermomètre avec de la paraffine afin de faciliter son introduction dans
l’anus
Introduire le thermomètre avec douceur et tenir l’enfant afin qu’il ne se blesse pas en
bougeant
ATTENDRE LE BIP Chez le nourrisson, on peut placer l’E en décubitus dorsal,
relever les jambes et les maintenir fermement et introduire
le thermomètre avec beaucoup de douceur (risque de
lésions de la muqueuse anale)
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Chez l’adulte :
Surtout utilisé en cas d’hypothermie ou quand besoin d’une t° centrale précise
Prévenir la personne de l’endroit où l’on va prendre la T°
Placer la personne en décubitus latéral
Placer le thermomètre (2cm) dans l’anus
ATTENDRE LE BIP
Mesure axillaire
Placer le thermomètre sous le bras, replier le bras et garder
le contact avec la peau pendant tout le temps de la prise de
T°
Ne pas prendre la t° en axillaire chez personne dénutrie
(l’embout n’est pas en contact avec la peau)
Tenir le thermomètre en bonne position si la PA n’a plus la
force ou si elle est confuse (risque de le laisser tomber)
La t° est de 0.5°c de moins que la t° rectale
Attendre le bip avant de noter la T°
Si la personne a bougé, recommencer
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Mesure buccale
Après :
Reprendre la t° si la t° est anormale
Noter sur la feuille de T°
Nettoyer le thermomètre à l’alcool ou jeter l’embout à usage unique (auriculaire)
Remettre le thermomètre dans son étui
Avertir l’infirmière, médecin si t° anormale
Il s'agit généralement d'une réaction de défense contre une agression interne (par exemple une
infection) appelée à activer certains mécanismes immunitaires et inflammatoire.
La fièvre est définie par une température au repos supérieure ou égale à 38 °C.
Une fièvre au-delà de 40 °C est considérée comme un risque de santé majeur et immédiat
Certaines bactéries ne peuvent survivre dans l'organisme en raison de la température élevée
provoquée par la fièvre
La fièvre est donc une façon naturelle par laquelle l'organisme se défend contre une invasion
provoquée, par exemple, par des virus ou des bactéries.
Causes de la fièvre
-infection virale ou microbienne
-parasitoses
-Maladies malignes : cancers, leucémies
Bien nettoyer le thermomètre
Introduire le thermomètre sous la langue ou à
côté mais en contact avec la muqueuse
Bouche fermée en respirant par le nez
Attendre le bip avant de noter la T
Certaines personnes ne peuvent s’empêcher de
parler ou ne savent pas respirer par le nez
Il faudra choisir alors un autre site pour la prise
de T°
B. La fièvre
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-Lésions d’organes : infarctus du myocarde, embolie
-maladies allergiques
-abus médicamenteux (ex : neuroleptiques)
Symptômes (signes accompagnateurs)
Frissons
Sueur
Soif
Oligurie ( L'oligurie est une raréfaction du volume des urines chez un individu)
Asthénie (fatigue intense)
Pâleur ou rougeur du visage
Chaleur de la peau
En cas de fièvre, le patient frissonne, son visage est pâle ou rouge ,son corps est chaud et
rouge, i l transpire ,il peut devenir agité ou présenter des convulsions ( chez l’enfant
Les caractéristiques de la fièvre
Mode d’apparition : brutal ou progressif
Intensité : -fébricule (37.5 à 38 °C)
-fièvre moyenne (38 à 39°C)
-fièvre élevée (39 à 40°C)
Horaire : matinale, nocturne, continue
Les différents types de fièvre
Voir tableau en annexe
La chute thermique peut être brutale ou progressive (chute en escalier, en lysis )
Rôle de l’IH chez le malade fébrile
Hydrater car la transpiration due à la fièvre va déshydrater le malade. Il devra boire
minimum 2 L par jour jusqu’à l’obtention d’une diurèse de 1l
Surveiller la température afin de déceler toute aggravation ou amélioration de la fièvre
Eviter les escarres en levant de temps en temps le patient au fauteuil
Changer les vêtements et les draps s’ils sont humides
Si la t° persiste, il faut augmenter la ration calorique à 2000-3500 cal/jour avec un
apport accru en vitamines
Rafraîchir le malade régulièrement et prendre de ses nouvelles
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C. L’hypothermie On parle d'hypothermie lorsque la température centrale est inférieure à 35 °C
L'hypothermie se constate essentiellement par la mesure de la température centrale (t°rectale)
L'hypothermie s’observe plus
chez les sujets fragiles (enfants, personnes âgées)
lors d'une exposition au froid prolongée (logement non chauffé, chute dans la cave,
SDF)
chez des personnes intoxiquées (barbituriques ou alcool), l'intoxication inhibant les
mécanismes de défense contre le froid.
Pendant une infection, une hypothermie peut parfois succéder à une hyperthermie
aiguë ou même la remplacer
Symptômes
T° 35 – 32 ° C : frissons, vasoconstriction, baisse de la tension artérielle, respiration rapide
(tachypnée), pouls rapide (tachycardie)
T° < 32 ° C : troubles de conscience, pupilles contractées (myosis), ralentissement du cœur
(bradycardie)
T° < 30 ° C : coma, pupilles dilatées (mydriase), respiration lente (bradypnée), bradycardie,
hypotension, « état de mort apparente »
En dessous de 28 °C il y a un risque d'arrêt cardiaque par fibrillation ventriculaire
Traitement
La lutte contre l'hypothermie se fait donc essentiellement par un réchauffement passif : la
victime est mise dans une ambiance chaude et se réchauffe toute seule
En effet, si l'on apporte activement de la chaleur par l'extérieur, cela provoque des réactions
néfastes
Le risque principal est une injection du sang périphérique, froid, vers l'intérieur du corps, qui
provoquerait un abaissement supplémentaire de la température centrale
DONC
Ne pas la frictionner
Ne pas faire faire des mouvements
Ne pas appliquer source de chaleur sur la peau (risque de brulures sur peau
insensibilisée à la douleur)
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D.. La feuille de température Ce document permet de suivre l’évolution de la température et d’autres paramètres
Et d’observer ainsi l’évolution de la maladie.
Renseignements sur la feuille de température
Nom et prénom- date de naissance
Chambre
Les dates et parfois les heures
Courbe de t°
Courbe de pulsations
Poids
Présence de selles ou pas
Diurèse (volume des urines sur 24H)
Vomissements
Expectorations , rythme respiratoire,TA…
LA TEMPERATURE SE NOTE EN BLEU
LES PULSATIONS SE NOTENT EN ROUGE
Importance de la feuille de t°
Elle permet :
1. Au médecin de suivre l’évolution de la maladie
2. De voir en une seule vue tous les paramètres de la semaine
3. De prévenir les complications
4. De déterminer le pronostic
5. De contrôler l’efficacité du traitement
Rôle de l’IH dans la surveillance de la température
L’IH devra consigner consciencieusement les paramètres demandés
IL signalera les signes accompagnant la fièvre (frissons, agitation, apathie,
transpiration…)
Il avertira immédiatement le médecin en cas d’aggravation de l’état du malade
Une feuille de température bien tenue permet efficacité et sécurité dans la prise en charge
du malade
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B. La tension artérielle
1. Le But
La mesure de PA est un élément d’évaluation de l’hémodynamique du patient.
Cette évaluation vise généralement deux objectifs :
1. Diagnostique
2. Surveillance (selon le contexte elle sera plus ou moins rapprochée)
2. Méthodes
Deux méthodes manuelles sont utilisées. La méthode auscultatoire et la méthode palpatoire. Il
existe également des appareils automatiques et des techniques de mesure de la pression.
1) Méthode auscultatoire
L’opérateur doit s’équiper d’un brassard ainsi que d’un stéthoscope. Le brassard doit être de
taille adaptée à la corpulence du patient. D’une façon générale, la hauteur doit être
équivalente à 40% de la longueur du bras et la circonférence de la poche gonflable doit
couvrir 80% de celle du bras. Le brassard est muni d’un manomètre qui doit permettre de
visualiser la pression exercée par le gonflement de la poche.
La mesure s’effectue de préférence sur un patient au repos depuis 10 min et en décubitus
dorsal. Il faut tout d’abord dégager le bras afin d’apposer le brassard sans être gêné par un
vêtement. Celui-ci doit être appliqué sans bailler sur la peau du patient (il ne doit pas pouvoir
glisser). La poche gonflable doit idéalement se trouver sur le trajet de l’artère humérale. Le
bord inférieur du brassard doit se trouver à environ 2 cm du pli du coude.
A l’aide de la poire reliée au brassard, gonfler jusqu’à abolition du pouls radial plus 20 mmHg
(sur le cadran de mesure). Puis, avec le stéthoscope placé sur le trajet de l’artère humérale (au
niveau du pli du coude) guetter l’apparition d’un pouls pendant le dégonflage lent et
progressif du brassard.
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Phase 1 : Le premier battement net caractérise la valeur systolique.
Phase 2 : L’intensité des battements diminue et peut même parfois disparaître (c’est le trou
auscultatoire).
Phase 3 : Bruits assourdis, souffle.
Phase 4 : Disparition des bruits, le dernier battement correspond à la valeur
En pratique on ne distingue souvent que les phases une et quatre.
2) Méthode palpatoire
On procède de la même façon pour la mise en place du brassard. Le gonflage s’effectue avec
les doigts placés sur le pouls radial. A l’abolition de celui-ci, le brassard est encore gonflé de
20 mmHg. Puis, la réapparition du pouls pendant la phase de déflation progressive de la
poche caractérise la pression systolique. Il est impossible d’obtenir une pression diastolique
avec la méthode palpatoire. Cette méthode est utile dans des situations ou l’ambiance sonore
empêche l’opérateur d’utiliser un stéthoscope avec succès.
Les deux méthodes peuvent être utilisées sur les différents trajets artériels. Ainsi, il est
possible de mesurer la pression artérielle au niveau du poignet, de la cuisse ou de la cheville.
Le brassard devant alors être adapté au site choisi pour la mesure.
Les valeurs de pression artérielle normales sont comprises entre 140 et 90 mmHg pour la
pression systolique et entre 90 et 50 mmHg pour la pression diastolique. Ainsi un patient avec
une PA > 140/90 mmHg est hypertendu et un patient avec une PA < 90/50 mmHg est
hypotendu. Attention toutefois car il faut mettre ces chiffres en relation avec les valeurs
habituelles du sujet, ses antécédents, le retentissement clinique et un éventuel traitement.
En pratique
1. Comme pour le pouls, il peut être nécessaire d’effectuer des mesures
bilatérales, afin de révéler une éventuelle asymétrie tensionnelle.
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2. En plaçant le capteur du stéthoscope en partie sous le brassard, il est possible
de libérer une main de l’opérateur. Cela peut permettre par exemple, de
corréler l’apparition d’un pouls radial, avec les premiers battements perçus à
l’oreille, et ainsi de maximiser la fiabilité de la mesure.
3. La PA répond aux lois de la physique et peut donc varier selon la position. Un
test dit d’hypotension orthostatique peut être pratiqué en effectuant une mesure
en décubitus dorsal, puis en position debout.
4. Les valeurs seront surestimées avec un brassard trop petit, et sous-estimées
avec un brassard trop grand.
5. Une contraction musculaire peut fausser la mesure. Il en résulte une pression
systolique surestimée.
6. Il faut éviter d’effectuer des mesures lorsqu’une intervention a pu altérer le
drainage lymphatique du membre concerné (par exemple curage
ganglionnaire).
7. Il ne faut jamais effectuer une mesure sur un bras porteur de fistule artério-
veineuse.
8. La logique veut également d’éviter une mesure sur un membre à l’état cutané
altéré.
Un chiffre élevé de PA ne signifie pas que le patient est à considérer comme hypertendu. Il
faut le constater sur des mesures répétées pour évoquer une HTA
3. APPAREILLAGE
L'appareillage utilisé pour mesurer la pression artérielle comporte :
- une poche gonflable
- un système de gonflage
- un manomètre
1) La poche gonflable et le brassard
Une poche gonflable est incluse dans un brassard. Les dimensions doivent être adaptées à la
circonférence du bras afin que la pression qui règne dans la poche soit bien celle qui s'exerce
sur l'artère à comprimer.
Si la poche gonflable est trop étroite, la pression sera surestimée. C'est le cas des gros bras des
obèses et des bras très musclés. Si la poche gonflable est trop large et trop longue, la pression
artérielle pourra être sous-estimée.
Pour permettre une bonne mesure de la pression artérielle, il est recommandé que la poche
recouvre les 2/3 de la longueur du bras et les 2/3 de sa circonférence. Ce qui fait qu'un
brassard destiné à l'adulte doit avoir une poche gonflable de 13 à 15 cm de large sur 30 à 35
cm de long.
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Figure 1
Schéma d'un brassard avec sa poche gonflable signifiée en hâchuré. La poche gonflable doit
être suffisamment grande pour que sa longueur recouvre les 2/3 de la circonférence du bras
et sa largeur les 2/3 de la longueur du bras.
Figure 2
Sur la partie droite du schéma , le brassard et la poche gonflable (en hâchuré) sont trop petits
pour la taille du bras. La pression de la poche gonflable, trop étirée, ne s'applique plus
correctement et pleinement sur l'artère humérale. L'estimation de la pression artérielle
pourra ainsi être faussée, généralement surestimée.
En pratique courante, il est recommandé de disposer de 3 brassards avec des tailles de poche
gonflable différentes. La commercialisation de brassard comportant deux ou trois poches
gonflables (type Bicuff ou Tricuff) permet de simplifier le problème du choix de la taille du
brassard ; bien que leur utilisation ne soit pas toujours facile, leur emploi peut être conseillé.
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Circonférence du
bras Taille du brassard
> 20 cm Largeur entre 8 et 11
cm
Longueur entre 13 et 20
cm
< 33 cm Largeur entre 11 et 13
cm
Longueur entre 20 et 28
cm
> 33 cm Largeur entre 16 et 20
cm
Longueur entre 32 et 42
cm
2) Le système de gonflage
Le système de gonflage doit être étanche et capable de gonfler et dégonfler rapidement la
poche. Il doit contrôler la chute de la colonne de mercure de 2mmHg par battement cardiaque.
L'impossibilité de maintenir 3 à 5 secondes après le gonflage une pression de 40mmHg
supérieure à la pression systolique, ou une pression supérieure à 200mmHg, indiquera une
fuite d'air.
L'impossibilité d'obtenir un dégonflage lent et constant fera penser à une mauvaise
perméabilité du système de vidange de l'air.
Avec les appareils électroniques, le gonflage peut être manuel ou automatique. Dans le cas
d'un gonflage automatique, il faut s'assurer que le gonflage est effectué pour une pression
supra-systolique.
Figure 3
Jeu des 3 brassards
indispensables en pratique
courante.
En haut : brassard pour
obèse.
Au milieu : brassard pour
adulte normal.
En bas : brassard pour enfant
ou petit adulte, à petit bras.
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3) Le manomètre
Pour la mesure auscultatoire Il existe deux types de manomètres : à colonne de mercure et anéroïde (en voie de
disparition). Il faut de préférence choisir un manomètre à mercure au cabinet de consultation
car celui-ci est plus précis (précision à 2 mmHg) et est indéréglable. Son emploi nécessite
quelques précautions :
La colonne de mercure doit être verticale,
Il ne doit pas y avoir de dépôt de mercure le long des parois intérieures de la colonne
de verre,
Le système de vidange de l'air du sommet de la colonne de verre doit être perméable,
Le niveau du mercure doit être à la graduation zéro, valve de dégonflage ouverte,
Il doit être entretenu, c'est-à-dire nettoyé régulièrement et vérifié au moins une fois par
an,
le mercure, qui est un produit très toxique, doit pouvoir être récupéré lorsque l'appareil
est mis au rebut.
C. Les pulsations
Matériel :
Montre avec trotteuse
bic
Technique : voir cours c tsoins
Observer :
la fréquence : nombre de battements par minutes
le rythme : régulier ou irrégulier
l’intensité : fort, faible, filant….
Mesurer la fréquence sur 15 secondes et multiplier par 4 si pouls régulier
Mesurer la fréquence sur 60 secondes si pouls irrégulier ( ex :fibrillation auriculaire)
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